Rapport final de revue critique «ACV de contenants de bière présents sur le marché québécois»

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1 Rapport final de revue critique «ACV de contenants de bière présents sur le marché québécois» Contact Bio Intelligence Service S.A.S. Yannick LE GUERN + 33 (0) yannick.leguern@biois.com

2 Sommaire 1 Présentation de la revue critique Synthèse de la revue critique Conclusion de la revue critique Annexe : observations du comité d expert et réponses du

3 1 Présentation de la revue critique Cette revue critique a pour but d'améliorer la qualité de l Analyse de Cycle de Vie (ACV) de contenants de bière au Québec réalisée par le pour Recyc-Québec. L'objectif est de renforcer la crédibilité des résultats de l ACV et d assurer la conformité avec les normes de la série ISO 14040, qui exigent une revue critique des résultats ACV destinés à être communiqués. La revue critique a été effectuée par un comité d expert regroupant des compétences dans le domaine des ACV et des emballages. Le comité est composé par : - Yannick Le Guern, de la société BIO IS, qui assure la présidence du comité, - Charlotte Petiot, de la société BIO IS, - Yves Boisvert, de la Commission des services juridiques. La revue critique s est déroulée de façon continue entre août et novembre Le comité de revue a analysé différents rapports ACV successifs et a fait part de ses observations dans différentes notes de revue critique au fur et à mesure de l avancement de l étude. Des conférences téléphoniques entre le comité de revue, le et Récyc-Québec ont également permis d échanger et de définir en concertation les pistes d optimisation de l étude. La liste des échanges entre le comité de revue et le est présentée en annexe. La synthèse et la conclusion de la revue critique sont présentées dans les chapitres suivants. 3

4 2 Synthèse de la revue critique Le processus de revue critique a été coopératif et fructueux. Les auteurs de l étude ont pris en compte les remarques et recommandations émises par le comité de revue ou ont justifié de façon satisfaisante les cas où ils ne les ont pas prises en compte. Le processus de revue critique a permis d'améliorer différents aspects importants de l étude et en particulier les points listés ci-dessous : - Description des systèmes : La revue critique a permis de consolider les hypothèses relatives au cycle de vie des contenants à remplissage multiple et a permis de clarifier la définition du système. Des illustrations de type schéma et tableau ont permis d expliciter les principales hypothèses et notamment les fractions de contenant neuf et usagé à considérer pour les différentes étapes du cycle de vie. - Indicateur d impact : Un indicateur d impact sur l utilisation d eau a été ajouté de façon prendre en compte cet enjeu environnemental qui peut être particulièrement sensible dès lors que l on s intéresse à des produits réutilisables qui nécessitent une étape de lavage entre chaque utilisation. - Données d inventaire pour la production des matières premières : Les données sources utilisées pour les matières premières des emballages ont été optimisées avec l objectif de privilégier les données issues de fédérations d industriels et si possible nord-américaines. Ainsi, l inventaire finalement retenu pour la production de PET est basé sur les données publiées en juillet 2010 par l American Chemistry Council. D autre part, les données pour l aluminium ont été adaptées au contexte nord-américain sur la base des informations publiées par l European Aluminium Association (EAA) en Enfin, la méthodologie pour évaluer les émissions dans l air lors de la production du verre a été reprécisée en concertation avec le comité de revue. - Transport pour la livraison des contenants : La modélisation de l étape de livraison des contenants aux détaillants a été modifiée en considérant que la fonction du transport est de livrer de la bière, et non des contenants. Sur cette base, les consommations et les émissions liées au transport de la masse de bière et liées au transport de la propre masse du camion (consommation du camion pour un chargement nul) ont été allouées à la bière et ont donc été exclues du système. L impact du transport des contenants a été pris en compte en considérant uniquement la consommation de carburant supplémentaire que les contenants engendrent en fonction de leur masse respective. Il faut noter que cette approche a des conséquences fortes sur les résultats et minimise l impact du transport des contenants par rapport à l impact du transport de la bière. Néanmoins cette approche apparait satisfaisante au regard de l objectif de l étude qui consiste à comparer les contenants entre eux plutôt qu à estimer leur impact de manière absolue. En ce qui concerne les résultats, les vérifications effectuées par le comité de revue permettent d affirmer avec une assurance raisonnable que les résultats obtenus ne comportent pas d anomalies significatives. L étude est très complète et les résultats sont détaillés et accompagnés de discussions précises. Le choix des paramètres étudiés dans les analyses de sensibilité est bien expliqué et les conséquences des variations de paramètre sur les résultats sont détaillées. Enfin, les conclusions de l étude sont fidèles à son contenu. 4

5 3 Conclusion de la revue critique Suite au travail effectué, le comité de revue certifie que : - les méthodes utilisées pour réaliser l'acv sont cohérentes avec les normes de la série ISO 14040, - les méthodes utilisées pour réaliser l'acv sont valables d'un point de vue scientifique et technique, - les données utilisées sont appropriées et raisonnables par rapport aux objectifs de l'étude, - les interprétations reflètent les limitations identifiées et les objectifs de l'étude, - le rapport d'étude est transparent et cohérent. Enfin, le comité de revue valide la hiérarchisation de la performance environnementale des contenants présentée dans les conclusions et est d accord avec les recommandations formulées par les auteurs. En particulier, le comité de revue valide la recommandation suivante : «Il faut noter que, si le positionnement des différents contenants reste le même pour les différentes analyses de sensibilité, les écarts relatifs entre les types de contenants peuvent varier, notamment avec l utilisation de méthodes d allocation différentes. Il faut donc rester prudent quant à l utilisation directe des écarts d impact environnemental pour la définition des nouveaux quotas de vente et d incitatifs pour chaque type de contenant.» Le 5 novembre 2010 Le comité d expert : - Yannick Le Guern - Charlotte Petiot - Yves Boisvert 5

6 4 Annexe : observations du comité d expert et réponses du Les observations formulées par le comité de revue critique ainsi que les réponses apportées par le sont présentées dans les tableaux ci-dessous. Les observations sont présentées selon différentes thématiques : - l objectif et le champ de l étude, - l évaluation des impacts, - les hypothèses et données utilisées pour l établissement de l inventaire, - les résultats et conclusions de l étude. Les observations sont de différents types. On trouve ainsi dans les tableaux suivants : - des questions, qui appellent des explications sur la méthodologie utilisée, - des remarques, qui nécessitent des modifications du rapport ou de la méthode, - des propositions, qui suggèrent des optimisations possibles en termes de présentation ou de méthode, - et enfin des commentaires. 4.1 OBJECTIF ET CHAMP DE L'ETUDE 1(Remarque) : Concernant la définition de l unité fonctionnelle, il faudrait supprimer la fonction secondaire «Produire de la matière secondaire» de la fonction remplie par les contenants de bière. En effet, de telles fonctions secondaires sont parfois intégrer dans l unité fonctionnelle lorsqu on étudie spécifiquement des filières de fin de vie mais cela n apparait pas pertinent lorsque l on s intéresse à des produits sur l ensemble de leur cycle de vie. Réponse : Le partage le point de vue du comité de revue critique et a donc supprimé cette fonction secondaire. 2(Remarque) : Concernant l unité fonctionnelle, compte tenu du fait que tous les contenants ont des volumes très proches, on aurait pu prendre comme base de comparaison une unité de consommation. L approche retenue par volume fait sens mais néanmoins elle désavantage légèrement les CRU bouteilles en verre (0,330 l) par rapport aux CRU canettes en aluminium (0,355 l). Réponse : Le choix d une unité fonctionnelle basée sur le même volume de bière mis à disposition du consommateur et non basée sur une unité de consommation (1 contenant quelque soit le volume) a plusieurs objectifs : - Ceci permet de comparer les systèmes sur la base d une fonction strictement identique (au sens mathématique), à savoir mettre à disposition du consommateur exactement 341 ml de bière. En prenant la fonction «mettre à disposition une portion individuelle de bière», il est difficile de définir quelles sont les limites de la fourchette de volumes de contenants que l on défini comme «portion individuelle». - Ceci permet d exclure l étape de la production de la bière, alors que la comparaison d unités de contenants de volume différents oblige à la prendre en compte. Deux problèmes se posent à cela : d une part nous ne disposons pas de données précises sur la bière, ce qui augmente 6

7 ainsi l incertitude sur les impacts potentiels totaux. D autre part la prise en compte de la production de la bière avantage les contenants de plus petit volume, l impact dû à la bière étant plus faible. En prenant en compte la production de la bière on s écarte de l objectif de l étude qui est de comparer des types de contenants, qui diffèrent principalement de par leur matériau et non de comparer des habitudes de consommation, ni comparer des contenants spécifiques entre eux. - Enfin, on constate que les contenants en verre de volume plus important sont plus lourds que ceux de plus petit volume. Il y a donc une corrélation entre le volume et la masse d un contenant en verre. Les contenants en alu ne sont donc pas réellement avantagés du fait de leur volume plus important : si on les comparait avec une bouteille en verre de 355 ml, celle-ci aurait une masse plus élevée que les bouteilles de 341 ml. 3 (Proposition) : Si l on garde une comparaison par rapport à un volume, l unité fonctionnelle pourrait être ramenée à 1 litre de bière emballée ou à 1000 litres de bières emballés de façon à ce que les résultats de l étude soient plus facilement comparables avec d autres études existantes, qui proposent en général ce type d unité fonctionnelle. Réponse : Le choix d une unité fonctionnelle basée sur un volume de 341 ml (12 oz) est délibéré. Il correspond en effet au volume de la majorité des contenants de bière de petit volume vendus au Québec en En moyenne, les contenants de volume supérieur à 341 ml sont consommés dans des contextes sensiblement différents que les contenants de volume égal ou inférieur à 341 ml ; ils ne sont donc pas fonctionnellement équivalents. Enfin, l étude étant destinée à être rendue accessible à un large public, le juge le volume de 341 ml (équivalent à une bière) plus facile à appréhender que 1 ou 1000 litres. 4(Remarque) : Le tableau 2.4 sur les caractéristiques des contenants et le flux de référence présente le nombre de contenants par UF. En ce qui concerne les CRM, les informations indiquées ne sont pas claires. En effet, si l on considère la production de contenants neufs, la quantité à considérer est de 0,1 contenant/uf (dans le cas de 10 utilisations par CRM) alors que la quantité de contenants à transporter depuis le brasseur jusqu au détaillant est par exemple de 1. Réponse : Le tableau 2.4 indique le nombre de contenants nécessaires (qu il faut mettre sur le marché) pour remplir l unité fonctionnelle qui est de mettre à disposition 341 ml de bière, en fonction du volume du contenant, et non de fournir un contenant neuf. Il renseigne également la masse de chaque matériau, grandeur qui a été utilisée pour la modélisation, qu il faut fournir pour remplir l unité fonctionnelle en fonction de la masse et du volume du contenant. Le tableau n a pas pour objectif de renseigner les caractéristiques propres à chacun des contenants pour les différentes étapes du cycle de vie. Concernant les CRM, il faut bien un contenant pour remplir l unité fonctionnelle. Dans un CRM on a une fraction de CRM neuf, dans le cas présent 0.1, et une fraction de CRM réutilisé (0.9). Ainsi pour les étapes de pré-production et de production, ainsi que les transports du fabricant de contenants neufs jusqu au brasseur, on ne considère effectivement que cette fraction neuve de CRM (0.1 contenant neuf/uf). Le transport des brasseurs jusqu aux détaillants concerne en revanche la totalité du contenant, soit la fraction neuve ainsi que la fraction réutilisée. Le tableau 2.2 précise les flux de référence pour différents scénarios de nombres d utilisations. 5(Remarque) : Il faudrait préciser dans la partie contexte que l étude porte sur les CRM de type bouteilles en verre brun de 341 ml car il y a d'autres CRM notamment en verre blanc et d'autres formats. Réponse : Il a été précisé dans le chapitre «mise en contexte» qu il existait plusieurs types de CRM et que la bouteille de vert brun de volume 341 ml représente la majorité des CRM présents sur le marché. Le type de CRM sur lequel porte l étude est précisé au chapitre

8 6(Remarque) : Il faudrait préciser dans les objectifs sous quelle forme seront divulgués les résultats de l étude. Réponse : L étude sera publiée sur le site Internet de RECYC-QUÉBEC, et il est également envisagé de la traduire en anglais afin de la rendre accessible à un plus grand nombre de personnes. Les partenaires seront libres de l utiliser puisqu il sera rendu public. Ce point a été précisé dans le rapport afin de tenir compte du commentaire du comité de revue critique. 4.2 EVALUATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX 7 (Remarque) : Compte tenu des étapes de lavage pour les CRM, il faudrait rajouter un indicateur d impact sur la consommation d eau. Il n y a pas à ce jour de consensus sur la méthodologie de calcul de ce type d indicateurs mais le pourrait proposer une approche simple consistant à sommer les différents flux d eau des inventaires, hors refroidissement et turbinage. Réponse : Un indicateur d utilisation d eau douce basé sur les inventaires de chaque type de contenant à été ajouté aux résultats, malgré le fait que la méthode d ÉICV choisie ne soit pas en mesure de rendre compte de cette consommation au niveau des dommages environnementaux potentiels. Avis : Il est indiqué au chapitre que l indicateur consommation d eau correspond à la consommation d eau douce excluant l eau turbinée dans les centrales électriques. Qu en est-il des eaux de refroidissement utilisées? Le comité d expert suggère de ne pas considérer ces consommations et de l indiquer dans le rapport. Réponse complémentaire : Le est défavorable à l exclusion des eaux de refroidissement («Water cooling» dans les données d inventaire), et ce pour plusieurs raisons : - Dans Ecoinvent il y a des eaux de refroidissement qui ne sont pas indiquées comme "water cooling". En excluant les eaux de refroidissement on va donc introduire une incertitude due au fait d avoir exclu ou non de manière arbitraire certaines eaux de refroidissement; - Les eaux de refroidissement subissent une altération physique, puisqu on en augmente la température avant qu elles ne soient rejetées dans le milieu. Elles ont donc des impacts, qui peuvent être tout aussi importants que ceux des eaux destinées à d autres utilisations, en particulier sur la biodiversité ; - L'eau de refroidissement peut être dans certains cas l'élément le plus à risque pour une industrie, il est donc nécessaire de la prendre en compte. Avis : Réponse acceptée. 8 (Remarque) : Il est indiqué au chapitre que l indicateur de changement climatique est évalué en considérant les émissions de gaz à effet de serre de source fossile ou biogénique. Or, de manière générale, l IPCC recommande de ne pas considérer le carbone biogénique dans les ACV. Ce type de flux ne doit être pris en compte que lorsqu il s agit d études spécifiques considérant des produits issus du végétal et ayant une durée de vie assez longue pour que l on puisse raisonnablement considérer un stockage de carbone. De plus, dans ces cas, un bilan carbone complet doit être effectué pour considérer également les consommations de CO2 liées à la photosynthèse. Dans le cadre de cette étude portant sur les contenants à bière, le comité d expert demande de ne pas considérer d émissions de gaz à effet de serre biogénique. Réponse : Les impacts sur le changement climatique des différents systèmes ont été recalculés en excluant les émissions de dioxyde de carbone biogénique. 9 (Question) : Il est indiqué au chapitre que l indicateur Qualité des écosystèmes est l indicateur le moins fiable des indicateurs de dommage disponible dans la méthode IMPACT et que seuls des écarts de l ordre de 10 peuvent être jugés significatifs. Sur quelle source se base ce commentaire? La robustesse de cet indicateur n est-elle pas comparable à la robustesse de l indicateur santé humaine? Peut-on tirer des conclusions sur un des indicateurs et pas sur l autre 8

9 alors que les écarts constaté entre contenants sont sensiblement les mêmes? Réponse : Les écarts significatifs pour les différents indicateurs de dommage de la méthode IMPACT sont les suivants (Source : Humbert et al., 2009) - 10 % en termes de changement climatique, d énergie non-renouvelable et d utilisation des ressources ; - 30 % en termes d effets respiratoires dus aux substances inorganiques (santé humaine), d acidification et d eutrophisation ; - Un ordre de magnitude (facteur 10) en termes d effets toxicologiques et écotoxicologiques. Dans le cadre de notre étude, la catégorie intermédiaire d impacts qui domine pour l indicateur «Santé humaine» est la catégorie «effets respiratoires dus aux substances inorganiques». Dans ce cas là la différence requise pour conclure étant de 30%, les écarts observés entre les différents systèmes sont suffisants pour pouvoir conclure. Un chapitre a été ajouté au rapport afin de documenter les écarts significatifs des différentes catégories d impact. atss : Réponse satisfaisante. 10 (Question) : Il est indiqué au chapitre 2.8 qu aucune normalisation ou pondération n est effectuée. Il faudrait nuancer ceci compte tenu du fait qu une moyenne des scores relatifs est présentée dans la partie résultat puis est ensuite reprise dans la partie conclusion. Réponse : Le a finalement décidé de ne pas présenter de moyenne des scores relatifs, mais de présenter les résultats pour les trois indicateurs retenus. Avis : Réponse satisfaisante 4.3 HYPOTHESES ET DONNEES UTILISEES POUR L ETABLISSEMENT DE L INVENTAIRE 11(Remarque) : Le système considéré pour modéliser le cycle de vie des CRM n est pas très clair (nombre de CRM produits, nombre de CRM récupérés après chaque cycle d utilisation, nombre de CRM envoyés en enfouissement, nombre de CRM envoyés en recyclage. ). Il faudrait poursuivre la réflexion sur cet aspect pour bien définir le système à considérer dans le cas des CRM pour se rapprocher au mieux de la réalité du marché. Il faudrait ensuite préciser clairement les éléments pris en compte pour l unité fonctionnelle (nombre de CRM produits par UF, nombre d étapes de conditionnement avec ou sans lavage par UF, etc ) Réponse : Les éléments à disposition du pour définir le modèle du cycle de vie des CRM sont de deux ordres : 1) les brasseurs récupèrent 95 % des contenants qu ils mettent sur le marché ; et 2) le nombre moyen d utilisations de chaque CRM est de dix. Par conséquent, à un instant donné, sur 100 CRM remplis et mis sur le marché, 10 sont neufs (débutent leur premier cycle) et 90 sont usagés (débutent l un de leurs 9 cycles suivants). - Les 100 CRM sont rincés et remplis puis distribués et utilisés. - Sur les 100 CRM utilisés, 5 % ne sont pas récupérés et finissent soit recyclés (collecte sélective) soit enfouis avec les ordures ménagères. - Les 95 CRM récupérés sont rapportés chez les brasseurs où ils sont lavés et stérilisés. - Après lavage, 5 CRM supplémentaires en moyenne sont supprimés car ils ne satisfont pas les critères de qualité requis pour être remplis une nouvelle fois. Ils sont directement envoyés au recyclage. - Les 90 CRM restants peuvent être à nouveau remplis nouveaux CRM sont introduits sur le marché pour atteindre le total de 100 CRM requis. La figure 2-1 a été ajoutée à la section du rapport afin de clarifier cet aspect pour le lecteur. Avis : De façon à faciliter la compréhension du lecteur, il faudrait mieux introduire le schéma et le commenter en précisant bien les points suivants : - Il s agit d un schéma pour 100 utilisations (mise à disposition de 100 x 341 ml de bières). 9

10 - Plusieurs scénarios sont proposés en fonction du nombre d utilisations par CRM : 5,10, 16 (préciser dans la légende «valeur pour x utilisations PAR CRM») - Le nombre de CRM récupérés après utilisation est fixe et est de Le nombre d utilisations par CRM, le nombre de CRM envoyés en recyclage après lavage et tri et le nombre de CRM neufs produits à chaque cycle d utilisation pour compenser l ensemble des pertes sont des paramètres dépendants. - Dans le cas du scénario de base considérant 10 utilisations par CRM, on a le système suivant correspondant à 100 utilisations : 10 CRM neufs, 90 CRM ayant déjà servi, 5 CRM perdus après utilisations et 5 CRM perdus après lavage et tri. De plus, il faudrait rajouter un tableau montrant bien les nombre d étapes (de pré-production, de transport x, de transport y, de lavage ) considérées dans l unité fonctionnelle : - pour le scénario 10 utilisations par CRM (scénario de base) - et pour les scénarios 5 et 16 utilisations par CRM (analyse de sensibilité présentée au chapitre 3.4.1). Réponse : La figure et le rapport ont été modifiés pour tenir compte des commentaires du comité. Un tableau qui présente les fractions de contenant pour chacune des étapes du cycle de vie en fonction du nombre d utilisations a été ajouté au chapitre pour compléter et clarifier la description des CRM. 12 (Remarque) : Cette étude a pour but d être une aide à la décision et doit donc permettre de considérer les effets de telle ou telle décision. Dans les scénarios prospectifs, l utilisation de bouteilles et de canettes en aluminium fabriquées au Québec aurait comme conséquence de développer la filière aluminium localement. Cette industrie étant reconnue comme étant «électro intensive'», elle pourrait avoir comme conséquence de nécessiter la mise en œuvre de nouveaux moyens de production d électricité. Dans ce cas, le mix électrique Québécois serait modifié. Une approche conséquentielle du mix électrique pour la filière aluminium serait donc davantage pertinente. Si cette approche ne peut pas être considérée dans les calculs, elle doit à minima être mentionnée dans le rapport. Réponse : Le scénario prospectif d une canette en aluminium qui serait fabriquée au Québec est un scénario abstrait. Il s agit simplement d évaluer les impacts d une telle canette si elle existait, mais il ne s agit pas d évaluer les effets de la mise en place d une filière canette d aluminium au Québec. En effet dans le cadre de cette étude, les analyses ne sont pas faites avec l approche conséquentielle, qui nécessiterait une approche beaucoup plus globale ne se limitant pas aux seuls effets sur le mélange électrique au Québec pour la production de la canette (fabrication d une usine de production au Québec, impacts sur les autres fabricants d aluminium et de canettes, effets sur l approvisionnement en aluminium des autres pays, ) De plus il faut noter que le mélange électrique québécois n est utilisé que pour la mise en forme des canettes, les productions de l aluminium primaire et secondaire étant modélisées respectivement avec le mélange électrique de l industrie de l aluminium et le mélange électrique nord-américain. Tel que suggéré, il a été précisé dans le rapport que ces scénarios ne sont que des scénarios abstraits, sans approche conséquentielle. Avis : Réponse acceptée. 13 (Remarque) : Au chapitre 2.2.2, il faut bien expliquer que les CRM récupérés après utilisation sont d abord tous lavés puis ensuite triés pour réutilisation ou envoi en filière de recyclage. En effet, le texte actuel semble indiquer que le tri se fait avant le lavage, ce qui n est pas cohérent avec le schéma du cycle de vie des CRM (figure 2.1). Réponse : En effet, le texte a été modifié afin de tenir compte des commentaires du comité de revue critique. 10

11 14 (Remarque) : Concernant les emballages pour le transport des contenants vides aux brasseurs et pour le transport des contenants pleins aux détaillants, il faudrait vérifier auprès de brasseurs ou de détaillants que l hypothèse d emballages identiques pour CRM et CRU verre est réaliste. (Des études réalisées sur ce sujet en France ont démontré que le taux de palettisation des emballages réutilisables est parfois défavorable par rapport aux emballages à usage unique du fait des emballages secondaires plus volumineux (cagettes en plastique par exemple)). Réponse : Au Québec, seules des caisses en carton sont utilisées pour la distribution des contenants, CRM comme CRU, ainsi que pour la collecte des CRM. Il n y a pour le moment pas de caisses en plastiques qui sont utilisées au Québec (source : Brasseurs du Nord). 15 (Remarque) : Concernant les différentes étapes de transport, l approche retenue dans l étude consiste à utiliser des inventaires génériques d Ecoinvent en tkm. Il faudrait approfondir ce sujet et chercher à évaluer les impacts des transports en prenant en compte le taux de chargement des camions, les taux de retour à vide et les consommations spécifiques de camion de type nordaméricain. Réponse : Tous les transports ayant lieu en Amérique du Nord ont été modifiés de sorte à considérer une consommation de carburant moyenne de 37,4 L/100km (Ressources Naturelles Canada, 2008). Les processus de transport pour la livraison et la collecte des contenants ont également été modifiés de sorte à prendre en compte le taux de chargement des camions (voir l annexe B pour plus de détails). Avis : La suggestion du comité d expert est d adapter la consommation générique des camions en considérant pour chaque type de camion (26 pieds et 53 pieds) une consommation à vide et une consommation à plein (chargement maximum à définir) et en effectuant une régression linéaire de façon à estimer la consommation d un camion pour un taux de chargement donné. Or, selon notre compréhension, la consommation considérée dans l étude est par exemple la même (37,4 litres/100 km) pour la livraison des CRU et CRM (camions de 53 pieds, chargement de 19t), pour la collecte des CRM (camions de 53 pieds, chargement de 7t) et pour la collecte des CRU (camions de 53 pieds, chargement de 1t). Il faudrait donc préciser à quel taux de chargement moyen correspondent les consommations de 37,4 litres/100 km pour un camion de 53 pieds et de 25,5 litres/100 km pour un camion de 26 pieds. Puis il faudrait ajuster les consommations en fonction du taux de chargement spécifique de chaque étape. Réponse complémentaire : Les données de Ressources Canada ne fournissent pas de renseignement sur le taux de chargement qui correspond aux consommations des camions, qui sont calculées sur la base de statistiques de consommations de plusieurs camions. Il est possible en revanche de calculer quel est le rapport entre la consommation d un camion canadien par rapport à la consommation d un camion générique de Ecoinvent avec un taux de chargement moyen. Dans ce cas on fait l hypothèse que les données fournies par Ressources Canada correspondent à un camion ayant le même taux de chargement moyen que le camion générique Ecoinvent. Un camion lourd canadien consomme 1.12 fois plus de diesel qu un camion générique (28 tonnes) pour un taux de chargement moyen. Pour prendre en compte la différence de consommation en fonction de la masse des contenants : on considère que le camion a une consommation due à sa propre masse (consommation lorsqu il roule à vide), à laquelle s additionne une consommation supplémentaire due au chargement qu il transporte (litres/kg supplémentaire). On calcule donc pour chaque contenant la consommation de carburant supplémentaire qu il engendre en fonction de sa masse. On considère que la consommation supplémentaire par kilogramme de chargement est la même pour un camion nordaméricain et un camion générique, la différence de consommation des deux camions étant principalement due à la masse du camion lui même. 16 (Question) : En ce qui concerne le transport des contenants pleins jusqu aux détaillants, le système considéré inclut-il uniquement le transport de l emballage ou le transport du couple 11

12 emballage-produit? Il faut bien préciser ce point dans le rapport. Réponse : Le système considéré inclus le transport des contenants avec leurs emballages. Ce point a été précisé suite au commentaire de revue critique dans le tableau 2.5 présentant les processus inclus et exclus des frontières de l ACV. Avis : Le rapport précise bien désormais que le système considéré prend en compte le transport des contenants et des emballages, ce qui sous-entend que le transport de la bière n est pas pris en compte. Réponse satisfaisante. 17 (Remarque) : En ce qui concerne les bières importées, il faut noter que l étape de transport des contenants pleins jusqu aux frontières du Québec génère un transport d emballage mais aussi de bière différent entre les scénarios. Dans le cas d une approche conséquentielle, il faut évaluer ce double impact (transport d emballage et de bière jusqu aux frontières) afin de comparer les conséquences qui peuvent découler du choix de tel ou tel type de contenant? Réponse : Cette étude n est pas réalisée avec une approche conséquentielle mais attributionnelle. L objectif est de comparer les impacts environnementaux des différents types de contenants pour la bière. On ne prend donc en compte que le transport des contenants eux-mêmes et de leurs emballages secondaires. Avis : Réponse acceptée. 18 (Remarque) : Concernant la livraison au Québec des CRM et CRU pleins jusqu aux détaillants (étape de 250 km correspondant à l étape de livraison complète pour les bières québécoises ou à l étape de livraison finale pour les bières importées), il est indiqué qu on considère un camion transportant simultanément des CRM, CRU verre et CRU aluminium. Cette approche peut être faite de façon à définir le taux de chargement moyen du camion. Cependant, ensuite, il faut bien raisonner par type de contenant pour répartir/évaluer l impact de transport associé à chaque emballage en fonction de sa masse. Du point de vue de la consommation de diesel du camion, le fait de transporter 341 ml de bière dans une bouteille en verre de 275g n est pas le même que dans une canette en aluminium de 14g x 0.96 =13,4g. Réponse : La modélisation du transport a été affinée suite au commentaire de revue critique. Pour les transports de livraison, on considère que la fonction du camion est de transporter de la bière, et non les contenants. Les émissions et la consommation liées à la propre masse du camion et à la bière sont donc allouées à la bière uniquement, et sont exclus du système. L impact généré pendant le transport des contenants pleins est dû à la consommation supplémentaire qu ils engendrent en fonction de leur masse respective. Avis : Pour la livraison des contenants pleins, le transport de la masse de bière ainsi que le transport de la masse propre du camion n est pas pris en compte. Seul l impact lié à la surcharge associée au contenant est pris en compte. Cette approche a des conséquences fortes sur les résultats et minimise fortement l impact du transport des contenants par rapport à l impact du transport de la bière. Néanmoins cette approche apparait satisfaisante au regard de l objectif de l étude qui consiste à comparer les contenants entre eux plutôt qu à estimer leur impact de manière absolue. 19 (Remarque) : La collecte des CRM après utilisation est effectuée lors de la livraison des CRM et CRU pleins par les mêmes camions. Selon notre compréhension, la totalité de l impact du transport retour est affectée aux CRM collectés. Cependant, on pourrait envisager une répartition des impacts de ce trajet aux différents contenants. En effet, s il n y avait pas de CRM, il faudrait considérer un certain taux de retour à vide des camions. Réponse : Dans le cadre de cette étude, il est considéré que le camion de livraison et de collecte des CRM vide est toujours rempli avec les mêmes proportions de chacun des contenants, à savoir les mêmes que sur le marché québécois, Il comprend toujours des CRM, et permet toujours de collecter des CRM vides pendant sa tournée. Il n y a donc pas lieu de considérer un taux de retour à vide pour ce qui concerne la livraison des contenants. Concernant le transport des CRM, on considère que chaque CRM fait 250 km, qu il parcourt 125 km de la brasserie au détaillant lorsqu il est plein puis 125 km du détaillant à la brasserie lorsqu il est 12

13 vide, ou qu il parcourt 50 km lorsqu il est plein et 200 km lorsqu il est vide. Avis : Pour le transport retour des CRM vides, l approche est la même que pour le transport des contenants pleins. Cela signifie qu on considère que le transport retour du camion est alloué à la bière. Seuls les impacts du transport liés à la surcharge des CRM vides sont pris en compte dans le système étudié. Cette approche est acceptable au regard de l objectif de l étude qui consiste à comparer les contenants entre eux plutôt qu à estimer leur impact de manière absolue. 20 (Remarque) : Concernant la collecte des CRU verre et des CRU aluminium, les hypothèses faites concernant la distance de la tournée de collecte sont très différentes (25 km pour les CRU verre et 100 km pour les CRU aluminium). Sur quelle base ces hypothèses différentes sont-elles faites? Réponse : Les distances de transport de fin de vie (collecte et transports jusqu aux centres de tri) ont été posées comme hypothèses. Ces distances de transport ont été modifiées suite au commentaire de revue critique afin d avoir des distances plus cohérentes entre les transports des différents types de contenants. En effet, les distances de livraison au Québec ont été calculées comme une distance moyenne au départ de Montréal (boucle de livraison de 250 km au total, soit l équivalent de 125 km pour l aller et 125 km pour le retour). Les distances de collecte et de transport jusqu aux centres de tri ont été calculées comme une distance moyenne depuis le Québec jusqu à Montréal, Camco, Unical et 2M Ressources se situant dans la région de Montréal. 21 (Proposition) : Concernant la méthodologie pour la prise en compte du recyclage, il serait intéressant de considérer une approche permettant de répartir les impacts et les bénéfices du recyclage entre les étapes de production et de fin de vie (par exemple allocation 50/50). Réponse : Le est défavorable à l emploi de la méthode d allocation en fin de vie de type 50/50. Cette approche, bien que «confortable» pour l analyste en cycle de vie (elle répartit «équitablement» la charge et les bénéfices associés au recyclage), ne correspond ni à la réalité économique du marché des matières résiduelles (qui peut être saturé, auquel cas l utilisation de matière recyclée ne fait qu empêcher un autre utilisateur de se la procurer, ou non-saturé, auquel cas l utilisation de matière recyclée permet effectivement de substituer de la matière vierge), ni au pouvoir de décision qu ont les producteurs de contenants quant à l utilisation ou non de matière recyclée (qui s inscrit dans le cadre d une responsabilité élargie des producteurs). En outre, la méthode d allocation dite de «l extension des frontière» étant testée en analyse de sensibilité sans que les conclusions de l étude ne soient affectées, le ne juge pas nécessaire de réaliser l évaluation des impacts à l aide d une troisième méthode d allocation. Avis : Réponse acceptée. 22 (Remarque) : Concernant la méthodologie pour la prise en compte du recyclage, il faudrait indiquer clairement les formules utilisées pour établir les inventaires de production (I production ) et de fin de vie (I fin de vie ) des matériaux constituant les emballages de bière, et ceci pour les deux méthodes utilisées : cut-off et extension du système. Par exemple, il faudrait indiquer des formules du style : I production = (1-Cr).Iv + Cr.Ir et I fin de vie = (1-Tr).I enfouissement Avec : Iv = Inventaire de production du matériau vierge Ir = Inventaire de production du matériau recycle (inventaire comprenant les étapes de collecte, tri, acheminement et procédé de recyclage) Cr = Contenu en recyclé du matériau Tr = Taux de recyclage du matériau en fin de vie I enfouissement = Inventaire de fin de vie du matériau en centre d enfouissement Réponse : Les méthodes d allocation pour la prise en compte du recyclage («cut-off» et «extension des frontières») ont été illustrées à l aide de schémas aux figures 2-3 et 2-4 de sorte à faciliter leur compréhension. À titre informatif, les formules correspondant à chacune des approches sont décrites ici. Cut-off : I production = (1-Cr)*Iv + Cr*Ir I fin de vie = (1-Tr)*I enfouissement Extension des frontières : I production = Iv I fin de vie = Tr*Ir + (1-Tr)*I enfouissement - Tr*Iv 13

14 Le est toutefois d avis que ces formules ne répondent pas aux besoins du lecteur. Elles n ont donc pas été intégrées au rapport. 23 (Remarque) : A la fin du chapitre 2.5 sur la prise en compte du recyclage, le tableau 2.4 présente les taux de récupération considérés dans l étude pour chaque contenant. Or, pour établir l inventaire, ce n est pas le taux de récupération qui importe mais les taux de recyclage et d enfouissement. Il faudrait donc compléter le tableau en indiquant clairement les taux de recyclage et d enfouissement des différents contenants en fin de vie. En ce qui concerne les CRU, on peut faire l approximation que le taux de recyclage est identique au taux de récupération. Par contre, en ce qui concerne les CRM, il faut expliquer le devenir des CRM non réutilisés. Par exemple, dans le scénario de base avec 10 utilisations par CRM, le taux d enfouissement des CRM est de 13,5% et le taux de recyclage (par consigne privée et collecte sélective) est de 86,5%. Réponse : Effectivement, il a été considéré pour cette étude que le taux de recyclage des CRU est identique au taux de récupération (les taux de recyclage effectifs ne sont pas recensés au Québec). En revanche, en ce qui concerne les CRM, le taux de recyclage est le suivant (chapitre 2.2.2): - Sur les 5 % de bouteilles non récupérées par les détaillants : 73 % sont récupérées par la collecte sélective et partent donc au recyclage, soit 3.65 % des CRM mis sur le marché ; 27 % sont envoyées à l enfouissement, soit 1.35 % des CRM mis sur le marché ; - Sur les 5 % de bouteilles trop abimées après le lavage pour être réutilisées : 100 % sont envoyées au recyclage, soit 5 % des CRM mis sur le marché. Au total on a donc 8.65 % des CRM mis sur le marché qui partent au recyclage, et 1.35 % qui partent à l enfouissement. Une colonne «Taux de recyclage» a été ajoutée au tableau 2.6 afin de préciser ce point. 24 (Remarque) : Concernant les inventaires utilisés pour les matières premières des emballages, il faudrait privilégier les inventaires réalisés par les fédérations d industriels, si possible nordaméricaines ou sinon européennes telles que la FEVE pour le verre, l EAA pour l aluminium et Plastics Europe pour le PET (nouvel inventaire PET mis à jour en 2010). Réponse : Les inventaires utilisés pour le verre sont jugés plus représentatifs du contexte à l étude que ceux de la FEVE. Ils sont en effet davantage désagrégés ce qui a permis leur adaptation en termes de technologie (fours au gaz naturel avec impulsion électrique), de consommation énergétique, de taux de calcin, de distances d approvisionnement en matières premières et d émissions de CO 2 issues de la décarbonatation de soude, dolomite et feldspath (voir le chapitre du rapport et l annexe B). L utilisation des inventaires de la FEVE n aurait pas permis ces adaptations, ni la distinction du verre par couleur. La recommandation du comité de revue critique a cependant été suivie comme suit pour le PET et l aluminium. Le dernier inventaire de production de résine de PET, publié par l American Chemistry Council en juillet 2010, a finalement été employé pour l étude. Cet inventaire est non seulement le plus récent à ce jour, mais le plus représentatif de l industrie nord-américaine. L inventaire de production de l aluminium primaire, publié par la European Aluminium Association (EAA) et représentatif de l industrie en 1998, a quant à lui été adapté à l aide des données publiées par l EAA en 2008 sur l état de l industrie en En particulier, le mélange d approvisionnement en électricité de l industrie a été modifié, de même que les consommations d électricité et les principales émissions du processus de production. Voir l annexe B pour plus de détails. 25 (Remarque) : Le contenu en matière recyclé des différents emballages de bière est un paramètre important de l étude. Il faudrait approfondir la question pour voir s il est possible d avoir des données plus précises (en fonction du matériau et de la provenance de l emballage) que les données génériques de la base Ecoinvent. 14

15 Réponse : Le contenu en matière recyclée des contenants en aluminium, 40 %, correspond à la moyenne de l industrie, tel que confirmé par RECYC-QUÉBEC. Le taux de calcin des bouteilles en verre est de 55 % pour le verre brun produit au Québec (donnée du fabricant), valeur jugée représentative du contexte nord-américain. Le taux de calcin du verre vert est de 75 % selon un important groupe brassicole belge. Cette donnée est jugée représentative des bouteilles produites aux Pays-Bas. La même valeur a été retenue pour le verre vert produit en Amérique du Nord, suite à la confirmation d un producteur que le taux était de minimum 60 %, voire plus lorsque la matière première est disponible. Enfin, le taux de calcin du verre blanc en provenance du Mexique est posé à 58 % (valeur européenne moyenne selon la banque de données Ecoinvent), faute de données disponibles pour le Mexique. Cette valeur est possiblement surestimée. Toutefois, l objectif de l étude n est pas de discriminer les bouteilles de verre selon leur provenance. 26 (Remarque) : Les taux de casse lors du remplissage et de la distribution des contenants n ont pas été pris en compte. Cependant, il est fort probable que les taux de casse de contenants en verre soient plus importants que les taux de casse de contenants en aluminium ou PET. Ces taux de casse impliquent une perte de contenant mais aussi une perte de bière. Il faudrait donc prendre en compte ces taux de casse dans l étude et intégrer les impacts de la perte de bière associée. Si les données ne sont pas disponibles en fonction des contenants, il faudrait réaliser une analyse de sensibilité pour évaluer l influence du taux de casse sur les résultats de l étude. Réponse : Une analyse de sensibilité sur ce paramètre a été réalisée. Elle montre que ce facteur n est pas susceptible de modifier les conclusions. Avis : Il faudrait préciser dans le rapport les impacts environnementaux pris en compte pour la bière en indiquant par exemple les impacts par litre de bière. Réponse : Le partage le point de vue du comité. Un tableau présentant les impacts par litre de bière selon le pays de production a été ajouté au chapitre (Remarque) : Concernant l étape d utilisation, il est indiqué dans l étude que le transport entre le détaillant et le consommateur ainsi que la réfrigération de la bière chez le consommateur sont exclues des frontières du système car elles sont négligeables. Or, différentes études européennes ou américaines ont démontré que les impacts de ces étapes ne sont pas négligeables. Par exemple, l étude The American Carbon Foodprint réalisée par Kling en 2010 montre que 21% des émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis sont liées à l alimentation avec 15% des émissions qui proviennent directement des aliments, 3% du transport final des aliments et 3% des consommations énergétiques chez le consommateur (réfrigération, cuisson, ). Si le souhaite exclure les étapes de transport final et de réfrigération de la bière, il faudrait donc revoir la justification annoncée et surtout vérifier qu il n y a pas de différence significative entre les contenants lors de ces étapes (transport et réfrigération de matériaux et de masses variables). Réponse : Le transport entre le détaillant et le consommateur peut en effet être un paramètre sensible lorsque l étude porte sur un produit de consommation (on peut dans ce cas considérer que l utilisateur se déplace en voiture sur une distance X pour aller acheter le produit en question). En revanche, la même approche n est pas justifiable pour l étude d emballages tels que les contenants de bière. En effet, s il est plausible d imputer le déplacement au produit, il est incorrect de l imputer à l emballage. On pourrait par contre considérer le transport de l emballage sous la forme d une consommation marginale de carburant proportionnelle à sa masse, mais cet exercice révèle des impacts totalement insignifiants sur le cycle de vie des contenants (une précédente étude du, confidentielle, l a démontré). Concernant la question de la réfrigération des contenants chez l utilisateur, il est également jugé hasardeux d imputer une partie de l énergie du réfrigérateur aux contenants de bière, le travail requis par l appareil étant fonction de sa température interne moyenne. Or, cette température dépend avant tout de l utilisation qu en fait le consommateur (Laisse-t-il la porte ouverte durant de longues minutes? Son réfrigérateur est-il plein ou presque vide? Y met-il des plats encore chaud? etc.). En outre, une précédente étude du sur les contenants pour le vin (confidentielle) a montré que ce paramètre n était pas significatif (moins de 1% des impacts) sur l ensemble du cycle de vie des contenants. On notera enfin que l unité fonctionnelle choisie fait référence à «la mise à disposition de 341 ml 15

16 de bière, emballée et protégée [ ]» sans que la température de consommation ne soit mentionnée (hors des frontières de l étude). Avis : Réponse acceptée. 28 (Remarque) : Concernant la modélisation de la production du verre, il faut revoir l approche concernant les émissions dans l air. En effet, la méthode actuelle n est pas précise et peut entrainer des sous-estimations de flux (émissions de métaux lourds) ou au contraire des doubles-comptage, comme par exemple pour les flux de SO2. Pour améliorer l approche, il faudrait soustraire des données Ecoinvent toutes les émissions liées à la combustion du fuel et rajouter les émissions liées à la combustion du gaz. Réponse : La recommandation du comité de revue critique a été suivie, ce qui a permis d améliorer encore la qualité des données de production de verre. 29 (Remarque) : Il faut affiner les modèles électriques utilisés pour l Europe en considérant les modèles spécifiques de la Belgique et des Pays-Bas. Réponse : Le est d avis que l utilisation du mélange d approvisionnement électrique européen (UCTE) est plus appropriée que celle du mélange domestique des pays en question, en raison de l interconnexion des réseaux nationaux. Ce paramètre a toutefois été testé en analyse de sensibilité, sans que cela ne modifie les conclusions. 30 (Remarque) : Concernant la fabrication de la bouteille en PET, il est indiqué que l ICV utilisé est Blow moulding. Suite aux échanges que nous avons eus avec les experts en charge de la base de données Ecoinvent, il s avère que le procédé à prendre en compte pour l injection soufflage de bouteilles en PET est Strech blow moulding. L ICV Blow moulding correspond quant à lui à l extrusion soufflage du PEHD. Il faut donc changer l ICV utilisé. Réponse : Le partage le point de vue du comité de revue critique et a donc modifié le procédé utilisé pour la mise en forme de la bouteille en PET. 31 (Remarque) : Il faudrait préciser le modèle électrique utilisé pour le Québec, l Ontario, les Etats- Unis, l Amérique du Nord et le Mexique. Réponse : Un tableau a été ajouté au chapitre 2.7 afin de documenter les mélanges énergétiques des pays considérés. 32 (Remarque) : Il faudrait optimiser la présentation des tableaux de données pour les contenants en verre. Il faudrait en particulier : - indiquer les consommations d énergie (et le type d énergie) considéré pour chaque taux de calcin figurant dans l étude, - bien expliquer les impacts pris en compte et les impacts évités pour le recyclage dans le cas de la méthode d extension des frontières du système. Réponse : La recommandation du comité de revue critique a été suivie, un tableau récapitulatif des consommations d énergie et des sources énergétiques pour chaque taux de calcin a été ajouté à l annexe B onglet 3.Les impacts pris en compte et les impacts évités ont en outre été expliqués plus clairement dans la partie 2 de l onglet 3. 16

17 4.4 RESULTATS ET CONCLUSIONS DE L ETUDE 33 (Proposition) : Le comité d expert suggère de systématiquement rappeler l unité fonctionnelle au niveau de chaque tableau au graphe de résultat. Réponse : Le a décidé de ne pas rappeler systématiquement l unité fonctionnelle afin de ne pas surcharger les légendes, toutes les figures et tous les tableaux figurant dans le chapitre 3 «Résultats et discussion se référant à celle-ci. Il a toutefois été rappelé en début de chapitre que tous les résultats se rapportent à l unité fonctionnelle. Avis : Réponse acceptée. 34 (Remarque) : Concernant l analyse des contributions (page 48), il faudrait présenter les résultats pour tous les indicateurs de dommage de la méthode IMPACT et aussi éventuellement pour l acidification aquatique, l eutrophisation aquatique et la consommation d eau. Il faudrait mieux expliciter la chaine de cause en effet, en faisant ressortir les étapes les plus contributrices mais aussi sources d impact ou flux les plus contributeurs pour les principales étapes. Enfin, pour les CRM, il faudrait faire ressortir à part l étape de lavage pour bien mettre en évidence dans le tableau et dans le graphe que le système et les impacts sont différents pour les CRM et les CRU. Réponse : L objectif principal de l étude est de comparer les différents types de contenants entre eux afin de dégager une hiérarchie selon les impacts environnementaux qu ils génèrent. Au vu du nombre de scénarios à évaluer, il a été décidé en accord avec RECYC-QUÉBEC que l analyse de contribution ne constituait dès lors qu un objectif secondaire, et qu il s agissant simplement d identifier les paramètres clés/points chauds des systèmes. Le a atteint cet objectif en présentant les principales étapes contributrices pour chacun des contenants et les différences selon les indicateurs considérés. Avis : Réponse acceptée. 35 (Remarque) : La «moyenne des scores relatifs» présentée dans l étude correspond à une agrégation des résultats obtenus pour les indicateurs Changement climatique, Ressources et Santé humaine en les pondérant tous par un même poids de 1. Tel que cela est indiqué dans la norme ISO 14044, «les étapes de pondération s appuient sur des choix de valeurs et non sur des bases scientifiques». C est pourquoi, d une manière générale, ce genre d approche n est pas recommandé pour comparer l impact environnemental potentiel de différents systèmes. Cependant, dans le cas particulier de l étude, il ressort que le positionnement relatif des différents contenants de bière est sensiblement identique quelque soit l indicateur considéré. Dans ce contexte, une méthode d agrégation/pondération est donc moins sujette à discussion. Il faut toutefois présenter ce résultat avec prudence en explicitant bien les limites de cette approche. En particulier, il est important que ce résultat soit présenté de façon séparée des tableaux de résultats ACV pour bien indiquer que les résultats ACV sont issus d une méthode scientifique reconnue mais que la moyenne des scores relatifs est une information donnée à titre indicatif pour faciliter le positionnement relatif des emballages. Réponse : Le partage le point de vue du comité. Le a donc choisi de ne pas présenter la «moyenne des scores relatifs», Ainsi, le tableau récapitulatif présenté au chapitre ne propose que les résultats de l ACV et les scores relatifs pour chaque indicateur de dommage. Dans la conclusion, les résultats sont donnés en scores relatifs pour les 3 indicateurs retenus (Changement climatique, ressources, santé humaine), en indiquant une fourchette de valeurs calculées à l aide des méthodes d allocations du «cut-off» et de «l extension des frontières». 36 (Remarque) : L analyse de sensibilité effectuée avec la méthode RECIPE montre que les résultats obtenus sont robustes car le changement de méthodologie ne change pas la hiérarchisation des contenants d un point de vue environnemental. Cependant, si le positionnement des différents contenants reste le même avec la méthode RECIPE, les écarts relatifs entre les contenants varient. Par exemple, si l on effectuait une moyenne des scores relatifs avec la méthode RECIPE de la même manière qu avec la méthode IMPACT 2002+, les CRU canette en aluminium auraient un score inférieur à 2. 17

18 De telles variations sont inévitables lorsque l on utilise des méthodologies différentes. C est pourquoi le comité d expert insiste sur le fait que la «moyenne des scores relatifs» permet un classement qualitatif plus que quantitatif des contenants. Le comité d expert suggère donc aux utilisateurs finaux de l étude de se baser sur ce positionnement qualitatif pour définir un système forfaitaire de quotas de vente et de pénalités par type de contenant, plutôt que de définir un système linéaire basé sur les écarts d impact environnemental entre les contenants. Réponse : L analyse de sensibilité utilisant la méthode ReCiPe avait pour objectif de vérifier que la hiérarchie entre les contenants perdurait indépendamment de la méthode ÉICV. De l avis du, les résultats des indicateurs de dommages (endpoint) de la méthode ReCiPe présentent toutefois une incertitude beaucoup plus importante que ceux d IMPACT 2002+, en particulier du fait que l indicateur d impact (midpoint) «changement climatique» est caractérisé dans les indicateurs de dommages «santé humaine» et «écosystèmes» avec une fiabilité jugée faible. Or la contribution relative des émissions de GES aux dommages sur ces deux indicateurs est de l ordre de 60 %, ce qui biaise à la baisse les scores de dommages ainsi calculés (les écarts en termes de changement climatique étant inférieurs à ceux observés en termes de toxicité et de formation de particules). Avis : La recommandation ajoutée au chapitre 3.7 est satisfaisante. 18

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