RECENSEMENT DE LA POPULATION QUARTIERS DE MONTPELLIER. Huit quartiers concentrent les trois quarts de la croissance démographique

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1 N 4 Février 2000 RECENSEMENT DE LA POPULATION QUARTIERS DE MONTPELLIER Huit quartiers concentrent les trois quarts de la croissance démographique Entre 1990 et 1999, la commune de Montpellier a accueilli habitants de plus par an. Dans le même temps l'aire urbaine de Montpellier s accroissait de l équivalent de la ville de Béziers. A Montpellier, où l'accroissement démographique est fort, la population a augmenté dans 8 quartiers qui regroupent les trois quarts des habitants supplémentaires. Elle a diminué dans 10 autres. La capitale régionale a créé logements nouveaux en 9 ans. Enfin, toujours à Montpellier, le nombre moyen de personnes par ménage est passé de 2,15 en 1990 à 1,93 en Cette baisse s'inscrit dans une tendance générale observée au niveau France entière. L'aire urbaine de Montpellier accueille habitants de plus par an Evolution de la population de l aire urbaine de Montpellier par commune entre 1990 et 1999 L'aire urbaine montpelliéraine a accueilli, entre 1990 et 1999, légèrement plus d'habitants (1) qu'entre 1982 et 1990 : 7600 contre 7300 par an; ceci équivaut, sur les neuf dernières années, à un accroissement comparable à une ville comme Béziers. Par rapport à la période , la progression s'est accentuée. En effet, l'aire urbaine s'accroissait alors de 6200 habitants par an. Calculée en taux, la progression est légèrement moins soutenue que par le passé, avec un taux annuel de 1,9 % entre 1990 et 1999, contre 2,1 % au cours des deux périodes intercensitaires précédentes. Le développement démographique de l'aire urbaine, découle pour près du tiers du solde naturel et pour un peu plus des deux tiers du solde migratoire. (1) Population sans doubles comptes (voir définitions page 6). Grabels St-Jean-de-Védas Castelnaule-Lez Villeneuve- Lès-Maguelone Montpellier Lattes St-Gély-du-Fesc Evolution en nombre d habitants Mauguio 10 Dominique PALLEZ

2 L'aire urbaine montpelliéraine se développe à un rythme plus rapide que les autres grandes aires urbaines françaises : + 1,9 % l'an contre + 1,6 % pour l'aire urbaine toulousaine et + 1,1 % pour l'aire urbaine nantaise. Si l'on considère l'ensemble des aires urbaines toutes tailles confondues, la croissance démographique de Montpellier occupe la troisième place derrière Lunel et Fossur-Mer ; les aires urbaines de Toulouse et de Nantes sont respectivement en sixième et trentième positions. La commune de Montpellier compte habitants de plus par an. Son taux d'accroissement démographique est de 0,9 % l'an, contre 0,7 % au cours de la précédente période intercensitaire. Avec un tel taux, Montpellier se situe au troisième rang des villes de plus de habitants, après Nantes et Toulouse. Comparé à celui de l'aire urbaine le rapport du solde naturel au solde migratoire est inversé ; le solde naturel participe pour plus de deux tiers au développement démographique de la ville. Au sein de la ville, huit quartiers contribuent aux 3/4 de la progression démographique L accroissement démographique global de Montpellier cache des situations diverses au niveau des quartiers. Alors que huit d'entre eux comptent, en 1999, près de personnes de plus qu'en 1990, dix autres ont perdu des habitants (2 600 au total). Quartiers en recul et quartiers en développement se répartissent sans logique spatiale apparente sur le territoire communal. Entre 1990 et 1999, le quartier qui s'est le plus développé est Port Marianne : on y recense, habitants de plus. Avec Antigone et Le Millénaire, la croissance de l'est de Montpellier peut être estimée à un peu plus de habitants. Cette augmentation se prolonge dans les quartiers voisins de La Comédie et des Gares : habitants. Montpellier : Quartiers de la ville et périphérie Evolution de la population entre 1990 et 1999 Quartiers Population Evolution Nombre 1999 en nombre en moyenne d'habitants annuelle (%) au km 2 Port Marianne ,1 952 Hôpitaux-Facultés , Antigone , La Martelle , Celleneuve , Gares , Millénaire-Grammont ,7 608 La Croix d'argent , Pas du Loup , Aiguelongue , Boutonnet , Alco , Gambetta , La Comédie , Prés d'arènes ,5 948 Les Beaux Arts , Les Arceaux , Figuerolles , Les Hauts de Massane , Les Cévennes , La Chamberte Plan des Quatre Seigneurs ,3 836 Estanove , La Pompignane , Les Aubes , Aiguerelles , Centre Historique , Saint Martin , La Paillade , Lemasson , Montpellier (1) , Reste unité urbaine ,2 718 Total unité urbaine , Aire urbaine ,9 385 (1) Les données communales sont légèrement différentes de la somme des données par quartier Evolution annuelle moyenne de la population de Montpellier par IRIS-2000 (2) entre 1990 et 1999 Les Tours Blayac Bel Air Celleneuve Les Grèzes Euromédecine Notre Dame de la Paix Pas du Loup Val de Croze Tastavin La Rauze (2) Quartier regroupant au moins habitants (Voir définitions page 6). Lapeyronie Peyrou Moulin de l Evêque Millénaire Port Marianne Nombre d Or Taux d évolution en % 2,0 à 11,2 1,0 à 3,0 0 à 1,0-1,8 à 0

3 L évolution démographique est également très favorable :. au nord dans le quartier Hôpitaux-Facultés (principalement autour d'euromédecine),. à l'est dans les quartiers de la Martelle et de Celleneuve,. et au sud dans les quartiers du Pas du Loup et de la Croix d'argent. Parmi les quartiers qui ont perdu le plus d'habitants, on peut citer Lemasson et Saint Martin au sud, La Paillade au nord-ouest, les Aiguerelles, les Aubes et la Pompignane à l'est et le Centre Historique. Certains sont des quartiers situés dans les anciens faubourgs de la ville (Estanove, La Pompignane, Les Aiguerelles), construits au début du siècle ou entre les deux guerres. Les habitants y ont vieilli sur place. Après le départ des enfants, puis parfois le décès du conjoint, la taille moyenne des ménages s est réduite. La construction de voies rapides ou de grands axes desservant le centre de la ville y est un frein au remplacement des partants. D autres quartiers abritent de grands ensembles (La Paillade, Saint Martin, Lemasson, Les Aubes). Deux d entre eux ont été retenus comme zones sensibles pour la politique de la ville. Les quartiers de Lemasson et des Aubes sont vieillissants, alors que le quartier de La Paillade abrite une population jeune. Le Centre Historique, s'il ne peut être classé dans aucune des ces deux catégories, connaît les difficultés de tout centre historique (cf. Nîmes et Perpignan) : difficultés d'accès, coût important de rénovation de l'habitat logements de plus en 9 ans à Montpellier Montpellier occupe la première place parmi les villes de plus de habitants pour le rythme d'accroissement du nombre de logements : +2 % l'an, contre + 0,8 % en moyenne pour l'ensemble de celles-ci. A Toulouse et à Nantes le taux annuel de progression du parc de logements est respectivement de 1,9 % et 1,8 %. Le nombre de logements a augmenté dans la quasi totalité des quartiers. Toutefois les huit quartiers représentés par une couleur plus soutenue sur la carte concentrent plus du tiers des logements supplémentaires. Ce sont les quartiers où l'on a observé les plus forts accroissements démographiques. Les quartiers Port Marianne et Hôpitaux-Facultés comptent chacun près de logements de plus. Dans quelques quartiers, le nombre de logements a diminué : la plupart sont situés à proximité de La Paillade. Au total, les cartes d'évolution de la population et d'évolution des logements sont très proches. Dans l'ensemble de l'aire urbaine le nombre de logements s'est accru de unités. La ville de Montpellier représente 46 % de cet accroissement. Montpellier mis à part, Lattes est la commune de l aire urbaine où l on a créé le plus de logements (2 100). Par ailleurs, Blayac Oxford Le Mail Nord Le Mail Sud Evolution annuelle moyenne des logements de Montpellier par IRIS-2000 (1) entre 1990 et 1999 Celleneuve Les Grèzes Euromédecine Pas du Loup Val de Croze Grabels, Castelnau-le-Lez et Saint Jean-de-Védas comptent chacune logements supplémentaires. Le rythme moyen d augmentation du parc de logements de l aire urbaine et de 2,6 % l an. Pour 26 communes, ce rythme est supérieur à 4 % l an. La progression a été particulièrement marquée à Vic la Bel Air Mion (1) Quartier regroupant au moins habitants (Voir définitions page 6). Nombre d Or Millénaire Port Marianne Taux d évolution en % 5,0 à 15,4 2,0 à 5,0 0 à 2,0-1,3 à 0 Gardiole (+ 10,2 % l an), Grabels (+ 10 %), Saint-Jean-de-Védas et Lattes (+ 5,1 %).

4 2 600 logements vacants supplémentaires Pour la ville de Montpellier le taux de logements vacants s'élevait à 9,7 % en 1999, contre 9,2 % en Cette hausse ne lui est pas spécifique : pendant la même période la proportion de logements vacants est passée de 12 à 13,1 % à Perpignan et de 8,6 à 11,6 % à Nîmes. Parmi les dix villes de plus de habitants, deux seulement font exception : le taux de logements vacants s'inscrit en baisse à Marseille et à Nantes. Les plus fortes hausses au sein de la ville de Montpellier sont situées - soit dans les quartiers où la croissance du nombre de logements a été forte : Port Marianne, Euromédecine, Occitanie, Celleneuve, Méric, Vert Bois, Alco ; ceci laisse supposer l'existence de programmes de construction terminés et non encore vendus ; - soit dans les quartiers centraux : Comédie, Préfecture, Saint Roch, Saint Denis, Chaptal ; les logements existants sont inadaptés à la demande ; - soit dans les quartiers en recul démographique : les partants ne sont pas remplacés (Le Mail Sud, Saint Martin, Les Aiguerelles, Les Tonnelles, Parc Montcalm). Montpellier : Quartiers de la ville et périphérie Evolution du nombre de logements entre 1990 et 1999 Quartiers Nombre total Evolution Proportion de logements en nombre en moyenne de logements en 1999 annuelle (%) vacants Port Marianne ,4 12,5 Hôpitaux-Facultés ,3 8,9 Boutonnet ,5 7,7 Gares ,3 16,2 Antigone ,2 6,6 Celleneuve ,9 13,3 Aiguelongue ,5 5,2 Alco ,0 9,9 Millénaire-Grammont ,7 4,6 La Martelle ,9 4,7 La Croix d'argent ,9 4,0 Les Beaux Arts ,3 10,8 Gambetta ,2 15,2 Pas du Loup ,0 6,1 La Chamberte ,0 8,6 Les Cévennes ,1 8,4 Centre Historique ,7 17,5 Les Hauts de Massane ,4 6,1 Estanove ,2 7,6 Aiguerelles ,2 8,1 La Comédie ,2 19,1 Figuerolles ,0 10,5 Les Arceaux ,3 10,8 Lemasson ,4 6,4 Prés d'arènes ,2 11,0 La Pompignane ,9 4,2 Les Aubes ,2 8,0 Plan des Quatre Seigneurs ,2 7,2 Saint Martin ,9 La Paillade ,2 7,1 Montpellier ,0 9,7 Reste unité urbaine ,4 3,9 Total unité urbaine ,2 8,9 Aire urbaine ,6 7,4 Les très fortes proportions de logements vacants (cf. carte ci-contre) sont une caractéristique des quartiers centraux, des quartiers à population vieillissante, des quartiers constitués d'un habitat collectif très dense et des quartiers neufs quand la construction se fait par l'intermédiaire d'un promoteur. En dehors de la ville pôle, les logements vacants sont moins fréquents, leur proportion est divisée par deux dans l'unité urbaine hors ville centre. Le Mail Sud Celleneuve Part des logements vacants à Montpellier par IRIS-2000 (1) en 1999 Peyrou Ursulines Verdanson Préfecture Comédie Port Marianne Saint Roch Chaptal Gambetta Saint Denis Saint François Pont de Sète Méditerranée Aiguerelles Part en % 12,0 à 19,1 8,0 à 12,0 (1) Quartier regroupant au moins habitants (Voir définitions page 6). 0 à 8,0

5 1,9 personnes en moyenne par ménage La tendance à la baisse du nombre moyen de personnes par ménage s'est poursuivie entre 1990 et A Montpellier le nombre moyen de personnes par ménage est passé de 2,15 en 1990 à 1,93 en La baisse actuelle est comparable à la baisse observée entre 1982 et Elle affecte presque tous les quartiers mais est plus accentuée dans les quartiers vieillissants de la périphérie, et dans les quartiers où résident des étudiants. Les nouveaux quartiers étudiants, autour de Richter, sont les plus touchés. Les quartiers centraux, déjà à des niveaux très bas, ont plutôt moins évolué. A l'opposé, le quartier de la Paillade est resté stable malgré une taille moyenne des ménages élevée. Contrairement à la carte d'évolution de la population, la carte représentant la taille moyenne des ménages montre bien la spécialisation géographique des espaces. Les familles sont regroupées à l'ouest, au sud, et dans une moindre mesure au nordest de la commune. Les ménages les plus nombreux en moyenne résident à la Paillade, au petit Bard, aux Grèzes, à la Rauze ou à Garosud. Le Centre Historique et les quartiers regroupant des étudiants se caractérisent à l'inverse par un nombre moyen d'habitants par logement très faible. Une grande part des familles réside autour de la ville : la taille moyenne des ménages dans l'unité urbaine, hors ville centre, est de 2,68. A proximité de Montpellier, les familles les plus nombreuses, en moyenne, habitent Combaillaux, Vailhauquès, Candillargues, Teyran, Cournonsec, Saint-Drézéry ou Saint-Mathieu-de - Tréviers. A Palavas, Grabels, Mauguio ou Vic-la-Gardiole le nombre moyen de personnes par ménage est plus faible qu ailleurs dans l aire urbaine, très certainement du fait que les nouveaux lotissements y coexistent avec un vieux village de taille conséquente. A Palavas, le taux moyen observé est inférieur à 2. Montpellier reste toutefois la commune de l aire urbaine ou la taille des ménages est la plus faible. n Nombre moyen de personnes par ménage à Montpellier par IRIS-2000 (1) en 1999 Les Tours Bologne Oxford Le Mail Nord Le Mail Sud Le Petit Bard Bouisses Les Grèzes Les Garrigues Pas du Loup Val de Croze Marqueroze Les Gémeaux Garosud (1) Quartier regroupant au moins habitants (Voir définitions page 6). La Rauze Nombre moyen de personnes par ménage 2,5 à 3,3 2,0 à 2,5 0 à 2,0 Montpellier : Quartiers de la ville et périphérie Nombre moyen de personnes par logement Quartiers La Paillade 2,79 2,78 Les Hauts de Massane 2,78 3,08 La Martelle 2,60 2,92 Pas du Loup 2,54 2,74 La Croix d'argent 2,28 2,54 La Pompignane 2,23 2,54 Aiguerelles 2,21 2,51 Saint Martin 2,13 2,19 Prés d'arènes 2,12 2,14 La Chamberte 2,12 2,50 Millénaire-Grammont 2,11 2,77 Estanove 2,05 2,28 Lemasson 2,01 2,20 Les Aubes 2,00 2,17 Alco 1,99 2,08 Les Cévennes 1,91 2,11 Figuerolles 1,90 2,02 Celleneuve 1,90 2,13 Aiguelongue 1,86 2,17 Les Arceaux 1,80 1,98 Antigone 1,77 1,98 Plan des Quatre Seigneurs 1,73 1,91 Les Beaux Arts 1,70 1,90 Gambetta 1,67 1,77 Boutonnet 1,67 1,90 Gares 1,64 1,79 La Comédie 1,64 1,72 Port Marianne 1,63 2,33 Centre Historique 1,55 1,72 Hôpitaux-Facultés 1,49 1,70 Montpellier 1,93 2,15 Reste unité urbaine 2,68 2,97 Total unité urbaine 2,04 2,25 Aire urbaine 2,24 2,45

6 Pour en savoir plus - Repères pour l économie du Languedoc-Roussillon - Synthèse - Janvier février Recensement de la population 1999 : Quartiers de Nîmes, Quartiers de Perpignan (6 pages chacun). - Fascicules départementaux " Evolutions démographiques Données provisoires " : populations 1990 et 1999, évolutions dues au solde naturel et au solde migratoire, nombre de logements - pour toutes les communes ou pour tout échelon supérieur. - Fascicules départementaux " Populations légales au recensement de la population de 1999 ". Les résultats sont également disponibles, sur listes papier, CDROM ou disquettes mais aussi sur le Minitel et le site Internet de l'insee ( Définitions Sources Les chiffres de ce document sont les chiffres de population sans doubles comptes issus des exploitations des recensements de la population. Pour 1990, l'exploitation utilisée est l'exploitation exhaustive. Pour 1999, les résultats présentés sont ceux du dénombrement. Dans les tableaux, la somme des quartiers est légèrement différente des données communales : la différence s'explique par les bulletins qui n'ont pu être localisés faute de précision dans l'adresse. Agglomération, unité urbaine Les deux termes sont équivalents. Une unité urbaine est un ensemble de communes sur le territoire desquelles, il y a continuité de l'habitat (moins de 200 mètres entre deux habitations de l unité urbaine); la population agglomérée doit au moins comporter 2000 habitants. Les limites retenues sont celles Communes de l'agglomération de Montpellier : Montpellier, Castelnau le Lez, Clapiers, Le Crès, Jacou, Juvignac, Montferrier sur Lez, Saint Clément de Rivière, Vendargues. Aire Urbaine Une aire urbaine est constituée d'un pôle et des communes dans lesquelles résident plus de 40 % d'actifs travaillant dans l'ensemble des communes constitué par le pôle et les autres communes de l'aire. Le pôle est constitué d'une seule commune ou d'une unité urbaine offrant plus de emplois sur son territoire. IRIS Grands quartiers A l'occasion du recensement de la population de 1999, les communes de plus de habitants ont été découpées en quartiers. Pour répondre aux règles de diffusion, ces quartiers, s'ils sont d'habitat, doivent au moins abriter habitants (sauf dérogation accordée par la CNIL). Des quartiers d'activité ont également pu être définis sans condition de taille de population. Pour les villes les plus importantes, les IRIS-2000 ont été regroupés en grands quartiers. Dans ce document, les cartes représentent les IRIS-2000 et les tableaux portent sur les grands quartiers. La commune de Montpellier est composée de 30 grands quartiers et de 82 IRIS Directeur de la publication : Pierre JOLY INSEE Languedoc-Roussillon - 274, allée Henri II de Montmorency Montpellier CEDEX 2 Téléphone : Télécopie : Prix : 30 F (4,57 ) ISSN n Sage : SYN INSEE 2000