Crédibilité et efficacité de la politique de ciblage d inflation en Turquie sur la période

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1 Crédibilié e efficacié de la poliique de ciblage d inflaion en Turquie sur la période Zehra Yesim Gürbüz Besek To cie his version: Zehra Yesim Gürbüz Besek. Crédibilié e efficacié de la poliique de ciblage d inflaion en Turquie sur la période Economies and finances. Universié Rennes 2, French. <el > HAL Id: el hps://el.archives-ouveres.fr/el Submied on 16 Jul 2008 HAL is a muli-disciplinary open access archive for he deposi and disseminaion of scienific research documens, wheher hey are published or no. The documens may come from eaching and research insiuions in France or abroad, or from public or privae research ceners. L archive ouvere pluridisciplinaire HAL, es desinée au dépô e à la diffusion de documens scienifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanan des éablissemens d enseignemen e de recherche français ou érangers, des laboraoires publics ou privés.

2 SOUS LE SCEAU DE L UNIVERSITÉ EUROPEENNE DE BRETAGNE UNIVERSITE RENNES 2 Ecole Docorale Humaniés e Sciences de l Homme LESSOR CREDIBILITE ET EFFICACITE DE LA POLITIQUE DE CIBLAGE D INFLATION EN TURQUIE SUR LA PERIODE 2002 ET 2006 Thèse de Docora en Sciences Economiques Présenée e souenue par Zehra Yeşim GÜRBÜZ BEŞEK Jury : M. Thomas JOBERT, Professeur, Universié de Rennes 2 (Direceur de hèse) M. Franck MARTIN, Professeur, Universié de Rennes 1 (Rapporeur) M. Jean Chrisophe POUTINEAU, Professeur, Universié de Rennes 1 (Rapporeur) M. Jean LAINE, Professeur, Ensai 1

3 à ma famille 2

4 Remerciemens Je iens ou d abord à exprimer oue ma reconnaissance au professeur Thomas JOBERT pour la disponibilié, la paience e le souien qu il m a apporé ou le long de la hèse. Sa rigueur scienifique m a éé d une grande aide sur le plan méhodologique. Ses remarques perinenes on éé essenielles pour l achèvemen de ce ravail. Je remercie égalemen les membres du jury : Messieurs les professeurs Franck Marin e Jean Chrisophe Pouineau pour l inérê qu ils on poré à cee hèse en accepan d en êre les rapporeurs e Monsieur le professeur Jean Lainé pour avoir accepé de pariciper au jury de cee hèse. Mes remerciemens von aussi à ous les membres de du déparemen d économie de l Universié Galaasaray, en pariculier à mes collègues Ayça, İrem, Tuba, Burak, Musafa e Ruhi pour l ambiance chaleureuse de ravail qu ils mainiennen au quoidien. Finalemen, j adresse un grand remerciemen à oue ma famille qui a oujours éé présene lorsque j en ai eu besoin, ce ravail leur es dédié. Je remercie en pariculier ma mère pour sa paience e compréhension, ma sœur Pelin qui a oujours su êre à côé de moi e à mon mari Mehme pour son souien moral e encouragemen. Ces remerciemens ne seraien pas comples sans l expression de ma profonde graiude à mon père, qui aurai éé rès heureux d êre à mes côés dans l accomplissemen de ce ravail. 3

5 Crédibilié e efficacié de la poliique de ciblage d inflaion en Turquie sur la période Résumé La Turquie a adopé une poliique de ciblage d inflaion d abord implicie (enre 2002 e 2005), ensuie explicie à parir de L objecif de ma hèse es d éudier la crédibilié e l efficacié de cee poliique e de chercher à voir si elle a pu améliorer le degré de crédibilié de la Banque Cenrale de Turquie. Cee poliique fai ses preuves dans les premières années: effe du seigneuriage rédui de façon significaive, aux d inflaion au-dessous de 10%, croissance supérieure à 6%. On monre héoriquemen qu il s agi d une poliique monéaire qui évie le biais inflaionnise e qui combine différenes mesures permean d amélioraion la crédibilié. Celle-ci es mesurée à parir des anicipaions d inflaion. L analyse empirique des anicipaions d inflaion, faie à parir des erreurs de prévisions, monre que les anicipaions son adapaives e les agens privés fon des erreurs de plus en plus peies dans le emps. Les courbes de rendemen décroissanes aesen que les marchés financiers anicipen une désinflaion enre 2002 e 2005, mais en 2006 la courbe des aux redevien croissane. Ces consas aesen qu une ceraine crédibilié es assurée, mais qu elle es fragile. L analyse économérique par un VECM des processus join du aux direceur de la Banque Cenrale e de celui du second marché monre l exisence d un aux d équilibre à long erme défini par la Banque Cenrale. Les ess de Seo concluen que les chocs géopoliiques défavorables n on pas affecé la dynamique des aux mais que l ouverure des négociaions sur l adhésion de Turquie à l UE a renforcé l efficacié de la poliique monéaire. Mos-clés: Poliique monéaire, ciblage d inflaion, crédibilié, anicipaions d inflaion, aux d inérê, changemen srucurel, saionnarié, VECM. Classificaion JEL: C22, C32, C72, E31, E42, E52, E58 Credibiliy and efficiency of inflaion argeing in Turkey in he period of 2002 o 2006 Absrac Turkey has adoped an implici inflaion argeing regime beween 2002 and 2005, and hen inflaion argeing became explici since My hesis s objecive is o examine he credibiliy and efficiency of his moneary policy and o see wheher i has improved he credibiliy of Cenral Bank of Republic of Turkey. This policy change has proved o be efficien in he early years: he seigniorage effec has significanly decreased, he inflaion rae has fallen below 10% and growh rae of GDP was over 6%. Our sudy demonsraes heoreically i is a moneary policy, which avoids he inflaionary bias and combines various measures of credibiliy improvemen. Credibiliy is measured by inflaion expecaions. The empirical analysis of inflaion expecaions is based on errors of prevision. Our resuls shows ha he expecaions are adapive and privae agens errors are smaller and smaller in ime. The decreasing yield curve indicaes ha he financial markes anicipae a disinflaion beween 2002 and 2005, bu he curve increases again in These findings indicae ha cerain credibiliy has been provided bu i is fragile. The economeric analysis by VECM of join process of Cenral Bank s and secondary marke s key raes poins ou he exisence of a long erm equilibrium rae defined by Cenral Bank. Seo ess resul ha he unfavorable geopoliical shocks didn affec he raes dynamics bu he opening of he negoiaions for Turkey o join he EU enhanced he efficiency of moneary policy. Key Words: Moneary policy, inflaion argeing, credibiliy, inflaion expecaions, ineres rae, srucural change, saionary, VECM. JEL: C22, C32, C72, E31, E42, E52, E58 Discipline : Sciences Economiques Laboraoire : Laboraoire d économie e de sciences sociales de Rennes (CRESS LESSOR) Universié Rennes2 Place du Receur Henri lemoal Rennes Cedex 4

6 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION GENERALE 9 CHAPITRE I 26 DU SEIGNEURIAGE AU CIBLAGE D INFLATION 26 Inroducion 26 I. Les années de seigneuriage 27 A. Le défici public, les causes e son financemen 28 B. Le seigneuriage en an que moyen de financemen de l Ea 31 II. La poliique de ciblage d inflaion 38 A. Le ciblage d inflaion : définiion, condiion d adopion, avanages e désavanages 38 B. Le ciblage d inflaion en praique 43 III. Le ciblage d inflaion en Turquie 52 A. Pourquoi le ciblage d inflaion? 52 B. Les spécificiés du ciblage d inflaion en Turquie 54 C. Le mécanisme de ransmission de ciblage d inflaion en Turquie 58 D. La liéraure sur l expérience de ciblage d inflaion en Turquie 59 E. Les premiers résulas du nouveau régime L inflaion e ses dynamiques La croissance économique La dominance fiscale Le aux d inérê Le aux de change 67 Conclusion 70 CHAPITRE II 72 CREDIBILITE EN MATIERE DE CIBLAGE D INFLATION 72 Inroducion 72 I. L évoluion de la héorie sur la crédibilié 73 A. L appariion du problème de la crédibilié La noion de «l incohérence emporelle» 73 5

7 2. La descripion du modèle 75 B. Les poliiques proposées conre le problème de la crédibilié La discréion La règle ou la norme La richerie Une poliique alernaive La comparaison des quares poliiques Les jeux répéés 86 C. Les soluions proposées La délégaion L approche «principal-agen» Le ciblage d inflaion 95 II. Revue de la liéraure empirique sur la crédibilié 97 A. Les sources du problème de la crédibilié Incohérence Inerne Incohérence Temporelle Informaion Incomplèe ou Asymérique Inceriude Poliique e Chocs Sochasiques 99 B. Les moyens d améliorer la crédibilié Les modèles de répuaion Les réformes insiuionnelles La cohérence e la coordinaion des poliiques L assisance érangère Les effors d amélioraion de la crédibilié en Turquie avan e après C. Les ess de la crédibilié Predicion-Error Mehod and Proxy Variables Bayesian Learning Procedure Time-Varying Parameers and he Lucas Criique Kalman Filer 115 Conclusion 116 CHAPITRE III 118 MESURE, ANALYSE ET INTERPRETATION DES ANTICIPATIONS D INFLATION 118 Inroducion 118 I. L analyse des anicipaions d inflaion faies par les agens privés urcs 120 A. Les anicipaions d inflaion en Turquie Les enquêes d inflaion en Turquie Une revue de la liéraure urque concernan les anicipaions 126 B. L analyse des anicipaions d inflaion La méhodologie La qualié des anicipaions d inflaion en Turquie 133 6

8 C. Les anicipaions e la crédibilié Un éa de la liéraure héorique La crédibilié de ciblage d inflaion urque 146 II. Les anicipaions par les marchés 148 A. Les caracérisiques des courbes de rendemen Ceraines conraines sur la consrucion de la courbe de aux Les différenes formes de courbe de aux Le déplacemen des courbes de aux La base héorique des courbes de aux 152 B. Les courbes de rendemen en Turquie 156 Conclusion 162 CHAPITRE IV 165 CHOCS GEOPOLITIQUES ET EFFICACITE DE LA POLITIQUE MONETAIRE 165 Inroducion 165 I. Déerminaion des périodes de chocs géopoliiques e/ou économiques 166 A. Pourquoi une analyse de l évoluion des aux direceurs de la Banque Cenrale e du second marché? 166 B. L évoluion des aux direceurs de la Banque Cenrale de Turquie e du second marché 167 II. Efficacié du ciblage d inflaion : Une approche empirique _ 170 A. Une revue de la liéraure empirique sur l efficacié du ciblage d inflaion 171 B. Le modèle uilisé 176 C. L esimaion du modèle e les premiers résulas 177 D. Les ess de changemen srucurel de Seo (1998) : résulas e commenaires 179 III. L effe des chocs géopoliiques e économiques sur les anicipaions du marché e celles des agens privés 184 A. Choc poliique suie à la maladie du premier minisre 185 B. Elecions anicipées e déba au parlemen sur les lois pour les crières de Copenhague 186 C. Elecions de novembre D. Guerre en Irak 189 E. Somme du Conseil d Europe 191 F. Referendum sur la réunificaion de Chypre e la hausse du aux de la Fed 193 7

9 G. Débas sur le code pénal 194 H. Ouverure des négociaions avec l Union Européenne 196 Conclusion 198 CONCLUSION GENERALE 200 BIBLIOGRAPHIE 208 8

10 INTRODUCTION GENERALE La Turquie es un pays en voie de développemen qui a fai face à une inflaion élevée chronique depuis de fin des années 1970 jusqu au débu des années Pendan presque rois décennies, les poliiques de désinflaion mises en place se son révélées incapables de résoudre ce problème. Ce n es qu en 2002, suie à l adopion d une poliique de ciblage d inflaion e à l indépendance de la Banque Cenrale, que la Turquie a enfin réussi à sabiliser son niveau d inflaion en dessous de 10%. Avan d analyser en déail les raisons de ce succès, il m a semblé uile de revenir brièvemen dans mon inroducion sur les échecs passés e leurs causes. Le leceur qui souhaie approfondir ses connaissances sur l économie urque peu se référer à Selçuk(1998) pour une analyse globale de la période récene, Insel(2003) pour les problèmes d inflaion, Akyüz& Boraav(2002), Alper(2001), Özaay(1997) pour l analyse des crises de 1994 e 2001, à Yeldan&Boraav(2002) e au rappor de l OCDE(2002) pour les disfoncionnemens du sysème bancaire. Dans les années 60, le pays connaissai un clima favorable : le premier accord de parenaria enre la Turquie e la Communaué Economique Européenne éai signé en 1963 e le premier plan quinquennal éai adopé. La Turquie suivai alors un schéma de développemen auocenré e planifié. Les principaux prix éaien adminisrés e le aux de change éai fixe. L économie éai ournée vers le marché inérieur. La poliique de subsiuion aux imporaions impliquai des invesissemens massifs dans les indusries lourdes e une poliique rès volonarise en maière de dépenses publiques d invesissemen. Mais dès la deuxième moiié des années 1970, quand la conjoncure économique mondiale a commencé à changer suie au premier choc pérolier e à l abandon du sysème de Breon Woods, cee sraégie a aussi commencé à s essouffler e la Turquie n a pas su prendre les mesures nécessaires à cee époque : d une par la croissance a raleni (voir le graphique 1), d aure par l économie a commencé à faire face à une inflaion qui s es accélérée, comme le monre le graphique 2. Les causes de cee inflaion son muliples, mais les principales son d une par une monéarisaion du défici budgéaire impliquan la croissance monéaire comme le souligne 9

11 Darra(1997) 1, e d aure par le défici de la balance de paiemens sur lequel Alper&Üçer(1998) insisen puisque la Turquie es une économie dépendane des imporaions. De son coé, Insel(2003) analyse les faceurs qui on eu un rôle sabilisan face à la persisance d une inflaion fore : les faceurs qui inerviennen sur les coûs, noammen l absence d un mécanisme d indexaion des salaires e des prix, les faceurs qui inerviennen sur la demande comme une relaive maîrise du solde budgéaire avan les paiemens d inérê, une rapide dépréciaion de la livre urque e des condiions d arbirage favorable à l épargne (par exemple la dollarisaion e des aux d inérê réels posiifs) e enfin les faceurs monéaires, avec un recours aux ressources de la Banque Cenrale pour financer le défici public (seigneuriage) e un recours à l emprun à cour erme pour financer les besoins du seceur public. Aux problèmes économiques se son ajouées des crises poliiques (successions de plusieurs gouvernemens de coaliion) e un clima de quasi-guerre civile. 15 Graphique 1 : Taux de croissance du PIB Source : Banque Cenrale de Turquie A la fin des années 1970, l économie fai face à des problèmes imporans : En 1978 e 1979, la Turquie n éai même pas capable de payer ses dees exérieures. Deux programmes de sabilisaion on alors éé mis en œuvre en 1978 e en 1979 mais «à cause de l insabilié 1 Yeldan(1993) monre que les dépenses publiques en consiuen une source d inflaion imporane e Mein(1998) me en évidence l exisence d une fore relaion enre le défici public e l inflaion élevée en Turquie 10

12 économique e de la faiblesse des gouvernemens au pouvoir, les mesures prises ne son pas bien adopées» 2. Ces programmes son vie abandonnés. 120 Graphique 2 : Taux d inflaion calculé en glissemen annuel (déflaeur du PIB) Source : Banque Cenrale de Turquie En janvier 1980, où le aux d inflaion aein presque 90%, l économie urque adope un ournan radical en mean en place une poliique de changemens srucurels e de sabilisaion visan à resrucurer l économie e à parer à la récession. Cee poliique connue sous le nom de «décisions de 24 Janvier 1980» se basai sur rois axes esseniels : la réducion des inervenions de l Ea au sric minimum, la consrucion d un marché concurreniel e l ouverure de l économie urque sur l exérieur suivi de son inégraion dans le sysème économique mondial. Par conséquen le schéma de développemen auocenré a éé abandonné au profi d un passage à une économie de marché e à une sraégie de croissance irée par les exporaions. Au mois de Sepembre, pour mere fin au clima de quasi guerre civile enre l exrême droie e l exrême gauche, l armée prend le pouvoir par un coup d Ea e un régime miliaire a éé insallé. Il prendra fin en Dans la période , le programme de changemens srucurels a fourni une croissance économique souenue, comme on peu le consaer dans le graphique 1, un rééquilibrage de la posiion exérieure grâce à des exporaions rès dynamiques, mais à cause du défici budgéaire, la sabilié économique n a pas pu êre mainenue. D ailleurs, c es dans le seceur 2 Özürk, S., 2003, p

13 public que le programme a échoué: il fallai augmener les dépenses publiques réelles en augmenan les impôs e en même emps consiuer une srucure de l Ea plus efficace. Comme les réformes fiscales ne son pas menées à leur erme, l augmenaion des dépenses publiques se radui par un défici public, comme le monre le graphique 3. C es une des causes essenielles des problèmes de l économie urque, à parir de fin des années 1980 e l inflaion persise en raison noammen du financemen monéaire du défici budgéaire. Schémaiquemen, on peu dire que les élémens de base des poliiques de désinflaion de cee période reposaien sous différenes formes sur l idée d un ancrage nominal du aux de change, mais sans effors sérieux de réducion de l endeemen du seceur public. Graphique 3 : Par du solde public en % du PNB Source : Banque Cenrale de Turquie Le referendum de 1987 qui a approuvé le reour des hommes poliiques inerdis de vie publique après le coup miliaire de 1980, e la faible vicoire élecorale aux élecions anicipées on condui le gouvernemen à mener une poliique populise. Cee poliique s es raduie noammen par une poliique salariale exrêmemen généreuse (voir le graphique 4), e un arrê brual de l effor de l Ea en maière d invesissemens publics. En moins de deux ans, les salariés on rarapé leur pouvoir d acha. Ce rarapage s es fai au prix d une pere de compéiivié des produis urcs, d un désengagemen de l Ea en maière d invesissemens publics e d une inflaion rès fore due à la monéarisaion du défici 12

14 public. Ensuie, au mois d ocobre de 1988, il y a eu une fore spéculaion sur la Livre Turque. La Banque Cenrale de Turquie pensan ne pas avoir assez de ses réserves de devises pour luer conre la spéculaion a laissé floer le aux de change. Dans un environnemen où le besoin d endeemen éai à un niveau imporan, les aux d inérê on augmené. C es de cee façon que les mouvemens de libéralisaion financière on commencée. La libéralisaion financière ou bien encore, la libéralisaion des marchés financiers es l une des réformes visan la resrucuraion de l économie urque. Cee réforme concernai plusieurs poliiques à appliquer: lever les conraines sur les aux d inérê, inroduire la concurrence dans les marchés financiers ou développer ces marchés, e consruire les insiuions relaives à ces marchés de capiaux e le cadre juridique relaif à celles-ci. D après le graphique 1, on peu dire que la croissance économique a éé encouragée par la libéralisaion financière. Graphique 4 : Salaire réel dans le seceur public (indusrie manufacurière) Source : Banque Cenrale de Turquie Mais l inceriude liée aux élecions législaives e de la crise du Golfe a eu une influence négaive sur la croissance économique en Le défici budgéaire a coninué à augmener e le seceur bancaire a connu une crise de liquidié. Heureusemen, cee insabilié ne s es pas ransformée en crise imporane grâce aux réserves de la Banque Cenrale. Après les élecions de 1991, le gouvernemen s es ourné vers des soluions de cour erme e a alimené la croissance grâce à une hausse des dépenses publiques. Comme on peu le voir dans le ableau 1, les dépenses publiques qui éaien millions de $ en 1990, son passées à millions de $ en

15 Tableau 1: Les dépenses publiques en milliards de dollars Années Dépenses Publiques Source: Banque Cenrale de Turquie Pour évier d assécher le marché inérieur du crédi, le Trésor s es endeé sur les marchés érangers pour financer le défici public. Mais cee poliique budgéaire expansionnise a indui une hausse des imporaions, e une dégradaion de la balance commerciale ainsi que de la balance courane. Depuis 1985 une loi budgéaire prévoyai la possibilié pour le Trésor Public de s endeer jusqu à 200% de son défici, c'es-à-dire la différence effecive enre le versemen de l Ea e les recees prévues 3. Avec cee loi, le Trésor uilisai de plus en plus l endeemen comme une source de financemen avec comme conséquence une hausse des aux d inérê réels. En 1992, on a effecué un changemen de poliique à moyen erme e on a annulé les offres publiques alors que jusqu à cee dae, c es le Trésor qui finançai le défici par l endeemen public à cour erme en Livres Turques e on a commencé à uiliser les avances à cour erme de la Banque Cenrale que le Trésor ne rembourse pas e qui son aussi dispensées des paiemens d inérê. Vers la fin de 1993, l aversion pour la Livre Turque s es accélérée, d une par à cause de sa dépréciaion liée au niveau de l inflaion, d aure par à cause de l imposiion des revenus d inérê e enfin à cause des insiuions inernaionales qui noifie une baisse de la crédibilié de la Turquie. Le défici de la balance courane augmenan, la sorie de capiaux a posé des problèmes de ressources pour l économie e c es ainsi que la crise de 1994 a débué. Au débu de 1994, une première crise financière a éclaé suie à la naure insouenable de la poliique fiscale e au défici exérieur. Elle commence dans le seceur financier, puis elle se propage le seceur réel, menan le pays à la récession. C es la première récession depuis les réformes de 1980, mais celle-ci es rès bruale. Le PIB baisse de plus de 5%. Un programme d ajusemen srucurel connu sous le nom de «décisions de 5 Avril» a éé mis en place pour luer conre les déficis publics. Le poids de la dee dans le budge a presque doublé comme le monre le graphique 5, l inflaion dépasse la barre des 100%. Pour évier les spéculaions sur le aux de change e la sorie de capiaux, le aux d inérê a augmené e la Livre Turque 3 Cee loi a éé révisée en 1997 ou l endeemen du Trésor diminuai de 200 à 15%. 14

16 s es réévaluée. Ce plan a éé rapidemen abandonné avan les élecions législaives anicipées de 1995, sans que les problèmes srucurels soien résolus. Dans la période , la siuaion s es améliorée, mais après rois années de fore croissance, les problèmes son réapparus : on s es à nouveau ourné vers des poliiques populises, on a abandonné les poliiques de sabilisaion mises en œuvre en accord avec le FMI. L économie urque a alors coninué à s endeer à cause du besoin de financemen du seceur public. Ce endeemen s es accru de jour en jour à cause des hausses de aux d inérê réels jouan surou sur la dee domesique. Mais, la crise Asiaique en 1997, puis la crise Russe en 1998 on limié l enrée des capiaux érangers, ce qui a affaibli le sysème bancaire. Hui banques insolvables on éé reprises par l Ea au prix d un défici public accru. Tous ces effes défavorables on obligé le gouvernemen à praiquer une poliique de désinflaion à parir de Cee poliique éai basée sur un principe de ransparence, prévoyai la coordinaion des poliiques monéaires e budgéaires, visai une discipline financière par des mesures non populises dans la période où les élecions approchaien, programmai des privaisaions e prévoyai une réforme fiscale. Cee poliique a consiué une préparaion pour le programme de sabilisaion de 1999 afin d obenir l aide du FMI. A la compression de la demande inerne (due à la poliique de désinflaion) s es ajouée la baisse de la demande exerne (à cause de la crise en Russie). Conrairemen à la crise en 1994, la crise de 1999 a commencé dans le seceur réel à cause des chocs de demande exerne e inerne. Cee seconde crise es de même ampleur que celle de Dans le bu de sabiliser l économie, un programme de désinflaion a alors éé mis en place au mois de juin 1999, suie aux enreiens avec le FMI qui a accepé d accorder son aide financière. Ce programme, prévu pour la période , présenai rois objecifs principaux : Diminuer le aux d inflaion (des prix à la consommaion) à 25% en fin d année 2000, 12% pour 2001 e finalemen à 7% pour la fin de l année 2002 ; diminuer les aux d inérê réels rop élevés e augmener le poeniel de croissance économique en permean une meilleure allocaion des ressources. Pour aeindre ces objecifs, le programme éai fondé sur rois grands axes principaux de mesures : Une poliique budgéaire resricive dans le bu de diminuer le défici budgéaire, de réaliser des réformes srucurelles e des privaisaions dans les seceurs de l énergie e des élécommunicaions ; une poliique des revenus conforme à l inflaion ciblée ; une poliique monéaire resricive basée en parie sur les principes de currency board e un sysème d ancrage nominal afin de réduire la viesse de la dépréciaion de la Livre Turque (régime sof-peg) e d augmener la crédibilié face à la lue conre l inflaion. 15

17 On peu dire qu au dépar, le programme a bien fai ses preuves dès sa première année de mise en œuvre, puis que l ajusemen conrôlé de la Livre Turque a permis de peser sur les anicipaions inflaionnises e que le aux d inflaion a éé de 39% pour la fin de 2000 alors qu il éai de 80% pour 1998 e de 54% pour Ce ralenissemen de l inflaion a permis d obenir une baisse des aux d inérê réels, ce qui a souenu l acivié : les aux d inérê on aein 13% à la fin de 1999 e 6% en ocobre 2000 avan la crise. Pouran, cee amélioraion de l environnemen macroéconomique ne va pas empêcher la Turquie de connaîre la crise économique la plus grave de son hisoire moderne. En effe, le régime de sof-peg a condui à une appréciaion du aux de change réel qui a pesé sur la compéiivié des exporaions e la balance de paiemens s es dégradée. En oure, un environnemen inernaional peu favorable (dépréciaion de l euro conre le dollar d environ de 30% au cours de cee année e hausse du prix de pérole) a aggravé les déséquilibres exérieurs. Vers la fin de l année 2000, l inflaion a éé d environ 40%, 15 poins au-dessus de l inflaion ciblée. Ceci a causé une surévaluaion de 15% de la Livre Turque par rappor au dollar. Ajouée à cela la déérioraion de la parié Euro/$ d environ 30% au cours de cee année, la surévaluaion de la Livre Turque face à l Euro a éé d environ 40-45%. Les conséquences résulanes son alors : «une augmenaion de la valeur des exporaions de 6,4%, alors que les imporaions on connu un boom de 34,7% e un défici de la balance commerciale qui a doublé» 4. De plus, la non réalisaion de ceraines réformes srucurelles énoncées dans le programme elle que les privaisaions, les réglemenaions à propos des banques publiques, a engendré une réelle pere de confiance aussi bien au niveau naional qu inernaional. Cela a enraîné une diminuion des enrées de capiaux érangers conjoinemen à la diminuion de la liquidié sur le marché. Dans un el conexe, les aux d inérê on augmené, ce qui a condui à une hausse du coû de financemen des banques urques. Au débu du mois de novembre 2000, ceraines banques déenaien un nombre imporan d obligaions d Ea parmi leurs acifs. Comme elles voulaien fermer leurs posiions ouveres pour un monan de l ordre de 5 milliards de dollars, elles on cherché à vendre ces obligaions pour pouvoir préserver leurs liquidiés face à l accroissemen de leurs coûs de financemen. Cela a éé un échec car dans un el clima d inceriude les agens cherchen à reser liquide. Ces banques on commencé à subir des peres. Vers la fin du mois, les paricipans inernaionaux, ne voulan plus prendre des risques sur les banques urques, on 4 Secréaria Général de l UE, 2001, p

18 déclenché une aaque spéculaive. Une sorie massive de capiaux a donc commencé. Les réserves de la Banque Cenrale on diminué d environ de 5,5 milliards de dollars. A cause de la poliique monéaire adopée dans le cadre du programme, cee chue a provoqué une conracion monéaire : une crise de liquidié es donc apparue e les aux d inérê on augmené considérablemen. Le FMI e la Banque Cenrale on décidé de reser fermes dans le bu de ne pas saboer le programme. Tou ceci n a fai qu aggraver la siuaion. Le FMI a accordé une aide de 7,5 milliards de dollars afin de compenser la dégradaion des réserves de la Banque Cenrale e la Banque Mondiale a annoncé un suppor de 5 milliards de dollars. De plus, le Trésor a annoncé qu il garanirai inégralemen les dépôs e les crédis des banques urques. La crise de novembre s es ainsi erminée mais le bilan a éé lourd : «l augmenaion des aux d inérê, une pere considérable des réserves e une dee de 7,5 milliards de dollars à cour erme e à coû élevé ; la fragilié bancaire s es accenuée e la confiance au programme a éé ruinée» 5. A la veille de la grande crise en fin février, le marché financier éai sabilisé mais les problèmes concernan le sysème bancaire n éaien pas encore réglés. D aures banques on fai faillies e on éé reprises par l Ea. Le même enchaînemen s es reprodui rois mois plus ard à cause d une crise poliique. Les agens se son dirigés vers le dollar suie à des doues sur l avenir du programme. Le sysème bancaire qui avai éé affaibli par la première crise, s es rouvé au bord de l effondremen lorsque le sysème de paiemens inerbancaires a cessé de foncionner. La Banque Cenrale a encore une fois essayé de proéger le programme en n inervenan pas : «Les aux d inérê on aein les 5000% e le sysème de paiemens a éé paralysé» 6. Les auoriés monéaires on dû, face à cee nouvelle crise, abandonner le programme de désinflaion e on a abandonné la sysème d ancrage nominal qui a laissé sa place au régime de aux de change floan. Face à la récession de plus de 7% du PIB e au poids des inérês de la dee qui dépasse 50% du budge de l Ea (graphique 5), un aure programme d ajusemen srucurel a éé mis en place au mois de Mai 2001 pour la période Ce nouveau programme prévoyai en plus de la poliique de ciblage d inflaion qui fai l obje de ma hèse, une poliique budgéaire rès srice, un excéden primaire de 6.5% du PIB e l abandon définiif du régime de changes fixes. Il visai à réaliser les devoirs annoncés dans le Documen de Parenaria d Adhésion à l Union Européenne, à combler la pere de confiance sur la scène inernaionale e à réparer les dégâs découlan des crises économiques. Les 5 Aka, A.S., 2000, p Aka, A.S., 2000, p

19 objecifs éaien alors d une par réduire le aux d inflaion à 35%, assurer une croissance basée sur les exporaions e réaliser une meilleure allocaion de ressources e d aure par, réaliser des réformes srucurelles visan à augmener le poeniel de croissance de la Turquie. Graphique 5 : Par des inérês de la dee en % des dépenses oales Source : Banque Cenrale de Turquie Ce bref résumé des poliiques économiques mises en œuvre en Turquie depuis les années 1980 perme de dresser plusieurs consas. D un poin de vue poliique, la législaion élecorale qui repose sur un sysème d élecions proporionnelles à un our, n a pas permis l émergence de gouvernemens sables e cohérens. Ces années on éé marquées par des gouvernemens de coaliion écleciques. Cee insabilié poliique s es raduie par des poliiques économiques populises menées en dehors de oue discipline budgéaire. Les plans de sabilisaions éaien peu crédibles à cause des enjeux poliiques liés à l héérogénéié des paris poliiques regroupés dans les coaliions gouvernemenales. De plus, les poliiques de désinflaion se heuraien souven au problème de l incohérence emporelle. La poliique de désinflaion planifiée ne rese pas opimale dans des périodes suivan son adopion. Ainsi, la Banque Cenrale de Turquie n a pas pu mere en œuvre sa poliique préalablemen annoncée dans ceraines circonsances. D un poin de vue héorique, la noion de l incohérence emporelle es la première siuaion où le problème de crédibilié a apparu suie aux ravaux de Kyland&Presco(1977) e ceux de Barro&Gordon(1983). La liéraure concernan la crédibilié e ses problèmes s es 18

20 développée dans le emps e différenes soluions on éé proposées pour évier ce problème. Le ciblage d inflaion es l une de ces soluions la plus acuelle à nos jours. C es ainsi que dans le bu d évier ce problème, la Turquie a adopé une poliique de ciblage d inflaion à parir de Il s agi d une nouvelle poliique monéaire, différene des poliiques adopées précédemmen, souven proposée comme soluion au problème de l incohérence emporelle e donc, au problème de la crédibilié. C es à la fin des années de 1980 que de nombreux pays indusrialisés suivis ensuie par des pays en voie de développemen on commencé à cibler l inflaion, d où l appariion d une nouvelle poliique monéaire nommée «ciblage d inflaion». Hisoriquemen c es une nouvelle poliique basée sur un ancrage nominal de l économie, suie aux échecs des poliiques monéaires de ciblage de change e de ciblage monéaire. Il exise plusieurs façons de la définir car la définiion du régime du ciblage d inflaion peu différer d un aueur à un aure comme le fon remarquer Balengsperger e al.(2007): Bernanke e Mishkin(1997) donnen la définiion la plus simple. Pour eux, c es l annonce officielle d une cible d inflaion quaniaive ou d un inervalle de cible à aeindre dans une période déerminée. Bernanke e al.(1999) considèren le ciblage de l inflaion en an qu une «discréion conraine» combinan les avanages accordés aux règles avec celles accordées à la discréion e la définissen comme un cadre de poliique monéaire pluô qu une règle pour la poliique monéaire. Kuner&Posen(1999) on une définiion opéraionnelle pour le ciblage d inflaion en ermes d une cible d inflaion dans un calendrier spécifique, la publicaion régulière de rappors d inflaion expliquan les causes de la pression inflaionnise e la capacié de réagir à cour erme conre des chocs économiques. Pour eux, l adopion du régime du ciblage d inflaion consiue un es pour voir si la communicaion de la Banque Cenrale avec le public peu se subsiuer à des règles simples e srices. Il s agi donc d un aspec praique du déba «règles conre discréion». Pendan ce emps, Mishkin&Scmid- Hebbel(2001) on une inerpréaion plus avancée e définissen le ciblage d inflaion comme un ensemble d élémens spécifiques comprenan un engagemen insiuionnel pour la sabilié de prix, l absence de dominance fiscale, l absence d aures ancrages nominaux, l indépendance des insrumens de poliique e la ransparence e la responsabilié de la poliique. Svensson(2002) la défini comme une poliique monéaire basée sur rois élémens : un objecif chiffré d inflaion (ou un inervalle) sans aure ancrage nominal comme par exemple la masse monéaire ou le aux de change, un rôle cenral des prévisions d inflaion dans le processus de décision monéaire e une grande ransparence du processus de décision de la Banque Cenrale. Le ciblage d inflaion es un cadre de poliique monéaire caracérisé 19

21 par une annonce publique de cibles quaniaives officielles de aux d inflaion pour une ou plusieurs périodes e par un engagemen explicie d un objecif de long erme de la poliique monéaire qui es l inflaion faible e sable. Sherwin(2004) adope la même définiion que Svensson(2002), à savoir une annonce publique officielle du aux d inflaion pour une ceraine période concernan une ou plusieurs années e une poliique monéaire don l objecif primaire es une inflaion faible e sable. Enfin, le FMI(2005) défini les insiuions/les banques cenrales qui adopen le ciblage d inflaion comme des insiuions ayan une cible d inflaion officielle e publian leurs prévisions d inflaion. En fai, cee poliique de ciblage d inflaion consise en un cadre de poliique monéaire avec l annonce d une cible d inflaion e un engagemen à respecer à cee cible annoncée par la Banque Cenrale e en une sraégie de communicaion e de ransparence. Le ciblage d inflaion vise l acion sur l inflaion ; la cible d inflaion es alors l objecif final de la poliique monéaire. La Banque Cenrale uilise comme insrumens les aux d inérê à cour erme dans presque ous les pays adopan le ciblage d inflaion. Sur le plan héorique le ciblage d inflaion défini un cadre pour la poliique monéaire apporan une ceraine rigidié qui perme de canaliser e de modifier les anicipaions des agens privés de l économie, e d évier le problème de l incohérence emporelle. Le bu es l ancrage des anicipaions d inflaion sur la cible proposée puisque l inflaion es déerminée concrèemen par le comporemen des agens de l économie qui déerminen leur comporemen en foncion de leur anicipaion d inflaion fuure e qu elle es largemen expliquée par les anicipaions d inflaion qui deviennen le canal privilégié de la poliique monéaire. Dès lors, il es esseniel pour la Banque Cenrale que ces agens croien en sa capacié à aeindre ses objecifs d inflaion pour que ceux-ci puissen se réaliser, d où l imporance de la communicaion enre les agens e la Banque Cenrale. La Banque Cenrale va essayer alors de rendre son acion plus prévisible e plus lisible par les agens e donc, de réduire la volailié sur les marchés. Il s agi donc d une règle de décision qui vise à accroîre la ransparence auour de la poliique menée par une Banque Cenrale comme l indique Bernanke(2000) ; celle-ci va donc fournir oue informaion uile concernan sa sraégie, ses analyses, ses décisions de poliique monéaire ainsi que ses procédures e les résulas de son évaluaion régulière des évoluions économiques, de façon claire e en emps voulu. D une par les règles annoncées von aider la Banque Cenrale à renforcer sa crédibilié dans la mesure où celle-ci va êre moins inciée à jouer sur l arbirage à cour erme enre les variaions de la producion e l inflaion, qui peu avoir endance à créer un biais inflaionnise ; d aure par, cela peu aider les agens privés e les marchés à comprendre le 20

22 mode de réponse sysémaique de la poliique monéaire aux évoluions économiques e aux chocs, e à aniciper ainsi l orienaion globale de la poliique monéaire à moyen erme. Ils peuven ainsi élaborer des anicipaions plus efficaces e plus exaces à condiion qu ils sachen uiliser oue informaion disponible, c es-à-dire qu ils fassen des anicipaions raionnelles. Dans ce cas, cela va permere une mise en œuvre plus rapide des modificaions de la poliique monéaire dans les variables économiques e financières e une accéléraion des ajusemens économiques amélioran ainsi l efficacié de la poliique. L efficacié de la poliique monéaire repose alors en grande parie sur la capacié de la Banque Cenrale à influencer, voire «piloer» ces anicipaions. En faisan cela, la ransparence de la Banque Cenrale joue un rôle rès imporan : Elle indique aux agens privés de l économie que la Banque Cenrale es responsable des résulas qu elle obien, d où une discipline plus imporane dans la mise en œuvre de la poliique monéaire : «la poliique monéaire es plus efficace lorsque les marchés en comprennen les objecifs e le rappor enre ces objecifs e le rappor enre ces objecifs e les mesures prévues» 7. Cependan une fois que la Banque Cenrale annonce ses objecifs d inflaion desinés à offrir à la poliique monéaire un poin d ancrage nominal qui prouve l aachemen de la Banque Cenrale à la sabilié de prix, elle a des engagemens e dans le bu de renforcer ces engagemens un cerain nombre de procédures e d organisaions insiuionnelles son spécifiés parmi lesquelles la plus imporane es l indépendance de la Banque Cenrale. Les pays adopan la poliique de ciblage d inflaion on ous des Banques Cenrales indépendanes, ce qui conribue à les rendre plus crédible sur leurs engagemens. Une fois que la Banque Cenrale es indépendane, elle n a qu un seul objecif unique, la sabilié de prix. Dans ce cas, la Banque Cenrale n a pas de risque de confli enre une muliude d objecifs. De ce fai, les agens privés von faire davanage confiance en la Banque Cenrale e en ce qui concerne le respec de ses objecifs : un bon ancrage des anicipaions sera ainsi assuré. L efficacié e la réussie d une poliique monéaire, plus pariculièremen d une poliique de ciblage d inflaion dépenden alors de sa crédibilié. Dans la liéraure, il exise plusieurs ravaux héoriques e empiriques consisan à évaluer les effes e le rôle de la crédibilié sur des poliiques de désinflaion. Ceux-ci obiennen ous le même résula : Une poliique de désinflaion es d auan plus efficace qu elle es crédible. Une poliique de désinflaion es crédible si elle es anicipée raionnellemen par les agens privés e si les anicipaions 7 Croce&Khan, 2000, p

23 coïnciden avec l acion réellemen menée. Donc, la crédibilié d une Banque Cenrale e la réussie de sa poliique es basée sur la confiance des agens privés de l économie, d où on peu définir la crédibilié d une poliique de ciblage d inflaion comme le degré de confiance des agens privés dans la déerminaion e la capacié de la Banque Cenrale à suivre la poliique monéaire e à aeindre les objecifs qu elle a annoncés. On vien de voir que la Turquie a fai face à un problème d inflaion chronique e élevé e qu elle devai absolumen résoudre ce problème car l inflaion enraînai des coûs imporans comme la diminuion de la valeur de la liquidié e des encaisses réelles, la disorsion des prix relaifs, un risque pour l invesissemen. Pour cela, elle a mis en œuvre différenes poliiques de désinflaion mais ces poliiques se son souven heurées à un problème d incohérence emporelle e donc, à un problème de crédibilié aussi bien au niveau naional qu inernaional e on échoué. On ne peu donc pas s aendre à ce que la Turquie puisse réduire son aux d inflaion ou que les poliiques de désinflaion adopées en Turquie soien efficaces sans augmener le degré de la crédibilié de la poliique monéaire. On sai qu après l échec de la dernière poliique de désinflaion, la Turquie a commencé à adoper une poliique de ciblage d inflaion laquelle, à son our, es considérée comme une poliique proposée comme soluion au problème de la crédibilié. Dans ce ravail, nous allons nous focaliser sur la poliique de ciblage d inflaion adopée en Turquie. Nore objecif sera d éudier la crédibilié e l efficacié de cee poliique enre janvier 2002 e fin Dans un premier chapire on va se focaliser sur la mise en œuvre de la poliique de ciblage d inflaion e plus pariculièremen sur l expérience urque. Dans un premier emps on va essayer de comprendre pourquoi la Turquie a mis en œuvre une elle poliique de désinflaion. On vien de voir que la Turquie a fai face à une inflaion chronique e élevée pendan de longues années. L origine de cee inflaion se résidai en grande parie sur le financemen du défici public par créaion monéaire, d où l appariion du seigneuriage comme un faceur affaiblissan le degré de la crédibilié des poliiques monéaires adopées jusqu au ciblage d inflaion. Donc, le seigneuriage e son évoluion seron un premier poin sur lequel on va insiser e on va aussi voir commen la Turquie a pu passer du seigneuriage au ciblage d inflaion. Dans un deuxième emps, après avoir examiné de près la poliique de ciblage d inflaion avec sa définiion déaillée, ses condiions d adopion, les avanages qu elle procure e les criiques qui lui son adressées ainsi que les expériences de différens pays qui l on adopée, on va se focaliser sur l expérience urque de ciblage d inflaion. On va essayer de comprendre le mécanisme de cee poliique en Turquie avec les propriéés e les circuis 22

24 de ransmission ; on va erminer ce chapire par un premier bilan macroéconomique de ciblage d inflaion en Turquie afin de voir si elle a pu faire ses preuves dans les premières années de son adopion e si oui, on pourra considérer cee poliique en an qu une poliique monéaire efficace amélioran le degré de la crédibilié de la Banque Cenrale de Turquie. Dans le second chapire, on va essayer de voir en quoi la poliique de ciblage d inflaion consise à améliorer le degré de la crédibilié. Pour ce faire, on va d abord proposer une revue de la liéraure sur l évoluion de la héorie de la crédibilié en l illusran avec un modèle économique. A parir de ce modèle, on va essayer de comprendre d abord commen le problème de la crédibilié apparaî ; ensuie, on va appliquer ce modèle à chaque soluion proposée conre le problème de l incohérence emporelle y compris le ciblage d inflaion ou en cherchan à voir la meilleure soluion. En second lieu, nore poin de dépar sera les ravaux empiriques concernan les moyens d améliorer le degré de la crédibilié e on va essayer de mere en évidence les mesures e les moyens pour améliorer la crédibilié qui fon que le ciblage d inflaion es une soluion au problème de la crédibilié ; C es-à-dire en quoi le ciblage d inflaion es une soluion pour évier le problème de la crédibilié. On va erminer ce chapire par une revue de la liéraure empirique concernan les ess e les méhodes servan à mesurer la crédibilié. Vu l imporance des anicipaions des agens privés e des marchés pour la réussie d une poliique monéaire, plus pariculièremen pour la poliique de ciblage d inflaion, dans un roisième chapire on va essayer de mesurer la crédibilié de la poliique de ciblage d inflaion à parir des anicipaions d inflaion des agens privés e des marchés. On va commencer par le côé des agens privés. Après avoir brièvemen décri les enquêes d inflaion qui mesuren les aux d inflaion anicipés par les agens privés, on va qualifier ces anicipaions par des analyses graphiques e économériques des erreurs d anicipaion commises par des agens privés urcs, dans le bu de voir si on peu uiliser comme des indicaeurs de la crédibilié. Dans la liéraure, on uilise les anicipaions d inflaion pour mesurer la crédibilié quand ces anicipaions son raionnelles. Comme les anicipaions ne son pas raionnelles, on va faire une mesure «imparfaie» de la crédibilié par calculer l écar de la crédibilié en prenan la différence enre les aux d inflaion anicipés pour différens délais e la cible d inflaion : Plus la différence es peie, plus le degré de la crédibilié de la Banque Cenrale de Turquie e de sa poliique de ciblage d inflaion es élevé. Après la mesure de la crédibilié à parir des anicipaions d inflaion des agens privés, on va passer au côé du marché secondaire urc. Cee fois-ci on va parir du calcul des courbes de rendemen. On va d abord examiner les propriéés des courbes de rendemen e mere en 23

25 évidence le lien enre une courbe de rendemen e le degré de la crédibilié : L exisence d une courbe de rendemen inversée va nous signaler l exisence des anicipaions à la baisse du aux d inflaion e donc une Banque Cenrale crédible. On va calculer les courbes de rendemen en Turquie pour la période de ciblage d inflaion implicie e en déerminer la naure. On va erminer ce chapire en analysan l évoluion des courbes de rendemen d une année à l aure. Dans le quarième chapire, on va essayer de voir si les chocs géopoliiques e/ou économiques on influencé l efficacié e donc, la crédibilié de la poliique de ciblage d inflaion en Turquie. On va ou d abord idenifier les différens chocs qui on eu lieu duran cee période. Puis, on va parir de l idée que ces chocs peuven perurber l efficacié de la poliique de ciblage d inflaion en se basan sur le canal de ransmission du aux direceur de la Banque Cenrale sur le marché inerbancaire : La poliique de ciblage d inflaion es efficace quand le aux direceur de la Banque Cenrale influence le aux direceur du second marché. La seconde éape de l analyse va consiser en une éude économérique de la dynamique de long erme du aux d inérê direceur de la Banque Cenrale e du aux d inérê du second marché. La dernière éape de l analyse sera basée sur les différenes anicipaions d inflaion afin de comprendre commen ces anicipaions son affecées dans des périodes de chocs. Ainsi, une hausse des anicipaions d inflaion va nous indiquer une baisse de la crédibilié de la poliique de ciblage d inflaion. 24

26 Encadré : Chronologie de la Turquie 1963 : Premier plan quinquennal. Planificaion de la sraégie de développemen auocenré. Juin 1963 : Signaure de l accord de parenaria enre la Turquie e la communaué Economique Européenne, prévoyan la consiuion d une Union Douanière e, à erme, l enrée de la Turquie dans la Communaué. Ocobre 1965 : Elecions législaives. Gouvernemen de S. Demirel (droie libérale modérée) don le «Pari de la Jusice» obien 52,9% des suffrages : Radicalisaion du mouvemen éudian : Elecions législaives. Gouvernemen de S. Demirel recondui. Mars 1971 : Démission du gouvernemen Demirel sous la pression des miliaires. Ocobre 1973 : Elecions législaives, coaliion formée du Pari Républicain du Peuple de B. Ecevi (gauche naionalise) e du Pari du Salu Naional de N. Erbakan (islamise). Juille 1974 : Invasion de Chypre. Mai 1977 : Massacre du 1 er mai à Isanbul (34 mors) Juin 1977 : Elecion législaive. Vicoire du Pari Républicain du Peuple de B. Ecevi (42%) : Crise poliique, démission du gouvernemen d Ecevi, gouvernemen minoriaire de Demirel. Violences poliiques e civiles (plusieurs milliers de mors). Janvier 1980 : Adopion d une sraégie de croissance irée par les exporaions dans une économie de marché. Sepembre 1980 : Coup d Ea miliaire : Régime miliaire. Suppression des drois fondamenaux. Novembre 1983 : Elecions législaives. Les anciens paris son inerdis e leurs leaders son déchus de leurs drois civiques. Vicoire de l ANAP (46%). Gouvernemen de T. Özal jusqu en 1989 (droie modérée). Novembre 1983 : Proclamaion de la République Turque du Nord de Chypre. Aoû 1984 : Débu de la guérilla kurde du PKK ( mors en 15 ans). Avril 1987 : La Turquie pose officiellemen sa candidaure à la CEE. Juin 1987 : Referendum sur le reour à la vie publique des hommes poliiques exclus depuis le coup d Ea de Désaveux pour le gouvernemen Özal : les anciens leaders rerouven leurs drois civiques. Novembre 1987 : Elecions législaives anicipées, reconducion du gouvernemen Özal. Poliique populise. Arrê de la poliique d invesissemens massifs dans le seceur public 1989 : Ouverure du compe de capial e converibilié de la Livre Turque. Ocobre 1991 : Elecions législaives anicipées. Coaliion gouvernemenale cenre droi, cenre gauche. Mars 1994 : Crise financière puis récession. Inervenion du FMI. Programme d ajusemen srucurel. Décembre 1995 : Abandon du programme d ajusemen srucurel. Elecions législaives anicipées. Le Refah (islamise) de N. Erbakan devien la première formaion poliique du pays (21%), mais es exclu du gouvernemen de coaliion dirigé par T. Çiller (droie libérale). Juin 1996 : Crise poliique. N. Erbakan (islamise) devien Premier Minisre e T. Çiller Vice-Premier Minisre. Juin 1997 : Démission du gouvernemen d Erbakan sous la pression des miliaires e gouvernemen minoriaire de coaliion : Crise économique. Récession de 4.7 %. Appel au FMI. Février 1999 : Capure du chef du PKK A. Öcalan e fin de la guérilla kurde. Avril 1999 : Elecions législaives anicipées, B. Ecevi Premier Minisre d un gouvernemen de coaliion formé d un pari de gauche naionalise, d un pari de droie naionalise e de l ANAP. Aoû 1999 : Tremblemen de erre à Izmi ( mors) Décembre 1999 : Somme d Helsinki. L U. E. accorde à la Turquie le sau de candida à la candidaure. Janvier 2000 : Plan d ajusemen srucurel avec l aide du FMI. Février 2001 : Crise financière. Récession de 7,5%. Nouveau plan d ajusemen srucurel. Avril 2001 : Loi numéro 4651 par laquelle la Banque Cenrale de Turquie devien indépendane. Janvier 2002 : Passage à la poliique de ciblage d inflaion implicie Novembre 2002 : Elecions législaives anicipées. Majorié absolue des siéges pour le Pari de la Jusice e du développemen de R. Erdoğan (islamise démocrae). Tous les anciens paris son laminés. Mars 2003 : Guerre en Irak Juin 2003 : Somme du Conseil d Europe (inquiéudes sur les négociaions enre la Turquie e l Union Européenne) Avril 2004 : Référendum sur la réunificaion de Chypre. Les Chyprioes urcs voen pour, les Chyprioes grecs conre. Sepembre 2004 : Discussions sur le nouveau code pénal Décembre 2004 : Somme des chefs d Ea européens qui auorise le débu des négociaions en vue de l adhésion de la Turquie pour le 3 ocobre Janvier 2005 : Réforme monéaire (passage à la nouvelle Livre Turque) Janvier 2006 : Passage à la poliique de ciblage d inflaion explicie 25

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