Partie 1 (rédigé par Hélène Denni) PRESENTATION GENERALE. 1. L équipe

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1 Partie 1 (rédigé par Hélène Denni) PRESENTATION GENERALE 1. L équipe Notre équipe de bénévoles se compose de cinq participants, tous d horizons différents. La pluralité des profils a été un atout dans la construction des objectifs et des activités proposées. Pauline, 21ans Actuellement salariée dans un restaurant parisien, Pauline envisage de reprendre les études. Elle a une expérience dans le milieu artistique, ce qui nous a permis de mettre en place un atelier théâtre avec les enfants entre 10 et 15 ans. Elle s occupe également régulièrement d un enfant autiste en région parisienne Laure, 21 ans Laure vient de finir une première année en fac de psychologie, mais a décidé de se réorienter. Elle souhaite effectuer un maximum d expériences afin de trouver plus précisément sa voie au cours de l année scolaire à venir. Son expérience en animation, et plus particulièrement en scoutisme nous a été d une grande aide, notamment en matière de communication avec les enfants, et d idées pédagogiques nouvelles. Clémence, 20 ans Clémence est rentrée en école d art à son retour du Bénin, et envisage de devenir graphiste. Ses talents de dessinatrice ont été mis à profit dans plusieurs activités, et ont épaté plusieurs enfants et adultes rencontrés sur place. Nous avons ainsi pu imaginer et imager des activités et des règles, et se faire comprendre facilement. Jérémy, 24 ans Jérémy est actuellement en master d urbanisme, et termine ses études dans l année à venir. Il est déjà parti avec la Guilde l année passée : c est cette expérience qui l a hissé au rang de chef d équipe après concertation et avec son accord. Son expérience passée nous a permis de nous projeter dans notre mission, et d optimiser notre projet. Hélène, 23 ans Je suis infirmière diplômée depuis maintenant 2 ans et demi, et j ai effectué un stage dans dispensaire de 6 semaines au Sénégal en J ai pu mettre mes connaissances médicales et paramédicales à profit au travers d activités éducatives, et ai intégré le dispensaire local 2 jours par semaine. 2. Les partenaires locaux Nous avons été en contact avec plusieurs personnes différentes, oeuvrant toutes au sein de l association Vie Durable. L accueil a été sincère et chaleureux, tout comme les rapports entretenus tout au long du séjour entre les personnes rencontrées et notre équipe. Siméon Dousso

2 Siméon est le président de l association depuis sa création. Il nous a accueilli par un pot de bienvenue et une visite des locaux que nous allions investir durant un mois. Nous avions toute la liberté dont nous pouvions rêver dans l élaboration des activités, Siméon restant à notre disposition en cas de doute ou d interrogation. Nous avions du mal à trouver des objectifs précis au début du séjour car nous trouvions ses conseils assez vagues, mais tout s est rapidement mis en place dès notre arrivée. Rose Amando Elle est la secrétaire de l association, et également la personne qui a eu la gentillesse de nous accueillir chez elle durant tout le mois. Emile Zokué Emile est le comptable de l association et le voisin direct de notre lieu de vie. Ces personnes nous aidées et orientées tout au long de notre séjour dans notre mission, nos divers objectifs et travaux. Nous les remercions de leur implication et de leur collaboration. 3. Le lieu de la mission Notre mission s est déroulée à Dassa-Zoumé, une ville d environ habitants dans le centre du Bénin. Le lieu reste assez rural malgré le nombre d habitants, puisqu il n y a que trois routes goudronnées dans toute l agglomération. Les locaux de l association Vie Durable se trouvent à environ un quart d heure de marche de notre lieu de vie. Il s agit d une maison composée d une pièce principale, que nous occupons lors de nos diverses activités, et de deux bureaux : un pour le comptable et un pour le président. Nous restons dans la maison mise à notre disposition une partie du temps pour les activités d intérieur, mais nous nous déplaçons également vers le collège voisin qui offre un grand terrain vague permettant de pratiquer jeux ludiques et activités éducatives de plein air. J ai également pu intégrer ponctuellement le dispensaire de l hôpital local, qui se trouve juste à côté des locaux de notre association. 4. Les informations sur le pays Carte d identité - Capitale : Porto-Novo (administrative), mais on entend beaucoup plus parler de Cotonou qui est la capitale économique et la plus grande ville du pays. - Superficie : km! - Langue : le français est enseigné à l école. De nombreuses langues sont parlées en première intension et prédominent sur le français. On peut citer le Fon, et l Idatcha (pour la région de Dassa). Les enfants non scolarisés ne parlent pas le français mais uniquement leur langue maternelle. - Monnaie : le Franc CFA (Communauté Financière Africaine). 100 FCFA = 1 ancien franc français = 0,15 " - Population totale : 8,5 millions d individus - Espérance de vie : 56 ans

3 - Religion : Animisme (vaudou) pour environ la moitié de la population, mais on côtoie également d autres religions qui cohabitent en harmonie. On trouve des catholiques, protestants, musulmans. Précisons qu appartenir à l une de ces dernières religions n exclue pas d être également animiste, croyance très présente au Bénin et berceau de la culture vaudou. - Politique : Le Bénin est une démocratie construite sur un modèle de république. Le président est actuellement Yayi Boni, et ce depuis Histoire : Ancienne colonie française, le Bénin accède à l indépendance le 1 er août Cette date est la fête nationale. 2. La Vie sur place (rédigé par Clémence) 1. L arrivée, l accueil Nous sommes arrivés le lundi 1 e septembre 2008 à Cotonou, vers 19h. Le frère de Siméon, Hyppolite, nous attendais et nous a présenté notre chauffeur, Franck, qui avait été envoyé par Siméon. Nos dix valises étant dans la voiture, nous sommes allés changer de l argent au bureau de change de l aéroport. Franck nous a ensuite amenés à l auberge réservée elle aussi par Siméon, le CODIAM. Nous avons tenté de négocier le prix que Franck nous proposait : 2500F/personne pour le voyage de l aéroport au CODIAM et 5000F/personne pour aller jusqu à Dassa, mais selon lui le prix était fixe donc il n a pas changé ses prix. Après une nuit de repos au CODIAM, et plus de cinq heures de route, nous sommes arrivés à Dassa, dans le quartier de Bétou où vit Rose, notre hôte qui allait nous héberger pendant un mois. L accueil a été très chaleureux, Rose nous a accueillis et nous a présenté sa petite maisonnée : Mariame, une jeune fille recueillie par Rose qui l aide dans ses taches ménagères, Rossi le fils de Rose, et Flore la sœur de Rose. Après les présentations Siméon, notre hôte, nous a offert un verre au bar de Bétou «Chez Angelo». Le courant est tout de suite bien passé, l accueil nous a mis à l aise. Après avoir fait quelques courses, nous sommes rentrés chez Rose et elle nous a donné le prix pour notre séjour chez elle : ce serait F pour le mois. 2. Incident que je tenais à signaler Je tiens à faire cet aparté pour signaler une mésaventure qui m est arrivée le premier soir après notre arrivée à Dassa. Suite à notre repas chez Rose, plusieurs membres de l équipe souhaitaient retourner au bar «Chez Angelo» pour parler de la mission. Sur le chemin du retour, vers 23h, nous avons croisé un jeune qui errait sur le bord du chemin, qui brusquement me bousculât et pris mon sac avant de partir en courant dans un petit sentier. Je n ai pas eu le temps de réagir, à peine le temps de lui crier après en le suppliant de me rendre mon sac, et il était parti dans la nuit j étais vraiment en état de choc, mon sac contenait F que j avais échangés à l aéroport et que je n avais pas encore sortis de mon sac, ainsi que mon portable. Le lendemain, lorsque j en ai parlé à Rose, elle a pris le problème très à cœur, et se sentait tellement mal de savoir que quelqu un m avait volé, le premier jour. Siméon a

4 également été très choqué par l histoire et m a amené directement au commissariat puis au poste de police de Dassa, où tous étaient choqués par cette histoire : d après leurs souvenirs jamais un vol à l arrachée n avait été commis à Dassa. Tout le monde s est mobilisé pour trouver la personne à l origine du vol, avec un solidarité dans la population que nous ne connaissons malheureusement plus dans notre société occidentale. Grâce à la mobilisation générale, mon portable a été récupéré dans une boutique qui pouvait le débloquer, et j ai ainsi pu le récupérer. Le jeune qui m avait volé a disparu peu de temps après, mais je tenais à raconter cette histoire pour insister sur le fait que nos hôtes ont vraiment été derrière moi pendant cette épreuve, et je tiens à les remercier de tout cœur à travers ce rapport de mission. 3. Le logement 1. La douche, la lessive, la vaisselle Notre vie chez Rose a vite pris une certaine routine qui n en était pas pour autant désagréable! L eau pour la douche, la lessive, la vaisselle est puisée au puits situé juste derrière la maison. Flore et Mariame se chargent d aller chercher de l eau, puis pour la douche on remplit le seau et on l apporte dans la pièce qui sert de salle de bain. Pour la vaisselle et la lessive, il faut en général lutter car Rose insiste toujours pour que Mariame le fasse. Ici, ce sont les enfants qui se chargent des corvées. Mon conseil : laissez Mariame vous apprendre à faire la lessive, c est légèrement humiliant d apprendre ça d une fillette mais les résultats d une lessive bien faite à la main sont surprenants. 2. L électricité L électricité n est pas une valeur sûre, mais en général les coupures ne durent pas très longtemps. Les torches nous servaient surtout quand nous sortions le soir, car bien évidemment les rues et sentiers ne sont pas éclairés. 3. Les toilettes Petit chapitre spécial pour mentionner les toilettes, pour préparer les futures missions au choc initial en découvrant celles-ci. Les toilettes sont situées dans la cour de l autre côté de la rue par rapport à chez Rose, et sont difficile à supporter au début, compte tenu de l hygiène ou plutôt de l absence de celle-ci. Ne sous-estimez pas la quantité de rouleaux de papier toilette à amener 4. Les repas Nos repas sont en général composés de riz, de semoule ou de spaghettis, accompagnés d une sauce constituée de tomates, de piments, et parfois de thon. Mais heureusement Rose nous a également concocté plus d une fois des spécialités culinaires locales! Le marché a lieu tous les quatre jours. Bon on vous certifiera que c est tous les cinq jours, en sachant que le cinquième jour est le jour du marché. C est donc tous les quatre jours. Le marché est la meilleure manière de connaître les spécialités locales! 5. Les transports

5 1. Les zems Les zems sont les taxi-motos Béninois. Ils sont reconnaissables à leurs t-shirts jaunes et verts à Dassa, et sont en général plutôt sympas, une fois la négociation passée. Bon la négociation est souvent difficile au début car ils proposent des prix ridicules, mais quand il commencent à vous connaître ils deviennent très sympa et donnent les vrais prix dès le début, ce qui est agréable! 2. Les taxis Qui dit taxi au Bénin dit deux choses : de très vieilles voitures tombant en ruine mais qui pourtant continuent à rouler, et une promiscuité très importante car dans une voiture standard on rentre à 4 personnes derrière et 2 devant, en plus du chauffeur. Pour nous les négociations ont toujours été dures, les chauffeurs de taxi étant moins enthousiastes pour baisser leurs prix. Mais nous sommes pratiquement toujours tombés sur des gens sympas, bien que leurs conduite l était beaucoup moins! 6. La santé L hygiène est un aspect très important pour passer le meilleur séjour possible. Il est impératif de bien se laver les mains de façon régulière et surtout après le périple aux toilettes, avec du savon sans eau. Ne pas oublier de prendre l anti-paludéen! Pour ceux qui envisageraient de choisir la doxycycline (doxy-palu), je tiens quand même à signaler que bien que l on me l ait conseillé au centre de vaccination Air France, je suis revenue en France avec le paludisme et plusieurs docteurs m ont informé à mon retour qu en fait la doxycyline n est pas l idéal à prendre, que son action n est pas la meilleure en tant que prévention. Bien sûr ce n est que mon expérience : Hélène a pris le même médicament que moi et n a pas contracté la maladie. Attention à la diarrhée c est un sujet assez tabou mais je l ai eu pratiquement constamment au bout de deux semaines sur place et jusqu à 3 semaines après mon retour, provoquant une irritation de mon colon qui m a conduite aux Urgences (en France heureusement) à cause des douleurs occasionnées! Mon erreur est que je n ai pas pris de médicament constipants comme l Imossel car je pensais qu il était mieux que mon corps élimine donc prenez-en un peu quand même, surtout après le retour en France. 3. Les activités mises en place (rédigé par Laure) 1. Objectif de la mission La mission qui nous a été proposée avait trois grands axes : la prévention santé, l animation, l aide scolaire, et la micro finance. Aucun de nous n étant à l aise et n ayant de compétences en rapport avec les micro finances, nous avons donc décidé en accord avec M. Dousso de ne pas intervenir dans ce domaine.

6 Face à une demande soutenue des enfants présents dès notre arrivée à l ONG, nous avons fait essentiellement de l animation et de l aide scolaire. M. Dousso nous avait évoqué la mise en place d une pièce de théâtre avec la mission de juillet, mais qui n avait pas abouti. Nous avons voulu reprendre ce projet, car deux d entre nous avaient des compétences dans ce domaine. Projet qui a bien débuté, avec des ados motivés, mais au bout d une semaine tous n étaient pas assez présents et réguliers, donc nous n avons pas pu finaliser le projet. Deux jours par semaine, Hélène accompagnée de l un d entre nous se rendait au dispensaire pour aider si besoin, mais aussi pour voir comment se passaient les consultations (pas beaucoup de travail, car l hôpital était en grève). Nous avons aussi fait une journée de prévention santé, deux d entre nous se sont rendus dans un village à côté de Dassa pour intervenir auprès des femmes. 2. Public concerné A l ONG, se sont les enfants qui viennent, leur âge allant d environ 2 à 17 ans, ce qui était difficile à gérer car il fallait les diviser par tranches d âge et à cinq ce n était pas évident, surtout quand certains étaient au dispensaire. Le nombre d enfants variait beaucoup, au début nous nous approchions à peu près d une trentaine d enfants, et à la fin nous en avions entre 10 et 20. Le niveau scolaire est faible, surtout pour les plus jeunes, et il est difficile de se faire comprendre par les plus petits qui ne sont pas scolarisés et donc ne comprennent pas ou très peu le français. Au niveau des plus âgés, nous avons constaté dès le début qu ils souhaitaient qu on intervienne dans des domaines précis : les langues, l informatique, et aussi l histoire. Cependant, on a constaté qu ils avaient des difficultés en orthographe et en grammaire, donc par conséquent dans l expression écrite du français. 3. Effets sur les bénéficiaires Il est difficile de savoir si nos actions ont eu un effet, cependant nous avons réussi à instaurer et à faire respecter trois règles qui pour nous étaient importantes pour pouvoir animer. Règle n 1 : Ne pas taper l autre, Règle n 2 : Ne pas déchirer les livres, Règle n 3 : Dire les formules de politesse «s il vous plaît» et «merci». Grâce aux dons financiers que nous avions récolté avant notre départ, on a pu faire des achats qui je pense auront une réel utilité, ainsi nous avons fait construire une bibliothèque plus importante que la précédente, avec des livres scolaires béninois allant de la 6 ème à la 3 ème. Face à une fréquentation régulière d enfants de 4 à 7 ans (environ) nous avons fait faire une table basse adaptée aux petits avec des chaises. Tous les achats fait avec les dons ont été vu avec les personnes de l ONG. 4. Organisation quotidienne Nous travaillions le matin de 9h à 12h et l après-midi de 16h à 18h. Un planning était établi chaque semaine. Nous nous sommes organisés de façon à ce qu il y ait trois groupes répartis par âge. Chacun d entre nous a pu réaliser des

7 activités avec chaque groupe car nous n avons pas souhaité nous fixer sur une seule tranche d âge. A la fin de chaque semaine nous avions une réunion avec Siméon Dousso, pour faire le point sur les activités menées pendant la semaine et sur ce que l on voulait mettre en place pour la prochaine. 5. Matériel Nous disposions d une salle avec deux ordinateurs (qui ne fonctionnaient pas) et des tables. Les jeux extérieurs étaient fait au collège à quelque mètre de l ONG, où un grand terrain était disponible ainsi que des salles de classes avec tableaux qui pouvaient être utilisées. A l ONG, nous disposions de crayons, feutres, et stylos apportés par les missions précédentes et nous-mêmes, ainsi que quelques coloriages. Deux bibliothèques, avec des livres français pour enfants ainsi que des livres scolaires français et béninois. Notre mission a également rapporté deux ballons et deux frisbees pour les jeux en extérieur. Sur place nous avons acheté des livres scolaires béninois, un tableau pour écrire à la craie ainsi que des fournitures scolaires. Par rapport à la prévention, un certain nombre de matériel était à disposition, notamment des CD rom sur le sida en français et en fon qui venaient d être récupérés. En plus du planisphère déjà affiché sur un mur de l ONG, nous avons rajouté une carte détaillée du Bénin. En ce qui concerne le matériel utile à amener, je conseillerais essentiellement des crayons, des cahiers, des feuilles et surtout des coloriages (ils les adorent). Sinon tout ce qui peut être utile pour animer, comme par exemple des ballons ou balles pour faire des jeux, ou par exemple des manuels de pliages, d origami.. Nous avions aussi récolté environ 200 à 300 préservatifs et de la documentation sur le VIH mais cependant tout n était pas adapté aux populations locales, il est donc nécessaire de faire un tri. Pour notre mission, nous avons préféré récolter des dons financiers pour pouvoir acheter sur place des choses réellement utile et qui ont été décidées directement avec l ONG. De plus vu que la vie est beaucoup moins chère là bas, les achats peuvent être faits en plus grande quantité. La bibliothèque pourrait ainsi être complété par des livres pour enfants béninois ainsi que d autres manuels scolaires adaptés à leur programme. indispensables à emporter. Voilà une liste non exhaustive des affaires principales à apporter : - Moustiquaire imprégnée - anti moustique - micropur ou aquatab - portable débloqué

8 - couteau suisse - ficelle - lampe de poche - piles - pince à linge - ciseaux - sac à viande - chaussures fermées - chaussures montantes - tongs - vêtements amples - vêtements longs pour le soir - un k-way - casquette/ chapeau/ foulards pour la tête - lessive - papier toilette - crème hydratante - crème solaire - protection pour les lèvres - livres, musique et de quoi écrire - spécialités françaises pour Rose qui nous accueille - 2- A laisser chez vous Cependant, certaines affaires ne sont pas nécessaires, alors pour éviter tout problème, laissez chez vous : - Bijoux - Portable (mettez vous d accord pour n en prendre qu un seul pour l équipe, mais il doit être débloqué) - Tous objets de valeurs - Papiers (carte d identité, carte vitale, permis, chéquier) - Duvet 3- la pharmacie d équipe : Un petit kit qui évite tout séjour à l hôpital : - désinfectant pour les mains (savon sans rinçage) - désinfectant, type Bétadine, Diaseptyl

9 - compresses - pansements - collyre - sérum-physiologique - bandages - Anti paludisme ( Malarone, Doxypalu,Lariam) - Pince à épiler - Spasfon - Immodium - Ercéfuril (désinfectant intestinal) - Smecta - Paracétamol ou Aspirine - Biafine, Flamazine - Eurax (anti démangeaisons) - Lysopaïne Il est inutile d emporter des suppositoires, ils fondent. Pensez à faire tout vos vaccins, soit la fièvre jaune, l hépatite B, l hépatite A, la Thiphoïde, Méningite A+C. 4- Conseils supplémentaires a: L argent Ce sont des Francs CFA. A savoir que 100 FCFA= 1 franc français= 0,15 centimes d euros. Nous avions à peu prêt tous emmenés 450 euros. On vous conseille d échanger tout votre argent à l arrivée, à l aéroport de Cotonou parce qu il est impossible de changer les billets de moins de 50 euros à Dassa. Nous avons du donner de l argent à Rose qui se rendait à Cotonou, ou demander à nos familles de nous envoyer de l argent par l intermédiaire de Western Union. Il est plus prudent de ne jamais avoir tout son argent sur soi. Et n oubliez pas de tout marchander, rare sont les prix fixes. b- Assurances La Guilde prend en charge : - Assurance aux personnes en cas de maladie ou blessure. - Assurance rapatriment

10 - Assurance en cas de décès ou poursuites judiciaires c- Visa Pour ceux qui vivent prés de Paris, il faut aller à l ambassade du Bénin : 89 rue du Cherche Midi Paris Autrement, il faut envoyer votre passeport, attestation de mission car elle vous permet de payer moins cher et formulaire en mandat cash à l ambassade du Bénin. V- Bilan Le bilan de notre voyage est très bon. Un des points positifs est avant tout, l accueil qui nous a été réservé. Rose, Flore, Mariam, Siméon, et Emile étaient toujours là si nous avions besoin d eux, et ont su nous dévoiler toute leur hospitalité. L organisation du travail avec Siméon nous a semblé au début, un peu légère, car il n avait pas spécialement d attentes. Mais cette liberté dans le travail nous a convenu parfaitement, cela nous permettait de choisir vraiment nos activités, et c était plus agréable d avoir la possibilité d initiatives. Tous les vendredis, nous faisions une réunion de fin de semaine avec Siméon, pour faire le bilan. C est bien qu il y ait un suivi de notre travail, cela nous permettait d être guidé, et de pouvoir obtenir quelques réponses à nos questions. Un autre bon point du voyage est le temps libre qui nous était accordé les week-ends et à la fin du séjour. Cela nous a permis de visiter quelques villes béninoises. Concernant les points négatifs, nous tenions à noter particulièrement quelque chose. Nous avons visité à Bohicon (à environ 80 km de Dassa, sur la route de Cotonou) le palais du roi Dakodonou, le guide du «petit futé» n en donne que des critiques positives. Mais nous avons été très déçus par le gérant, qui fait office de guide, qui nous a fait payer CFA pour cinq personnes pour une visite d un quart d heure sans aucune explication. Les animaux que nous avons vus sont en plus mal traités (les lionnes étaient maigres, blessés de partout et enfermés dans de petites cages ; les singes étaient attachés à de courtes laisses,.). Nous vous déconseillons donc d y aller. Notre voyage s est extrêment bien passé nous ne trouvons pas d amélioration à lui donner. BON VOYAGE!!!