Dijon Mag janvier 2016

Transcription

1 REVUE DE PRESSE

2 Dijon Mag janvier 2016

3 Dijon Beaune Mag 20 décembre février 2016

4 Big Bang Magazine #64 Automne 2015

5 Arts et Gastronomie Automne 2015

6

7 Welcome Magazine Automne 2015

8 Le Journal du Palais du 19 au 25 octobre 2015

9 Dijon l Hebdo du 16 au 29 septembre 2015

10 Dijon L Hebdo Septembre 2015

11 Olivers Travels - Août 2015

12

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15

16 Dijon L Hebdo du 17 juin au 1 er juillet 2015

17 Dijon L Hebdo du 17 juin au 1 er juillet 2015

18 Dijon l Hebdo du 3 au 16 juin 2015

19 Art & Gastronomie Avril 2015

20

21 Newsletter du Tennis Club Dijonnais Février 2015

22 Dijon l Hebdo du 29 octobre au 04 novembre 2014

23 Ecodocs octobre 2014

24 Los Viajeros Octobre 2014

25 Los Viajeros Octobre 2014

26 Le Bien Public 30 août 2014

27 Le Bien Public - Vendredi 11 Juillet 2014

28 Dijon l hebdo - Du 04 au 17 Juin 2014

29 Dijon l Hebdo - du 21 mai au 03 juin 2014

30 The Good Life France «Discover delightful Dijon Burgundy», Page 4/4 Mai 2014

31 Le Miroir Mag Mai 2014

32

33 Bien Public 12 Avril 2014

34 Reisetipps Janvier 2014 Page 4/4

35 Eco-docs Décembre 2013

36 France Magazine Septembre 2013

37 Eco-docs 30/05/013

38 Journal du Palais 17/05/2013

39 Le Bien Public Le 25/03/2013

40 Journal du Palais Le 09/03/2013

41 Le Bien Public Le 06/02/2013

42 Welcome Magazine Hiver 2013

43 Journal du Palais Le 09/01/2012 L'OENO-FILLE Après de nombreuses expériences comme assistante de direction dans la presse, la formation ou la banque, elle a repris l hôtel-restaurant Les OEnophiles, auquel elle a donné une nouvelle jeunesse. Les yeux d Isabelle Gorecki- Hiltenfink s illuminent encore quand elle évoque ses années de jeunesse dans l hôtelrestaurant que tenaient sa grand-mère et ses parents près de Nevers. Elle a quatre ans quand la famille quitte Troyes pour la Nièvre. Commencent alors quinze années «de bonheur» dans cette grande maison de Challuy, où sa grand-mère dirige et où ses parents tiennent les fourneaux d un restaurant étoilé. La petite Isabelle et ses deux soeurs traînent parmi les clients et servent les limonades en terrasse. À l heure de choisir sa voie, la jeune femme se verrait bien reprendre l entreprise familiale, mais ses parents l en dissuadent : «Un métier de fou», lui disentils Ils cèdent l affaire et vont s installer à Dijon, où ils créent une boutique de laine sous l enseigne Pingouin, qui connaîtra un vrai succès. Mais Isabelle Gorecki ne perdra jamais l envie de retrouver un jour l ambiance si particulière de l hôtel-restaurant de son enfance. Il lui faudra juste être patiente. Car, en attendant, Isabelle Gorecki va s essayer à d autres métiers Son bac en poche, elle prépare un brevet de technicien supérieur (BTS) d assistante de direction. Dans la foulée, elle décroche un stage puis un remplacement d un an à la direction du quotidien Le Bien public, au service du baron Louis Thénard et de Jean Viansson-Ponté. Elle tente dans la foulée un retour vers ses premières amours : elle est recrutée parmi l équipe de réceptionnistes de l hôtel de La Cloche, qui rouvre après travaux sous la houlette de la banque La Hénin. «Une belle aventure que celle de la réouverture de ce monument de l hôtellerie dijonnaise», se souvient-elle. Elle s investit dans l accueil et l organisation des séminaires. Trois ans plus tard, l établissement est repris par le groupe Jacquier, l équipe est licenciée. Nouveau tournant dans sa carrière : à 26 ans, elle est recrutée au sein de l administration du lycée de ses études, Saint-Bénigne. Elle ne s en cache pas : rien de très motivant, mais il fallait bien travailler et gagner sa vie Et un an plus tard, encore un virage : Isabelle Gorecki est recrutée au sein de la Sorefi Bourgogne, filiale de la caisse d épargne, comme assistante de direction. Elle restera finalement plus de quinze ans dans le groupe. «Je n ai jamais été banquière, mais j ai travaillé sur de nombreuses questions : formation, ressources humaines, développement» Et puis elle se voit confier la mission de gérer le «top management» de la banque régionale : pour ces 80 dirigeants et ca dres, elle organise des séminaires et des formations, ce qui l amène à nouer des contacts étroits avec certains hôtels de la région, en particulier le château de Chailly récemment ouvert décidément le fil ne se rompt pas avec le monde hôtelier! Isabelle Gorecki, qui, pendant ce temps, s est mariée et a eu trois enfants, se constitue une expérience et un réseau qui lui seront bien utiles quelques années plus tard.

44 INVESTISSEMENT MASSIF Car en 2004, elle soumet sa candidature pour le poste de directeur adjoint de la CBDO, et le décroche, au nez et à la barbe de candidats disposant d une meilleure expérience qu elle dans le métier mais qui ne disposent pas de son entregent. Un an plus tard, le directeur ayant obtenu un poste dans le Sud, elle prend sa place. Pendant un an et demi, Isabelle Gorecki ne ménagera ni sa peine ni son temps pour un établissement pour lequel elle ne manque pas d ambition. À tel point que, cinq ans plus tard, avec trois associés, elle le rachètera à ses 38 actionnaires fondateurs, médecins. En quelques années, la nouvelle patronne de la CBDO, rebaptisée Les OEnophiles, a façonné cette maison, 1959 Naissance, le 10 juin, à Troyes BTS d assistante commerciale au lycée Saint-Bénigne à Dijon. Première expérience professionnelle au secrétariat de direction du Bien public Réceptionniste à l hôtel de La Cloche Intègre la Sorefi, groupe des caisses d épargnes Recrutée comme directrice adjointe de la CBDO à Dijon. L année suivante, prend la direction de l hôtelrestaurant Rachète l établissement avec trois associés. Ouverture de L Autre Entrée, bar-bistrot des OEnophiles. Présidente du nouveau club hôtelier Dijon-Bourgogne ouverte en 1991, selon ses envies : la salle du petit-déjeuner a quitté la réception, les chambres ont toutes été refaites, la carte du restaurant a été rajeunie, et Isabelle Gorecki a constitué autour d elle une équipe de confiance avec, pour toute dernière recrue, Thierry Pruvost, nouveau directeur, débauché de l hôtel Holiday Inn. Devenue propriétaire de l hôtel, elle a entrepris des travaux très importants 1,4 million d euros au total pour refaire entièrement la cuisine, le jardin (désormais doté d une terrasse) et surtout pour créer 14 nouvelles chambres. Et là, la dirigeante a déployé des trésors d imagination, logeant une chambre dans une ancienne pâtisserie, une autre à la place d une pièce jadis réservée au personnel, d autres à l emplacement d un ancien logement de direction Dans cet hôtel particulier du XVe siècle au coeur de Dijon, tous les espaces ont été mis à profit pour créer de nouvelles chambres. Résultat : rien de standard, ici aucune chambre ne ressemble à une autre, ni dans sa forme ni dans sa décoration! La demande était-elle donc si forte qu il fallait faire passer les OEnophiles à 41 chambres au lieu de 27? L établissement affiche un taux de remplissage de 65 % à l année, mais l augmentation de la capacité a surtout pour mérite de lui permettre d accueillir les groupes dans des meilleures conditions. «Il nous arrivait de refuser des séminaires parce qu il nous manquait deux chambres. Désormais, nous pouvons sereinement accueillir les séminaires d entreprise, sans renoncer à notre clientèle individuelle.» Diversification donc Le mot est lâché «Un hôtel indépendant comme le nôtre n a pas le choix.» Pour compléter l offre de son restaurant gastronomique, Isabelle Gorecki ouvre, côté rue Berbisey, L Autre Entrée, un bar lounge et restaurant version bistrot, avec vins au verre et concerts le week-end. «L Autre Entrée fait office de bar pour l hôtel, et les clients qui restent plusieurs jours viennent en général y dîner au moins une fois plutôt que d aller ailleurs.» N imaginez pas pour autant qu Isabelle Gorecki veuille du mal à ses petits confrères. Bien au contraire. En 2009, elle prend la présidence du tout nouveau club hôtelier Dijon- Bourgogne, qu elle fonde avec plusieurs de ses collègues hôteliers de l agglomération. Elle cède la présidence aujourd hui, avec un sentiment de fierté : l association fédère 85 % des hôtels du Grand Dijon, soit chambres, et s est imposée comme un interlocuteur pour l office de tourisme ou Dijon Congrexpo. «En nous associant, nous avons pu prouver que la ville offre une capacité d hébergement importante, qu elle est capable par exemple d accueillir les grands congrès.» Ambassadrice de sa ville, voilà un titre qui lui plairait. Patrice Bouillot