L importance des incitations financières dans l obtention d un emploi est-elle surestimée?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L importance des incitations financières dans l obtention d un emploi est-elle surestimée?"

Transcription

1 L motance des nctatons fnancèes dans l obtenton d un emlo est-elle suestmée? Cylle Hagneé (*) Nathale Pcad (**) Alan Tannoy (***) Kane Van de Staeten (****) Nous estmons sx modèles où ntevennent d une manèe tantôt substtuable tantôt comlémentae tos facteus de non-emlo : la fablesse des nctatons fnancèes, une oductvté nféeue au coût du Smc et des dysfonctonnements du maché du taval. L étude du comotement de atcaton s aue su un modèle de mcosmulaton basé su l enquête Revenus Fscaux 1998, tands que l estmaton de la censue au SMIC utlse les données des enquêtes Emlo 1997 et Les modèles, estmés su les solés, qu s ajustent le meux aux données sont ceux qu osent une comlémentaté ente la censue au SMIC et la atcaton. Une augmentaton de 10% du evenu dsonble de la Smcade sous fome de tansfets se taduat a un gan de obablté d emlo de 10%. (*) OFCE et THEMA. E-mal : c.hagnee@ofce.scences-o.f (**) THEMA, Unvesté de Cegy-Pontose. E-mal : Nathale.Pcad@eco.u-cegy.f (***) EHESS, GREQAM-IDEP. E-mal : alan.tannoy@ehess.cns-ms.f (****) CNRS, Laboatoe d Econométe de l Ecole Polytechnque. E-mal :kane.van-de-staeten@olytechnque.f Cette echeche s nsct dans la esectve de bât un modèle de mcosmulaton comotemental en matèe d offe de taval ou l Assemblée Natonale. Nous emecons A. Lefanc et deux aoteus anonymes ou leus commentaes. Économe et Pévson n /4-5 49

2 Deux mllons d emlos ont été céés et le chômage a eculé de ès de 4 onts ente 1997 et Néanmons avec un taux de 9%, le chômage este à un nveau élevé en comaason de la luat des autes ays de l OCDE. Le ôle des nctatons fnancèes à eende un emlo a été onté du dogt et le aadgme de l offe de taval a été moblsé ou tente de ende comte de ce taux de chômage élevé. L motance de ce facteu est ceendant contestée et le but de cet atcle est justement d essaye d y vo lus cla, en testant dfféents modèles d emlo qu s auent su un même modèle de mco-smulaton asss su la base de données Revenus Fscaux 1998 (evenus de 1997) coulée aux enquêtes Emlos 1997 et Le cham de l étude est consttué des ménages comotant un seul adulte en dstnguant hommes et femmes. Il nous semble que cette catégoe de oulaton, les esonnes solées, consttue le cœu de cble natuel d une oltque de l emlo, usque 23% sont sans emlo et 12% ont un emlo à tems atel. En oute, la modélsaton du comotement des solés à taves un modèle de comotement untae ne souffe as de dscusson comme dans le cas du coule. Tous les modèles utlsés c ont en commun d ête des modèles extensfs d emlo : ls vsent à comende les asons du non-emlo, mas nous excluons d emblée de aven à exlque le chox du nombe d heues de taval, la dstncton tems atel tems len n étant même as oéée. Dans ces condtons (esonnes solées et modèle extensf de taval), le teme d nctatons fnancèes evêt une sgnfcaton smle, d autant que nous nous laçons à long teme, comme chez Laoque et Salané (2000), c est-à-de que l effet tanstoe de l ntéessement ou des allocatons de chômage n est as modélsé (1). Concenant ces nctatons fnancèes, la emèe queston ote su l asect éventuellement désnctatf du montant du evenu d nactvté qu ovent du cumul du evenu mnmum d nseton (RMI) et d une allocaton de logement (AL). La deuxème nteogaton ote su l nsuffsance éventuelle de la émunéaton de ceux qu sont en emlo, que cela ovenne du maché du taval ou du jeu de tansfets et d môts esant su les emloyés. En somme, nous souhatons a exemle aote une éonse aux questons suvantes qu semblent aaemment smles. De comben vae la obablté d ête en emlo, s on dmnue le RMI de 10% ou s l on augmente le evenudsonble de ceux qu tavallent de 10%? Nous souhatons aote à ces questons des éonses les lus obustes ossbles. Ce souc de obustesse qu anme ben évdemment tout taval de echeche emque est ehaussé du fat que ce taval ovent d une commande ublque de la eésentaton natonale et que les évsons obtenues sont suscetbles de condue à des décsons de oltque économque. Une cométton ente dfféentes lectues du maché du taval est donc ogansée d une manèe quelque eu systématque et nous examnons comment le changement de modèle affecte les éonses aux questons osées. Le modèle de atcaton Ben sû, la queston des nctatons fnancèes envoe au comotement des offeus de taval et donc le modèle le lus smle, qu eut consttue le modèle de éféence, se lace dans le cade canonque de l offe de taval où la seule ason du non-emlo est à touve du côté des éféences ndvduelles dans l abtage los/evenu dsonble. Dans ce modèle dt de atcaton, la seule exlcaton ossble au non-emlo est l nsuffsance des nctatons fnancèes au egad de la ossble désutlté du taval, qu est aécée a un cetan nombe de facteus obsevables esant su lesdtes éféences, comme le nombe et l âge des enfants, l âge de l ndvdu, etc... L ndvdu eçot une offe qu comote une ooston de émunéaton. Une équaton de atcaton et une équaton de salae sont estmées a maxmum de vasemblance en tenant comte de la sélecton endogène des ndvdus ou lesquels on obseve le salae. Il est ossble d exhbe ou ce modèle la dstbuton smulée des evenus de éseve d accetaton d un taval ou les sans-emlo. Cette dstbuton est en effet cucale ou estme l mact de toute mesue vsant à estaue les nctatons fnancèes à etouve un emlo, comme a exemle la me ou l emlo. Cette dstbuton emet de savo de comben l faudat accoîte le evenu d actvté des sans-emlo ou que la obablté d accete une ooston d emlo augmente de x%. La obablté de non-emlo, dont l a été queston lus haut, est c une obablté de efus d un emlo, usque a hyothèse, dans ce aadgme, les offeus de taval ne sont as atonnés. Comme exemles d études antéeues dans ce cade théoque, on eut cte Bougugnon et Magnac (1990), Gavel et al (2001), Hagneé et al (2002). La dstbuton des valeus de la désutlté au taval obtenue dans ce dene taval (cf. fgue 4) a jeté le doute dans note est su la valdté de ce cade de éféence. Gosso modo, les non-emloyés ésentaent une fote désutlté au taval, ceendant qu un gand nombe d emloyésavaentuneutltéostveautaval! Ce modèle consttuant néanmons le cade le lus smle ou ense la queston du non-emlo, nous le etenons comme eme modèle à consdée et à estme. Nous le désgneons a la sute sous le teme de modèle de atcaton. Les autes causes de non-emlo Devant les efomances assez médoces de ce modèle de atcaton, l a fallu ecou à des modèles lus élaboés qu font nteven de manèe concuente d autes causes de non-emlo. Ces autes modèles ntégent la ossblté que l ndvdu 50

3 ne eçove as d offe ou deux asons ncales. La emèe ovent d une éacton de comotement des enteses qu sont censées esecte la légslaton du salae mnmum. Celu-c eut consttue un fen à l embauche du côté des enteses et eut exlque la ésence d une censue au nveau du SMIC, dans le cas où la oductvté de l ndvdu, qu est égale au coût du taval dans un modèle de concuence ue et afate, est nféeue au SMIC. Une deuxème ason de l absence d offe eut oven d un fonctonnement défectueux du maché du taval su lequel est ostonné l ndvdu, en ason de sa localsaton, de son exéence assée, de la fomaton obtenue et du secteu d actvté. Il se eut donc que l ndvdu ne eçove as d offe ou des asons tenant au non-emlo fctonnel ou à un excédent stuctuel d offe de taval dans sa sécalté ou sa banche d actvté. Un chômage conjonctuel de tye keynésen eut également ête également à l ogne de l absence d offe. Pou fae cout, nous désgneons esectvement ces deux motfs de non-emlo a les temes de censue et de éceton (2). Chacun des tos motfs de non-emlo, censue, éceton et atcaton, touve sa taducton dans une obablté sécfque de ne as touve un emlo. Chacune de ces tos obabltés déend d un cetan nombe de caactéstques obsevables. La manèe dont ces tos obabltés se combnent est a o assez ndétemnée. On eut éce que la obablté d ête en emlo est le odut de tos obabltés, la emèe de ecevo une offe, la seconde de n ête as censué, la tosème d accete l offe. C est la soluton etenue a Laoque et Salané dans une sée de tavaux ctés en éféences (3). Les vaables exlcatves de chaque facteu de non-emlo jouent alos de manèe comlémentae. Pou ête emloyé, l faut tout à la fos avo eçu une offe, ne as avo été censué et avo acceté l offe. Cette façon de fae, ben qu étant assez natuelle, n est as la seule envsageable. Il se ouat tout auss ben que les vaables exlcatves de chaque facteu de non-emlo nteagssent de manèe à se comense. En d autes temes, des elatons de substtuablté seaent ésentes ente les causes obsevables du non-emlo (4). Pa aot au modèle de éféence que eut consttue le modèle afatement comlémentae, l mote cetanement d exloe les soubassements économques de l hyothèse économque de echange, la substtuablté ente obstacles à l emlo. Des exemles de substtuablté des causes obsevables de non-emlo Les exemles n ont de sens que a aot aux vaables exlcatves que nous avons effectvement ntodutes dans chaque équaton de non-emlo. Pam les vaables nfluençant la atcaton, nous avons ntodut classquement le nombe d enfants de mons de tos ans, tands que nous avons ntodut l ancenneté am les vaables ayant un mact su la éceton. On eut légtmement se demande s le fat d avo commencé à tavalle tès tôt ou une femme et donc d avo accumulé de l ancenneté et d avo de ce fat lus de chances de conseve son emlo est de natue à comense le coût d ootunté de contnue à tavalle que eésente la chage d enfants en bas âge. Une éonse ostve à cette queston nclneat à ende substtuables les vaables détemnant la atcaton et la éceton. Il convendat alos de fonde dans une même équaton atcaton et censue afn de ouvo cate économétquement cette ossblté de comensaton. Concenant mantenant les ossbltés de substtuton ente censue et éceton, l faut éfléch à l mact conjugué du chômage déatemental - une vaable de tenson su le maché du taval ntodute ou exlque la éceton - et de la vaable censée catue le sque de censue au SMIC, le aot du coût salaal au coût du Smcad. Le coût salaal donne la oductvté magnale de l ndvdu sous une hyothèse de concuence ue et afate. Un fable taux de chômage (5) eut ndque des dffcultés ou des enteses à touve dans un bassn d emlo donné les cométences equses. Les dffcultés d aaement ente offe et demande de taval légal dans un secteu donné euvent ousse cetanes enteses de ce secteu à fae ael au taval llégal (6) et donc à émunée des tavalleus en dessous du SMIC. Dans ce cas, éceton et censue seaent substtuables. Dans une descton assez che des décsons d embauche de l entese, les deux fomes de taval, légal et llégal aaassent comme deux solutons ossbles. La dffculté d aaement eésente un coût fxe de echeche, qu édut la entablté d embauche légale, alos que le sque de énalté édut la entablté d embauche du tavalleu au no. Enfn, l exemle d un célbatae dont la oductvté est nféeue au SMIC mas dont toutes les caactéstques obsevables du côté de la atcaton sont les melleues ossbles eut foun une llustaton d une ossblté de comensaton ente les vaables détemnant la censue et celle nfluençant la atcaton. Ce célbatae n a as d handca et son evenu en cas d nactvté est elatvement fable du fat de l absence d enfants. Il est donc elatvement ncté à accete des oostons d emlo, même s elles mlquent une émunéaton nféeue au SMIC hoae. S l y a substtuablté ente atcaton et censue, cette stuaton favoable du ont de vue de la atcaton est de natue à comense une fable oductvté. Nous ne étendons as que ces aguments aent une otée tès généale. On ouat tès ben oose à 51

4 ces exemles de substtuablté des exemles de comlémentaté. Néanmons, l sufft que l on usse touve des exemles lausbles de substtuablté ou motve la mse en queston du modèle stctement comlémentae et lu oose des solutons de echange. La queston ne eut alos ête tanchée qu emquement. Nos modèles, autes que celu de atcaton, se dstnguent les uns des autes suvant le degé de substtuablté qu est autosé a o ente les tos motfs de non-emlo, en consdéant en bout de chaîne, d une at le modèle afatement substtuable et, d aute at, le modèle afatement comlémentae et en comlétant l analyse a des modèles ntemédaes où l on consdèe que l un des facteus est substtuable a aot aux deux autes. Le modèle afatement comlémentae : le modèle Réceton-Censue-Patcaton Note modèle afatement comlémentae est assez oche de celu ms au ont a Laoque et Salané dans (12). Il s en démaque ceendant a un cham dfféent (les solés lutôt que les femmes maées), a l utlsaton des données de l enquête Revenus Fscaux qu nous emet d ench notablement les données concenant les evenus non salaaux, a des mutatons mons fustes concenant l allocaton de logement, a un tatement dfféent du nombe d heues de taval, a une modélsaton un eu dfféente de l aute non-emlo. Le tatement de la censue est également dfféent et vse à ten comte de l motance des ndvdus émunéés à un taux de salae hoae nféeu au SMIC. En effet, a exemle su l ensemble des femmes salaés, 3% des tavalleuses à tems comlet déclaent mlctement un salae hoae nféeu au SMIC, ceendant que ce oucentage monte à 24% ou les tems atels. La contante du SMIC dans les données semble donc une contante «molle» sans que l on sache s le flou ovent d eeus de déclaaton ou d hoaes de taval effectvement lus motants que les hoaes légaux. Plutôt que de etate ces données, nous les ncluons dans l analyse en suosant que l offe d emlo, s elle suvent, comote à la fos une ooston de salae et une ooston d un nombe d heues de taval ou, ce qu event au même, une émunéaton annuelle et un salae hoae. Une équaton de émunéaton annuelle est estmée au même tte qu une équaton de salae hoae. Ces estmatons nous emettent d mute un salae annuel et un salae hoae otentels à chaque esonne sans emlo. Cec nous emet d estme le sque que le salae hoae sot nféeu au SMIC et donc une obablté que cette ooston de taval ne usse se concétse en ason de la censue oéée a le SMIC. Objectfs et lan de l atcle Le but eme de l atcle est donc d examne comment se comotent nos aamètes d ntéêt que eésentent les deux vaables d nctatons fnancèes en assant d une modélsaton à une aute. Une aute queston, de natue lus adue, est de savo s on eut calcule dans ces dfféents modèles quelque chose qu usse s aaente vament à un evenu de éseve d accetaton d un emlo, comme on est en dot de le fae dans le modèle de atcaton. Pou ête en mesue de le fae, l faut que les vaables qu sont censées ête lées aux éféences n nfluent as su les deux autes motfs de non-emlo. S nous étons en mesue d aéhende les facteus de éceton a des données adéquates concenant le taux d avée des offes su tel maché du taval segmenté a la localsaton, l exéence, la fomaton et le méte, tel seat ben le cas. Mas, c est là que le bât blesse, nous ne dsosons as à l heue actuelle de telles données fables et donc nous sommes oblgés de nous en emette à des vaables oxy qu, ou un cetan nombe d ente elles, euvent ête susectées d nfluence les éféences. Pou ende un exemle concet, enons le cas du handca. Il eut joue su les éféences en augmentant la énblté du taval, mas l est suscetble également d nfluence la éceton d une offe, les enteses atquant suvant les cas une oltque de dscmnaton négatve, ou une oltque de dscmnaton ostve comme l exge la lo. Losqu on asonne dans le cas du modèle comlètement substtuable, où le handca est une vaable am d autes dans l équaton d emlo, qu mxe toutes les causes de non-emlo, l est ben évdent que la ésence d une telle vaable emêche d sole les éféences des autes facteus de non-emlo. La décomoston du non-emlo n est donc as ossble dans ce cas de fgue. Plaçons-nous mantenant dans le cas du modèle uement comlémentae. Dans la mesue où l équaton de atcaton est ben séaée de l équaton de éceton, le modélsateu fat face à un chox dffcle. Pou des asons d dentfcaton non aamétque, l dot attbue la vaable à l une des deux équatons. Ce chox est focément ad hoc et c est ou cela que nous avons été amenés à consdée des vaantes dans le modèle uement comlémentae, suvant l affectaton des vaables qu euvent sev d nstument de contôle à la fos à la atcaton et à la éceton. C est également un deuxème objectf de cette étude que de mette en lumèe ce gene de dffcultés qu suvennent losqu on abandonne le aadgme u de l offe de tavaletd enaéhendel motanceemque. Le lan de l atcle est le suvant. La emèe ate est consacée à l exosé théoque des modèles, la deuxème au modèle de mcosmulaton et au tatement des données. L exosé de la méthodologe économétque fat l objet d une tosème ate, tands que les ésultats et des execces de smulaton 52

5 ou se ende comte des dfféences de édcton su des cas tyes font l objet d une quatème ate. Enfn, une denèe ate lve les ncaux ensegnements de cette étude et comae cette étude avec celles menées a Laoque et Salané. Les modèles : nsaton théoque Pou la claté de l exosé, nous commençons a ésente le modèle uement comlémentae, c est-à-de le modèle où les tos motfs du non-emlo sont ésents et sont solés les uns des autes. Nous veons ensute la logque qu ésde à la constucton des autes modèles. Le modèle Réceton-Censue-Patcaton Cacatéstques généales du modèle Nous ne modélsons c que la décson d accetaton d emlo et non le chox d heues de taval. L ndvdu est suosé ne as avo le chox des heues. Nous désons constue un modèle comatble avec l a o que le non-emlo en 1997 en Fance ne ésultat as seulement d une décson assumée a les offeus de taval mas également d autes facteus qu fasaent que l ndvdu n état as en stuaton de chox. Pêle-mêle, ctons la ossblté d un chômage keynésen dû à une nsuffsance de la demande globale, d un chômage dû à une nsuffsance de catal, d un chômage fctonnel, enfn d un chômage dû à l motance du coût du salae mnmum. En fat, le modèle emet d alle un eu lus lon en chechant à dentfe, am toutes les autes causes qu exlquent qu un ndvdu ne touve as d emlo, la césue eésentée a le SMIC hoae. Cette modélsaton est éalsée dans un contexte statque qu ouat évolue assez natuellement ves un contexte dynamque. Nous nous ntéessons à des ménages ne comotant qu un seul adulte et en conséquence la se de décson est uement ndvduelle. Cet ndvdu n exece son lbe-abte que s l a eçu éalablement une ooston d emlo. Dans l unté de tems consdéée, l ndvdu eçot au lus une offe d emlo qu sécfe s elle est à tems atel ou à tems len. Cette ooston de contat de taval ote su un salae et un nombe d heues de taval. L ndvdu a le chox d accete l offe ou de este sans emlo et l oton etenue est celle qu maxmse son utlté. Dans la mesue où l est suosé que l ndvdu ne eçot qu une seule offe, l ndvdu ne chost as ente le tems atel et le tems len. Dans la temnologe habtuelle, nous mettons donc l accent su le tems atel contant. Dans de nombeuses enquêtes d onon, les ndvdus qu tavallent à tems atel déclaent qu ls souhateaent tavalle lus et c est cette éalté que le modèle cheche à catue. Le tems atel chos semble en effet lus l aanage des femmes en coule. Pam les asons qu font qu un ndvdu eut ne as ecevo d offe, on eut cte un chômage keynésen dû à une nsuffsance de la demande globale, un chômage fctonnel, un chômage dû à l motance du coût du salae mnmum... Pam ces causes, nous allons sole celle consttuée a la ossble césue eésentée a le SMIC hoae. Nous fasons l hyothèse que les ndvdus sont émunéés à leu oductvté hoae (hyothèse qu sea consevée dans tous les modèles aute que le modèle de atcaton où le salae hoae n ntevent as). Aucune heue de taval ne eut en théoe ête émunéée en dessous du SMIC. Les ndvdus qu ont une oductvté hoae nféeue au coût du SMIC ne ouont donc touve à s embauche. Une dffculté se ésente ceendant. Les données de l enquête Emlo (EE) otent témognage d ndvdus émunéés en dessous du SMIC hoae. Même en tenant comte de ossbles eeus de mesue su les heues de taval ensegnées dans cette enquête, cela lade ou suose qu un cetan nombe d enteses accetent de ende un sque avec la lo du salae mnmal. Plutôt que de suose que le SMIC ntodut une censue fanche, nous éféons en conséquence modélse une censue ésentant un caactèe aléatoe. Le scénao est le suvant. La deuxème caactéstque de l offe d emlo que eçot l ndvdu coesond au nombe d heues à effectue concètement au sen de l entese. L entese établt le aot ente la émunéaton salaale et le nombe d heues effectuées (7) et calcule le coût du taval hoae en ncooant les chages socales. S ce coût déasse le coût du SMIC hoae, l entese est en ègle. S ce coût est nféeu, l entese faude et sque d ête sanctonnée. Cetanes ennent ce sque, d autes non. Donc une esonne, qu a une oductvté nféeue au SMIC, eut quand même avo une chance d ête embauchée : ou eml la tâche mate, elle éalse des heues en sus des heues offcellement déclaées et l entese est ête à l accete. En ésumé, l ndvdu te ndéendamment deux cates, une emèe cate qu lu évèle s l eçot une ooston de taval avec une émunéaton et un nombe d heues à effectue et une deuxème cate qu lu ensegne s l entese acceteat, le cas échéant, de le émunée en dessous du seul du SMIC. L ndvdu est donc confonté à deux aléas et ce n est que dans la conjoncton favoable d une offe non censuée aléatoement a la ègle du SMIC que s exece le lbe abte de l ndvdu en matèe d accetaton d emlo. Le modèle est un modèle de salae osté et l n y a aucune négocaton su le salae et la duée du taval. Ce modèle, oche dans son est de celu de Laoque et Salané dans leu monogahe (2003) 53

6 (vo auss Laoque et Salané, 2002) où ls ntègent la ossblté du tems atel, s en dstngue a un envesement de la oblématque le chox des ndvdus vent en dene c et en eme chez eux (8) et a un tatement totalement symétque du tems atel et du tems len, en atcule vs-à-vs de la césue du SMIC. Intodusons un eme jeu de notatons. Le modèle déct les chox d un ndvdu généque noté = 1,..., N. La éceton d une offe La obablté de ecevo une offe (sans ten comte d une éventuelle censue au SMIC) est notée P qu est ndexée a ca elle eut déende de cetanes caactéstques de l ndvdu comme l âge, le sexe, son leu de ésdence, etc... La ooston comote un evenu d actvté net de chages socales y qu est coulé avec une duée du taval h. Le salae hoae est défn aω = y h. y et h ou, ce qu event au même, y et ω sont des vaables aléatoes ou l ndvdu. La censue au SMIC La obablté condtonnelle à ω de ne as ête censué a le coueet du SMIC, P nc ( ω ), ésulte d un comotement d otmsaton de la at de l entese. Nous suosons que le nveau de sque déend de la comaason des cons salaaux. Le con salaal est une foncton de la émunéaton et du nombe d heues, noté C( ω, h ), que l entese comae avec C ( SMIC, h ) qu donne le con salaal s l entese avat émunéé l ndvdu au SMIC (dans la lmte de 39 heues a semane) et au-delà en alquant la légslaton su les heues sulémentaes. La énalté qu encout l entese est suosée lnéae (9) en foncton du aot C( ω, h ) dans la lmteω < SMIC. En suosant C ( SMIC, h ) que l entese éouve de l aveson au sque et en etenant une sécfcaton logathmque ou la foncton d utlté de Von Neuman-Mogensten, l entese comae le nveau de sque coesondant à l embauche donné a C( ω, h ) mn 0,ln C ( SMIC, h ) à un seul de sque, une valeu négatve ou nulle, qu lu est oe. S ce seul est déassé, l embauche a leu, snon l entese enonce à l embauche. Ces seuls de sques sont dstbués selon une cetane lo, qu génèe P nc condtonnellement à ω. La atcaton (10) Une éalsaton de ces dfféentes vaables aléatoes emet à l ndvdu d ête lacé en stuaton de chox, losque les cconstances lu sont favoables. Comme le modèle est entèement statque, la consommaton de l ndvdu est juste égale à son evenu dsonble. S l ne tavalle as, son evenu dsonble est égal à R ( a ; θ) où a 0 désgne ses essouces hos actvté et tansfets (qu sont suosées dentques en cas d emlo ou de non-emlo et nsensbles à toute éfome) et θ eésente le système fscalo-socal. S l tavalle, son evenu dsonble R ( y, a ; θ) déend en lus de son evenu d actvté y. On notea que les fonctons de evenu dsonble sont ndexées ca les fomules de calcul des tansfets euvent déende de caactéstques de l ndvdu comme l âge, son leu de ésdence, etc... La se en comte de la talle famlale est éalsée classquement en asonnant en evenu dsonble équvalent, qu se défnt en dvsant le evenu dsonble a le nombe d équvalents-adultes donné a une échelle d équvalence. Le seul chox que éalse l ndvdu dans le cade de ce modèle extensf d offe de taval est d accete ou de efuse le taval qu lu est oosé. Ce chox est gudé a les valeus ses a une foncton d utlté U l (.) qu déend du statut d emlo, l =1 quand l ndvdu est emloyé, l = 0 snon. Pa aot au evenu dsonble, la foncton d utlté est du tye Von Neuman-Mogensten (VNM) avec un coeffcent d aveson elatve au sque constant et égalà1 (11).La sécfcaton etenue est la suvante : (1) U = ln( R ( a ; θ)) 0 0 (2) U = β ln R ( y, a ; θ) + m 1 L utlté de l ndvdu n est as suosée addtvement séaable en consommaton et statut d emlo. Celu-c ntevent à taves deux aamètes. Une valeu négatve du aamète m eut s nteéte comme une désutlté du taval ndute a exemle a les coûts fxes de gade ou un ménage monoaental, alos qu l eésente une valosaton assocée à l ntégaton au monde du taval en cas de valeu ostve. Le aamète β affecte l utlté magnale du evenu. S la valeu de ce aamète est suéeue à 1, cela ndque qu un ndvdu ne eut attende à tems len ou à tems atel le même nveau d utlté magnale qu en non-emlo que s son evenu est suéeu. Ce comlément de evenu comense des coûts qu seaent vaables avec le evenu, a exemle cetans fas de gade et cetans fas ofessonnels. Les deux aamètes euvent déende de la talle famlale. L ndvdu accete la 54

7 ooston d emlo s et seulement su > U.La 1 0 décson de l ndvdu détemne un statut d emlo noté L qu vaut 0 dans en cas de non-emlo, et 1 autement. En ésumé : (3) L = 1 β ln( R ( y, a ; θ)) ln( R ( a ; θ)) + m > 0 0 Comme y est une vaable aléatoe, la éonse de l ndvdu ou l obsevateu est de natue stochastque et P ( y ) est la obablté de atce condtonnelle à y. Au total dans ce modèle, la obablté d ête e emloyésachant y et ω, P ( y, ω ) estdonnéea : e nc P ( y, ω ) = P P ( ω ) P ( y ) Ben évdemment, e nc P ( y, ω ) mn( P, P ( ω ), P ( y )) et nous avons ben à fae à un modèle où les tos motfs du non-emlo jouent d une façon stctement comlémentae (12). Les autes modèles Une fos ce modèle exosé, l est elatvement asé de comende la logque de constucton des autes modèles (13). Le eme modèle est un modèle u de atcaton (modèle P) où les deux obabltés P et P nc ( ω ) sont osées a hyothèse égales à1: e Modèle( P) P ( y, ω ) = P ( y ) Les autes modèles dentfent ben les tos asons du non-emlo. Dans le modèle d emlo (modèle E), celles-c euvent se comense et aaassent comme substtuables dans une équaton d emlo foue-tout qu ne ocède as d un comotement d otmsaton. Sot X un vecteu de caactéstques ndvduelles exlquant la éceton d offe et β un vecteu de aamètes assocés, alos l emlo est exlqué a la vaable latente suvante (4) L = β ln( R ( y, a ; θ)) ln( R ( a ; θ)) m + Max C ( SMIC, h ) γ 0,ln + X C( ω, h ) et, en aelant P c la obablté assocée, on a e c Modèle( E) P ( y, ω ) = P ( y, ω ) β >0 Tos modèles ntemédaes solent un des facteus de non-emlo a aot aux deux autes. Dans le modèle Emlo-Censue (Modèle CE), c est la censue qu est sngulasée e nc Modèle( CE) P ( y, ω ) = P ( ω ) P ( y ) avec P ( y )assocée à la vaable latente (5) L = β ln( R ( y, a ; θ)) ln( R ( a ; θ)) m + X β > 0 Dans le modèle éceton-emlo (Modèle RE), c est la éceton qu est dstnguée e c Modèle( RE) P ( y, ω ) = P P ( y, ω ) avec P c ( y )assocée à la vaable latente (6) L = β ln( R ( y, a ; θ)) ln( R ( a ; θ)) m + Max C ( SMIC, h ) γ 0,ln > 0 C( ω, h ) Dans le modèle emlo-atcaton (Modèle EP), c est la atcaton qu est solée e c Modèle( EP) P ( y, ω ) = P ( ω ) P ( y ) avec P ( y )assocée à la vaable latente C ( SMIC, h ) (7) L = 1 γ Max 0,ln C h ( ω, ) Données + X β > 0 Souces Nous moblsons les données de l enquête Revenus Fscaux 1998 qu concenent 2/3 des ménages des enquêtes Emlo 1997 et Pou chaque ménage, on dsose donc du evenu de maché annuel, du evenu salaal mensuel au mos de mas 1997 et au mos de mas 1998 et du tems de taval déclaé ans que du calende d actvté mos a mos au cous de ces deux années. L ognalté dans l utlsaton des données ésde dans la mse en œuve d un double coulage : toutes les vaables d ntéêt fnance ou l étude de la décson de atcaton ovennent de l enquête Revenus Fscaux, tands que l enquête Emlo est moblsée ou les vaables emettant d aéce le hénomène de censue au SMIC. Les modèles théoques nous ndquent que chaque ndvdu eçot une offe qu ote tout à la fos su un evenu d actvté annuel et un nombe annuel d heues de 55

8 taval, autement dt une offe qu ote ben su les deux asects, evenu d actvté annuel, salae hoae. La emèe donnée ovent de l enquête Revenus Fscaux et la seconde de l enquête Emlo. Sont coms dans le evenu d actvté annuel les tatements et salaes au sens de l enquête Revenus Fscaux de la esonne de éféence du ménage, déducton fate des allocatons de chômage éventuelles. Pou les ndvdus qu n ont as tavallé toute l année 1997 (leu calende est connu gâce à l EE), nous déogeons à note ègle, leu salae annuel net mosable n est as celu de l enquête Revenus Fscaux et nous lu avons substtué une valeu égale à 12 fos le salae mensuel ensegné dans l enquête Emlo. Cette dvson du taval ente les deux souces nous semble natuelle. D une at, les evenus hos taval et hos tansfets sont ensegnés dans l enquête Revenus Fscaux, alos qu ls ne le sont as dans l enquête Emlo. D aute at, les tansfets sont meux ensegnés dans Revenus Fscaux et l est lus aoé d utlse ou le calcul des condtons de essouces la souce de evenu d ogne fscale qu est éutée de melleue qualté statstque qu une donnée d enquête. Pa conte, le calcul du salae hoae qu nécesste des données d heues de taval ne ouvat se base que su les données de l enquête Emlo. On ouat se demande s ce dualsme ne eut entaîne des ncohéences. Tel que les modèles sont constuts, nous fasons comme s la décson du ménage enat au su des données ovenant de Revenus Fscaux, alos que la décson de l entese moblse des données de l enquête Emlo. Aucun agent dans le modèle n a beson de cose ces nfomatons. Cham : les solés Les ndvdus etenus sont les solés (en dstnguant les hommes des femmes), âgés de 20 à 60 ans, qu ne se déclaent n etaté n étudant n éetaté. Sont exclus d emblée les ndvdus qu ont un statut d ndéendant, d emloyeu, d ade famlal, d aent, de stagae (14) et d une manèe généale tout ndvdu dont l actvté n est as églementée a le SMIC. Les ndvdus qu bénéfcent de contats adés ne sont as s en comte ca on ne connaît as le coeffcent d ade dont bénéfcent les enteses qu les accuellent. Enfn, les ndvdus qu ne sont as la esonne de éféence du ménage sont écatés du cham de l étude. Les sans-emlo egouent les chômeus, les esonnes qu se déclaent ête au foye et les autes nactfs et, a conventon, ceux qu tavallent sont les ndvdus qu se sont déclaés en emlo en mas 1997 dans l enquête Emlo. Au total, la talle de l échantllon fémnn est de 3222 ndvdus, eésentatfs de adultes, tands que l échantllon masculn est lus édut, 1801 untés eésentatf de esonnes dans la oulaton fançase (15). Le taux de non-emlo est lus élevé chez les femmes que les hommes : 2340 femmes sont en effet en emlo, ce qu coesond, comte tenu de la ondéaton, à un taux de non-emlo de 26,82%, alos que 1409 hommes sont en emlo, ce qu nous donne un taux de 21,95% de non-emlo. Chez les hommes, 5,12% tavallent à tems atel et cette ooton est beaucou lus consdéable chez les femmes,17,51%. Sgnalons enfn que toutes les esonnes qu ont un evenu dsonble d nactvté nul (8 femmes et 8 hommes) ont été écatées de l échantllon et qu un seul de salae hoae net mnmal a été fxé à 15 fancs, ce qu élmne 55 ndvdus du cham de l étude. Les caactéstques soco-démogahques des deux sous-échantllons sont ésentées dans le tableau 1. Tableau 1 : statstques desctves Femmes Hommes Moyenne Féq. Moyenne Féq. Age 42,28 39,93 Revenu d nactvté/ u.c Nombe d enfants 0,74 0,127 âge < 3 ans 0,047 0,002 âge > 3 ans et 6ans 0,067 0,006 âge > 6 ans et 20 ans 0,47 0,08 Sans dlôme - CEP 31,80 28,80% BEPC 8,56% 6,12% CAP-BEP 23,19% 28,50% BAC PRO 5,38% 6,83% BAC 7,57% 4,82% SUP cycle 1 6,67% 9,57% SUP cycle 2 12,77% 6,38% SUP cycle 3 4,06% 9,51% Pou l étude de la censue au SMIC : l Enquête Emlo Le salae hoae a été d abod calculé su la base du salae mensuel dans l enquête Emlo 1997, y coms les mes déclaées dans cette enquête. Pou cetans ndvdus qu sont emloyés en mas 1997, les données concenant leu salae et les heues déclaées sont manquantes. On leu a muté les valeus du mos de mas 1998, voe mas Cela concene 16 ndvdus. Pa conte, nous avons océdé à un edessement des heues de taval au egad des données fguant dans les DADS (Déclaaton annuelle d actvté salaé). L enquête Emlo ensegne su les heues habtuellement tavallées tands que les DADS concenent les heues émunéées. La comaason des données de l Enquête Emlo et des données DADS suggèe une dfféence sgnfcatve. La fgue 1, qu donne la foncton de éatton de la 56

9 Fgues 1 : éatton des heues Enquête emlo et DADS Femmes Hommes 1,0 1,0 0,8 Enquête Emlo DADS 0,8 Enquête Emlo DADS 0,6 0,6 0,4 0,4 0,2 0,2 0, , duée hebdomadae de taval ou les hommes et ou les femmes qu tavallent à tems len ou les deux enquêtes, en esectant ben évdemment le même cham d étude, témogne d une suestmaton systématque ou les hommes ; la dstbuton de l enquête Emlo domne stochastquement au eme ode la dstbuton ou les DADS. Pou les femmes, le hénomène de suestmaton est manfeste ou les duées du taval suéeues à 40 heues. Pou les duées nféeues, c est la elaton nvese qu évaut, les duées seaent sousestmées dans l enquête Emlo. Il est assuant ceendant de constate que la ooton des ndvdus qu ont une duée de taval hebdomadae nféeue ou égale à 40 heues est dentque dans les deux dstbutons et cec ou les deux sexes. S les données d heues de taval de l enquête Emlo étaent fables, cette suestmaton ouveat, selon la temnologe judque en vgueu, que le taval dssmulé est un hénomène d une amleu avéée. Nous endons les données de l enquête Emlo telles quelles et la émunéaton hoae seat alos calculée en foncton de ces données. À ce stade, l convent toutefos de ende en lgne de comte l avs des enquêteus qu ont en chage l enquête Emlo selon lequel les données d heues de taval, au nveau ndvduel s entend, sont à ende avec écauton. Des eeus de mesue sont ossbles voe cetanes dans un cetan nombe de cas. Les esonnes nteogées auaent du mal à fae la dstncton ente les auses et les éodes éelles de taval, cetanes nclueaent tout ou ate des tems de tansot, ce qu n est as totalement llégtme d alleus s un cetan tye de taval est effectué endant le tajet en tansot en commun. D une façon généale, l semble qu l y at un bas ves le haut et que les esonnes aent tendance à aond ves le haut leu tems de taval. L ensemble des données des statstques fançases en matèe de taval ne emet as de quantfe la at de l écat ente données DADS et données de l enquête Emlo qu eut ête qualfée de taval dssmulé et celle qu essot d une eeu de mesue. Dans ces condtons, l faut fae un chox et nous Fgues 2 : foncton de assage des heues Enquête emlo aux heues DADS Femmes Hommes Heues DADS Heues DADS Heues Enquête Emlo Heues Enquête Emlo 57

10 Fgues 3 : dstbuton des cons salaaux hoaes (des emloyeus) Femmes Hommes 10% 12% 9% 8% 10% 7% 6% 8% 5% 6% 4% 3% 4% 2% 1% 2% 0% % avons s le at de mnmse les heues de taval et donc d mute l écat ente les deux dstbutons comme le ésultat d une seule eeu de mesue. L évocaton de hénomènes de faude au SMIC est une queston sensble et nous ne tenons as à ce que nos estmatons soent entâchées d une suscon concenant des eeus de mesue su les heues de taval. Nous avons donc océdé à un calage des dstbutons de duée du taval de l enquête Emlo su celles des DADS en dstnguant ou chacun des deux sexes les esonnes qu tavallent à tems len et à tems atel. Le gahe de la foncton de assage fat l objet de la fgue 2. Comte tenu de cette coecton, 7,24% des femmes (esectvement 4,56% des hommes) sont ayées à un salae hoae en dessous du SMIC hoae but de jullet 1996 (sot 37,91FF ou 5,79 euos) ; 3,56% (es. 4,04%) ou les tems len mas 24,06% ou les tems atel (es.14,19%). La dstbuton des oductvtés, c est-à-de la dstbuton des cons salaaux hoaes, est etacée dans la fgue 3 c-dessus ou les femmes et les hommes avec la césue du SMIC. Il semble ben qu une esonne qu a une oductvté nféeue au SMIC, usse quand même avo une chance d ête embauchée : ou eml la tâche mate, elle éalse des heues en sus des heues offcelles et, l entese est ête à l accete. Laoque et Salané adotent alos un tatement dfféentel suvant le tems atel ou le tems len de la censue au SMIC. Pou les esonnes tavallant à tems len, ls consdèent que le coueet du SMIC est défntf et,à cette fn, ls élmnent de l échantllon les 12% des esonnes émunéées en dessous du SMIC dans leu échantllon. Pa conte ou les salaés à tems atel, ls gadent tout le monde en élmnant seulement les ndvdus qu gagnent mons de 3000 FF a mos. Nous etenons un tatement ndfféencé de la contante du SMIC qu n exece qu une toncatue obablste, que l on sot à len tems ou à m-tems. À ce stade nous suosons que le logathme du salae hoae est mesué sans eeu. S ce n est as le cas, mas que le ésdu de l équaton de oductvté n est as coélé avec les vaables exlcatves, les estmatons de oductvté sont mécses mas esteont sans bas. En atcule, sous cette hyothèse, la obablté que l entese accete de émunée en dessous du SMIC est coectement estmée. Pou l étude de la atcaton : Revenus Fscaux Une ette comlcaton ntevent dans le calcul du evenu dsonble du fat qu un même ménage Insee eut comende luseus foyes fscaux. Le evenu dsonble d nactvté comend les evenus du catal au sens des Revenus Fscaux (RF) et les evenus des autes esonnes du ménage, y coms ceux aatenant à d autes foyes fscaux. Les môts su le evenu acquttés a ces autes foyes vennent évdemment en déducton et ne font as l objet d une mcosmulaton. Du côté des estatons, sont mcosmulés le RMI, l API (Allocaton de aent solé), les allocatons famlales de base, le comlément famlal, l APJE (Allocaton aentale ou jeune enfant), l allocaton de entée scolae, l ade au logement et l APL (Allocaton esonnalsée au logement). On se lace dans une esectve de long teme, c est-à-de que l on néglge tous les hénomènes d ntéessement (cumul temoae d un mnmum socal et d une actvté émunéée autosé a la légslaton). Ce chox, qu n est as exemt de ctques, a été gudé a deux consdéatons. D une at, la base de données RF ne se ête as ben au calcul des suléments ovsoes de evenu qu autose le système fscalo-socal, usque les evenus d actvté des années antéeues n y sont as ensegnés. D aute at, l eeu en 1997 est modeste ca les ossbltés de cumul estaent à l éoque tès lmtées (cf. a exemle, Fleubaey et al (4)). Les allocatons de chômage ne sont as 58

11 ses en comte, ce qu se justfe, là encoe, losque l on adote une otque de long teme. L ASS (Allocaton de soldaté sécfque) n a as été calculée en ason du manque d nfomaton su le calende d actvté assée de l ndvdu. Les montants de l AL et de l APL déendent des evenus d actvté et dovent donc ête smulés. Comme ces deux allocatons déendent du loye, nous avons décdé d mute un loye ou un montant de embousement d emunt sous l hyothèse que le statut d emlo n nflue as su les chox d habtaton. Cette hyothèse, défendable à cout teme, ne l est as à long teme. Il faut donc ajoute que nous nous laçons à cout teme auss ben en temes de chox d habtaton que de chox de localsaton et de comoston famlale. Étant donné qu aucune des deux bases de données ne comote le montant du loye, la ossblté de constue un modèle où les chox d habtaton seaent endogénésés ne nous est as offete de toute façon (16). L mutaton du loye (ou le embousement d emunt) a nombe de èces est éalsé à at d une équaton économétque estmée à at de l enquête Logement (esectvement Budget des Famlles ou les accédants à la oété) en enant comme vaables exlcatves des caactéstques du ménage communes à l enquête Emlo et à l enquête Logement (es. BDF) (17). Les estmatons obtenues font état d un R 2 de lus de 0,7. L môt su le evenu du foye fscal de la esonne de éféence et les cotsatons socales salaales et atonales calculés selon le baème du égme généal sont également mcosmulés et la éducton de chages ou les ndvdus tavallant à tems atel en vgueu en 1997 est ncooée. D une manèe généale la légslaton alquée est celle en vgueu en Le evenu dsonble du ménage est dvsé au moyen des échelles d équvalence Insee (0,3 ou les enfants de mons de 15 ans, 0,5 ou les enfants de lus de 15 ans) ou obten des evenus dsonbles équvalents. La dstbuton des evenus dsonbles équvalents d nactvté suvant le sexe et le statut d emlo est exosée dans la fgue 4. La dstbuton de evenu dsonble en cas de non-emlo exhbe deux cs quel que sot le cas de fgue. Le eme assemble tous ceux qu ne euvent touche que le RMI, sot ace qu ls sont hébegés sot ace qu ls sont oétaes et que Fgues 4 : evenu dsonble équvalent d nactvté Femmes emloyées Femmes non emloyées 25% 25% 20% 20% 15% 15% 10% 10% 5% 5% 0% % Hommes emloyés Hommes non emloyés 40% 35% 35% 30% 30% 25% 25% 20% 20% 15% 15% 10% 10% 5% 5% 0% %

12 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% Fgues 5 : evenu dsonble équvalent d actvté (des emloyés) Femmes nous devons nous abatte su des vaables oxy qu ésentent au meux une coélaton attendue avec ce que nous voudons mesue. Nous avons etenu en eme leu les taux de chômage natonaux ou l année 1997 en cosant exéence et âge avec le dlôme ans que les taux de chômage déatementaux ou cette même année. Ensute, en déseso de cause, nous avons ntodut quelques caactéstques ndvduelles ouvant avo un mact su le taux d avée des offes comme le fat d ête handcaé, d ête étange et l exéence généale (âge mons âge de fn d études) en fome quadatque, en etenant l hyothèse que l on a le maxmum de chances de ecevo une offe aès 20 ans d exéence. 0% % 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% Hommes Sécfcaton économétque et méthode d estmaton Nous ésentons les sécfcatons économétques des sx modèles. Pou les estme, nous avons eu ecousà la méthode du maxmum de vasemblance. Modèle de Patcaton (P) Il s agt d estme classquement deux équatons, une équaton de salae et une équaton de atcaton. Équaton de salae annuel net mosable Avec y le salae annuel net mosable, l équaton desalaeestdonnéeauneéquatondemnce : leus emunts sont déjà embousés. Le second c, d une valeu un eu nféeue au double du eme, coesond aux ndvdus qu euvent cumule le RMI et une ade au logement. Il aaaît assez nettement que les evenus des femmes solées sont lus dvesfés que celu des hommes. Un cetan nombe d ente elles bénéfcent de ensons almentaes et/ou de l API, ce qu contbue à lsse la dstbuton des evenus dsonbles en non-emlo chez les femmes et à la dfféence de celle des hommes. La dstbuton des evenus d actvté des femmes emloyées est lus symétque que celle des hommes, en ason de l motance du taval à tems atel. Réceton Les vaables qu sasssent la chance d un ndvdu de ecevo une offe seaent déalement le taux d avée a unté de tems des offes d emlo su le maché du taval auquel aatent l ndvdu de a sa fomaton, sa banche d actvté, son exéence, sa localsaton géogahque. Pou l nstant, nous ne dsosons as de telles données et (8) ln y = X α + σ ε avec l écat tye de l eeu σ 1 > 0, un but blanc ε ~ N( 01, ), X 1 le vecteu de caactéstques 1 exlquant le salae et α 1 le vecteu de aamètes assocé. On suose que cette éctue est valable auss ben ou les ndvdus avec un emlo que ou ceux obsevés sans emlo. X 1 α 1 tadut l hétéogénété ntendvduelle obsevable de evenu d actvté tands que σε 1 1 tadut l hétéogénété non obsevable. Cette équaton ne eut ête estmée que su l échantllon d ndvdus qu ont un emlo. Ben évdemment, une estmaton de cette équaton a smles MCO souffat d un bas de sélecton endogène des ndvdus actfs, qu l convent de coge à l ade de l équaton de sélecton (équaton de atcaton). Poulesemloyés, le ésdu de l équaton (8) s éct : (9) e 1 ln y = X σ 1 α

13 Équaton de atcaton En s auyant su la modélsaton économque de la atcaton condensée dans l équaton (3), la vaable latente ou accete ou efuse un emlo caactésé a y est donné a : β ln( R ( y )) + β ln( R ) + X β + v où X est un vecteu de caactéstques ndvduelles exlquant la atcaton, β 0, β 1 et β les aamètes à estme et v un teme d eeu suvant une lo N(0,1) (18). La obablté de atce de l ndvdu, sachant y, (19) est donc : P ( ε ) = P( β ln( R ( y ) + β ln( R ) X β + v > ) 0 ε 1 = P( v [ β ln( R ( y ) + β ln( R ) X β ] ε ) 1 Dans toute équaton de sélecton, seul le sgne de la vaable latente est dentfable, donc seul le aot ente les coeffcents à estme et l écat tye des ésdus est dentfable. La soluton généalement adotée consste à nomalse à1lavaance des ésdus de l équaton de sélecton. S ε E 1 0 v = ε 1 et V 0 v = ρ ρ avecρ 1 le coeffcent de coélaton ente les ésdus de l équaton de salae annuel et de l équaton de atcaton, alos E( v ε ) = ρ ε et 2 V ( v ε ) = 1 ρ. En osant 1 1 ξ v = on obtent E( v ε ) 1, V ( v ε ) 1 E ( ξ ε 1 ) = 0 etv ( ξ ε ) 1 = 1. On suose queξ sut une lo Nomale N (0,1), avec Φ sa foncton de éatton. D où : (10) P ( ε 1 ) = ( 1 P ξ β R y + β R [ ln( ( ) ln( ) + X β + E( v ε )] V( v ε ) ( 1 1 = Φ [ β ln( R ( y ) + β ln( R ) + X β ) E( v ε )] V( v ε ) 1 1 ) Vasemblance Le cas de l emloyé e 1 (12) L = P ( e ) ( ) 1 1 σ φ ε avec φ ( e ) = e 2π e1 2 2 Le cas du non-emloyé la densté de la lo nomale. On ne connaît as y, donc ε 1 eut ende toute valeu dans R. On ntège donc su ε 1. ne (13) L = P d ( ( ε )) φ ( ε ) ε R Modèle d Emlo (E) Une deuxème équaton de salae qu coesond au coût du taval vent s ajoute aux deux équatons écédentes, ceendant que l équaton de atcaton se tansfome en équaton d emlo. Equaton du coût du taval On calcule ou chacun des salaés les coûts du taval coesondant au salae but hoae de l ndvdu ω et au SMIC hoae smc, assocés à h heues de taval. On calcule alos C( ω, h ) = ln C( ω, h ) ln( C( smc, h )) qu est suosé satsfae : (14) C( ω, h ) = X α + σ ε avecσ > 0, ε ~ N( 01, ), X le vecteu des vaables exlcatves (les mêmes que dans l équaton de salae annuel net mosable (8)) et α 2 le vecteu de aamètes assocé. Le ésdu de l équaton (13) ou les emloyés s éct : (15) e 2 C( ω, h ) X = α 1 2 σ 2 Equaton d emlo Cette fos-c, on cheche la obablté d ête emloyé. La taducton économétque de l équaton d emlo (4) demande à ce que la vaable latente ou avo un emlo caactésé a y et C sot donnée a : β ln( R ( y )) + β ln( R ) + γmax(, C( ω, h )) X β + X β + v 61

14 où X est un vecteu de caactéstques ndvduelles exlquant la éceton d offe d emlo. La obablté d ête emloyé de l ndvdu, sachant ω et C, est donc : P S ε E ε v ( ε, ) ε = 1 2 β ln( R ( y )) + β ln( R ) + X β X + β P + γmax( 0, C ( ω, h )) + v > 0 ε, 1 ε = 0 et 0 ε V ε v = ρ ρ ρ 1 ρ ρ ρ 1 avec ρ 0 le coeffcent de coélaton ente les deux équatons de salae et ρ 2 le coeffcent de coélaton ente l équaton d emlo et l équaton de coût du taval, alos, a le même asonnement que écédemment, on aboutt à e (15) P ( ε, ε ) = Φ ([ β ln( R ( y ) + β ln( R ) X β + X β + γmax( 0, C( ω, h )) + Ev ( ε, ε )] V( v ε, ε ) avec Ev ( ε, ε ) = [( ρ ρ ρ ) ε ρ + ( ρ ρ ρ ) ε ] et V( v ε, ε ) = 1 [( ρ ρ ρ ) ρ ρ + ( ρ ρ ρ ) ρ ] où ε 1 = e 1 et ε 2 = e 2 ou les ndvdus obsevés emloyés. Vasemblance Le cas de l emloyé e e 1 (16) L = P ( e, e ) ( e, e ) 1 2 b 1 2 σ σ φ 1 2 où φ b est la densté de la lo nomale bvaée centée édute avec ρ 0 le coeffcent de coélaton φ e + e 2ρ e e 1 2 ( e, e ) = ex π 1 ρ 21 ( ρ ) 0 b 0 ) Le cas du non-emloyé On ne connaît n y n ω donc ε 1 et ε 2 euvent ende toutes valeus dans R 2. On ntège donc su ε 1 et ε 2. ne (17) L = P e d d ( 1 ( ε, ε )) φ ( ε, ε ) ε ε 1 2 b R R Modèle Censue-Emlo (CE) Les deux équatons de salae sont dentques aux équatons écédentes. La censue au SMIC est détachée de l emlo. Equaton d emlo Il s agt encoe d une équaton d emlo mas sans vaable de censue. La vaable latente coesondante à l équaton (5) est : β ln( R ( y )) + β ln( R ) + X β X β v et la obablté coesondante est donnée a : (18) P ( ε ) = Φ ([ β ln( R ( y ) + β ln( R ) X β + X β + E( v ε )] V( v ε ) 1 1 Equaton de Censue Le modèle théoque nous dt que la obablté de ne as ête censué est égale à 1, losque la oductvté est égale ou suéeue au SMIC, que cette obablté tend ves 0, quand la oductvté tend ves 0, c est-à-de losque C( ω, h ) tend ves. On souhate modélse cette obablté de ne as ête censué a une foncton cossante su R,qu vaut 1 en 0 et qu tend ves 0 en. Une canddate ossble est la foncton suvante f ( x) = ( 1 x) e x Cette fome est tout auss ad hoc que celle oosée a Laoque et Salané (2003,. 83) mas elle offe l avantage d ête dévable en 0 (ω =SMIC), ce qu édut les oblèmes de maxmsaton de la vasemblance. On consdèe donc une obablté de ne as ête censué de la fome suvante : nc (19) P ( ε 2 ) = γ (max ( 0, C ( ω, h)) ( 1 γmax( 0, C( ω, h ))) e avec γ 0, et ε 2 = e 2 ou les ndvdus obsevés emloyés. Vasemblance Le cas de l emloyé Un emloyé est un ndvdu qu a éondu favoablement à une offe et n a as été censué. D où : ) e nc 1 (20) L = P ( e ) P ( e ) ( e, e ) 1 2 b 1 2 σ σ φ

15 Le cas du non-emloyé Il y a deux cas à consdée : l ndvdu ne éond as favoablement à une offe ; l ndvdu éond favoablement à une offe mas est censué. ne (21) L = P d ( ( ε )) φ ( ε ) ε R R R nc + P ( ε ) ( 1 P ( ε )) φ ( ε, ε ) dε dε 1 2 b Modèle Réceton-Emlo (RE) On ntodut ou la emèe fos une équaton de éceton d une offe. Réceton d une offe Pou des asons tenant à des oblèmes d dentfcaton, nous ne modélsons que la obablté elatve de ecevo une offe : nous nomalsons à1laobablté de ecevo une offe ou un ndvdu de éféence (20), c est-à-de un ndvdu qu a des caactéstques telles (déatement eu touché a le chômage, une exéence de 20 ans et absence d handca) qu l eceva toujous une offe d emlo. La obablté elatve de ecevo une offe est alos donné a une fome semblable à celle etenue ou la censue au SMIC (21) : (22) P = ( 1 ( X X ) δ) e ( X X R ) δ R où X R est le vecteu de caactéstques de l ndvdu de éféence et δ le vecteu de aamètes à estme. Pa constucton, les comosantes de ( X X ) sont ostves ou nulles et celles de δsont R négatves ou nulles. L équaton d emlo Elle est semblable à l équaton du modèle d emlo sauf que les vaables suosées mesue la lus ou mons gande dffculté de ecevo une offe n y fguent lus. La vaable latente ou avo un emlo caactésé a y et C( ω, h ) coesondante à (6) est : β ln( R ( y )) + β ln( R ) X β + γmax( 0, C( ω, h )) + v et la obablté coesondante est donnée a ce (23) P ( ε, ε ) = Φ ([ β ln( R ( y )) + β ln( R ) X β + γmax( 0, C( ω, h )) + Ev ( ε, ε )] V( v ε, ε ) ) Vasemblance Le cas de l emloyé e ce 1 (24) L = P P ( e, e ) ( e, e ) 1 2 b 1 2 σ σ φ 1 2 où φ b est la densté de la lo nomale bvaée centée édute : φ e + e 2ρ e e 1 2 ( e, e ) = ex π 1 ρ 21 ( ρ ) 0 b Le cas du non-emloyé On ne connaît n y n C( ω, h ) donc ε 1 et ε 2 euvent ende toutes valeus dans R 2. On ntège donc su ε 1 et ε 2. ne (25) L = ( 1 P ) ce + P ( P ( ε, ε )) φ ( ε, ε ) dε dε R R b Modèle Emlo-Patcaton (EP) L équaton de atcaton est comlètement dentque à celle du modèle P. La obablté de ecevo une offe et de ne as ête censuée au SMIC qu tadut économétquement l équaton (7) est donnée a : c (26) P ( 1 ( X X ) δ R δ+γ ω γmax(, ( ω, ))) ( X X ) (max( 0 0, C C h e (, h ) Vasemblance Le cas de l emloyé R ) Un emloyé est un ndvdu qu a éondu favoablement à une offe et n a as été censué. D où : e c 1 (27) L = P ( e ) P ( e ) ( e, e ) 1 2 b 1 2 σ σ φ Le cas du non-emloyé 1 2 Il y a deux cas à consdée : l ndvdu ne éond as favoablement à une offe ; l ndvdu éondat favoablement à une offe mas ne eçot as d offe. ne (28) L = P d ( ( ε )) φ ( ε ) ε R R R c + P ( ε ) ( 1 P ( ε )) φ ( ε, ε ) dε dε 1 2 b

16 Modèle Réceton-Censue-Emlo (RCE) Les tos causes du non-emlo sont mantenant solées. L équaton de éceton est semblable à celle du modèle RE et l équaton de censue est dentque à celle du modèle CE, l équaton de atcaton à celle du modèle PE. Vasemblance Le cas de l emloyé Un emloyé est un ndvdu qu a eçu une offe qu l a accetée et qu n a as été censué. Donc : e nc 1 (29) L = P P ( e ) P ( e ) ( e, e ) 1 2 b 1 2 σ σ φ Le cas du non-emloyé 1 2 Il faut ten comte des tos cas suvants : ne eçot as d offe ; eçot une offe mas la efuse ; eçot une offe, l accete mas est censué. ne (30) L = ( 1 P ) + P ( 1 P ( ε )) φ( ε ) dε R nc + P P ( ε )( 1 P ( ε )) φ ( ε, ε )dε dε R R 1 2 b Nous avons océdé à deux vaantes de ce modèle suvant le chox des vaables affectées à l équaton de atcaton ou à l équaton de éceton. En effet, on eut souçonne qu l y a une ntesecton non vde ente X et X. Pa exemle, un handca eut tout auss ben joue su les éféences que su la éceton d une offe. Un asonnement analogue ne seat as absude ou le nombe d enfants ou ou l âge des enfants. Dans tous les modèles où atcaton et éceton sont entemêlées, les conséquences d un tel enchevêtement sont sans motance, snon qu l sea ncoect d nteéte le m estmé comme un salae de éseve. Ceendant, losque atcaton et éceton sont séaées, l faut ben affecte lesdtes vaables à l un ou à l aute des facteus de non-emlo. Les affecte aux deux sque de souleve des oblèmes d dentfcaton. Le modélsateu dot fae un chox quelque eu ad hoc et le modèle RCP coesond à une vson extensve des vaables affectant la atcaton, alos que le modèle RCP* etent une veson extensve des vaables affectant la éceton. Concètement, le handca est dans les vaables affectant la atcaton dans le eme modèle et dans les vaables affectant la éceton dans le second. Pou les questons d dentfcaton de tels modèles, on se eotea à Laoque et Salané (2003) (12) Pou note at, nous nous sommes contentés d assue concètement l dentfcaton aamétque de chacun des modèles. Nous avons ogammé la vasemblance et utlsé la océdue LNP de SAS et nous avons ecouu à un algothme d otmsaton de tye quas-newton. Pou le calcul de la vasemblance, nous aoxmons les ntégales d une manèe numéque en étendant la méthode etenue a Laoque et Salané ( ) aux ntégales doubles. Nous etenons 10 as ou une ntégale smle et 100 as ou une ntégale double. D aute at, nous avons lssé la foncton de vasemblance qu ésente des nondfféentabltés en ason des bzaees de la foncton de evenu dsonble R ( y ). Résultats de l estmaton et smulatons Nous océdons à une emèe estmaton de chaque équaton a mondes caés et a obt ou foun des valeus ntales à l algothme d otmsaton. Les coeffcents de coélaton sont ntalsés à 0 sauf ρ 0 qu est estmé à taves un modèle SUR. Les ésultats des estmatons sont obtenus au bout d un quat d heue à une heue, suvant les modèles, su un mco-odnateu Pentum 4 1,8 GHz. Intoducton de l ancenneté Sans ntodue l ancenneté (la duée d emlo dans l entese où le salaé est embauché en mas 1997), tous les modèles autes que le modèle (P) donnent sot une censue du mauvas sgne sot des écats tye ggantesques ou cette vaable. Cette dffculté d estmaton ouat ête mutée aux sécfcatons choses, s d autes auteus n avaent as enconté des dffcultés analogues dans le même contexte. Ans, aelons que Laoque et Salané (2003) sont conduts à ésente des ésultats coesondant à un maxmum local mas non global de leu vasemblance (22). Cec témogne à nos yeux de la faglté des estmatons d un tel modèle su des données otant unquement su les ménages. Des données de anel aaant ménages et enteses auaenteut-êteemsdesésultatslusobustes. Quo qu l en sot, nous sommes conscents des bas d endogénété suscetbles d ête véhculés a la vaable d ancenneté, bas ben évdemment a aot à l emlo, mas également a aot au salae comme l ont monté Abowd et al (1999). Dans cet atcle, nous n avons as océdé à un tatement coecteu de cette endogénété (23) mas nous ensons ceendant que les ésultats obtenus sont néanmons éclaants. La dstbuton de l ancenneté chez les emloyés ndque que lus de 9% des femmes et lus de 11% des hommes ont mons d un an d ancenneté. La moyenne chez les hommes est de 10,6 années et de 64

17 Fgues 6 : dstbuton de l ancenneté (des emloyés) Femmes Hommes 10% 9% 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% 12% 11% 10% 9% 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% % ,6 chez les femmes. La densté est assez nettement décossante. Les ésultats des estmatons ou les dfféents modèles sont ésentés dans les tableaux A1 et A2 en annexe. Équatons de salae La emèe chose emaquable est cetanement que le coeffcent de coélaton ente les aléas des deux équatons de salae est tès stable et aux alentous de 75% ou les femmes. Il n est as affecté a les dfféences de modélsaton qu touchent l emlo. Pou les hommes, a conte, dans deux modèles, le modèle E et RE, ce coeffcent de coélaton est lus fable. D une manèe généale, les coeffcents sont tès stables ou les femmes. Pou les hommes, on emaque que ou les deux mêmes modèles, le teme d ode 1 coesondant à l ancenneté n est lus sgnfcatf. Un dlômé de l ensegnement suéeu de sexe masculn ou fémnn, ttulae d un tosème cycle a une oductvté de 50% suéeue à celle du non dlômé. Celle du bachele, ofessonnel ou généal, n est que de 20% suéeue. Les deux équatons de salae témognent de endements de l éducaton assez vosns, ben que l on usse décele quelques dfféences motantes. Pa exemle, le endement du bac généal en temes de evenu d actvté annuel est atculèement fable ou les hommes et le gan n est que de 10% a aot au non dlômé. La dfféence ente les deux notons de salae tent dans le nombe d heues de taval annuel. Il faut donc comende que les ttulaes du seul baccalauéat tavallent mons dans l année en moyenne que les non-dlômés. L ancenneté joue un lus gand ôle chez les femmes que chez les hommes (un gan de 4% ou une année chez les femmes conte mons de 2% ou les hommes), ce qu est logque ca l ancenneté aote une nfomaton mons coélée avec l âge dans le cas des femmes du fat d ésodes de etat du maché du taval lus motants su le cycle de ve ofessonnel. La oductvté dans la égon asenne est suéeue de 7% à 8% à celle en ovnce, toutes choses égales a alleus, mas l écat est un eu lus motant losque l on tent comte de la duée du taval (10% à 11%). Le fat d ête étange ou né à l étange entaîne une basse de salae hoae de 15% ou les hommes, mas cueusement cette basse n est que 5% à 6% ou les femmes. Losqu on l on asonne en temes de evenu d actvté annuel, la comaason est nvese. La énalsaton n attent lus que 7% ou les hommes, alos qu elle monte à 12% chez les femmes. Donc on eut conclue que les hommes étanges solés sont elatvement mons oductfs que les femmes étangèes solées, en asonnant a aot à leus équvalents fanças, mas qu ls comensent cette nféoté en tavallant elatvement lus. Équatons d emlo Il aaaît en eme leu que le coeffcent de coélaton ρ 1 ente l équaton de atcaton et l équaton de salae annuel est négatf. C est une caactéstque que l on etouve dans les ésultats de Laoque et Salané mas ce coeffcent dans nos estmatons a tendance à ête lus fot en valeu absolue. Les valeus de ce coeffcent s étagent ente -37% et -65% ou les femmes (24). Exmé d une aute manèe, ce coeffcent est du sgne (négatf) du coeffcent du evenu dsonble d nactvté, cec dans tous les modèles et ou les deux sexes. Cela mlque qu un choc su le salae annuel a deux effets su les temes de l équaton de atcaton. En sus de l effet mécanque de hausse du evenu dsonble d actvté, effet bénéfque su la atcaton, ce choc a également une éecusson semblable à celle d une augmentaton de l utlté de éseve, qu ndubtablement eésente un effet négatf su la atcaton. L effet total est la ésultante de ces deux foces qu jouent en sens contae et un calcul évèle que l effet total est 65

18 toujous ostf. Mantenant, un choc ostf su le evenu dsonble d actvté éalsé au moyen de tansfet (a exemle du tye de celu ovoqué a la me ou l emlo) d un même montant que le choc su le salae écédemment évoqué auat le même effet ostf, sans ndue le même effet négatf. On en conclut donc, selon nos estmatons, qu une hausse du evenu dsonble d actvté de x% sute à l nstauaton d une me ou l emlo a exemle auat un mact lus gand su la atcaton qu une hausse de x% de ce même evenu d actvté sute à une hausse des salaes. Une nteétaton économque du sgne négatf tansaaît dans le cas où la hausse du salae annuel ovent d un accossement des heues de taval. Le coeffcent de coélaton négatf ρ 1 tadut le coût en temes d utlté de ce sulément d heues. Soulgnons en second leu que nos ésultats ne souffent as d un oblème d dentfcaton aamétque, usqu lyaaumons deux vaables exlcatves de l emlo et non du salae qu sont sgnfcatves quel que sot le modèle. Ce sont le evenu dsonble d nactvté et les enfants de mons de tos ans ou les femmes, le evenu dsonble d nactvté et le nombe d enfants (ce dene jouant ostvement su l emlo) ou les hommes. Les vaables d âge ne sotent jamas chez les hommes et sotent moyennement chez les femmes. Les enfants de lus de 3 ans ne sont as sgnfcatfs chez les femmes, mas la vaable de handca est toujous tès sgnfcatve, tant qu elle fat ate des vaables d une équaton de atcaton ou d emlo. Pou nteéte le sgne et la valeu des coeffcents devant les vaables fnancèes, l convent de even à l équaton de défnton de la vaable latente, où les nctatons fnancèe ntevennent de manèe addtve sous la fome * L = β ln( R ( y )) + β ln( R ). Nous chechons à nteéte ces coeffcents en temes d effet x et d effet evenu. Le x du taval est donné a z = R ( y ) R tands que R donne ben la 0 0 vaable de evenu. On cheche comment vae L * en foncton de z et de R 0 ou aéhende le sgne de l effet x et de l effet evenu sous-jacent aux estmatons. Le calcul des dévées atelles de la vaablelatente en foncton de z et de R 0 nous donne * δl δr 0 β R + β R ( y ) β R ( y ) = < 0 < R(y ) R β R * δl β 1 = δz R ( y ) 0 du sgne de β Étant donné que β 1 > 0 dans toutes les estmatons, nous concluons à un effet x ostf, une augmentaton de la émunéaton du taval augmente ben la obablté d emlo. L effet evenu est négatf en temes d actvté et donc ostf en temes de los (le los est un ben nomal) s le aot des coeffcents est nféeu en valeu absolue au aot des evenus dsonbles. L examen des estmatons ou les femmes nous ensegne que le aot des coeffcents vae suvant les modèles de 1,19 à 1,43. Donc, dès que la femme solée gagne 43% de lus en tavallant qu en ne tavallant as, le los est un ben nomal ou tous les modèles. Pou un cetan nombe de modèles, en fat tous les autes modèles aute que le modèle Pet le modèle E, ce seul tombe aux alentous de 20%. Pou les hommes, ce seul est encoe lus bas, jusqu à 8% ou 4 modèles mas l s envole ou tos modèles, le modèle P, E et RE et l attent au maxmum 269% avec ce dene modèle. Les modèles avec une lage motante de evenus dsonbles ou laquelle le los est un ben nféeu sont ceux-là mêmes qu s ajustent le mons ben aux données (vo c-dessous). Équatons de censue La fgue c-dessous comae la fome de la censue ou les hommes et ou les femmes ou les modèles Emlo-Censue (EC). 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 Fgue 7 : obablté de non-censue (modèle CE) Femmes Hommes 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 Poductvté / SMIC La censue est lus ononcée ou les hommes que ou les femmes. Losque la oductvté attent les 3/4 du SMIC, un homme n a que 40% de chances de touve une entese qu accete de l embauche, alos qu une femme en a ès de 60%. Ce ésultat est eut-ête dû à la coecton des heues sute au calage su DADS qu a été lus motante chez les hommes que chez les femmes. En dmnuant elatvement lus les heues des hommes, nous avons augmenté elatvement lus le salae des hommes que celu des femmes, ce qu a eu ou effet d amlfe le délacement ves la dote de la dstbuton cumulatve des salaes des hommes a aot au délacement de celle des femmes. Cec ne ouve ceendant as que la coecton ne devat as ête entese, ca l est encoe ossble que les hommes suestment lus leus heues de taval que ne le font les femmes. 66

19 Équatons de éceton Les vaables qu sont censées nflue su la éceton sont modéément sgnfcatves. Chez les femmes, le chômage déatemental est esque toujous sgnfcatf, sauf dans le modèle (EP). Chez les hommes, cette même vaable se évèle sgnfcatve dans 2 modèles, le modèle RPC et le modèle EP. La vaable de handca, losqu elle fgue dans l équaton de éceton, ne se évèle as sgnfcatve chez les hommes. Elle este sgnfcatve chez les femmes, mas mons que losqu elle fgue dans l équaton de atcaton. Qualté de l ajustement Les valeus du logathme de la vasemblance ne sont as toutes comaables ente elles. En atcule, la valeu ou le modèle de atcaton (P) ne eut ête comaée en toute gueu à celles des autes modèles, dans la mesue où dans le eme modèle on n estme as une équaton du coût du taval. En conséquence, on estme dans le eme modèle une densté magnale, alos que dans les autes modèles, on estme une densté jonte du salae et du coût du taval. Ceendant, l est ems de constate que les lus mauvases vasemblances sont obtenues assez nettement ou le modèle où tous les facteus d emlo sont substtuables (modèle E) où ou le modèle où la censue et la atcaton sont substtuables (modèle RE). Cette concluson est valable auss ben ou les hommes que ou les femmes. Pou comléte les ensegnements aotés a l étude de la vasemblance, nous avons calculé les valeus du R 2 généalsé qu se calcule comme le aot de la vaance exlquée a le modèle à la vaance de la vaable que l on cheche à exlque, c l état d emlo. Nous devons soulgne d abod que les valeus élevées obtenues ne dovent as ête sunteétées. Le fat d ntodue l ancenneté emet d augmente assez mécanquement le R 2. Su les hommes, dans le modèle (P), la valeu de ce coeffcent est de 20%, losqu on n ntodut as l ancenneté. Aès ntoducton de cette vaable, l s élève à 38%. Ce qu nous aaît dgne d ntéêt, c est la comaason des nveaux de ce R 2 selon les dfféents modèles. Tableaux 2 : qualté des édctons Femmes Modèle Pobablté d emlo Tous Non emloyés Emloyés moyenne écat tye moyenne écat tye moyenne écat tye R²g P obsevée 0,732 0, ,422 estmée 0,738 0,288 0,422 0,259 0,853 0,196 E obsevée 0,732 0, ,324 estmée 0,782 0,252 0,5 0,215 0,885 0,174 CE obsevée 0,732 0, ,474 estmée 0,746 0,305 0,394 0,257 0,876 0,201 RE obsevée 0,732 0, ,322 estmée 0,771 0,251 0,497 0,231 0,872 0,17 EP obsevée 0,732 0, ,48 estmée 0,748 0,307 0,394 0,262 0,878 0,201 RPC obsevée 0,732 0, ,477 estmée 0,748 0,306 0,395 0,266 0,877 0,199 RPC* obsevée 0,732 0, ,475 estmée 0,747 0,306 0,396 0,26 0,876 0,202 Hommes Modèle Pobablté d emlo Tous Non emloyés Emloyés moyenne écat tye moyenne écat tye moyenne écat tye R²g P obsevée 0,781 0, ,387 estmée 0,785 0,257 0,464 0,266 0,875 0,167 E obsevée 0,781 0, ,258 estmée 0,861 0,21 0,59 0,187 0,937 0,143 CE obsevée 0,781 0, ,498 estmée 0,809 0,292 0,402 0,273 0,923 0,169 RE obsevée 0,781 0, ,257 estmée 0,862 0,21 0,592 0,187 0,937 0,143 EP obsevée 0,781 0, ,486 estmée 0,803 0,289 0,421 0,302 0,910 0,169 RPC obsevée 0,781 0, ,483 estmée 0,802 0,288 0,421 0,303 0,303 0,167 RPC* obsevée 0,781 0, ,473 estmée 0,803 0,285 0,428 0,291 0,909 0,171 67

20 Il aaaît assez nettement ou les deux sexes que le R 2 chute losque la censue n est as solée de la atcaton, comme c est le cas dans le modèle (E) et le modèle (RE). Il est donc ossble d énonce que les données sont meux ajustées a un modèle exmant une fote comlémentaté ente la censue au SMIC et la atcaton. Le modèle de atcaton tout smle occue une oston ntemédae. Il est assez emaquable qu l n occue as le dene ang quant à ses qualtés édctves. Nous ne comaeons as les autes modèles dont les qualtés édctves sont assez smlaes, les dfféences ente les R 2 étant de fable amltude. Les ésultats des édctons a catégoe de dlômes consgnés dans le tableau c-dessous emettent de se ende comte que les modèles E et RE sont nettement mons efomants que les autes et suestment les obabltés d emlo. Il est à note que tous les modèles suestment les obabltés d emlo des dlômés de l ensegnement suéeu de deuxème et tosème cycle. L mact d un changement des nctatons fnancèes selon les modèles Nous consdéons deux cas tyes suvant que le célbatae (homme ou femme) de 30 ans, sans enfant, qu touche le RMI et l allocaton de logement et qu habte la égon asenne, a une oductvté égale ou nféeue au SMIC (0,8 SMIC). On veut alos smule l mact de deux éfomes, la emèe augmentant de 10% le montant du evenu dsonble d actvté, a exemle à taves une ade du tye de la Pme ou l Emlo, tands que la seconde augmente de 10% le RMI. Les vaatons des obabltés d emlo sont etacées dans le tableau c-dessous. Chez les smcades, le gan de obablté sute à la emèe éfome est emaquablement oche ou quate modèles (ente 10,5% et 10,9%). Il est lus fable ou les deux modèles qu ont les mons bonnes efomances en temes de eoducton des données (ente 6,8% et 7,8%) et le smle modèle de atcaton donne une valeu encoe suéeue à tous les autes, 11%. L ode de gandeu chez les smcads est comaable. Losqu on examne mantenant le etou à l emlo d un ndvdu qu a une oductvté nféeue au SMIC, le mouvement est amlfé mas les écats de édcton ne sont as boulevesants. Nous ouvons conclue qu un changement dans les condtons fnancèes qu ésdent à la ese d un emlo est de natue à augmente d une manèe substantelle le taux d emlo. Il aaaît également que l augmentaton de la obablté d emlo est un eu lus fote chez les hommes que chez les femmes. Concenant une hausse du RMI, la contacton de la obablté d emlo este assez vosne suvant les modèles ou les femmes. Pou les hommes, les édctons sont beaucou lus contastées, du mons ou les smcads. Tableaux 3 : obabltés d emlo a dlôme Femmes Obsevé P E CE RE EP RPC RPC* Sans dlôme & CEP 55,9% 54,9% 61,0% 54,6% 59,6% 54,4% 54,4% 54,5% BEPC 76,2% 76,1% 82,2% 78,4% 80,9% 78,6% 78,5% 78,7% CAP-BEP 73,9% 72,5% 77,8% 74,0% 77,5% 74,5% 74,5% 74,5% BAC PRO 82,8% 83,9% 86,7% 85,8% 87,5% 86,9% 86,9% 86,8% BAC 79,2% 82,8% 85,9% 83,9% 86,0% 84,3% 84,3% 84,4% BAC c1 91,0% 90,6% 92,8% 92,4% 92,1% 92,6% 92,5% 92,4% BAC c2 91,1% 95,7% 96,8% 96,5% 94,6% 96,5% 96,2% 95,8% BAC c3 88,5% 96,9% 97,8% 97,5% 94,7% 97,5% 97,1% 97,1% Hommes Obsevé P E CE RE EP RPC RPC* Sans dlôme & CEP 64,9% 62,2% 74,3% 64,4% 74,4% 63,8% 63,8% 63,9% BEPC 69,9% 76,7% 84,9% 77,5% 85,0% 77,0% 77,0% 77,9% CAP-BEP 78,7% 77,3% 86,5% 81,1% 86,5% 80,4% 80,4% 80,6% BAC PRO 84,1% 85,2% 90,8% 87,8% 91,0% 87,5% 87,5% 87,7% BAC 82,7% 85,1% 90,1% 85,4% 90,3% 85,9% 85,8% 85,6% BAC c1 87,8% 92,2% 95,6% 95,2% 95,7% 95,0% 94,7% 94,8% BAC c2 91,9% 95,3% 96,2% 96,7% 96,1% 95,3% 95,0% 94,9% BAC c3 94,8% 98,6% 98,9% 99,4% 98,9% 97,9% 97,6% 97,7% 68

Chapitre 1.5a Le champ électrique généré par plusieurs particules

Chapitre 1.5a Le champ électrique généré par plusieurs particules hapte.5a Le chap électque généé pa pluseus patcules Le chap électque généé pa pluseus chages fxes Le odule de chap électque d une chage ponctuelle est adal, popotonnel à la chage électque et neseent popotonnel

Plus en détail

Remboursement d un emprunt par annuités constantes

Remboursement d un emprunt par annuités constantes Sére STG Journées de formaton Janver 2006 Remboursement d un emprunt par annutés constantes Le prncpe Utlsaton du tableur Un emprunteur s adresse à un prêteur pour obtenr une somme d argent (la dette)

Plus en détail

Contrats prévoyance des TNS : Clarifier les règles pour sécuriser les prestations

Contrats prévoyance des TNS : Clarifier les règles pour sécuriser les prestations Contrats prévoyance des TNS : Clarfer les règles pour sécurser les prestatons Résumé de notre proposton : A - Amélorer l nformaton des souscrpteurs B Prévor plus de souplesse dans l apprécaton des revenus

Plus en détail

Mécanique du point : forces Newtoniennes (PCSI)

Mécanique du point : forces Newtoniennes (PCSI) écanique du oint : foces Newtoniennes (PCSI Question de cous On admet que, losqu'il est soumis à une foce Newtonienne F K u, la tajectoie d'un cos est lane et décite a mc K +e cosθ où C θ est une constante

Plus en détail

FINANCE Mathématiques Financières

FINANCE Mathématiques Financières INSTITUT D ETUDES POLITIQUES 4ème Année, Economie et Entepises 2005/2006 C.M. : M. Godlewski Intéêts Simples Définitions et concepts FINANCE Mathématiques Financièes L intéêt est la émunéation d un pêt.

Plus en détail

où «p» représente le nombre de paramètres estimés de la loi de distribution testée sous H 0.

où «p» représente le nombre de paramètres estimés de la loi de distribution testée sous H 0. 7- Tests d austement, d indépendance et de coélation - Chapite 7 : Tests d austements, d indépendance et de coélation 7. Test d austement du Khi-deux... 7. Test d austement de Kolmogoov-Sminov... 7.. Test

Plus en détail

LE RÉGIME DE RETRAITE DU PERSONNEL CANADIEN DE LA CANADA-VIE (le «régime») INFORMATION IMPORTANTE CONCERNANT LE RECOURS COLLECTIF

LE RÉGIME DE RETRAITE DU PERSONNEL CANADIEN DE LA CANADA-VIE (le «régime») INFORMATION IMPORTANTE CONCERNANT LE RECOURS COLLECTIF 1 LE RÉGIME DE RETRAITE DU PERSONNEL CANADIEN DE LA CANADA-VIE (le «régme») INFORMATION IMPORTANTE CONCERNANT LE RECOURS COLLECTIF AVIS AUX RETRAITÉS ET AUX PARTICIPANTS AVEC DROITS ACQUIS DIFFÉRÉS Expédteurs

Plus en détail

Les jeunes économistes

Les jeunes économistes Chaptre1 : les ntérêts smples 1. défnton et calcul pratque : Défnton : Dans le cas de l ntérêt smple, le captal reste nvarable pendant toute la durée du prêt. L emprunteur dot verser, à la fn de chaque

Plus en détail

Interface OneNote 2013

Interface OneNote 2013 Interface OneNote 2013 Interface OneNote 2013 Offce 2013 - Fonctons avancées Lancer OneNote 2013 À partr de l'nterface Wndows 8, utlsez une des méthodes suvantes : - Clquez sur la vgnette OneNote 2013

Plus en détail

Cours de. Point et système de points matériels

Cours de. Point et système de points matériels Abdellah BENYOUSSEF Amal BERRADA Pofesseus à la Faculté des Scences Unvesté Mohammed V Rabat Cous de Pont et système de ponts matéels A L USAGE DES ETUDIANTS DU 1 ER CYCLE UNIVERSITAIRE FACULTES DES SCIENCES,

Plus en détail

Montage émetteur commun

Montage émetteur commun tour au menu ontage émetteur commun Polarsaton d un transstor. ôle de la polarsaton La polarsaton a pour rôle de placer le pont de fonctonnement du transstor dans une zone où ses caractérstques sont lnéares.

Plus en détail

Dirigeant de SAS : Laisser le choix du statut social

Dirigeant de SAS : Laisser le choix du statut social Drgeant de SAS : Lasser le chox du statut socal Résumé de notre proposton : Ouvrr le chox du statut socal du drgeant de SAS avec 2 solutons possbles : apprécer la stuaton socale des drgeants de SAS comme

Plus en détail

Calculer le coût amorti d une obligation sur chaque exercice et présenter les écritures dans les comptes individuels de la société Plumeria.

Calculer le coût amorti d une obligation sur chaque exercice et présenter les écritures dans les comptes individuels de la société Plumeria. 1 CAS nédt d applcaton sur les normes IAS/IFRS Coût amort sur oblgatons à taux varable ou révsable La socété Plumera présente ses comptes annuels dans le référentel IFRS. Elle détent dans son portefeulle

Plus en détail

Exercices d Électrocinétique

Exercices d Électrocinétique ercces d Électrocnétque Intensté et densté de courant -1.1 Vtesse des porteurs de charges : On dssout une masse m = 20g de chlorure de sodum NaCl dans un bac électrolytque de longueur l = 20cm et de secton

Plus en détail

Plan. Gestion des stocks. Les opérations de gestions des stocks. Les opérations de gestions des stocks

Plan. Gestion des stocks. Les opérations de gestions des stocks. Les opérations de gestions des stocks Plan Geston des stocks Abdellah El Fallah Ensa de Tétouan 2011 Les opératons de gestons des stocks Les coûts assocés à la geston des stocks Le rôle des stocks Modèle de la quantté économque Geston calendare

Plus en détail

Physique quantique. Dans l UF Physique Quantique et Statistique. 3ème année IMACS. Pierre Renucci (cours) Thierry Amand (TDs)

Physique quantique. Dans l UF Physique Quantique et Statistique. 3ème année IMACS. Pierre Renucci (cours) Thierry Amand (TDs) Physque quantque Dans l UF Physque Quantque et Statstque ème année IMACS Pee enucc cous They Aman TDs Objectfs UF Nanophysque I : De l Optque onulatoe à la Photonque et aux Nanotechnologes La physque quantque

Plus en détail

MÉTHODES DE SONDAGES UTILISÉES DANS LES PROGRAMMES D ÉVALUATIONS DES ÉLÈVES

MÉTHODES DE SONDAGES UTILISÉES DANS LES PROGRAMMES D ÉVALUATIONS DES ÉLÈVES MÉTHODES DE SONDAGES UTILISÉES DANS LES PROGRAMMES D ÉVALUATIONS DES ÉLÈVES Émle Garca, Maron Le Cam et Therry Rocher MENESR-DEPP, bureau de l évaluaton des élèves Cet artcle porte sur les méthodes de

Plus en détail

GEA I Mathématiques nancières Poly. de révision. Lionel Darondeau

GEA I Mathématiques nancières Poly. de révision. Lionel Darondeau GEA I Mathématques nancères Poly de révson Lonel Darondeau Intérêts smples et composés Voc la lste des exercces à révser, corrgés en cours : Exercce 2 Exercce 3 Exercce 5 Exercce 6 Exercce 7 Exercce 8

Plus en détail

Système solaire combiné Estimation des besoins énergétiques

Système solaire combiné Estimation des besoins énergétiques Revue des Energes Renouvelables ICRESD-07 Tlemcen (007) 109 114 Système solare combné Estmaton des besons énergétques R. Kharch 1, B. Benyoucef et M. Belhamel 1 1 Centre de Développement des Energes Renouvelables

Plus en détail

STATISTIQUE AVEC EXCEL

STATISTIQUE AVEC EXCEL STATISTIQUE AVEC EXCEL Excel offre d nnombrables possbltés de recuellr des données statstques, de les classer, de les analyser et de les représenter graphquement. Ce sont prncpalement les tros éléments

Plus en détail

EH SmartView. Identifiez vos risques et vos opportunités. www.eulerhermes.be. Pilotez votre assurance-crédit. Services en ligne Euler Hermes

EH SmartView. Identifiez vos risques et vos opportunités. www.eulerhermes.be. Pilotez votre assurance-crédit. Services en ligne Euler Hermes EH SmartVew Servces en lgne Euler Hermes Identfez vos rsques et vos opportuntés Plotez votre assurance-crédt www.eulerhermes.be Les avantages d EH SmartVew L expertse Euler Hermes présentée de manère clare

Plus en détail

Le Prêt Efficience Fioul

Le Prêt Efficience Fioul Le Prêt Effcence Foul EMPRUNTEUR M. Mme CO-EMPRUNTEUR M. Mlle Mme Mlle (CONJOINT, PACSÉ, CONCUBIN ) Départ. de nass. Nature de la pèce d dentté : Natonalté : CNI Passeport Ttre de séjour N : Salaré Stuaton

Plus en détail

11.5 Le moment de force τ (tau) : Production d une accélération angulaire

11.5 Le moment de force τ (tau) : Production d une accélération angulaire 11.5 Le moment de foce τ (tau) : Poduction d une accéléation angulaie La tige suivante est soumise à deux foces égales et en sens contaie: elle est en équilibe N La tige suivante est soumise à deux foces

Plus en détail

Les déterminants de la détention et de l usage de la carte de débit : une analyse empirique sur données individuelles françaises

Les déterminants de la détention et de l usage de la carte de débit : une analyse empirique sur données individuelles françaises Les détermnants de la détenton et de l usage de la carte de débt : une analyse emprque sur données ndvduelles françases Davd Boune a, Marc Bourreau a,b et Abel Franços a,c a Télécom ParsTech, Département

Plus en détail

TRAVAUX DIRIGÉS DE M 6

TRAVAUX DIRIGÉS DE M 6 D M 6 Coection PCSI 1 013 014 RVUX DIRIGÉS DE M 6 Execice 1 : Pemie vol habité (pa un homme) Le 1 avil 1961, le commandant soviétique Y Gagaine fut le pemie cosmonaute, le vaisseau spatial satellisé était

Plus en détail

CREATION DE VALEUR EN ASSURANCE NON VIE : COMMENT FRANCHIR UNE NOUVELLE ETAPE?

CREATION DE VALEUR EN ASSURANCE NON VIE : COMMENT FRANCHIR UNE NOUVELLE ETAPE? CREATION DE VALEUR EN ASSURANCE NON VIE : COMMENT FRANCHIR UNE NOUVELLE ETAPE? Boulanger Frédérc Avanssur, Groupe AXA 163-167, Avenue Georges Clémenceau 92742 Nanterre Cedex France Tel: +33 1 46 14 43

Plus en détail

santé Les arrêts de travail des séniors en emploi

santé Les arrêts de travail des séniors en emploi soldarté et DOSSIERS Les arrêts de traval des sénors en emplo N 2 2007 Les sénors en emplo se dstnguent-ls de leurs cadets en termes de recours aux arrêts de traval? Les sénors ne déclarent pas plus d

Plus en détail

Les déterminants de la détention et de l usage de la carte de débit : une analyse empirique sur données individuelles françaises

Les déterminants de la détention et de l usage de la carte de débit : une analyse empirique sur données individuelles françaises Les détermnants de la détenton et de l usage de la carte de débt : une analyse emprque sur données ndvduelles françases Davd Boune Marc Bourreau Abel Franços Jun 2006 Département Scences Economques et

Plus en détail

CONSTANTES DIELECTRIQUES

CONSTANTES DIELECTRIQUES 9 E7 CONTANTE DIELECTRIQUE I. INTRODUCTION Dans cette expéience, nous étuieons es conensateus et nous éiveons les popiétés e iélectiques tels que l'ai et le plexiglas. II. THEORIE A) Conensateus et iélectiques

Plus en détail

Chapitre 6: Moment cinétique

Chapitre 6: Moment cinétique Chapite 6: oment cinétique Intoduction http://www.youtube.com/watch?v=vefd0bltgya consevation du moment cinétique 1 - angula momentum consevation 1 - Collège éici_(360p).mp4 http://www.youtube.com/watch?v=w6qaxdppjae

Plus en détail

DES EFFETS PERVERS DU MORCELLEMENT DES STOCKS

DES EFFETS PERVERS DU MORCELLEMENT DES STOCKS DES EFFETS PERVERS DU MORCELLEMENT DES STOCKS Le cabnet Enetek nous démontre les mpacts négatfs de la multplcaton des stocks qu au leu d amélorer le taux de servce en se rapprochant du clent, le dégradent

Plus en détail

Créer un observatoire de la concurrence. Créer un observatoire de la concurrence. Démarche. ntérêt. C aractéristiques.

Créer un observatoire de la concurrence. Créer un observatoire de la concurrence. Démarche. ntérêt. C aractéristiques. Cée un obsevatoie de la concuence poblématique I Quelle est l'étendue d'un maché? Quelle pat du maché, une entepise peut-elle espée pende? Quels sont les atouts des entepises pésentes su le maché? ntéêt

Plus en détail

Impôt sur la fortune et investissement dans les PME Professeur Didier MAILLARD

Impôt sur la fortune et investissement dans les PME Professeur Didier MAILLARD Conservatore atonal des Arts et Méters Chare de BAQUE Document de recherche n 9 Impôt sur la fortune et nvestssement dans les PME Professeur Dder MAILLARD Avertssement ovembre 2007 La chare de Banque du

Plus en détail

Assurance maladie et aléa de moralité ex-ante : L incidence de l hétérogénéité de la perte sanitaire

Assurance maladie et aléa de moralité ex-ante : L incidence de l hétérogénéité de la perte sanitaire Assurance malade et aléa de moralté ex-ante : L ncdence de l hétérogénété de la perte santare Davd Alary 1 et Franck Ben 2 Cet artcle examne l ncdence de l hétérogénété de la perte santare sur les contrats

Plus en détail

Mesure avec une règle

Mesure avec une règle Mesure avec une règle par Matheu ROUAUD Professeur de Scences Physques en prépa, Dplômé en Physque Théorque. Lycée Alan-Fourner 8000 Bourges ecrre@ncerttudes.fr RÉSUMÉ La mesure d'une grandeur par un système

Plus en détail

1 Introduction. 2 Définitions des sources de tension et de courant : Cours. Date : A2 Analyser le système Conversion statique de l énergie. 2 h.

1 Introduction. 2 Définitions des sources de tension et de courant : Cours. Date : A2 Analyser le système Conversion statique de l énergie. 2 h. A2 Analyser le système Converson statque de l énerge Date : Nom : Cours 2 h 1 Introducton Un ConVertsseur Statque d énerge (CVS) est un montage utlsant des nterrupteurs à semconducteurs permettant par

Plus en détail

Q x2 = 1 2. est dans l ensemble plus grand des rationnels Q. Continuons ainsi, l équation x 2 = 1 2

Q x2 = 1 2. est dans l ensemble plus grand des rationnels Q. Continuons ainsi, l équation x 2 = 1 2 Exo7 Nombres complexes Vdéo parte. Les nombres complexes, défntons et opératons Vdéo parte. Racnes carrées, équaton du second degré Vdéo parte 3. Argument et trgonométre Vdéo parte 4. Nombres complexes

Plus en détail

Mathématiques Financières : l essentiel Les 10 formules incontournables (Fin de période)

Mathématiques Financières : l essentiel Les 10 formules incontournables (Fin de période) A-PDF OFFICE TO PDF DEMO: Purchase from www.a-pdf.com to remove the watermark Mathématques Facères : l essetel Les formules cotourables (F de érode) htt://www.ecogesam.ac-a-marselle.fr/esed/gesto/mathf/mathf.html#e5aels

Plus en détail

!! " # $ #! %! &! ' (!& )**+

!!  # $ #! %! &! ' (!& )**+ !!"# $ #! %! &!'(!&)** Ce cous vse à ésete les dfféets élémets du clcul fce et d exlque l oto de l vleu temoelle de l get. Il ft îte clemet cq éoccutos : L dfféece ete les dfféets tyes d téêts (téêt smle,

Plus en détail

- Cours de mécanique - STATIQUE

- Cours de mécanique - STATIQUE - Cous de mécanque - STTIQUE SOMMIRE. GENERLITES 5.. RPPELS DE NOTIONS DE PHYSIQUE...5.. REPERE, CONVENTIONS...6... REPÈRE DE L STTIQUE 6.3. SOLIDE RÉEL...7.4. SOLIDE DÉORMLE SELON UNE LOI CONNUE : (HYPOTHÈSE

Plus en détail

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL L ASSURANCE AUTOMOBILE AU QUÉBEC : UNE PRIME SELON LE COÛT SOCIAL MARGINAL MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL L ASSURANCE AUTOMOBILE AU QUÉBEC : UNE PRIME SELON LE COÛT SOCIAL MARGINAL MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL L ASSURANCE AUTOMOBILE AU QUÉBEC : UNE PRIME SELON LE COÛT SOCIAL MARGINAL MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN ÉCONOMIQUE PAR ERIC LÉVESQUE JANVIER

Plus en détail

Méthodologie version 1, juillet 2006

Méthodologie version 1, juillet 2006 Méthodologe verson, ullet 2006 Tendances Carbone résente chaque mos sx groues d ndcateurs :. Synthèse du mos 2. Clmat 3. Actvté économque. Energe 5. Envronnement nsttutonnel 6. Tableau de bord Ce document

Plus en détail

Chapitre IV : Inductance propre, inductance mutuelle. Energie électromagnétique

Chapitre IV : Inductance propre, inductance mutuelle. Energie électromagnétique Spécale PSI - Cours "Electromagnétsme" 1 Inducton électromagnétque Chaptre IV : Inductance propre, nductance mutuelle. Energe électromagnétque Objectfs: Coecents d nductance propre L et mutuelle M Blan

Plus en détail

Page 5 TABLE DES MATIÈRES

Page 5 TABLE DES MATIÈRES Page 5 TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I LES POURCENTAGES 1. LES OBJECTIFS 12 2. LES DÉFINITIONS 14 1. La varaton absolue d'une grandeur 2. La varaton moyenne d'une grandeur (par unté de temps) 3. Le coeffcent

Plus en détail

Fiche n 7 : Vérification du débit et de la vitesse par la méthode de traçage

Fiche n 7 : Vérification du débit et de la vitesse par la méthode de traçage Fche n 7 : Vérfcaton du débt et de la vtesse par la méthode de traçage 1. PRINCIPE La méthode de traçage permet de calculer le débt d un écoulement ndépendamment des mesurages de hauteur et de vtesse.

Plus en détail

tudes & documents ÉCONOMIE ET ÉVALUATION L assurance habitation dans les départements d Outre Mer n 24 Juin 2010

tudes & documents ÉCONOMIE ET ÉVALUATION L assurance habitation dans les départements d Outre Mer n 24 Juin 2010 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 24 Juin 2010 É tudes & documents L assuance habitation dans les dépatements d Oute Me RISQUES ÉCONOMIE ET ÉVALUATION Sevice de l économie, de l évaluation

Plus en détail

M F. F O Unité: [m. N] La norme du moment de force peut se calculer en introduit le bras de levier d

M F. F O Unité: [m. N] La norme du moment de force peut se calculer en introduit le bras de levier d Chapite 2: But: connaîte les lois auxquelles doit obéi un cops solide en équilibe. Ceci pemet de décie la station debout ainsi que les conditions nécessaies pou teni une tasse dans la main, souleve une

Plus en détail

GATE Groupe d Analyse et de Théorie Économique DOCUMENTS DE TRAVAIL - WORKING PAPERS W.P. 08-24. Préférences temporelles et recherche d emploi

GATE Groupe d Analyse et de Théorie Économique DOCUMENTS DE TRAVAIL - WORKING PAPERS W.P. 08-24. Préférences temporelles et recherche d emploi GATE Groupe d Analyse et de Théore Économque UMR 5824 du CNRS DOCUMENTS DE TRAVAIL - WORKING PAPERS W.P. 08-24 Préférences temporelles et recherche d emplo «Applcatons économétrques sur le panel Européen

Plus en détail

Faire des régimes TNS les laboratoires de la protection sociale de demain appelle des évolutions à deux niveaux :

Faire des régimes TNS les laboratoires de la protection sociale de demain appelle des évolutions à deux niveaux : Réformer en profondeur la protecton socale des TNS pour la rendre plus effcace Résumé de notre proposton : Fare des régmes TNS les laboratores de la protecton socale de deman appelle des évolutons à deux

Plus en détail

Prêt de groupe et sanction sociale Group lending and social fine

Prêt de groupe et sanction sociale Group lending and social fine Prêt de roupe et sancton socale Group lendn and socal fne Davd Alary Résumé Dans cet artcle, nous présentons un modèle d antsélecton sur un marché concurrentel du crédt. Nous consdérons l ntroducton de

Plus en détail

COMPARAISON DE MÉTHODES POUR LA CORRECTION

COMPARAISON DE MÉTHODES POUR LA CORRECTION COMPARAISON DE MÉTHODES POUR LA CORRECTION DE LA NON-RÉPONSE TOTALE : MÉTHODE DES SCORES ET SEGMENTATION Émle Dequdt, Benoît Busson 2 & Ncolas Sgler 3 Insee, Drecton régonale des Pays de la Lore, Servce

Plus en détail

CIRCULAIRE N 02/04. Elle précise les méthodes de valorisation des titres de capital et des titres de créances contenus dans les actifs de l OPCVM.

CIRCULAIRE N 02/04. Elle précise les méthodes de valorisation des titres de capital et des titres de créances contenus dans les actifs de l OPCVM. Rabat, le 02 juillet 2004 CIRCULIRE N 02/04 RELTIVE UX CONDITIONS D ÉVLUTION DES VLEURS PPORTÉES À UN ORGNISME DE PLCEMENT COLLECTIF EN VLEURS MOBILIÈRES OU DÉTENUES PR LUI La pésente ciculaie vient en

Plus en détail

COMPARAISON DES PERFORMANCES DES REGULATEURS PI ET IP APPLIQUES POUR LA COMMANDE VECTORIELLE A FLUX ROTORIQUE ORIENTE D UNE MACHINE ASYNCHRONE

COMPARAISON DES PERFORMANCES DES REGULATEURS PI ET IP APPLIQUES POUR LA COMMANDE VECTORIELLE A FLUX ROTORIQUE ORIENTE D UNE MACHINE ASYNCHRONE 8 e Conféence Intenatonale de Odélaton et SIulaton - OSI 0-0 au ma 00 - Hammamet - Tune «Evaluaton et otmaton de ytème nnovant de oducton de ben et de evce» COPARAISON DES PERFORANCES DES REGUATEURS PI

Plus en détail

Po ur d o nne r un é lan à vo tre re traite

Po ur d o nne r un é lan à vo tre re traite Po u d o nne un é lan à vo te e taite ez a p é P aite t e e vot joud'hui dès au E N EN T TR RE E N NOOUUSS,, CC EESSTT FFAA CC I I LL EE DD EE SS EE O M M PP RR EE NN DDRRE E CC O Toutes les gaanties de

Plus en détail

CHAPITRE VI : Le potentiel électrique

CHAPITRE VI : Le potentiel électrique CHPITRE VI : Le potentiel électiue VI. 1 u chapite III, nous avons vu ue losu'une foce est consevative, il est possible de lui associe une énegie potentielle ui conduit à une loi de consevation de l'énegie.

Plus en détail

Serveur vidéo IP. caméras analogiques PC serveur. PC Client 1. Serveur de stockage ( optionnel )

Serveur vidéo IP. caméras analogiques PC serveur. PC Client 1. Serveur de stockage ( optionnel ) Sony RealShot Manage V3 Info Poduit Mas 2005 RealShot Manage V3.0 Logiciel de gestion des caméas IP MJPEG, MPEG-4, Audio, il sait tout enegiste! Une nouvelle vesion du logiciel RealShot Manage de Sony

Plus en détail

CHAPITRE 14 : RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE COMMANDE

CHAPITRE 14 : RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE COMMANDE HAITRE 4 : RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE OMMANDE RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE OMMANDE... 2 INTRODUTION... 22 RAELS... 22 alcul de la valeur ntale de la répone à un échelon... 22 alcul du gan tatque... 22

Plus en détail

Généralités sur les fonctions 1ES

Généralités sur les fonctions 1ES Généraltés sur les fonctons ES GENERALITES SUR LES FNCTINS I. RAPPELS a. Vocabulare Défnton Une foncton est un procédé qu permet d assocer à un nombre x appartenant à un ensemble D un nombre y n note :

Plus en détail

Terminal numérique TM 13 raccordé aux installations Integral 33

Terminal numérique TM 13 raccordé aux installations Integral 33 Termnal numérque TM 13 raccordé aux nstallatons Integral 33 Notce d utlsaton Vous garderez une longueur d avance. Famlarsez--vous avec votre téléphone Remarques mportantes Chaptres à lre en prorté -- Vue

Plus en détail

UNE ETUDE ECONOMÉTRIQUE DU NOMBRE D ACCIDENTS

UNE ETUDE ECONOMÉTRIQUE DU NOMBRE D ACCIDENTS BRUSSELS ECONOMIC REVIEW - CAHIERS ECONOMIQUES DE BRUXELLES VOL. 49 - N 2 SUMMER 2006 UNE ETUDE ECONOMÉTRIQUE DU NOMBRE D ACCIDENTS DANS LE SECTEUR DE L ASSURANCE AUTOMOBILE* MARÍA DEL CARMEN MELGAR**

Plus en détail

ErP : éco-conception et étiquetage énergétique. Les solutions Vaillant. Pour dépasser la performance. La satisfaction de faire le bon choix.

ErP : éco-conception et étiquetage énergétique. Les solutions Vaillant. Pour dépasser la performance. La satisfaction de faire le bon choix. ErP : éco-concepton et étquetage énergétque Les solutons Vallant Pour dépasser la performance La satsfacton de fare le bon chox. ErP : éco-concepton et étquetage énergétque Eco-concepton et Etquetage

Plus en détail

ANALYSE DES DETERMINANTS DE L EPARGNE NATIONALE DANS UN PAYS EN DEVELOPPEMENT : LE CAS DU RWANDA

ANALYSE DES DETERMINANTS DE L EPARGNE NATIONALE DANS UN PAYS EN DEVELOPPEMENT : LE CAS DU RWANDA Unvesé de Monéal Faculé des As e des Scences Dépaemen des Scences Economques ANALSE DES DETERMINANTS DE L EPARGNE NATIONALE DANS UN PAS EN DEVELOPPEMENT : LE CAS DU RWANDA Rappo de echeche pésené pa :

Plus en détail

VIELLE Marc. CEA-IDEI Janvier 1998. 1 La nomenclature retenue 3. 2 Vue d ensemble du modèle 4

VIELLE Marc. CEA-IDEI Janvier 1998. 1 La nomenclature retenue 3. 2 Vue d ensemble du modèle 4 GEMINI-E3 XL France Un outl destné à l étude des mpacts ndustrels de poltques énergétques et envronnementales VIELLE Marc CEA-IDEI Janver 1998 I LA STRUCTURE DU MODELE GEMINI-E3 XL FRANCE 3 1 La nomenclature

Plus en détail

BTS GPN 2EME ANNEE-MATHEMATIQUES-MATHS FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES

BTS GPN 2EME ANNEE-MATHEMATIQUES-MATHS FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES I. Concepts généraux. Le référentel précse : Cette parte du module M4 «Acquérr des outls mathématques de base nécessares à l'analyse de données économques» est en relaton avec

Plus en détail

IDEI Report # 18. Transport. December 2010. Elasticités de la demande de transport ferroviaire: définitions et mesures

IDEI Report # 18. Transport. December 2010. Elasticités de la demande de transport ferroviaire: définitions et mesures IDEI Report # 18 Transport December 2010 Elastctés de la demande de transport ferrovare: défntons et mesures Elastctés de la demande de transport ferrovare : Défntons et mesures Marc Ivald Toulouse School

Plus en détail

INTERNET. Initiation à

INTERNET. Initiation à Intaton à INTERNET Surfez sur Internet Envoyez des messages Téléchargez Dscutez avec Skype Découvrez Facebook Regardez des vdéos Protégez votre ordnateur Myram GRIS Table des matères Internet Introducton

Plus en détail

SOMMAIRE. ATRACOM-Centrafrique Manuel de Procédures Administratives Financiers et Comptables

SOMMAIRE. ATRACOM-Centrafrique Manuel de Procédures Administratives Financiers et Comptables ATRACOM-Centafique Manuel de Pocédues Administatives Financies et Comptables G MODULE G GESTION DE LA TRESORERIE SOMMAIRE G MODULE G GESTION DE LA TRESORERIE... 1 G.1 COMPOSANTES DE LA TRESORERIE... 2

Plus en détail

ACTE DE PRÊT HYPOTHÉCAIRE

ACTE DE PRÊT HYPOTHÉCAIRE - 1 - ACTE DE PRÊT HYPOTHÉCAIRE 5453F QC FR-2010/01 Taux fxe Le. Devant M e, notare soussgné pour la provnce de Québec, exerçant à. ONT COMPARU : ET : (C-après parfos appelé dans le présent Acte l «emprunteur»

Plus en détail

CHAPITRE 1 : Distribution statistique à une dimension

CHAPITRE 1 : Distribution statistique à une dimension Chatre1 : Dstrbuton Statstque à une dmenson I.H.E.T de Sd Dhr CHAPITRE 1 : Dstrbuton statstque à une dmenson Secton 1 : Vocabulare élémentare de la statstque descrtve 1. Poulaton et ndvdu Dénton On aelle

Plus en détail

Les prix quotidiens de clôture des échanges de quotas EUA et de crédits CER sont fournis par ICE Futures Europe

Les prix quotidiens de clôture des échanges de quotas EUA et de crédits CER sont fournis par ICE Futures Europe Méthodologe CDC Clmat Recherche puble chaque mos, en collaboraton avec Clmpact Metnext, Tendances Carbone, le bulletn mensuel d nformaton sur le marché européen du carbone (EU ETS). L obectf de cette publcaton

Plus en détail

Chapitre 3 : Incertitudes CHAPITRE 3 INCERTITUDES. Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre 3.

Chapitre 3 : Incertitudes CHAPITRE 3 INCERTITUDES. Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre 3. Chaptre 3 : Incerttudes CHAPITRE 3 INCERTITUDES Lgnes drectrces 2006 du GIEC pour les nventares natonaux de gaz à effet de serre 3.1 Volume 1 : Orentatons générales et établssement des rapports Auteurs

Plus en détail

Editions ENI. Project 2010. Collection Référence Bureautique. Extrait

Editions ENI. Project 2010. Collection Référence Bureautique. Extrait Edtons ENI Project 2010 Collecton Référence Bureautque Extrat Défnton des tâches Défnton des tâches Project 2010 Sasr les tâches d'un projet Les tâches représentent le traval à accomplr pour attendre l'objectf

Plus en détail

( Codes : voir verso du feuillet 3 ) SPECIMEN

( Codes : voir verso du feuillet 3 ) SPECIMEN Aide demandeu d emploi Pojet pesonnalisé d accès à l emploi Pesciption de Pô emploi RFPE AREF CRP - CTP ou d un patenaie de Pô emploi Pécisez : N d AIS Concene de naissance Pénom Né(e) Inscit(e) depuis

Plus en détail

Calcul de tableaux d amortissement

Calcul de tableaux d amortissement Calcul de tableaux d amortssement 1 Tableau d amortssement Un emprunt est caractérsé par : une somme empruntée notée ; un taux annuel, en %, noté ; une pérodcté qu correspond à la fréquence de remboursement,

Plus en détail

Des familles de deux enfants

Des familles de deux enfants Des familles de deux enfants Claudine Schwartz, IREM de Grenoble Professeur, Université Joseh Fourier Les questions et sont osées dans le dernier numéro de «Pour la Science» (n 336, octobre 2005, article

Plus en détail

La Quantification du Risque Opérationnel des Institutions Bancaires

La Quantification du Risque Opérationnel des Institutions Bancaires HEC Montréal Afflée à l Unversté de Montréal La Quantfcaton du Rsque Opératonnel des Insttutons Bancares par Hela Dahen Département Fnance Thèse présentée à la Faculté des études supéreures en vue d obtenton

Plus en détail

Paquets. Paquets nationaux 1. Paquets internationaux 11

Paquets. Paquets nationaux 1. Paquets internationaux 11 Paquets Paquets natonaux 1 Paquets nternatonaux 11 Paquets natonaux Servces & optons 1 Créaton 3 1. Dmensons, pods & épasseurs 3 2. Présentaton des paquets 4 2.1. Face avant du paquet 4 2.2. Comment obtenr

Plus en détail

ÉLÉMENTS DE THÉORIE DE L INFORMATION POUR LES COMMUNICATIONS.

ÉLÉMENTS DE THÉORIE DE L INFORMATION POUR LES COMMUNICATIONS. ÉLÉMETS DE THÉORIE DE L IFORMATIO POUR LES COMMUICATIOS. L a théore de l nformaton est une dscplne qu s appue non seulement sur les (télé-) communcatons, mas auss sur l nformatque, la statstque, la physque

Plus en détail

Corrigé du problème de Mathématiques générales 2010. - Partie I - 0 0 0. 0.

Corrigé du problème de Mathématiques générales 2010. - Partie I - 0 0 0. 0. Corrgé du problème de Mathématques générales 2010 - Parte I - 1(a. Sot X S A. La matrce A est un polynôme en X donc commute avec X. 1(b. On a : 0 = m A (A = m A (X n ; le polynôme m A (x n est annulateur

Plus en détail

I. Présentation générale des méthodes d estimation des projets de type «unité industrielle»

I. Présentation générale des méthodes d estimation des projets de type «unité industrielle» Evaluaton des projets et estmaton des coûts Le budget d un projet est un élément mportant dans l étude d un projet pusque les résultats économques auront un mpact sur la réalsaton ou non et sur la concepton

Plus en détail

Parlons. retraite. au service du «bien vieillir» L Assurance retraite. en chiffres* 639 192 retraités payés pour un montant de 4,2 milliards d euros

Parlons. retraite. au service du «bien vieillir» L Assurance retraite. en chiffres* 639 192 retraités payés pour un montant de 4,2 milliards d euros Édton Pays de la Lore Parlons La lettre aux retratés du régme général de la Sécurté socale 2012 retrate L Assurance retrate en chffres* 12,88 mllons de retratés 17,58 mllons de cotsants 346 000 bénéfcares

Plus en détail

TD 1. Statistiques à une variable.

TD 1. Statistiques à une variable. Danel Abécasss. Année unverstare 2010/2011 Prépa-L1 TD de bostatstques. Exercce 1. On consdère la sére suvante : TD 1. Statstques à une varable. 1. Calculer la moyenne et l écart type. 2. Calculer la médane

Plus en détail

Comparative performance for isolated points detection operators: application on surface defects extraction

Comparative performance for isolated points detection operators: application on surface defects extraction Comparatve performance for solate ponts etecton operators: applcaton on surface efects extracton R. Seuln, G. Delcrox, F. Merenne Laboratore Le2-12, Rue e la Fonere - 71200 Le Creusot - FRANCE e-mal: ralph.seuln@utlecreusot.u-bourgogne.fr

Plus en détail

Économétrie. Annexes : exercices et corrigés. 5 e édition. William Greene New York University

Économétrie. Annexes : exercices et corrigés. 5 e édition. William Greene New York University Économétre 5 e édton Annexes : exercces et corrgés Wllam Greene New York Unversty Édton françase drgée par Dder Schlacther, IEP Pars, unversté Pars II Traducton : Stéphane Monjon, unversté Pars I Panthéon-Sorbonne

Plus en détail

L enseignement virtuel dans une économie émergente : perception des étudiants et perspectives d avenir

L enseignement virtuel dans une économie émergente : perception des étudiants et perspectives d avenir L ensegnement vrtuel dans une économe émergente : percepton des étudants et perspectves d avenr Hatem Dellag Laboratore d Econome et de Fnances applquées Faculté des scences économques et de geston de

Plus en détail

Étranglement du crédit, prêts bancaires et politique monétaire : un modèle d intermédiation financière à projets hétérogènes

Étranglement du crédit, prêts bancaires et politique monétaire : un modèle d intermédiation financière à projets hétérogènes Étranglement du crédt, prêts bancares et poltque monétare : un modèle d ntermédaton fnancère à projets hétérogènes Mngwe Yuan et Chrstan Zmmermann Introducton et objet de l étude Par étranglement du crédt

Plus en détail

GENESIS - Generalized System for Imputation Simulations (Système généralisé pour simuler l imputation)

GENESIS - Generalized System for Imputation Simulations (Système généralisé pour simuler l imputation) GENESS - Generalzed System for mputaton Smulatons (Système généralsé pour smuler l mputaton) GENESS est un système qu permet d exécuter des smulatons en présence d mputaton. L utlsateur fournt un ensemble

Plus en détail

1. Les enjeux de la prévision du risque de défaut de paiement

1. Les enjeux de la prévision du risque de défaut de paiement Scorng sur données d entreprses : nstrument de dagnostc ndvduel et outl d analyse de portefeulle d une clentèle Mrelle Bardos Ancen chef de servce de l Observatore des entreprses de la Banque de France

Plus en détail

Guide de l acheteur de logiciel de Paie

Guide de l acheteur de logiciel de Paie Note pespicacité Pivilégie les essouces humaines Guide de l acheteu de logiciel de Paie Table des matièes Intoduction Tendances écentes de Paie L automation de Paie avec libe-sevice pou employés Analyse

Plus en détail

L intégration intra-régionale des marchés boursiers de l Europe du sudest : une analyse multivariée

L intégration intra-régionale des marchés boursiers de l Europe du sudest : une analyse multivariée Busness School W O R K I N G P A P E R S E R I E S Wokng Pape 24-29 L négaon na-égonale des machés bouses de l Euope du sudes : une analyse mulvaée Khaled Guesm Duc Khuong Nguyen hp://www.pag.f/f/accuel/la-echeche/publcaons-wp.hml

Plus en détail

Informations Techniques A7 A141. Roulements à Billes à Gorge Profonde. Roulements à Billes à Contact Oblique. Roulements à Billes Auto-Aligneurs

Informations Techniques A7 A141. Roulements à Billes à Gorge Profonde. Roulements à Billes à Contact Oblique. Roulements à Billes Auto-Aligneurs ROULEMENTS Pages Infomations Techniques A7 A141 Infos Tech. Roulements à Billes à Goge Pofonde B4 B45 Roulements à Billes à Contact Oblique Roulements à Billes Auto-Aligneus Roulements à Rouleaux Cylindiques

Plus en détail

La théorie classique de l information. 1 ère partie : le point de vue de Kolmogorov.

La théorie classique de l information. 1 ère partie : le point de vue de Kolmogorov. La théore classque de l nformaton. ère parte : le pont de vue de Kolmogorov. La sute de caractères comme outl de descrpton des systèmes. La scence peut être vue comme l art de compresser les données quelles

Plus en détail

Évaluation de l'incertitude de mesure par une méthode statistique ("méthode de type A") Voir cours d'instrumentation

Évaluation de l'incertitude de mesure par une méthode statistique (méthode de type A) Voir cours d'instrumentation G. Pinson - Physique ppliquée Mesues - 16 / 1 16 - Instuments de mesues Eeu et incetitude su la mesue d'une gandeu Ce qui suit découle des pesciptions du IPM (ueau Intenational des Poids et Mesues, Fance),

Plus en détail

Afflux de capitaux, taux de change réel et développement financier : évidence empirique pour les pays du Maghreb

Afflux de capitaux, taux de change réel et développement financier : évidence empirique pour les pays du Maghreb Global Journal of Management and Busness Research Volume Issue Verson.0 November 20 Type: Double Blnd Peer Revewed Internatonal Research Journal Publsher: Global Journals Inc. (USA) Onlne ISSN: 2249-4588

Plus en détail

abitat Zoom sur... www.habitat-nord79.fr L habitat adapté...page 2 Parthenay, Saint-Paul : 3 associations,1 quartier...page 8 N 10 - Avril 2013

abitat Zoom sur... www.habitat-nord79.fr L habitat adapté...page 2 Parthenay, Saint-Paul : 3 associations,1 quartier...page 8 N 10 - Avril 2013 abtat L e m a g a z n e d e s l o c a t a r e s d H a b t a t N o r d D e u x - S è v r e s N 10 - Avrl 2013 Zoom sur... L habtat adapté...page 2 Parthenay, Sant-Paul : 3 assocatons,1 quarter...page 8

Plus en détail

THESE. Khalid LEKOUCH

THESE. Khalid LEKOUCH N d ordre : /2012 THESE Présentée à la FACULTE DES SCIENCES D AGADIR En vue de l obtenton du GRADE DE DOCTEUR EN PHYSIQUE (Spécalté : Energétque, Thermque et Métrologe) Par Khald LEKOUCH MODELISATION ET

Plus en détail

Calculs des convertisseurs en l'electronique de Puissance

Calculs des convertisseurs en l'electronique de Puissance Calculs des conertsseurs en l'electronque de Pussance Projet : PROGRAMMAON ate : 14 arl Auteur : herry EQUEU. EQUEU 1, rue Jules Massenet 37 OURS el 47 5 93 64 herry EQUEU Jun [V37] Fcher : ESGN.OC Calculs

Plus en détail

1.0 Probabilité vs statistique...1. 1.1 Expérience aléatoire et espace échantillonnal...1. 1.2 Événement...2

1.0 Probabilité vs statistique...1. 1.1 Expérience aléatoire et espace échantillonnal...1. 1.2 Événement...2 - robabltés - haptre : Introducton à la théore des probabltés.0 robablté vs statstque.... Expérence aléatore et espace échantllonnal.... Événement.... xomes défnton de probablté..... Quelques théorèmes

Plus en détail

Mouvement d'une particule chargée dans un champ magnétique indépendant du temps

Mouvement d'une particule chargée dans un champ magnétique indépendant du temps Moueent d'une patiule hagée dans un hap agnétique indépendant du teps iblio: Pee elat Gaing Magnétise Into expéientale: Dispositif: On obsee une déiation du faseau d'életons losqu'il aie ae une itesse

Plus en détail

Intégration financière et croissance économique : évidence empirique dans. la région MENA

Intégration financière et croissance économique : évidence empirique dans. la région MENA Décembre 2011 Volume 6, No.2 (pp. 115-131) Zouher Abda Revue Congolase d Econome Intégraton fnancère et crossance économque : évdence emprque dans la régon MENA Zouher ABIDA * Résumé: L objectf de cet

Plus en détail