LE CASH AU CŒUR DU SYSTEME DE L ENTREPRISE. Hervé GARABEDIAN

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LE CASH AU CŒUR DU SYSTEME DE L ENTREPRISE. Hervé GARABEDIAN"

Transcription

1 LE CASH AU CŒUR DU SYSTEME DE L ENTREPRISE Hervé GARABEDIAN 1

2 PLANTONS LE DECOR L histoire montre que ce sont souvent les situa3ons qui provoquent, acculent et obligent à repenser les systèmes, les organisa3ons, les modèles économiques. Or, depuis plusieurs années nous vivons une «crise» profonde qui perturbe progressivement les fondements de notre société, nos modes de vie, de consomma3on, de communica3on et l ensemble des systèmes gérant les rapports sociaux. Pour le monde de l entreprise, les conséquences sont mul3ples, car, cede crise systémique remet en cause tous nos modèles de ges3on, de croissance, d inves3ssement, de financement ainsi que les rapports aux ac3onnaires et aux différents partenaires. L ampleur et la profondeur de cede crise ont rendu totalement inopérants les «ou3ls» d hier. 2

3 Suite C est l Entreprise dans son ensemble qui doit être repensée pour générer une autre forme de croissance, pour s adapter à de nouvelles contraintes, de nouveaux produits, de nouveaux modèles économiques et de nouveaux marchés. Pour les Direc3ons Financières cela implique de repenser les organisa3ons, la vision et la structura3on du bilan, le financement et plus par3culièrement celui du cycle d exploita3on, la ges3on des risques et notamment ses rela3ons bancaires. Le CASH au cœur du système de management de l entreprise. 3

4 Suite Ces dernières années, la vision du CASH et de son op3misa3on se sont souvent limitées aux postes clients, fournisseurs et aux stocks. Aujourd hui, dans un contexte de resserrement du crédit, cede vision BFR, certes très importante, reste trop limita3ve. Demain pour vivre, s adapter et croitre l entreprise devra, prioritairement, repenser sa logique de Fonds de Roulement, de fonds propres et de trésorerie pour notamment auto- financer une grande par3e de son cycle d exploita3on et son développement. 4

5 ANALYSE DE L EVOLUTION DU FINANCEMENT DES ENTREPRISES 5

6 DEPENDANCE AUX RESSOURCES EXTERNES Depuis la fin des années 90, l invesmssement des entreprises est de plus en plus financé par des ressources externes (crédits bancaires, capitaux longs) et de moins en moins par autofinancement. Il en découle une forte dépendance structurelle aux ressources externes et par voie de conséquence une sensibilité à la situamon du système financier et notamment du système bancaire. 6

7 BESOIN DE FINANCEMENT Les sociétés non financières ont des besoins de financement parce que leur épargne (bénéfices non distribués + amormssements) est inférieure aux invesmssements qu'elles souhaitent réaliser. En 2010, le taux d'ende_ement des sociétés financières En 2010, le taux d'ende_ement (Ende_ement / Valeur ajoutée x 100) était supérieur à 100 % :(1 275,9 / 976,6) x 100 = 130, 64. Entre 2010 et 2011, les sociétés non financières ont vu leur épargne diminuer, celles- ci ont alors conmnué d'invesmr (augmentamon du FBCF entre 2010 et 2011). Cela signifie qu'elles ont eu recours à l'ende_ement (financement externe) pour financer leurs invesmssements. Pour financer leurs invesmssements malgré une épargne insuffisante, les sociétés non financières se sont ende_ées en ayant principalement recours au financement intermédié auprès des InsMtuMons Financières. En 2010, les crédits obtenus auprès ces dernières représentaient environ les deux Mers de la de_e totale des sociétés non financières : (809,6 / 1 275,9 = 0,63). Le recours au financement de marché par émission de Mtres de créances à long terme (émission d'obligamons) représentait un peu mois du Mers de la de_e totale des sociétés non financières : (382,8 / 1 275,9 = 0,30). 7

8 AUTOFINANCEMENT En 2011, le taux d'autofinancement des sociétés non financières s'élevait à 67,2 % alors qu'en 2005 il a_eignait 84,6 %. Entre 2005 et 2011, l'épargne des sociétés non financières a faiblement augmenté (+ 1,72 %) alors que leur FBCF a augmenté de 28 %. La baisse de l'épargne des sociétés non financières en 2011 s'explique par : le profit (taux de marge) des sociétés non financières a perdu 1,5 point. Ce_e diminumon des profits a donc contribué à faire diminuer leur épargne. l'impôt sur les sociétés a progressé ; ce_e progression a eu un impact négamf sur l'épargne des sociétés non financières. le solde des revenus financiers s'est dégradé et a donc contribué négamvement à l'épargne des sociétés non financières. Si les bénéfices perçus par les sociétés non financières ayant des filiales à l'étranger ont été supérieurs aux bénéfices versés par les filiales des entreprises étrangères implantées en France, les dividendes et les intérêts nets (dividendes et intérêts reçus - dividendes et intérêts versés) ont diminué. La baisse du taux d'autofinancement des sociétés non financières depuis 2005 s'explique par : entre 2005 et 2011, l'épargne des sociétés non financières a légèrement augmenté (+ 1,72 %) alors que leur FBCF a augmenté de 28 %. En conséquence, leur taux d'autofinancement a diminué. 8

9 CONCLUSION 1 L ende_ement bancaire représentait fin 2010 la quasi- totalité de l ende_ement financier pour les PME (en hausse tendancielle), les trois quart pour les ETI (en baisse tendancielle) et plus d un Mers pour les GE (en baisse tendancielle).. Au sein des PME, environ un quart ont une situamon financière très fragile : taux d ende_ement très élevé, trésorerie faible voir quasi- nulle pour un dixième d entre elles, besoin en fond de roulement lui aussi très élevé, dont l évolumon peut être inquiétante, si le PIB conmnue de stagner ou recule en Les entreprises françaises sont dépendantes du financement externe et notamment du crédit bancaire pour les TPE et PME. La dépendance au crédit bancaire est moins importante pour les plus grandes sociétés. 9

10 L OFFRE DE CREDIT EN PERIODE DE CRISE 10

11 LE CREDIT DANS UN CONTEXTE DE CRISE Avec la crise et l introducmon progressive des nouvelles normes prudenmelles (Bâle III et Solvency II), le financement de l économie française a probablement basculé d une phase «d équilibre dynamique», qui a caractérisé la précédente décennie, dans une phase de déséquilibre et d instabilité entre offres et besoins de financement. Les banques françaises sont en pleine mutamon. Elles repensent leurs modèles économiques basés, entre autres, sur l intermédiamon et la transformamon bancaire pour financer l économie réelle et les ménages. Les banques seront de moins en moins présentes sur des maturités longues. Selon les esmmamons de la Société Générale, sur 100 milliards d euros de crédits aux PME ETI, de 20 à 30 milliards pourraient faire l objet d un financement désintermédié. 11

12 RESSERREMENT DES CREDITS AUX ENTREPRISES Le montant des crédits accordés en décembre 2012 a été encore plus faible que pendant la récession de , selon les stamsmques de la Banque de France Le discours des banquiers est bien rodé: les établissements de crédit contribuent autant qu'ils le peuvent au financement de l'économie. si les prêts ralenmssent, c'est parce qu'en temps de crise, la demande est moins forte. Ce qui est sûr, c'est que la distribumon de crédits n'a jamais été aussi faible. La situamon est pire que celle constatée au cours de la récession déclenchée à l'automne 2008 par la faillite de Lehman Brothers, qui avait déclenché un blocage mondial du crédit et donc une chute de l'acmvité économique. Moins de crédits qu'en décembre 2008 Ce ne sont pas les représentants des PME qui le disent, mais la Banque de France. Selon ses calculs, les nouveaux prêts de moins d'un million d'euros accordés aux sociétés non financières se sont élevés au total à 5,4 milliards d'euros au mois de décembre, soit moins qu'en décembre 2008, au plus fort de la récession (ils avaient alors été de 5,6 milliards). Si l'on considère les crédits plus importants, au- delà d'un million d'euros, logiquement accordés à de plus grandes entreprises, la tendance est moins ne_e, puisque le montant des crédits accordés est légèrement supérieur à celui de décembre Mais c'est la faiblesse qui prédomine. Si la tendance se poursuit, voir s'accentue, ce sera là un signe supplémentaire de crise économique. Il ne sera plus quesmon de croissance zéro mais de franche récession, après, déjà, une baisse du PIB au troisième trimestre 2012 (- 0,3%). 12

13 EVOLUTION DU CREDIT BANCAIRE AUX ENTREPRISES En mars 2013, les PME hors EI et hors acjvités immobilières recensées par le service central des risques disposent de 215,3 milliards d euros d encours de financements bancaires, dont 189,3 milliards sont effecmvement umlisés (mobilisés) et 42,8 milliards sont consmtués de crédits à moins d un an (court terme). Les encours de crédits mobilisés de ces PME augmentent de 2,2 % sur un an. L encours de crédits distribués aux PME de groupe progresse toujours à un rythme plus élevé que celui observé sur les PME indépendantes, notamment en raison de la prise de contrôle d une parme de ces dernières par des structures de groupes (y compris de groupes de PME). La croissance s érode en revanche dans le commerce et l hébergement- restauramon. L industrie voit ses encours se stabiliser après le fort ralenmssement des derniers mois. Pour les seules PME de l industrie manufacturière, l encours mobilisé se contracte de 1,8 %. Dans les transports enfin, une baisse (- 0,6 %) est constatée pour la première fois depuis

14 Montant global des nouveaux prêts aux entreprises, en milliards d'euros, prêts de de moins d'un million d'euros. Source : Banque de France 14

15 AVANT LA CRISE priorité au BFR FR BFR = CASH 15

16 AVANT L acmonnariat financier a pris la place de l acmonnariat industriel et patrimonial. les montages leviers (LBO MBO Etc.) étaient religion! Ils ont favorisé les intérêts court- termistes et le développement du concours bancaire dans le cycle d exploitamon. Le coût du financement bancaire était moins cher que le coût du capital. Dans ce contexte, on a privilégié l axe BFR Les cabinets d experts conseillent l entreprise pour opmmiser son BFR pour financer l exploitamon, l invesmssement la DETTE! 16

17 LA CRISE Priorité au FR FR BFR = CASH 17

18 AUJOURD HUI Aujourd hui, les entreprises doivent repenser tous leurs modèles de croissance. Les entreprises qui tarderont trop hypothèqueront leur chance de survie. Plus que jamais, le Fonds de Roulement et la généramon de CASH doivent être au cœur du système de gesmon de TOUTE l entreprise LA GESTION PAR LE CASH doit se subsmtuer à la gesmon par le C.A. et la performance. Ces nouveaux process doivent être inimés par les DirecMons Financières. 18

19 LA CRISE SYSTEMIQUE BAISSE D ACTIVITE BAISSE C.A RESERREMENT CREDIT CONTRÔLE DU PORTEFEUILLE CLIENT REPENSER SON ACTIVITE - LA CROISSANCE LT vs CT ANTICIPER REPORTING - PREV COURTE TRESO GLISSANTE MISE EN PLACE DE SOLUTION DE DESINTERMEDIAT ION CONSEQUENCES CRISE SYSTEMIQUE RECESSION LE CASH AU CŒUR DU SYSTEME = LA GESTION PAR LE CASH REPENSER LA RELATION BANCAIRE RENEGOCIATION OU RESTRUCTURATIO N DE LA DETTE REPENSER LE FINANCEMENT EXPLOITATION ET INVESTISSEMENT à Renforcer les fonds propres 19

20 LES MESURES D URGENCE 1 Transformer tous les indicateurs de performance de l entreprise. Ils doivent être orientés vers l opmmisamon du CASH (intéressement, bonus, primes diverses). La gesmon de trésorerie doit devenir l axe centrale du pôle finance de l entreprise La trésorerie doit piloter la comptabilité. Mise en place de nouveaux tableaux de bord orientés CASH ( méthode ALM transposée aux entreprises). CT vs MT Tableaux de bord et prévisionnels de trésorerie CT MT LT. En augmentant la fréquence. Repenser la communicamon financière en interne et en direcmon de l extérieur. 20

21 LES MESURES D URGENCE 2 Repenser la relamon bancaire et le rapport FLUX / FINANCEMENT - la distribumon des flux doit être dépendante du coût et de la typologie des supports en foncmon des spécificités bancaires. Renégocier ou restructurer les de_es MT et LT. Développer une polimque de renforcement des fonds propres. Le FR doit devenir un axe prioritaire. Revoir sa polimque de croissance. Désende_ement vs InvesMssement PAY- BACK. Me_re en place un plan global de réducmon de charges Jouer sur toutes les composantes du BFR Agir et décider rapidement car le temps c est de l argent. 21

22 LES ALTERNATIVES AU CREDIT BANCAIRE - 1 Crédit Inter- entreprises (50% des ende_ements CT des entreprises). C est un délai de paiement que les entreprises s accordent mutuellement à Créances clients + AAV De_es Fournisseurs AAR (supports : effets de commerce). Les obligamons caumonnées Titres qui perme_ent de régler de la TVA et des droits de douanes pour les importateurs (Le FISC et les Douanes acceptent un délai de paiement (4 mois maxi) et prennent des intérêts en échange). Il faut une caumon. Les TCN Titres de Créances négociables. Titres émis au gré de l éme_eur, négociables sur un marché réglementé, qui représentent chacun un droit de créance pour une durée déterminée (Billets de trésorerie, CerMficat de dépôt, les bons à moyen terme négociables L affacturage. Le placement privé obligataire pour ETI et GE 22

23 LES ALTERNATIVES AU CREDIT BANCAIRE - 2 Le placement privé de prêt. Les Fonds Communs de Placement. Peer to Peer et Crowdfunding (bientôt pour les entreprises A voir la plateforme PELIKAM du C.A. IBO : L'IniMal Bond Offering est une procédure mise au point par NYSE Euronext perme_ant à des PME de procéder à un premier emprunt obligataire coté. Il doit avoir reçu un ramng et porter sur un montant de 5M sur Alternext et de 10 M sur NYSE Euronext. Le nom IBO est dérivé de celui d'ipo qui est l'introducmon en bourse d'acmons d'une entreprise jusqu'alors non cotée. pour les PME, l accès aux crédits bancaires est primordial du fait de l absence rela3ve de sources alterna3ves de financement..assez logiquement, elles se voient appliquer un coût du crédit rela3vement plus élevé que pour les GE. 23

LE CASH AU CŒUR DU SYSTEME DE L ENTREPRISE

LE CASH AU CŒUR DU SYSTEME DE L ENTREPRISE LE CASH AU CŒUR DU SYSTEME DE L ENTREPRISE TOP DAF 2014 - DEAUVILLE Hervé GARABEDIAN MAI 2014 1 ANALYSE DE LA DEPENDANCE DES ENTREPRISES AUX RESSOURCES EXTERNES Hervé GARABEDIAN MAI 2014 2 DÉPENDANCE AUX

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME

COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS

Plus en détail

Le prêt participatif : Historique

Le prêt participatif : Historique Le prêt participatif : Historique Jusqu en 2005, le prêt par3cipa3f était émis uniquement par les sociétés du secteur public, les sociétés coopéra3ves et les compagnies d'assurance. Il avait été créé en

Plus en détail

sofipaca UNIVERSITE D ORAN ES SENIA Michel POURCELOT 17-18 FEVRIER 2007 1

sofipaca UNIVERSITE D ORAN ES SENIA Michel POURCELOT 17-18 FEVRIER 2007 1 sofipaca UNIVERSITE D ORAN ES SENIA Michel POURCELOT 17-18 FEVRIER 2007 1 1 GENERALITES SUR LE CAPITAL INVESTISSEMENT LE CAPITAL DEVELOPPEMENT ET LE CAPITAL TRANSMISSION 17-18 FEVRIER 2007 2 2 DEFINITIONS

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011 LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents Mardi 29 novembre 2011 SOMMAIRE Introduction : pourquoi la gestion de la trésorerie est-elle indispensable?

Plus en détail

Patrick SENICOURT. André-Paul BAHUON. Membre CCEF Président de NOTA-PME et ORDIMEGA. Président de la CCEF Président du groupe CREATIS

Patrick SENICOURT. André-Paul BAHUON. Membre CCEF Président de NOTA-PME et ORDIMEGA. Président de la CCEF Président du groupe CREATIS André-Paul BAHUON Patrick SENICOURT Expert-comptable Commissaire aux Comptes Président de la CCEF Président du groupe CREATIS Ancien Professeur ESCP-Europe Membre CCEF Président de NOTA-PME et ORDIMEGA

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Exclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises?

Exclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises? Exclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises? En marge du salon «Outsourcing & IT Solutions 2009», le cabinet Ernst & Young a présenté les résultats de l étude intitulée

Plus en détail

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

DOSSIER DE GESTION. Sommaire 102 Allée de Barcelone 31000 TOULOUSE Forme juridique : ENTREPRISE INDIVIDUELLE Régime fiscal : R. Simplifié Date exercice : 01/07/2012 au 30/06/2013-12 DOSSIER DE GESTION Sommaire Présentation de l'exploitation

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL

ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL Il donne une vision plus économique, il présente la manière dont les emplois sont financés par les ressources. Il permet de mieux comprendre le fonctionnement de

Plus en détail

Cegedim : Un chiffre d affaires 2013 en léger recul en organique*

Cegedim : Un chiffre d affaires 2013 en léger recul en organique* SA au capital de 13 336 506,43 euros R. C. S. Nanterre B 350 422 622 www.cegedim.com COMMUNIQUE DE PRESSE Page 1 Information Financière Trimestrielle au 31 décembre 2013 IFRS - Information Réglementée

Plus en détail

Résultats annuels 2013 en forte croissance

Résultats annuels 2013 en forte croissance Communiqué de presse - Clichy, 25 mars 2014, 18h Résultats annuels 2013 en forte croissance Chiffre d affaires en hausse de 5,3% à 420,7 M Résultat opérationnel en hausse de 31,7% à 43,4 M Résultat net

Plus en détail

Les entreprises en France en 2012 : dégradation des performances mais consolidation des équilibres financiers

Les entreprises en France en 2012 : dégradation des performances mais consolidation des équilibres financiers Les entreprises en France en 212 : dégradation des performances mais consolidation des équilibres financiers Dominique LEFILLIATRE et Lionel RHEIN Direction des Entreprises Observatoire des entreprises

Plus en détail

Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance

Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance Communiqué de Presse 20 février 2013 Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance Résultats solides en 2012 Progression

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Sous la direction de Laurent Faibis avec la collaboration de Jean-Michel Quatrepoint. Actes du Colloque Xerfi

Sous la direction de Laurent Faibis avec la collaboration de Jean-Michel Quatrepoint. Actes du Colloque Xerfi Sous la direction de Laurent Faibis avec la collaboration de Jean-Michel Quatrepoint Finance emploi relocalisations Actes du Colloque Xerfi Michel Aglietta Eric Bourdais de Charbonnière Jérôme Cazes Louis

Plus en détail

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M Communiqué de presse Chiffre d affaires pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M Paris, le 19 mars 2015 Le Conseil d administration du Groupe Sopra Steria, réuni le 17 mars

Plus en détail

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Depuis maintenant plusieurs années, les collectivités locales s'efforcent d'augmenter leur épargne afin d'autofinancer

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

I N V I T A T I O N Cycle de formation

I N V I T A T I O N Cycle de formation I N V I T A T I O N Cycle de formation Comprendre les conditions de financement des PME post-crise De 8h30 à 14h - CGPME 75 19 rue de l Amiral d Estaing 75116 Paris OBJECTIF DU SEMINAIRE : Les PME sont

Plus en détail

---------------------------------------------------- Rapport Financier Semestriel 30/06/2013 --------------------------------------

---------------------------------------------------- Rapport Financier Semestriel 30/06/2013 -------------------------------------- RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL 1 er janvier 30 juin 2013 ---------------------------------------------------- Rapport Financier Semestriel 30/ -------------------------------------- Société anonyme au capital

Plus en détail

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales kpmg.fr 1 Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales 2 La gestion de la trésorerie,

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

CPOM 2013-2018. Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France

CPOM 2013-2018. Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France CPOM 2013-2018 Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France FICHE D AIDE AU DIAGNOSTIC ET A LA NEGOCIATION Annexe 2 Moyens Volet 3

Plus en détail

RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE

RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 13 mars 2012 RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE Bonne résistance du PNB et du RBE en 2011, solidité financière confirmée, poursuite de la dynamique de développement

Plus en détail

Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant)

Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Présentation Cogefi Gestion est la société de gestion, filiale à 100% de la maison mère Cogefi. Elle fait partie

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013

Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013 Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013 L objectif de cette note est de présenter une mesure de la ponction actionnariale. Son point de départ est un double

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

LES ETAPES DE LA CREATION

LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION DE VOTRE ENTREPRISE L ELABORATION DU PROJET p. 13 A/ L étude commerciale p. 13 B/ L étude financière p. 18 C/ L étude juridique p. 27 LES FORMALITES

Plus en détail

A 13,3 jours, les retards de paiement des entreprises françaises sont au plus haut depuis dix ans.

A 13,3 jours, les retards de paiement des entreprises françaises sont au plus haut depuis dix ans. 1/6 COMMUNIQUE DE PRESSE ALTARES PRESENTE SON ETUDE SUR LES COMPORTEMENTS DE PAIEMENT DES ENTREPRISES EN FRANCE ET EN EUROPE AU 1 ER TRIMESTRE 2015. A 13,3 jours, les retards de paiement des entreprises

Plus en détail

SOMMAIRE RÉSULTATS SEMESTRIELS 2011 PRÉAMBULE 2 PERFORMANCE COMMERCIALE 6 RÉSULTATS CONSOLIDÉS 9 STRUCTURE FINANCIÈRE 13 SQLI EN BOURSE 18

SOMMAIRE RÉSULTATS SEMESTRIELS 2011 PRÉAMBULE 2 PERFORMANCE COMMERCIALE 6 RÉSULTATS CONSOLIDÉS 9 STRUCTURE FINANCIÈRE 13 SQLI EN BOURSE 18 SOMMAIRE RÉSULTATS SEMESTRIELS 2011 PRÉAMBULE 2 PERFORMANCE COMMERCIALE 6 RÉSULTATS CONSOLIDÉS 9 STRUCTURE FINANCIÈRE 13 SQLI EN BOURSE 18 STRATÉGIE & PERSPECTIVES 21 CONCLUSION 28 1 RAPPEL DU POSITIONNEMENT

Plus en détail

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages

Plus en détail

Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse

Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse Nanterre, le 24 juillet 2015 Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse Chiffre d affaires total en hausse de 12,6% à 10,51 milliards d euros

Plus en détail

Diminution de l endettement net consolidé de 8 % sur le semestre

Diminution de l endettement net consolidé de 8 % sur le semestre Comptes consolidés semestriels 30 juin 2009 COMMUNIQUE DE PRESSE 28 SEPTEMBRE 2009 Progression du chiffre d affaires (pro forma) en croissance de 5,6 % à 151 M Solide rentabilité : EBITDA de 25 M soit

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques 1 PRÉSENTATION DE LA CRH La CRH est un établissement

Plus en détail

Territoires et Finances

Territoires et Finances Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et des intercommunalités Bilan 2 14 et projections 215-217 214 : une forte baisse de l épargne brute et des investissements qui cristallisent

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Résultats du 1 er semestre 2011 Reprise de cotation

Résultats du 1 er semestre 2011 Reprise de cotation COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats du 1 er semestre 2011 Reprise de cotation La Seyne-sur-Mer, le 25 novembre 2011 : Groupe VIAL (FR0010340406 VIA), premier groupe français indépendant de menuiserie industrielle

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

3. Le pilotage par le cash

3. Le pilotage par le cash Cependant, l allocation du capital engagé ne peut pas toujours être opérée à des niveaux très fins. Il est néanmoins intéressant de tenter de le répartir sur de plus grands périmètres (diverses activités

Plus en détail

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie I. Le financement de l'économie Financement = fait d'apporter des fonds à un individu, une entreprise, ou à soi-même. A) Les différents types de financement

Plus en détail

Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI

Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI Jiawei Ye Pramex International Université Paris-Dauphine - 1 - - 2 - Pramex International (cabinet

Plus en détail

Formation Atmansoft :

Formation Atmansoft : La particularité de la mise en place d une gestion de trésorerie, c'est-à-dire afin de devancer ses engagements, de connaître ses besoins et de respecter ses lignes d autorisations de découvert est devenu

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

10. L épargne, l investissement et le système financier

10. L épargne, l investissement et le système financier 10. L épargne, l investissement et le système financier 1. Le système financier Un système financier = ensemble des institutions financières qui ont pour objet de mettre en relation les besoins de financement

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Observatoire du financement des entreprises

Observatoire du financement des entreprises Observatoire du financement des entreprises Rapport sur la situation économique et financière des PME Janvier 2014 1 Synthèse L Observatoire du financement des entreprises mis en place en 2010 regroupe

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière Les crises bancaires Les risques de l activité bancaire L activité principale des banques s accompagne inévitablement de risques: si un débiteur ne rembourse pas son crédit, la banque doit pouvoir absorber

Plus en détail

Pratiques et besoins de financement des entreprises artisanales

Pratiques et besoins de financement des entreprises artisanales ÉTUDES et Recherches de l Institut Supérieur des Métiers Pratiques et besoins de financement des entreprises artisanales FÉVRIER 2014 Présentation des résultats Pratiques et besoins de financement des

Plus en détail

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le tableau de bord trimestriel Le bilan de l année 2014 Les taux des crédits immobiliers aux particuliers ENSEMBLE DES MARCHÉS - Prêts bancaires (taux

Plus en détail

ISF FCPI éligible à la réduction et l exonération de l ISF.

ISF FCPI éligible à la réduction et l exonération de l ISF. ISF2012 Un placement bloqué sur 6 ans minimum, soit jusqu au 30 juin 2018 (pouvant aller jusqu à 7 ans maximum, soit jusqu au 30 juin 2019, sur décision de la société de gestion). FCPI éligible à la réduction

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

Analyse Financière. Séance 1/ L'information comptable et la lecture financière du bilan

Analyse Financière. Séance 1/ L'information comptable et la lecture financière du bilan Analyse Financière Module de 27h. Projets de groupe ( analyse financière de quelques entreprises du CAC40 ). CC : 40% Participation (20%), contrôle intermédiaire (40%), projet à rendre ( 40% ) CF : 60%

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT CHIFFRE D AFFAIRES PREMIER TRIMESTRE 2015 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT Forte croissance du chiffre d affaires Communication

Plus en détail

Accès au financement

Accès au financement Accès au financement Objectif de cette enquête L accès au financement est d une importance cruciale pour la réussite d une entreprise et un facteur important de la croissance économique en Europe suite

Plus en détail

LE SYSTÈME BANCAIRE COM DU PACIFIQUE ET FINANCIER DANS LES

LE SYSTÈME BANCAIRE COM DU PACIFIQUE ET FINANCIER DANS LES IEOM RAPPORT ANNUEL 2008 LE SYSTÈME BANCAIRE ET FINANCIER DANS LES COM DU PACIFIQUE Trois catégories d établissements de crédit 1 sont implantées dans les collectivités d outremer du Pacifique : les banques

Plus en détail

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Conférence ATEL - 11 décembre 2012 LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Marc-Antoine DOLFI, associé 1 PLAN DE PRESENTATION Le contrat de capitalisation 1. Description 2.

Plus en détail

INTERVENANTS ROLAND FITOUSSI DIDIER FAUQUE NICOLAS REBOURS. + Président du Conseil d administration. + Directeur Général. + Directeur Général Délégué

INTERVENANTS ROLAND FITOUSSI DIDIER FAUQUE NICOLAS REBOURS. + Président du Conseil d administration. + Directeur Général. + Directeur Général Délégué INTERVENANTS ROLAND FITOUSSI + Président du Conseil d administration DIDIER FAUQUE + Directeur Général NICOLAS REBOURS + Directeur Général Délégué ORDRE DU JOUR FAITS MARQUANTS ET RÉSULTATS DU 1 ER SEMESTRE

Plus en détail

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE Cours de M. Di Roberto Université Victor Segalen Bordeaux 2 Bibliographie Ce cours s inspire largement des ouvrages essentiels suivants. Merci à leurs auteurs. BOSSERELLE

Plus en détail

Accès au crédit des PME : quelles leçons tirer du rapprochement des données d enquête et des données de bilan?

Accès au crédit des PME : quelles leçons tirer du rapprochement des données d enquête et des données de bilan? Direction générale des Statistiques Direction des Enquêtes et statistiques sectorielles Direction générale des Études et des Relations internationales Direction des Études microéconomiques et structurelles

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

Analyse financière détaillée

Analyse financière détaillée Analyse financière détaillée L analyse financière détaillée réintègre le cadre comptable de la comptabilité générale. En particulier les hypothèses introduites dans l analyse sommaire sont levées. Cela

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 2 COUVERTURE DU BESOIN DE FINANCEMENT CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 2 COUVERTURE DU BESOIN DE FINANCEMENT CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 2 COUVERTURE DU BESOIN DE FINANCEMENT CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT SEANCE 2 COUVERTURE DU BESOIN DE FINANCEMENT CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT

Plus en détail

Partie 2 : Qui crée la monnaie?

Partie 2 : Qui crée la monnaie? Partie 2 : Qui crée la monnaie? Marché monétaire Masse monétaire Banque centrale Prêteur en dernier ressort Notions clés I. La mesure de la création monétaire : la masse monétaire La masse monétaire n

Plus en détail

credit crunch ou non?

credit crunch ou non? ANALYSE FEB Financement des investissements : credit crunch ou non? Octobre 2013 8,1% II recul des investissements en comparaison avec leur niveau le plus élevé avant la crise 13,9% II l augmentation de

Plus en détail

Chapitre 3 L interprétation des documents financiers et la planification financière

Chapitre 3 L interprétation des documents financiers et la planification financière Chapitre 3 L interprétation des documents financiers et la planification financière Réponses aux Questions et problèmes 1. Actif Passif Actif immobilisé Capitaux propres Machines 46 000 Capital social

Plus en détail

CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004

CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Emetteur : BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V. Garant du remboursement : BNP Paribas S.A. POURQUOI

Plus en détail

ATELIER DE TRAVAIL. Atelier de travail, Aspects juridiques et financiers de l entreprise familiale, sur le thème : «Accès au capital privé»

ATELIER DE TRAVAIL. Atelier de travail, Aspects juridiques et financiers de l entreprise familiale, sur le thème : «Accès au capital privé» ATELIER DE TRAVAIL Mardi 27 mars 2012 Atelier de travail, Aspects juridiques et financiers de l entreprise familiale, sur le thème : «Accès au capital privé» Animé par Valérie Tandeau de Marsac, Avocat-

Plus en détail

2 Md dédiés au financement de l immatériel

2 Md dédiés au financement de l immatériel Conférence de Presse 20 MARS 2014 2 Md dédiés au financement de l immatériel Bpifrance révolutionne le crédit aux PME 01. Qui sommes-nous? 2 200 collaborateurs 6 métiers Garantie Crédit Fonds de fonds

Plus en détail

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit ESSEC Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Plan de la séance 3 : Le risque de crédit (1) Les opérations de crédit Définition d un crédit La décision de crédit Les crédits aux petites

Plus en détail

La Médiation du crédit aux entreprises DOSSIER DE PRESSE. Juin 2014

La Médiation du crédit aux entreprises DOSSIER DE PRESSE. Juin 2014 La Médiation du crédit aux entreprises DOSSIER DE PRESSE Juin 2014 Sommaire 1. La mission de la Médiation du crédit aux entreprises 3 2. Comment saisir le Médiateur du crédit?.4 3. Les Tiers de confiance

Plus en détail

Activité et Résultats annuels 2014

Activité et Résultats annuels 2014 Activité et Résultats annuels 2014 Simon Azoulay Chairman and Chief Executive Officer Bruno Benoliel Deputy Chief Executive Officer Paris, le 25 février 2015 AVERTISSEMENT «Cette présentation peut contenir

Plus en détail

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS Le 4 février 2015 Jean-Pierre COBLENTZ Adel KARMOUS STRATORIAL FINANCES www.stratorial-finances.fr Tour GAMMA A 193 rue de Bercy

Plus en détail

Gérer la trésorerie et la relation bancaire

Gérer la trésorerie et la relation bancaire Gérer la trésorerie et la relation bancaire Gérer la trésorerie et la relation bancaire finance/gestion comptabilité > Assurer la liquidité > Améliorer le résultat financier > Gérer les risques 6 e édition

Plus en détail

Résultats annuels 2014 23 janvier 2015

Résultats annuels 2014 23 janvier 2015 Sommaire Points clés Résultats financiers 2014 Marché et perspectives 2 Points clés Résultats 2014 en ligne avec les objectifs annoncés «chiffre d affaires sensiblement comparable à celui de 2013 et marge

Plus en détail

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales 1 Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales Gilles TESTUD, ECOFINANCE Frédéric ric DUPUIS, DEXIA CL Réunions avec les élus du Territoire de Belfort 07 juin 2012 Sommaire 2 1. Introduction

Plus en détail

DOSSIER D INFORMATION

DOSSIER D INFORMATION DOSSIER D INFORMATION PRÉSENTATION DU PACTE NATIONAL POUR LA CROISSANCE, LA COMPÉTITIVITÉ ET L EMPLOI Mardi 5 mars 2013, à 9 heures 30 Préfecture de l Ardèche - Salle Jean Moulin CONTACTS PRESSE : Cabinet

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. II. La théorie de la valeur... 20 A. Les notions de base de mathématiques financières... 20 B. Les annuités constantes...

TABLE DES MATIÈRES. II. La théorie de la valeur... 20 A. Les notions de base de mathématiques financières... 20 B. Les annuités constantes... TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE 1 La valeur et le temps... 15 I. De la difficulté d estimer la valeur d un bien... 15 A. La valeur est une rente... 16 B. La valeur est un retour sur investissement... 18 II.

Plus en détail

Notions: déflation, récession, inflation, taux d'intérêt réel, BCE, credit crunch, taux de change

Notions: déflation, récession, inflation, taux d'intérêt réel, BCE, credit crunch, taux de change TRAVAILLER SUR UN TEXTE Faire un bilan collectif à partir d'un texte sur les acquis des chapitres sur la croissance (fluctuations et crises) et mondialisation et intégration européenne Notions: déflation,

Plus en détail

Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier

Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier Luxembourg, le 21 avril 211 Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier Dans la mesure où le Service Central de la Statistique et des Etudes Economiques (STATEC) n'est pas encore à

Plus en détail

L entreprise familiale, un modèle pour l avenir et pour tous

L entreprise familiale, un modèle pour l avenir et pour tous L entreprise familiale, un modèle pour l avenir et pour tous ÉDITIONS LIGNES DE REPÈRES Valérie TANDEAU DE MARSAC Préface de Blandine Mulliez, présidente de la Fondation Entreprendre 210 pages 22, octobre

Plus en détail

LFP Opportunité Immo RISQUES ASSOCIES

LFP Opportunité Immo RISQUES ASSOCIES LFP Opportunité Immo RISQUES ASSOCIES Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. La durée de placement

Plus en détail

L empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés

L empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés L empreinte carbone des banques françaises Résultats commentés Le cabinet de conseil Utopies et l association Les Amis de la Terre publient le 22 novembre 2010 l empreinte carbone des groupes bancaires

Plus en détail

LEGRAND INFORMATIONS FINANCIERES CONSOLIDEES NON AUDITEES 30 SEPTEMBRE 2014. Sommaire. Compte de résultat consolidé 2.

LEGRAND INFORMATIONS FINANCIERES CONSOLIDEES NON AUDITEES 30 SEPTEMBRE 2014. Sommaire. Compte de résultat consolidé 2. LEGRAND INFORMATIONS FINANCIERES CONSOLIDEES NON AUDITEES 30 SEPTEMBRE 2014 Sommaire Compte de résultat consolidé 2 Bilan consolidé 3 Tableau des flux de trésorerie consolidés 5 Notes annexes 6 Compte

Plus en détail