Consultant Liaison et engagement Rapport final

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1 Consultant Liaison et engagement Rapport final Le 7 janvier 2011

2 Table des matières SURVOL 1. INTRODUCTION 1.1 VOLET POSTDOCTORAL DU PROJET SUR L AVENIR DE L ÉDUCATION MÉDICALE AU CANADA 1.2 RÔLE DU CONSULTANT EN LIAISON ET ENGAGEMENT 1.3 L ÉQUIPE DU CONSULTANT EN LIAISON ET ENGAGEMENT 2. MÉTHODOLOGIE 2.1 STRATÉGIE 2.2 MISE EN ŒUVRE 3. THÈMES ÉMERGENTS 3.1 POINTS FORTS DU SYSTÈME ACTUEL D EMPO 3.2 OBJET DE L EMPO Compétences requises pour répondre aux besoins de la population Tendances relatives aux soins prodigués aux patients Répartition des services médicaux Planification des ressources humaines en santé 3.3 GOUVERNANCE ET PROCESSUS Gouvernance Leadership Choix des étudiants Évaluation des résidents Agrément Durée de la formation Canalisation Souplesse de la formation Ententes avec les associations de résidents 3.4 PÉDAGOGIE Modèles d éducation innovateurs Améliorations apportées aux programmes d études Formation professorale Adoption de la technologie Formation basée sur les compétences Éducation médicale décentralisée Partager les meilleures pratiques d exécution de l EMPo 3.5 TRANSITIONS 3.6. RESSOURCES HUMAINES ET FINANCIÈRES Pénuries sur le plan des ressources humaines Enjeux relatifs au financement actuel Attentes relatives aux pressions financières continues 3.7 CONCLUSIONS 4. PROPOSITIONS ENTOURANT LA DEUXIÈME RONDE DE CONSULTATIONS ANNEXE A : MODÈLE DE DÉCLARATION NORMALISÉ ANNEXE B : CALENDRIER PRINCIPAL DES CONSULTATIONS ANNEXE C : RÉSUMÉ DES RÉPONSES À LA QUESTION 1 : POINTS FORTS ANNEXE D : RÉSUMÉ DES RÉPONSES À LA QUESTION 5 : IDÉES SANS LIMITES ANNEXE E : RÉSUMÉ DES THÈMES, 15 NOVEMBRE 2010 ANNEXE F : FORMULAIRE DE RÉTROACTION POUR LA DEUXIÈME RONDE DE CONSULTATIONS CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 1

3 SURVOL Contrat : Consultant en liaison et engagement Principaux consultants : D re Sarita Verma, D r Kamal Rungta, D r Salvatore Spadafora, D r Sarkis Meterissian Méthodologie : Les consultants en liaison et engagement ont effectué plus d une centaine de consultations en personne et par le biais de téléconférences avec une vaste gamme d intervenants du milieu de l éducation médicale postdoctorale (EMPo). Ces consultations avaient pour mandat de sensibiliser la population à l égard du projet et de solliciter des opinions et des idées pouvant être étudiées par les membres du Comité directeur du projet sur l AEMC EMPo le moment venu de formuler leurs recommandations. On a demandé à tous les intervenants de décrire les points forts, les secteurs de vulnérabilité, les risques et les occasions au sein de l EMPo et de suggérer des idées «sans limite» permettant d innover ou de solidifier le système actuel d EMPo. Date : Les consultations se sont déroulées entre les mois d août et de décembre Le présent rapport fait fond sur les consultations complétées au 17 décembre Thème 1 : Les points forts du système d EMPo actuel L approche adoptée par les facultés de médecine relativement à la prestation de l EMPo a été largement reconnue comme une force pour une variété de raisons, notamment une solide focalisation sur l éducation (plutôt que sur la prestation de service), un appui à la médecine factuelle et une exposition à des occasions de recherche clinique. L agrément a également été largement considéré comme une force du système en raison d une part de la présence de normes nationales rigoureuses qui permettent de former de façon constante des diplômés de calibre élevé et de l autre, de visites d emplacement effectuées par des pairs associées à l agrément. Le cadre CanMEDS est généralement (à quelques exceptions près) perçu comme une excellente approche pour décrire toutes les compétences d un médecin, même si certains ont dit qu il conviendrait d améliorer l enseignement et l évaluation de ces rôles. Parmi les autres points forts, on a noté l étendue et la quantité de l exposition clinique, le service national de jumelage des résidents (CaRMS) ainsi que la qualité et le dévouement des membres du corps professoral de l EMPo. Thème 2 : L objet de l EMPo au Canada (c.-à-d. la performance de l EMPo dans le contexte des besoins actuels de la population et des besoins potentiels futurs). Plusieurs se sont montrés préoccupés par l écart entre les besoins de la société et le produit de l EMPo (p. ex., tendance vers la spécialisation alors que l on a davantage besoin de généralistes, manque de formation et de ressources en ce qui a trait à la gestion des maladies chroniques, nombre trop élevé de résidents dans les spécialités chirurgicales et manque de résidents dans des domaines tels que la gériatrie et la santé mentale). Les priorités émergentes afférentes aux soins de santé au Canada, qui ont été énoncées comme constituant une sérieuse crise dans le domaine de la santé mentale et auprès des populations âgées et marginalisées (Premières Nations), ont été considérées par plusieurs intervenants comme reflétant la nécessité de mieux harmoniser le système aux besoins de la société. On a noté un consensus généralisé à l égard de la notion voulant que pour former des professionnels de santé compétents et sûrs de leurs capacités destinés à travailler dans un milieu interprofessionnel, l EMPo devait changer de manière à se concentrer davantage sur les besoins des patients plutôt que sur ceux des résidents. Les intervenants encouragent le système d EMPo à atteindre le plein potentiel du cadre CanMEDS, CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL i

4 à embrasser les soins interprofessionnels d une façon significative et à accorder plus qu un éloge stérile à la sécurité des patients et à leur satisfaction. Le système d EMPo a été critiqué pour son incapacité à produire suffisamment de médecins prêts à exercer dans des communautés éloignées, rurales ou du Nord, ou encore comptant des populations vulnérables. Les communautés et populations se tournent vers d autres professionnels de la santé, comme par exemple les infirmières praticiennes, mettant en danger le rôle du médecin de premier recours. Plusieurs intervenants estiment qu il existe un besoin critique concernant la mise en œuvre d un plan de ressources en santé à l échelle nationale qui serait guidé par les données et tiendrait compte des données démographies et des tendances en développement dans le domaine des soins de santé, tout en bénéficiant des suggestions et de la participation de toutes les professions de la santé de première ligne. Le fait de mettre l accent sur une formation universitaire et spécialisée plus étendue au lieu de se concentrer sur la formation de professionnels de la santé aptes à chevaucher la limite entre les spécialités illustre combien il est essentiel de tisser un lien fondamental entre la formation professionnelle et la prestation des soins de santé. Il n a pas été déterminé clairement si le système d EMPo aurait le courage nécessaire pour effectuer un revirement aussi marqué. Thème 3 : Gouvernance et processus relatifs à l EMPo au Canada (c.-à-d. organisation et gestion du processus lié à l EMPo). Les éducateurs et certains organismes de règlementation s entendent pour dire que la gouvernance de l EMPo est très complexe et devrait être simplifiée. Les processus associés à l agrément sont onéreux et la rétroaction écrite est perçue comme insuffisante pour aider les directeurs de programmes à apporter des améliorations utiles. Le processus d évaluation des résidents en médecine est frustrant en raison du manque de renseignements entourant le cheminement de l apprenant du niveau prédoctoral à postdoctoral, le manque d outils d évaluation fiables relativement aux rôles de spécialistes non médicaux et la crainte chez les superviseurs qu un résident que l on a fait échouer ne réagisse en intentant une poursuite. La formation peut être inutilement prolongée indéfiniment. L adoption d approches de simplification créatives peut aider à réduire la durée de formation totale. Les intervenants ont estimé en général que les ententes conclues avec les associations de résidents avaient amélioré plusieurs questions de mieux-être au sein de la population des résidents. Cependant, plusieurs d entre eux (en particulier des éducateurs) estiment que ces ententes sont allées au-delà des questions de mieux-être et qu elles sont source de problèmes pour les éducateurs. Thème 4 : La pédagogie au sein de l EMPo (p. ex., méthodes d éducation, nouveaux programmes d études, nouveau contenu). Les intervenants sont à la recherche de modèles d éducation novateurs (en particulier en ce qui a trait à la réduction des heures de travail), notamment la formation fondée sur les compétences. Bien que dans le cadre de l EMPo ont tente d enseigner les soins interprofessionnels (SIP), ces efforts sont relativement peu fructueux. On constate également la nécessité de l apprentissage interprofessionnel (c.-à-d. parmi les diverses spécialités médicales). La formation professorale nécessite un investissement pour veiller à ce que tous les membres du corps professoral soient formés sur le plan de l enseignement et de l évaluation (notamment les rôles CanMEDS), et que la qualité du personnel enseignant soit la même, même dans les emplacements décentralisés). Les éducateurs et les résidents mentionnent le potentiel d une utilisation accrue et plus efficace de technologies émergentes au sein de l EMPo, notamment la simulation, le cyber-apprentissage et les options CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL ii

5 de télécommunication (p. ex., le réseau ontarien de télémédecine). Ces techniques faciliteraient l élargissement de la formation médicale décentralisée (FMD). Thème 5 : Transitions (c.-à-d. la transition des apprenants en médecine du niveau prédoctoral au niveau postdoctoral et à l exercice indépendant (c.-à-d. la formation continue et le perfectionnement professionnel [FC/PP]). Les intervenants estiment que l EMPo pourrait préparer plus efficacement les apprenants pour ces transitions. On doit mettre davantage l accent sur l apprentissage continu (c.-à-d. durant tout la vie). Thème 6 : Ressources humaines et financières La récente expansion de l EMPo au Canada s est heurtée au défi consistant à obtenir suffisamment d enseignants, en particulier dans les emplacements décentralisés. Cette lacune s explique par le peu d enthousiasme des enseignants de s acquitter de responsabilités d enseignement qui réduiront leur capacité de satisfaire à leurs tâches de travail clinique actuelles, spécialement en l absence de rémunération financière. Les questions de financement ont été mentionnées principalement par les éducateurs qui sont préoccupés par la durabilité du système d EMPo qui est financé en grande partie par des plans d exercice clinique et des hôpitaux. Alors que les résidents se sont montrés préoccupés par l importance de traiter des inégalités relatives à la rémunération afférente à leurs stages, d autres intervenants ont parfois suggéré que les résidents ne devraient pas être payés pour ces stages, en particulier si la semaine de travail est davantage réduite, comme on le prévoit actuellement. Plusieurs intervenants croient que les défis fiscaux actuels de nos gouvernements provinciaux et fédéral se poursuivront pendant quelque temps. Par conséquent, il est important que l EMPo et la profession médicale en général démontrent qu elles fonctionnent de manière aussi rentable que possible. CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL iii

6 1 INTRODUCTION 1.1 Volet postdoctoral du projet sur l Avenir de l éducation médicale au Canada L Association des facultés de médecine du Canada (AFMC), le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC), le Collège des médecins du Québec (CMQ) et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC) ont formé une coalition en vue d entreprendre le volet postdoctoral du projet sur l Avenir de l éducation médicale au Canada (projet sur l AEMC EMPo). Le projet sur l AEMC EMPo a pour mandat de mener un examen exhaustif du domaine de l éducation médicale postdoctorale (EMPo) au Canada, de déterminer si la structure, le contenu et les processus du système actuel sont conçus pour dégager les meilleurs résultats possibles afin de répondre aux besoins sociétaux actuels et futurs et de formuler des recommandations portant sur des changements à apporter. Cette initiative d une durée de 18 mois est axée sur la collecte et l analyse de données probantes, la consultation et l engagement, la formulation de recommandations visant la mise en place de modifications apportées au système canadien d EMPO et la diffusion précoce des résultats du projet. Une prolongation de la période d examen approfondi des recommandations proposées par le Comité directeur du projet sur l AEMC EMPo a été octroyée jusqu au 31 mars Le projet sur l AEMC EMPo fait fond sur les données probantes et le dynamisme dégagés par le volet portant sur les études prédoctorales du projet sur l AEMC (août 2007 à mars 2010) dans son exploration du domaine de l éducation médicale postdoctorale auquel il est intimement lié. 1.2 Rôle du consultant en liaison et engagement Dans le cadre du projet sur l AEMC EMPo, on a retenu les services d un consultant en liaison et engagement. Son mandat consiste à assurer la liaison entre le Comité directeur et le milieu canadien de l EMPo en aidant le Comité directeur du projet sur l AEMC EMPo à élargir sa présence auprès du public canadien de l EMPo. L un des principaux aspects de ce rôle consiste à établir une liaison avec les groupes d intervenants du milieu de l EMPo, les tenant au courant des activités et des développements liés au projet tout en les incitant à déterminer des enjeux, préoccupations, priorités et succès afférents au projet sur l AEMC EMPo dans le cadre des contextes respectifs des intervenants. Le rôle du consultant en liaison et engagement vise le partage de l information, la facilitation de discussions, l écoute, la reconnaissance, la compréhension, la réflexion et l analyse. Ses éléments clés consistent à susciter la confiance envers le processus lié au projet sur l AEMC EMPo, créer des partenariats efficaces et préparer le système d EMPo au changement. Le travail du consultant en liaison et engagement est l un des divers intrants qui seront utilisés par le Comité directeur de l AEMC EMPo dans le cadre de la formulation des recommandations. Le projet dans sa totalité comprend, par exemple, une analyse contextuelle, des consultations publiques, un sondage mené auprès des directeurs de programmes et des comparaisons internationales. 1.3 L équipe du consultant en liaison et engagement L Université de la Colombie-Britannique (UBC), l Université de Toronto (U of T) et l Université McGill (McGill) ont créé une coalition pour s acquitter du rôle de consultant en liaison et engagement dans le cadre d un projet conjoint dirigé par la D re Sarita Verma, doyenne adjointe de la Faculté de médecine de l Université de Toronto, qui agit à titre de consultante principale, en étroite collaboration avec le vice-doyen de l EMPo de l Université de Toronto (le D r Salvatore Spadafora) et les doyens associés de l EMPo à l Université McGill (le D r Sarkis Meterissian) CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 1

7 et à l Université de la Colombie-Britannique (le D r Kamal Rungta) à titre de co-responsables. Dans le cadre du présent rapport, on fait référence collectivement à cette équipe en parlant de l équipe du consultant en liaison et engagement (CLE). 2 MÉTHODOLOGIE 2.1 Stratégie La demande de propositions (DP) relative au consultant en liaison et engagement énumérait un certain nombre d intervenants clés. Notre équipe de CLE a élargi cette liste en identifiant des intervenants nationaux, provinciaux et locaux devant être inclus dans les consultations. La liste d intervenants proposée, qui a été approuvée par le Comité directeur du projet sur l AEMC EMPo le 15 juin 2010, comprenait : des éducateurs (p. ex., doyens, doyens de l EMPo, doyens de l EMPr, directeurs de programmes, conseils d éducation); des présidents du milieu universitaire; des étudiants et des résidents; des intervenants du milieu gouvernemental; des intervenants des disciplines infirmières et paramédicales; des intervenants des associations hospitalières; des intervenants des associations médicales; des intervenants des collèges (p. ex., le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada [CRMCC], le Collège des médecins de famille du Canada [CMFC] et leurs homologues provinciaux). À mesure qu évoluait la première ronde de consultations, nous avons reçu de multiples demandes d ajouts à la liste d intervenants et avons tenu des consultations supplémentaires à la demande du Comité de gestion du projet sur l AEMC EMPo. Cependant, nous n avons pu honorer toutes les demandes dans le cadre des échéanciers très serrés qui nous avaient été imposés pour la livraison des résultats attendus aux termes du contrat. Pour chaque groupe d intervenants, l équipe du CLE a proposé une stratégie d engagement propre au contexte afférent au groupe, notamment : une entrevue par téléphone ou en personne avec un ou plusieurs participants; une présentation et une discussion lors d une rencontre prévue à l avance ou ayant un mandat spécial; une demande écrite ou verbale présentée aux représentants de certains groupes d intervenants (p. ex., les comités de sous-spécialités du Collège royal) de soumettre des données d entrée; une lettre du Comité directeur invitant les membres d organisations cibles à lui faire part de leurs suggestions et commentaires; des séances de discussion ouverte et/ou groupes de consultation devant être organisés par l organisation cible. Toutes les consultations ont été conçues de manière à solliciter les suggestions et commentaires sur cinq sujets de discussion : 1. Quels sont, selon vous, les trois principaux points forts de l EMPo au Canada? 2. Quels sont, selon vous, les trois principales vulnérabilités de l EMPo au Canada? 3. Quelles sont, selon vous, les trois principales occasions qui se présenteront dans le cadre de l EMPo au Canada dans le futur? 4. Quels sont, selon vous, les trois principaux risques auxquels devra faire face l EMPo au Canada dans le futur? CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 2

8 5. Si l EMPo au Canada possédait des ressources illimitées et n était aucunement limitée sur le plan politique ou organisationnel, quelles solutions ou approches novatrices recommanderiez-vous? Vous trouverez à l Annexe A le modèle de rapport normalisé fourni aux intervenants. 2.2 Mise en œuvre Les consultations ont été entreprises comme suit par l équipe du CLE : La D re Sarita Verma a mené les consultations avec des intervenants nationaux. Le D r Kamal Rungta a mené les consultations avec des intervenants de Colombie-Britannique, d Alberta, de Saskatchewan et des Territoires. Le D r Salvatore Spadafora a mené les consultations avec des intervenants du Manitoba et de l Ontario. Le D r Sarkis Meterissian a mené les consultations au Québec et dans les Maritimes. Dans tous les cas, nous nous sommes efforcés d amener les doyens du niveau postdoctoral des facultés de médecine de chacune des provinces à assister à ces consultations. Nous avons encouragé les doyens du niveau postdoctoral à animer, à leur discrétion, des consultations avec des intervenants au sein de leur établissement et à fournir un résumé écrit des discussions. L équipe du CLE a élaboré un processus normalisé pour veiller à assurer l uniformité du traitement des messages et des processus communs dans le cadre de toutes les consultations : Un guide détaillé comportant des directives pour initier et confirmer la consultation, les activités à préparer et les documents à fournir à l appui des procédures. Une invitation destinée aux intervenants cibles, pouvant être adaptée pour refléter la stratégie de consultation spécifique et/ou les circonstances uniques entourant le groupe d intervenants. Un aperçu d une page sur le projet sur l AEMC EMPo et une introduction au rôle du consultant en liaison et engagement. Une liste des cinq questions portant sur les forces, les vulnérabilités, les risques et les occasions, ainsi que la question «sans limite». Un modèle de présentation de rapports pour les cinq questions. Un plan directeur de toutes les consultations a été développé à titre de mécanisme de communication avec le Comité directeur du projet sur l AEMC EMPo. Ce plan directeur comprenait tous les renseignements pertinents (p. ex., organisation ou individu à consulter, consultant principal, date, heure et endroit de la consultation). Diffusée sur une base hebdomadaire, cette liste visait à informer les membres du Comité directeur du projet sur l AEMC EMPo des consultations à venir et à les inviter à y participer. Au moins un membre du Comité directeur était présent lors de la plupart des consultations. Vous trouverez à l Annexe B une copie abrégée du calendrier principale des consultations (au 31 décembre 2010). Des notes sommaires de toutes les consultations on été fournies au Secrétariat de l AEMC EMPo sur une base hebdomadaire et ont été utilisées comme base pour le présent rapport sommaire des thèmes découlant de ces consultations. Un recueil de ces notes sommaires (au 31 décembre 2010) est fourni comme document d accompagnement du présent rapport. La première ronde de consultations de l équipe du CLE a été terminée en grande partie le 17 décembre Vous trouverez au Tableau 1 les étapes clés de cette première ronde. CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 3

9 Tableau 1 : Étapes clés de la première ronde de la stratégie du CLE Événement Date Octroi du contrat à l équipe du CLE 22 avril 2010 Approbation de la stratégie du CLE par le Comité directeur du projet 15 juin 2010 sur l AEMC EMPo Réception et exécution du contrat 31 août 2010 Début des consultations nationales 31 août 2010 Début des consultations régionales 4 octobre 2010 Consultations en grande partie terminées 17 décembre 2010 Au total, 108 consultations ont été complétées. Vous trouverez au Tableau 2 la distribution de ces consultations par catégorie d intervenants et par région géographique. Tableau 2 : Répartition des consultations du CLE par catégorie d intervenants et région géographique Consultations régionales Consultations nationales Ouest (C.-B., Alb, Centre (Ont., Québec et Atlantique Total Sask.) Man.) Éducateurs * Présidents du milieu universitaire ** Étudiants et résidents Gouvernement Disciplines infirmières et paramédicales Associations hospitalières Associations médicales Collèges spécialisés*** Autres Total * Doyens, doyens de l EMPo, doyens de l EMPr, directeurs de programmes, conseils d enseignement et autres comités de membres du corps professoral. ** Associations nationales de présidents du milieu universitaire. *** Collège des médecins de famille du Canada, Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, collèges provinciaux. 3 THÈMES ÉMERGENTS Dans la présente section, nous vous présentons une compilation des commentaires des intervenants, répartis en thèmes généraux. Plusieurs de ces commentaires ont été émis en réponse à plus d une question (p. ex., énoncés à la fois comme vulnérabilité et comme risque). Pour faciliter l interprétation des commentaires, nous les avons classés par thèmes. Nous avons ainsi tenté d éliminer les dédoublements en groupant les commentaires par sujets pertinents et suscitant une réflexion à long terme présentés aux membres du Comité directeur du projet sur l AEMC EMPo. Lorsque des catégories d intervenants avaient des perspectives ou priorités uniques ou divergentes, nous l avons mentionné dans le cadre de chaque sujet. CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 4

10 Pour des sommaires organisés des commentaires énoncés en réponse aux cinq questions, veuillez vous reporter à la documentation suivante : Les commentaires sur les points forts du système canadien d EMPo (question 1) sont identifiés comme l un des thèmes et fournis plus en détail à l Annexe C. Les commentaires sur les vulnérabilités, les risques et les occasions (c.-à-d. questions 2, 3 et 4) étaient de nature similaire (p. ex., le même point a souvent été décrit comme une vulnérabilité, un risque ou une occasion). Par conséquent, les commentaires découlant de ces trois questions sont résumés sous de vastes thèmes dans ce chapitre. Les idées «sans limite» (fournies en réponse à la question 5) sont reproduites à l Annexe D et organisées par sujet. Bien que plusieurs de ces idées reflètent les vulnérabilités, les risques et les occasions décrits dans les réponses aux questions 2, 3 et 4, les réponses «sans limite» sont détaillées dans l Annexe car elles fournissent des stratégies et des solutions potentielles pour traiter des questions soulevées. Les commentaires émis dans les sections suivantes reflètent les perspectives, les opinions et les idées des intervenants et non pas nécessairement les opinions de l équipe du CLE. À noter que durant le cours de ces consultations, on a promis aux participants individuels que les commentaires ne leur seraient pas attribués. Cependant, chaque personne-ressource liée à un intervenant a approuvé le contenu et le libellé du sommaire de la consultation et compris qu ils seraient rapportés en toute transparence. Les rapports complétés relatifs aux consultations avec les intervenants sont fournis dans un document d accompagnement du présent rapport. Les grands thèmes s organisent comme suit : Les points forts du système d EMPo au Canada. Cette section est en rapport direct avec les réponses fournies à la première question. Tel que susmentionné, il s agit de la seule section décrite indépendamment des réponses aux autres questions, car les réponses présentaient un degré élevé d uniformité parmi les groupes d intervenants et que plusieurs des points forts n ont pas été de nouveau mentionnés dans le contexte des autres thèmes. L objet de l EMPo au Canada (c.-à-d., la performance de l EMPo dans le contexte des besoins actuels de la population et des besoins potentiels futurs). La gouvernance et les processus liés à l EMPo au Canada (c.-à-d., organisation et gestion du processus lié à l EMPo). La pédagogie (p. ex., méthodes d éducation, nouveaux programmes d études, nouveau contenu). Les transitions (c.-à-d. la transition des apprenants en médecine, du niveau prédoctoral (EMPr) au niveau postdoctoral (EMPo) à l exercice indépendant (c.-à-d., formation continue et perfectionnement professionnel [FCPP]). Les ressources humaines et financières. Plusieurs des questions soulevées affichent un degré de pertinence dans au moins une des catégories susmentionnées, mais n ont été documentées qu à un endroit (avec références croisées au besoin) afin de réduire les dédoublements. Bien que nous ayons tenté d expliquer à quel point certains commentaires et idées étaient souvent mentionnés chez divers intervenants, nous n avons pas inclus le nombre des commentaires ou la fréquence à laquelle ils avaient été mentionnés pour un certain nombre de raisons : L équipe du CLE avait pour mandat d agir à titre d ambassadeur en facilitant une communication bilatérale dans le cadre du projet sur l AEMC EMPo afin de sensibiliser la population au projet et fournir CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 5

11 aux membres de son Comité directeur une idée des préoccupations et thèmes généraux au sein du milieu de l EMPo. Cette composante du projet n a jamais été conçue comme étant une étude de recherche officielle qualitative ou quantitative. Toute tentative visant à quantifier la fréquence des commentaires serait trompeuse car certaines des consultations n ont eu lieu qu avec une ou deux personnes, alors que d autres se sont déroulées avec 20 personnes ou plus. Le fait d octroyer le même coefficient à un groupe de deux personnes et à un groupe de 20 ne reflèterait pas de façon exacte le nombre d intervenants individuels ayant exprimé cette préoccupation. En outre, dans les groupes plus grands, certaines des opinions n étaient pas nécessairement partagées par tous les participants. On a demandé aux intervenants de fournir des opinions et des idées qui, de par leur nature, ne sont pas nécessairement fondées sur des données probantes. Le Comité directeur du projet sur l AEMC EMPo aura davantage de données scientifiques émanant d autres composantes du projet (p. ex., analyse contextuelle, sondages, consultation publique, comparaisons internationales). Pour la même raison, nous n avons pas attribué de coefficient ou de degré de priorité aux divers thèmes. En novembre 2010, dans le cadre d un rapport intérimaire présenté au Comité directeur du projet sur l AEMC EMPo, l équipe du CLE a présenté un résumé des plus récentes réponses aux cinq sujets de discussion. Ce sommaire a fait l objet de commentaires extrêmement positifs. La présentation PowerPoint figure à l Annexe E. 3.1 Points forts du système actuel d EMPo Dans tous les groupes d intervenants, on a noté une cohérence élevée dans les messages concernant les forces perçues du système canadien d EMPo. L approche universitaire à l égard de l EMPo a été louée de façon constante pour une variété de raisons : Comme l université a la responsabilité globale de la formation des résidents, on place généralement l éducation au-dessus de la prestation de services, ce qui n est pas toujours le cas dans d autres juridictions (p. ex., lorsque les hôpitaux offrent des résidences indépendantes de tous programmes universitaires et que la prestation de services a parfois priorité sur l éducation). L exercice de la médecine dans un milieu universitaire est plus susceptible d être basé sur la meilleure preuve, qui fournit une formation axée sur les meilleures pratiques ainsi qu une appréciation, parmi les résidents, de la nécessité de constamment opter pour l exercice basé sur la preuve tout au long de leur carrière. Dans un milieu universitaire, les résidents auront plus d occasions de participer à des activités de recherche clinique, ce qui peut les encourager à opter pour ce domaine comme choix de carrière. Le processus d agrément a également été fréquemment cité comme un important point fort du système canadien d EMPo, et ce, pour plusieurs raisons : La présence de normes d agrément nationales permet de veiller à ce que tous les programmes canadiens produisent des diplômés affichant un même degré de qualité. Grâce à la rigueur des normes nationales, le système produit des médecins de grande qualité, dont la formation et la valeur sont reconnues sur la scène internationale. Les évaluations sur les lieux sont bien accueillies (et préférées aux évaluations sur papier effectuées à distance). En outre, on estime très approprié le processus d évaluation par les pairs (c.-à-d., lorsque les médecins impliqués dans l EMPo, au lieu d administrateurs qui ne sont pas médecins, revoient les programmes de formation). CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 6

12 Le cadre CanMEDS, qui s articule autour de sept rôles (à savoir l expert médical, le communicateur, le collaborateur, le gestionnaire, le promoteur de la santé, le professionnel et l érudit) est considéré comme un moyen de mettre en lumière toutes les compétences requises d un bon médecin allant au-delà de la simple expertise médicale. (Remarque à l intention des lecteurs : Bien que le cadre CanMEDS ait souvent été cité comme une force du système, certains avis étaient partagés quant à la façon dont il est utilisé au sein de l EMPo.) L étendue et la quantité de l exposition clinique constituent une force du système canadien. Cependant, certains estiment que cette caractéristique du système d EMPo était également à risque en raison de l expansion actuelle des programmes de formation médicale prédoctoraux et postdoctoraux, et du besoin croissant de formation d autres professionnels de la santé comme les infirmières praticiennes et les auxiliaires médicaux. Le service canadien de jumelage des résidents (CaRMS) est perçu comme étant juste et transparent, même si on a critiqué certains processus spécifiques (p. ex., les entrevues en personne). Plusieurs participants ont émis des commentaires sur la qualité élevée et le dévouement des membres du corps professoral de l EMPo. On a particulièrement noté le bénévolat des enseignants cliniques dans les universités et les emplacements décentralisés, caractéristique étant considérée comme une force importante. 3.2 Objet de l EMPo Un des thèmes communs chez les intervenants portait sur les lacunes et les défis relatifs au traitement des besoins de la société en ce qui a trait aux soins médicaux. Ces lacunes portaient sur les compétences requises et la distribution géographique des services médicaux. Les intervenants ont identifié une occasion de combler ces lacunes par le biais d un exercice national de planification des ressources humaines en santé pour tous les professionnels de la santé Compétences requises pour répondre aux besoins de la population Plusieurs intervenants se sont montrés préoccupés par l écart entre les besoins de la société et l effectif et la diversité des médecins formés dans le cadre du système d EMPo. On constate la présence d une préoccupation généralisée voulant que le système d EMPo doive être réajusté pour atteindre l équilibre entre généralistes et spécialistes. La plupart des intervenants estimaient que la société avait davantage besoin de généralistes que de spécialistes. Bien qu ils soient tous deux nécessaires, la perception était que nous avions trop mis l accent sur la spécialisation. En outre, en raison de cette tendance vers la spécialisation, les soins ont été fragmentés entre de multiples médecins, entraînant une lacune sur la continuité des soins et le fait pour le patient d être sous la responsabilité d un seul médecin. Les consultations avec des intervenants qui ne sont pas médecins ont renforcé la perspective voulant que les patients aimeraient mieux bénéficier d une approche plus holistique des soins de santé, ce qui n est pas vu comme faisant partie de la culture pédagogique de l EMPo. Les intervenants n étaient pas unanimes en ce qui a trait à la nécessité de réduire l accent mis sur la spécialisation. Par exemple : Certains intervenants du milieu chirurgical estimaient qu une transition vers le généralisme constituait une menace envers les spécialités chirurgicales. Les représentants de certaines spécialités (p. ex., l imagerie diagnostique, la psychiatrie) estimaient que leur spécialité devrait être enseignée comme un élément de toutes les spécialités, voire être intégrés aux autres spécialités. CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 7

13 Un commentaire qui revenait fréquemment portait sur la nécessité de rééquilibrer la composition relative des spécialités. Par exemple, les intervenants ont suggéré l importance des points suivants : Augmenter le nombre de médecins de famille et réduire le nombre de spécialistes du Collège royal (c.-àd., plus de médecins de famille qu à l heure actuelle). Augmenter le nombre de spécialistes en médecine et réduire leur nombre dans les spécialités chirurgicales. On nous a souvent fait remarquer que la capacité actuelle relative à la formation dans une spécialité chirurgicale était davantage orientée par les besoins en services des hôpitaux et le choix des résidents (pour des spécialités réputées, présentant un potentiel de revenu élevé) que par le besoin de la société à l égard de ces spécialistes. Augmenter le nombre de spécialistes en gériatrie et diminuer leur nombre en pédiatrie (pour refléter les données démographiques changeantes et les besoins en matière de soins paramédicaux de la population canadienne). Augmenter le nombre de cliniciens chercheurs (même si cette perspective n était pas partagée par les intervenants du milieu gouvernemental). Plusieurs intervenants ont insisté sur l importance d harmoniser l EMPo avec les priorités des patients et de la population en matière de soins de santé au Canada, en mentionnant le sérieux de la crise en santé mentale, l impact d une population vieillissante et les besoins des populations marginalisées (p. ex., les Aborigènes) Tendances relatives aux soins prodigués aux patients Les intervenants avaient des opinions très marquées concernant le lien entre les tendances caractérisant la prestation des soins de santé, l amélioration de la qualité et le contexte éducatif. Certains intervenants ont affirmé que les progrès technologiques sans précédent et rapides, la diffusion des connaissances et l exercice basé sur des données probantes n étaient pas assez présents dans les programmes d EMPo de l ensemble des spécialités. Plusieurs ont affirmé qu afin de former des professionnels de la santé compétents, sûrs d eux et prêts à travailler dans un milieu interprofessionnel, le milieu de l EMPo devait changer de manière à traiter des besoins de patients au lieu de ceux des résidents. Le fait de mettre l accent, dans le cadre de l EMPo, sur la formation des médecins ayant une formation universitaire et spécialisée supérieure, plutôt que de se concentrer sur des professionnels qui pourraient être capables de chevaucher les limites entre les spécialités représente la nécessité d établir un lien fondamental entre la formation professionnelle et la prestation de services de santé. Les intervenants ignoraient si le système d EMPo aurait le courage d opérer un changement d orientation aussi dramatique et dynamique. Bien qu il ait été généralement reconnu que CanMEDS constituait un excellent cadre pour décrire les rôles et les compétences des médecins, il y a des limites à l enseignement et à l évaluation de ces rôles au sein de l EMPo, partiellement en raison d un manque lié à ces compétences chez les superviseurs et d un manque d outils fiables pour évaluer ces compétences chez les résidents. Il faut également intégrer le cadre CanMEDS au sein de la formation continue et du perfectionnement professionnel (FCPP) pour aider les médecins qui exercent déjà à comprendre ces rôles, à acquérir les connaissances nécessaires pour atteindre la compétence dans ces rôles et les utiliser dans leur pratique quotidienne. Bien que les soins interprofessionnels (SIP) soient enseignés dans le cadre de l EMPo, certains éducateurs et professionnels paramédicaux se sont dits préoccupés par le fait que ces compétences n étaient pas nécessairement bien représentées par les précepteurs et étaient souvent abandonnées une fois que le résident avait commencé à exercer de façon indépendante. On estime que les résidents n ont pas appris à apprécier et à respecter les rôles des autres professionnels de la santé et la façon de travailler en équipe. Alors que le secteur des CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 8

14 soins de santé continue de subir de graves pressions financières peu susceptibles d être allégées même à moyen terme, le modèle de soins interprofessionnels deviendra plus favorisé par les gouvernements et la population canadienne comme un moyen d utiliser nos ressources médicales à coût élevé de façon aussi rentable que possible. La société a également commencé à s orienter davantage sur la sécurité et la satisfaction des patients. À l heure actuelle, l EMPo ne prépare pas suffisamment les médecins à s exercer à travailler au sein d équipes collaboratives axées sur la sécurité et la satisfaction des patients à titre de mesures cardinales des résultats. Les soins axés sur les patients, plutôt que sur l apprenant, ainsi que la pratique fondée sur les maladies (p. ex., s articulant autour d un état chronique comme le diabète) plutôt qu une pratique axée sur l établissement (p. ex., organisée autour d une variété de conditions aigües) ont été soulevés comme deux changements devant être apportés dans le domaine de l éducation médicale postdoctorale. Le manque d expérience des résidents en matière de continuité des soins dispensés aux patients est perçu comme un enjeu important par un certain nombre de groupes d intervenants. Cette situation est en partie attribuée aux restrictions relatives aux heures de travail et aux limites de travail sur appel, mais également à un manque d exposition à la prestation des soins dans des milieux ambulatoires et autres dans le cadre desquels un résident pourrait suivre l état d un patient Répartition des services médicaux Outre les préoccupations à l égard des compétences des praticiens, on s interroge également sur l incapacité persistante d attirer et de retenir des médecins dans des secteurs éloignés et ruraux et dans les communautés du Nord. Les résidents préfèrent souvent exercer dans de grands centres tertiaires et/ou des communautés urbaines. Voici certains des motifs proposés relativement à cette mauvaise répartition des ressources médicales : La formation médicale et l éducation postdoctorale se déroulent souvent dans des collectivités plus importantes et sont associées à des centres de santé universitaires (c.-à-d. des centres tertiaires ou quaternaires). Après 10 ans d apprentissage, d exercice et de vie dans ces grands centres et collectivités, le fait de quitter un mode de vie connu ou des racines communautaires (par exemple sa famille) peut représenter un obstacle infranchissable pour les nouveaux médecins. Même ceux qui ont exprimé le désir de retourner dans leurs collectivités natales changent souvent d idée durant leurs 10 années d études. Plusieurs nouveaux diplômés sont rébarbatifs à l idée d exercer dans des endroits où il n y a pas de centre tertiaire, car ils ont une expérience limitée d un tel exercice indépendant et ne se sentent pas prêts à assumer un tel degré d indépendance. Le mode de vie des médecins des collectivités plus petites est perçu comme peu attrayant (p. ex., appels plus fréquents, réseaux limités, soutien déficient). Les incitatifs existants ne semblent pas assez intéressants pour inciter les nouveaux médecins à surmonter les obstacles que présente l exercice hors des centres urbains. Ces défis sont aggravés dans le cas de certaines populations vulnérables (p. ex., les Autochtones), là où la pénurie d effectifs médicaux place un fardeau énorme sur les épaules des médecins qui choisissent de travailler dans ces communautés. Les médecins exerçant dans ces communautés doivent également posséder des compétences accrues sur le plan culturel relativement aux soins médicaux à prodiguer aux populations vulnérables. Alors que les pénuries de médecins de soins primaires continuent d être criantes dans certains endroits, la population locale se tourne vers d autres praticiens (p. ex., des infirmières praticiennes) pour combler ses besoins en matière de soins. Certains intervenants estiment qu un recours accru à des infirmières praticiennes constitue une menace au rôle de la profession médicale relativement à la prestation de soins primaires. CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 9

15 3.2.4 Planification des ressources humaines en santé Le peu de planification officielle efficace en ce qui a trait aux ressources humaines en santé constitue l une des raisons de l écart reconnu entre les «extrants» de l EMPo et les besoins de la société. Les commentaires émis suggéraient l importance critique de l existence d un plan de ressources en santé fondé sur des données probantes, tenant compte des données démographiques et des tendances en développement dans le domaine des soins de santé, avec l apport et la participation de toutes les professions du domaine des soins de santé primaires. Voici à quoi ressemblerait l approche suggérée relativement à un plan national de ressources humaines en santé : Maximiser la portée de chaque profession liée aux soins de santé primaires pour veiller à ce que toutes les ressources humaines disponibles soient utilisées de façon rentable. Le processus de planification devrait traiter au minimum des rôles et des besoins relatifs aux médecins, aux infirmières praticiennes, aux infirmières, aux pharmaciens et aux physiothérapeutes. Incorporer l impact potentiel des changements relatifs aux modèles de soins, au progrès technologiques et aux nouvelles activités de recherche. Reconnaître la «féminisation» des effectifs médicaux et les choix relatifs à l équilibre entre la vie professionnelle et personnelle de la nouvelle génération d étudiants et d étudiantes en médecine. Examiner les questions d offre et de demande sur une base pan-canadienne, en reconnaissant la migration interne des médecins et des membres des autres professions médicales au-delà des frontières provinciales. Mettre sur pied l Observatoire des ressources humaines en santé 1. Certaines préoccupations exprimées veulent qu en raison de la récente expansion des facultés de médecine dans l ensemble du Canada, le pendule balancerait peut-être trop loin, donnant lieu, à court terme, à un surplus dans certaines spécialités. Si nous négligeons de mettre en place une approche plus efficace relative à la planification de ressources humaines en santé, nous ne pourrons éviter de tels balancements répétés entre les surplus et les pénuries à l avenir. 3.3 Gouvernance et processus Gouvernance Certains éducateurs et organismes de règlementation s entendent sur la complexité de la gouvernance de l EMPo. Les perspectives étaient mitigées quant à la valeur de deux organismes distincts conférant l agrément sur le plan de la spécialité : le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC) et le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) : Certains estimaient que le fait de n avoir que deux collèges, et en fait seulement un pour toutes les spécialités liées aux CRMCC, constituait une force du système canadien. La concurrence entre les deux collèges a été décrite comme saine et susceptible de susciter l innovation. D autres estiment que les deux collèges devraient se fusionner pour ne former qu une seule entité. Ce faisait, on assurerait une certaine cohérence dans certains domaines couverts par les deux collèges (p. ex., 1 L Observatoire en ressources humaines en santé est une proposition relative à une structure officielle permettant la collecte et l analyse de jeux de données disparates au Canada et la collecte de données au besoin. L observatoire serait largement constitué et représenterait les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, le public, un vaste éventail de groupes de fournisseurs de soins de santé, des gestionnaires du système de santé et des chercheurs. CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 10

16 la médecine d urgence et les soins palliatifs) et simplifierait le processus d agrément pour ces programmes. Plusieurs intervenants estiment que le contexte règlementaire et organisationnel complexe de l EMPo ralentit sa capacité à réagir au changement. L un des principaux facteurs contributifs est le simple nombre d organismes jouant un rôle dans la règlementation des qualifications et de l exercice (c.-à-d., le CRMCC et le CMFC et leurs homologues provinciaux, le Collège des médecins du Québec, le Conseil médical du Canada, la Fédération des ordres des médecins du Canada et ses organismes de règlementation provinciaux), de même que d autres intervenants qui influencent l EMPo, notamment le gouvernement (à titre de bailleur de fonds et de responsable des politiques), les universités et les hôpitaux. Peu importe la structure de la gouvernance de l EMPo, les organes directeurs ont constaté des frustrations dans le cadre du processus relatif à la planification de l éducation médicale dans un milieu où la politique gouvernementale, avec son horizon de deux ou trois ans, peut avoir des impacts étendus et durables sur l éducation médicale et la prestation des soins. Certains ont également rapporté que les ententes conclues avec l Association des résidents interféraient de plus en plus sur la capacité des éducateurs de concevoir et d exécuter un programme d études efficace Leadership Certains intervenants estiment que la profession médicale, en commençant par l EMPo, doit faire preuve de leadership en reconnaissant ses responsabilités à l égard des besoins de la société, notamment en participant de façon utile à la planification et aux processus relatifs aux ressources humaines en santé de manière à veiller à ce que le système d EMPo offre à l échelle nationale la composition et la distribution de médecins nécessaires au Canada, tant à l heure actuelle que dans le futur. Certains semblent craindre que si l EMPo ne s empare pas du gros bout du bâton, d autres autorités (comme le gouvernement), le feront pour la profession. Les intervenants ont fait remarquer un manque de professionnalisme, la perte d autorité morale et l érosion de la responsabilité à l égard du public au sein de la profession médicale. Certains intervenants, en particulier parmi les associations médicales, estiment que les médecins doivent être mieux formés et mieux préparés à assumer un rôle de leadership dans le domaine des soins de santé Choix des étudiants Les intervenants se sont souvent demandé si les départements des admissions des facultés de médecine faisaient du bon travail en choisissant les candidats appropriés pour la faculté de médecine. L examen des réalisations académiques (p. ex., moyenne pondérée cumulative élevée, bonnes notes aux examens, autres diplômes postdoctoraux) comme critère principal a été remis en question, en particulier pour son incapacité à découvrir d autres caractéristiques souhaitées relatives aux rôles CanMeds des spécialistes non-médicaux. Si des changements sont apportés au processus d admission de l EMPr, l impact sur l EMPo serait ressenti lorsque ces «nouveaux» étudiants en médecine choisissent et commencent leur résidence quatre ans plus tard. Les résidents estiment que l EMPo tirerait profit d une expansion de l orientation professionnelle pour les étudiants en médecine de l EMPr, afin que les nouveaux diplômés en médecine puissent choisir le bon programme postdoctoral, soit un programme qui les intéresse, pour lequel ils démontrent des aptitudes et qui présente des occasions d emploi. Ce type d orientation pourrait également aider à identifier les résidents sous-performants, situation s expliquant par le fait qu ils ne sont pas dans la bonne spécialité. Réussir à identifier une mauvaise harmonisation entre les compétences et la spécialité choisie plus tôt dans la formation du résident se révèlerait précieux tant pour le résident que pour le système d EMPo. L enjeu entourant la sélection des étudiants a été identifié comme étant un facteur contributif important de la question de mauvaise distribution. Le manque de diplômés prêts à exercer dans de petites communautés, des collectivités rurales ou éloignées ou encore des communautés du Nord a été identifié comme un symptôme de CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 11

17 l incapacité de l EMPo d identifier des candidats les plus susceptibles de vouloir exercer à l extérieur des centres tertiaires et/ou le manque d incitatifs visant à contrer le désir de demeurer dans des centres tertiaires. Le défi est particulièrement marqué pour certaines populations (p. ex., les communautés du Nord) qui souffrent d une pénurie critique de praticiens de soins primaires. L utilisation de critères académiques pour filtrer les candidats à la faculté de médecine joue en défaveur de candidats qui feraient peut-être d excellents médecins dans leurs communautés natales, mais qui, en raison des circonstances, ont manqué d occasions d exceller sur le plan académique. Le fait d admettre ses candidats au potentiel élevé dans les facultés de médecine et de leur offrir une formation et un mentorat correctifs, ainsi que des encouragements, a été identifié comme une stratégie possible pour traiter des questions de mauvaise distribution au sein de ces populations Évaluation des résidents La nécessité de procéder à un remaniement, à une harmonisation et à une mise à jour d importance concernant l évaluation des résidents a été décrite comme suit : Certaines parties des dossiers des étudiants ne suivent pas l apprenant de l EMPr à l EMPo à la pratique, ce qui rend difficile pour les superviseurs (et en bout de ligne les collèges) d identifier les tendances indésirables dans le cadre du comportement de l apprenant ou du praticien avant que l apprenant n ait été agréé comme médecin. Si des renseignements sur le rendement et l évaluation des étudiants et des résidents étaient disponibles à toutes les étapes, il serait plus facile d identifier des tendances perturbatrices en matière de rendement et de justifier l exécution d une mesure de remédiation beaucoup plus tôt. Plusieurs intervenants, y compris les résidents et les éducateurs, demandent à ce que des évaluations soient effectuées plus fréquemment ou plus régulièrement et qu on mette moins l accent sur les examens finaux. Cette méthode a été proposée comme stratégie visant à identifier les problèmes de rendement plus tôt dans le cadre du programme d éducation. Le fait de «ne pas réussir à faire couler» a été identifié comme un enjeu de taille parmi les éducateurs et les organismes de règlementation, avec un désir exprès voulant que la remédiation ne soit pas perçue de façon si négative. En fait, un intervenant a suggéré que les exigences de formation propres à la spécialité et la durée de la formation soient considérés comme des minimums, reconnaissant que plusieurs résidents auront besoin de plus de temps pour devenir compétents. On perçoit la présence d une lacune en ce qui a trait au développement des compétences d autoévaluation chez les résidents. La question de la «syndicalisation» de la population résidente a également été soulevée comme étant un facteur influençant la motivation des éducateurs d offrir des évaluations significatives des résidents. C est pour cette raison que certains éducateurs «ne réussissent pas à faire couler» les résidents sousperformants en raison de la charge de travail supplémentaire nécessaire pour justifier ou défendre l évaluation et offrir une remédiation. En raison des relations de plus en plus litigieuses entre les résidents et les éducateurs, certains éducateurs hésitent à donner une mauvaise évaluation à des étudiants ou des résidents. Un éducateur a raconté qu il avait le numéro de son avocat en composition abrégée comme mécanisme de défense en cas de litige suivant une évaluation insatisfaisante. Bien que les rôles CanMEDS soient généralement considérés comme un cadre souhaitable pour l EMPo, la capacité d enseigner et d évaluer les compétences relativement à ces rôles est contrariée par un certain nombre de facteurs : Il n existe aucun modèle ou outil fiable pour évaluer les compétences CanMEDS. Les superviseurs (p. ex., présidents du milieu universitaire, éducateurs) ne se sentent pas à l aise d évaluer ces compétences, en particulier dans notre milieu où les litiges sont à la hausse. CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 12

18 Certains médecins qui jouent un rôle de superviseur n ont pas accepté l importance des compétences de l expert non-médical et par conséquent, ils n offrent pas un modèle de rôle approprié pour leurs résidents. Ils n estiment pas non plus qu une évaluation critique de ces compétences soit nécessaire Agrément Bien que l agrément ait été considéré comme un point fort du système d EMPo, les intervenants se sont également dits préoccupés par les normes, la structure et le fardeau administratif chronophage des processus liés à l agrément : Les normes d agrément actuelles sont perçues comme exagérément rigides, neutralisant les efforts visant à innover ou introduire une certaine souplesse dans les programmes d éducation. Les intervenants trouvent très préoccupante la question du processus nécessaire pour apporter des changements dans le cadre de l agrément et traiter du manque de constance au pays au sein des spécialités et des universités. Dans le cadre de certaines spécialités, les normes d agrément sont considérées comme n étant plus pertinentes pour l exercice actuel. Modifier les normes est un processus fastidieux perçu comme n étant ni souple ni bien informé. L agrément est un processus onéreux pour les universités participantes. Les directeurs de programmes doivent y consacrer de nombreuses heures et les commentaires de rétroaction écrits qu ils reçoivent sont très limités. Les processus internes d assurance de la qualité et de surveillance des normes ne sont pas uniformément appliqués dans les universités ou sont vérifiés ponctuellement, ce qui permet à certains programmes de créer une fausse impression lors d une visite d emplacement qui n est pas représentative des activités habituelles. Le décalage entre les visites d agrément est considéré trop long (six ans). En fait, toute une classe de spécialistes ou trois classes de médecins de famille auraient le temps d obtenir leur diplôme sans que le programme d études ne soit revu Durée de la formation La question de la durée de la formation postdoctorale a été soulevée à maintes reprises et sous plusieurs aspects. Plusieurs intervenants estiment que plusieurs programmes de spécialités ont été inutilement prolongés : La tendance favorisant la sous-spécialisation et la complexité accrue de l exercice de la médecine en général peut contribuer à une prolongation des exigences de formation. Plusieurs résidents optent pour une bourse de recherche ou plus. Les intervenants pensent que cette situation reflète parfois un manque de confiance du résident envers sa capacité d exercer de façon indépendante ou le désir d accroître son employabilité, en particulier dans le cadre de spécialités où les occasions d emploi sont actuellement limitées (p. ex., la chirurgie cardiaque). Certains ont vanté le programme de médecine familiale de deux ans, alors que d autres le considèrent trop court. Plusieurs médecins, en particulier des sous-spécialistes, ne commencent à exercer qu à la mi-trentaine, soit beaucoup plus tard que pour toute autre profession. Les réductions passées et attendues de la semaine de travail pourront contribuer à une prolongation des périodes de formation si l approche relative à l éducation n est pas radicalement modifiée. Les suggestions visant à réduire la durée de la formation comprennent une variété d idées relatives à l octroi du permis d exercice aux diplômés, alors qu un médecin pourrait exercer comme généraliste pour un certain temps (p. ex., plusieurs années), avant de débuter une formation spécialisée. On a également suggéré d octroyer un permis d exercice aux médecins pour un champ d activité clé et de fournir des périodes sabbatiques payées de trois à six mois pour reprendre la formation afin d acquérir de nouveaux titres de compétences. Plusieurs CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 13

19 intervenants estiment qu en agissant ainsi, les médecins apprécieraient davantage le rôle du médecin de famille dans le cadre des soins médicaux, alors que d autres jugent qu on devrait permettre aux résidents de se concentrer immédiatement sur la spécialité qu ils ont choisie au début de la formation Canalisation Les intervenants estiment qu on devrait étudier attentivement de multiples modèles d apprentissage favorisant une canalisation précoce dans l une ou l autre de trois voies proposées : Généralisme, avec rentrée facultative dans une spécialisation ou une sous-spécialisation. Programme de cliniciens-chercheurs (MD PhD). Spécialisation immédiate dans des secteurs englobant des besoins sociétaux aigus ou des sous-spécialités hautement techniques. Les perspectives sur la canalisation (et le moment du choix de la spécialisation) étaient mitigées, même chez les résidents : Certains intervenants estimaient que les étudiants en médecine ne devraient pas avoir à choisir une spécialité durant leur première ou deuxième année de médecine, avant d avoir eu l occasion d être exposés à l ensemble des possibilités. On a fait remarquer que certaines spécialités nécessitaient des cours facultatifs devant être planifiés dès le début de la formation médicale si les étudiants veulent que leur candidature soit envisagée pour cette spécialité dans le cadre du service de jumelage des résidents CaRMS. D autres intervenants ont dit que selon eux, on devrait permettre aux étudiants en médecine de se spécialiser immédiatement s ils sont certains de leur choix. Cependant, d autres ont estimé que le système devrait être plus souple pour permettre à un étudiant ou à un résident de changer de spécialité en cours de route. Certains résidents accorderaient de la valeur à un système dans le cadre duquel le programme éducatif pour chaque résident pourrait être adapté sur mesure pour satisfaire aux objectifs de carrière de l individu. Tous les intervenants ne s entendaient pas sur la question, certains estimant que cette tendance vers l apprentissage «nombriliste» amenait le système à se mettre en quatre pour une petite minorité d étudiants. Une des approches suggérées pour réduire la pression associée au choix d une spécialité tôt dans le cadre de la formation médicale consisterait à réduire le nombre de spécialités d entrée en première année d EMPo, retardant le choix d une sous-spécialisation. Le retour de l internat par rotation a également été suggéré fréquemment. Certains ont suggéré (parmi les directeurs de programmes et certains doyens du niveau prédoctoral), que tous les étudiants n étaient pas tenus d avoir la même formation de base et que les spécialistes techniques, par exemple, n avaient pas besoin de suivre la même formation médicale fondamentale que les praticiens. Une telle approche donnerait lieu à une canalisation immédiate (non désirée par tous les intervenants), mais pourrait fonctionner pour réduire la période de formation globale (souhaitée par plusieurs). D autres estimaient que le fait de restreindre la portée de la formation dans les domaines plus techniques ferait en sorte que nous ne verrions plus le patient comme une entité Souplesse de la formation Les intervenants ont soulevé la question de la nécessité d accroître la souplesse du système d EMPo. Ce besoin accru de souplesse a été soulevé en rapport avec plusieurs aspects de l EMPo : Les résidents demandent des cheminements de carrière plus souples, y compris des stages et des programmes éducatifs mieux adaptés aux besoins personnels. CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 14

20 L occasion de réintégrer les rangs d une formation officielle afin de revoir les aspects théoriques et pratiques de l instruction ou de rafraîchir ses connaissances dans le cadre d une spécialité a été identifiée par plusieurs intervenants comme souhaitable, mais difficilement réalisable dans le système actuel. Le système d EMPo est perçu comme étant incapable de réagir rapidement aux changements requis. Par exemple, on a suggéré qu une communauté pourrait être mobilisée plus rapidement qu une bureaucratie pour appuyer les résidents dans des régions mal desservies Ententes avec les associations de résidents En général, on estime que les ententes avec les associations de résidents ont permis d améliorer plusieurs questions de mieux-être auprès des résidents (p. ex., nombre excessif d heures de travail, intimidation et harcèlement). Cependant, plusieurs intervenants (en particulier les éducateurs) estiment que ces ententes sont allées bien au-delà des questions de mieux-être et qu elles sont à l origine de problèmes complexes pour les éducateurs. Par exemple, la récente réduction des heures de travail (et la réduction future attendue) est perçue comme ayant des implications potentiellement indésirables : Alors que la semaine de travail est raccourcie, le ratio service/éducation doit être rajusté de manière à ce que l accent soit mis sur l éducation ou que la durée de la formation soit étendue. On risque d avoir peu de temps pour la prestation de services dans le futur. Alors que le volet de la formation des résidents portant sur la prestation de services est réduit, les hôpitaux devront trouver d autres professionnels de la santé (p. ex., hospitalistes, nombre accru de spécialistes, infirmières praticiennes) pour s acquitter des services actuellement effectués par les résidents, à un coût marginal pour les hôpitaux, au moment où les budgets hospitaliers subissent une pression financière intense. Les modifications apportées aux limitations du travail sur appel et à la semaine de travail influent sur la continuité des soins, ce qui a un impact sur la qualité des soins dispensés aux patients et sur l expérience d apprentissage des résidents. Les résidents pourront constater une diminution ou une suppression de leur salaire à mesure que la composante de service sera réduite. Certains intervenants estimaient qu une tendance vers une semaine de travail plus courte pourrait constituer un agent catalytique efficace en ce qui a trait à l innovation dans le cadre du programme d EMPo et des méthodes d enseignement. Les intervenants, y compris les résidents, les infirmières et le personnel paramédical, estiment aussi que les ententes ne sont pas allées assez loin dans le traitement de certaines de pratiques éducatives négatives qui sont parfois encore employées. On a identifié d autres professions très stressantes qui ne tolèrent pas les mêmes techniques brutales (p. ex., épuisement, intimidation, casser l individu avant de l aider à se relever) pour préparer les résidents aux responsabilités qu ils devront éventuellement assumer. 3.4 Pédagogie Modèles d éducation innovateurs Plusieurs intervenants se sont montrés grandement intéressés par divers modèles d éducation, y compris, mais de façon non limitative, l approche fondée sur les compétences adoptée dans le cadre d un projet pilote du Département de chirurgie orthopédique de l Université de Toronto. Les intervenants ont fortement encouragé le Comité directeur du projet sur l AEMC EMPO à envisager plusieurs projets pilotes comme preuve d études de fond visant une réduction de la durée de la formation en supprimant des composantes superflues pouvant être CONSULTANT - LIAISON ET ENGAGEMENT RAPPORT FINAL 15

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