Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) en Mauricie et Centre-du-Québec. Années avec projection 2012

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1 Portrait des infections transmissibles sexuellement et ar le sang (ITSS) en Mauricie et Centre-du-Québec Octobre 2012

2 Préaré ar : Nicholas Brousseau, médecin-conseil, Équie maladies infectieuses, Direction de santé ublique Andrée Côté, médecin-conseil, Équie ITSS, Direction de santé ublique Pierre Ferland, agent de lanification, de rogrammation et de recherche, Équie Surveillance/évaluation Jean-Claude Legault, infirmier-conseil, Équie maladies infectieuses, Direction de santé ublique En collaboration avec : Guylaine Belzile, infirmière-conseil, Équie ITSS, Direction de santé ublique Frédéric Lemay, technicien en recherche sychosociale, Équie Surveillance/évaluation Lynda Swift, infirmière-conseil, Équie ITSS, Direction de santé ublique Mise en age : Lise Lacommande, Équie maladies infectieuses, Direction de santé ublique Nous aimerions souligner l aort de Mme Johanne Milette, infirmière en maladies infectieuses, et de Mme Rosalie Lefebvre, agente de lanification, de rogrammation et de recherche à l équie Santé et environnement, qui avaient rédigé un ortrait des ITSS à déclaration obligatoire (document non diffusé) dont nous nous sommes insirés. Agence de la santé et des services sociaux

3 FAITS SAILLANTS Les déclarations de cas de chlamydiose génitale sont en hausse deuis quinze ans en Mauricie et Centre-du-Québec (MCQ). Elles ont quadrulé entre 1997 (341 cas) et 2012 (1386 cas, rojection). L augmentation s est amlifiée en 2011 et le taux d incidence est maintenant suérieur à la moyenne rovinciale. Deuis 2011, rès de 2 % des ans de la région sont diagnostiqués annuellement our la chlamydiose génitale. Le nombre de déclarations de gonorrhée est également à la hausse (32 cas en 2012, rojection). Le taux d incidence en MCQ est toutefois largement inférieur à la moyenne rovinciale. On remarque une hausse réoccuante du nombre de cas de syhilis infectieuse en 2012 our la MCQ (16 cas en date du 31 août 2012). Le taux d incidence de la région se raroche raidement de la moyenne rovinciale. Seulement trois régions résentent un taux d incidence suérieur au nôtre en 2012 (Montréal, Caitale-Nationale et Laurentides). Il est essentiel d éviter la roagation de cette infection vers les jeunes hétérosexuels et les femmes en âge de rocréer. Les déclarations de cas d héatite C en MCQ ont diminué, assant de 162 en 1998 à 81 en 2012 (rojection). Par contre, l héatite C étant une infection chronique, il y a de lus en lus de ersonnes vivant avec cette maladie en MCQ. L accès au traitement de l héatite C est un enjeu majeur our notre réseau de santé. En MCQ, de 2002 à 2011, 139 cas de VIH dont 60 nouveaux cas ont été déclarés (41 hommes et 19 femmes). Une éclosion d héatite B aiguë est survenue en MCQ en Sur une ériode de 12 mois, neuf cas masculins ont été raortés dans quatre des huit CSSS de la région. Les sources rinciales de transmission étaient des relations sexuelles à risque avec des hommes ou des femmes. À la lumière des données recueillies, on constate que nos efforts de révention, de déistage et de rise en charge des ITSS doivent se oursuivre et même s intensifier, en articulier our les groues les lus vulnérables. Agence de la santé et des services sociaux Page i

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5 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 1 A. DONNÉES PAR INFECTION L infection à Chlamydia trachomatis : une tendance toujours à la hausse... 3 Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4 Figure 5 Figure 6 Figure 7 Nombre de cas déclarés de chlamydiose génitale, Mauricie et Centre-du-Québec, Taux d incidence de chlamydiose génitale ar ersonnes, Mauricie et Centre-du-Québec et rovince de Québec, Nombre de cas déclarés de chlamydiose génitale chez les hommes et les femmes, Mauricie et Centre-du-Québec, Taux d incidence de chlamydiose génitale ar ersonnes our différents groues d âge, Mauricie et Centre-du-Québec, Nombre de cas déclarés de chlamydiose génitale ar sexe et groue d âge, Mauricie et Centre-du-Québec, ériode Nombre de cas déclarés de chlamydiose génitale ar territoire de CSSS, Mauricie et Centre-du-Québec, Taux d incidence de chlamydiose génitale ar ersonnes, ar territoire de CSSS, Mauricie et Centre-du-Québec, L infection gonococcique : la région moins touchée ar raort à la moyenne rovinciale... 8 Figure 8 Figure 9 Figure 10 Figure 11 Figure 12 Figure 13 Nombre de cas déclarés de gonorrhée, Mauricie et Centre-du-Québec, Taux d incidence de gonorrhée ar ersonnes, Mauricie et Centre-du-Québec et rovince de Québec, Nombre de cas déclarés de gonorrhée chez les hommes et les femmes, Mauricie et Centre-du-Québec, Nombre de cas déclarés de gonorrhée ar sexe et groue d âge, Mauricie et Centre-du-Québec, ériode Nombre de cas déclarés de gonorrhée ar territoire de CSSS, Mauricie et Centre-du-Québec, Taux d incidence de gonorrhée ar ersonnes, ar territoire de CSSS, Mauricie et Centre-du-Québec, La syhilis infectieuse : une augmentation réoccuante du nombre de cas en Figure 14 Nombre de cas déclarés de syhilis infectieuse, Mauricie et Centre-du-Québec, Agence de la santé et des services sociaux Page iii

6 Figure 15 Figure 16 Figure 17 Taux d incidence de syhilis infectieuse ar ersonnes, Mauricie et Centre-du-Québec et rovince de Québec, Nombre de cas déclarés de syhilis infectieuse chez les hommes et les femmes, Mauricie et Centre-du-Québec, Nombre de cas déclarés de syhilis infectieuse ar sexe et groue d âge, Mauricie et Centre-du-Québec, ériode L héatite C : un défi imortant our notre réseau de santé Figure 18 Figure 19 Figure 20 Nombre de cas déclarés d héatite C, Mauricie et Centre-du-Québec, Taux d incidence d héatite C ar ersonnes (Mauricie et Centre-du- Québec et rovince de Québec) et estimation du nombre de ersonnes vivant avec l héatite C en MCQ, Nombre de cas déclarés d héatite C ar territoire de CSSS, Mauricie et Centre-du-Québec, Le VIH : une infection toujours résente L'héatite B : une éclosion récente d'infections aiguës dans la région CONCLUSION RÉFÉRENCES Agence de la santé et des services sociaux Page iv

7 INTRODUCTION Les infections transmissibles sexuellement et ar le sang (ITSS) rerésentent un véritable roblème de santé ublique ar leur nombre élevé, mais surtout ar les conséquences graves qu elles euvent entraîner telles l infertilité, la cirrhose du foie et divers tyes de cancer. Voici un ortrait traitant des ITSS dans notre région Mauricie et Centre-du-Québec (MCQ). Il a été élaboré à artir des données extraites du Programme de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (MADO) our la ériode du 1 er janvier 1990 au 31 août Entre les années 1990 et 2000, une diminution des infections transmissibles sexuellement bactériennes a été observée tant aux niveaux canadien, rovincial et régional. La crainte du sida et l amélioration des traitements (meilleure observance avec les traitements unidoses) ont robablement contribué à cette diminution. Deuis la fin des années 90, on note toutefois une augmentation soutenue du nombre d ITSS. Plusieurs facteurs ourraient exliquer cette hausse : augmentation de la fréquence des déistages, technologies lus erformantes, banalisation du sida avec abandon des comortements sexuels sécuritaires, usage lus réandu de substances telles les amhétamines et le Viagra et nouvelles réalités de réseautage ar internet (Blouin et Parent, 2011). Dans la région, l imlantation raide dans les CSSS des services intégrés de déistage et de révention (SIDEP) et de l intervention réventive aurès de toutes les ersonnes infectées ar les ITSS-MADO et leurs artenaires (IPPAP) ont été des initiatives imortantes mises de l avant our mieux lutter contre la hausse des ITSS. Il faut noter que tous les cas d ITSS-MADO font l objet d une IPPAP ar les infirmières désignées dans nos CSSS lutôt que seulement certains cas rioritaires comme dans d autres régions du Québec. En 2011, lus de 1500 déclarations d ITSS ont été reçues à la Direction de santé ublique de la MCQ. Malgré ce nombre élevé de déclarations, il s agit d une sous-estimation du nombre réel de ersonnes atteintes. Les ITSS étant fréquemment asymtomatiques, lusieurs cas restent non détectés et, a fortiori, non déclarés (Lambert et autres, 2011). Les ersonnes vulnérables socialement, qui sont articulièrement suscetibles d être infectées ar les ITSS, fréquentent eu les services de santé en général. Les données sont donc tributaires des services disonibles et des ersonnes déistées. Il est finalement à noter que les infections comme l herès génital et le virus du aillome humain (VPH) ne sont as à déclaration obligatoire et que leur réelle révalence est moins bien connue. Agence de la santé et des services sociaux Page 1

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9 A. DONNÉES PAR INFECTION 1 L infection à Chlamydia trachomatis : une tendance toujours à la hausse La chlamydiose génitale est la maladie à déclaration obligatoire la lus fréquemment observée en MCQ et dans la rovince. C est une infection sérieuse : 15 à 20 % des femmes touchées déveloeront une inflammation elvienne qui eut entraîner l infertilité et la grossesse ectoique (MSSS, 2010). La chlamydiose génitale a connu une imortante augmentation deuis 2000 (figure 1). Deuis quelques années, autour de 1000 cas sont déclarés annuellement. En 2011, la hausse s est accélérée avec 1434 cas déclarés. La rojection our 2012 (1386 cas) ne montre as une réelle diminution du nombre de ersonnes qui seront atteintes. L imlantation, en mai 2011, d une technologie lus erformante de détection des infections à C. trachomatis et à N.gonorrhoeae dans notre laboratoire régional ourrait exliquer une artie de cette augmentation. Figure 1 Nombre de cas déclarés de chlamydiose génitale, Mauricie et Centre-du-Québec, La valeur our l année 2012 est une rojection (zone grisée) basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août 2012 (zone bleutée). En 2011, le taux d incidence de chlamydiose génitale en MCQ était de 288,9 our ersonnes (oulation totale de ersonnes) alors que le taux d incidence rovincial se situait à 241,2 ar (figure 2). Une roortion lus imortante de ersonnes était donc touchée dans la région ar raort à la rovince et l écart semble vouloir se maintenir en L objectif du Programme national de santé ublique (PNSP) est de réduire le taux d incidence de l infection à Chlamydia trachomatis à moins de 120 ar Agence de la santé et des services sociaux Page 3

10 Figure 2 Taux d incidence de chlamydiose génitale ar ersonnes, Mauricie et Centre-du- Québec et rovince de Québec, Objectif du PNSP : réduire le taux d incidence à moins de 120 ar Les valeurs our l année 2012 sont une rojection basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août La figure 3 montre que les femmes rerésentent la majorité des cas de chlamydiose génitale (rès de 70 %). Un facteur imortant est qu elles consultent lus souvent (ar ex. : contracetion, grossesse) et sont lus souvent déistées. Figure 3 Nombre de cas déclarés de chlamydiose génitale chez les hommes et les femmes, Mauricie et Centre-du-Québec, Les valeurs our l année 2012 sont une rojection basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août Agence de la santé et des services sociaux Page 4

11 Les figures 4 et 5 illustrent comment les jeunes de 15 à 24 ans sont davantage touchés ar la chlamydiose génitale. Deux cas sur trois se retrouvent dans ce groue d âge. Le taux d incidence chez les ans est de 1893,9 ar en 2012, soit rès de 2 jeunes sur 100 diagnostiqués annuellement. Il demeure essentiel de mener des efforts soutenus de révention aurès des jeunes de ans. Figure 4 Taux d incidence de chlamydiose génitale ar ersonnes our différents groues d âge, Mauricie et Centre-du-Québec, Les valeurs our l année 2012 sont une rojection basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août Figure 5 Nombre de cas déclarés de chlamydiose génitale ar sexe et groue d âge, Mauricie et Centredu-Québec, ériode Agence de la santé et des services sociaux Page 5

12 Le nombre de cas de chlamydiose génitale déclarés ar territoire de Centre de santé et de services sociaux (CSSS) est résenté à la figure 6. Il est en relation avec la taille de la oulation et l accessibilité du déistage. Les taux d incidence ermettent quant à eux de déterminer les territoires avec la lus grande roortion de ersonnes touchées annuellement ar raort à leur oulation (figure 7). Ils sont articulièrement élevés sur le territoire du CSSS du Haut-Saint- Maurice. Un des facteurs exlicatifs est la fréquence de la chlamydia chez les communautés autochtones (Blouin et Parent, 2011). Les territoires des CSSS de Trois-Rivières et de l Énergie résentent également des incidences élevées. Figure 6 Nombre de cas déclarés de chlamydiose génitale ar territoire de CSSS, Mauricie et Centredu-Québec, Les valeurs our l année 2012 sont une rojection basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août Agence de la santé et des services sociaux Page 6

13 Figure 7 Taux d incidence de chlamydiose génitale ar ersonnes, ar territoire de CSSS, Mauricie et Centre-du-Québec, Les valeurs our l année 2012 sont une rojection basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août Agence de la santé et des services sociaux Page 7

14 2 L infection gonococcique : la région de la Mauricie et du Centre-du- Québec moins touchée ar raort à la moyenne rovinciale Chez la femme, l infection gonococcique eut entraîner l infertilité ou une grossesse ectoique et, chez l homme, une inflammation de la rostate ou de l éididyme (MSSS, 2010). Tout comme au Québec, la gonorrhée est en augmentation deuis 2005 en MCQ. En 2011, 30 cas de gonorrhée ont été déclarés alors qu en 2012, on s attend à environ 32 ersonnes diagnostiquées (figure 8). Comme le montre la figure 9, le taux d incidence est nettement inférieur à la moyenne rovinciale (50 % des cas de la rovince sont déclarés dans la région de Montréal). Figure 8 Nombre de cas déclarés de gonorrhée, Mauricie et Centre-du-Québec, La valeur our l année 2012 est une rojection (zone grisée) basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août 2012 (zone bleutée). Agence de la santé et des services sociaux Page 8

15 Figure 9 Taux d incidence de gonorrhée ar ersonnes, Mauricie et Centre-du-Québec et rovince de Québec, Objectif du PNSP : réduire le taux d incidence à moins de 12 our Les valeur our l année 2012 sont une rojection basée sur le nombre de cas déclarés jusqu en août C est chez les hommes de 20 à 29 ans que l on retrouve le lus grand nombre de cas, contrairement à la chlamydiose génitale (figures 10 et 11). Il y a une hausse imortante des cas chez les femmes dans la rovince, mais la région MCQ est moins touchée ar ce hénomène. Figure 10 Nombre de cas déclarés de gonorrhée chez les hommes et les femmes, Mauricie et Centre-du- Québec, Les valeurs our l année 2012 sont une rojection basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août Agence de la santé et des services sociaux Page 9

16 Figure 11 Nombre de cas déclarés de gonorrhée ar sexe et groue d âge, Mauricie et Centre-du- Québec, ériode Agence de la santé et des services sociaux Page 10

17 Les figures 12 et 13 résentent les nombres de cas et les taux d incidence de gonorrhée ar territoire de CSSS. Les territoires les lus ouleux semblent ceux où une roortion lus imortante de ersonnes est touchée ar la gonorrhée (excetion faite du CSSS du Haut-Saint- Maurice). Figure 12 Nombre de cas déclarés de gonorrhée ar territoire de CSSS, Mauricie et Centre-du-Québec, Les valeurs our l année 2012 sont une rojection basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août Agence de la santé et des services sociaux Page 11

18 Figure 13 Taux d incidence de gonorrhée ar ersonnes, ar territoire de CSSS, Mauricie et Centre-du-Québec, Les valeurs our l année 2012 sont une rojection basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août Entre 2007 et 2011, 51 % des cas masculins ont déclaré avoir des relations sexuelles avec d autres hommes alors que lus de 80 % des femmes étaient hétérosexuelles. Plus de 95 % des hommes avec un diagnostic de gonorrhée ont raorté des symtômes alors que les femmes infectées en déclaraient moins fréquemment (44 %). Malgré les recommandations rovinciales de faire une culture chez les hommes symtomatiques (MSSS, 2007), très eu d hommes infectés ont eu une culture, la luart étant détectés ar PCR urinaire. Cela limite l étude de la résistance du N. gonorrhoeae aux différents tyes d antibiotiques. Au cours des rochaines années, l antibiorésistance our N. gonorrhoeae et l évolution de la gonorrhée chez la femme seront des enjeux à surveiller étroitement. Agence de la santé et des services sociaux Page 12

19 3 La syhilis infectieuse : une augmentation réoccuante du nombre de cas en 2012 La syhilis infectieuse regroue les syhilis rimaire, secondaire et latente récoce (moins de un an). À la fin des années 1990, cette maladie était resque disarue dans la région et au Québec. Ceendant, on a vu ressurgir des cas de syhilis deuis 2003 et l augmentation est soutenue deuis. Même si l incidence reste relativement basse, cette hausse est inquiétante. Infection difficile à diagnostiquer, lus du tiers des ersonnes infectées non traitées déveloeront une syhilis tardive (comlications neurologiques et cardio-vasculaires). Chez les femmes en âge de rocréer, la syhilis eut se transmettre de la mère à l enfant et entraîner de graves séquelles. Un remier cas de syhilis congénitale en dix ans a été identifié en 2011 chez un nouveau-né de mère québécoise (Blouin et Parent, 2011). On remarque une hausse réoccuante du nombre de cas de syhilis infectieuse en 2012 our la MCQ (16 cas en date du 31 août 2012, voir figure 14). Les ersonnes atteintes sont un eu lus jeunes que ar les années récédentes avec 4 cas chez les ans. L infection circule dans la majorité des territoires de la région uisque six des huit CSSS ont raorté des cas. C est au CSSS de Drummond que la circulation est la lus active avec 11 infections raortées du 1 er janvier au 31 août Figure 14 Nombre de cas déclarés de syhilis infectieuse, Mauricie et Centre-du-Québec, La valeur our l année 2012 est une rojection (zone grisée) basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août 2012 (zone bleutée). Même si le taux d incidence de syhilis dans la rovince est lus élevé qu en MCQ, les données régionales s arochent raidement de la moyenne québécoise (figure 15). Seules les régions de Montréal, de Québec et des Laurentides résentent un taux d incidence lus élevé que celui de la Mauricie et Centre-du-Québec en Données tirées du Raort MADO hebdomadaire, MSSS, consultation le 25 octobre Agence de la santé et des services sociaux Page 13

20 Figure 15 Taux d incidence de syhilis infectieuse ar ersonnes, Mauricie et Centre-du-Québec et rovince de Québec, Les valeur our l année 2012 sont une rojection basée sur le nombre de cas déclarés jusqu en août De façon générale, la syhilis infectieuse est surtout diagnostiquée chez les hommes (figure 16). Entre 2007 et 2011, environ 4 cas masculins sur 5 étaient des hommes ayant des relations sexuelles avec d autres hommes (HARSAH). Le groue d âge le lus touché était celui des ans (figure 17). Figure 16 Nombre de cas déclarés de syhilis infectieuse chez les hommes et les femmes, Mauricie et Centre-du-Québec, Les valeurs our l année 2012 sont une rojection basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août Agence de la santé et des services sociaux Page 14

21 Figure 17 Nombre de cas déclarés de syhilis infectieuse ar sexe et groue d âge, Mauricie et Centredu-Québec, ériode Dans la rovince de Québec, en 2011, une vigie rehaussée des cas féminins de syhilis infectieuse a ermis de constater que la moitié des femmes avec cette infection n avaient as de facteurs de risque identifiés. Elles ne connaissaient donc as les risques de leurs artenaires. Ceci souligne l imortance de l IPPAP aurès des hommes infectés. Deuis 2012, le MSSS effectue une vigie rehaussée des cas de syhilis infectieuse chez les jeunes de 15 à 24 ans. On note une augmentation imortante des cas, articulièrement chez les garçons de 15 à 19 ans, sans lien avec des HARSAH (Lambert et autres, 2011). Le risque de roagation de la syhilis chez les jeunes hétérosexuels et chez les femmes en âge de rocréer est donc inquiétant. Il est essentiel de limiter cette roagation dans notre région. Agence de la santé et des services sociaux Page 15

22 4 L héatite C : un défi imortant our notre réseau de santé Le nombre de cas d héatite C déistés dans la région MCQ diminue deuis lusieurs années (figure 18). Cette baisse est attribuable aux déistages liés au Programme québécois d intervention aurès des ersonnes infectées ar le virus de l héatite C, instauré en Ce rogramme a ermis de déister la majorité des ersonnes contaminées ar transfusion ou ar administration de roduits sanguins. Maintenant, l infection touche rincialement les ersonnes qui utilisent ou qui ont utilisé des drogues injectables (UDI), car elle se transmet rincialement lors du artage de matériel d injection. Selon l étude SurvUDI (Parent et autres, 2011), rès des deux tiers des UDI seraient infectés ar le virus de l héatite C. Ces ersonnes fréquentent eu les services de santé en général et sont eu déistées. Figure 18 Nombre de cas déclarés d héatite C, Mauricie et Centre-du-Québec, La valeur our l année 2012 est une rojection (zone grisée) basée sur le nombre de cas déclarés jusqu au 31 août 2012 (zone bleutée). Agence de la santé et des services sociaux Page 16

23 L héatite C évolue de façon chronique chez 80 % des ersonnes infectées (risque imortant de cirrhose ou de cancer du foie). Les nouveaux cas s ajoutent aux ersonnes diagnostiquées antérieurement et qui sont toujours orteuses du virus, ce qui fait que le nombre de ersonnes vivant avec l héatite C est en augmentation dans la région (figure 19). Seulement 10 % des UDI infectés ar l héatite C ont accès au traitement antiviral (MSSS, 2010). La révention du assage à l injection et l accès au matériel d injection restent les rinciaux moyens de limiter la transmission de l héatite C. Même si rès de seringues ont été distribuées dans la région en our diminuer le artage du matériel, il faut en améliorer l accessibilité. Figure 19 Taux d incidence d héatite C ar ersonnes (Mauricie et Centre-du-Québec et rovince de Québec) et estimation du nombre de ersonnes vivant avec l héatite C en MCQ, Les valeur our l année 2012 sont une rojection basée sur le nombre de cas déclarés jusqu en août * Le nombre de ersonnes vivant avec l héatite C dans la région est une estimation. Elle fait l hyothèse que l ensemble des cas sont toujours vivants et qu ils ont tous déveloé une infection chronique non traitée. Les données du tableau surestiment donc le nombre réel de ersonnes vivant avec l héatite C dans la région. Agence de la santé et des services sociaux Page 17

24 Les hommes rerésentent environ 70 % des cas d héatite C de la région. Au total, 60 % des cas déclarés avaient entre 35 et 54 ans. Tous les CSSS identifient régulièrement des ersonnes infectées sur leur territoire (figure 20). Figure 20 Nombre de cas déclarés d héatite C ar territoire de CSSS, Mauricie et Centre-du-Québec, Agence de la santé et des services sociaux Page 18

25 5 Le VIH : une infection toujours résente Le Programme de surveillance de l infection ar le virus d immunodéficience humaine (VIH) a été mis en lace au Québec en avril Il est basé sur la déclaration d un test ositif ar le Laboratoire de santé ublique du Québec (LSPQ) et le recueil de renseignements sur la ersonne infectée aurès du rofessionnel de la santé qui a rescrit le test confirmé ositif. Malgré environ 20 % de données manquantes, ersonnes infectées ar le VIH ont été enregistrées au rogramme de surveillance deuis 2002 au Québec, étant des nouveaux cas (sans antécédents connus de tests ositifs antérieurs). En 2010 seulement, 525 cas (318 nouveaux cas) ont été enregistrés dont 80 % de sexe masculin (Bitera et autres, 2011). En MCQ, de 2002 à 2011, 139 cas de VIH dont 60 nouveaux cas, ont été déclarés (41 hommes et 19 femmes). Parmi les catégories d exosition, 66 % des cas étaient dans les catégories HARSAH/UDI, les autres étant réartis dans : ays endémique, hétérosexuel avec un artenaire à risque de VIH, hétérosexuel sans facteur de risque connu et transmission mère-enfant. Au total, 77 % des cas avaient de 25 à 55 ans. Une certaine roortion des ersonnes séroositives sont déistées tardivement, ces ersonnes ayant été infectées il y a lusieurs années. Le déistage récoce des ersonnes vulnérables ourrait diminuer la transmission du VIH et améliorer la rise en charge des cas. 6 L héatite B : une éclosion récente d infections aiguës dans la région L héatite B regroue les héatites B aiguës, les héatites B chroniques et les héatites B sans récision. Au Québec, deuis les 15 dernières années, le nombre de cas d héatite B aiguë a diminué de rès de 100 %. Cela s exlique en artie ar l imlantation en 1994 du Programme de vaccination en 4 e année du rimaire et l accès à la vaccination gratuite our les groues à risque (Lambert et autres, 2010). En MCQ, l incidence de l héatite B est relativement basse et stable. Malgré tout, une certaine transmission ersiste. Ainsi, en , une éclosion d héatite B aiguë est survenue chez des hommes de la région. Neuf cas aigus ont été identifiés en un an (taux 10 fois lus élevé qu attendu). La source d infection la lus fréquente était des relations sexuelles à risque avec un homme ou une femme. Les cas étaient concentrés dans quatre territoires de CSSS (Trois-Rivières, Énergie, Vallée-de-la-Batiscan et Maskinongé). Agence de la santé et des services sociaux Page 19

26 CONCLUSION Même s il sous-estime la fréquence réelle des ITSS, le système de maladies à déclaration obligatoire nous ermet de cerner la recrudescence inquiétante de ces infections. La situation des ITSS est loin d être sous contrôle tant au Québec que dans notre région. Les ITSS, dont on arle relativement eu our toutes sortes de raisons, ne sont as des infections comme les autres. Elles touchent à des zones sensibles comme la sexualité, la consommation de drogues et les normes sociales. L éidémie silencieuse est ourtant bien réelle et notre région n y échae as. Beaucou d efforts sont déjà déloyés dans notre réseau. Mais comme le 4 e raort du Directeur national de santé ublique le souligne, les efforts doivent être canalisés, otimisés et coordonnés (MSSS, 2009). Il faut oursuivre et améliorer la surveillance des ITSS. Nos efforts de révention, de déistage et de meilleure rise en charge doivent cibler les jeunes, les HARSAH, les ersonnes UDI sans négliger d autres groues vulnérables. C est en travaillant tous ensemble que les gains dans la lutte contre les ITSS seront réalisés. Agence de la santé et des services sociaux Page 20

27 RÉFÉRENCES Bitera, R., et autres (2011). Programme de surveillance de l'infection ar le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs Québec, INSPQ, 66. Blouin, K., et Parent, R. (2011). Analyse des cas déclarés d infection génitale à Chlamydia trachomatis, d infection gonococcique et de syhilis au Québec ar année civile : (et données réliminaires 2010). Québec, INSPQ, 349. Lambert, G., Venne, S. et Minzunza, S. (2011). Portrait des infections transmissibles sexuellement et ar le sang (ITSS) au Québec : Année 2010 (et rojections 2011). Québec, MSSS, 80. MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX (2010). Quatrième raort sur l état de santé de la oulation du Québec. L éidémie silencieuse : les infections transmissibles sexuellement et ar le sang. Québec, MSSS, 73. MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX (2007). Avis du groue de travail our le contrôle de l'infection gonococcique. Québec, MSSS, 138. Parent, R., et autres (2011). Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue ar injection - Éidémiologie du VIH de 1995 à Éidémiologie du VHC de 2003 à Québec, INSPQ, 83. Picard, J., et autres (2012). Maladies à déclaration obligatoires en Montérégie : Raort annuel Longueuil, Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie, 75. Agence de la santé et des services sociaux Page 21

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