dentarena. Cherche médecins-dentistes désespérément Information à l intention des jeunes médecins-dentistes

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1 N 3, septembre 2011 dentarena. Information à l intention des jeunes médecins-dentistes ÉDITORIAL Cherche médecins-dentistes désespérément Lors de son congrès annuel 2011, la Société suisse des médecins-dentistes a pu souffler sa 125 e bougie. Son père fondateur était le médecin-dentiste Friedrich Wellauer de Frauenfeld. Le 7 mars 1886, à l Hôtel Victoria de Zurich, lors d une assemblée réunissant 53 dentistes partageant les mêmes idées, il porté la «Société suisse d odontologie» sur les fonts baptismaux et l a chargée de «remplir ses missions prophylactiques et sociales». La SSO est demeurée fidèle à ces objectifs jusqu à aujourd hui. Le congrès a également permis à ses participants de jeter un regard vers l avenir. Le sociologue François Höpflinger a abordé la question de l évolution démographique en Suisse et de ses répercussions pour la médecine dentaire. Il a souligné que, aujourd hui, les personnes âgées prennent plus soin de leurs dents que par le passé. Les jeunes générations consultent leur praticien plus fréquemment, certes, mais les personnes âgées se rendent de plus en plus fréquemment chez l hygiéniste dentaire. Dans ce numéro OBJECTIF CABINET Un propriétaire de cabinet se livre 2 Dans cette seconde partie de la double interview réalisée en mai 2011 (la première partie a été publiée dans le numéro 2/2011 de DENTARENA), Philippe Häring, docteur en médecine dentaire et propriétaire de cabinet, répond aux questions de son assistant Desmond Hirschi, médecin-dentiste de son état. SSO Le crocodile en vadrouille 6 Le triporteur italien «Vespacar Ape» du dentiste de Savièse arbore un crocodile SSO géant sur ses flancs et sillonne les routes valaisannes et éveille la curiosité où que Ralph Rothenbühler se rende. Avec ce petit hommage, la SSO le remercie pour son engagement et son sympathique message sur trois roues. Colophon 7 Au cours de ces prochaines années, l importante augmentation de l espérance de vie entraînera une plus forte demande de prestations médico-dentaires. En outre, les attentes des prochaines générations de rentiers en matière de santé et de médecine sont plus importantes que celles des générations précédentes. La mauvaise nouvelle est que cette évolution va aggraver les répercussions de la pénurie annoncée de médecins et de médecins-dentistes (de nombreux fournisseurs de soins sont en effet à la veille de partir à la retraite). La bonne nouvelle pour les jeunes médecins-dentistes est que leurs prestations seront de plus en plus demandées. Le grand défi qu ils auront à relever est qu ils devront de plus en plus fréquemment soigner des patients très âgés. C est pour cette raison que la SSO continue de s engager en faveur d une formation de base et postgrade de haute qualité. Felix Adank Service de presse et d information de la SSO

2 OBJECTIF CABINET Un propriétaire de cabinet se livre Une fois son diplôme fédéral en poche, le jeune médecin-dentiste est confronté au choix de carrière. Quelles sont les questions qui préoccupent un jeune assistant d aujourd hui et qu il a envie de poser à un confrère, propriétaire de cabinet? Philipp Häring et Desmond Hirschi Dans cette seconde partie de la double interview réalisée en mai 2011 (la première partie a été publiée dans le numéro 2/2011 de DENTARENA), Philippe Häring (PH), docteur en médecine dentaire et propriétaire de cabinet, répond aux questions de son assistant Desmond Hirschi (DH), médecin-dentiste de son état. DH : Décris-nous ton cabinet et explique-nous le chemin qui t a conduit à engager un médecin-dentiste assistant. PH : En 2007, j ai acquis le cabinet situé au centre d Olten que je dirige actuellement, patientèle, installations et petit inventaire compris. J ai commencé modestement avec une jeune assistante dentaire sortant de formation, engagée à 100 % et une assistante dentaires expérimentée travaillant à temps partiel. Comme les affaires ont bien marché, mon équipe s est agrandie. Ainsi, depuis lors, j ai engagé une assistante dentaire qui travaille en tant qu assistante en prophylaxie. J emploie en outre un médecin-dentiste assistant (toi-même) et une hygiéniste dentaire, tous deux à 40 %, ainsi qu une apprentie assistante dentaire, à 100 % bien entendu, et une assistante dentaire supplémentaire à 40 %. J ai des patients de tous âges. L orthodontie mise à part je dirige volontiers ces cas vers des confrères spécialisés en la matière, mon domaine est la médecine dentaire générale et toutes les branches afférentes. J ai commencé à envisager d engager un médecin-dentiste assistant fin 2009, après m être bien familiarisé avec mon cabinet. Heureusement que j avais beaucoup de travail et bien besoin d aide. Klaus Neuhaus, maître-assistant aux cliniques de médecine dentaire de l Université de Berne, a eu vent de mon idée et m a informé qu un jeune médecin-dentiste motivé qui venait de décrocher son diplôme fédéral cherchait un poste dans un cabinet privé. C est ainsi que j ai fait ta connaissance lors de l entretien d embauche au cours duquel je me suis très vite rendu compte que tu t intégrerais très bien dans l équipe de mon cabinet. DH : Combien de temps a-t-il fallu pour passer de l envie d exercer en libéral jusqu à l indépendance? PH : Lorsque j ai passé mon diplôme fédéral, j avais déjà pour objectif de devenir mon propre chef. Après avoir capitalisé quatre ou cinq ans d expérience, le souhait de me mettre à mon compte devenait de plus en plus concret et j ai commencé à chercher un cabinet qui me convienne : je désirais reprendre, directement ou progressivement, le cabinet d un confrère souhaitant prendre sa retraite. En mars 2007, après six mois de travaux préparatoires intensifs accomplis avec l appui d un professionnel (Boris Etter et BETTER PRAXISMANAGEMENT ), j ai contracté un crédit, acheté le cabinet à Olten et je me suis lancé dans l aventure de l indépendance. DH : Quel a été le premier contact avec les patients? Quels sont tes conseils à ce sujet? PH : J ai établi le premier contact avec les patients du cabinet avant que je le reprenne. Avec mon prédécesseur, nous leur avons envoyé une double lettre : dans la première, mon confrère leur a annoncé qu il me remettait son cabinet, dans la seconde je me suis présenté à eux et les ai assurés qu ils seraient toujours les bienvenus au cabinet. Le samedi de mars 2007 qui précédait 2 SSO dentarena n 3/2011

3 l ouverture officielle fixée au lundi suivant, j ai organisé une porte ouverte, annoncée par voie d annonce dans les journaux locaux. Ainsi, les patients ont eu l occasion de faire ma connaissance avant les premiers rendez-vous, lors d un apéritif dans une atmosphère détendue. Par chance, ils m ont bien accueilli. Bien sûr, j ai été ici et là confronté à des attitudes critiques, mais c est «Lorsque j ai passé mon diplôme fédéral, j avais déjà pour objectif de devenir mon propre chef.» tout à fait normal. Il a fallu que je gagne et mérite la confiance des patients. Il est difficile de donner des conseils. Il faut suivre une bonne stratégie, c est-à-dire une stratégie en adéquation avec son propre style et chaque propriétaire a son propre style. Je conseillerais donc d étudier avec soins les diverses stratégies susceptibles de conduire au succès et d appliquer celle qui convient le mieux à sa propre personnalité. En outre, il ne faudrait pas tout chambarder dès le début. Il est possible de procéder à des changements ponctuels après la phase de démarrage. Pour faciliter la transition pour les patients, il est important de prendre leurs préoccupations au sérieux et d être aimable et franc afin de créer un climat de confiance. Quant aux prestations, il va de soi qu il faut être capable de fournir un travail de qualité. DH : Ta philosophie des soins se distingue-t-elle de celle de ton prédécesseur et si oui, en quoi? Heureux après un vol sans anicroche, pour le plus grand plaisir de ses premiers passagers PH : J ai de la peine à répondre à cette question, car je n ai jamais travaillé avec mon prédécesseur. Je pense toutefois que, sur le fond, nos philosophies des soins doivent se ressembler dans la mesure où, comme lui auparavant, je veux offrir à mes patients des soins de haute qualité et adaptés à leurs besoins individuels. DH : A ton avis, quels critères doivent-ils être remplis pour pouvoir se mettre à son compte? PH : Je pense que la première condition est de disposer d un capital d expérience bien fourni. Il faut être prêt à accepter les risques liés à l indépendance et, après une planification ambitieuse, avoir la volonté d aller jusqu au bout. Je pense en outre qu il est judicieux de faire appel aux services de spécialistes et de disposer d un business-plan intégré, c est-à-dire d un plan financier précis accompagné de scénarios prévoyant le meilleur comme le pire. Finalement, je pense qu il est très utile de pouvoir travailler en réseau avec d autres confrères. DH : Comment parviens-tu à maintenir le contact et à échanger des idées avec d autres médecins-dentistes? SSO dentarena n 3/2011 3

4 Martin Engineering Logiciel standard très flexible Le médecin-dentiste qui envisage d ouvrir ou de reprendre un cabinet dentaire devrait examiner de près les produits et les services de Martin Engineering. ZaWin32, le numéro un du marché! Cela fait déjà 30 ans que Martin Engineering est incontestablement le numéro un du marché des logiciels dentaires en Suisse. Plus de 1200 praticiens lui font confiance, jour après jour. Du plus petit cabinet à la plus grande clinique dentaire, le logiciel ZaWin32 intègre toutes les options souhaitables. Chaque utilisateur trouve une formule adéquate à ses besoins grâce aux différents modules de la suite logicielle ZaWin32, que le cabinet soit ou non actualisé au tout numérique. Flexibilité est le maître mot dans tous les domaines. L utilisateur a la possibilité d installer des modules ou des applications complémentaires pour répondre à des besoins particuliers. Et ce n est pas tout : une politique de licences souple permet d adapter les dépenses au budget disponible. ZaWin32 est une suite logicielle d administration intelligente et tournée vers l avenir qui se distingue non seulement par ses très nombreuses fonctions, mais aussi par sa convivialité et un grand confort d utilisation. ZaWin32 dispose en outre de nombreuses interfaces rendant son utilisation possible avec les nouvelles technologies dans le domaine de la médecine dentaire. Ainsi, ZaWin32 dispose d une interface adaptée pour tous les systèmes de radiographie numérique couramment utilisés en Suisse. Assistance et conseil Martin Engineering une équipe compétente de A à Z! A lui tout seul, un logiciel ne crée pas toutes les conditions pour une gestion numérique des données. Que le cabinet soit petit ou grand, les technologies sont de plus en plus complexes. Martin Engineering vous conseille depuis la planification initiale, jusqu à l élimination sûre des données sensibles de vos anciens systèmes lors de leur remplacement. Lorsqu elle intervient au cours de la phase initiale, son équipe de spécialistes vous permet d éviter de commettre de coûteuses erreurs. Après la mise en service, nos spécialistes et techniciens demeurent à vos côtés et vous prodiguent assistance et conseils. Chez Martin Engineering, le support n est pas un vain mot, mais la clé de la satisfaction des clients. ZaWin32 Swiss made! ZaWin32 est une plateforme originale, développée par les programmeurs de Martin Engineering qui l adaptent continuellement à l évolution de l environnement. Outils de planification, méthodes de numérisation, transfert de données ou autre, quel que soit le domaine, ZaWin32 évolue avec les besoins de ses utilisateurs. Par ailleurs, Martin Engineering reste à l écoute des préoccupations et des souhaits de ses clients dans toute la Suisse. Les 36 collaborateurs de Martin Engineering se tiennent à votre entière disposition pour vous conseiller en français, en allemand ou en italien. Siège : Martin Engineering AG, Gewerbestrasse 1, CH-8606 Nänikon, Tel , Fax , info@martin.ch Filiale : MARTISOFT SA, Piazza Stazione 6, CH-6602 Muralto, Tel , Fax , martisoft@ticino.com

5 Philipp Häring Docteur en médecine dentaire, Philipp Häring habite à Bâle, où il est né le 5 août 1977, et où il a grandi. Cela fait plusieurs années qu il fait partie de l équipe de rédaction de DENTARENA qui peut tirer parti de ses vastes connaissances professionnelles. Bref curriculum : - Etudes de médecine dentaire à l Université de Bâle - Diplôme fédéral en : divers emplois en qualité de médecin-dentiste assistant en cabinet privé à Bâle et à Olten : une année d assistanat à la Clinique de chirurgie dentaire, de radiologie, de médecine buccodentaire et d orthodontie de l Université de Bâle - Depuis 2006 : médecin-dentiste remplaçant à Gossau (SG), Thun et Dornach (SO) - Depuis mars 2007 : Reprise et exploitation d un cabinet de médecine dentaire générale à Olten (SO) Desmond Hirschi Médecin-dentiste, Desmond Hirschi est né le 15 juin 1982 à Berne, où il habite actuellement. Il a grandi à Biberist (SO). Bref curriculum : - Etudes de médecine dentaire à l Université de Berne - Diplôme fédéral en Médecin-dentiste assistant du cabinet du docteur Philipp Häring à Olten (depuis novembre 2009) et du docteur Urs Gutknecht à Bolligen (depuis 2010) - Depuis septembre 2011, emploi à 20 % au cabinet de son parrain, Peter Mettler à Worb près de Berne. Desmond Hirschi, médecin-dentiste assistant, et Philipp Häring, propriétaire de cabinet, posent ensemble (mai 2011) dans le cabinet de médecine dentaire générale que ce dernier a ouvert à Olten. PH : Je rencontre ici et là d autres praticiens d Olten organisés en une section locale de médecins-dentistes. Les membres se retrouvent en outre environ deux fois par année lors de cours de formation continue organisés en commun et suivis d un souper. Je suis aussi membre de la SSO et membre du comité de la section soleuroise de la SSO ainsi que corédacteur de DENTARENA. Ces fonctions me donnent suffisamment d occasions de parler boutique. En outre les cours de formation continue favorisent les échanges et les discussions intéressantes. Au besoin, je m adresse bien évidemment directement à des confrères qui travaillent à l Université ou à des spécialistes. DH : As-tu eu des soucis ou des craintes après la reprise du cabinet? PH : Oui, bien sûr. Je me demandais fréquemment si je parviendrais à surmonter tous les obstacles qui m attendaient. Chaque jour, j étais confronté à de nouveaux défis... Lorsque l on se met Philipp Häring : «Les patients ont eu l occasion de faire ma connaissance avant les premiers rendezvous, lors d un apéritif dans une atmosphère détendue.» SSO dentarena n 3/2011 5

6 à son compte, le démarrage est tout sauf un long fleuve tranquille. Il faut faire face à une foule de nouvelles tâches et il faut attendre avant de pouvoir estimer le résultat économique. Pour ma part, je n ai par chance jamais eu de longues périodes sans patient, ce qui m a permis de garder confiance. DH : Quelles expériences as-tu faites en engageant le jeune médecin-dentiste fraîchement émoulu que j étais? PH : Avec le recul, je puis dire que je ne regrette pas ma décision. Il est vrai qu au début, j ai consacré passablement de temps à la formation, au contrôle et à te faire part de mes observations. J étais tout à fait conscient qu après les deux années d expérience pratique avec des patients acquises dans le cadre de l université, le jeune diplômé que tu étais aurait encore besoin d un encadrement important. Il n en est d ailleurs pas allé autrement pour moi à l époque. C est quelque chose que l on a parfois tendance à oublier avec le temps, et il faut toujours se remettre dans la situation de celui qui débute. Tu t es néanmoins vite intégré, tu as su progresser rapidement jusqu à devenir un collaborateur précieux. DH : Est-ce que tu serais de nouveau disposé à prendre un «novice» pour prochain assistant? PH : Certainement. C est très gratifiant de pouvoir apporter quelque chose à un assistant encore peu expérimenté. Cela dit, il pourrait également être intéressant d engager un assistant ayant de l expérience. A qualité égale, il serait dès le début en mesure de travailler plus rapidement et de manière plus efficace qu un complet débutant, donc de générer un chiffre d affaires plus important avec un salaire en conséquence, naturellement. DH : Le travail du médecin-dentiste exige beaucoup de concentration et peut devenir stressant. Que fais-tu en compensation, comment parviens-tu à trouver un bon équilibre entre travail et vie privée? PH : Je cherche à préserver certaines libertés et consacrer du temps à mes passe-temps favoris. J aime lire, je pratique la course à pied et j aime voyager avec ma femme. Après un nombre incalculable d heures d entraînement et d examens théoriques, j ai décroché ma licence de pilote privé, ce qui me permet de jouir d une liberté sans limites au-dessus des nuages. DH : Comment vois-tu l avenir de ton cabinet et quels sont des objectifs et souhaits personnels? Il est judicieux de faire appel aux services de spécialistes et de disposer d un business-plan intégré. PH : Je souhaite continuer d éprouver de la satisfaction en exploitant mon cabinet en libéral, comme jusqu ici, et en restant en bonne santé. Je ne souhaite pas agrandir l équipe. Pour l instant, je suis encore en train de rembourser les prêts bancaires. A moins qu ils soient extrêmement bien réfléchis et judicieux, je ne prévois pas de procéder à de gros investissements. Il est évident que je serai encore obligé de procéder à certaines modernisations. Ainsi, et cela fait longtemps déjà que j aurais dû le faire, je dois encore créer un site Web pour mon cabinet. Mais c est un travail très chronophage. Il faudra aussi que je prévoie quelques rénovations et consentisse à quelques investissements en faveur de l infrastructure de mon cabinet. COLOPHON Editeur Société suisse des médecins-dentistes SSO Rédaction Felix Adank, Frauke Berres, Philipp Häring, Klaus Neuhaus, Urs Laederach Adresse de rédaction Service de presse et d Information de la SSO, case postale, 3000 Berne 8, info@sso.ch, Conception Atelier Richner, Berne Layout Claudia Bernet, Berne Photos Fotolia, istockphotos Impression Stämpfli AG, Berne Tirage 1200 ex. allemand, 300 ex. français Parution Paraît 4 x par an. Sans sponsors, pas de DENTARENA! Nous remercions Martin Engineering SA à Nänikon qui a bien voulu contribuer à la publication du présent numéro. 6 SSO dentarena n 3/2011

7 SSO Le crocodile en vadrouille Un vent d italianité souffle sur les routes valaisannes grâce à Ralph Rothenbühler, médecin-dentiste à Savièse. Lorsqu il a commandé les documents d impression relatifs au crocodile SSO, il y a deux moins environ, personne ne se savait exactement ce qui se cachait derrière le projet «Ralphdent» de Ralph Rothenbühler, médecin-dentiste à Savièse (VS) et membre de la SSO. Urs Laederach Le résultat est étonnant : Le «Ralphdent» est un triporteur italien Vespacar Ape de Piaggio qui arbore duex crocodiles SSO géants sur ses flancs et qui sillonne les routes valaisannes pour la plus grande joie de son propriétaire, du public et de la SSO. L abeille (ape en italien) attire les regards et éveille la curiosité, où que Ralph Rothenbühler se rende. Surpris, les gens qui le voient passer en pareil équipage sont nombreux à lui demander s il s agit d un cabinet dentaire mobile. Avec son véhicule, le médecin-dentiste de Savièse évoque l italianité, rappelle l ambiance des vacances estivales et réveille des souvenirs nostalgiques de villes du Sud de la Botte, écrasées par le soleil. En voyant ce véhicule si original, force est de penser aux vacances, à la liberté, à la tranquillité et aux douces soirées d été tes, une telle initiative n a pas de prix, tant il est vrai que les actions de ce genre relaient de manière crédible et sympathique les messages des médecins-dentistes SSO à destination du public. Elles prouvent aux patients qu ils ont raison de faire confiance aux médecins-dentistes SSO, car ceux-ci s engagent personnellement à fond pour leur profession. La SSO ne saurait rêver de meilleure publicité et remercie Ralph Rothenbühler pour son admirable engagement personnel. Un rêve de jeunesse Tout jeune déjà, Ralph Rothenbühler souhaitait posséder un tel engin. Ayant grandi près de l entreprise Piaggio à Spreitenbach (ZH), il a réussi à se procurer un prospectus en couleur que la réceptionniste a bien voulu lui donner. Ses parents n ayant néanmoins rien voulu entendre, le souhait du jeune Ralph est resté au stade du rêve jusqu à ce que, près de 40 ans plus tard, il le réalise enfin. Aujourd hui docteur en médecine dentaire, Ralph Rothenbühler est non seulement l heureux propriétaire d un Vespacar, mais il est également fier de pouvoir faire «un peu de pub» pour la SSO. Pour la Société suisse des médecins-dentis- Un triporteur italien Vespacar Ape de Piaggio et deux énormes crocodiles SSO sur les flancs : c est le Ralphdent! SSO dentarena n 3/2011 7

8 Pour ne perdre aucune donnée: 30 ans d expérience se cachent derrière nos outils et nos assistants. 30 ans qui pouvez attendre du leader du marché des logiciels pour cabinets dentaires: MARTISOFT SA, Piazza Stazione 6, CH-6602 Muralto, Tel , Fax , martisoft@ticino.com Martin Engineering AG, Gewerbestrasse 1, CH-8606 Nänikon, Tel , Fax , info@martin.ch