Intervention économique 20 novembre 2013

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1 20 novembre 2013

2 Au troisième trimestre le PIB a reculé de 0,1% après une hausse de 0,5 % au deuxième trimestre. Pour l année 2013, la croissance est estimée à 0,1 %, soit la deuxième année consécutive de croissance atone. novembre JBe 2

3 Plusieurs facteurs expliquent ce repli novembre JBe 3

4 Les dépenses totales augmentent seulement de 0,2 % (après +0,4 % au deuxième trimestre) du fait du repli des dépenses d énergie. Les dépenses globales d énergie se replient nettement au troisième trimestre (-3,0 %). Il s agit d un contrecoup après deux trimestres de forte hausse (+2,0 % puis +2,5 %) stimulés par des températures plus basses que leur moyenne saisonnière. novembre JBe 4

5 La production marque le pas : après un 2 ème trimestre dynamique (+0,9 %), la production de biens et services recule au troisième trimestre (-0,3%). Du fait de l opacité qui caractérise le climat des affaires actuel, tant en termes d activité économique que d environnement fiscal, l investissement total des entreprises se replie fortement (-0,6 %). Mise à part la pause observée au deuxième trimestre, l investissement des entreprises n a quasiment jamais cessé de reculer depuis début novembre JBe 5

6 Au troisième trimestre, le déficit du commerce extérieur atteint 16,1 milliards d euros soit une hausse de 13,2% par rapport au trimestre précédent et de 2,6 % sur un an. Le repli des exportations (-1,8 % après +0,9 %) est lié au recul des ventes automobiles et de la plupart des produits manufacturés. Les importations augmentent de nouveau (+0,7 % après +0,4 %) du fait, notamment, de la hausse des approvisionnements énergétiques. novembre JBe 6

7 De nombreux facteurs minent le propension à investir des entreprises novembre JBe 7

8 Pour l année 2013, le recul de l investissement des entreprises est évalué à -2 % (après -1,9 % en 2012). Il est donc difficile d envisager une reprise durable en l absence d investissement. De nombreux facteurs minent l investissement des entreprises. novembre JBe 8

9 Pour qu un investissement soit rentable, le taux d intérêt nominal doit être inférieur au taux d inflation. Or, l inflation est très basse : +0,7 % en zone euro en octobre ; +0,6 % en France en octobre. Le taux d intérêt moyen des crédits à moyen-long terme demeure plus élevé : +2,58 % en septembre et ce en dépit des actions de la Banque Centrale Européenne (BCE). La BCE maintient, en effet, son taux directeur à son plus bas niveau historique (+0,25 % en novembre après +0,5 % depuis mai dernier). Si l inflation continue de ralentir, il sera difficile d envisager un taux d intérêt directeur négatif. Par ailleurs, d autres déterminants interviennent dans la décision d investir. novembre JBe 9

10 Les difficultés sont toujours nombreuses en octobre : Les stocks s accumulent : au 3 ème trimestre, la contribution des stocks à la croissance est de 0,5 % (après +0,1 %) ; En outre, au 2 ème trimestre, le taux de marge des entreprises est évalué à 28,2 %, l un des taux les plus bas depuis Les défaillances d entreprises sont toujours très nombreuses : entre janvier et août, entreprises ont fait faillite soit 3% de plus qu à la même date en Cumulées sur 12 mois, les défaillances s élèvent à entreprises. Par conséquent, le taux d utilisation des capacités de production s est établi à 81 % en octobre contre 85 % en moyenne. novembre JBe 10

11 Le taux de prélèvements obligatoires est évalué à 46 % du PIB en 2013 puis à 46,1 % du PIB en Ce taux, figurant déjà parmi les plus élevés d Europe avant la crise, s établit désormais à des niveaux jamais atteints depuis que la statistique existe. En 2011, seuls le Danemark (48,1 % du PIB) et la Suède (44,5 % du PIB) devançaient la France en matière de recettes fiscales. A 36,1 % le taux d imposition français sur les sociétés est le plus élevé de l Union européenne à 27 pays, dont la moyenne s élève à 23 %. Il s agit là du paradoxe français : avoir l une des fiscalités les plus lourdes au monde sans pour autant parvenir à rééquilibrer les finances publiques. novembre JBe 11

12 Entre 2012 et 2013 : 120 projets de loi et 517 propositions de loi ont été déposés, 90 textes ont été définitivement adoptés 87 lois ont été promulguées. Ainsi, l accumulation des contraintes et leur instabilité pèsent sur les décisions des chefs d entreprises. Il est difficile pour un chef d entreprise de mettre en place une stratégie à moyen et long terme quand dans un même temps les dispositifs fiscaux varient fréquemment. novembre JBe 12

13 Sousutilisations du système productif Forte pression fiscale Baisse de l inflation Atonie de l investissement Insécurité juridique novembre JBe 13

14 L investissement des entreprises recule pour le sixième trimestre depuis le début de l année 2012, traduisant la prudence des entrepreneurs à l égard de leur surcapacité et de l activité économique. Les entrepreneurs ne recommenceront à investir, innover et embaucher qu à partir du moment où ils auront confiance en l avenir et qu ils en tireront des opportunités de croissance. Or, aujourd hui, la seule certitude des entreprises en ce qui concerne l avenir est le poids croissant de la fiscalité, les dépenses publiques ne cessant de s accroître stimulées par le chômage et le vieillissement de la population. Plus qu une pause fiscale, c est un changement de cap qui est nécessaire: il est urgent de se concentrer sur la réduction de certaines dépenses publiques afin de laisser des marges de manœuvre aux entreprises. Soutenir les entreprises, c est avant tout mettre toutes les chances du coté d une reprise durable. novembre JBe 14

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