L I V R E B L A N C C h o i s i r l a m e i l l e u r e s t r a t é g i e d e m i g r a t i o n v e r s le C l o u d p r i v é

Transcription

1 Siège social : 5 Speen Street Framingham, MA États-Unis P F L I V R E B L A N C C h o i s i r l a m e i l l e u r e s t r a t é g i e d e m i g r a t i o n v e r s le C l o u d p r i v é Sponsorisé par : EMC Laura DuBois John Daly Octobre 2013 Randy Perry R É S U M É A N A L Y T I Q U E Avec les modèles de Cloud computing, les départements informatiques disposent d une nouvelle approche pour la fourniture de services métier aux utilisateurs. En mettant en œuvre leurs propres infrastructures de type Cloud interne, ou «privé», ils peuvent déployer un modèle technologique leur assurant à la fois des architectures informatiques flexibles et une grande agilité opérationnelle. Une fois entièrement implémenté, le modèle de Cloud privé fonctionne sur le principe de l allocation de capacité à la demande. Autrement dit, il permet de libérer et fédérer la capacité informatique des différentes entités. Les ressources système deviennent ainsi accessibles aux applications à l échelle de l entreprise. Utilisé au maximum de son potentiel, le Cloud computing peut même favoriser l innovation métier et la transformation de l entreprise. Les entreprises qui envisagent de mettre en place une plate-forme d infrastructure pour fournir aux utilisateurs des services de Cloud interne, ou «privé», hésitent entre trois approches : les systèmes d infrastructure intégrés, les architectures de référence et les systèmes «entièrement conçus par le client». Cet article est consacré à la mise en œuvre d un modèle technologique de Cloud interne, ou «privé», et explique comment cette stratégie peut fournir aux départements informatiques l agilité opérationnelle requise pour satisfaire les besoins de l entreprise. Il décrit les avantages des trois approches ainsi que les facteurs que les entreprises doivent prendre en compte lors du choix de l infrastructure de Cloud privé IaaS (Infrastructure-as-a-Service). Trois approches différentes de la conception de configurations matérielles modulaires, évolutives et standardisées pour le Cloud sont abordées. Comme le révèle ce document, la migration vers des stratégies d architecture de référence ou de système d infrastructure intégré offre aux entreprises des avantages significatifs en termes de coûts et de délais de mise sur le marché par rapport à l informatique traditionnelle. Ces stratégies se montrent par ailleurs plus rentables que les systèmes «entièrement conçus par le client». Les architectures de référence réduisent de près de 25 % les coûts globaux annuels ainsi que les délais de déploiement de l infrastructure. Les systèmes d infrastructure intégrés entraînent quant à eux une baisse de 55 % des coûts globaux, et de 65 % des délais de déploiement. Le modèle convergé permet en outre une utilisation plus efficace de la capacité informatique disponible par rapport à l informatique traditionnelle. Les taux d utilisation plus élevés réduisent les coûts matériels et garantissent une planification de l infrastructure à long terme plus fiable et plus efficace. Ces avantages significatifs font des architectures de référence et des systèmes d infrastructure intégrés des solutions incontournables pour les départements informatiques.

2 LE CLOUD PRIVE POUR UNE ENTREPRISE AGILE À son stade final, le Cloud computing peut favoriser l innovation métier et la transformation de l entreprise. Tout ceci ne serait pas possible sans la virtualisation, un concept dont les entreprises mesurent aujourd hui tout le potentiel. Plus les départements informatiques virtualisent leur infrastructure interne (serveurs, stockage, réseau), plus ils se tournent vers le modèle de Cloud privé IaaS (serveurs, stockage, réseau, système d exploitation, gestion des systèmes et sécurité) pour assurer les services aux clients. Comme illustré à la figure 1, la virtualisation des applications s élève à au moins 25 % dans plus de 70 % des datacenters et atteint même 70 % pour 25 % d entre eux. Plus de 70 % des entreprises de plus de 100 employés envisagent la mise en œuvre d une infrastructure IaaS interne via le modèle de Cloud privé. F I G U R E 1 N i v e a u d e m a t u r i t é d e l a v i r t u a l i s a t i o n e t a d o p t i o n du C l o u d p r i v é Sources : Niveaux de virtualisation issus de l étude IDC Virtualization Survey, 2011 et 2012 (n = 404) Intérêt pour le Cloud privé basé sur les résultats de l étude IDC CloudTrack Survey, 2012 (n = 801) Les meilleures stratégies de migration vers le Cloud privé 2 # IDC

3 IDC a constaté que les entreprises qui déploient des solutions de Cloud privé passent par des étapes de maturité successives exigeant chacune des investissements de plus en plus élevés, pris sur les budgets du département informatique et des différentes branches d activité, et leur apportant en retour de nombreux avantages. Leur migration couvre invariablement trois aspects essentiels, à savoir la technologie, le personnel et les processus : Technologie. Établissement de l infrastructure, de la plate-forme et des logiciels appropriés pour le Cloud. La transition vers le Cloud commence par la virtualisation et la mise en place d une infrastructure matérielle flexible pour assurer sa prise en charge. Il s agit là des fondements mêmes d une infrastructure IaaS privée. Personnel. Développement d aspects organisationnels critiques, tels que des compétences en matière de Cloud, une culture du service, le leadership et la collaboration interdépartementale (entre le département informatique et les branches d activité). Processus. Mise en œuvre de processus métier clés pour une gestion de bout en bout des services, de l utilisation de l architecture Cloud à l échelle de l entreprise, de l activité et des performances des fournisseurs, et de la conformité globale aux standards définis par l entreprise en matière de déploiement du Cloud. La technologie constitue cependant le premier aspect de la stratégie ainsi que le plus critique. La première étape technologique concerne la virtualisation, c est-àdire l abstraction des ressources de traitement, de stockage et de réseau. Une fois la majeure partie de l infrastructure de base virtualisée (depuis la pile technologique jusqu à l hyperviseur), l entreprise peut passer à la mise en œuvre des fonctions de Cloud privé IaaS. La clé de voûte : une infrastructure modulaire, évolutive et standardisée Les entreprises qui ont réussi à bâtir avec succès un Cloud privé ont non seulement virtualisé les nœuds de serveur, mais aussi les ressources de stockage et réseau. Celles-ci peuvent donc être regroupées, ce qui facilite leur déploiement ultérieur. La standardisation des éléments technologiques clés, comme les serveurs, le réseau, le stockage et les hyperviseurs, permet la portabilité des charges de travail et leur compatibilité avec d autres logiciels système pour le Cloud. Le recours à du matériel standardisé et homogène est également nécessaire. Limiter l infrastructure informatique à une seule architecture de configuration simplifierait considérablement le déploiement du Cloud, mais la diversité des niveaux de service et des types de charge de travail requiert plusieurs configurations différentes. La plupart des déploiements de Cloud de grande envergure ayant fait leurs preuves ont ainsi réduit le nombre d architectures de configuration de serveurs à moins de sept. Les déploiements de Cloud privé réussis utilisent pour beaucoup des systèmes d infrastructure intégrés constitués d unités de traitement, de stockage et réseau préintégrées modulaires qui permettent au département informatique d ajouter des blocs de ressources physiques de manière évolutive et reproductible. Quelle que soit la méthode adoptée, le recours à une architecture éprouvée et robuste reste la condition sine qua non d un déploiement de Cloud privé réussi. Examinons trois approches différentes de la mise en place d une plate-forme d infrastructure standard et homogène pour le Cloud privé : les systèmes d infrastructure intégrés ou préconçus tels que VCE Vblock, les 2013 IDC #

4 architectures de référence telles que les solutions EMC VSPEX, et les systèmes traditionnels ou «entièrement conçus par le client», qui permettent de concevoir l environnement de manière indépendante à partir de standards et d infrastructures internes établis avant l implémentation du Cloud. Avec les systèmes d infrastructure intégrés, comme VCE Vblock, les clients peuvent acheter une infrastructure préconfigurée prête à être déployée. Ils comprennent généralement un châssis de serveurs lames, un gestionnaire de fabric réseau (p. ex. une plate-forme réseau Nexus de Cisco), des systèmes de stockage virtualisés (comme le VMAX ou le VNX d EMC), un hyperviseur de référence (comme VMware vsphere) et des logiciels d automatisation informatique. Grâce aux systèmes d infrastructure intégrés, les administrateurs n ont plus besoin de déployer individuellement chacun des composants (serveur, stockage et réseau). Ils disposent d une infrastructure préconfigurée et prête à l emploi, composée d éléments parfaitement réglés pour offrir un haut niveau de performances sur plusieurs charges de travail. Les architectures de référence, telles que les solutions EMC VSPEX, permettent aux utilisateurs ou aux partenaires de bénéficier d un modèle de conception testé et validé à partir duquel bâtir un système complet. Elles fournissent des recommandations pour le dimensionnement et le déploiement de chaque élément de la plate-forme. Si elles offrent plus de latitude dans le choix des composants de la solution que les systèmes d infrastructure intégrés, elles n offrent pas une prise en charge intégrée et transparente des éléments hétérogènes dont elles sont constituées. Un système traditionnel, ou «entièrement conçu par le client», est une infrastructure élaborée de manière classique par la sélection, l acquisition et la configuration de composants distincts (serveur, stockage, réseau et logiciels système), lesquels sont ensuite assemblés dans les locaux du client, tout comme cela était le cas pour les charges de travail informatiques traditionnelles sur site. Dans ce cas de figure, le client se charge lui-même de la virtualisation du stockage et du réseau pour l environnement de serveur virtualisé. Chacune de ces approches peut aider les clients à mettre en place une «infrastructure modulaire, évolutive et standardisée». Au final, le choix se portera sur celle qui simplifie le mieux les opérations du département informatique. Les départements informatiques doivent allouer davantage de ressources à des projets axés sur l accélération de la fourniture de services informatiques aux différentes entités de l entreprise, sur l interaction avec leurs clients par le biais de moyens informatiques, et sur l amélioration de la productivité du personnel informatique lui-même. Parallèlement, les budgets continuent de stagner. Ils doivent donc trouver de nouveaux systèmes capables d améliorer l efficacité informatique, à un prix compétitif. Afin de concilier ces besoins et contraintes, les entreprises s orientent vers la stratégie la plus à même d optimiser l efficacité du personnel informatique et l utilisation des ressources IT dans les limites de leur budget. Une entreprise peut en outre souhaiter conserver une infrastructure informatique spécifique n ayant pas encore atteint son niveau d obsolescence. Dans ce cas, le budget et l infrastructure existante dans le datacenter constituent deux critères à prendre en compte. Les sections suivantes fournissent un examen détaillé du processus type de création et de déploiement d une infrastructure. Elles décrivent également l incidence de ces différentes approches sur chaque étape du processus. 4 # IDC

5 M E S U R E D E L A V A L E U R R E L A T I V E D E S S T R A T E G I E S D E M I G R A T I O N V E R S LE C L O U D P R I V E Pour déterminer les avantages quantifiables offerts par chaque stratégie d infrastructure de Cloud privé, IDC a compilé les résultats de plus de 40 enquêtes consacrées au retour sur investissement des datacenters d entreprise utilisant des systèmes d infrastructure intégrés. Nous avons complété cette somme d information avec les résultats de deux autres enquêtes menées auprès d entreprises ayant bâti leurs infrastructures informatiques à partir d architectures de référence VSPEX. Nous avons ensuite comparé le coût de ces deux approches à celui des environnements traditionnels. Cette étude a révélé les éléments suivants : dépenses en matériel informatique (serveur, stockage, réseau) ; coûts opérationnels associés à la sélection, au déploiement, à l exploitation et à la maintenance des ressources informatiques ; rapidité de fourniture des systèmes et applications métier ; résilience des applications. Les entreprises étudiées comptent entre 100 et employés, sont basées en Amérique du Nord et du Sud, dans la zone Asie-Pacifique et en Europe, et couvrent un large éventail de secteurs d activité : santé, services financiers, fabrication, fournisseurs de services et administrations. Chacune d elles présente un niveau différent d ancienneté de l infrastructure, de sophistication informatique, de virtualisation et de maturité du Cloud. La figure 2 fournit un résumé du comparatif entre les trois stratégies (systèmes d infrastructure intégrés, architectures de référence et systèmes «entièrement conçus par le client») utilisées pour élaborer une infrastructure de Cloud privé modulaire, évolutive et standardisée. Elle compare l incidence de ces trois approches sur les dépenses informatiques et la vitesse de déploiement au cours des différentes phases de mise en œuvre, depuis la planification et la conception jusqu à la maintenance et à l utilisation dans des conditions opérationnelles stables IDC #

6 F I G U R E 2 I n c i d e n c e d e s d i f f é r e n t e s s t r a t é g i e s d i n f r a s t r u c t u r e s u r c e r t a i n s p r o c e s s u s i n f o r m a t i q u e s, s u r l e s c o û t s de p e r s o n n e l e t s u r l a v i t e s s e d e d é p l o i e m e n t Source : IDC, 2013 A v a n t a g e s e n t e r m e s d a g i l i t é e t d e v i t e s s e Notre étude montre que le recours à des systèmes d infrastructure intégrés ou à des architectures de référence augmente l agilité de l entreprise. La plupart des utilisateurs d architectures de référence et de systèmes d infrastructure intégrés ont indiqué que la technologie leur avait permis de déployer les ressources de l infrastructure (matériel, réseau, stockage, logiciels) beaucoup plus rapidement que si elles avaient élaboré elles-mêmes l architecture de manière traditionnelle. Selon les utilisateurs de systèmes d infrastructure intégrés, le délai de déploiement d une architecture informatique supplémentaire (nouvelles ressources serveur, réseau et de stockage) est passé d environ cinq mois à un peu plus d un mois, soit une réduction de 70 %. Ces entreprises ont également rapporté une diminution de plus de 70 % du temps consacré par leur personnel informatique interne aux tâches de configuration, de test et de déploiement de l infrastructure. Comme l explique l un des fournisseurs de services : «Le déploiement de [système d infrastructure intégré] lui-même ne prend que cinq jours. Si je devais déployer l équivalent de la quantité de stockage et de traitement offerte par [ce système] via une architecture traditionnelle, il faudrait compter facilement deux ou trois mois». 6 # IDC

7 A v a n t a g e s e n t e r m e s d e f f i c a c i t é Les personnes interrogées font état d avantages financiers considérables liés à la réduction du temps consacré par le personnel informatique aux processus du datacenter, en particulier les six processus clés représentés à la figure 2. Comme indiqué sur cette figure, les entreprises qui utilisent des architectures de référence et des systèmes d infrastructure intégrés pour déployer leur infrastructure bénéficient des avantages suivants : Planification. Les entreprises ont réduit le temps et l attention accordés par les responsables à la planification d une infrastructure en phase avec leurs activités, leurs processus et leurs applications. Réalisation. Une fois les configurations initiales des systèmes d infrastructure intégrés et des architectures de référence mises en œuvre, les entreprises ont également gagné du temps lors de l identification et de l acquisition de capacités supplémentaires pour répondre à l évolution des besoins métier. Transition. Dans le cas des systèmes d infrastructure intégrés, les entreprises ont pu s affranchir des tâches à la fois longues et coûteuses en main-d œuvre, pour l alimentation, le câblage, le provisionnement et le test du matériel et des logiciels après livraison de la solution sur site. Exploitation. Grâce au nombre limité de pièces et à un interlocuteur unique pour la résolution des problèmes (dans le cas des systèmes d infrastructure intégrés), les interruptions de service, ainsi que les délais de reprise des opérations, ont diminué, d où un gain de temps pour le personnel informatique et une réduction des pertes de productivité des utilisateurs. Gestion des changements. À mesure que les nouvelles versions, les niveaux et les correctifs des différents composants (réseau, serveur, stockage, hyperviseur) se sont accumulés, les entreprises ont pu prendre toute la mesure des avantages offerts par l externalisation de l intégration de ces versions concurrentes, non seulement en termes de gain de temps pour le personnel, mais aussi de réduction des interruptions de service planifiées et non planifiées. Résilience. L extension des capacités en fonction de l évolution des besoins métier est simplifiée puisqu il suffit aux entreprises d ajouter des unités d infrastructure complète (serveur, stockage et réseau), ce qui leur évite d avoir à acheter elles-mêmes différents éléments d infrastructure serveur, de stockage et/ou de réseau séparés. La figure 3 présente un résumé des avantages quantitatifs relatifs des différentes stratégies en termes de coûts d exploitation/d investissement et de délai de mise sur le marché. Comme illustré à la figure 3, les architectures de référence et les systèmes d infrastructure intégrés offrent des avantages significatifs. Les architectures de référence réduisent de près de 25 % les coûts globaux annuels ainsi que le délai de déploiement de l infrastructure. Les systèmes d infrastructure intégrés entraînent quant à eux une baisse de 55 % des coûts globaux, et de 65 % des délais de déploiement. L approche ou le modèle des systèmes d infrastructure intégrés semble permettre une utilisation plus efficace des capacités informatiques disponibles par rapport aux modèles informatiques traditionnels en silos. Les taux 2013 IDC #

8 d utilisation plus élevés réduisent les coûts matériels et garantissent une planification de l infrastructure à long terme plus fiable et plus efficace. F I G U R E 3 C o û t s d i n f r a s t r u c t u r e r e l a t i f s p o u r u t i l i s a t e u r s e t v i t e s s e d e d é p l o i e m e n t p a r s t r a t é g i e d i n f r a s t r u c t u r e Remarques : Tous les coûts sont exprimés sur la base de 100 utilisateurs par an. La perte de productivité des utilisateurs correspond à des pertes de temps et d argent dues à des interruptions de service. Une interruption de service est une indisponibilité imprévue d un ordinateur survenant à la suite de pannes système, liées ou non à des erreurs humaines, de problèmes logiciels (défaillance du système d exploitation ou des logiciels applicatifs, ou obsolescence générale des logiciels), ou d incidents matériels permanents ou transitoires. Les coûts de personnel informatique (nombre d heures multiplié par le salaire horaire à temps plein, puis divisé par le nombre d heures annuelles travaillées) couvrent le temps consacré par l équipe informatique à la sélection, à l assemblage, à la configuration, au déploiement et à la maintenance de l environnement, ainsi qu au traitement des demandes d assistance, au diagnostic, à la résolution des problèmes et à la reprise des opérations. Les coûts matériels représentent les coûts annuels sur la base de 100 utilisateurs pour l amortissement des ressources sur un cycle de vie de trois ans. Les données sont issues de plusieurs enquêtes réalisées sur une période allant de 2011 à Source : IDC Business Value Research, # IDC

9 La migration vers une architecture de référence ou un système d infrastructure intégré a permis à ces entreprises d acheter des unités d infrastructure modulaires parfaitement calibrées pour augmenter le taux d utilisation des ressources réseau, de traitement et de stockage. La plupart des entreprises interrogées ont admis être incapables de concevoir elles-mêmes une solution d infrastructure ou, tout du moins, de manière aussi efficace que leurs fournisseurs de systèmes d infrastructure intégrés ou d architectures de référence. Les principaux constats sont les suivants : Matériel de stockage et de réseau. L augmentation du taux d utilisation a réduit les coûts de stockage de 6 % avec des architectures de référence, et de 49 % avec des systèmes d infrastructure intégrés. Matériel serveur. Le taux d utilisation accru du CPU s est traduit par une réduction des coûts de serveur de 25 % avec des architectures de référence, et de 66 % avec des systèmes d infrastructure intégrés. Installations, alimentation, refroidissement. Grâce à un meilleur taux d utilisation par CPU et à des économies de câblage, les systèmes d infrastructure intégrés ont permis une réduction de 16 % des coûts relatifs d alimentation. Personnel informatique. Des avantages tels que la facilité de configuration et de gestion des changements, ainsi que la réduction des besoins en support, ont entraîné une baisse de 15 % des coûts de personnel informatique avec des architectures de référence, et de 38 % avec des systèmes d infrastructure intégrés. Perte de productivité des utilisateurs. La diminution des interruptions de service non planifiées a réduit la perte de productivité des utilisateurs résultant de l indisponibilité des applications métier. En moyenne, les entreprises représentées dans cette étude qui ont déployé des systèmes d infrastructure intégrés ont réduit leurs coûts d infrastructure annuels de près de 3,6 millions de dollars ( $ pour 100 utilisateurs). La figure 3 présente les économies réalisées pour chaque élément d infrastructure par les entreprises interrogées. L h e u r e d u c h o i x Malgré les atouts évidents des systèmes d infrastructure intégrés et des architectures de référence, la stratégie de provisionnement d infrastructure la mieux adaptée dépend d un certain nombre d autres facteurs liés à la taille, à la situation en matière de dépenses d investissement, à la flexibilité organisationnelle, à la fluctuation de l activité et au niveau de maturité technique de l entreprise. Les systèmes d infrastructure intégrés exigent la transformation de l entreprise. Dans la mesure où les ressources de stockage, réseau et serveur font partie d une même solution et ne sont plus gérées comme trois produits distincts, les groupes en charge du stockage, du réseau et des serveurs doivent fusionner et se réorganiser en conséquence. Ce changement affecte aussi bien les workflows informatiques que les activités de support. Le département informatique doit donc se préparer à une telle restructuration. Les technologies de système d infrastructure intégré permettent le déploiement rapide et flexible de capacités supplémentaires, ce qui facilite considérablement la tâche des entreprises soumises à de très fortes fluctuations de l activité. Cela peut, par exemple, être le cas d un établissement de services financiers qui, suite au rachat d un concurent, doit intégrer au plus vite ses systèmes sous peine de sanctions. Les entreprises ne sont pas toutes confrontées à une telle volatilité de l activité, et toutes n exigent pas une telle rapidité IDC #

10 Les systèmes d infrastructure intégrés regroupent tous les éléments d infrastructure (stockage, serveur, réseau) au sein d une même solution. Ils bénéficient en outre de niveaux de support supérieurs et de services intégrés, comme le prétest des nouvelles versions des produits partenaires sous-jacents. Le prix initial à payer en contrepartie est relativement élevé et représente un investissement conséquent. Or, les entreprises ne disposent pas toutes de la flexibilité financière requise pour absorber des coûts initiaux aussi élevés. Les pratiques en matière de gestion des fournisseurs sont très variables. Certaines entreprises solliciteront directement le fournisseur de confiance de leur choix afin d établir avec lui un partenariat exclusif. D autres, en revanche, préféreront faire jouer la concurrence entre fournisseurs et négocier la meilleure solution au tarif le plus bas possible. La première approche est la plus compatible avec le modèle de système d infrastructure intégré. L infrastructure de certaines entreprises a déjà atteint un tel niveau de standardisation et de maturité que la simplicité offerte par les architectures de référence et les systèmes d infrastructure intégrés ne leur apporterait pas de grands avantages. D E F I S E T O P P O R T U N I T E S Pour les fournisseurs informatiques et les utilisateurs, le choix constitue autant un défi qu un avantage. La possibilité de choisir l une des trois approches architecturales pour l infrastructure de type Cloud «privé» procure une grande flexibilité de déploiement, avec à la clé des économies potentielles. Cependant, les acheteurs de systèmes informatiques ne pourront pas tous s offrir le luxe d une analyse quantifiée et approfondie des trois stratégies. Expliquer aux clients et aux prospects les différentes options à considérer peut également s avérer une entreprise complexe. Ce livre blanc, ainsi que d autres outils d analyse du TCO et du ROI, ont précisément pour objet de disséquer et de présenter les résultats de l analyse des différentes stratégies. Le choix peut également constituer une opportunité. Ces trois approches d infrastructure modulaire, évolutive et standardisée permettent à un plus large éventail de clients et d environnements informatiques de bénéficier d une infrastructure optimisée pour les déploiements de Cloud «privé». S il n existait qu une seule approche, les clients ne pourraient pas profiter des avantages offerts par les autres stratégies. Par ailleurs, le choix offre aux fournisseurs la possibilité de s aligner sur une plus grande diversité de besoins clients, et de fournir un système clé en main complet garantissant un haut niveau d intégration ou des composants capables de s intégrer dans l infrastructure existante. Ainsi, le choix peut être considéré aussi bien comme une opportunité que comme un défi pour les utilisateurs et les fournisseurs. C O N C L U S I O N Les entreprises qui envisagent de mettre en place une plate-forme d infrastructure pour fournir aux utilisateurs des services de Cloud interne, ou «privé», hésitent entre trois approches. Ces stratégies (systèmes d infrastructure intégrés, architectures de référence et systèmes traditionnels/«entièrement conçus par le client») sont d ores et déjà déployées par certaines entreprises, et présentent chacune des avantages significatifs ainsi que des inconvénients. Comme le montre cette étude, la migration vers des stratégies d architecture de référence ou de système d infrastructure intégré 10 # IDC

11 permet aux entreprises de bénéficier d avantages substantiels en termes de réduction des coûts et de délais de mise sur le marché. La comparaison des architectures de référence et des systèmes d infrastructure intégrés a révélé que ces deux stratégies offraient plus d avantages que les systèmes traditionnels/«entièrement conçus par le client». Les architectures de référence réduisent de près de 25 % les coûts globaux annuels ainsi que les délais de déploiement de l infrastructure. Les systèmes d infrastructure intégrés entraînent quant à eux une baisse de 55 % des coûts globaux, et de 65 % des délais de déploiement. L approche ou le modèle des systèmes d infrastructure intégrés permet en outre une utilisation plus efficace de la capacité informatique disponible par rapport à l informatique traditionnelle. Les taux d utilisation plus élevés réduisent les coûts matériels et garantissent une planification de l infrastructure à long terme plus fiable et plus efficace. S ils veulent relever leurs défis en termes de délais de mise sur le marché, de réduction des coûts et d efficacité informatique, les départements informatiques devront se tourner de plus en plus vers les architectures de référence et les systèmes d infrastructure intégrés pour la mise en œuvre du Cloud «privé». C o p y r i g h t External Publication of IDC Information and Data Any IDC information that is to be used in advertising, press releases, or promotional materials requires prior written approval from the appropriate IDC Vice President or Country Manager. A draft of the proposed document should accompany any such request. IDC reserves the right to deny approval of external usage for any reason. Copyright 2013 IDC. Reproduction without written permission is completely forbidden IDC #