ETUDE DE LA DYNAMIQUE DU TRANSCRIPTOME DANS UN MODELE DE RECONSTITUTION HEMATOPOIETIQUE IN VIVO

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ETUDE DE LA DYNAMIQUE DU TRANSCRIPTOME DANS UN MODELE DE RECONSTITUTION HEMATOPOIETIQUE IN VIVO"

Transcription

1 MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE L EDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES SECTION SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE MEMOIRE Présenté par THIERRY KORTULEWSKI Pour l obtention du diplôme de l Ecole Pratique des Hautes Etudes ETUDE DE LA DYNAMIQUE DU TRANSCRIPTOME DANS UN MODELE DE RECONSTITUTION HEMATOPOIETIQUE IN VIVO Date de soutenance : le jeudi 26 juin 2003 Membres du jury : Dr Andràs PALDI Dr Flore RENAUD-PAITRA Dr Diana TRONIK-LE ROUX Dr Ali TURHAN Président Rapporteur Examinateur Examinateur Laboratoire EPHE : laboratoire de génétique moléculaire et physiologique CNRS UPRES-A 8087 Bâtiment Fermât,45 avenue des Etats Unis VERSAILLES cedex Directeur : Bernard MIGNOTTE mignotte@genetique.uvsq.fr Laboratoire d accueil : laboratoire de génomique et radiobiologie de l hématopoïèse 2, rue Gaston Crémieux Bâtiment G2 rez de chaussée EVRY cedex Directeur : Diana TRONIK-LE ROUX diana.leroux@cea.fr RESUME EPHE Banque de Monographies SVT 1

2 Les connaissances sur les événements moléculaires intervenant dans l engagement des cellules souches hématopoïétiques vers la différenciation myéloïde restent fragmentaires. Les cellules souches représentant un nombre très faible des cellules de la moelle osseuse, leur identification précise et leur étude in vivo reste problématique. L engagement de ces cellules vers la différenciation myéloïde nécessite l activation ou l extinction de programmes génétiques impliquant une dynamique du transcriptome dont l analyse ne peut être réalisée que dans le cadre d une étude globale. L utilisation en parallèle d un outil d analyse en masse du transcriptome comme les puces à ADN et d un modèle de souris transgénique à hématopoïèse réversible constitue une méthode de choix pour l étude de ces mécanismes. Ce modèle présente l avantage d autoriser une étude cinétique in vivo du repeuplement des cellules myéloïdes. La caractérisation détaillée du modèle biologique par cytométrie en flux a montré l existence d une population cellulaire immature de phénotype lymphoïde capable de se mobiliser rapidement et de se dédifférencier vers la voie myélomégacaryocytaire. La combinaison de ces deux outils a permis de d établir les bases moléculaires d une nouvelle voie de dédifférenciation lympho-myéloïde permettant de restaurer rapidement l homéostasie sanguine. L étude globale du transcriptome par la technique des puces à ADN nous a permis de mettre en évidence la modulation de 74 gènes intervenant dans cette nouvelle voie de différenciation. L ensemble de ces gènes constitue une base pour l étude plus approfondie des mécanismes à l origine de ce processus. Nous avons montré en particulier la très forte activation du facteur de transcription EZH-2 au cours de la repopulation hématopoïétique suggérant un rôle clé de ce facteur notamment dans la prolifération cellulaire des populations en reconstitution. Cette étude a permis d autre part de mettre en lumière le rôle potentiel de nouveaux gènes dans la régulation hématopoïétique. Parmi ceux-ci, nous avons montré que l expression du gène Schlafen-1 est diminuée de façon transitoire dans la population cellulaire à l origine de la reconstitution myéloïde suggérant un rôle précoce dans l engagement de ces cellules vers la différenciation. De plus, les profils d expression de ce gène dans les voies de différenciation lymphocytaire B et mégacaryocytaire indiquent qu il aurait un rôle lignée dépendant. MOTS CLES : cellules souches, différenciation myéloïde, transcriptome, puces à ADN. TABLE DES MATIERES Remerciements...1 Table des matières.2 Abréviations...4 INTRODUCTION EPHE Banque de Monographies SVT 2

3 AVANT PROPOS....5 CHAPITRE 1 : L'HEMATOPOIESE LA DIFFÉRENCIATION HÉMATOPOÏÉTIQUE Mise en évidence in vivo des cellules souches Etude in vitro de la différenciation hématopoïétique Caractéristiques antigéniques des cellules souches LA RÉGULATION HÉMATOPOÏÉTIQUE Les facteurs de croissance Les facteurs de régulation positive Les facteurs de régulation négative Le microenvironnement LA MÉGACARYOCYTOPOÏÈSE Les cellules de la lignée mégacaryocytaire Expression des marqueurs de différenciation au cours de la mégacaryocytopoïèse LES MODELES D ETUDE DE L HEMATOPOIESE Les cellules souches embryonnaires de souris Modèle de souris transgénique à hématopoïèse réversible CHAPITRE 2 : LES PUCES A ADN, UN OUTIL DE LA GENOMIQUE FONCTIONNELLE LES TECHNIQUES CLASSIQUES LES TECHNIQUES D ANALYSE GLOBALE DU TRANSCRIPTOME Les méthodes basées sur la soustraction d ADNc Le Differential Display Le séquençage systématique Body mapping Serial analysis of gene expression (SAGE) Les puces à ADN Les filtres à haute densité Les lames de verre APPLICATIONS A L ETUDE DE L HEMATOPOIESE 24 AVANT PROPOS Notre travail concerne l étude des bases moléculaires qui permettent aux cellules souches de s engager vers la différenciation myéloïde et plus particulièrement mégacaryocytaire en utilisant l outil d analyse globale du transcriptome que constitue les puces à ADN. Le modèle biologique utilisé pour cette étude est un modèle de souris transgénique à hématopoïèse réversible développé par notre équipe. Les cellules souches hématopoïétiques constituent une population cellulaire à l origine de toutes les lignées hématopoïétiques. Ces cellules sont capables de s autorenouveler et de s engager dans des programmes de différenciation pour produire les différentes lignées. Les propriétés de totipotence et de plasticité de ces cellules en font une cible idéale pour la thérapie génique. D autre part, l amplification et le maintien ex vivo de ces cellules sont un objectif majeur dans les protocoles de EPHE Banque de Monographies SVT 3

4 greffe de moelle. Dans le chapitre 1 de l introduction, nous décrirons les différentes étapes de la différenciation hématopoïétique depuis le stade de cellules souches jusqu aux cellules matures ainsi que les différents facteurs de régulation de l hématopoïèse. Nous étudierons plus particulièrement la lignée mégacaryocytaire et ses différents stades de différenciation. Nous rappelerons comment les cellules souches sont mises en évidence et quels sont les moyens de les étudier notamment par leurs caractéristiques antigéniques. Les cellules souches sont faiblement représentées et restent donc difficiles à étudier in vivo, ainsi les connaissances sur les mécanismes moléculaires qui gouvernent l engagement de ces cellules vers la différenciation notamment myéloïde et mégacaryocytaire restent fragmentaires. La caractérisation de ces mécanismes passe désormais par l utilisation de modèles biologiques appropriés couplée à une méthode d analyse globale du transcriptome. Dans le chapitre 2, nous détaillerons les différentes techniques développées pour l étude du transcriptome d une cellule ou d un tissu donné jusqu à l apparition récente des puces à ADN. CHAPITRE 1 : L'HEMATOPOIESE Les cellules sanguines ont une durée de vie limitée qui oblige l organisme à pourvoir continuellement à leur renouvellement. Cette fonction est appelée l hématopoïèse constitutive. Elle a lieu dans la moelle osseuse au niveau des cavités osseuses chez l homme et également dans la rate chez la souris et permet de maintenir l homéostasie sanguine. La fabrication des cellules sanguines matures se fait à partir de cellules souches présentes en nombre limité ayant deux propriétés essentielles : la capacité de s autorenouveler et celle de donner naissance, sous l action de facteurs de croissance hématopoïétiques, à des progéniteurs, puis à des précurseurs qui se différencient en cellules matures fonctionnelles qui passent dans la circulation sanguine. Ce processus nécessite des mécanismes de régulation complexe faisant intervenir de nombreux facteurs agissant de manière coordonnée. 5- LA DIFFÉRENCIATION HÉMATOPOÏÉTIQUE. L hématopoïèse illustre de façon particulièrement intéressante la complexité de la différenciation cellulaire : à partir d une cellule souche pluripotente, différentes cellules spécialisées du sang comme les globules rouges, les plaquettes, les granulocytes, les monocytes, et les lymphocytes sont produites [Brown et al., 1990]. Deux populations cellulaires hématopoïétiques présentes dans la moelle osseuse aux caractéristiques différentes peuvent être distinguées : - l une représente moins de 0,05% des cellules et constitue l ensemble des cellules souches hématopoïétiques. - L autre population correspond aux cellules en cours de maturation représentant plus de 99% des cellules de la moelle, et comprend les quatre lignées myéloides (érythrocytaire, mégacaryocytaire, monocytaire, granulocytaire) et les lignées lymphocytaires B et T (figure 1). EPHE Banque de Monographies SVT 4

5 La maturation s accompagne de la synthèse programmée de protéines membranaires spécifiques de chaque lignée pouvant être utilisées comme marqueurs de différenciation. Actuellement, l intérêt des études sur les cellules souches s est accru avec la découverte de leur plasticité ouvrant des perspectives pour l utilisation de ces cellules dans des applications thérapeutiques utilisant les transferts de gènes et de nouvelles stratégies de transplantation Mise en évidence in vivo des cellules souches. Dans le schéma actuel de l hématopoïèse, la cellule la plus primitive est la cellule souche hématopoïétique dont l existence a été prouvée par des expériences de transplantation de moelle osseuse. Dans ces études, des cellules de moelle osseuse de souris, injectées dans des souris receveuses préalablement irradiées de façon létale, ont permis une reconstitution complète de l hématopoïèse à long terme suggérant l existence d une population cellulaire à l origine du système hématopoïétique [Till et McCulloch, 1961]. Ces études in vivo de reconstitution du tissu hématopoïétique ont permis de distinguer trois types de cellules souches à l origine de l hématopoïèse murine [Keller, 1992, Uchida et al., 1993]. - Les cellules souches les plus primitives qui sont quiescentes, hors du cycle cellulaire (G0) et qui repeuplent la moelle de l animal à long terme (3 à 5 mois). Elles sont appelées LT-HSC pour Long Term Hematopoietic Stem Cell - Les cellules souches intermédiaires en cycle issues de la population en G0 ont un effet radioprotecteur à court terme (2 semaines à 3 mois). Ce sont les ST-HSC ( Short Term Hematopoietic Stem Cell ). - Les cellules multipotentes tardives responsables de la reconstitution immédiate (2 à 14 jours) appelées MPP pour Multipotent Progenitor. La mise en place des programmes génétiques et l influence de cytokines spécifiques vont permettre l engagement de la différenciation des cellules souches en progéniteurs lymphoïdes (CLP pour Common Lymphoid Progenitor ) ou myéloïdes (CMP pour Common Myeloid Progenitor ). Ces progéniteurs n ont plus la capacité de s autorenouveler mais possèdent encore un potentiel de prolifération et de différenciation. Les progéniteurs sont d abord pluripotents puis monopotents. Ils donnent naissance à des précurseurs reconnaissables morphologiquement qui ont la capacité d effectuer un nombre limité de divisions. Ces précurseurs suivent ensuite un processus de maturation jusqu à produire des cellules fonctionnelles. Ces cellules représentent la plus grande partie des cellules de la moelle à l état basal et peuvent être rapidement mobilisées en cas de stimulation (figure 1) Etude in vitro de la différenciation hématopoïétique Une deuxième avancée essentielle dans la mise en évidence des cellules souches a été la mise au point, en 1977 par l équipe du Dr Dexter, d une méthodologie permettant de cultiver in vitro ces EPHE Banque de Monographies SVT 5

6 cellules pendant plusieurs semaines [Dexter et al., 1977]. Cette méthodologie repose sur l utilisation de milieux de culture enrichis en facteurs de croissance spécifiques et la nécessité de développer une couche de cellules stromales médullaire. La numération des cellules souches se fait en dilution limite c est à dire avec un nombre très faible de cellules médullaires mises en culture. Après 4 à 5 semaines de cultures, seules les cellules souches primitives appelées LTC-IC pour Long Term Culture Initiating Cell sont capables de proliférer pour donner des clones cellulaires hétérogènes constitués de progéniteurs et de précurseurs. Ceux-ci vont pouvoir être caractérisés par remise en culture dans un milieu semi-solide. Cette méthodologie de clonage en milieu semi-solide utilisant la méthylcellulose a été mise au point en 1966 par Metcalf et Bradley [Bradley et Metcalf, 1966]. Cette technique va ainsi permettre la mise en évidence des différents précurseurs hématopoïétiques : - Les CFU-GEMM ( colony forming unit of granulo-erythro-macro-megacaryocyte ) qui sont des colonies provenant de progéniteurs pluripotentiels capables de générer de très grande colonies composées de cellules granuleuses et macrophagiques ainsi que de cellules érythroïdes et mégacaryocytaires. - Les CFU-GM capables de donner des colonies granuleuses et macrophagiques. - Les BFU-E ( Burst forming unit of erythrocyte ) à l origine de foyers de colonies érythroïdes. - Les CFU-E, précurseurs plus matures que les BFU-E, capables de générer des petites colonies érythroïdes. Des précurseurs des polynucléaires éosinophiles (CFU-Eos) et basophiles (CFU-Bas) ont été également mis en évidence mais en proportion très faible Caractéristiques antigéniques des cellules souches. Une des avancées majeures permettant de mieux caractériser les cellules souches hématopoïétiques a été le développement des anticorps monoclonaux couplé aux techniques de tri cellulaire par FACS ( Fluorescent analysis cytometry and cell sorting ). L identification de quelques marqueurs phénotypiques présents sur les cellules souches a ainsi permis leur purification chez la souris [Spangrude et al., 1988]. Elles présentent à leur surface l antigène Sca-1 ( Stem cell antigen-1 ) et expriment à un faible niveau ( low ) le marqueur Thy-1 [Spangrude et Brooks, 1992]. Bien que Sca-1 soit utilisé pour le phénotypage des cellules souches hématopoïétiques, son rôle dans l hématopoïèse reste peu connu. Il semblerait qu il intervienne dans l autorenouvelement de ces cellules et qu il interagit avec les voies de signalisation liées au recepteur c-kit [Ito et al., 2003]. Elles sont caractérisées par l absence d expression des marqueurs de surface présents sur les cellules différenciées tels que B220 (cellules de la lignée lymphocytaire B), Gr-1 (granulocytes), Mac-1 (cellules macro-monocytaire), CD4, CD8 et CD3e (cellules de la lignée lymphocytaire T) et TER119 (érythrocytes). Les cellules n exprimant EPHE Banque de Monographies SVT 6

7 pas ces marqueurs de lignées sont appelées lineage negative (lin-). Les cellules souches hématopoïétiques sont donc enrichies dans la population caractérisée par les marqueurs Sca-1+ Thy- 1 low Lin-. Ces cellules sont très rares et représentent moins de 0,05 % des cellules médullaires nuclées [Uchida et al., 1996]. Le marqueur c-kit correspondant au récepteur du facteur de croissance SCF ( stem cell factor ) est également présent à la surface des cellules souches. Les cellules Sca-1+ c-kit+ lin- constituent donc une population de cellules primitives [Okada et al., 1992]. Chez l homme, le marqueur CD34 est le plus couramment utilisé pour caractériser les cellules souches et les progéniteurs. Les populations cellulaires CD34+ sont enrichies en cellules primitives pluripotentes de type LTC-IC mais aussi en progéniteurs comprenant des CFU-GM, des BFU-E et des CFU-E [Krause et al., 1996]. Chez la souris, des études ont montré que les cellules CD34- Sca- 1+ c-kit+ lin- étaient des cellules capables de reconstitution à long terme alors que les cellules CD34+ Sca-1+ c-kit+ lin- sont seulement capables de reconstitution à court terme suggérant que le marqueur CD34 est plus tardif que les autres [Osawa et al., 1996]. 6- LA RÉGULATION HÉMATOPOÏÉTIQUE. Comme nous l avons décrit précédemment, une meilleure connaissance des techniques de culture in vitro a permis d'appréhender le problème de la régulation de l'hématopoïèse. Si la complexité des interactions entre les cellules hématopoïétiques et les composants du microenvironnement sont loin d'être actuellement entièrement connues, on sait que les cellules stromales (fibroblastes, cellules endothéliales, adipocytes) produisent la plupart des molécules nécessaires au développement des cellules hématopoïétiques. Schématiquement, on peut diviser les éléments régulateurs de l'hématopoïèse en deux grandes catégories : - les facteurs de croissance. - le microenvironnement Les facteurs de croissance. Ils ont été initialement identifiés, au début des années 70, comme des facteurs nécessaires au développement des cultures in vitro de cellules hématopoïétiques. Actuellement, au moins 30 facteurs ont été identifiés, leur composition biochimique analysée et leur gène cloné [Metcalf, 1992, Metcalf, 1993, Platzer, 1989]. Ils peuvent être divisés en deux grands groupes principaux : - les facteurs de régulation positive. - les facteurs de régulation négative Les facteurs de régulation positive. Ils peuvent être divisés en deux grands types : - Les CSF ( Colony Stimulating Factors ) qui agissent sur les progéniteurs précoces et ne sont pas spécifiques d'une lignée donnée, à l exception de certains qui ont une action restreinte. Ils sont nécessaires à l'acquisition des caractères de différenciation spécifiques des cellules matures. EPHE Banque de Monographies SVT 7

8 - Les CSF qui agissent de façon synergique lorsqu elles sont associées à d autres facteurs de croissances. Elles sont indispensables notamment pour mettre en cycle les cellules souches. Les CSF L'IL3 (Interleukine 3) agit sur les stades précoces des lignées myéloïdes. Elle est capable d'entraîner la formation de colonies de neutrophiles, de monocytes/macrophages, de mégacaryocytes. Mais il faut lui associer de l'érythropoïétine (Epo) pour obtenir une stimulation maximale de la formation de colonies érythroïdes. Le GM-CSF ( Granulocyte Macrophage-Colony Stimulating Factor ) a une action très proche de celle de l'il3 avec une activité sur la plupart des progéniteurs myéloïdes et sur les cellules matures des lignées granulomonocytaires et éosinophiles. Non seulement il active la multiplication cellulaire, mais encore il favorise l'acquisition des fonctions de ces cellules (phagocytose, adhésion). Le G-CSF ( Granulocyte Colony Stimulating Factor ) est un facteur essentiellement actif sur la lignée granulocytaire. Le M-CSF ( Macrophage Colony Stimulating Factor ) semble constituer le facteur de régulation de tout le système des phagocytes mononucléés. C est un facteur de survie et d'activation des monocytes et des macrophages. L'EPO (Erythropoïétine) contrairement aux autres facteurs de croissance, est synthétisée par des cellules très spécialisées au niveau du rein et du foie. Il constitue le facteur spécifique de la lignée érythroïde, agissant tardivement au cours de la différenciation érythrocytaire. La TPO (Thrombopoïétine) est un facteur de croissance stimulant les progéniteurs mégacaryocytaires. Il est synthétisé plus particulièrement au niveau du foie. L'IL5 (Interleukine 5) entraîne spécifiquement la différenciation des éosinophiles et agit sur les polynucléaires éosinophiles matures dont il augmente la survie et les fonctions. Les facteurs synergiques L'IL6 (Interleukine 6) a une action sur les étapes précoces de l'hématopoïèse, elle agit en synergie avec l'il3 et le GM-CSF sur la plupart des progéniteurs hématopoïétiques. Le LIF ( Leukemia Inhibitory Factor ) a une action très proche de l'il6, aussi bien sur l'hématopoïèse qu'en dehors du système hématopoïétique. Le SCF ( Stem Cell Factor ) est capable d'une action synergique avec tous les facteurs de croissance hématopoïétiques hormis le M-CSF. Il a une action sur les cellules souches et les progéniteurs en synergie avec l'il Les facteurs de régulation négative. Plusieurs facteurs ayant une fonction de régulation négative ont été caractérisés. Parmi ceux-ci : Le TGF b ( Transforming Growth Factor b ) est un inhibiteur de l'entrée en cycle cellulaire des progéniteurs primitifs et un inhibiteur puissant de la mégacaryocytopoïèse. Néanmoins, son action est variable en fonction de l'état de différenciation des cellules et de l'interaction avec d'autres cytokines. L'AcSDKP (Séraspénide) a un effet inhibiteur sur la mise en cycle des cellules hématopoïétiques au stade de progéniteurs et à un stade de différenciation plus tardif. Cet effet paraît direct, dosedépendant et réversible. Le MIP 1a ( Macrophage-Inflammatory Protein 1a ) ne limite pas son action au tissu hématopoïétique et se trouve impliqué dans de nombreux processus inflammatoires. Il a des effets complexes, inhibant les progéniteurs les plus immatures stimulés par plusieurs cytokines et stimulant EPHE Banque de Monographies SVT 8

9 les progéniteurs les plus matures ne répondant qu'à une cytokine. Le mode d action de ces molécules est très complexe et interdépendante les unes des autres. L'ensemble de ces molécules reste encore en cours d'exploration Le microenvironnement. Il constitue le cadre dans lequel se développent les cellules hématopoïétiques. Son rôle a notamment pu être précisé à partir des modèles animaux. Il est formé : - de cellules : fibroblastes, cellules endothéliales, macrophages et adipocytes. Toutes ces cellules sont capables de sécréter la plupart des facteurs de croissance (sauf l'epo), ainsi que les inhibiteurs de l'hématopoïèse. - d'une matrice extra-cellulaire qui forme un réseau de fibres complexe auquel viennent adhérer les cellules hématopoïétiques. Cette adhérence est probablement capitale, dans la mesure où la matrice constitue un réservoir considérable en facteurs de croissance. 7- LA MÉGACARYOCYTOPOÏÈSE. La mégacaryocytopoïèse est un processus complexe de différenciation cellulaire qui aboutit à la production des plaquettes sanguines. Celles-ci jouent un rôle central dans l hémostase primaire en intervenant lors des lésions vasculaires Les cellules de la lignée mégacaryocytaire. Des études in vitro, en utilisant différents milieux semi-solides tels que la méthylcellulose, le coagulum plasmatique ou le caillot de fibrine et l agar, ont permis de caractériser les différents intermédiaires de la lignée mégacaryocytaire [Metcalf et al., 1975, Vainchenker et al., 1979]. - Les progéniteurs mégacaryocytaires les plus précoces sont les BFU-MK ( Burst forming unit of megacaryocyte ) capable de donner des colonies de grandes tailles. - Les CFU-MK ( Colony forming unit of megacaryocyte ) sont plus tardif et leurs capacités prolifératives sont moindres. Après une phase de prolifération des progéniteurs, les cellules ont la particularité de commuter leur système de mitose par un système d endomitose qui conduit à l augmentation de la ploïdie des cellules et parallèlement à l accroissement de leur taille. L endomitose correspond à la duplication de l ADN sans division cytoplasmique concomitante. Ces endomitoses se font sans séparation du noyau, ce qui entraîne la production de cellules contenant un seul noyau polylobé. L échelle de distribution des ploïdies s étend de 4N à 64N, les 128N sont très rares. Les cellules mégacaryocytaires suivent un processus de maturation jusqu à la production des plaquettes sanguines. On distingue trois stades de maturation des mégacaryocytes : le mégacaryoblaste, le promégacaryocyte et le mégacaryocyte (figure 2). Au cours de la maturation, un réseau membranaire de démarcation va se développer et se propager de manière homogène à travers le cytoplasme pour délimiter les territoires des futures plaquettes. La phase terminale de la mégacaryocytopoïèse correspond à la fragmentation du cytoplasme du mégacaryocyte mature en plaquettes sanguines [Nurden et al., 1997] Expression des marqueurs de différenciation au cours de la mégacaryocytopoïèse. EPHE Banque de Monographies SVT 9

10 Les progéniteurs BFU-MK et CFU-MK expriment à leurs surfaces le marqueur CD34, présent également sur les autres progéniteurs hématopoïétiques [Krause et al., 1996]. On peut différencier ces deux types cellulaires par le marqueur HLA-DR seulement exprimé sur les CFU-MK [Briddell et al., 1989]. Cependant, ce marqueur n est pas non plus spécifique de la lignée mégacaryocytaire. Plusieurs travaux ont été consacrés à l étude de l expression de la glycoprotéine a IIb -b III (GPIIb-IIIa) qui constitue le récepteur du fibrinogène sur les plaquettes sanguines participant à l agrégation plaquettaire. Ce complexe, appartenant à la famille des intégrines, a été mis en évidence spécifiquement dans la lignée mégacaryocytaire. Des études ont montré par immunocytochimie que cette intégrine est exprimée dès les premiers stades de la différenciation sur le promégacaryoblaste [Vinci et al., 1984]. Cependant, d autres travaux semblent indiquer que son expression pourrait être plus précoce : des expériences de cytotoxicité à l aide d anticorps anti-gpiib-iiia font apparaître que ce complexe est exprimé au stade CFU-MK [Levene et al., 1985]. Fraser et al (1986) suggèrent qu il serait présent beaucoup plus tôt au niveau des cellules progénitrices multipotentes [Fraser et al., 1986]. Cette hypothèse a été confirmée plus récemment par notre équipe en utilisant un modèle de souris transgénique à thrombopoïèse réversible [Tropel et al., 1997]. L utilisation de ce modèle montre que la sous-unité a IIb est exprimée dans des cellules progénitrices possédant un potentiel de différenciation vers les lignées myélo-mégacaryocytaire. Au cours de la maturation des cellules, le niveau d expression de la GPIIb-IIIa augmente alors que progressivement les marqueurs précoces comme CD34 disparaissent. 8- LES MODELES D ETUDE DE L HEMATOPOIESE Les cellules souches embryonnaires de souris Les cellules souches embryonnaires de souris (cellules ES) sont des cellules précoces totipotentes et par conséquent capables de donner naissance à tous les types de tissus différenciés. Elles sont obtenues en cultivant des cellules de la masse cellulaire interne provenant de blastocytes de souris à 3,5 jours et peuvent être maintenues sous forme indifférenciée en présence de LIF (leukemia inhibitory factor) [Williams et al., 1988]. L absence de LIF dans le milieu de culture provoque une différenciation spontanée caractérisée par une agrégation des cellules entre elles pour former des corps embryonnaires. Dans ces corps embryonnaires, les cellules peuvent se différencier spontanément vers de nombreux tissus et en particulier vers le tissu hématopoïétique [Doetschman et al., 1985]. L addition de certains facteurs de croissance peut entraîner la différenciation des cellules ES [Schmitt et al., 1991, Wiles et Keller, 1991]. La culture des cellules ES peut donc permettre d obtenir un nombre important de progéniteurs hématopoïétiques et offre un modèle d étude des stades les plus précoces de la différenciation hématopoïétique in vitro [Weiss et al., 1994]. De plus, les cellules ES peuvent être modifiées génétiquement par recombinaison homologue. L effet de la mutation d un gène d intérêt peut donc être suivi au cours de la différenciation des cellules ES EPHE Banque de Monographies SVT 10

11 in vitro ou in vivo dans l animal transgénique après réimplantation dans un embryon receveur. L utilisation de cette technique d invalidation de gènes a permis en particulier de mettre en évidence le rôle d un grand nombre de facteurs de transcriptions dans la physiologie des cellules souches hématopoïétiques, comme par exemple le facteur SCL (stem cell leukemia) [Robb et al., 1995], GATA-2 [Tsai et al., 1994] ou LMO-2 [Yamada et al., 1998]. Cependant, l utilisation de cette technique ne permet pas systématiquement de conclure quant au rôle potentiel du gène invalidé. En effet, pour un certain nombre de gènes inactivés, il n existe pas de phénotype associé visible ou bien encore, les souris meurent in utero à des stades très précoces Modèle de souris transgénique à hématopoïèse réversible. Une méthode alternative pour l étude des gènes impliqués dans l hématopoïèse est d utiliser un modèle in vivo de reconstitution hématopoïétique. Dans cette optique, notre équipe a développé un modèle de souris transgénique à hématopoïèse réversible [Tropel et al., 1997]. Ces souris possèdent le gène de la thymidine kinase (TK) du virus de l herpès sous le contrôle des séquences régulatrices du gène murin codant pour la glycoprotéine plaquettaire a IIb (CD41). La microinjection de ce gène hybride dans des œufs de souris fécondés a permis la dérivation de plusieurs lignées d animaux transgéniques qui expriment la TK depuis un stade de progéniteurs myéloïdes multipotents et tout au long de la différenciation mégacaryocytaire. L injection dans ces souris de ganciclovir (GCV), un analogue nucléotidique de la thymidine et substrat de la TK, entraîne la mort des cellules exprimant la TK virale. En effet, le GCV est phosphorylé et intégré dans l ADN en cours de synthèse bloquant ainsi la réplication et entraînant la mort de la cellule. La TK est donc génotoxique de manière conditionnelle en présence de son substrat. Le traitement de ces souris au GCV sur une durée d une semaine conduit à une diminution sévère du nombre des plaquettes sanguines simultanée à une élimination des cellules de la moelle osseuse. Ce modèle présente l avantage d être réversible et donc d autoriser une étude cinétique in vivo du repeuplement des cellules hématopoïétiques après arrêt du traitement au GCV (figure 3). La caractérisation des mécanismes moléculaires mis en place lors de la reconstitution hématopoïétique passe par l utilisation d une méthode appropriée permettant d effectuer une analyse globale des gènes intervenant dans ce processus. Le récent développement des puces à ADN permettant l analyse à grande échelle des variations du transcriptome constitue une méthode de choix pour cette étude. EPHE Banque de Monographies SVT 11

12 CHAPITRE 2 : LES PUCES A ADN, UN OUTIL POUR LA GENOMIQUE FONCTIONNELLE. Les grands projets de séquençage ont permis d accumuler de nombreuses données sur la composition des génomes. Toutefois, la connaissance de la séquence n est qu un point de départ pour la compréhension des phénomènes biologiques au niveau cellulaire et moléculaire. L ensemble des gènes est strictement régulé permettant à la cellule d organiser l ensemble des processus biologiques qui détermine son devenir comme son développement, sa différentiation en cellule spécialisée, son vieillissement jusqu à sa mort. Un grand nombre de techniques ont été développées afin d appréhender l ensemble de ces régulations et répondre aux questions suivantes : - Quelle est la fonction des différents gènes et à quel processus cellulaire participent-ils? - Comment ces gènes sont-ils régulés, comment leurs produits interagissent-ils? - Quelles voies de signalisation sont mises en jeu? - Comment le niveau d expression des gènes est modulé dans les différents types ou états cellulaires, dans les multiples pathologies ou face à des traitements? Deux approches peuvent être mises en œuvre : l étude de l ensemble des ARN messagers (ARNm) appelé transcriptome et l étude de l ensemble des protéines, le protéome. La combinaison de ces deux approches complémentaires constitue le point de départ du domaine émergent de la génomique fonctionnelle. EPHE Banque de Monographies SVT 12

13 La transcription est la première étape pouvant être régulée dans le processus d élaboration des protéines. De ce fait, l étude de la modulation de l abondance des ARNm est importante même s il n existe pas de corrélation directe et absolue entre l abondance d un transcrit et celle de la protéine correspondante. Les techniques d étude du transcriptome sont très largement utilisées et connaissent depuis une dizaine d années un essor exceptionnel. Ces techniques, bien que très variées, sont basées sur un seul et même principe : l identification dans une population d ARNm donnée, d un transcrit ou d un ensemble de transcrits dont le niveau d abondance varie par rapport à une autre population. Les techniques actuelles permettent d aborder l étude des transcrits de deux façons différentes : - De façon classique, en étudiant uniquement quelques dizaines de gènes. - A travers l étude de milliers de transcrits, on parle alors de système d analyse global. 4- LES TECHNIQUES CLASSIQUES En 1975, l idée de Southern, considérant qu un acide nucléique immobilisé sur un support solide pouvait s apparier avec une séquence complémentaire en solution, allait être à la base de la plupart des techniques de la biologie moléculaire et notamment celles de l étude du transcriptome. Ainsi, le northern blotting, apparu en 1977 [Alwine et al., 1977] a permis de nombreuses avancées scientifiques. Cette technique consiste à identifier un transcrit par hybridation avec un ADN complémentaire (ADNc) radiomarqué. Les ARNm sont préalablement immobilisés sur une membrane de Nylon et la visualisation des bandes correspondant aux séquences appariées se fait par autoradiographie. Une des premières techniques ayant été développée dans le but d appréhender l étude de l expression de plusieurs gènes simultanément est le criblage différentiel. Celle-ci est illustrée dans la figure 4. A partir de deux populations d ARNm, des ADNc sont produits par une réaction de transcription inverse. Ils sont dans le même temps marqués par incorporation d un nucléotide modifié portant un élément radioactif. On obtient ainsi un mélange complexe d ADNc représentatif de la population d ARNm de départ ou cible complexe. Ces cibles sont ensuite hybridées sur des membranes portant la réplique d une collection de clones d ADNc étalée sur boites de Pétri. En comparant les signaux d hybridation obtenus, on peut identifier les clones hybridés uniquement avec l une ou l autre des deux cibles. Les gènes correspondant à ces clones sont alors considérés comme différentiellement exprimés entre les deux types cellulaires étudiés. Cette technique présente les inconvénients d une mise en œuvre lourde et ne permet d identifier simultanément que quelques dizaines de gènes. EPHE Banque de Monographies SVT 13

14 5- LES TECHNIQUES D ANALYSE GLOBALE DU TRANSCRIPTOME. Les méthodes décrites dans ce sous-chapitre ont été développées dans le but de détecter les gènes différentiellement exprimés et d enrichir ou d amplifier les ARNm faiblement représentés. Théoriquement, ces techniques permettent d appréhender tous les ARNm d une cellule, ce sont donc des systèmes d étude global du transcriptome Les méthodes basées sur la soustraction d ADNc. La soustraction d ADNc consiste à isoler des séquences présentes dans une population d ARNm mais absentes ou faiblement représentées dans une autre. Dans ce type de méthode, les séquences communes entre les deux populations sont éliminées d où le terme de soustraction. Le principe de la soustraction d ADNc est illustrée par la figure 5. Cette méthode fut utilisée pour la première fois en 1980 [Zimmermann et al., 1980]. Elle consiste à mélanger une préparation d ADNc appelée tester obtenue à partir d une population d ARNm d intérêt, avec un excès d ARNm d une seconde population appelée driver. Cette première étape a pour conséquence l association des molécules représentatives des transcrits communs aux deux populations d ARNm, sous la forme d un hétéroduplex ADNc/ARNm. Le mélange est ensuite séparé sur une colonne d hydroxyapatite qui à la propriété de ne lier que les acides nucléiques double brin. On obtient un mélange d ADNc tester le plus pur possible après élimination de l ARNm driver à l aide d une Rnase. Finalement, le mélange d ADNc correspondant aux gènes différentiellement exprimés est cloné pour la fabrication d une banque soustraite. Cette technique permet d accroître la sensibilité de détection des transcrits spécifique d une population en permettant d isoler des ARNm présents à une fréquence de 0,01% dans la population de départ grâce à un enrichissement des séquences d intérêts de 100 à 1000 fois [Wieland et al., 1990]. Par contre elle présente deux inconvénients majeurs : elle ne permet pas d identifier simultanément des gènes sur- et sous-exprimés et elle nécessite une quantité d ARNm de départ très importante (5 à 10 µg pour le tester et 100 fois plus pour le driver ) L utilisation de la PCR a permis d améliorer considérablement la sensibilité de cette technique de soustraction avec le développement de technique comme la Representational Difference Analysis (RDA) [Lisitsyn et Wigler, 1993] et la Soustractive Suppression Hybridization (SSH) [Diatchenko et al., 1996]. Cependant, les biais potentiels introduits par la méthode de PCR constituent un inconvénient majeur Le Differential Display. Le principe du Differential Display (DD) consiste à amplifier de façon aléatoire par la méthode de EPHE Banque de Monographies SVT 14

15 PCR des séquences partielles d ADNc obtenus par transcription inverse d une population d ARNm [Liang et Pardee, 1992, Welsh et al., 1992]. Les fragments d ADNc sont individualisés par électrophorèse sur gel de polyacrylamide et les bandes correspondant à des gènes différentiellement exprimés sont découpées, réamplifiées, clonées et séquencées pour identifier les ADNc correspondants. Dans la technique original, illustrée par la figure 6, la transcription inverse était réalisée sur des ARNm purifiés ou des ARN totaux, en utilisant des amorces oligonucléotidiques ancrées sur deux bases de type 5 T 11 (G,A,C)(A,T,G,C)3, ce qui permet la transcription inverse juste avant la queue poly(a). Les ADNc ainsi obtenus sont amplifiés par PCR en utilisant en 3 l amorce utilisée pour la transcription inverse, et en 5, une amorce composée de 10 nucléotides choisis de façon aléatoire. Cette amplification est réalisée en présence d un nucléotide radio-marqué au 33 P afin de pouvoir visualiser les produits d amplification sur gel et autoradiographie. Les avantages de cette technique sont sa rapidité et sa simplicité mais surtout elle permet de réaliser dans le même temps, une analyse des gènes sur- et sous-exprimés dans plus de deux populations cellulaires différentes. Cette méthode présente néanmoins un inconvénient majeur : la résolution des gels de polyacrylamide ne permet pas toujours de discriminer des bandes de taille relativement proche induisant la présence de faux positifs Le séquençage systématique Body mapping. En 1992, Okubo et al décrivent une méthode d analyse des séquences d ADNc permettant de combiner une étude qualitative de ces derniers avec une étude quantitative de l expression des gènes correspondants en utilisant la technologie du séquençage en masse des ADNc. Leur projet repose sur le principe suivant : le corps humain contient plus de cellules correspondant à au moins 200 types cellulaires différents avec pour chacun une fonction, des propriétés morphologiques, biochimiques et développementales qui leurs sont propres. Si on établit une base de donnée regroupant les profils d expression des gènes pour tous les types cellulaires, on doit pouvoir les comparer facilement et efficacement. Cette approche développée sous le nom de body mapping repose sur la construction d une banque d ADNc représentative d une population d ARNm et du séquençage partiel et systématique des clones correspondants. La fréquence d apparition des différents transcrits dans la banque, estimée par le nombre de séquences identiques représentatives d un ARNm donné, peut alors refléter son niveau EPHE Banque de Monographies SVT 15

16 d expression dans le tissu ou l organe dont il dérive [Okubo et al., 1992]. La synthèse d ADNc peut être réalisée soit en utilisant des amorces aléatoires, soit de l oligo-dt. Par principe, si des informations quantitatives sont recherchées, il faut concevoir une banque où les clones correspondant à un même ARNm peuvent être facilement identifiés. La synthèse des ADNc à partir d amorces aléatoires autorisant la présence de séquences chevauchantes pour un même transcrit, les auteurs ont choisi de construire des banques à partir des extrémités poly(a) des ARNm. Ainsi, suivant le principe illustré par la figure 7, l ARNm est rétrotranscrit en ADNc à partir de sa queue poly(a) en utilisant comme amorce l extrémité poly(t) d un vecteur linéarisé. Après synthèse du deuxième brin, l ADNc est digéré par l enzyme de restriction MboI qui coupe fréquemment l ADN pour obtenir des fragments assez courts, d une centaine de paires de bases. Les fragments 3 des différents ADNc sont ensuite clonés et l analyse quantitative de la population d ARNm est effectuée par séquençage d une sélection d environ 1000 clones ainsi produits. Le comptage du nombre de séquences identiques permet alors d estimer la fréquence d apparition des différents ADNc dans la banque. La comparaison de la séquence des clones avec celle de gènes déjà séquencés et présents dans les bases de données permet d identifier les gènes correspondants. Les résultats obtenus par le laboratoire japonais regroupant des données concernant des tissus de souris et humains sont accessibles sur Internet sur le site Body Map ( Pour chaque tissu, il est possible d avoir accès à des clones présentant une signature d expression et une estimation de l abondance de chaque clone Serial analysis of gene expression (SAGE). En 1995, Velculescu et al développent une méthode nommée Serial Analysis of Gene Expression (SAGE) qui permet l analyse rapide de plusieurs milliers de transcrits. Cette technique repose sur deux principes. Le premier est qu une courte séquence ( tag ) d ADNc d environ 9 à 10 nucléotides est suffisante pour identifier, de façon unique, un transcrit. Le second est que la concaténation des tags, clonés dans un seul et même vecteur, autorise le séquençage de plusieurs dizaines d entres eux simultanément et permet ainsi l analyse quantitative de plusieurs milliers d ADNc [Velculescu et al., 1995]. La méthode SAGE consiste à synthétiser des ADNc double brin à partir des ARNm étudiés, en présence d une amorce oligo(dt) biotinylée. Ce mélange d ADNc est alors clivé par l enzyme de restriction NlaIII qui coupe l ADN double brin immédiatement en 3 de son site de reconnaissance, la séquence CATG. Le produit de digestion, biotinylé en son extrémité 3, est isolé sur des billes magnétiques liées à la streptavidine. Les ADNc sont ensuite divisés en deux pour être liés respectivement à deux types d adaptateurs contenant à la fois un site de restriction identique et des séquences spécifiques en vue d une amplification par PCR. Le site de restriction choisi par les auteurs correspond à un site reconnu par un enzyme de type IIS (Fok1) qui a la capacité de cliver l ADN à EPHE Banque de Monographies SVT 16

17 une distance définie de ce site (de 1 à 20 paires de bases) permettant ainsi l obtention des tags. Ainsi les deux populations d ADNc sont digérées par l enzyme Fok1 et mélangées pour lier les deux types de tag. Les ditags ainsi obtenus sont amplifiés par une réaction de PCR à l aide des séquences spécifiques aux deux adaptateurs. L enzyme NlaIII est utilisé pour enlever les séquences adaptatrices ce qui permet la concaténation des ditags et leur clonage. A partir des informations de séquences obtenues pour chaque tag, une étude comparative concernant la présence et la fréquence des transcrits peut être entreprise. Cette approche technologique présente deux inconvénients : son coût élevé car elle demande le séquençage en masse de plusieurs milliers de tags, et la mise en évidence difficile de nouveaux gènes d intérêt Les puces à ADN. Les puces à ADN constituent l outil idéal pour identifier et doser simultanément des constituants d un mélange complexe d ADNc appelés cibles grâce à l hybridation en parallèle sur plusieurs milliers de fragments d ADN appelés sondes. Elles sont issues de différentes technologies de miniaturisation dérivées de la biologie moléculaire, de la micro-électronique, de la chimie et de l informatique. A travers les différentes évolutions techniques, les puces à ADN se présentent sous différentes formes : les filtres à haute densité ou macroarrays et les lames de verres ou microarrays Les filtres à haute densité. La technologie des filtres à haute densité ou macroarrays repose sur l utilisation de membranes de Nylon de grande taille (8x12 cm) et constitue la première génération de support [Nguyen et al., 1995, Zhao et al., 1995]. Sur ces membranes sont déposées des collections de clones d ADNc amplifiés par PCR. Un robot dépose ensuite les produits d amplification qui sont appelés sondes. Parallèlement, les ARNm dérivés des cellules ou des tissus que l on veut étudiés sont rétro-transcrits en présence d un nucléotide marqué au 33 P afin de constituer des cibles complexes d ADNc. Chaque cible est alors hybridée séparément sur une membrane. Après acquisition, quantification et validation des signaux d hybridation, les gènes différentiellement exprimés sont identifiés par comparaison de l intensité de ces signaux entre les cibles complexes considérées Les lames de verre. Un autre type de puce à ADN appelé micro-array, ainsi nommé en raison de son format miniaturisé, a été développée aux Etats-Unis par l équipe de P.O Brown [Schena et al., 1995]. Dans cette méthode illustrée dans la figure 8, les sondes obtenues par PCR sont déposées sur une lame de verre fonctionnalisée avec de la poly-l-lysine avec une densité de plus de 1000 dépots par cm 2. EPHE Banque de Monographies SVT 17

18 L utilisation de ce polymère permet la fixation de séquences nucléotidiques par liaisons électrostatiques après traitement aux rayonnements UV. Ce support présente l avantage d être peu onéreux, inerte, non polaire, mécaniquement stable et naturellement transparent, ce qui permet de faciliter les lectures de fluorescence et de limiter les problèmes de bruit de fond. Les cibles sont obtenues par transcription inverse comme pour les macro-arrays, mais le marquage radioactif est remplacé par un marquage fluorescent, ce qui permet de faire une hybridation compétitive de deux échantillons marqués avec des fluorochromes différents, la cyanine 5 et la cyanine 3 (cy5 et cy3). Les deux échantillons complexes d ADNc marqués sont mélangés de façon équimolaire et hybridés sur la lame. Chaque ADNc va s apparier spécifiquement à sa sonde complémentaire de façon proportionnelle à sa quantité dans le mélange. Les signaux d hybridations sont acquis grâce à un scanner capable de discriminer les émissions des deux fluorochromes puis ils sont quantifiés. Le rapport des valeurs d intensités d hybridation pour les deux cibles utilisées reflète la différence du niveau d expression pour chaque gène considéré. 3- APPLICATIONS A L ETUDE DE L HEMATOPOIESE. L utilisation d un outil de génomique fonctionnelle comme les puces à ADN est particulièrement adaptée à l étude des processus de différenciation et de prolifération des cellules souches hématopoïétiques qui après activation par des signaux régulateurs multiples (interaction cellulaire, cytokines) présentent une activité transcriptionnelle forte. Toutefois, ces cellules étant très peu représentées dans la moelle osseuse, l étude des profils d expression transcriptionnelle de celles-ci dans leur contexte environnemental s avère difficile à mettre en œuvre. Les études menées jusqu à présent ont permis d établir des signatures moléculaires propre aux cellules souches hématopoïétiques et de les comparer avec les profils de cellules souches embryonnaires et neuronales [Ivanova et al., 2002, Ramalho-Santos et al., 2002]. Les gènes communs entre ces populations cellulaires représentent alors une signature moléculaire des cellules souches. Toutefois, ces études ne permettent pas de déterminer les mécanismes moléculaires impliqués dans l engagement des cellules souches hématopoïétiques vers l autorenouvelement ou la différenciation. Une autre approche a consisté à créer une banque soustraite d ADNc à partir d une population enrichie en cellules souches hématopoïétiques afin d isoler des clones représentant des gènes spécifiquement exprimés dans cette population. Des puces à ADN comportant ces clones ont été produites et ont été utilisées pour l étude de la différenciation myéloïde à partir de la lignée in vitro de progéniteurs lymphomyéloïdes EML [Ma et al, 2002]. De nombreux gènes sont modulés, mais aucune réponse sur les mécanismes liés à la différenciation myéloïde n est avancée par les auteurs. Dans ce contexte, notre objectif est de caractériser les mécanismes moléculaires qui contrôlent l engagement des cellules souches hématopoïétiques vers la différenciation myéloïde. Leur faible EPHE Banque de Monographies SVT 18

19 représentation au niveau médullaire et l absence de consensus sur leur phénotype les rendent difficile à identifier et à étudier in vivo. L utilisation du modèle de souris transgénique à hématopoïèse réversible développé par notre équipe comme base d étude de ces mécanismes constitue un modèle de choix. En effet, celui-ci présente l avantage d autoriser une étude cinétique des programmes génétiques mis en place lors d un processus in vivo de repopulation hématopoïétique. De plus, ce modèle permet de placer les cellules souches dans leur contexte environnemental sous l effet des signaux extérieurs provenant des cellules adjacentes qui constituent leur niche anatomique. La caractérisation des gènes impliqués dans ce processus passant par une étude dynamique globale du transcriptome, nous nous sommes orientés vers l utilisation d un outil comme les puces à ADN. Celles-ci permettront l analyse à grande échelle des variations transcriptionnelles et de déterminer ainsi les bases moléculaires de la différenciation hématopoïétique. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Alwine, J. C., Kemp, D. J., and Stark, G. R. (1977). Method for detection of specific RNAs in agarose gels by transfer to diazobenzyloxymethyl-paper and hybridization with DNA probes. Proc Natl Acad Sci U S A 74, Bradley, T. R., and Metcalf, D. (1966). The growth of mouse bone marrow cells in vitro. Aust J Exp Biol Med Sci 44, Briddell, R. A., Brandt, J. E., Straneva, J. E., Srour, E. F., and Hoffman, R. (1989). Characterization of the human burstforming unit-megakaryocyte. Blood 74, Brown, G., Bunce, C. M., and Lord, J. M. (1990). Models of haemopoiesis. Leuk Res 14, Dexter, T. M., Allen, T. D., and Lajtha, L. G. (1977). Conditions controlling the proliferation of haemopoietic stem cells in vitro. J Cell Physiol 91, Diatchenko, L., Lau, Y. F., Campbell, A. P., Chenchik, A., Moqadam, F., Huang, B., Lukyanov, S., Lukyanov, K., Gurskaya, N., Sverdlov, E. D., and Siebert, P. D. (1996). Suppression subtractive hybridization: a method for generating differentially regulated or tissue-specific cdna probes and libraries. Proc Natl Acad Sci U S A 93, Doetschman, T. C., Eistetter, H., Katz, M., Schmidt, W., and Kemler, R. (1985). The in vitro development of blastocystderived embryonic stem cell lines: formation of visceral yolk sac, blood islands and myocardium. J Embryol Exp Morphol 87, Fraser, J. K., Leahy, M. F., and Berridge, M. V. (1986). Expression of antigens of the platelet glycoprotein IIb/IIIa complex on human hematopoietic stem cells. Blood 68, Fukuyama, T., Otsuka, T., Shigematsu, H., Uchida, N., Arima, F., Ohno, Y., Iwasaki, H., Fukuda, T., and Niho, Y. (2000). Proliferative involvement of ENX-1, a putative human polycomb group gene, in haematopoietic cells. Br J Haematol 108, EPHE Banque de Monographies SVT 19

20 Ito, C. Y., Li, C. Y., Bernstein, A., Dick, J. E., and Stanford, W. L. (2003). Hematopoietic stem cell and progenitor defects in Sca-1/Ly-6A-null mice. Blood 101, Ivanova, N. B., Dimos, J. T., Schaniel, C., Hackney, J. A., Moore, K. A., and Lemischka, I. R. (2002). A stem cell molecular signature. Science 298, Kallenbach, S., Doyen, N., Fanton d'andon, M., and Rougeon, F. (1992). Three lymphoid-specific factors account for all junctional diversity characteristic of somatic assembly of T-cell receptor and immunoglobulin genes. Proc Natl Acad Sci U S A 89, Keller, G. (1992). Hematopoietic stem cells. Curr Opin Immunol 4, Kondo, M., Scherer, D. C., Miyamoto, T., King, A. G., Akashi, K., Sugamura, K., and Weissman, I. L. (2000). Cell-fate conversion of lymphoid-committed progenitors by instructive actions of cytokines. Nature 407, Krause, D. S., Fackler, M. J., Civin, C. I., and May, W. S. (1996). CD34: structure, biology, and clinical utility. Blood 87, Lessard, J., Baban, S., and Sauvageau, G. (1998). Stage-specific expression of polycomb group genes in human bone marrow cells. Blood 91, Levene, R. B., Lamaziere, J. M., Broxmeyer, H. E., Lu, L., and Rabellino, E. M. (1985). Human megakaryocytes. V. Changes in the phenotypic profile of differentiating megakaryocytes. J Exp Med 161, Liang, P., and Pardee, A. B. (1992). Differential display of eukaryotic messenger RNA by means of the polymerase chain reaction. Science 257, Lisitsyn, N., and Wigler, M. (1993). Cloning the differences between two complex genomes. Science 259, Ma, X., Husain, T., Peng, H., Lin, S., Mironenko, O., Maun, N., Johnson, S., Tuck, D., Berliner, N., Krause, D. S., and Perkins, A. S. (2002). Development of a murine hematopoietic progenitor complementary DNA microarray using a subtracted complementary DNA library. Blood 100, Metcalf, D. (1992). Hemopoietic regulators. Trends Biochem Sci 17, Metcalf, D. (1993). The molecular control of proliferation and differentiation in hemopoietic cells. C R Acad Sci III 316, Metcalf, D., MacDonald, H. R., Odartchenko, N., and Sordat, B. (1975). Growth of mouse megakaryocyte colonies in vitro. Proc Natl Acad Sci U S A 72, Nguyen, C., Rocha, D., Granjeaud, S., Baldit, M., Bernard, K., Naquet, P., and Jordan, B. R. (1995). Differential gene expression in the murine thymus assayed by quantitative hybridization of arrayed cdna clones. Genomics 29, Nurden, P., Poujol, C., and Nurden, A. T. (1997). The evolution of megakaryocytes to platelets. Baillieres Clin Haematol 10, Okada, S., Fukuda, T., Inada, K., and Tokuhisa, T. (1999). Prolonged expression of c-fos suppresses cell cycle entry of dormant hematopoietic stem cells. Blood 93, Okada, S., Nakauchi, H., Nagayoshi, K., Nishikawa, S., Miura, Y., and Suda, T. (1992). In vivo and in vitro stem cell function of c-kit- and Sca-1-positive murine hematopoietic cells. Blood 80, Okubo, K., Hori, N., Matoba, R., Niiyama, T., Fukushima, A., Kojima, Y., and Matsubara, K. (1992). Large scale cdna sequencing for analysis of quantitative and qualitative aspects of gene expression. Nat Genet 2, Osawa, M., Hanada, K., Hamada, H., and Nakauchi, H. (1996). Long-term lymphohematopoietic reconstitution by a single CD34-low/negative hematopoietic stem cell. Science 273, Pfaffl, M. W. (2001). A new mathematical model for relative quantification in real-time RT-PCR. Nucleic Acids Res 29, e45. EPHE Banque de Monographies SVT 20

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II Le 23/09/13 SOGHOMONIAN Astrid, L2 Tissu sanguin et système immunitaire Pr Baccini 22 pages PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

Cellules souches hématopoïétiques

Cellules souches hématopoïétiques Cellules souches hématopoïétiques Pr Bernard Klein INSERM-UM1 U1040: BIOTHERAPY OF NORMAL AND CANCER STEM CELLS INSTITUTE FOR RESEARCH IN BIOTHERAPY http://irb.chu-montpellier.fr Hématopoïèse! Plaquettes

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli Les cytokines et leurs récepteurs Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli l i@ i 1 Les cytokines et leurs récepteurs 2 mécanismes principaux d interactions cellulaires : - contact membranaire

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Cytokines & Chimiokines

Cytokines & Chimiokines Cytokines & Chimiokines I. (D après Förster, R. et al. (1999) Cell 99:23) Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l organisme, des souris déficientes pour le récepteur

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple

Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple Aline Voidey Soirée de la Société de Médecine de Franche-Comté Jeudi 27 novembre 2014 L hématopoièse Une seule et unique

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Cytokines ; Chimiokines

Cytokines ; Chimiokines Cytokines ; Chimiokines I. Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l'organisme, des souris déficientes pour le récepteur CCR7 de chimiokine ont été générées par recombinaison

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

3: Clonage d un gène dans un plasmide

3: Clonage d un gène dans un plasmide 3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Contact SCD Nancy 1 : theses.sante@scd.uhp-nancy.fr

Contact SCD Nancy 1 : theses.sante@scd.uhp-nancy.fr AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail

PLAN. Intérêt des cellules souches exogènes (hématopoïétiques ou mésenchymateuses) dans la réparation/régénération

PLAN. Intérêt des cellules souches exogènes (hématopoïétiques ou mésenchymateuses) dans la réparation/régénération Cellules souches & appareil respiratoire : Perpectives thérapeutiques Pr Carole Planès Physiologie SMBH Bobigny EA 2363, UFR SMBH, Université Paris 13 carole.planes@avc.aphp.fr Master 2 B2PCR Respiration

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine 2012 Explorations des réponses Immunitaires L3 Médecine Rappel sur les réponses Immunitaires DIFFERENTS TYPES DE REPONSES IMMUNITAIRES Naturelle = innée Adaptative Non spécifique Spécifique Immédiate Barrière

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Service de Biothérapies

Service de Biothérapies AP-HP Service de Biothérapies Pr. D. Klatzmann Service de Biothérapies Activités de l unité de thérapie cellulaire Dr. Hélène Trébéden-Negre Plan Définition de la thérapie cellulaire Les autogreffes de

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

La numération des cellules souches CD34+ par cytométrie en flux

La numération des cellules souches CD34+ par cytométrie en flux Cytométrie de flux Version 1 24/04/2002 Page 1 sur 132 La numération des cellules souches CD34+ par cytométrie en flux Delville JP, Pradier O, Toungouz M, Kentos A, Robin V, Feremans W et Lambermont M

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

Information génétique

Information génétique chapitre 3 Information génétique et division cellulaire L étude de la division cellulaire est abordée pour découvrir comment est transmise et conservée l information génétique portée par les chromosomes.

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Les cellules souches du cordon ombilical

Les cellules souches du cordon ombilical Gymnase Cantonal du Bugnon, Lausanne Travail de Maturité 2013 Les cellules souches du cordon ombilical Léo Corsini et Tutrice : Madame Françoise Jaunin Résumé Léo Corsini Pour traiter les maladies comme

Plus en détail

INSUFFISANCE HÉPATIQUE

INSUFFISANCE HÉPATIQUE INSUFFISANCE HÉPATIQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE HÉPATIQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance hépatique ne soit approuvé

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

Résumé de la thèse de Salma Hasan

Résumé de la thèse de Salma Hasan Résumé de la thèse de Salma Hasan Les Néoplasies Myéloproliferatives JAK2 V617F : Modélisation chez la souris knock- In, thérapie par l Interféron α et mesure de l architecture des clones JAK2 V617F chez

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies DIAPOSITIVE 1 Cette présentation fournit une vue d ensemble de l Office of Cellular, Tissue, and Gene Therapies (bureau des thérapies cellulaires,

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Accrédité par l AABB. www.progenicscryobank.com

Accrédité par l AABB. www.progenicscryobank.com La conservation du sang ombilical de votre bébé à la naissance pourrait bien plus tard sauver la vie de votre enfant et celle d autres membres de votre famille www.progenicscryobank.com Accrédité par l

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir

La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir Evaluer et prévenir le risque radiologique professionnel dans les opérations de radiographie industrielle La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir Dr Irène Sari-Minodier Service

Plus en détail

Dons, prélèvements et greffes

Dons, prélèvements et greffes Dons, prélèvements et greffes Donneur : d une vie à une autre... Chaque année, en France, plus de 10000 malades attendent une greffe afin de continuer à vivre ou d améliorer une existence lourdement handicapée.

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer LE CANCER C EST QUOI? Généralement, le cancer se présente sous la forme d une tumeur, d une masse, qui se développe dans un organe. Les tumeurs solides, qui représentent 90% de tous les cancers, se distinguent

Plus en détail

Greffe des cellules souches hématopoïétiques : Avancée actuelles POUR L OBTENTION DU DOCTORAT EN PHARMACIE

Greffe des cellules souches hématopoïétiques : Avancée actuelles POUR L OBTENTION DU DOCTORAT EN PHARMACIE UNIVERSITE MOHAMMED V FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE -RABAT- ANNEE : 2011 THESE N : 68 Greffe des cellules souches hématopoïétiques : Avancée actuelles THESE Présentée et soutenue publiquement le

Plus en détail

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale 25 ans de lutte contre les leucémies et l infarctus du myocarde Fondé en 1987 par le Professeur Philippe Hénon et localisé au sein de l Hôpital du Hasenrain

Plus en détail

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr Biologie Appliquée Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015 Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr 1 ELISA 2 3 4 [Ac] 5 6 7 8 9 Correction : Faire la moyenne D0-1 et D0-2 pour toute les valeurs

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Mécanismes de l alloréactivité, des rejets de greffe et de la réaction du greffon contre l hôte.

Mécanismes de l alloréactivité, des rejets de greffe et de la réaction du greffon contre l hôte. Mécanismes de l alloréactivité, des rejets de greffe et de la réaction du greffon contre l hôte. Marcelo de Carvalho Bittencourt, Christophe Baron, Gilles Blancho, Myriam Labalette, Hélène Moins Teisserenc

Plus en détail

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions De quoi se compose le système immunitaire? Chaque jour, des substances étrangères, appelées

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE Épreuve commune aux ENS de Cachan, Lyon, Paris et de l ENPC Durée

Plus en détail

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SUIVEZ-NOUS SUR : BANQUE PUBLIQUE DE SANG DE CORDON DʼHÉMA-QUÉBEC Lire ce code avec un téléphone intelligent pour accéder à la page S inscrire à la banque de sang de

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

CATALOGUE DES PRESTATIONS DE LA

CATALOGUE DES PRESTATIONS DE LA 1/23 La plate-forme Biopuces et Séquençage de Strasbourg est équipée des technologies Affymetrix et Agilent pour l étude du transcriptome et du génome sur puces à ADN. SOMMAIRE ANALYSE TRANSCRIPTIONNELLE...

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

Les greffes de cellules souches

Les greffes de cellules souches A qui en parler? Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir

Plus en détail

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir Extrait Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 avril 2012 Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir La dynamique du plan greffe 2000-2003 a généré un essor sans précédent de près de 50 % de

Plus en détail

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 Décret n 2-01-1643 du 2 chaabane 1423 9/10/2002 pris pour l'application de la loi n 16-98 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d'organes et de

Plus en détail

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE 4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE L écologie microbienne (ou étude des micro-organismes de l environnement) étudie : les relations entre les différentes populations de micro-organismes

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Double faisceau avec optiques parfaitement stables. Bande passante 1,5 nm. Logiciel de navigation Jenway Flight

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Rapport Scientifique Seine-Aval 3

Rapport Scientifique Seine-Aval 3 Rapport Scientifique Seine-Aval 3 Séminaire Seine-Aval 2008 Fiches de synthèse des propositions SA4 THEME 3 : TABLEAU DE BORD ET INDICATEURS OPERATIONNELS PUCES A ADN CHEZ MYTILUS EDULIS - 2005 - Danger

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches Appendice I des Lignes directrices pour l application en clinique des cellules souches Traduction fournie par le Réseau de

Plus en détail

Université d Evry-Val d Essonne Ecole Doctorale des Génomes Aux Organismes. Thèse

Université d Evry-Val d Essonne Ecole Doctorale des Génomes Aux Organismes. Thèse Université d Evry-Val d Essonne Ecole Doctorale des Génomes Aux Organismes Thèse Présentée pour obtenir le grade de Docteur en sciences de l université d Evry-Val d Essonne Spécialité Bioinformatique par

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE Chapitre 5 UE4 : Biostatistiques Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique Partie 1 : Spécificité d'un anticorps pour un déterminant antigénique du VIH La séropositivité pour le VIH correspond à la présence

Plus en détail

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Centre Hospitalier Pontoise Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Chef de service : Dr Hugo GONZALEZ Accueil secrétariat 01 30 75 49

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2

Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2 Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2 Hémoglobinopathies Drépanocytose, Thalassémie Anomalies du nombre de cellules sanguines Augmentation du nombre de cellules Maladie

Plus en détail