INVENTAIRE DES MAMMIFERES DES DOMAINES DEPARTEMENTAUX D AMBEL ET FONT D URLE 2010

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1 INVENTAIRE DES MAMMIFERES DES DOMAINES DEPARTEMENTAUX D AMBEL ET FONT D URLE

2 INVENTAIRE DES MAMMIFERES DES DOMAINES DEPARTEMENTAUX D AMBEL ET FONT D URLE 2010 LPO Drôme Rédaction : Stéphane VINCENT, Thomas DEANA Gérard GRASSI, Sébastien BLACHE Ligue pour la Protection des Oiseaux Drôme Domaine de Gotheron SAINT MARCEL lès VALENCE Courriel : drome@lpo.fr Expertise commandée par : Conseil Général de la Drôme 26 avenue du Pdt Herriot VALENCE Avec l appui technique : Relecture : Isabelle Rulleau Observateurs :Yoann Peyrard, Mélanie BOISSENIN, Céline LE BARZ, Julien GIRARD CLAUDON, Christine CSINIDIS, Véronique VINCENT, Gérard GRASSI, Christian LANTHELME, Jérôme BONNARDOT, BEHAGHEL Estelle, MASSE Yannick, Bernard BACHASSON, BILLARD Gilbert, BLACHE Sébastien, BONNEFON CRAPONNE Micheline, BONNIN Jean Baptiste, PIQUES Bertrand, BUZZARELLO Jean Marie, DUCHAMP Jacques, FAYOLAS Didier, François AROD, Stéphane CAILLETON, GODREAU Didier, Julien Traversier, Jean Pierre Choisy, LARTAUD Mathias, MATHIEU Roger, MAILÉ Vincent, Mathieu Dubois, MOVIA Alexandre, Cindie ARLAUD, PERRON Nicolas, PERROSSIER Fabrice, PEYRARD Jean Jacques, POURRAT Stéphane, Raymond Faure, Loïc RASPAIL, Stéphane VINCENT. Photos de couverture : Yoann Peyrard, Gérard GRASSI, ASPAS, Stéphane VINCENT 2

3 SOMMAIRE 1 Introduction : Présentation générale des mammifères Groupes systématiques inventoriés Présentation et particularité du cortège de mammifères des plateaux d Ambel et de Font d Urle Statuts des mammifères Présentation de la zone d étude Les forêts Les pelouses et prairies Les milieux rocheux, falaises Les milieux aquatiques Statuts des domaines départementaux Matériels et méthodes Données bibliographiques : Extraction et analyse des bases de données existantes Recueil des données existantes au Département de la Drôme ou dans la littérature Echanges avec du personnel de terrain et des experts naturalistes Recueil des données collectées par les photographes signataires de la charte photographique sur le domaine départemental d Ambel Inventaire des Ongulés, Carnivores, Rongeurs et Lagomorphes : Inventaire des petits mammifères (Rongeurs, Myoxidés et Insectivores) : Technique de piégeage utilisé Recherche d indices Inventaire des Chiroptères : Prospection de gîtes : Capture au filet : Détecteur d ultrasons Télémétrie Pression d observation et moyens humains Résultats Inventaire réalisé Ongulés, Carnivores, Rongeurs et Lagomorphes Petits mammifères (Rongeurs, Insectivores, Myoxidés) Chiroptères Fiches espèces synthétiques Espèces probable ou potentiellement présentes Grand rhinolophe Rinolophus ferrumequinum Murin de Brandt Myotis Brandti Murin d Alcathoé Myotis alcathoe Noctule commune Nycatlus noctula Pipistrelle pygmée Pipistrellus pygmaeus Commentaires Richesse du peuplement de mammifères

4 Comparaison des peuplements des deux sites Fonctionnalité du site Réglementation sur le site Relations interspécifiques Usages des sites et cohabitation avec les mammifères sauvages Evaluation du potentiel en termes d accueil des mammifères Enjeux et hiérarchisation Perspectives et propositions de gestion Mesures à envisager pour les connaissances et le suivi des espèces Inventaire complémentaire des petits mammifères Inventaire complémentaire et suivis des populations de chiroptères Amélioration de la connaissance sur le Lièvre variable Suivi des Carnivores par pièges photographiques Mesures à envisager pour la gestion des forêts Gestion forestière en faveur d une meilleure stratification des peuplements (secteur Tubanet) Mise en place d ilots de sénescence en futaie (secteurs Tubanet, ferme d Ambel) Gestion forestière en faveur du maintien d un sous bois dégagé et clair (secteur Serrou Pots Martins) Mesures à envisager pour la gestion des milieux rupestres et souterrains Information sur les Chiroptères dans le cadre de l aménagement touristique du scialet du Veyou Mesures à envisager par rapport à l activité pastorale Gestion du pastoralisme sur les secteurs de crêtes Gestion des traitements sanitaires des cheptels Analyse de la vulnérabilité des troupeaux d ovins et protection contre la prédation Mesures à envisager par rapport aux milieux humides Restauration de mares temporaires ou permanentes Conclusion

5 1 Introduction : Afin de répondre à la demande du Département, un inventaire des mammifères a été réalisé sur les domaines départementaux d Ambel et de Font d Urle au cours de l année L objectif de ce travail était d obtenir un état initial des connaissances sur les mammifères de cette propriété départementale. Cette connaissance mise à jour permettra notamment de prendre en compte les différentes espèces et leurs enjeux de conservation et de les intégrer dans le plan de gestion en cours de rédaction. L intérêt naturaliste pour cet espace naturel renommé a mobilisé de nombreux bénévoles dont l aide a permis d augmenter significativement le volume de prospections de terrain. Les résultats de cette étude n auraient pu être aussi riches sans cet apport volontaire et enthousiaste. 2 Présentation générale des mammifères 2.1 Groupes systématiques inventoriés Nous avons réalisé un inventaire des mammifères le plus exhaustif possible, en prenant en compte l ensemble des groupes taxonomiques présents sur la zone. Ainsi, nous avons recherché par différentes méthodes les Rongeurs (Lagomorphes, Myoxidés, Muridés, Arvicolidés ), les Insectivores (Soricidés, Talpidés ), les Ongulés, les Carnivores ainsi que les Chiroptères. Nous avons essentiellement travaillé sur les mammifères contemporains, de ce fait l Ours brun (Ursus arctos) n a par exemple pas été pris en considération, sa disparition du massif datant de plus de soixante-dix ans. 2.2 Présentation et particularité du cortège de mammifères des plateaux d Ambel et de Font d Urle Du fait de leur situation géographique et topographique, les plateaux d Ambel et de Font d Urle abrite un cortège de mammifères d affinité montagnarde très marquée. Ainsi, des espèces caractéristiques de cet étage ou du subalpin sont présentes comme la Marmotte des Alpes (Marmota marmota), le Lièvre variable (Lepus timidus), la Sérotine de Nilsson (Eptesicus nilssoni), l Oreillard montagnard (Plecotus macrobullaris) ou le Campagnol de Fatio (Microtus multiplex)... Les habitats présents sur les domaines départementaux, étroitement liés aux conditions d altitude du site, ont aussi une forte influence sur la structuration du cortège d espèces observé. L importante couverture forestière du la zone est probablement le facteur le plus déterminant. On note la présence d espèces étroitement liées à ce milieu : Cerf élaphe (Cervus elaphus), Chevreuil (Capreolus capreolus), Loir (Myoxus glis), Muscardin (Muscardinus avellanarius), l Ecureuil roux (Sciurus vulgaris), la Martre des pins (Martes martes), le Mulot à collier roux (Apodemus flavicollis), le 5

6 Campagnol roussâtre (Clethrionimys glareolus), l Oreillard roux (Plecotus auritus), le Murin de Bechstein (Myotis Bechsteini) Les importantes surfaces en pelouses ou en prairies d altitude conditionnent aussi la présence d espèces des milieux ouverts comme le Campagnol terrestre (Arvicola terrestris), le Petit et le Grand murin (Myotis blythii & Myotis myotis). Les falaises, pierriers et escarpements rocheux qui bordent le Sud des plateaux, offrent les milieux rupestres recherchés par certains Ongulés comme le Chamois (Rupicapra rupicapra) ou le Bouquetin des Alpes (Capra ibex) mais aussi par certaines espèces de Chiroptères tel le Molosse de Cestoni (Tadarida teniotis) ou le Vespère de Savi (Hypsugo savii). Les lapiaz, pelouses écorchées ou les pierriers sont aussi les habitats caractéristiques du Campagnol des neiges (Chionimys nivalis). La présence d un certain nombre d espèces ubiquistes ou généralistes n est pas caractérisable par un type de milieu particulier. On retrouve ainsi bon nombre d espèces à large répartition que l on rencontre dans des milieux dégradés, fortement anthropisés ou sub-naturels. Les plateaux d Ambel et de Font d Urle étant très karstiques, on notera la quasi absence d eaux de surface et par conséquent de milieux humides associés. Ce défaut de milieux aquatiques se ressent fortement sur le cortège d espèces observé, où aucun mammifère à proprement parler «amphibie» n est présent. 2.3 Statuts des mammifères Les mammifères des plateaux d Ambel et de Font d Urle ont bien entendu des statuts très divers et inégaux (voir ANNEXE : Tableau synthétique des statuts réglementaires et de menaces des différentes espèces). Plusieurs espèces sont protégées par la loi française. On notera ainsi qu en France, toutes les espèces de chauves-souris sont protégées par la loi du 10 juillet 1976 et par le décret du 23 avril Ce statut de protection est renforcé au niveau européen avec la Directive «Habitats, Faune, Flore» qui définit l intérêt communautaire de certaines espèces. Trente espèces de Chauves-souris sont présentes en Rhône-Alpes. Sur le seul département de la Drôme, vingt-neuf espèces ont été observées au cours des vingt-cinq dernières années. Par ailleurs, le Bouquetin, le Loup, le Lynx et le Muscardin sont aussi protégés. Nombres d entre elles d entre elles sont des espèces «gibier» ou «régulables». Tous les Ongulés à l exception du Bouquetin sont chassables. La plupart des carnivores sont régulables car considérés comme nuisibles, à l exception du Loup et du Lynx. Les petits mammifères (Soricidés, Muridés ) n ont pas de statut au regard de la loi française. Neuf espèces (dont sept Chiroptères) sont par ailleurs inscrites à l annexe II de la DHFF. 6

7 Parmi les espèces inventoriées, quatorze ont un statut menacé sur la liste rouge des vertébrés de Rhône-Alpes. Le tableau 1 présente la synthèse des statuts de menace des espèces inventoriées.sur Ambel et Font d Urle. Neuf d entre elles sont inscrites à l annexe II de la Directive Habitats. Plusieurs ont des statuts d espèces menacées sur les listes rouges à différentes échelles territoriales (voir ANNEXE : Tableau synthétique des statuts réglementaires et de menaces des différentes espèces). Les données d espèces issues d ossements non datés ne sont pas commentées. Directives Habitat (92/43/CEE) Annexe II Annexe IV Liste Rouge UICN Liste Rouge Européenne Liste Rouge Régionale Liste Rouge Nationale CR EN VU NT Tableau 1 : Synthèse des espèces d Ambel-Font d Urle présentant des statuts menacés Liste Rouge UICN, liste rouge européenne, Liste Rouge Nationale et Liste Rouge régionale CR : espèce en danger critique EN : espèce en danger VU : espèce vulnérable NT: espèce quasi-menacée LC : préoccupation mineure DD : données insuffisantes NE : non évalué NA : non applicable 7

8 3 Présentation de la zone d étude Les domaines d Ambel et de Font d Urle recouvrent de vastes superficies au sud du massif du Vercors, respectivement 1231,77 ha et 617,99 ha. Ces plateaux font partie du territoire du PNR du Vercors. La totalité de la zone d étude appartient au domaine montagnard. La cartographie des grandes formations végétales Corinne Land Cover distingue quatre grands types d habitats (Figure 4 : Présentation de la zone d étude), à savoir : Les forêts de feuillus, Les forêts de résineux, Les pelouses et les pâturages naturels, Les zones de roches nues, Les milieux aquatiques (non cartographiés dans Corinne Land Cover car très faiblement représentés). On remarquera que les deux domaines départementaux sont très différents en termes de représentation des milieux. Le secteur de Font d Urle est essentiellement occupé par les pelouses et les pâturages. De vastes secteurs rocheux bordent la frange sud de cet ENS (cirque du Quint) mais sont hors de la propriété départementale. La forêt est quasi absente du périmètre de l ENS. Sur Ambel, on observe des surfaces de recouvrement sensiblement équivalentes entre la forêt (feuillue et résineuse) et les milieux ouverts (pelouses et les pâturages). Les milieux rocheux sont aussi présents sur la partie nord (Roc de Toulau, Saut de la Truite). Les milieux humides restent très anecdotiques sur ces ENS, puisqu ils se limitent à des mares probablement d origines anthropiques (mares d abreuvement) certaines temporaires et d autres permanentes. Des souilles, entretenus par les grands ongulés sont aussi ponctuellement notées. Les impluviums bâchés ne sont pas de réels milieux humides, cependant ils présentent un intérêt certain, notamment en termes d abreuvement des Chiroptères. 3.1 Les forêts Nous ne distinguerons pas dans ce travail les forêts de feuillues des forêts de résineux. La forêt, pour bon nombre d espèces d affinité sylvestre, présente l avantage d offrir à la fois le gîte et le couvert. C est en forêt que l on rencontre les zones d établissement de terrier-tanière pour les Carnivores, les zones de souilles pour les Ongulés, les zones de mise bas etc. Sur le domaine d Ambel, on peut distinguer quatre grands types de forêts (Figure 1 : Différents type de forêts rencontrés) : La forêt feuillue (hêtraie principalement), La forêt résineuse (hêtraie-sapinière) au sein de laquelle dominent le sapin pectiné et l épicéa, Les plantations d épicéa, La hêtraie dégradée en pré-bois sous l action du pâturage. 8

9 Outre la production d une nourriture abondante pour les chauves-souris, les forêts permettent à de nombreuses espèces de trouver des gîtes dans des cavités arboricoles. Ces gîtes se trouvent généralement dans des arbres morts ou dépérissant, mais aussi parfois dans des arbres sains, fendus par le gel, la foudre ou le vent. Certaines espèces d oiseaux, les pics (Pic épeiche, Pic vert et Pic noir) sont des pourvoyeurs de cavités. En effet, ces derniers creusent des «loges» pour nicher et s abriter et les abandonnent régulièrement au profit de nouvelles. Ces loges abandonnées sont une véritable aubaine pour un large cortège d espèces animales dont les chauves-souris, la Martre ou le Loir. Les arbres gîtes, trop souvent éliminés par les gestionnaires forestiers constituent cependant un élément essentiel dans l équilibre des milieux. Sous bois clair dans la hêtraie T. DEANA Clairière en forêt résineuse T. DEANA Plantation d épicéa T. DEANA Figure 1 : Différents type de forêts rencontrés Zone de quiétude à la période du brame T. DEANA 9

10 3.2 Pelouses et prairies L activité pastorale ancrée de très longue date sur ces deux ENS a façonné de vastes complexes de milieux ouverts d altitude. Sans rentrer dans le détail et la caractérisation de ces milieux, on peut aisément distinguer (Figure 2 : Milieux ouverts présents sur les ENS) : Les clairières intra-forestières, Les prairies d altitudes sur sols profonds, Les pelouses rases et landes à éricacées, Les pelouses écorchées en zone de crête, ou les pelouses sur lapiaz. Les milieux ouverts constituent principalement des zones de gagnages pour les mammifères. Ainsi, les Ongulés fréquentent ce type de milieux au gré de la disponibilité saisonnière en ressources alimentaires. Les petits rongeurs sont quant à eux présents dans ces milieux de manière plus permanente. Leur présence attire alors plusieurs espèces de mammifères prédateurs (mustélidés, Renard, Sanglier ). Ces milieux riches en insectes, constituent aussi de manière saisonnière, à la faveur des émergences, des zones de chasse pour plusieurs espèces de Chiroptères (Grand et Petit murin, Minioptère, pipistrelles ). Plateau des Gagères (pelouses) T. DEANA Plateau d Ambel T. DEANA Bétail et mare temporaire - T. DEANA Figure 2 : Milieux ouverts présents sur les ENS Prairies de la combe de Tubanet - T. DEANA 10

11 3.3 Les milieux rocheux, falaises Les milieux rocheux accessibles à la faune non volante, constituent des zones de gîtes intéressantes car richement pourvues en cavités ou anfractuosités. On rencontre alors des espèces comme le Campagnol des neiges, l Hermine ou le Lièvre variable. Les lapiaz et les éboulis peuvent aussi servir de gîte aux Chiroptères. En Scandinavie les éboulis et chaos rocheux sont connus pour héberger des colonies de reproduction de Sérotine de Nilsson. Les pierriers exposés en versant sud et les zones de fortes pentes sont particulièrement prisés par les ongulés en période d hivernage notamment pour leur proximité de zones refuge ainsi que par leur déneigement plus précoce. Les milieux rupestres constituent d excellentes zones refuges pour le Chamois ou le Bouquetin, notamment en période de mise bas. Pour les Chiroptères, ces milieux offrent une multitude de gîtes (fissure, écailles ) pouvant potentiellement être exploités soit en période d estivage soit en période d hivernage. Le milieu souterrain : Les gouffres ou scialets et les grottes du Vercors ont grandement contribués à la renommée du massif. Sur Ambel et Font d Urle, de nombreux réseaux souterrains sont connus dont le Scialet des Chuats, la Glacière de Font d Urle, le réseau de la grotte du Brudour et la grotte du Berger. Ces cavités sont très verticales et relativement froides. Cette dernière caractéristique est défavorable à la reproduction des chauves-souris. Cependant, une utilisation des cavités en hiver, en transit et en période d accouplement est hautement probable. La difficulté d accès de nombreuses cavités limite la connaissance de cette occupation des sites souterrains par les chiroptères. La glacière de Font d Urle en hiver T. DEANA Le Scialet des 4 gorges T. DEANA Concrétions de glace en hiver T. DEANA Figure 3 : Milieux souterrains et humides des ENS Mare «naturelle» Y. PEYRARD 11

12 Figure 4 : Présentation de la zone d étude 12

13 3.4 Les milieux aquatiques Les mares permanentes, temporaires et les impluviums sont les «zones humides» les plus représentatives. Ces milieux dans leur forme actuelle ont quasiment tous une origine humaine liée essentiellement aux activités agricoles. Des sources non aménagées sont parfois sur-creusées par les grands ongulés (Cerf et Sanglier) et peuvent constituer des micro-zones humides naturelles et permanentes (sauf en période de sécheresse). Au printemps, la fonte des neiges peut remplir des cuvettes argileuses (dolines) et créer des mares naturelles. Sans autre source d alimentation que les précipitations, ces mares ne sont généralement pas pérennes. Les zones humides jouent un rôle très important pour les chauves-souris. Elles sont utilisées pour boire et pour chasser. Leur rareté sur la zone d étude a souvent été avancée comme explication à la rareté des chauves-souris. Le manque de site pour s abreuver peut en effet être un facteur limitant à l abondance des chiroptères. Figure 5 : Sous bois en hêtraie T. DEANA 13

14 3.1 Statuts des domaines départementaux La valeur écologique des ENS d Ambel et de Font d Urle est reconnue au travers de divers classements et inventaires. Les deux domaines départementaux font partie du Parc Naturel Régional du Vercors. Par ailleurs, l inventaire des ZNIEFF recouvre intégralement les ENS. Une zone Natura 2000 est désignée sur ce secteur et n en recouvre qu une partie toutefois, une extension du périmètre est actuellement en cours de réflexion. Figure 6 : Statuts des ENS d Ambel et de Font d Urle Plateau des Gagères et cirque du Quint G. GRASSI Figure 7 : Paysages des ENS Hêtraie à l automne G. GRASSI 14

15 4 Matériels et méthodes 4.1 Données bibliographiques : Extraction et analyse des bases de données existantes Les sites d Ambel et Font d Urle sont parcourus par les naturalistes de la LPO Drôme depuis plus de 30 ans. De nombreuses informations sont ainsi consignées dans trois principales bases de données informatisées (bases de données «Faune» - LPO Drôme, BD Chironalpes du CORA Faune Sauvage et «la base de données entre amis»). L analyse de ces données a permis, d une part de collecter des éléments concernant le statut historique de chaque espèce et, d autre part, de faire la synthèse des connaissances les plus récentes sur la zone Recueil des données existantes du Département de la Drôme ou dans la littérature Un temps de travail avec Nicolas PERRON (écogarde référent sur la zone d étude) a permis de faire une synthèse sur les observations récentes consignées par les différents agents de surveillance en poste sur les espaces naturels d Ambel et Font d Urle (Yannick MASSE, Cécile BERTONCELLO, Nicolas PERRON notamment). Les informations communiquées oralement ou sous forme informatisée ont été géoréférencées et insérées dans la cartographie. Par ailleurs, les ouvrages et documents de référence suivants ont été consultés : - ONCFS, «Quoi de neuf», bulletin du réseau loup, Lynx, 1998 à FRAPNA Drôme, «Montagnes Drômoises», ouvrage collectif, FRAPNA, «Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes», MICHELOT Jean-Louis «Les réintroductions animales en Rhône-Alpes», FRAPNA, Echanges avec le personnel de terrain et des experts naturalistes Une rencontre avec Jacques DUCHAMP, agent ONF en poste sur la zone d étude pendant plus de 20 ans a essentiellement permis de faire une analyse historique pour les différents groupes faunistiques et de préparer le travail d échantillonnage de terrain. Un échange avec Jean-Pierre CHOISY, chargé de mission faune au Parc Naturel Régional du Vercors, a porté essentiellement sur le bouquetin des Alpes Recueil des données collectées par les photographes signataires de la charte photographique sur le domaine départemental d Ambel Cette charte, mise en œuvre depuis une dizaine d années, fixe un cadre pour la pratique de la prise de vue animalière. Outre le respect de la quiétude de la faune, elle permet d impliquer activement les signataires dans le suivi et la connaissance de la faune sauvage sur le site. Ont notamment participé à cet inventaire :Mathieu DUBOIS, Robert GAIA, Gérard GRASSI. 15

16 4.2 Inventaire des Ongulés, Carnivores, Rongeurs et Lagomorphes : Afin de collecter des données de distribution des espèces sur l ensemble de la zone d étude (fréquence et pour les espèces présentant un nombre suffisant d observations, estimations d abondance), la méthode d échantillonnage sur transects linéaires a été retenue. Ces itinéraires ont été choisis de manière à couvrir au mieux les différents milieux présents (hêtraie sapinière et clairières, pessières, pelouses et alpages, milieux rupestres et éboulis). Les zones les plus favorables ont fait l objet de recherches particulières, de part et d autre des itinéraires prévus, parfois avec plusieurs observateurs (Figure 9 : Carte des transects-échantillon d inventaire des mammifères (hors Chiroptères)). Une prospection visuelle soutenue a permis de collecter et consigner les observations en deux catégories : relevé d indice de présence (fèces, poils, reliefs de repas, terriers, empreintes ) ou observation par corps. Chaque contact (indice de présence ou contact visuel) a été précisément annoté et localisé sur carte au 1/25000 ème ou par relevé GPS. Les coordonnées géographiques ont systématiquement été relevées. Pour certaines espèces, les ongulés notamment, la prospection sur postes fixes à l aide de jumelles et longue vue à fort grossissement a été réalisée en complément. La prospection de terrain s est échelonnée de mai à septembre La pression d échantillonnage (temps bénévole compris) représente 8 journées de terrain. Figure 8 : Escarpements rocheux du rebord Sud du plateau de Font d Urle T. DEANA 16

17 Figure 9 : Carte des transects-échantillon d inventaire des mammifères (hors Chiroptères) 4.3 Inventaire des petits mammifères (Rongeurs, Myoxidés et Insectivores) : Les petits mammifères constituent probablement l un des groupes le plus difficiles à appréhender pour les vertébrés. Leur petite taille, leurs mœurs, pour la plupart nocturnes, leur faible densité, leur vie souterraine pour certains sont autant d éléments expliquant cette difficulté. Un inventaire exhaustif nécessite l emploi de nombreuses techniques passant par la recherche d indices, l observation d individus et la détermination de restes osseux. Cette étude ayant pour objectif une approche succincte de ce groupe les techniques employées ont été le piégeage et la recherche d indice de présence (taupinière, galerie, crotte, reste de repas). Une analyse des données bibliographiques a également été entreprise. Lors de l inventaire, 5 journées ont été consacrées à l inventaire avec piège et recherche d indices. Elles se sont déroulées les 16 mai, 17 juin et 16, 17 et 25 septembre Pour les 16 mai et 17 juin, 10 pièges ont été posés durant 5 heures. Pour les 16, 17 et 25 septembre, 32 pièges ont été posés durant 10 heures. 17

18 4.3.1 Technique de piégeage utilisé Les pièges utilisés pour cet inventaire ont été les nasses en grillage (n= 2), pour la capture des Myoxidés ainsi que des pièges boîtes type INRA) (n=30). Figure 10 : Piège INRA équipé d une boîte de survie pour l inventaire des petits mammifères (Photo. S. Blache) Recherche d indices Cette technique est assez difficile à mettre en œuvre. Elle nécessite une grande connaissance des espèces. Toutefois, avec de l expérience, notamment après avoir confirmé l existence de certaines espèces par piégeage, il devient possible d identifier leur présence par indices. Sur la zone d étude, nous avons utilisé la recherche d indices avec certitude sur l identification pour l écureuil roux (restes alimentaires, nid), la taupe d Europe Talpa europea (mode d implantation des taupinières, orientation de la galerie de sortie) et d indices à considérer avec de l expérience et des confirmations in situ pour le campagnol terrestre Arvicola terrestris (mode d implantation des taupinières, orientation de la galerie de sortie), le campagnol provençal Microtus duodecimcostatus, le campagnol agreste Microtus agrestis (restes de repas, habitat), le campagnol de Fatio Microtus multiplex (galeries, traces à la fonte des neiges), campagnol des neiges (galeries et traces d activité dans les habitats favorables). Enfin, pour le Muscardin Muscardinus avellanarius, la recherche de l espèce s est fait à partir des restes de repas de framboise déposés sur les feuilles de framboisiers. 4.1 Inventaire des Chiroptères : Un plan d échantillonnage a été défini avec comme objectif la réalisation d un état des lieux le plus exhaustif possible sur la base d un échantillonnage des différents milieux représentatifs du secteur d étude. 18

19 La richesse des résultats attendus dépendait selon nos estimations, de la diversité des milieux à prospecter et de l effet attractif des points d inventaires notamment pour les captures aux filets. Le cahier des charges de la commande d inventaire stipulait de mettre l accent sur deux méthodes, la détection acoustique et la capture aux filets. D autre part, certaines contraintes ont orienté nos choix de prospection, à savoir l accessibilité de certains secteurs, les aléas météorologiques et le temps limité dédié aux relevés de terrain. A partir de ces éléments, nous avons choisi les sites d inventaires dans l ordre de priorité suivant : Sites favorables aux chiroptères et adaptés à la capture aux filets ou à la détection acoustique, voire aux deux méthodes, Diversité des milieux, de l altitude et de l exposition des différents sites d inventaire, Accessibilité des sites, possibilité de couchage, Répartition homogène des sites sur l ensemble des domaines, Echantillonnage le plus exhaustif possible du panel de milieux présents sur le secteur. Figure 11 : Localités et méthodes d inventaire des Chiroptères 19

20 4.1.1 Prospection de gîtes : L observation directe implique la visite en journée de bâtiments, de ponts et de sites souterrains (grottes). La recherche et l observation de chauves-souris potentiellement présentes dans ces gîtes se fait à l aide d un éclairage adapté. L identification nécessite parfois l usage de jumelles. La diversité des gîtes à Chiroptères est infinie et de nombreuses contraintes peuvent limiter l efficacité de l observateur notamment pour ce qui est de l accessibilité des sites. L accord des propriétaires de bâtiments (maisons, granges ) peut être difficile à obtenir. Malgré cela, cette méthode de prospection peut notamment permettre de découvrir des sites de parturition (sites où se rassemblent les femelles de chauve-souris pour élever leurs jeunes). La plupart des bâtiments présents sur les domaines départementaux ont été inventoriés mais très peu d entre eux ont révélés la présence de chiroptères Capture au filet : L utilisation de filets de type «japonais» (comme ceux utilisés pour la capture et le baguage des oiseaux), permet de capturer les chauves-souris. Ces filets sont tendus sur des perches, soit audessus d une nappe d eau où les chauves-souris viennent s abreuver ou chasser, soit sur des couloirs de vol et des entrées de gîtes, où le transit est canalisé (allée forestière, lisière, cavité ). Les individus capturés sont identifiés et mesurés, cette manipulation permet de relever des indices de reproductions (femelles présentant des indices d allaitement par exemple) et de préciser le statut de l espèce. Les animaux sont immédiatement relâchés sur le lieu de capture. Figure 12 : Filet installé sur un impluvium. T. DEANA Ce type d opération nécessite un certain savoir-faire car d une part cette manipulation n est pas sans incidence sur l animal (stress), et d autre part elle ne peut se faire qu avec une autorisation dérogatoire à la loi du 10 juillet 1976 et renouvelable annuellement (autorisation préfectorale). Figure 13 : Mensuration d une Barbastelle. O. SOUSBIE 20

21 4.1.3 Détecteur d ultrasons Cette méthode est la plus adaptée pour obtenir des résultats en un temps limité. Pour ce faire, les modèles de type Pettersson D 980 et D 240X (modes hétérodyne et expansion de temps) ont été utilisés. L'essentiel des contacts obtenus a été archivé sur MiniDisc ou sur support numérique. Une analyse informatique des séquences enregistrées a été effectuée, a posteriori, avec le logiciel BatSound. Cette technique de recherche présente aujourd'hui de gros avantages en termes d efficacité et de rentabilité. Cela est particulièrement vrai dans le cadre d'un inventaire et, de fait les résultats obtenus et détaillés ci-après l'illustrent bien. Les progrès relativement récents, tant au niveau du matériel que de la connaissance des émissions acoustiques des espèces, font que l'utilisation du détecteur d ultrasons devient primordiale dans la connaissance globale sur les chiroptères (présence sur un territoire donné, identification des espèces, repérage des routes de vol et des terrains de chasse des individus). Il importe cependant de préciser que les informations recueillies par ce seul moyen restent, malgré tout, encore limitées. Ainsi, la différenciation de certaines espèces entre elles (par exemple Myotis myotis et Myotis blythii) est actuellement impossible sur la base de leurs seuls cris. De même, la très faible portée des émissions des rhinolophes (Rhinolophus sp.) ou des oreillards (Plecotus sp.) rend les probabilités de contact extrêmement faibles. De même l identification a posteriori n est pas garantie et dépend entre autres de la qualité de l enregistrement. Sur les relevés de cette étude, plus de 75% des séquences ont permis une détermination spécifique. S'il nécessite un temps d'apprentissage long et laborieux, le détecteur est déjà, à l'heure actuelle, un moyen particulièrement efficace. Mais comme nous l'avons déjà évoqué il reste un outil de recherche complémentaire aux autres techniques. II le restera inévitablement pour acquérir l'ensemble des informations indispensables et nécessaires sur les Chiroptères d'un territoire donné, que ce soit la connaissance de leur statut, de leurs effectifs ou les gîtes diurnes utilisés Télémétrie Afin de localiser les terrains de chasse ou les gîtes de certains individus de Chiroptères, il est possible de les équiper de micro-émetteurs radio. Ce matériel miniaturisé (environ 0,5g) est fixé à l animal avec une colle chirurgicale inoffensive. Cette méthode a l avantage de permettre la libération par chute spontanée de l émetteur au bout de 6-8 jours. Cette méthode est particulièrement efficace et permet dans le cas des chauvessouris arboricoles, de localiser leur gite à l arbre près! 21

22 4.1.5 Pression d observation et moyens humains Dates Transects mammifères (hors Chiroptères) Prospections petits mammifères Capture au filet (Chiroptères) Parcours de détection acoustique (Chiroptères) Visites de gîtes (Chiroptères) Nombre d observateurs 16/05/ /05/ /06/ /07/10 0,5 1 10/09/ /05/ /07/10 0,5 1 25/08/ /08/ /09/ /09/ /09/ /03/ /07/ /07/ /07/ /07/ /07/ /07/ /07/ /08/ /08/ /08/ /09/ ,5 4 11/09/ ,5 4 29/10/ Total Tableau 2 : pression d observation en fonction des différentes méthodes d inventaire Au total, les moyens humains engagés ont été très importants avec 154 journées observateurs (soit en moyenne 3 personnes par journée ou soirée d inventaire). La forte participation de nombreux bénévoles a permis d optimiser les opérations de terrain notamment pour le volet sur les chiroptères en couplant régulièrement capture au filet et détection acoustique. Figure 14 : Pose de filet pour les chiroptères au Pas de l Infernet Y. PEYRARD 22

23 5 Résultats 5.1 Inventaire réalisé La valorisation des données bibliographiques ainsi que les prospections menées dans le cadre de cet inventaire, nous ont permis de couvrir une surface très représentative des 2000 ha des domaines départementaux et d échantillonner l ensemble des milieux présents (Figure 15 : Localités d observation des mammifères). Figure 15 : Localités d observation des mammifères Les grands ensembles de milieux homogènes ont été prospectés de manière inégale. Ainsi, on notera que les secteurs d alpages, que ce soit sur Font d Urle ou sur Ambel, ont fait l objet d une pression d observation plus faible qu ailleurs sur la zone d étude. Ceci est notamment du au fait d un intérêt moindre des naturalistes à prospecter les milieux ouverts, notamment sur d aussi vastes superficies. On remarque aussi que les marges des plateaux (cirque du Quint, Haute vallée de la Gervanne ) ainsi que la forêt d Ambel, ont été particulièrement bien prospectées. Cet état de fait s explique notamment par l accessibilité des ces sites et leur intérêt naturaliste évident (populations d ongulés faciles d observation). 23

24 Cerf G. NAVIZET Marmotte G. NAVIZET Blaireau G. GRASSI Bouquetin G. NAVIZET Sanglier G. GRASSI Renard G. GRASSI Loir G. NAVIZET Figure 16 : Portraits de mammifères des ENS Murin de Bechstein Y. PEYRARD 24

25 Répartition des groupes taxonomiques (%) Carnivores Chiroptères Insectivores Ongulés Rongeurs Figure 17 : Répartition des groupes taxonomiques Au total, ce ne sont pas moins de 51 espèces de mammifères qui ont été inventoriées sur ces domaines départementaux ; soit environ 55 % de la faune mammalienne de Rhône-Alpes (93 espèces en Rhône-Alpes, ARIAGNO à paraître). En 1983, Fayard et D Herbomez faisaient état de 18 espèces de mammifères. En terme de représentation des différents groupes taxonomiques, on observe une distribution très nettement inégale. Les Chiroptères dominent très largement le cortège avec 46% des espèces (22 espèces sur les 30 connues en Rhône-Alpes). Pour ce groupe, quelques espèces potentielles n ont pas été notées et pourraient alors venir compléter cette liste déjà longue (voir 5.1.5). Les Rongeurs, qui représentent un quart des espèces notées, pourraient aussi être mieux représentés, la présence de quelques espèces très potentielles de micromammifères n a pas été relevée. Les Carnivores et les Ongulés font l objet d un inventaire quasi exhaustif. Le groupe présentant la connaissance la plus fragmentaire est le groupe des Insectivores. Une seule espèce a été notée, la Taupe alors qu aucune espèce de musaraigne n a été inventoriée. 51 espèces est donc bien un chiffre minimal, des recherches approfondies permettraient probablement d ajouter une dizaine d espèces. 25

26 5.1.1 Ongulés, Carnivores, Rongeurs et Lagomorphes Données bibliographiques Inventaire 2010 Espèce Observé Indices de présence Capturé Sanglier Sus scrofa X X X - Cerf élaphe Cervus elaphus X X X - Chevreuil Capreolus capreolus X X X - Chamois des Alpes Rupicapra rupicapra X X X - Mouflon méditerranéen Ovis gmelini X X X - Bouquetin des Alpes Capra Ibex X - Loup Canis lupus subsp. Italicus X X X - Renard roux Vulpes vulpes X X X - Lynx boréal Lynx lynx X P - Blaireau Meles meles X X X - Hermine Mustela erminea X X X - Belette d europe Mustela nivalis? - Putois Mustela putorius? - Martre des pins Martes martes X X X - Fouine Martes foina? - Lièvre brun Levus europaeus X X X - Lièvre variable Lepus timidus X X X - Marmotte des Alpes Marmota marmota X X X - Total espèces (19) 15 espèces contactées vivantes 17 espèces Tableau 3 : espèces inventoriées et des modes d observation (les espèces indiquées en gras sont inscrites à l annexe 2 de la DHFF -? : donnée douteuse à confirmer P : donnée réalisée à proximité de la zone d étude) Figure 18 : Piste de 6 loups dans la combe d Ambel (Déc 2008 L. Raspail) 26

27 5.1.2 Petits mammifères (Rongeurs, Insectivores, Myoxidés) Données bibliographiques Inventaire 2010 Espèce Animal vivant Observé Indices de présence Capturé Ecureuil roux Sciurus vulgaris X X X Loir Myoxus glis X X X Muscardin Muscardinus avellanarius X X X Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus X Mulot à collier roux Apodemus flavicollis X X Souris domestique Mus musculus X Campagnol terrestre Arvicola terrestris X X Campagnol de Fatio Microtus multiplex x X Campagnol roussâtre Clethrionomys glareolus X Campagnol des neiges Chionomys nivalis X X X Taupe d'europe Talpa europaea X X Total espèces (11) 3 espèces contactées vivantes 11 espèces Tableau 4 : espèces inventoriées et des modes d observation Figure 19 : Mulot à collier roux G. NAVIZET 27

28 5.1.3 Chiroptères Espèce Petit rhinolophe Rhinolophus hipposideros Murin à moustaches Myotis mystacinus Murin de Daubenton Myotis daubentoni Murin de Bechstein Myotis bechsteini Murin à oreilles échancrées Myotis emarginatus Murin de Natterer Myotis nattereri Grand murin Myotis myotis Petit murin Myotis blythi Noctule de Leisler Nyctalus leisleri Sérotine commune Eptesicus serotinus Sérotine de Nilsson Eptesicus nilssoni Sérotine bicolore Vespertilio murinus Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus Pipistrelle de Nathusius Pipistrellus nathusii Pipistrelle de Kuhl Pipistrellus kuhli Vespère de Savi Hypsugo savii Oreillard roux Plecotus auritus Oreillard montagnard Plecotus macrobullaris Oreillard gris Plecotus austriacus Barbastelle d Europe Barbastella barbastellus Minioptère de Schreibers Miniopterus schreibersii Molosse de Cestoni Tadarida teniotis Total espèces (22) Données bibliographiques Animal Restes vivant osseux X X Capture au filet X Inventaire 2010 Contact acoustique Observation au gîte X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X 15 espèces contactées vivantes + 2 à partir d ossements non datés X X X X X X X X X 21 espèces Tableau 5 : espèces inventoriées et modes d observation (les espèces indiquées en gras sont inscrites à l annexe 2 de la DHFF) X X 28

29 5.1.4 Fiches espèces synthétiques LR RA : Liste rouge Rhône-Alpes LR F : Liste rouge France DHFF : Directive Habitats Faune Flore (de Thiersant & Deliry coords. 2008) (UICN France, et al. 2009). (92/43/CEE) Texte : - généralités, gites, habitats - discussion des données cartographiques - axes de conservations selon les espèces Oreillard roux Plecotus auritus Nombre d observations : < Indice de reproduction R RA : LC LR F : LC DHFF : IV Yoann PEYRARD ML Une donnée antérieure démontre la présence de cette espèce sur l Albenche. Les rospections dans le bâtit durant l inventaire 2009 ont permis de découvrir l espèce dans église de Rumilly et une colonie à Massingy. Des individus sont contacté Chez Pessel et u Marais de Marigny. Une femelle allaitante est capturée au Marais du Parc tandis que 3 ont capturées au Marais des Vorges. Cette dernière donnée suggère la proximité d une olonie de reproduction pour cette espèce qui ne s éloigne jamais au-delà de 2 kilomètres e son gîte. a détection acoustique ne permet pas toujours de déterminer les différentes espèces oreillards. Oreillard roux est une espèce discrète qui se rencontre dans les habitations, les tunnels, es grottes, sous les ponts ou dans les arbres isolément ou en petits groupes. Les colonies e reproduction connues en Rhône-Alpes, peu nombreuses (moins de 30) sont toutes antonnées dans des bâtiments. Ces colonies ne comptent généralement guère plus de adultes, avec une exception dans le Vercors ou un site rassemble 34 femelles adultes. D après la littérature, cette espèce est très souvent arboricole (elle occupe aussi les ichoirs) et utilise les cavités des arbres ou les fissures des troncs pour s abriter. Avec ses iles larges qui lui confèrent un vol extrêmement maniable, l Oreillard roux recherche ses roies au cœur du feuillage et peut «cueillir» des proies posées sur la végétation, comme es papillons diurnes qui se repose la nuit sur la face inférieure des feuilles. Oreillard roux utilise souvent des granges ou des petits abris en milieu bâti ou dans des rottes pour se reposer entre deux séances de chasse. Il utilise ces gîtes nocturnes pour écortiquer ses proies comme les papillons diurnes qu il consomme régulièrement. Les estes d ailes de ces papillons et le guano bien en évidence sous ces reposoirs, trahissent a fréquentation des lieux par cette chauve-souris. D après les données de l atlas régional, il apparaît que l Oreillard roux est présent dans les égions de collines, à l étage montagnard voire sub-alpin. Sa présence en plaine est moins marquée et il semble totalement absent de la zone sous influence méditerranéenne. état de conservation de cette espèce est jugé comme «peu préoccupant» par la Liste Rouge régionale et nationale. Indices de reproduction observés : ML : femelle allaitante PL : femelle post-lactantes JV : Juvénile volant GG : mâle aux gonades gonflées (sexuellement actif mais pas indice de reproduction net) 29

30 Sanglier Sus scrofa Nombre d observations : < 2001 > Indice de reproduction oui LR RA : LC LR F : LC DHFF : - ASPAS Sans être abondant, le Sanglier est bien présent sur la zone d étude. L enneigement hivernal important est sans doute un facteur limitant. L espèce y fait localement des incursions importantes pour bénéficier d opportunités alimentaires. Les indices d activité relevés (boutis) montrent une répartition spatiale assez homogène, tant dans les milieux forestiers que sur les pâturages. Une activité significative a été notée au cours de l étude sur la partie sud de la Combe de l Aubasse, entre le pas de l Infernet et les boisements de Chaud Clapier, entre le Pas de la Ferrière et Tubanet (été 2010) ainsi que sur les versants ouest du col de Toulau et les pelouses du Pas du Gouillat (mai 2010). Les observations directes sont peu fréquentes : une laie avec 3 jeunes en septembre 2005 (GRASSI G.). Le Sanglier est présent dans tous les districts de Rhône-Alpes. 30

31 31

32 Cerf élaphe Cervus elaphus Nombre d observations : < 2001 > Indice de reproduction oui LR RA : NT LR F : LC DHFF : / Gérard GRASSI Le site d Ambel joue un rôle majeur pour la population de cerfs du sud ouest du Vercors. Depuis la réintroduction de l espèce à la fin des années 50 dans la forêt domaniale de Lente, on y observe d importants rassemblements d animaux. La densité de la population est plus importante sur la partie nord du plateau où le couvert forestier avec des mosaïques de clairières est particulièrement favorable. On note également une forte fréquentation des animaux sur toutes les zones de lisières au printemps où la proximité des pâturages offre des ressources alimentaires importantes. L espèce est également régulière sur les pentes du Roc de Toulau où le nombre de cerfs bramants est en augmentation, les crêtes et le plateau sommital sont des zones de gagnage appréciées au printemps et en automne. Le cerf fréquente régulièrement les pâturages du Serre de Montué sur ses deux versants. Quelques mâles bramants sont notés sur les hauteurs de Chaud Clapier et sur la partie ouest de la crête des Gagères. Les pentes exposées au sud, sous les falaises de Font d Urle, entre le Puy de la Gagère et le Pas de l Infernet, sont exploitées une grande partie de l année, y compris en période de brame (5 biches observées le 14 septembre 2010). Les hautes vallées de Quint, Bouvante et Omblèze, contiguës à la zone d étude, accueillent également des populations de cerfs connexes au noyau d Ambel. Ces vallées sont d importants secteurs d hivernage. La présente étude ne permet pas d estimer la population de cerf. Nous disposons toutefois de quelques indications quantitatives sur le site d Ambel. Les comptages réalisés en 2009 donnent un maximum de 21 cerfs bramants sur 600 hectares de forêt (PERRON N. com. or.). Un inventaire photographique, réalisé en 2009 en période de brame à permis d identifier précisément 31 mâles de 8 cors et plus sur la zone (GAIA R. / DUBOIS M.). Les grands cerfs de plus de 12 cors restent rares sur le site. Les observateurs notent depuis quelques années une diminution de la taille des hardes sur Ambel (femelles et jeunes animaux) avec une répartition spatiale très hétérogène et fluctuante. En revanche, les observations fréquentes de biches suitées laissent penser que l indice de reproduction est satisfaisant. Si la répartition du cerf élaphe dans la Drôme a notablement progressé ces dernières années, de nombreux massifs sont encore inoccupés ou accueillent des populations très en dessous des potentialités d accueil théorique des milieux. La même remarque peut être faite à l échelle régionale. La zone d étude reste un des ensembles écologiques les plus fonctionnels pour l espèce dans le Vercors méridional. Orientations de gestion Ouvertures d éclaircies afin de pallier à la fermeture progressive des milieux par le vieillissement des pessières. Gestion de la fréquentation et information du public sur l espèce, notamment en période de brame. Maintien de la zone de tranquillité dite de la «Combe de l Aubasse» en période de brame. 32

33 33

34 Chevreuil Capreolus capreolus Nombre d observations : < 2001 > Indice de reproduction oui LR RA : LC LR F : LC DHFF : / Gérard GRASSI Le chevreuil est présent sur l ensemble des milieux forestiers d Ambel mais en faibles effectifs. Les indices récoltés sont épars et les observations directes très peu fréquentes en dépit d une pression d observation importante sur ce secteur. Les observateurs s accordent à dire que la population de chevreuil d Ambel, autrefois dynamique, a très sensiblement diminué à partir de la fin des années 90. Cette chute assez brutale des contacts pourrait être mise en relation avec le retour du loup sur le site. L espèce semble davantage représentée dans les boisements en périphérie du site de Font d Urle, notamment sur le secteur de Chaud Clapier. La présence de l espèce sur les grands alpages est quasi nulle. A l instar d autres espèces d ongulés présentes sur ce site, le chevreuil trouve régulièrement refuge dans les pentes bien exposées du cirque de Quint. Le chevreuil est présent dans tous les districts Rhônalpins et dans la Drôme à l exception des grandes plaines à très forte occupation humaine. L espèce est représentée sur l ensemble du massif du Vercors, en densité variable. Les populations sont issues de lâchers réalisés dans le nord du Vercors en 1960 et 1970 par la Fédération Départementale des Chasseurs de l Isère («Montagnes drômoises», 1996). 34

35 35

36 Chamois des Alpes Rupicapra rupicapra Nombre d observations : < 2001 > Indice de reproduction oui LR RA : LC LR F : LC DHFF : V Gérard GRASSI Les pentes et escarpements en périphérie des deux sites d étude offrent d excellentes potentialités d accueil pour le chamois. L ensemble des milieux favorables est aujourd hui colonisé, avec des effectifs variables selon les secteurs. Un noyau de population important est localisé depuis de nombreuses années dans le cirque de Quint, entre le Puy de la Gagère et le Pas de l Infernet. Des hardes dont les effectifs dépassant 10 animaux y sont régulièrement observées, ce qui est un bon indicateur de la densité de la population. Les pentes entre le Pas de la Ferrière et le Pas de la Couronne sont également régulièrement fréquentées. Plus au sud, la crête qui court jusqu à la Tête de la Dame, l est beaucoup moins. Globalement la pointe sud du plateau d Ambel et la crête des Teulières ne semblent accueillir que de faibles effectifs. En remontant vers le nord et le Roc de Toulau, les indices de présence redeviennent plus nombreux. Au printemps 2010, une fréquentation importante a été notée entre la Croix d Ambel et le col de Toulau. Un noyau de population est présent dans les escarpements et les pentes nord et nord-est du Roc de Toulau. Ce versant frais et ombragé est apprécié en période de sécheresse estivale. En dessous, une harde d une dizaine de chamois est régulière dans les rochers du Saut de la Truite. Sur ce même versant dominant la vallée de Bouvante, quelques chamois sont notés régulièrement dans les escarpements de la Combe de l Aubasse (4 femelles dont deux suitées et un mâle en août 2010 GRASSI G.). Sur le Roc de Toulau, la taille des hardes a significativement diminué au cours des dix dernières années. Avant 2000 des groupes dépassant la trentaine de bêtes y étaient observés, notament en période de rut (GRASSI G.). Aujourd hui les effectifs dépassent rarement la dizaine d individus. Le chamois est actuellement présent sur l ensemble du massif du Vercors et la plupart des milieux favorables drômois sont colonisés. La densité des populations est très variable selon les secteurs, de vastes ensembles favorables sur le plan écologique accueillant encore des effectifs très en deçà des capacités d accueil théorique des milieux. La population de chamois du cirque de Quint est une des plus importantes du Vercors méridional. Le potentiel d extension de l espèce sur le pourtour du site d Ambel reste important. Globalement, les populations de chamois concernées par l étude, situées en bordure du site, sont chassées et ne bénéficient donc que partiellement du statut de réserve des domaines départementaux d Ambel et Font d Urle. Cette espèce qui ne commet que peu ou pas de dégâts ne pourra se développer sur les zones favorables qu à la condition que les plans de chasse restent raisonnables sur toutes les communes limitrophes. Cet animal constitue un très fort atout touristique qui pour l instant reste limité. 36

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