Séminaire n 2 Environnement et développement urbain

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1 Vincent GUILLAUDEUX 1 Séminaire n 2 Environnement et développement urbain 20 mars 2015 CT PADD- Erdre&Loire-26 sept 2014

2 SOMMAIRE Introduction -«Co-construire un territoire durable de qualitéintégrateur des richesses environnementales» par Pascal PRAS, vice-président à l urbanisme, à l habitat et au foncier de Nantes Métropole 1-«Pourquoi l environnement fait partie intégrante du projet de territoire?» p.3 par Pierre PECH Professeur en Géographie physique, humaine, économique et régionale Paris 1 Panthéon Sorbonne 2 -«La biodiversité, un atout pour le territoire et le cadre de vie des habitants» p.21 par Philippe CLERGEAU Professeur au Muséum National d Histoire Naturelle 3- «Le cycle de l eau en milieu urbain» p.44 par Elisabeth SIBEUD Responsable du service étude - Délégation développement urbain et cadre de vie Direction de l eau Grand Lyon 4-«Vers des territoires adaptés aux changements climatiques» p.60 par Céline PHILLIPS animateur de secteur «adaptation au changement climatique»- service climat - ADEME Table ronde-«pour une approche intégrée de l environnement dans le projet de territoire» Tous les intervenants précédents Animation de l ensemble du séminaire par Walter BOUVAIS, journaliste à Terra Eco Vendredi 20 mars 2015 Séminaire n 2 Environnement et développement urbain 2

3 Environnement et développement urbain Quelles réponses stratégiques à l urgence environnementale? Pierre Pech Professeur Université Paris 1 Panthéon Sorbonne pech@univ-paris1.fr Nantes, Vendredi 20 mars

4 Un double changement de paradigme Gestion conservatoire du territoire Aménagement zonage Avant les trente glorieuses Pendant les trente glorieuses Impératif du développement Crise économique Projet de territoire Depuis la fin du 20 ème siècle Urgence environnementale Le projet de territoire = ville durable 4

5 Un double changement de paradigme L urgence environnementale L approche intégrée de la ville durable Vendredi 20 mars 2015 Séminaire n 2 Environnement et développement urbain 555

6 7 milliards d habitants en à 12 en 2050? L urgence environnementale Des interactions de nos activités locales sur l échelle globale 6 6

7 La limitation des ressources En 2007, 60 milliards de tonnes de matière ont étéconsommées dans le monde + déchets 7 7

8 L urgence climatique Fluctuations des taux de CO 2 depuis ans Environ 400 ppm en 2012! Environ 300 ppm en 1990 = 750 milliards de tonnes de C ppm Il y a ans = 500 milliards de tonnes de C0 2 Données GIEC 8

9 dimanche 13 janvier 2008, un rocher de 6 tonnes s'est écrasésur la route départementale 6098, et sur la voie ferrée Nice-Ventimiglia, obligeant àla fermeture de ces 2 axes + fermeture de l autoroute A8 Les risques environnementaux Éboulements, incendies, accidents technologiques 4 mars 2015, deux avalanches à Orelle (Savoie) : cinq personnes emportées, deux blessés 22 septembre 2001, catastrophe AZF àtoulouse, 31 morts, 2500 blessés, 2 d 9

10 Carte des pollutions marines après Fukushima Inondations dans le Nord en 2010 Co-vulnérabilité face aux enjeux environnementaux Construction de la LGV BPL Conséquences de l éruption de l'eyjafjöll en 2010 sur le trafic aérien entre 1,5 et 2,5 milliards d 10

11 Climat Ressources: eau, sols, terres agricoles, ressources non renouvelables Pollutions, santé Biodiversité Déclassement et délaissement socioéconomiques et intergénérationnels L urgence environnementale Vendredi 20 mars 2015 Séminaire n 2 Environnement et développement urbain 11

12 L approche intégrée de la ville durable La ville durable intègre cette urgence environnementale LOADDT, SRU, Grenelle de l Environnement SRCAE, SRCE, SRBruit, Srdéchets, PCET Intégration de la thématique des schémas régionaux Dans les SCOT ABC ou Plan Biodiversité Des instruments au service d une d stratégie 12 12

13 Les instruments de l ingénierie territoriale durable Fiscalitélocale : logements vacants, réglementation circulation Écoconditionnalitédes aides : végétalisationdes toitures,% de l opération d aménagement, réemploi matériaux de déconstruction, bois ou matériaux biosourcés Commande publique : choix des matériaux (relocalisation), choix des aliments des cantines, aspects énergétiques Règles d urbanisme : coefficient de biotope à Berlin Vendredi 20 mars 2015 Séminaire n 2 Environnement et développement urbain 13

14 réglementaires PLU PADD PLU i et PLUM?? PPR SCOT PLH, PDU volontaires Instruments Agenda 21 Atlas communal de biodiversité Certifications ISO Bilan carbone Éco-certification des marchés, construction: HQE, LEED, BREAM, BEPOS Vendredi 20 mars 2015 Séminaire n 2 Environnement et développement urbain 14

15 HQE LEED BREEAM Les outils techniques en ingénierie BTP Y compris écologique 15 15

16 Approche intégrée de la stratégie de rénovation urbaine à Paris L OPAH 2D2E (Opération programmée de rénovation de l habitat «développement durable et économies d énergie») Secteur de l opération Autour de la place de la République Arrondissements 3, 10,

17 Approche intégrée de la stratégie de rénovation urbaine Lutte contre l insalubrité ou nuisances (santé) chimiques (plomb, amiante ) Végétalisation : Biodiversité Isolation thermique // Plan climat Procédures de concertation, démocratie participative Impacts sur économique locale (artisans, BTP )

18 Écoquartier de Bonne à Grenoble Bâtiments à énergie positive Usage récréatif Absorption et épuration des eaux de ruissellement Biodiversité Usage social, entretien des milieux, jardin partagé, usage productif (agricole) 18 18

19 Vendredi 20 mars 2015 Séminaire n 2 Environnement et développement urbain 19

20 La ville durable et la stratégie environnementale comme instrument de développement et de la résilience urbaine // impératifs de la transition écologique + changement de paradigme = urgence environnementale et projet de territoire La question de la gouvernance Approche intégrée des politiques et de l action administrative locales égalitédes urgences et de l importance dans les politiques Participation des citoyens à la décision (de l information à la démocratie participative) et àla gestion (jardins partagés ) Conclusion Vendredi 20 mars 2015 Séminaire n 2 Environnement et développement urbain 20

21 Territoire et Biodiversité Philippe Clergeau Professeur et expert-consultant Muséum National d Histoire Naturelle, Paris 21

22 Pourquoi prendre en compte la nature? pour conserver un patrimoine pour une éthique par rapport aux espèces mais aussi pour Le rapport Homme Nature a changé : reconnaissance que le bien-être des sociétés est directement dépendant du fonctionnement naturel 22 P. Clergeau - MNHN

23 La notion de services écosystémiques Millenium Ecosystem Assesment (2005) = identifier les fonctions de l écosystème que l homme utilise et en général dont il dépend (demande de l ONU). Les grands types de «services» reconnus : - Services d approvisionnement (fourniture des biens, alimentation, eau, bois, etc.) - Services de régulations environnementales (régulations flux hydriques, maladies, cycles ) - Services culturels (cadre de vie, esthétiques, récréations ) P. Clergeau - MNHN - Services d auto-entretien (formation des sols, photosynthèse...) 23

24 La biodiversité c est la diversité naturelle des organismes vivants. On considère les diversités des écosystèmes, des espèces et des gènes et leurs interrelations. (pas que richesse mais aussi fonctionnement) - C est la diversité et la complémentarité des espèces végétales et animales qui permettent une stabilité dans le temps et dans l espace des écosystèmes et donc une pérennité des services rendus. - L'extinction actuelle, provoquée par les activités humaines, est majeure puisque d'ici à 2050, on considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu. - L urbanisation occupe désormais 21,8 % du territoire, soit une progression de 19 % en dix ans (INSEE 2011) - rôle dans la conservation de la biodiversité? - quelle biodiversité? (sauvage/horticole, échelle de fonctionnement, pourquoi ) - quels services? 24 P. Clergeau - MNHN

25 ECHELLES DE FONCTIONNEMENT <-> Dynamique de biodiversité A une échelle «locale», Identifier et protéger les zones naturelles en périurbainp Multiplier des espaces verts en zone urbanisée Augmente des espaces de récréation, de loisir et d éducation Améliore le cadre de vie (bien être, création de lien sociaux, santé) Balance l attrait du périurbain vert Régule certains problèmes environnementaux : Infiltration des eaux de pluie Fixation du particulaire atmosphérique Stockage de C0² Rôle dans la microclimatologie, Etc. P. Clergeau - MNHN 25

26 ECHELLES DE FONCTIONNEMENT <-> Dynamique de biodiversité A une échelle «globale», Le paysage = un niveau de fonctionnement écologique Maintenir une biodiversité (permettre les dispersions) Le Grenelle de l Environnement «La trame verte est un outil d aménagement du territoire» 26

27 Continuité, corridor écologique, trame verte Bien démontré en zone rurale et périurbaine (sous-trames) Trame = taches d habitat + corridors écologiques 27 P. Clergeau - MNHN

28 Le Grenelle de l Environnement 28 P. Clergeau - MNHN

29 3 grandes échelles de construction -Au niveau régional = Schéma Régional de Cohérence écologique SRCE Sous-trame boisée Bretagne -Au niveau intermédiaire = projet de pays, SCOT, Département -Au niveau local = mise en œuvre dans PLU SRCE Ile-de-France 29 P. Clergeau - MNHN

30 3 grandes échelles de construction -Au niveau régional = Schéma Régional de Cohérence écologique SRCE -Au niveau intermédiaire = projet de pays, SCOT, Département -Au niveau local = mise en œuvre dans PLU SCOT de Rennes 30 P. Clergeau - MNHN

31 3 grandes échelles de construction -Au niveau régional = Schéma Régional de Cohérence écologique SRCE -Au niveau intermédiaire = projet de pays, SCOT, Département -Au niveau local = mise en œuvre dans PLUi TVB Plaine Commune.Indépendance relative des niveaux.rôle fondamental de l analyse éco-paysagère (cartographie, photo-interprétation) bien avant les inventaires d espèces 31 P. Clergeau - MNHN

32 ECHELLES DE FONCTIONNEMENT <-> Dynamique de biodiversité A une échelle «globale», Destruction d habitat par extension mais aussi isolement? Un problème majeur de dynamique spatiale : la dispersion des espèces?? l organisation du paysage (composition et configuration) 32

33 Continuité, corridor écologique, trame verte Espace naturel Trame = taches d habitat + corridors écologiques En périurbain 33

34 Continuité, corridor écologique, trame verte Effet matrice? Parc?? Trame = taches d habitat + corridors écologiques Usage, perception Gestion En ville, taches = parcs mais corridors =?? 34

35 Continuité par liaisons vertes Rôle des bords des fleuves, des canaux Traitement du bord des infrastructures 35 P. Clergeau - MNHN

36 Continuité par liaisons vertes mais aussi par les jardins privés, Noyau primaire d habitat Noyau secondaire isolé Corridor discontinu en «pas japonais» Noyau secondaire d habitat Corridor continu Noyau primaire d habitat Matrice 36 P. Clergeau - MNHN

37 Evolution des jardins privés : Jardin potager jardin détente jardin nature - Travailler avec les citadins qui doivent être partie prenante des projets - Jardins d entreprise 37 P. Clergeau - MNHN

38 (Projet sud Toulouse Atelier Urbane - J. Classe et P. Clergeau 2013) P. Clergeau - MNHN Plan de trame verte et bleue 38

39 Mais en ville très dense? peu de jardins privés et publics, peu de friches 39 P. Clergeau - MNHN

40 Les «pieds d arbre» comme corridor? Thèse de Noélie Maurel Nombreuses liaisons continuité corridor écologique en «pas japonais»... P. Clergeau - MNHN... 40

41 Thèse de Frédéric Madre Programme ECOVILLE Bâtiment végétalisé (Fukuoka, Japon) Toiture vegetalisée Culemborg (NL) les toitures et murs végétalisés Toiture végétalisée CHU Rennes (F) Végétalisation obligatoire, Toronto P. Clergeau - MNHN Madrid (SP) Culemborg (NL) 41

42 2 perspectives fortes que nous développons en recherche : Améliorer la qualité et une faible gestion des toits et murs végétalisés Evaluer les capacités des bâtiments à participer aux continuités écologiques urbaines (Potentialités? Corridors en 3 dimensions! ) 42

43 En conclusion Intégrer la ville dans son périurbain La Nature en ville doit être co-construite éducation et interrelations citadins-services-élus Il faut inventer d urgence un nouvel urbanisme durable basée sur une analyse multifonctionnelle de l espace Voir - Clergeau P. (2007) Une écologie du paysage urbain, Apogée ed. - Clergeau P. & Blanc N. (2013)Trames Vertes Urbaines, Le Moniteur ed. - Clergeau P. & Machon N. (2014) Où se cache la biodiversité en ville? Quae ed. 43

44 Le cycle de l eau en milieu urbain Séminaire «environnement et développement urbain» Nantes, 20 mars 2015 Elisabeth SIBEUD, métropole de LYON Délégation au développement urbain et cadre de vie Direction de l Eau Vendredi 20 mars 2015 Séminaire n 2 Environnement et développement urbain 44 44

45 45 Source ONEMA Le Cycle de l eau

46 Cycle urbain de l eau De plus en plus de sols imperméabilisés et un cycle de l eau en ville artificialisé Source Commission européenne 46 Source ONEMA 46

47 Le ruissellement pluvial urbain Illustration H.PONCET Grand LYON 47

48 Aggravation des phénomènes de ruissellement Sol artificialisé, collecte des eaux pluviales par réseaux Sol artificialisé mais Infiltration des eaux Pluviales dans les sols Temps de transfert vers la rivière très court 15 minutes Illustration H.PONCET Grand LYON Temps de transfert vers la rivière très long 5 à 15 jours 48 48

49 Ruisseau des Torrières Neuville sur Saône Ruisseau du Merdary - Givors Vendredi 20 mars 2015 Séminaire n 2 Environnement et développement urbain 49 49

50 NANCY : bilan des inondations 21 et 22 mai mm de pluie en 24 heures 11 millions de m3 d eau déversés sur l agglomération Nancéenne 6 Mm3 stockés et évacués par les sytèmesd assainissement et 5 Mm3 dans les rues et les habitations 60 communes sur 79 déclarées en catastrophe naturelle 50 Millions d uros de dégâts 40% des dégâts indemnisés par le dispositif CATNAT 50 50

51 Les conséquences probables du changement climatique (et certaines de l imperméabilisation des sols) + 10 à 30% Intensité des pluies Fréquence des inondations Îlot de Raréfaction des ressources en eau (rivières et nappes) chaleur Nécessitéde préserver TOUTES les ressources (la pluie, les ruisseaux, les nappes) 51 Sécheresse, perte de biodiversité 51

52 Préparer la ville aux changements climatiques COPENHAGUE 52 52

53 Intégrer l eau et la nature en ville pour mieux gérer les aléas climatiques 53

54 GERER A LA SOURCE Bassin de rétention d eaux pluviales Portes des Alpes - Saint-Priest 54

55 INFILTRER LES EAUX DE PLUIE et créer de nouveaux espaces publics Bassin d infiltration parc de la Buire 55 - Lyon

56 VALORISER LES ZONES HUMIDES EXISTANTES Bassin de rétention d eaux pluviales du Godefroy - Dardilly 56

57 RE-OUVRIR LES RIVIERES Parque Urbano région de AVEIRO 57

58 INNOVER POUR TRAITER LE TEMPS DE PLUIE 58 Filtre planté de roseaux avant rejet au ruisseau Marcy L étoile

59 Politique temps de pluie Des moyens pour gérer l eau dans le ville et ne pas avoir àgérer la ville dans l eau Un objectif fort Une métropole réconciliée avec son environnement et adaptée au changement climatique, des coûts maitrisés Valoriser la trame bleue des ruisseaux comme support de la trame verte dans l agglomération Intégrer l eau et la nature en ville dans les projets de développement urbain pour renforcer l attractivité des centreville et diminuer les coûts de protection contre inondations En savoir plus :

60 Vers des territoires adaptés aux changements climatiques Céline PHILLIPS Animateur de secteur «Adaptation au changement climatique» ADEME, Service Climat Vendredi 20 mars 2015 Séminaire n 2 Environnement et développement urbain 60

61 Les effets du changement climatique sont +1 C observée déjà perceptibles Observatoire des Effets du Changement Climatique, ONERC, établi 2001 Une conséquence emblématique : dates de vendange de plus en plus précoces 61

62 Cadre National de l Adaptation au Changement Climatique 2001: création de l Observatoire National des Effets du Réchauffement Climatique (ONERC) 2006: Stratégie Nationale d Adaptation au Changement Climatique 2009 & 2010 : Lois Grenelle Cadre formel de la gouvernance Obligations des collectivités territoriales Schémas Régionaux Climat Air Energie, Plan Climat Énergie Territoriaux (EPCI), Plans Locaux d Urbanisme & Schémas de Cohérence Territoriaux 2011: Plan National d Adaptation au Changement Climatique 20 thèmes ex. Urbanisme et cadre de vie, santé, forêt, financement et assurances 230 mesures Portées par des structures nationales (ministères, centres de recherche) Priorités: Développement des connaissances & Mesures d adaptation sans regret L action territoriale L articulation entre les différents niveaux de gouvernance sera analysée dans le cadre de l évaluation du PNACC 62

63 Résilience Climatique La capacité à encaisser un choc et reprendre un fonctionnement normal Chêne-liège. Source : David Busson 63 63

64 Sociétés résilientes et territoires robustes* Une société résiliente : a les moyens de maintenir sa singularité dans le temps, quels que soient les chocs, les crises ou les contraintes d origine extérieure ou intérieure qu elle peut subir. Un territoire «robuste» : répond aux besoins vitaux de ceux qui l habitent, quand il résiste aux accidents ou aux crises qui peuvent l affecter, il fournit un cadre sain, bienveillant, amical, à la vie et à l activité humaine de ses résidents. * «Financer des sociétés résilientes, des territoires robustes», CGDD, 2012 Gymnase nautique de Château-Thierry, Aisne, conçu sur pilotis afin de respecter les plus hautes crues connues de la Marne. Architecte Eric Pace

65 L Adaptation Incrémentale Adaptation sans regret Gestion de la ressource en eau Réduction pertes Maîtrise de la consommation Adaptation spontanée Viticulture dates de vendange Mal-adaptation! Rafraîchissement climatisation EcoDo : Ville de Rennes et Syndicat Mixte de Production d'eau potable du Bassin Rennais 65 65

66 L Adaptation Systémique Actions sans-regret Sylviculture diversification et gestion forestière adaptée Rafraîchissement ventilation naturelle, énergie renouvelable Ecole du Centre, Pantin, Ile-de-France. Combinaison de 66 dispositifs bioclimatiques de production d énergie renouvelable et de rafraîchissement. Crédit photo : Méandre

67 L Adaptation Systémique Développement urbain Ville de Rouen, ZAC Luciline Rives de Seine Adaptation aux : augmentations de température (îlot de chaleur urbain) risques d inondation (eaux pluviales et crues de la Seine) ZAC Luciline Rives de Seine à Rouen. Source : Ville de Rouen

68 L Adaptation Transformationnelle Transformation d une activité Tourisme d hiver en montagne Diversifier l offre touristique l hiver et tout au long de l année Le Beaufortain. Source : SCOT Arlysère Relocalisation d une activité Viticulture Nouvelle implantation géographique Polder agricole recul stratégique face à l élévation du niveau de la mer «dépoldérisation» Ancien polder de Mortagne-sur-Gironde, ECAV Conservatoire du littoral 68 68

69 Adaptation au changement climatique : les gestes citoyens à renforcer L attention citoyenne Auprès des voisins fragiles Lors des évènements climatiques extrêmes (canicules, inondations ) Les gestes du quotidien Rafraîchissement Ombrage (stores, végétation), ventilation nocturne (ouvrir les fenêtres la nuit) Consommation d eau 69 69

70 Eléments de méthode pour les collectivités territoriales Développer la capacité d adaptation Modes de prise de décision flexibles / gestion adaptative sensibilisation, formation, éducation recherche, création de connaissances suivi et évaluation Le suivi et l évaluation sont des leviers d apprentissage primordiaux 70 70

71 Renforcer dès aujourd hui Pour un Territoire Robuste et Attractif les «bonnes pratiques» environnementales demain elles seront essentielles la mobilisation citoyenne votre flexibilité Intégrer le retour d expérience et les nouvelles connaissances la diversité des approches demain vous serez plus forts 71 71