«Le football n est pas une activité économique comme les autres» Profits et luttes symboliques autour de la question de la spécificité sportive

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1 «Le football n est pas une activité économique comme les autres» Profits et luttes symboliques autour de la question de la spécificité sportive Manuel Schotté CERAPS (UMR 8026) Il ne fait aujourd hui aucun doute pour personne que le football revêt une dimension économique. C est d ailleurs sous cet angle qu il est, lorsque l on met de côté ce qui renvoie aux verdicts compétitifs, le plus souvent abordé. La lecture qui est alors procédée est souvent teintée d un moralisme pointant les dérives du «foot business» et le caractère indécent des rémunérations des joueurs qui seraient devenus les symboles d une société régie par la soif du gain individuel. De façon générale, ce qui est critiqué, c est la pénétration de la logique économique dans le football européen, celle-ci contribuant à pervertir les fondements de celui-là. Au-delà de la condamnation qui va de pair avec une nostalgie pour un supposé âge d or révolu en tant que telle, il est important de mettre en évidence que celle-ci repose sur le constat d une intrusion récente et inéluctable de la logique économique dans le football ; une intrusion qui porterait atteinte à ce dernier. La communication se propose de revenir sur cette évidence en mobilisant les outils forgés par Pierre Bourdieu. Elle s appuie sur une enquête (en cours) relative à la structuration du football professionnel européen. Les investigations suivent deux directions principales : travail sur archives (fédérales, étatiques, et aussi privées notamment celles de Jacques Georges qui fut président de la Fédération Française de Football dans les années 1970, puis président de l Union of European Football Associations 1 ) et entretiens avec des dirigeants et personnels de différents groupements intervenant dans l organisation du football européen. Si les matériaux seront peu mobilisés dans la présentation du fait de la brièveté du temps de parole et de l inaboutissement du travail empirique, ils l irriguent néanmoins d un bout à l autre. 1. L autonomie du football professionnel européen et la spécificité de son organisation économique La description dominante de l évolution récente du football qui y voit une pénétration inéluctable des forces et logiques économiques peut sembler, en première analyse, conforme à une lecture inspirée des travaux de Pierre Bourdieu : le principe organisateur du propos dominant est en effet celui de l existence deux ordres, de deux espaces séparés l espace sportif et l espace économique régis par des logiques propres, le second venant contaminer le premier. Cela s apparente à des dynamiques que l auteur a pu mettre en 1 Pour une présentation de l UEFA, voir Barcelo L. (2007).

2 évidence dans d autres espaces, comme celui de l édition par exemple (Bourdieu, 1999) où l arrivée massive des considérations marchandes portent atteinte à l autonomie de la production littéraire. On pourrait alors être tenté de faire le rapprochement entre les espaces littéraire et sportif et conclurent, dans un cas comme dans l autre, à une érosion de la logique spécifique dont chacun de ces espaces est/était le siège. S imposerait alors l image d une autonomie de l espace footballistique menacée par des considérations marchandes. Une telle conclusion dont on ne peut pas dire, à ce stade, si elle est valide ou non repose davantage sur le plaquage des conclusions de travaux menés par Bourdieu que d une réelle mobilisation des outils qu il a forgés. Contre cet usage incontrôlé de ses travaux, il faut rappeler que la cumulativité en sciences sociales ne saurait procéder de l importation de résultats d enquêtes mais bien de la mise à l épreuve de schèmes d interprétation sur différents terrains. Comme le signale Patrick Champagne, il faut veiller à ne pas «confondre la généralisation empirique des résultats avec la généralisation théorique d un schème d analyse ou d un modèle explicatif qui a été construit à propos d un cas empirique concret». L un des principaux principes méthodologiques proposés par Bourdieu consiste à être attentif à la genèse des espaces étudiés et aux luttes, notamment symboliques, dont ils sont le siège. Appliqué à la structuration du football européen, ce principe permet de montrer, contre les évidences on pourrait dire «contre le bon sens sociologique» 2, que loin de s opposer à la logique sportive, la présence d argent a été consubstantiel du développement du football. C est en effet la précocité de son organisation sur un mode professionnel alors que la majorité des sports s organisaient sous une forme amateur qui a assuré son développement, en Angleterre notamment (Dunning et Sheard, 1989). Plus, Jacques Defrance (2000) montre que, loin de porter préjudice à la logique sportive, le passage au professionnalisme des footballeurs français (Wahl, 1986) a permis une autonomisation de cette dernière : en permettant à des joueurs de s engager dans le seul but de la performance sportive, l officialisation du professionnalisme met à distance d autres finalités (hygiéniques, patriotiques, etc.) jusqu alors accolées au football. Avec le professionnalisme et les ressources économiques qui le rendent possible, le football s affranchit des causes extérieures qu il devait servir, devenant lui-même sa propre fin. Il convient donc de ne pas accepter comme une évidence la contradiction apparente entre les logiques sportive et économique (Faure et Suaud, 2004). Cela suppose d être particulièrement vigilant quant à l usage de la notion d autonomie (de L Estoile, 2003 ; Lahire, 2006) et de la dissocier de celle d indépendance : tandis que la première renvoie à l existence de «règles du jeu» spécifiques à un espace social donné et à la capacité de ses membres à les contrôler (Bourdieu, 1992 ; Sapiro 2003), la seconde désigne la capacité à fournir les conditions matérielles d un engagement dans cet espace. Comme le souligne Chartier (2003), la conquête de l autonomie passe souvent par l acceptation de la dépendance 3, ce qui est 2 Dans la mesure où nombre de sociologues appuient cette vision (Gasparini et Polo, 2012). 3 Sauf dans le cas des rentiers, comme l étaient Flaubert (Bourdieu, 1992), les gentlemen scientifiques (Bourdieu, 2001, p. 104) et les premiers sportifs. Notons à ce propos que, loin d être neutre, la défense de l amateurisme au XIXème et début XXème peut être interprété comme relevant d un moyen utilisé par les

3 précisément le cas pour les footballeurs : l autonomie de l espace footballistique s est construite en s appuyant sur la prise en charge matérielle des joueurs par des dirigeants, les premiers dépendant économiquement des seconds. Au regard de l augmentation considérable du nombre d investisseurs (chaînes de télévision ; sponsors ; etc.) et des montants engagés dans le football depuis les années 1980 (Drut, 2011), on pourrait penser qu un changement s est opéré de ce point de vue et que les enjeux financiers ont pris le pas sur les enjeux sportifs. C est là encore considérer que ces deux catégories d enjeux seraient forcément contraires et oublier que dans leur très large majorité les investissements consentis par les dirigeants de clubs ont pour but la conquête de titres sportifs 4. C est là une particularité forte de l économie du football dont il a été largement montré qu elle est, du point de vue des clubs, très souvent déficitaire (Drut 2011). Pour le dire autrement, l investissement financier ne vise pas la rentabilité ou le gain économique mais la réussite sportive. C est bien dans le but d attirer les joueurs considérés comme les plus à même de remporter des trophées que les dirigeants des plus grands clubs européens déboursent des sommes considérables ; de même l investissement des chaînes de télévision (Spink et Morris, 2000), est adossé à la valeur sportive de l événement dont elles achètent les droits de transmission. Dans les deux cas, le capital économique est adossé aux critères de l excellence sportive : il s agit bien, dans le cas de «l achat» de joueurs réputés, de transformer du capital économique en capital sportif (Faure et Suaud, 1994), aspect qui est tout sauf nouveau dans l espace du football (Wahl et Lanfranchi, 1995). Et concernant les droits de transmission, la concurrence entre les chaînes de télévision porte sur les compétitions les plus prestigieuses du calendrier sportif. Et même si l investissement dans le football peut servir d autres fins notamment celle de transformation du capital économique, potentiellement «sale» 5, en capital symbolique 6 il reste principalement orienté vers la performance sportive. Et quand bien même l investisseur viserait le profit, le fait est que la quête de l enrichissement n est aucunement incompatible avec la logique sportive. Plus, elle est assujettie à cette dernière 7 : classes privilégiées pour se réserver la pratique en la rendant impossible pour les milieux populaires (Saint- Martin, 1989 ; Fleuriel et Schotté, 2008). 4 L interprétation peut être différente si on considère le cas des chaînes de télévision dont le but est «extrasportif». Il faut toutefois ajouter que le succès médiatique est lié à l importance sportive de l événement transmis, ce qui indique que l intérêt des chaînes de télévision s adosse sur les critères et modes de hiérarchisation propres à l espace sportif. Se pose aussi une question de méthode, suivant que l on considère les chaînes de télévision comme extérieures à l espace sportif (sur lequel elles feraient alors «pression») ou comme un nouvel élément de sa structuration. 5 Allusion aux soupçons de blanchiment d «argent sale» dans certains clubs. Voir «Blanchiment d argent : l autre Mercato», Le Monde, 30 Aout On peut faire l hypothèse que les analyses de Nicolas Guilhot (2006), relatives aux fondations philanthropiques par lesquelles les «barons voleurs» tentent de légitimer leur richesse, sont transposables dans le cas étudié ici. Une autre stratégie de rentabilisation de l argent investi dans le sport est évoquée par Faure et Suaud (1999). Ils montrent que l achat du Racing club de Paris par le groupe Matra renvoyait à un but d image : le club, rebaptisé Matra Racing, servait à faire connaître l entreprise en France et à l étranger. Cette stratégie qui voit dans la performance sportive un moyen et non un but est, à notre connaissance, unique. 7 On pourra objecter que des scandales relatifs à des matches truqués apparaissent régulièrement : loin de contredire l argumentaire, la condamnation unanime de ces pratiques et la large mobilisation pour les empêcher attestent que ce que l on cherche à éradiquer, c est l arrivée d une logique économique qui ne s indexe par sur la logique sportive. L économie est critiquée quand elle conduit à transformer le jeu, dont les fédérations sont les garantes. Autrement dit, l argent accepté tant qu il «ne dénature pas le jeu»

4 Enfin, pour éviter une erreur qui pourrait résulter du rapprochement trop rapide avec d autres espaces sociaux, il convient de signaler que l espace du football ne se polarise pas comme celui de l art ou de la science par exemple 8 : au lieu d opposer le pôle commercial (et/ou du succès temporel) à celui de l excellence spécifique, les joueurs les plus reconnus allient les deux propriétés. Les footballeurs les mieux rémunérés sont ceux qui sont tenus comme les plus performants du point de vue des critères de consécration propres à cet espace. On voit donc que, là encore, logiques économique et sportive ne s opposent pas et que, aujourd hui comme hier, elles tendent à aller de pair 9. Est-ce à dire que l espace du football est inchangé depuis la fin du XIXème siècle? Montrer les limites d une analyse qui postule l idée d une rupture récente du point de vue de son organisation économique ne signifie pas remplacer l illusion de la nouveauté radicale par celle du «depuis toujours». Au titre des changements avérés, il faut signaler que les flux financiers engagés dans le football professionnel ont bel et bien changé d échelle tant du point de vue des sommes engagées que sur le plan spatial depuis les années Mais, au-delà de cet aspect largement documenté par les travaux d économistes (Bourg et Gouguet, 2005 ; Drut, 2011), il convient de revenir sur la lutte permanente qui sous-tend cette primauté de la logique sportive dont les fédérations sont historiquement les dépositaires. Leur monopole dans l organisation des coupes et championnats nationaux et internationaux résulte en effet d un travail permanent d entretien, notamment contre les velléités ponctuelles de fondation, par des regroupements de clubs, de ligues fermées et affranchies de la tutelle fédérale (Wyn, 2009). 2. L argument de la spécificité du football comme fondement du pouvoir fédéral Outre les groupes (dirigeants de clubs ; chaînes de télévision ; agents ; joueurs ; etc.) auxquels on pense spontanément quand on évoque l économie du football, les fédérations nationales et internationales jouent un rôle crucial dans cette dernière. Non pas tant pour les sommes qu elles investissent ou gagnent, que pour leur contribution à sa structuration. Véritables banques centrales du pouvoir de consécration sportive, elles ont historiquement conquis le monopole dans l organisation des compétitions 10. A cela s ajoutait une exclusivité dans la définition des règlements s imposant aux joueurs sur le terrain (règles du jeu) comme au dehors (formes de contrats imposés aux joueurs et dirigeants ; modalités de transfert des footballeurs) 11. Alors que les investissements privés 8 Voir Bourdieu (1992) et Bourdieu (2001). Ce rapprochement avec les espaces artistique et scientifique est opéré car, à beaucoup d égards, ces espaces sont comparables à celui du football, notamment du point de vue de la logique d engagement, de nature vocationnelle. Les modes de rémunération des artistes et des sportifs sont également proches. 9 Dans la mesure où le choix, par exemple, de miser sur la formation des joueurs plutôt que sur l achat de joueurs extérieurs est largement conditionné par les ressources économiques du club, et plus généralement avec les différents types de ressources qu il peut faire valoir contre les autres clubs (Faure et Suaud, 1994). 10 L histoire de la constitution de ce monopole reste à faire. Des éléments sont fournis, à propos du tennis, par Waser (1998). 11 Aujourd hui encore un joueur professionnel fait, dans le cas français, l objet d une double relation de subordination : auprès de son club employeur, mais aussi auprès de la ligue du football professionnel qui

5 ont permis l expansion du sport dont elles ont la charge et le contrôle, les fédérations ont vu leur pouvoir récemment remis en cause (Defrance, 2011), du fait notamment de décisions de justice survenues à l échelle européenne et indiquant que certaines dispositions réglementaires fédérales étaient illégales (Parrish, 2003 ; Grant, 2006 ; Garcia, 2007a). L arrêt Bosman du nom d une décision de la Cour de Justice des Communautés Européennes rendue en 1995 qui s est opposée aux règlements limitant le nombre de joueurs étrangers pouvant évoluer dans un club et qui a imposé la libre circulation des footballeurs communautaires au sein de l espace européen est décrit comme le point de rupture qui aurait conduit à la montée des logiques économiques dans le football. Cette représentation dominante, au point d être presque exclusive, dans le monde médiatique et académique 12 appelle plusieurs remarques : Comme on l a vu plus haut, le milieu des années 1990 ne saurait être décrit comme le début d une contamination du football par les enjeux économiques. Et si cette période participe d une augmentation considérable des sommes investies dans ce sport, elle ne marque en rien une rupture. Ce qui est appelée la «dérégulation du football» s engage plutôt dans les années 1980 et aucune inflexion ne s observe, tant au niveau des masses salariales qu à celui du montant des transferts de joueurs, aux alentours de la prétendue date pivot de Le suivi de ces évolutions traduit que ces dernières sont globalement linéaires depuis le milieu des années 1980, sans décrochage notable dans les années L arrêt Bosman ne saurait donc en rien être qualifié de rupture de ce point de vue. Se pose alors la question sur la prégnance de la vision qui fait de l arrêt Bosman un point charnière qui oppose le «football pur» d hier au «foot business» d aujourd hui. Loin d être neutre, cette vision contribue à étayer le principe d une spécificité sportive, plaçant le «vrai football» à l écart de (ou au-dessus de) l économie «ordinaire». Ce cadrage a été historiquement le fait des fédérations nationales et internationales dont le pouvoir a partie liée avec leur capacité à définir les règles du jeu, tant sur le terrain qu à l extérieur 13. L enjeu pour elles n est pas tant de s opposer à la présence de relations marchandes dans le football la consultation d archives fédérales montrent qu elles ont largement contribué à les alimenter 14 que de définir le modèle d organisation économique qui structure ce sport. Défendre le principe d une spécificité sportive est pour elles une façon de faire prévaloir leur centralité dans la gestion des affaires sportives et de mettre à distance d autres modes de régulation. Ce travail de défense active s observe bien avant l arrêt Bosman : dès les années 1970, un travail souterrain se met en place au sein de l UEFA pour tenter d empêcher ou de freiner l application du principe de libre circulation des travailleurs du traité de Rome dans le football européen. Avec un succès certain puisque les instances homologue le contrat du joueur. Voir Mandin (2003). 12 A l exception de Le Noé (2005) et Lanfranchi et Taylor (2005). 13 Et ce avec le concours de l Etat, notamment dans le cas français où l administration centrale appuie le pouvoir fédéral. Voir Faure et Suaud (2004). 14 Notamment du point de vue des droits télévisuels : dès les années 1980, les dirigeants de l UEFA ont des discussions serrées avec les chaînes de télévision pour vendre la diffusion des épreuves qu ils organisent.

6 internationales qui dirigent le football sont parvenues à maintenir en place un règlement largement publicisé du fait de la large médiatisation dont fait l objet le football pourtant contraire aux dispositions européennes pendant plus de 25 ans. Vu sous cet angle, ce n est pas le fait que les dispositions communautaires entrent soudainement en application dans le football européen à la suite de l arrêt Bosman qui doit faire question mais bien les conditions qui expliquent ce «retard» 15. Au total, si l arrêt Bosman marque une rupture, c est moins au niveau des masses financières qui circulent dans le football européen que dans le monopole historique des fédérations. La «dérégulation» 16 que ces dernières critiquent n est en réalité que l émergence d un nouveau mode de régulation dont elles ne sont plus assurées d être les maîtres d œuvre. L obligation qui leur est faite de conformer leurs règlements aux lois européennes est vécue comme une ingérence qui mettrait en péril le football. Elles s efforcent en réaction de promouvoir l idée d une spécificité (ou d une exception) du sport qui confèrerait un statut dérogatoire à ce dernier dans l application des dispositions de l Union Européenne 17. L UEFA entreprend alors un travail de lobbying et d expertise auprès des instances européennes, et plus spécifiquement de la Commission Européenne, pour défendre ce principe. C est dans ce cadre que la financiarisation du football, présentée comme consécutive à l arrêt Bosman, est définie dans un ensemble de rapports comme menaçant le football. Diaboliser cette décision de justice en le rendant responsable d un ensemble d états de faits contemporains décrits comme des dérives est une façon, pour les dirigeant fédéraux, d étayer, d une part, que les principes de l UE ne peuvent s appliquer tels quels dans le football, et d imposer, d autre part, les strcutures qu ils représentent comme remparts aux périls qui menaceraient ce sport. On voit ici clairement le retournement opéré en termes de cadrage de la réalité : alors que l arrêt Bosman accompagne et rend visibles des évolutions en cours et traduisant la montée de nouveaux acteurs (notamment d un nouveau type de dirigeants de clubs 18 ), cet arrêt et plus généralement l arrivée de l Union Européenne comme nouvel acteur dans la régulation du football professionnel est/sont rendu/s responsable/s de «dérives» que seule une autorité morale notamment comme une fédération pourrait contenir. Contre les tentations de plaquer sans vigilance un schéma valable pour d autres espaces à savoir que l UE est porteuse de néo-libéralisme, il faut ici être attentif aux luttes symboliques qui s engagent et dont l enjeu est de définir quels sont les groupements légitimes pour gérer le football. Condamner l arrêt Bosman 15 Les instances fédérales sont par exemple parvenues à contenir l arrêt Dona, décision de justice rendue en 1976 à l échelle européenne dont les conclusions sont, du point de vue juridique, très proches de celle de l arrêt Bosman et qui pourtant n a pas fait jurisprudence et n a eu aucune conséquence. 16 Voir par exemple l article «la dérégulation du football» dont l auteur, André Manzella (2002) s avère être un juriste et un membre de la fédération italienne du football. 17 Cela se fait en liant le sport à des enjeux sociétaux (éducation, santé, etc.). Après avoir construit leur prédominance dans les affaires sportives en affranchissant la pratique de ce genre de finalités extérieures, les fédérations sont aujourd hui conduites à s y référer. Cela est-il pour autant synonyme de perte d autonomie de la chose sportive? Rien n est moins sûr : d une part, car la référence à ces enjeux restent largement rhétorique ; d autre part, parce que les programmes mis en œuvre à ce propos sont juxtaposés à ce qui demeure le cœur des préoccupations fédérales, à savoir la compétition. 18 Voir sur ce point, Holt (2007).

7 et plus généralement l UE comme vecteurs de financiarisation et de dérives qui menacent l esprit du jeu, est pour l UEFA une façon de se présenter comme garante de ce dernier, et par extension de légitimer sa prétention à le gérer 19. Cette lutte symbolique s opère pour l essentiel de trois façons, complémentaires : un travail de lobbying, auprès des instances européennes notamment ; la création ou le soutien de think tanks chargés de promouvoir un modèle sportif européen basé sur une organisation fédérale ; une activité d expertise qui conduit à la production régulière de rapports sur la situation du football européen 20. Ce travail, mené de concert avec d autres institutions comme le Comité International Olympique 21 et le plus souvent avec d autres groupements impliqués dans l organisation du football professionnel (comme l ECA association des clubs professionnels et l EPFL, groupement des ligues professionnelle nationales), porte ses fruits car, après une période d opposition entre l UEFA et la Commission Européenne, la première est devenue un partenaire privilégiée de la seconde (Garcia, 2007b) 22. En s imposant comme partenaire central, l UEFA parvient à faire advenir un fonctionnement conforme à ses intérêts en assurant sa primauté dans la gestion des affaires sportives comme en atteste deux décisions récentes : la mise en place, depuis quelques mois, d un «dialogue social» à l échelle européenne qui réunit les représentants des employeurs (EPFL et ECA) et des employés (FIFPro Europe) sous l égide de l UEFA ; l accord entre cette dernière et la Commission Européenne, sous la forme d une «déclaration commune» document qui est habituellement publié en commun par l Union européenne et un Etat relative au «Fair-Play Financier». Ce survol très (trop) rapide invite à se démarquer des interprétations dominantes apposées à la réalité de l organisation du football européen. Unilatérales et le plus souvent biaisées par un sous-bassement d ordre moral, elles ne peuvent rendre compte du fonctionnement de ce dernier. A cette façon de faire, il convient de substituer une lecture relationnelle attentive aux rapports de forces entre les différents groupements impliqués dans la structuration de l espace du football européen. Cela conduit aussi à dépasser les lectures institutionnelles qui prolifèrent depuis une dizaine d années. Cette présentation se veut un premier pas dans le dépassement de ces approches, le but étant, à terme, de rendre compte de la structuration particulière du football européen 23 en reconstruisant la genèse des normes juridiques et des règles économiques qui l organisent. 19 Pour les intérêts fédéraux à dénoncer les «dérives de l argent», voir Loirand (2001) et Slimani (2010). Ces deux articles montrent que les dirigeants fédéraux ne s opposent aux investissements financiers que lorsque ceux-ci sont contraires aux intérêts des structures dont ils ont la charge. 20 On retrouve ici des modes de fonctionnement très courants dans l espace européen. Voir Hélène Michel (2005) et Cécile Robert (2010). 21 Qui a aussi intérêt à défendre le principe d une spécificité sportive. 22 Defrance (2001) montre que de telles oscillations entre demande de soutien et opposition au pouvoir (supre)étatique sont constantes dans l histoire des fédérations sportives. 23 Cela rejoint les propositions de Smith (2012).

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