Migrations et protection sociale : étude sur les liens et les impacts de court et long terme

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1 Migraions e proecion sociale : éude sur les liens e les impacs de cour e long erme Xavier Chonicki*, Cécily Defoor*, Carine Drapier*, Lionel Rago* Dir. cienifique : Hillel Rapopor* Rappor pour la Drees-Mire Juille 2010 * Laboraoire Equippe, Universiés de Lille Ce ravail a éé réalisé avec le souien de la Mission recherche (MiRe) de la Direcion de la Recherche, des Éudes, de l'évaluaion e des aisiques (DREE), auprès du Minisère du ravail, de la solidarié e de la foncion publique, du Minisère du budge, des compes publics, de la réforme de l Éa, du Minisère de la sané e des spors 1

2 Noe de synhèse Résumé : L immigraion es un champ d éude récen de l analyse économique. Iniialemen focalisée sur les effes des flux migraoires sur le marché du ravail, la recherche s es depuis orienée sur d aures dimensions e en pariculier l impac de l immigraion sur les finances publiques des pays d accueil. Ce rappor es une conribuion empirique à cee problémaique : il analyse les diverses influences des flux migraoires e de leurs caracérisiques sur les finances de la proecion sociale en France. La diversié des approches e méhodologies mises en œuvre (microéconomérie, compabilié généraionnelle e équilibre général calculable) converge vers une relaive homogénéié des résulas : la srucure par qualificaion e par âge des immigrés es une caracérisique essenielle qui déermine en grande parie les principaux effes sur les finances de la proecion sociale. Globalemen ceux-ci son légèremen posiifs e le son d auan plus que la poliique migraoire es sélecive (en faveur des plus qualifiés). Cependan, les gains financiers provenan d une immigraion plus ambiieuse e sélecive son relaivemen modérés en comparaison des évoluions démographiques qu elle implique. Mos clés : Immigraion, finances publiques, proecion sociale, qualificaions, vieillissemen démographique. Inroducion Longemps erre de dépar, vers le nouveau monde noammen, l Europe occidenale es devenue auourd hui une erre d immigraion nee, noammen du fai de son niveau de développemen e de richesse. Pouran, si l immigraion a esseniellemen éé considérée comme une ressource usqu au premier choc pérolier, ceraines inerrogaions sur ses bienfais son apparues à la faveur de la fin des Trene Glorieuses marquée par l appariion du chômage de masse. Depuis, la quesion migraoire occupe une place croissane dans les débas poliiques. Après avoir longemps négligé ce champ de recherche, les économises se son emparés de la quesion depuis le débu des années 1960 e on monré la complexié des décisions migraoires e leur caracère non auomaiquemen équilibran. L éude de l impac de l immigraion pour le marché du ravail du pays d accueil a donné lieu à une vase liéraure e semble désormais ranchée : les ausemens locaux des ravailleurs e des enreprises conduisen à une quasi absence d impac visible à l échelle du pays qui accueille les flux, même si des effes redisribuifs se manifesen effecivemen. Cependan, les conséquences de l immigraion mérien égalemen d êre considérées au niveau des équilibres budgéaires naionaux. En effe, l exisence de sysèmes généreux de proecion sociale dans les pays occidenaux, desinés à palier cerains déséquilibres du marché du ravail (chômage, exclusion, insuffisance de revenus dans l accès au logemen ou aux soins de sané) ou à oriener la poliique familiale (allocaions familiales, aides à la maernié), pose la quesion d un possible effe inaendu e non désiré : les sysèmes de proecion sociale pourraien exercer une aracion sur les populaions vivan au sein de zones plus pauvres. i cee problémaique a reçu une ceraine aenion héorique dans les ving dernières années, elle rese encore mal cernée au niveau empirique noammen par manque de données saisiques suffisanes en la maière. Très peu d éudes on ainsi éé menées sur le cas de la France, pouran classée parmi les cinq principaux pays européens d immigraion comme parmi les pays les plus généreux en maière de proecion sociale. 2

3 Afin d éclairer le déba, cee éude envisage la quesion sous rois angles complémenaires : (i) une vision microéconomique desinée à quanifier puis à expliquer l ampleur de l évenuelle surdépendance des populaions immigrées par rappor aux populaions auochones, (ii) une vision macroéconomique compable cherchan à mesurer la conribuion nee des immigrés aux budges naionaux, (iii) e une vision macroéconomique dynamique e globale pour envisager l impac de l immigraion sur les budges sociaux incluan l ensemble des effes induis par l immigraion sur l économie du pays d accueil (fixaion des salaires e du aux d inérê, impac sur le aux de chômage, effes de la prise en compe de la consommaion des migrans, choix éducaif des auochones, ec.). Effe de surdépendance de l immigraion à la proecion sociale. L évaluaion de la siuaion relaive des migrans en maière de presaions sociales es basée dans cee éude sur l enquêe budge des familles de La présence saisique des personnes dans les différens poses de la proecion sociale (allocaions e aides familiales, allocaions de reraie, allocaions de sané, allocaions de chômage, RMI e aides au logemen) a d abord éé évaluée en foncion de leur lieu de naissance 1. La France se caracérise par une srucure d immigraion rès sable dans le emps, accueillan depuis plus de 20 ans maoriairemen des populaions originaires d Afrique du Nord (Maghreb e Turquie) e d Afrique sub-saharienne. En maière de recours à la proecion sociale, les différences enre les individus nés en France e les immigrés européens son en général rès faibles, si ce n es une surreprésenaion des européens parmi les bénéficiaires des aides à la sané. A l inverse, les populaions immigrées africaines dans leur ensemble apparaissen plus souven bénéficiaires de la proecion sociale à l excepion des poses reraie e sané (qui son par ailleurs les deux premiers poses de dépense puisqu ils représenaien respecivemen en % e 35% du oal). Leur surreprésenaion au sein des aides aribuées à la famille s explique naurellemen par les différences dans la aille des ménages, les familles immigrées ayan en moyenne davanage d enfans que les populaions auochones, même si l écar end à se réduire dans le emps du fai de l adopion progressive des modes de vie e des comporemens sociaux du pays d accueil. La caracérisique essenielle qui marque la différence enre les populaions immigrées e auochones ien dans les dispariés nooires dans les aux de dépendance aux aides liées à la siuaion sur le marché du ravail e au niveau du revenu. Ainsi, par rappor aux naifs, les immigrés issus du Maghreb e ceux issus du rese de l Afrique son respecivemen 1,6 e 1,7 fois plus nombreux à recevoir des allocaions chômage, 3,8 e 3,9 fois plus représenés parmi les bénéficiaires du RMI e en moyenne 2,5 fois plus dépendans des aides au logemen. Une variable clé de la posiion des migrans en maière de recours à la proecion sociale es consiuée par le niveau de qualificaion (ou de diplôme) de ceux-ci. Même si le aux d immigrés qualifiés end à augmener, comme pour l ensemble des pays occidenaux, celuici progresse moins vie pour la France, de sore que le nombre moyen d années d éudes des personnes immigrées rese encore auourd hui rès inférieur à celui des auochones (40 à 50% des personnes nées à l éranger on un niveau n excédan pas le collège, ce qui n es le cas que pour 20% des naifs). Deux réaliés maeures expliquen ce consa : d une par l écar de développemen e de niveau de richesse enre la France e ses parenaires migraoires ; d aure 1 Ne disposan pas d informaions déaillées, nous avons raisonné sur les grands groupes suivans : France, pays du Maghreb, rese de l Afrique don les pays d Afrique sub-saharienne pour la maorié, pays de l UE. L origine des parens n es pas prise en compe, de sore que nous ne ravaillons que sur les immigrés de «première généraion». 3

4 par l hisoire des poliiques migraoires conduies par la France, depuis 1973 l immigraion répond avan ou à des moifs humaniaires e de regroupemen familial. Afin de vérifier le poids des différences de niveau d éducaion enre ces deux souspopulaions, nous avons esimé économériquemen la probabilié de dépendance aux divers poses de la proecion sociale en foncion de la zone de naissance e en inégran un cerain nombre de variables de conrôle (l âge, le genre, le niveau d éducaion, le nombre d enfans, la région de résidence, ec.). Ces analyses fon alors ressorir un effe propre au «sau d immigré» puisque à caracérisiques observables égales, c es-à-dire en pariculier à niveau d éducaion idenique, les immigrés (non européens uniquemen) conserven un risque significaivemen plus élevé de devoir recourir à ces disposiifs de proecion sociale (1,7 fois plus en moyenne pour les allocaions chômage, 3,6 fois plus pour le RMI e respecivemen 3 fois plus e 1,8 fois plus selon qu ils son nés dans un pays du Maghreb ou un aure pays africain pour les allocaions de logemen). Le conenu de ce «sau» peu inclure esseniellemen rois ypes d explicaions. La plus évidene fai appel au phénomène de discriminaion sur le marché du ravail ayan pour conséquence de reeer les populaions immigrées «visibles» (rappelons que les immigrés européens ne connaissen pas ce problème) plus ou moins sysémaiquemen vers la solidarié naionale. Une seconde explicaion avancée dans la liéraure rend compe de comporemens qui peuven êre différens enre les populaions. Ainsi, compe enu des écars significaifs de niveaux de vie enre la France e les pays d origine de nombreux immigrés, ces derniers pourraien considérer que les monans des ressources aribués par les divers mécanismes d aide sociale du pays d accueil son saisfaisans e à ou le moins suffisans pour survivre. Une dernière explicaion mêle les deux précédenes en mean en avan les effes poeniellemen décourageans induis par les difficulés répéées d accession à l emploi (en raison de la discriminaion ou simplemen du décalage enre les exigences des poses e le niveau de qualificaion des candidas) qui désincien donc à chercher acivemen à s insérer ou se réinsérer professionnellemen e canonnen une parie de cee populaion à une forme de dépendance à l assisance de l Ea. Trancher enre ces explicaions se révèle ici malheureusemen impossible e n es pas forcémen nécessaire en ermes de recommandaions poliiques. En effe, la lue conre la discriminaion sur le marché du ravail se usifie par elle-même. En oure, même si le rôle des comporemens individuels en maière d offre de ravail dans la surdépendance des populaions immigrées à l aide sociale éai confirmé, la réponse poliique ne saurai êre mise en œuvre sans remere profondémen en cause l exisence même du sysème de proecion sociale. Impac budgéaire de l immigraion Ces premiers résulas son conforés par la seconde parie de nore analyse, fondée sur une approche macroéconomique compable. L'obecif es ici d'éudier, en comparan les effes découlan d un cadre saique e dynamique, l'impac budgéaire de l'immigraion en France e les conséquences d'une modificaion de la poliique migraoire aussi bien en ermes de flux qu'en ermes de composiion de ces flux (âge e qualificaion). Cee approche consise à comparer les bénéfices que les immigrés reiren du foncionnemen du sysème public (dépenses sociales, éducaion, sané, reraie) avec la conribuion qu ils y apporen par les différens prélèvemens don ils s acquien (impô sur le revenu, TVA, coisaions sociales, ec.). Qu'appore un migran sur l'ensemble de sa vie? Ce appor dépend-il de son niveau de qualificaion e de son âge lors de son enrée en France? Quel serai le bilan de la poliique 4

5 migraoire acuelle si elle éai prolongée dans les années à venir? Quel serai l'impac d'un changemen de la poliique migraoire? L une des conclusions de ce deuxième axe es que l évaluaion de l impac de l immigraion sur la proecion sociale es foremen dépendane de la méhodologie uilisée. Ainsi, si l on compare à une dae donnée (en l occurrence l année 2005 ici) la conribuion globale au budge des adminisraions publiques avec le volume des ransfers versé, les immigrés apparaissen alors comme relaivemen favorisés par le sysème de redisribuion : par exemple, le oal des axes versées par un immigré âgé de 35 ans en 2005 s élève à conre pour les auochones, conre un oal de presaions reçues de 7500 au lieu de 6500 pour les naifs. Pour oues les classes d âge acives, les principales différences enre immigrés e auochones apparaissen esseniellemen du côé des prélèvemens. Pour auan, même si en moyenne les immigrés semblen payer moins de axes e recevoir plus de ransfers que les naifs, la différence de srucure par âge de la populaion immigrée comparaivemen aux naifs, regroupée dans les classes d âge acives e peu nombreuses chez les bénéficiaires nes du sysème de ransfers sociaux (eunes e reraiés) condui à une conribuion nee moyenne d un immigré au budge de l Ea supérieure à celle d un naif. Ainsi, la conribuion nee globale de l immigraion au budge des adminisraions publiques serai posiive e de l ordre de 3,9 milliards d euros pour l année 2005 ; un immigré aurai effecué en moyenne un paiemen ne de l ordre de 800 conre environ -220 pour un auochone. Touefois, cee approche puremen saique ne perme pas de connaîre avec précision l'ampleur e le signe de la conribuion nee des migrans au sysème de ransfers sociaux. Un des problèmes cruciaux des esimaions précédenes es de mesurer l'impac fiscal immédia de l'immigraion, qui varie par naure avec la srucure par âge. Ainsi, une modificaion des caracérisiques de cee populaion (par exemple liée au vieillissemen) réduira en conséquence la significaivié du résula. Enfin, le caracère saique ne perme pas de enir compe des presaions e conribuions fuures des immigrés (elles que les reraies) ni des conribuions nees des descendans des immigrés. Pour oues ces raisons, il apparaî indispensable d éudier l impac dynamique de l immigraion. En appliquan la méhodologie de la compabilié généraionnelle 2, il apparaî logiquemen que la poliique budgéaire n'es pas souenable à long erme du fai du vieillissemen démographique. La dee publique ineremporelle, découlan de la dee acuelle mais aussi des recees e engagemens fuurs des adminisraions publiques, serai alors de l ordre de 200% du PIB de Des ausemens de poliique budgéaire s avèren donc nécessaires pour réablir l équilibre ineremporel, prenan la forme d un accroissemen proporionnel de l ensemble des axes de 14.2% (ou de manière équivalene d une réducion de l ensemble des ransfers de 14.9%). Dans ce cadre, la conribuion moyenne de cycle de vie des immigrés présens en France en 2005 apparaî assez neemen négaive (de l ordre de euros) e inférieure à celle des naifs (de l ordre de euros). Pour auan, l'impac global de l'immigraion sur les finances publiques es légèremen posiif dans le long erme du fai de l'appor perpéuel d'individus d'âge acif e de la prise en compe de la conribuion nee des descendans de ces immigrés. En effe, supposer un scénario hypohéique d une fermeure des fronières à l immigraion à parir de 2005 (ce qui revien à éliminer les axes e ransfers de ous les migrans poeniels enran en France après 2005, 2 Cee echnique perme, pour une année donnée, d évaluer la valeur acualisée des paiemens nes que les généraions présenes, auochones e immigrées, (c es à dire celles don un ou plusieurs membres son encore en vie auourd hui) verseron à l Éa d ici la fin de leur vie e de la comparer avec la charge nee que supporeron les généraions à venir (celles nées après l année de référence). 5

6 ainsi que de leurs descendans) condui à un léger accroissemen des ausemens nécessaires au réablissemen de la viabilié budgéaire de long erme par rappor à la siuaion de référence (basé sur un solde migraoire de migrans par an). Cependan, dans ous les cas de figure, l'impac de l'immigraion rese rès faible en comparaison de l'effor global qui devrai êre enrepris pour réduire les déséquilibres budgéaires. Pour s en rendre compe, un accroissemen subsaniel du flux d immigraion, consisan à reproduire les aux d immigraion élevés observés à la fin des années cinquane, ne rédui que faiblemen l accroissemen nécessaire de l ensemble des axes (hausse de 13.4% conre 14.2% dans la siuaion de référence) alors que les conséquences du poin de vue de la dynamique démographique son loin d êre négligeables : cela implique en effe une augmenaion du flux ne annuel d immigraion à presque à l horizon 2050, conduisan ainsi à un accroissemen de la populaion française de plus de 10%. Par ailleurs, une modificaion de la composiion des flux migraoires, par exemple par la mise en place d'une poliique d'immigraion sélecive, es poeniellemen plus efficace qu'un simple changemen de la aille de ces flux. En effe, les axes payées par les migrans son plus imporanes après une poliique sélecive puisque ceux-ci s insèren plus facilemen sur le marché du ravail e occupen des poses mieux rémunérés alors que dans le même emps la srucure des ransfers sociaux es beaucoup plus insensible au niveau de qualificaion, sauf pour les ransfers à caracère conribuif els que les pensions de reraies. Par exemple, supposer la mise en place d une poliique d immigraion sélecive elle que 50% des nouveaux enrans aien un niveau d éducaion universiaire rédui l accroissemen nécessaire de l ensemble de axes de presque 1.5 poins. Cependan, l applicaion d une elle poliique rese quelque peu irréalise dans la mesure où la maorié des flux acuels pore sur un moif de regroupemen familial. Une inversion oale de poliique migraoire n es donc pas envisageable même si cerains ausemens visan à accroîre la par des auorisaions de résidence sur la base de considéraions liées au ravail mérien d êre discués. Impac de poliiques d immigraion sélecive sur la proecion sociale Le roisième axe de recherche complèe l analyse précédene menée en équilibre pariel en inégran dans un modèle d équilibre général calculable l ensemble des effes économiques découlan de l immigraion : Le choc d offre sur le marché du ravail. L enrée de nouveaux ravailleurs affece la producivié des faceurs de producion, modifian ainsi leur rémunéraion. Une redisribuion s opère dès lors des ravailleurs vers les déeneurs du capial physique. Une aure redisribuion, enre les ravailleurs, es égalemen à l œuvre. Les immigrés éan généralemen moins qualifiés que les naifs, leur arrivée enraîne une pression à la baisse du salaire des ravailleurs peu qualifiés e une hausse de la prime de qualificaion. L impac budgéaire de l immigraion, éudié en déail dans l axe précéden, dépend du ype de migran considéré, de la srucure par âge des flux migraoires mais surou de leur niveau de qualificaion. Les modificaions des salaires, du aux d'inérê e des finances publiques, consécuives à une enrée significaive de nouveaux immigrés, ne son pas sans effe sur les comporemens des naifs ; en pariculier sur leur choix éducaif, d'épargne e d'offre de ravail. 6

7 Tous ces effes induis supplémenaires peuven accenuer ou au conraire compenser les effes direcs de l'immigraion sur les différens marchés de l'économie mais égalemen sur les compes de la proecion sociale. L approche en équilibre général calculable perme d évaluer simulanémen l ensemble des mécanismes décris ci-dessus ainsi que leur ineracion. Le scénario cenral, commun avec l axe 2, es consrui à parir des dernières proecions démographiques de l'inee. Quare varianes on donc éé réalisées, dans l obecif de quanifier au mieux les effes de l immigraion sur les finances de la proecion sociale en France. La première variane consise à supposer que les flux nes de migraions son nuls à parir de l année de base (2000) e pour oues les années suivanes (variane «sans immigraion»). L écar varianiel mesure alors la siuaion économique avec e sans les flux migraoires prévus sur la période. Les rois aures varianes prennen le conre-pied de la première, puisqu il s agi de mesurer les effes d une immigraion plus ambiieuse, en foncion de sa srucure par qualificaion. Nous éudions ici, comme dans l axe 2, les effes d'un afflux supplémenaire pouvan êre considéré comme «réalise» (correspondan aux flux qui on caracérisé la deuxième grande vague d'immigraion en France au XXème siècle, c'esà-dire enre 1954 e 1961). eul un degré de sélecivié plus ou moins exigean au niveau de la srucure par qualificaion des nouveaux enrans perme de disinguer ces 3 varianes. Dans la deuxième variane («Immigraion non sélecive»), la srucure par qualificaion de l'ensemble des immigrés qui enren dans le pays à chaque période es similaire à celle des migrans du scénario cenral. Une dose de sélecion es inroduie dans la roisième variane («Immigraion neure»). La srucure par qualificaion de l ensemble des enrans, à chaque période, correspond à celle de la populaion oale du scénario cenral. Enfin, le dernier scénario («Immigraion sélecive») es consrui sur une poliique neemen plus sélecive. La srucure par qualificaion des immigrés enrans es similaire à celle de la généraion des naifs les plus qualifiés, c'es à dire ceux âgés de 25 à 34 ans pour oues les périodes du scénario cenral. L immigraion a bien des effes sur les finances de la proecion sociale en France. Ceux-ci son globalemen posiifs. Nous avons monré que l immigraion, elle qu elle es proeée dans les prévisions officielles, rédui le fardeau fiscal du vieillissemen démographique. En son absence (variane «sans immigraion»), le besoin de financemen de la proecion sociale à l horizon du siècle augmene de 2 poins de PIB, passan de 3% à environ 5% du PIB. Ces effes bénéfiques proviennen esseniellemen de la srucure par âge des flux nes, globalemen plus eunes que la populaion française dans son ensemble e affecen principalemen, e sans surprise, les deux piliers de la proecion sociale les plus sensibles aux évoluions démographiques : les reraies e la sané. Pour les mêmes raisons, une poliique migraoire plus ambiieuse conribuerai à une réducion du fardeau fiscal du vieillissemen démographique. Mais ces gains financiers son relaivemen modérés en comparaison des évoluions démographiques qu elle implique : une réducion de ce fardeau enre 20% e 30% suivan son degré de sélecivié pour une augmenaion de la populaion en âge de ravailler enre 16% e 20% e une par des immigrés dans cee populaion qui double d ici la fin du siècle. Une poliique plus sélecive (en faveur des ravailleurs qualifiés) perme d amplifier ces gains à cour-moyen erme ou en réduisan les évoluions démographiques, mais dans des proporions qui resen relaivemen faibles. Mais surou, e conrairemen à une idée reçue dans le déba public, cee amélioraion n es que emporaire. À plus long erme les ransformaions démographiques d une immigraion plus sélecive compensen ses effes posiifs par rappor à une poliique non-sélecive. 7

8 Conclusion Cee éude a donc mis en avan le caracère esseniel du niveau de qualificaion de la populaion immigrée sur les équilibres budgéaires naionaux e des disposiifs de proecion sociale. Ils semblen donc apporer leur souien à l idée d une poliique sélecive d immigraion. Néanmoins, l applicaion d une elle poliique ne va pas nécessairemen de soi e pourrai conduire à un arissemen des flux acuels (donc un accroissemen du problème lié au vieillissemen local) sans parvenir à airer davanage de flux qualifiés, guidés par de nombreux moifs difficiles à impacer (effes de réseaux, choix enre divers pays d accueil, ec.). 8

9 Table des maières Noe de synhèse 2 Chapire préliminaire : La France dans son conexe européen 12 ecion 1 Les migraions vers l Europe Le conexe hisorique Panorama acuel des migraions en Europe Une répariion des naionaliés d origine rès disince selon les pays d accueil 22 ecion 2 La proecion sociale en France e en Europe : panorama général La venilaion des dépenses de la proecion sociale en France Les sysèmes de proecion sociale en Europe 36 Inroducion générale du rappor 39 Axe 1 : Immigraion e aracivié du sysème social en France 41 Inroducion 41 Chapire 1 - Panorama de l immigraion en France : des raisons qui pourraien expliquer un recours aux aides sociales? 43 ecion 1 Les origines de l immigraion en France 43 ecion 2 Les migraions : un phénomène complexe e mulifacoriel Les faceurs liés au marché du ravail Le rôle des améniés locales e des biens publics La définiion du coû de la migraion Les faceurs principaux influençan la décision de migraion 52 ecion 3 - La siuaion des migrans en France 56 Chapire 2 : La dépendance des immigrés à la proecion sociale : évaluaion saisique de l ampleur du phénomène 70 ecion 1 La dépendance à la proecion sociale en France L assurance maladie e invalidié Les Reraies Les aides familiales Les aides au logemen Les allocaions de chômage Le Revenu Minimum d Inserion La siuaion des ménages mixes Résumé des résulas saisiques 78 ecion 2 Revue de liéraure des éudes inernaionales Les différences dans les aux de recours enre naifs e immigrés aux Eas-Unis La siuaion européenne : des conrases imporans Conclusion 83 Chapire 3 Analyse empirique de la dépendance à la proecion sociale des immigrés en France 85 ecion 1 La méhodologie uilisée 85 ecion 2 - Esimaions e analyses Les aides au logemen Les aides à la sané Les aides à la famille 92 9

10 2.4 - Les pensions de reraie Les allocaions de chômage Le revenu minimum d inserion (RMI) Résumé des analyses 101 Conclusion de l axe 1 : 103 Axe 2 : Impac budgéaire de l immigraion 105 Chapire 1 : Descripions démographiques e de la proecion sociale en France 105 ecion 1 : Immigraion e ransfers sociaux : survol de la liéraure appliquée 105 ecion 2 : Proecions de populaion par origine Les hypohèses de base Résulas des proecions de populaion e scénarii alernaifs 111 ecion 3 : Les profils par âge e origine des axes e ransfers Données uilisées Présenaion des profils 114 Chapire 2 - Impac budgéaire de l immigraion en France : une éude de compabilié généraionnelle 118 ecion 1 : Les données uilisées 118 ecion 2 : Impac budgéaire insanané de l immigraion en France 119 ecion 3 : Impac dynamique de l immigraion en France 121 ecion 4 : Varianes de poliique migraoire 125 ecion 5 : Impac d une modificaion du niveau d éducaion des immigrés 127 ecion 6 : ensibilié des résulas 132 Conclusion 133 Axe 3 : Immigraion e proecion sociale : un modèle d équilibre général calculable appliqué à la France 136 ecion 1. L économie française à l horizon 2050 : la consrucion du scénario de référence Les données exogènes e de calage L évoluion de l économie e de la proecion sociale dans le scénario de référence 144 ecion 2. Les conséquences démographiques des quare scénarios de poliique migraoire 146 ecion 3. L impac de l immigraion sur les finances publiques 149 ecion 4. La conribuion d une immigraion sélecive aux finances de la proecion sociale 152 Conclusion 157 Bibliographie 158 Annexe 1 : Evoluion de l immigraion dans quelques pays de l OCDE (en milliers) 167 Annexe 2 : Evoluion de l immigraion e des socks de populaion érangère dans plusieurs pays de l OCDE (en milliers) 168 Annexe 3 : Enrées d érangers au sein des 5 principaux pays receveurs européens 169 Annexe 6 : répariion par ranches d âge des individus selon leur lieu de naissance 174 Annexe 8 : Origines déaillées des membres des ménages 175 Annexe 9 : ypes de ménages en foncion de l origine des membres du ménage 176 Annexe 13 : Dépendance aux aides au logemen selon l origine déaillée des ménages

11 Annexe 14 : Esimaion de la probabilié d allocaions de chômage en foncion de la naionalié 185 Annexe 15 : Esimaion de la probabilié de RMI en foncion de la naionalié 186 Annexe 16 : Méhodologie de la compabilié généraionnelle avec immigraion 187 Le bloc démographique 190 Le comporemen des enreprises 191 Les choix de consommaion e d'épargne 193 Les choix éducaifs 194 alaire e chômage d équilibre 195 Offre de ravail, d'éducaion e d'expérience 197 Le seceur public 198 Déerminaion de l'équilibre concurreniel 200 Calibrage du scénario de référence 202 Données démographiques 202 Processus exogènes observés 203 Choix des paramères libres 204 Processus exogènes non-observés

12 Chapire préliminaire : La France dans son conexe européen Avan d en venir à analyser les relaions enre l immigraion en France e les équilibres de la proecion sociale, il es uile de fournir un cerain nombre d élémens conexuels pour bien comprendre le déba e ses eneux. A ravers ce chapire préliminaire, nous rappellerons d abord les saisiques des mouvemens migraoires vers l Europe, en les resiuan dans leur conexe hisorique. Nous acualiserons les schémas migraoires radiionnellemen soulignés grâce aux dernières données saisiques disponibles (données 2008 de l OCDE décrivan les flux de ). Ces données récenes révèlen en effe ceraines modificaions flagranes par rappor aux consas des 20 années précédenes. Ainsi, parmi les cinq principaux pays receveurs de migraions en Europe, si le rio de êe es connu e rese sable (Allemagne, France, Royaume-Uni), il es depuis peu suivi par deux Eas vers lesquels l immigraion a foremen progressé alors qu ils éaien en 2001 encore des pays marginaux en erme d aracivié après avoir compé parmi les grands pays de dépar pendan quelques décennies : l Espagne e l Ialie (ecion 1). Touours à des fins de clarificaion du conexe, la suie du chapire sera consacrée à un panorama de la proecion sociale en France, en la replaçan dans le conexe européen (ecion 2). ecion 1 Les migraions vers l Europe Après êre revenue brièvemen sur le conexe hisorique des migraions inernaionales e européennes, cee secion rappelle quels son les pays européens les plus aracifs du poin de vue des migraions e précise les différences e similariés dans les origines des immigrans vers chacun de ces pays. Les résulas permeen d envisager les zones qui seraien suscepibles d êre en concurrence dans l aracion des migrans inernaionaux e d airer l aenion du leceur sur le fai que les schémas migraoires paraissen néanmoins relaivemen bien ancrés l hisoire ce qui nuance la possibilié d une réelle concurrence inensive enre les pays d accueil. 1.1 Le conexe hisorique Après avoir éé à l origine de nombreux dépars usqu au débu du vingième siècle, en pariculier vers le coninen nord-américain (le «Nouveau Monde»), le coninen européen es devenu un errioire d immigraion nee vers la fin du 20 ème siècle (à parir des années 1980). Avec plus de ving millions d érangers insallés sur le errioire européen (conre environ rene millions pour l Amérique du Nord) à la fin du 20 siècle, l Europe consiue l un des grands pôles mondiaux d aracivié pour les migraions, avec l Amérique du Nord e l Ausralie 4 (Guillon, 2002 ; Wihol de Wenden, 2001, 09). Un aure élémen marquan ien dans le fai que, si l Europe aire les migrans inernaionaux, ses propres ressorissans se monren assez peu mobiles géographiquemen. Ainsi, les deux iers des migrans insallés dans l un des pays de l Union Européenne son des non communauaires e non des ressorissans d aures pays de l Union (Mouhoud & Oudine, 2006). Cee faible mobilié géographique inerne différencie assez neemen l Europe des Eas-Unis, du Canada ou de l Ausralie, où les chocs asymériques on davanage de chances d êre absorbés par des déplacemens inernes. Le niveau de qualificaion des vagues d immigraion n es pas non plus idenique enre l Europe e son voisin d oure Alanique. De manière générale, oues les observaions concorden pour souligner la hausse endancielle du niveau de qualificaion des 3 OECD.aExracs, base de données des enrées de personnes érangères par naionalié. 4 5 millions d érangers insallés sur le errioire ausralien. 12

13 flux inernaionaux (Docquier & Marfouk, 2006). Le nombre oal de migrans hauemen qualifiés 5 a ainsi éé muliplié par 4 enre 1975 e 2000, comme en aese le ableau suivan (Defoor, 2008). 5 C es-à-dire ayan cumulé une durée de scolarisaion de 13 années au moins d après le crière habiuellemen reenu dans les éudes inernaionales ; cela correspond pour la France au fai d avoir suivi des éudes supérieures. 13

14 Tableau.1 : saisiques descripives sur les socks de migrans inernaionaux dans les 6 principaux pays de desinaion de l'ocde Ausralie Canada UA France UK Allemagne Toal OCDE Nombre de migrans Nombre de migrans hau. Quali rucure par éducaion Faiblemen qualifiés 48,07% 50,19% 36,55% 92,89% 78,67% 85,14% Moyennemen qualifiés 20,73% 9,36% 38,17% 3,10% 9,98% 6,64% Hauemen qualifiés 31,20% 40,45% 25,27% 4,00% 11,35% 8,22% Nombre de migrans Nombre de migrans hau. Quali rucure par éducaion Faiblemen qualifiés 41,40% 46,80% 34,88% 91,23% 72,19% 82,73% Moyennemen qualifiés 25,85% 8,54% 35,51% 3,37% 14,94% 7,54% Hauemen qualifiés 32,75% 44,66% 29,62% 5,40% 12,88% 9,74% Nombre de migrans Nombre de migrans hau. Quali rucure par éducaion Faiblemen qualifiés 37,77% 40,36% 30,72% 88,41% 70,22% 78,40% Moyennemen qualifiés 26,87% 10,34% 34,23% 4,62% 13,26% 8,99% Hauemen qualifiés 35,36% 49,29% 35,05% 6,96% 16,52% 12,61% Nombre de migrans Nombre de migrans hau. Quali rucure par éducaion Faiblemen qualifiés 34,87% 37,09% 25,66% 85,54% 68,09% 72,75% Moyennemen qualifiés 29,35% 11,97% 34,04% 5,90% 11,35% 10,87% Hauemen qualifiés 35,78% 50,94% 40,30% 8,56% 20,56% 16,38% Nombre de migrans Nombre de migrans hau. Quali rucure par éducaion Faiblemen qualifiés 35,01% 29,88% 36,44% 79,40% 51,68% 71,31% Moyennemen qualifiés 28,68% 11,72% 23,71% 8,12% 19,96% 10,18% Hauemen qualifiés 36,31% 58,40% 39,85% 12,48% 28,36% 18,52% Nombre de migrans Nombre de migrans hau. Quali rucure par éducaion Faiblemen qualifiés 24,16% 29,60% 23,09% 74,64% 36,50% 66,43% Moyennemen qualifiés 33,25% 11,60% 34,45% 8,99% 28,78% 12,33% Hauemen qualifiés 42,59% 58,80% 42,46% 16,37% 34,72% 21,24% 14

15 Malgré cela, des écars imporans persisen enre coninens. En 1975, la proporion de qualifiés parmi les migrans éai supérieure à 25% dans les pays de ype nord-américain (UA, Canada mais aussi Ausralie), aeignan même 40% au Canada, alors qu elle ne dépassai pas les 12% pour les pays européens : France, Royaume-Uni e Allemagne (Defoor, 2007). Or, ces dispariés ne se son pas esompées avec le emps. En 2000, les esimaions monren que la proporion de qualifiés parmi les migrans éai supérieure à 40% aux UA 6, en Ausralie e au Canada (près de 60% pour ce dernier pays!), alors qu elle aeignai péniblemen les 35% au Royaume-Uni à la même dae, e qu elle éai encore bien plus faible pour les deux aures grands pays d accueil européens (22% en Allemagne, e 17% en France, ce qui en fai le pays le moins sélecif parmi les principaux pays receveurs d immigraion). Plusieurs faceurs expliquen ces différences dans le niveau en qualificaion des flux. L hisoire des migraions a évidemmen oué un rôle. Après une période de migraions de peuplemen (avan 1900) où l Amérique du Nord a accueilli esseniellemen des familles peu qualifiées (agriculeurs esseniellemen) cherchan sur ce coninen une erre pour «faire sa vie», elle a commencé à airer des migrans urbains, plus qualifiés, e sensibles à la promesse de ce errioire de «donner sa chance à chacun» e d offrir la possibilié de faire forune. Par la suie, ce phénomène a éé accenué par les resricions quaniaives de l immigraion à ravers l Ace d Immigraion Johnson Reed en 1924 (éablissan des quoas par naionalié en foncion du nombre de personnes de cee naionalié déà éablies dans le pays) puis, e surou, à ravers la sélecion des immigrans en foncion de leurs caracérisiques (parens de cioyens des Eas-Unis, compéences, ec.) en De elles mesures en Europe son beaucoup plus récenes e ne concernen pas encore auourd hui l ensemble de ses membres. Ceres, l immigraion vers l Europe a éé guidée à plusieurs reprises par les besoins spécifiques du coninen : appels à l immigraion du 19 ème siècle usqu au dernier en dae, celui de la période de l après-guerre e des 30 Glorieuses. Cependan, ces «inviaions» lancées à nos voisins immédias (par exemple les belges puis les ialiens, espagnols e porugais pour la France) puis aux populaions des anciennes colonies (pays du Maghreb en pariculier e Turquie) n impliquaien pas de qualificaion pariculièremen élevée. Il s agissai de main d œuvre desinée à l agriculure e à l exracion minière puis à l indusrie (exile, indusrie lourde, ec.). De surcroî, les poliiques menées à parir de la fin des 30 Glorieuses, noammen en France, on conribué à éloigner les considéraions prises en compe pour l ocroi du droi de résidence des besoins économiques locaux e à dégrader mécaniquemen le niveaux moyen de qualificaion des flux enrans. En effe, devan le débu de la crise en e la monée du chômage, des resricions à l immigraion son insaurées dès Juille 1974 en parallèle avec des poliiques d inciaions au reour ( ). Dans le même emps, les Gouvernemens successifs mainiennen les poliiques de regroupemen familial qui éaien desinées, dès l après-guerre, à compenser le risque d éclaemen familial lié aux appels à l immigraion, e qui deviennen alors quasimen le seul moif d immigraion accepé aux côés des poliiques du droi d asile qui resen évidemmen mainenues. Or, couplée à une resricion sur le volume global des flux enrans, cee poliique a foremen conribué à déerminer la srucure finale en qualificaion de la populaion immigrée insallée en Europe (Docquier & Marfouk, 2006) 7. 6 Même si le niveau moyen de qualificaion (quanifié par le nombre d années de scolarisaion) s es rédui sur les vagues d immigraion les plus récenes aux Eas-Unis par rappor aux vagues anérieures, les poins exrêmes de la disribuion son plus marqués : s il y a davanage de personnes rès peu qualifiées, on consae égalemen une croissance du niveau de qualificaion des plus qualifiés (Boras, 2001). 7 On noera ouefois que l Europe n es pas uniforme dans le niveau de qualificaion des populaions qu elle aire. Ainsi le Royaume-Uni e l Irlande airen des migrans qualifiés (personnels de sané pour le RU, 15

16 Les poliiques éablies en maière d immigraion n expliquen cependan pas ou. Cerains exemples récens révèlen qu il ne suffi pas d édicer des crières sur les caracérisiques des populaions admises sur le errioire pour airer dans les fais le ype de populaion souhaié. On cie parfois le cas de l Allemagne e de ses difficulés à airer les quelques ingénieurs informaiques érangers souhaiés (indiens noammen) lors de la mise en place en 2000 de la première loi sur l immigraion sélecive dans ce pays (seuls un peu plus de candidas on répondu à l appel). Comme le monrera l analyse des moifs des migraions, les déplacemens géographiques réponden à une variéé d élémens. i les perspecives d emploi e de salaire en fon parie, elles ne sauraien expliquer à elles seules les migraions. Le résula d une poliique sélecive peu alors êre conraire aux effes souhaiés (Boras, 2001) en mainenan les pénuries secorielles de main d œuvre ou en déournan involonairemen les flux présenan d aures caracérisiques que celles souhaiées vers l immigraion clandesine (à défau de pouvoir enrer légalemen). D aure par, la quesion du niveau de qualificaion des immigrés se pose moins dans le cadre d une comparaison enre coninens que dans celui d une comparaison enre zones géographiques d un même coninen. En effe, les moivaions qui guiden les migraions son nombreuses e les flux à desinaion de l Amérique du Nord ne son pas forcémen subsiuables à ceux qui se dirigen vers l Europe. Il n es par conséquen pas cerain du ou que les auoriés publiques parviennen à modifier la répariion mondiale des migrans (c esà-dire le choix de leur coninen d accueil), même par le biais de poliiques migraoires fores. i les moivaions qui orienen un migran vers les Eas-Unis pluô que vers l Europe diffèren en général assez profondémen, elles ne diffèren en revanche pas fondamenalemen selon l Ea Fédéral dans lequel il s insalle. Ce choix ne se fera plus sur la base de faceurs communs à l ensemble du errioire américain (ou commun à plusieurs Eas) 8 mais se réalisera en foncion d élémens spécifiques à la desinaion finale adopée. De la même façon, le choix d un pays précis à l inérieur de la zone européenne (e donc une fois effecué le choix de s insaller en Europe) peu probablemen êre influencé par un cerain nombre de faceurs spécifiques à chaque pays, parmi lesquels on peu cier les disposiifs publics de raiemen des migraions (condiions d enrée sur le errioire, condiions d accueil, accès à l aide sociale, ec.). Ces remarques renvoien alors à la quesion du caracère aléaoire ou non de la répariion des migrans à l inérieur d un espace d accueil donné. Ceraines éudes on déà éé menées pour les Eas-Unis (Boras, 1999a). Pour l Europe, ce ype d éudes rese plus complexe à mener puisqu il requier des données complèes sur l ensemble des pays d accueil possibles e la naure des migraions accueillies par chacun (informaions sur les caracérisiques sociodémographiques des personnes). Le poin suivan fourni néanmoins quelques descripions générales des migraions en Europe. enseignans du supérieur pour l Irlande), ou comme les Eas-Unis, e à l inverse de la France, de l Espagne, de l Ialie, de la Norvège, du Danemark, ec : voir L alas des migraions, La vie-le Monde, Ces élémens on déà éé pris en compe en faisan oper l individu pour le coninen américain pluô que pour un aure. 16

17 Encadré 1 : quesions de définiions i la migraion es une noion clairemen idenifiée e comprise par ous comme désignan un déplacemen de populaions enre pays, les noions de migrans, érangers, naionalisés, ec. recouvren des réaliés à l origine de davanage de confusions. Un migran désigne simplemen une personne qui accompli un ace de migraion ; il sera aussi considéré comme un émigran si l on se place du côé de son pays d origine (le pays qu il quie) e comme un immigran du côé du pays qu il reoin. Ces noions décriven bien un mouvemen acif (l agen es en rain de se déplacer) : elles renvoien à la noion de flux migraoires. Lorsque la personne s insalle pour une durée longue (supérieure à un an selon la définiion de l ONU) dans son pays d accueil, il inègre alors le sock d immigrés de ce pays. Il peu alors dans cerains cas cesser d êre un éranger (c es-à-dire une personne ayan une naionalié différene de celle du pays de résidence courane) en acquéran la naionalié du pays (il sera considéré comme un immigré nauralisé e sera compabilisé dans le sock des naionaux e non plus des érangers). Il peu aussi conserver sa naionalié d origine e reser ainsi un immigré éranger. Le sock des immigrés (naionalisés ou non) se défini quan à lui par le solde des enrées (immigrans) e des sories (émigrans), ces dernières éan le fai d anciens immigrans (cas des migraions reour ou de migraions muliples, répéées, c es-à-dire vers un pays iers) ou de naionaux (auochones ou immigrans naionalisés). ource : JP. Gourevich, Panorama acuel des migraions en Europe Avec auourd hui près de 24 millions d immigrés insallés, l Europe (UE-15) représene l une des zones mondiales pariculièremen aracives. Les causes hisoriques de ce sau iennen en parie dans les liens coloniaux de nombreux pays européens (les ressorissans des pays colonisés s insallan à leur our dans le pays colonisaeur) ainsi que dans les appels à l immigraion lancés noammen après la econde Guerre Mondiale (Guillon, 2002) pour assurer la reconsrucion. Même si les poliiques d aracion de main d œuvre on ensuie éé soppées ou ou au moins ralenies, e si des poliiques d aides au reour on éé mises en place (dans les années 1970 pour la France e l Allemagne par exemple), les enrées se son poursuivies à un ryhme non négligeable, sans que les reours ne soien réellemen significaifs. La faiblesse du nombre de reours peu s expliquer par la différence imporane enre les niveaux de vie des pays concernés (après avoir vécu en Europe, le reour dans un pays où le niveau de vie es bien inférieur n es pas forcémen aisé), ainsi que par une craine de ne plus obenir de visa pour enrer à nouveau dans le pays en quesion en cas de dépar 9. Du côé des enrées, l explicaion ien à la fois dans le pouvoir aracif qu on coninué à présener les pays d Europe occidenale ainsi que dans les poliiques «sociales» mises en œuvre pour assurer les immigrés resan sur place de pouvoir vivre en famille, c esà-dire pour permere la venue de leurs proches via le regroupemen familial. Ce canal d enrée es devenu auourd hui le premier canal d enrée des migrans dans la plupar des pays de l OCDE, e pariculièremen en France où il représene 70% des enrées en moyenne lorsqu il s agi de personnes issues de pays non européens (e 40% dans le cas d enrées de 9 Oumarou idibe (2004) explique ainsi que la resricion de la poliique d immigraion française à cee période a noammen eu pour conséquence d allonger noablemen la durée de résidence des immigrés maliens. Ces migraions répondan maoriairemen à des logiques communauaires dans lesquelles le groupe envoie quelques migrans «au Nord», qu il remplace régulièremen, la modificaion des condiions d enrée sur le sol français on remis en cause cee sraégie e l on ransformé en logique de migraion permanene pour les membres du groupe déà insallés. 17

18 ressorissans de pays iers 10 ). A ces raisons vien s aouer le rôle des réseaux puisque dès lors que des communaués se son insallées au sein d un pays, elles représenen naurellemen un faceur d appel pour de nouvelles migraions enranes. Ainsi, la liéraure a depuis longemps mis en évidence un phénomène d auo-enreien des flux, qui implique une ceraine inerie dans le volume comme dans les desinaions des migraions (Boras, 1998). Malgré ou, les flux d enrée dans un cerain nombre de pays de l OCDE se son sabilisés au cours des années (Garson, 2005), inciés dans ce processus par le durcissemen des poliiques d immigraion des pays d accueil. C es le cas du Luxembourg, de la uède e de la Grèce pour l Europe, ou du Canada si l on éend le champ de vision au-delà du coninen européen. En Europe, l Allemagne 11, mais aussi les Pays-Bas, le Danemark e la Norvège on enregisré des baisses de flux, ou comme dans une moindre mesure le Porugal e l Espagne (en 2003) même si, dans ce dernier cas, les régularisaions massives de 2005 on foremen inversé la endance (Garson, 2005). A l inverse, les enrées se poursuiven de manière endancielle en Auriche, en République Tchèque, en Ialie ou en France ainsi qu en Pologne (Garson, 2005). Ce dernier pays se caracérise en réalié à la fois par des flux enrans comme sorans rès imporans. Il es, comme on le soulignera dans la suie de ce chapire, l un des principaux émeeurs de migraions à desinaion de l Europe occidenale. La concordance d enrées en nombre avec ces sories peu laisser penser à un rôle de pays relais. Nous n approfondirons pas ici cee discussion, qui sor quelque peu de l obe de cee éude. Quels que soien les moifs qui pèsen dans la siuaion acuelle des migraions en Europe (ces moifs seron expliciés par la suie), les dispariés en erme d aracion des migrans son donc rès imporanes au niveau européen e resen élevées même si l on resrein le champ d observaion à l aire occidenale du coninen afin d évaluer des pays de même niveau de développemen économique (PIB de niveaux comparables). Oure la siuaion pariculière du Luxembourg (don la populaion oale comprend près de 40% d érangers), c es l Allemagne qui occupe le premier rang des pays d accueil. Elle compe auourd hui 6,7 millions d érangers au sein de sa populaion (oale), soi 8,2% (ableau 03). La France sui immédiaemen avec presque 4 millions d érangers en 2005, soi 6,5% de la populaion. Puis vien le Royaume-Uni (3 millions, soi 5%). Même si les valeurs évoluen légèremen, ce rio de êe rese inchangé depuis plusieurs années, que l on se base sur le crière du nombre d enrées annuelles (figure 01) ou sur celui du pourcenage d érangers dans la populaion oale. Le rang suivan en revanche prêe davanage à discussions selon le crière choisi. Ce rang éai occupé assez neemen par l Irlande si l on se réfère à la par des érangers dans la populaion oale (4% en 2001 e 6,3% en ). elon ce crière, ce rang lui revien ouours, même si l Espagne arrive presque à égalié (6,3 ou 6,2% selon les indicaeurs) ; l Ialie de son côé prend alors le rang suivan, avec 4,6%. i l on se réfère à un crière enregisran les enrées annuelles d érangers par conre, l Espagne e l Ialie arrivaien déà devan l Irlande en 1995 (comme d aures pays d ailleurs) ; même si ce crière ne paraî pas oalemen perinen puisqu il ne ien pas compe des différences de superficie des pays récepeurs, il perme de mere en évidence les évoluions récenes. De cee façon, la 10 D après le Recensemen de la Populaion de 1999 ; voir égalemen Venna (2004). 11 L Allemagne rese malgré ou le premier pays européen receveur de migrans en 2005, comme on le verra par la suie. 12 Chiffres OCDE

19 croissance flagrane de l immigraion en Ialie e en Espagne consiue une raison supplémenaire d inclure ces pays parmi les premiers récepeurs européens de migraions, devan l Irlande (voir le graphique suivan pour une illusraion (figure 01)). Tableau.2 : évoluion de l'immigraion en Irlande, Espagne e Ialie au cours des 10 dernières années Présence érangère en 1995 Présence érangère en 2001 Présence érangère en 2005 Taux de croissance de la par des érangers sur la populaion oale enre 1995 e 2005 Effecif en % sur pop. Effecif % Effecif % milliers Toale Irlande 96,1 2, , ,4 6, % (muliplicaion par 2,34) Espagne 499,8 1, , ,9 6, % (*4,87) Ialie 729,16 1,7 1448,4 2, ,5 4, % (*2,7) ource : d après les données OCDE 2008 (socks de populaion érangère exprimés selon le crière de la naionalié). Les aures pays d Europe de leur côé airen proporionnellemen beaucoup moins de flux e ne se démarquen pas par une croissance pariculièremen remarquable de leurs enrées. Les pays d Europe de l Es se classen dans cee caégorie puisqu ils son davanage à l heure acuelle émeeurs de migraions pluô que receveurs. Les différences de performances économiques enre l Es e l Oues de l Europe son évidemmen les premiers responsables de ce consa. 19

20 Figure 01 : Enrées brues d érangers (oues naionaliés confondues) dans quelques pays européens France Allemagne Royaume Uni Belgique Pays-Bas Danemark Finlande uède Norvège Ialie Irlande Espagne Porugal ource : d après les données OCDE 2008 (sur les flux de 2005) La figure ci-dessus perme de visualiser de manière générale les différences d aracivié au sein même de l Europe ainsi que l évoluion de celles-ci depuis Les flux migraoires se dirigen dans leur maorié sur quelques pays seulemen, noammen l Allemagne, la France e le Royaume-Uni e, plus récemmen mais de façon assez nee l Espagne e l Ialie. En effe, si l on observe l évoluion des enrées d érangers au sein de quelques pays d Europe au cours des 10 dernières années, l évoluion de ces deux derniers pays semble flagrane. Ainsi, avec un oal de presque 20 millions d érangers sur leur errioire, les 5 pays ciés absorben donc à eux seuls plus de 80% du oal de l immigraion en Europe (ableau 3). 13 Données en effecifs dans l annexe 1. 20

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