Conjoncture bâtiment à la fin septembre 2015

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1 18 septembre 2015 Conjoncture bâtiment à la fin septembre 2015 Le premier semestre 2015 s inscrit dans la triste lignée de De fait, il conjugue poursuite de la baisse d activité, chute de l emploi et légère augmentation des défaillances d entreprises. Plus précisément, du côté du logement neuf, en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2015 (janvier juillet 2015 / janvier juillet 2014), les logements autorisés et commencés se replient respectivement de 7,9 % et 5,8 %. En rythme annuel, les ouvertures de chantier ressortent ainsi à près de unités contre en Du côté du non-résidentiel neuf, la tendance s affiche toujours en net recul. De fait, hors hôtellerie et locaux agricoles, les glissements annuels sur sept mois à fin juillet 2015 s établissent respectivement à -11,8 % et -11,7 % pour les surfaces de plancher autorisées et commencées. Tous les segments participent de cette chute, et singulièrement la commande publique. Quant au marché de l amélioration-entretien, la tendance demeure clairement baissière. En termes d emploi, le premier semestre affiche le plus mauvais score enregistré depuis l entrée dans la Grande récession de 2008, avec postes de travail en moins (-3,8 %) qu au premier semestre 2014, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein. Quant aux défaillances d entreprises du bâtiment, malgré une nette inflexion au deuxième trimestre, elles progressent de 2,4 % en glissement annuel sur l ensemble du premier semestre Plusieurs facteurs laissent toujours espérer une amélioration de la situation à l horizon En matière de logement neuf, le dynamisme du crédit immobilier, comme des ventes des CMIstes ou des promoteurs (de l ordre de +20 % en glissement annuel sur le premier semestre pour ces deux segments), devrait conduire à une hausse des permis et mises en chantier d ici l entrée dans l hiver. Pour le non-résidentiel neuf, la vigueur du crédit à l investissement, mais aussi la progressive amélioration des mises en chantier de locaux industriels et assimilés s avèrent de bon augure, même s il ne faut guère espérer d impact réel pour le bâtiment avant Au global, pour accélérer et soutenir la reprise économique d ensemble, largement conditionnée aujourd hui par une reprise dans la construction, la FFB demande qu un nouvel effort soit engagé en matière de soutien à la primo-accession dans le neuf, qu une extension temporaire aux résidences secondaires du Crédit d impôt pour la transition énergétique soit mise à l étude et que soit très rapidement tranchée la question de la sous-traitance dans l éco-conditionnalité. I. Une situation immédiate toujours difficile I.1 Activité : permis et mises en chantier reculent toujours dans le neuf, alors que le segment de l amélioration-entretien paraît encalminé Pour le logement neuf, les données Sit@del2 à fin juillet 2015 affichent une tendance qui reste indéniablement mauvaise. De fait, en glissement annuel sur sept mois (janvier juillet 2015/janvier juillet 2014), permis et mises en chantier reculent encore respectivement de 1/19

2 7,9 % et 5,8 % (cf. graphique 1). Certes, il s agit de baisses nettement moins accentuées qu en 2014 (respectivement -11,4 % et -10,2 %), mais elles conduisent à faire passer le niveau des mises en chantier en rythme annuel sur la base des sept premiers mois de 2015, soit logements, nettement sous sa moyenne de long terme ( sur la période ). Graphique 1 : évolutions sur long terme du logement neuf (en date réelle estimée DRE, y compris construction sur existant, France entière) Source : FFB d après Ministère de l'écologie, du Développement durable et de l'energie (MEDDE)/Commissariat général au développement durable (CGDD)/Service de l observation et des statistiques (SOeS), Sit@del2. Plus en détail, on relève des disparités entre segments de marché (voir tableau 2). Ainsi, la dégradation se poursuit dans l individuel, où le recul des mises en chantier peine à se réduire : -8,2 % en glissement annuel sur trois mois, contre -8,5 % sur six mois, -8,2 % sur neuf mois et -8,9 % sur douze mois. Toutefois, la chute semble se tasser du côté des autorisations, malgré un mois de juillet calamiteux : -2,0 % en glissement annuel sur trois mois, contre -5,2 % sur six mois, -6,3 % sur neuf mois et -4,7 % sur douze mois. Quant au collectif, alors que la tendance ressortait moins mauvaise au cours du premier semestre, elle affiche une nouvelle dégradation depuis le début de l été. De fait, les mises en chantier se replient respectivement de 4,7 %, 3,2 %, 2,4 % et 2,8 % en glissement annuel sur trois, six, neuf et douze mois. De plus, la baisse des autorisations s accentue à nouveau, avec -11,0 % en glissement annuel sur trois mois, contre -9,4 % sur six mois, -10,4 % sur neuf mois et -10,5 % sur douze mois. 2/19

3 Tableau 2 : évolutions sur le marché du logement neuf (En nombre de logements, y compris construction sur existant, France entière) Glissements annuels (en %) Individuel Collectif Ensemble Sur 3 mois (mai 2015 juil. 2015) / (mai 2014 juil. 2014) Autorisations -2,0-11,0-7,0 Mises en chantier -8,2-4,7-6,2 Sur 6 mois (fév juil. 2015) / (fév juil. 2014) Autorisations -5,2-9,4-7,5 Mises en chantier -8,5-3,2-5,6 Sur 7 mois (jan juil. 2015) / (jan juil. 2014) Autorisations -5,8-9,7-7,9 Mises en chantier -8,5-3,6-5,8 Sur 9 mois (nov juil. 2015) / (nov juil. 2014) Autorisations -6,3-10,4-8,5 Mises en chantier -8,2-2,4-4,9 Sur 12 mois (août 2014 juil. 2015) / (août 2013 juil. 2014) Autorisations -4,7-10,5-7,9 Mises en chantier -8,9-2,8-5,5 Source : FFB d après MEDDE/CGDD/SOeS Sit@del2. Une région fait exception (cf. annexe A) : l Alsace qui, depuis le début 2014, connaît un dynamisme très marqué. De fait, en glissement annuel sur douze mois à fin juillet 2015, les permis reculent à nouveau, de 6,8 % précisément, mais cela fait suite à une hausse de 25,7 % en 2014 ; quant aux mises en chantier, elles ressortent en hausse de 11,3 %, après 9,5% en Cette tendance, réelle et vérifiée, doit être mise en relation avec le statut d eurométropole acquis par Strasbourg à la fin 2013 et avec quelques grosses opérations lancées dans le Bas-Rhin. Pour le non-résidentiel neuf, les données Sit@del2, toujours en «date de prise en compte» par le système statistique (DPC), rendent l analyse plus fragile. Les tendances restent toutefois fortement baissières. En 2014, les surfaces de plancher (SP) autorisées et mises en chantier avaient reculé de 11,2 % et 12,2 % ; en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2015, ces mêmes évolutions ressortent à -11,8 % et -11,7 % (cf. graphique 2). En conséquence, le non-résidentiel n a cessé de définir, mois après mois depuis le dernier trimestre 2014, de nouveaux points bas historiques. En rythme annuel sur la base des sept premiers mois de 2015, le niveau des surfaces commencées ressort à un peu plus de 16,7 millions de m² hors hôtellerie et locaux agricoles, contre 18,2 millions de m² en 2014 et 24,5 millions de m² en moyenne sur la période Toutefois, le grand écart relevé entre permis et mises en chantier depuis plusieurs années et les corrections apportées à ces dernières dans le logement lors du passage récent en DRE appellent à la prudence quant aux observations en niveau. 3/19

4 Graphique 2 : évolutions de la production non-résidentielle sur long terme (en date de prise en compte DPC, y compris construction sur existant, France entière) Source : FFB d après MEDDE/CGDD/SOeS Sit@del2. Le recul s avère largement partagé, bien qu avec une intensité variable (cf. tableau 2). Tableau 2 : évolutions du non-résidentiel neuf (milliers de m² de SP en DPC, y compris construction sur existant, France entière) Glissements annuels (en %) Bâtiments industriels Bureaux Commerces et assimilés Bâtiments administratifs Locaux agricoles Ensemble hors agriculture Ensemble Sur 3 mois (mai 2015 juil. 2015) / (mai 2014 juil. 2014) Autorisations -3,7-2,6-6,9-24,4 +23,4-8,1 +1,6 Mises en chantier -5,3-14,4-25,3-27,3-1,9-13,5-11,6 Sur 6 mois (fév juil. 2015) / (fév juil. 2014) Autorisations -7,2-9,4-7,4-17,2 +4,1-9,6-4,8 Mises en chantier -5,2-7,4-26,2-23,4-12,9-14,7-14,9 Sur 7 mois (jan juil. 2015) / (jan juil. 2014) Autorisations -9,9-13,9-8,8-16,7 +2,9-11,8-6,9 Mises en chantier -4,9 +5,1-23,2-22,1-8,9-11,7-11,6 Sur 9 mois (nov juil. 2015) / (nov juil. 2014) Autorisations -7,0-25,7-12,4-16,1 +0,8-13,5-9,1 Mises en chantier -3,8 +1,2-15,7-28,0-5,8-12,1-10,9 Sur 12 mois (août 2014 juil. 2015) / (août 2013 juil. 2014) Autorisations -6,3-20,7-15,4-17,5-5,1-13,1-10,7 Mises en chantier -5,9-4,4-14,8-27,6-4,4-13,2-11,2 Attention : depuis mars 2009, Sit@del2 comprend une rubrique «artisanat» pour des bâtiments auparavant recensés pour l essentiel dans le champ «bâtiments industriels» et pour le complément au sein des «commerces». Nous avons préféré conserver la nomenclature passée, en affectant 80 % des locaux artisanaux aux «bâtiments industriels» et 20 % aux «commerces». Source : FFB d après MEDDE/CGDD/SOeS Sit@del2. 4/19

5 Sur le segment des bureaux, l effondrement du marché constaté aujourd hui (baisse de 14,4 % des surfaces mises en chantier en glissement annuel sur trois mois) ne doit pas masquer le net tassement de la baisse des surfaces autorisées (-2,6 % sur la même période, contre respectivement -9,4 %, -25,7 % et -20,7 % en glissement annuel sur six, neuf et douze mois. Sous réserve de la poursuite de cette dernière tendance dans les tous prochains mois, on peut supposer que le point bas de la crise est en passe d être atteint. Il convient de signaler que plusieurs régions de poids important connaissent déjà une reprise (Aquitaine, Bretagne, Nord-Pas-de-Calais), mais que cette embellie reste contrecarrée par la chute qui se poursuit en Ile-de-France, en Rhône-Alpes, dans les Pays-de-la-Loire. La tendance baissière s amenuise pour les bâtiments industriels et assimilés (respectivement -3,7 % et +5,3 % pour les surfaces autorisées et mises en chantier en glissement annuel sur trois mois à fin juillet 2015) et les locaux agricoles (respectivement +23,4 % et -1,9 % pour les surfaces autorisées et mises en chantier) ; Le recul continue de s accentuer pour les commerces (respectivement -6,9 % et -25,3 % pour les surfaces autorisées et mises en chantier en glissement annuel sur trois mois à fin juillet 2015) comme pour les bâtiments administratifs (respectivement -24,4 % et -27,3 % pour les surfaces autorisées et mises en chantier). L annexe B décompose par région les évolutions récentes en matière de non-résidentiel neuf. On y note que les régions Haute-Normandie et Champagne-Ardenne se distinguent en affichant des hausses globales. Selon des informations obtenues des Cellules économiques régionales, cela s expliquerait par le lancement de grosses opérations de locaux industriels (grand carénage de la centrale nucléaire de Paluel) et de stockage (nouvelle zone à Saint-Vigor-d'Ymonville) en Seine-Maritime pour la première région, de locaux commerciaux (deux zones commerciales en construction à Reims) dans la Marne et de stockage (entrepôt de Petit Bateau à Buchères) dans l Aube pour la seconde. Il s agit donc bien de tendances extra-ordinaires. Du côté de l amélioration-entretien, nous manquons toujours d indicateurs d activité fiables et complets permettant des comparaisons annuelles. A défaut, les soldes d opinion proposés par l Insee affichent une moindre dégradation récente, qui semble cependant relever très largement d un phénomène saisonnier en première analyse. D ailleurs, ces soldes d opinion restent très en-deçà de leur moyenne de long terme (cf. graphique 3). Visiblement, ni l essor des ventes dans l ancien, ni les mesures en faveur de la transition énergétique ne parviennent à véritablement redynamiser le marché. 5/19

6 Graphique 3 : évolutions de l activité prévue en amélioration-entretien Source : Insee, enquêtes de conjoncture dans le bâtiment. En lien avec tout ce qui précède, on constate que les matériaux consommés par le bâtiment affichent toujours des tendances nettement négatives (voir graphique 4). Ainsi, en glissement annuel sur cumul annuel : à fin août 2015, la consommation de ciment (source : Syndicat français de l'industrie cimentière Sfic ) chute de 7,9 % ; à fin juin 2015, la production de béton prêt à l emploi (source : Unicem) abandonne 7,6 % ; à fin juillet 2015, la consommation apparente de produits longs en acier carbone (source : Fédération française des distributeurs de métaux FFDM ) fléchit de 6,3 % ; à fin juin 2015, les livraisons de briques de structures et tuiles+accessoires sur le territoire national (source : Fédération française des tuiles et briques FFTB ) affichent des reculs respectifs de 10,8 % et 9,1 %. 6/19

7 Graphique 4 : évolutions des consommations, productions et livraisons de matériaux destinés au bâtiment et à la construction Sources : Sfic, Unicem, FFTB, FFDM. En termes d activité bâtiment, les données de l enquête mensuelle de la FFB auprès des entreprises de plus de 10 salariés témoignent bien d un recul généralisé des heures travaillées sur le territoire : en glissement annuel sur six mois à fin juin 2015, la baisse ressort à -4,6 % en France métropolitaine. I.2 Appareil de production : violent choc au premier semestre 2015 En lien avec un recul d activité qui devient durable, les données de Pôle emploi affichent, en sommant effectifs salariés et postes d intérim ETP, un recul net d environ postes au premier semestre de 2015 (soit -3,8 %) par rapport au même semestre de 2014 (voir tableau 3). Il s agit de la plus forte chute relevée depuis l entrée dans la Grande récession de Elle s explique tant par le vif repli des effectifs salariés ( , soit -3,6 %) que par celui des postes d intérim en équivalent-emplois à temps plein (ETP, , soit -6,6%). Elle confirme l hypothèse que les entreprises ont amorcé un processus d adaptation à des niveaux d activité durablement plus bas. Effectifs (CVS, en milliers) Tableau 3 : l emploi total dans le bâtiment (France entière) t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 Effectifs salariés Intérim (ETP) Ensemble Source : FFB et GIE des CERC d après Pôle Emploi/Dares. 7/19

8 Le premier semestre 2015 a aussi connu de véritables ruptures de tendances en termes de démographie d entreprises dans la construction. De fait, selon les données officielles, on observe (cf. graphique 5) : en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2015, une chute de 17,9 % des créations, qui masque toutefois un effondrement de 34,8 % des créations en micro-entreprise, alors que la baisse des créations sous d autres formes reste plus limitée (-5,5 %) ; en glissement annuel sur le premier semestre 2015, une hausse de 1,6 % des défaillances d entreprises selon les données semi-définitives de la Banque de France. Graphique 5 : évolutions des créations et défaillances dans la construction Sources : Insee (créations) et Banque de France (défaillances). Reste que, compte tenu : d une taille d entreprises créées de 0,8 salarié en moyenne ; d une taille d entreprises défaillantes (qui donnent toutefois lieu à redressement dans environ un quart des cas) de 2,6 salariés (voir graphique 6) ; d un nombre d entreprises créées hors micro-entrepreneurs 2,7 fois supérieur au nombre d entreprises défaillantes (voir annexe C pour la déclinaison régionale de ce ratio) ; le résultat net en termes d effectifs ressort quasi-nul. Autrement dit, les créations hors micro-entrepreneurs ont compensé les défaillances. 8/19

9 Graphique 6 : évolution des défaillances dans le bâtiment Source : Altares. Au global, le début 2015 se signale comme une période particulièrement difficile pour le secteur du bâtiment, tant en termes d activité que d emploi ou de situation des entreprises, pour lesquelles les prix trop bas s avèrent mortifères (cf. graphique 7). Graphique 7 : évolution des perspectives de prix dans le bâtiment (Entreprises de plus de 10 salariés, France métropolitaine) Source : Insee. 9/19

10 II. mais des perspectives qui s améliorent sensiblement II.1 Logement neuf : nette reprise des ventes dans la promotion comme dans la maison individuelle Dans la promotion immobilière, dans la suite du dernier trimestre 2014 qui signalait un retournement de tendance avec des ventes en hausse de 6,9 % sur un an, les deux premiers trimestres de 2015 affichent une forte accélération du mouvement, avec respectivement +6,9 % et +21,8 % selon les sources officielles (cf. tableau 4). Tableau 4 : évolutions dans la promotion immobilière (France métropolitaine) Glissements annuels (en %) Maisons groupées Appartements Ensemble Sur 1 trimestre (T / T1 2014) Mises en vente -15,9-2,7-3,9 Ventes +6,0 +23,4 +21,8 Sur 2 trimestre (T1-T / T1-T2 2014) Mises en vente -9,2-0,9-1,6 Ventes +11,2 +20,1 +19,3 Source : FFB d après MEDDE/CGDD/SOeS, Enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN). Mieux encore, les mises en vente semblent même afficher une tendance moins délétère (cf. graphique 8). Graphique 8 : évolutions de l activité dans la promotion immobilière (France métropolitaine) Source : FFB d après MEDDE/CGDD/SOeS, ECLN. Le stock disponible à la vente continue donc de se résorber franchement, sans hausse inquiétante de sa part la plus risquée, à savoir les logements achevés disponibles à la vente (voir graphique 9). 10/19

11 Graphique 9 : évolutions du stock dans la promotion immobilière (En nombre de logements, France métropolitaine) Source : FFB d après MEDDE/CGDD/SOeS, ECLN. Cette nouvelle dynamique des ventes semble se transformer en véritable reprise puisqu au dire des promoteurs, elle s est confirmée au cours du troisième trimestre. De même, l enquête d opinion de l Insee auprès des entreprises de ce secteur fait état tout à la fois : d une accélération des perspectives de mises en chantier (voir graphique 10.1), notamment à des fins d acquisition pour occupation personnelle ; d une stabilisation, certes à bas niveau cependant, des intentions de lancer de nouveaux programmes (voir graphique 10.2). Graphique 10.1 : perspectives de mises en chantier de logements dans la promotion immobilière Source : Insee, Enquête trimestrielle de conjoncture dans la promotion immobilière. 11/19

12 Graphique 10.2 : part des promoteurs désirant mettre à l'étude de nouveaux programmes de logements Source : Insee, Enquête trimestrielle de conjoncture dans la promotion immobilière. Par ailleurs, la hausse des ventes dans l individuel diffus s avère de la même ampleur que dans le collectif, avec des progressions de l ordre de 20 % selon le Markemetron de CGI Bat et Caron marketing (voir graphique 11). Graphique 11 : évolutions des ventes dans l individuel diffus Source : CGI Bat - Caron marketing, Markemetron. Toujours selon CGI Bat, depuis 2009 et sans grand changement d une année sur l autre, le délai qui s écoule entre vente d une part, accord de garantie ou mise en chantier qui vont de pair, d autre part, s établit à environ 200 jours dans l individuel. L effet de la dynamique des ventes relevée par le Markemetron devrait donc se lire dans les mises en chantier à compter de septembre/octobre /19

13 Bien évidemment, le délai sera plus long dans le collectif. L ensemble de ces éléments vient confirmer la vive et durable amélioration du marché du crédit immobilier aux ménages relevée depuis la mi-2014 (voir graphique 12). Ainsi, selon l observatoire Crédit logement-csa, hors renégociations et après correction de l effet prix, la production associée au neuf a progressé de 22,6 % en glissement annuel sur douze mois à fin août Graphique 12 : production en volume de crédit immobilier aux ménages, hors renégociations (niveaux annuels glissants) Source : Crédit Logement/CSA, Observatoire du financement des marchés résidentiels. II.2 Non-résidentiel neuf : quelques perspectives intéressantes, hors commande publique Les informations disponibles sur les perspectives dans le non-résidentiel s avèrent à la fois moins nombreuses et plus disparates. On peut toutefois signaler deux grandes tendances à l œuvre. Premièrement, le recul attendu de la commande publique se concrétise à la lecture des budgets primitifs pour 2015 votés par les collectivités territoriales. Il est vrai que tout concourait à ce choc : les élections municipales et départementales de 2014, la forte baisse des dotations de l État, la réforme territoriale, l année et demie de retard pris par les Contrats de plan État-Régions mais aussi l entrée des collectivités dans le cycle économique, avec le remplacement de la taxe professionnelle par la contribution économique territoriale. Il est cependant intéressant de constater que son ampleur reste pour l heure du même ordre que l année qui suit une élection municipale (1), ce qui traduit une prise de conscience de la nécessité d éviter un choc négatif supplémentaire sur un secteur en crise. Deuxièmement, à l instar de ce qui s observait dans le logement, le marché des crédits à l investissement à destination des Sociétés non-financières (SNF) se redresse progressivement mais continûment depuis la mi-2014 (cf. graphique 13). De fait, après +2,4 % en 2014, la tendance ressort à +3,3 % en glissement annuel sur sept mois à fin juillet (1) Voir La Banque Postale, «Note de conjoncture sur les finances locales Tendances 2015», mai /19

14 Graphique 13 : encours de crédit des sociétés non-financières (SNF) auprès des établissements de crédit français Source : Banque de France. Cet élément présente d autant plus d intérêt qu il vient conforter les résultats de l enquête de l Insee auprès des industriels sur l évolution prévue de leurs investissements. A fin juillet 2015, ces acteurs confirmaient leurs intentions d investir 2 % de plus en 2015 qu en 2014 (voir graphique 14), cette hausse étant concentrée sur le second semestre. Par ailleurs, la proportion des investissements de capacité dans l ensemble, qui comprend une large part de bâtiment, s effriterait à peine, passant de 15 % à 14 %. Il y a donc tout lieu de prévoir une stabilisation, voire une petite hausse de la commande de bâtiments industriels au second semestre La transformation en mises en chantier prendra toutefois du temps. Graphique 14 : évolutions des montants (en courants) d investissement prévus dans l'industrie Source : Insee. 14/19

15 II.3 Amélioration-entretien : des évolutions qui restent peu encourageantes Selon les chefs d entreprise interrogés par l Insee sur leurs perspectives de production, les marchés de l amélioration-entretien auraient affiché des tendances moins mauvaises au troisième trimestre 2015, aussi bien dans le logement que dans le non-résidentiel (cf. graphique 3). Toutefois, rien ne laisse présager un véritable redressement du marché à l horizon de la fin d année. II.4 Appareil de production : nouvelle phase de résistance en vue d une reprise? Après un premier semestre très difficile, le rythme de dégradation de l emploi se modèrerait dans le bâtiment au dire des chefs d entreprise interrogés par la Banque de France comme par l Insee (cf. graphique 15), notamment chez les artisans. Graphique 15 : évolutions prévues des effectifs dans le bâtiment Source : Insee, enquêtes de conjoncture dans le bâtiment. On note d ailleurs que, pour la première fois depuis la mi-2014, l intérim en équivalentemplois à temps plein affiche une progression dans la construction en juin Elle ressort à 0,8 % sur un an et 8,1 % sur un mois. Il convient toutefois de ne pas surinterpréter ce redressement, qui se lit après un mois de mai très court (17 jours travaillés) et rompt brutalement avec les variations des mois précédents (mai affichait encore un repli de 6,5 % sur un an). En tout état de cause, l inflexion, si elle se confirme, restera modeste et ne remettra probablement pas en cause la tendance au recul soutenu de l emploi sur l ensemble de l année. Qui plus est, il faut rappeler que l amorce d une reprise à l horizon de la fin 2015 pourrait constituer le point de rupture pour certaines entreprises. De fait, répondre à l accroissement de la demande suppose de mobiliser de la trésorerie supplémentaire pour réaliser les études préalables, acquérir les matériaux et honorer les frais de personnel. Faute de réserves, largement épuisées par huit années de crise, cela ne sera possible et tenable que si les entreprises obtiennent les financements complémentaires requis auprès des banques. En d autres termes, participer à la reprise supposera dans bien des cas d aller voir son banquier avec un plan de trésorerie clair sur le moyen terme. 15/19

16 III. Trois demandes de la FFB : une extension temporaire (pendant un an) du CITE aux résidences secondaires et un véritable plan de sortie pour l écoconditionnalité A l occasion de la publication des Comptes de la Nation pour le deuxième trimestre 2015, l Insee a rappelé que, depuis six ans, la crise de la construction pénalise fortement la croissance économique française. Ainsi, le recul de la Formation brute de capital fixe (FBCF) des ménages (4,5 % du PIB), soit leur investissement net, composé à plus de 80 % de travaux de construction (neuf et réhabilitations lourdes) dans le logement, a de nouveau coûté 0,2 point de PIB sur un an au deuxième trimestre Forte de ces constats, la FFB formule trois demandes susceptibles de relancer rapidement le marché de la construction. Premièrement, elle réitère son souhait d un soutien renforcé à la primo-accession via le PTZ+, comme le demande l ensemble des acteurs de la filière. D ailleurs, la mesure d extension du PTZ+ dans l ancien avec gros travaux s inscrit dans cette même perspective. Deuxièmement, elle souhaite l extension du CITE aux résidences secondaires pour un an, à titre d opération «coup de poing». Cette mesure, simple à mettre en œuvre et d un coût limité, serait d effet rapide et permettrait de soutenir le marché de la rénovation énergétique. Troisièmement, la FFB demande instamment à ce que soit résolue la question de la soustraitance dans le cadre de l éco-conditionnalité. Faute d autoriser la pratique courante dans le secteur qu est la sous-traitance de capacité, on interdit largement l accès aux dispositifs de soutien dont le marché aurait pourtant bien besoin. Il importe que cette question soit tranchée au plus vite. 16/19

17 Annexe A : les évolutions régionales du logement neuf selon Sit@del2 (en glissement annuel sur douze mois à fin juillet 2015) Graphique A.1 : évolutions des autorisations de logements (Y compris construction sur existant) 4,8-7,9 9,5-1,1 6,1-8,4-21,3-16,9-6,8-0,9-2,8-15,5-6,3 France = -7,9-12,0-4,0-20,0-13,7-1,8-8,7-18,1 0,3 De -21,3 à -20,2 De plus de -20,2 à -12,3 De plus de -12,3 à -6,7 De plus de -6,7 à -1,0 De plus de -1,0 à 9,5 3,0-20,3 Graphique A.2 : évolutions des mises en chantier de logements (Y compris construction sur existant) 1,9-11,4 3,2-6,4-12,5-8,0-4,3-5,0 11,3 0,0-3,8-14,5-2,3 France = -5,5 De -29,2 à -12,1-15,4-29,2-7,3-3,5 De plus de -12,1 à -5,1 De plus de -5,1 à -4,5 De plus de -4,5 à -0,9-3,1 De plus de -0,9 à 11,3 1,0 0,5-17,3-16,2-4,6 17/19

18 Annexe B : les évolutions régionales du non-résidentiel neuf selon Sit@del2 (en glissement annuel sur douze mois à fin juillet 2015) Graphique B.1 : évolution des surfaces autorisées de non-résidentiel (en surface de plancher, y compris construction sur existant) -17,0-20,1-27,6 1,1 0,7-25,9 15,3-3,3-23,7 1,3-13,5-5,3-16,6 France = -10,7 De -27,6 à -19,8-20,6 22,4-4,5-13,1 De plus de -19,8 à -13,2 De plus de -13,2 à 0,8 De plus de 0,8 à 22,6 7,5 De plus de 22,6 à 69,1-16,1-19,4-22,7 69,1 22,8 Graphique B.2 : évolution des surfaces commencées de non-résidentiel en 2013 (en surface de plancher, y compris construction sur existant) 3,4-6,5-23,3 0,7-14,8-17,8 11,1-11,0-25,9-6,3-10,9-23,6-8,8 France = -11,2 De -49,9 à -16,8-15,0-9,0-11,9-13,9 De plus de -16,8 à -11,6 De plus de -11,6 à -8,5 De plus de -8,5 à -6,7 De plus de -6,7 à 11,1 1,9-15,3-11,5-19,8-49,9-7,1 18/19

19 Annexe C : créations et défaillances d entreprises en région Graphique C.1 : rapport entre créations hors micro-entrepreneurs et défaillances au premier semestre 2015 (en nombre d entreprises) 2,2 2,0 2,3 2,4 3,6 2,4 2,1 2,6 2,2 2,1 2,2 1,9 2,5 France = 2,7 1,9 1,9 2,8 2,9 De 1,9 à 2,2 De plus de 2,2 à 2,4 De plus de 2,4 à 3,0 De plus de 3,0 à 3,8 De plus de 3,8 à 5,7 3,5 3,5 3,3 3,3 4,0 5,7 Source : calcul FFB d après Insee (créations) et Banque de France (défaillances). 19/19

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