Comment je diagnostique et traite les dermatoses neutrophiliques. E. Delaporte, CHRU LILLE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Comment je diagnostique et traite les dermatoses neutrophiliques. E. Delaporte, CHRU LILLE"

Transcription

1 Comment je diagnostique et traite les dermatoses neutrophiliques E. Delaporte, CHRU LILLE

2 Je condamne l appropriation sauvage (le pillage) iconographique à l aide de tablettes, smart-phones, i-phones Je déplore vivement que cette pratique soit devenue un sport international. Je vous prie donc de bien vouloir ranger vos instruments le temps de ma communication. MERCI

3 Dermatoses neutrophiliques (1990 MD Vignon et D. Wallach) Syndromes réactionnels caractérisés par Infiltration cutanée aseptique de PNN Sensibilité aux tt anti-inflammatoires actifs sur les neutrophiles (corticoïdes++, dapsone, colchicine, iodure de K) Association fréquente à des maladies systémiques qu il peuvent révéler Spectre anatomo-clinique avec associations, chevauchements et formes de passage (Quatre entités initiales, une dizaine actuellement) Localisations extra-cutanées viscérales spécifiques Evolution vers le concept de «maladie neutrophilique» (1995) Décodage de la physiopathogénie (PG++) à travers les syndromes autoinflammatoires et nouvelle voies thérapeutiques (Anakinra )

4

5

6 La nébuleuse neutrophilique

7 Femme de 51 ans, G2P2, préménaupose, ATCD: syndrome dépressif, anneau gastrique, tabagisme sevré depuis 9 ans (26 PA). Vue en Cs 12 j après une angine traitée par ATB et AINS. Pas d AEG, pas de fièvre

8 Revue 6 j plus tard car aggravation. Refuse l hospitalisation corticoïdes locaux

9 Hospitalisée 5 j après, soit 18 j après le début des lésions Examen clinique sans particularité Colchicine 1mg/j

10

11 Quels examens demandez-vous? A. Aucun B. NFS-Plaquettes C. EPS D. Rx Thorax E. TDM TAP F. Frottis cervico-vaginal G. Mammographie H. Examen ORL I. Dosages du CA15-3 J. Médullogramme si oui, que devez-vous préciser?

12 Quels examens demandez-vous? A. Aucun B. NFS-Plaquettes C. EPS D. Rx Thorax E. TDM TAP F. Frottis cervico-vaginal G. Mammographie H. Examen ORL I. Dosages du CA15-3 J. Médullogramme Pas à l automat

13 Femme de 49 ans ATCD : syndrome dépressif, hypothyroïdie.

14

15

16

17 Quels examens demandez-vous prioritairement? A. Rx des os longs B. Rx de crâne C. Ostéodensitométrie osseuse D. TDM TAP E. Médullogramme F. Marqueurs tumoraux G. EPUr. H. Calcémie et albuminémie G. Scintigraphie au technetium

18 Quels examens demandez-vous prioritairement? A. Rx des os longs B. Rx de crâne C. Ostéodensitométrie osseuse D. TDM TAP E. Médullogramme F. Marqueurs tumoraux G. EPUr. H. Calcémie et albuminémie G. Scintigraphie au technetium

19 31/08 6/09 6/11

20 - Femme 63 ans - Hospitalisée pour LAM 2 récente (2 sem) - ATCD : PR traitée par MTX et Adalimumab, HTA et Dyslipidémie - Chimio : Idarubicine et cytarabine - A J6, apparition d une AEG fébrile + éruption purpurique (thrombopénie)

21

22

23

24 Evolution favorable sous Colchicine et corticothérapie locale

25 Homme de 54 ans Traité pour un myélome par Velcade et Thalidomide Infection pulmonaire sévère (Tazo / Cipofloxacine) voici 3 semaines Injection de G-CSF (Neupogen ) le matin Apparition le soir de ces lésions du visage et du tronc

26

27 Pas d AEG Apyrexie Thrombopénie (40000)

28 Syndrome de Sweet médicamenteux Cyclines, TMP-SMX, nitrofurantoïne Célécoxib, diclofénac Furosémide, hydralazine Abacavir Imatinib G/GM-CSF délai : 2 à 14 jours spontanément résolutif rarement récidivant

29 Homme de 37 ans Hospitalisé en Dermatologie pour : - Fièvre : Lésions papulo-pustuleuses d évolution nécrotique évoluant depuis 3 jours - Aphtes buccaux - Blépharo-conjonctivite Interrogatoire : - Troubles du transit (alternance diarrhée/constipation) depuis 6 mois coloscopie non contributive - Absence de douleur abdominale - Pas d AEG

30

31 Biologie : - Syndrome inflammatoire marqué (CRP 317 mg/l) - Hyperleucocytose (12000 GB / 80% PNN) - Eosinophilie ( en 7 jours) - Présence de x-anca (GS-ANA) - Pas de panca, canca, ASCA FOGD : Gastrite et bulbite érythémateuse Coloscopie : Colite ulcérée, hémorragique, sans intervalle de muqueuse saine, débutant dans le colon transverse iléon normal- Colite inclassable sur les données endoscopiques Histologie : Absence de granulome et remaniements inflammatoires plutôt en faveur d une RCH

32

33

34

35 Syndrome de Sweet (1964) La plus fréquente des DN (incidence: 3/M hab/an) Prototype des DN aiguës (hyperthermie 70%, arthralgies, myalgies, céphalées) Neutrophilie peut manquer (voire neutropénie) Adultes++, prédominance féminine (2/1) Lésions volontiers vésiculeuses, plus rarement pustuleuses, bulleuses ou nécrotiques (Attention > Hémopathies) Guérison spontanée en 4 à 6 sem Formes cliniques SS «profond» = panniculite neutrophilique SS «viscéral» = syndrome des abcés aseptiques (RMI 2011;32:678-88) Formes étiologiques Idiopathiques : 2/3 des cas, caractère saisonnier, petites épidémies - Grossesse Para-inflammatoires: (maladies inflammatoires et infectieuses / vaccinations «Paranéoplasiques»: (hémopathies++ (myéloïdes), tumeurs solides): 15 à 20% Médicamenteuses: rares en dehors des hémopathies (G-CSF++) Traitements : Corticothérapie, colchicine, indométhacine, (iodure de K)

36

37

38 Malade de 17 ans d origine maghrebine ATCD : RCH sévère diagnostiquée en 2005 et traitée successivement par : - mesalazine (pentasa ) - corticothérapie orale - infliximab (3 perfusions itératives) - azathioprine - ciclosporine - Méthotrexate - Chirurgie : colectomie subtotale puis proctectomie Adressé en consultation pour des lésions inflammatoires du mollet droit évoluant depuis 7 jours, avec arthralgies et poussées de RCH traitée par Solupred* (1 mg/kg/j)

39

40 Diagnostic Pyoderma gangrenosum Contexte de recto-colite-hémorragique Déjà traitée par corticothérapie orale à forte dose indication de traitement par infliximab réalisation d un bilan pré-thérapeutique

41

42

43

44 Que faites-vous? A. Transfert d urgence en Maladies Infectieuses B. Traitement triple antibacillaire C. Hospitalisation en Pneumologie pour prélèvements et biopsie D. Hospitalisation en Gastro-entérologie pour perfusion d IFX E. Echographie abdominale

45 Que faites-vous? A. Transfert d urgence en Maladies Infectieuses B. Traitement triple antibacillaire C. Hospitalisation en Pneumologie pour prélèvements et biopsie D. Hospitalisation en Gastro-entérologie pour perfusion d IFX E. Echographie abdominale

46 Avant traitement Après traitement (J12)

47 Avant traitement Après 3e cure d infliximab

48 Pyoderma gangrenosum Association dans > 50 % des cas à une pathologie systémique : MICI Rhumatismes inflammatoires Hémopathies Localisations Cutanées (les plus fréquentes) Articulaires Pulmonaires Oculaires Hépato-spléniques Musculaires Lésions pulmonaires excavées + lésions cutanées de PG à différencier de lésions septiques à différencier de lésions tumorales

49 PYODERMA GANGRENOSUM ET MICI MICI = 20 à 30 % des maladies associées aux PG PG dans 2 à 4% des MICI, le plus souvent connue MC (plutôt colique ou iléocolique) > RCH PG parfois révélateur exploration digestive si pas d étiologie hématologique Récidivant dans 1/3 des cas Localisation péristomiale rare (délais d apparition variables) Parallélisme évolutif PG/MICI inconstant Recherche de localisations neutrophiliques systémiques: radio thorax écho abdominale Traitement = corticoïdes 1 à 1,5mg/kg/j immunosuppresseurs (MMF), anti-tnf (IFX++ 1ère ligne si MC), anti IL12/23 Produits iodés contre-indiqués : pathergie

50 Rationnel pyoderma gangrenosum et anti-tnf TNF- Taux élevés de TNF- dans les lésions cutanés Rôle dans l adhésion et la migration tissulaire des neutrophiles

51

52

53

54

55

56

57

58 Flash Femme de 74 ans PG évoluant depuis 2 mois malgré soins locaux et ATB! QUE FAIRE?

59 Soulever le chemisier! AdenoK mammaire évoluant depuis plus de 10 ans polymétastasé

60 Colon Dr M. Sigal - Paris Lymphome gastrique Sein Neuroendocrine poumon

61

62

63

64 Femme 68 ans Parkinson Pyostacine inefficace Extension rapide Hyperalgique Stérile Non fébrile, pas d AEG Corticoïdes sous occlusion et Colchicine 23/02

65 J7 J2

66 Anémie par carence martiale Fibro-colo : ulcérations sigmoïdiennes TDM TAP normale DC par compression médullaire inop sur remaniements dégénératifs rachis cervical J10

67 Homme de 72 ans vu en Oct 2010 pour ces lésion du dos évoluant depuis 2 ans ATCD: prostatectomie pour K de prostate en Suivi. RAS Corticothérapie locale + Colchicine 2010

68 11/2011 Perdu de vue Amélioration initiale puis réévolutivité malgré tt dapsone (100mg/j)

69 06/2012 Dapsone inefficace Pentoxyfilline Métronidazole

70 Avril 2013 instauration Protopic Août 2013

71 Mars 2014

72 -Femme 29 ans hospitalisée en Mal Inf pour lésions cutanées chroniques malgré ATB (12/2013) -ATCD: Tagagisme actif (7PA) MC iléo-colique depuis 2002 (Pentasa, Imurel, MTX, Chirurgie en 2009, MTX, Humira arrêté en Juin 2013 en raison de l apparition d une lésion du sein étiquetée abcés - MC quiescente

73

74 Remaniements cicatriciels, hyperplasie épidermique, infiltrat inflammatoire polymorphe Absence de granulome épithélioïde gigantocellulaire

75 10 j de tt par cataplasme de Protopic + colchimax 2cps/j/5j puis 1/j

76 J10

77

78 Homme de 48 ans ATCD d épisodes récidivants d arthrites et d uvéites Lésions d évolution rapide étiquetées «pyodermite». ATB inefficace.

79 Hospitalisé 3 mois après l apparition des lésions cutanées car extension et apparition de lésions muqueuses Douleurs abdominales et diarrhées intermittentes Arthrite cheville et genou gauches PNN 14000/mm3

80

81

82 Atteinte macroscopique rectale, colique et iléale très évocatrice de MC Confirmation histologique Prednisone 1mg/kg/j Disparition des lésions muqueuses : 8j Disparitions des lésions cutanées : 3 sem

83 PYOSTOMATITE PYODERMITE VEGETANTE (PPV) Moins d une centaine d observations rapportées Association avec MICI +++ (75 %) RCH > MC Pustules indolores muqueuse buccale traces d escargot (gencives, joues, palais, lèvres) Langue et plancher buccal respectés Atteinte muqueuse génitale exceptionnelle

84

85 PPV Lésions pustuleuses et végétantes cutanées (50% des cas) souvent postérieures aux lésions muqueuses Retard diagnostique si lésions cutanées précessives Corticothérapie / anti-tnf ic : pemphigus végétant (Hallopeau) pustules intra ou sous-épithéliales acantholyse focale possible faible positivité IFD dans quelques cas IFI + : probables PV

86

87

88 SYNDROME ARTHRO-CUTANE MICI DES Rare mais non exceptionnel Vasculite pustuleuse/éruption vésiculo-pustuleuse de la RCH Identique au syndrome du court-circuit digestif Parallélisme évolutif

89

90

91 SYNDROME ARTHRO-CUTANE MICI Fièvre, polyarthralgies, myalgies, conjonctivite DES ic : manifestations cutanées des septicémies, maladie de Behçet Histologie : signes de PSC et de SS Nosologie : forme pustuleuse de PG Illustre la notion de maladie neutrophilique avec formes de passage et chevauchement Corticoïdes, ATB (TMP-SMX, métronidazole, quinolones)

92 Homme de 60 ans Dermatose étendue évoluant depuis 1 mois, peu prurigineuse Apyrexie, pas d AEG Atteinte des grands plis Lésions en arabesque, circinées Lésions élémentaires = pustules Absence de lésion muqueuse Pas de signe de Nikolsky

93

94

95 Quelle est votre principale hypothèse diagnostique? A. Pemphigus séborrhéïque B. Erythema gyratum repens C. Erythème annulaire centrifuge D. Syndrome de Wells E. Pustulose exanthématique aiguë génaralisée F. Psoriasis annulaire centrifuge G. Carence en zinc H. Lupus subaigu I. Autre diagnostic

96

97

98

99

100

101

102

103

104 Quelle est votre principale hypothèse diagnostique? A. Pemphigus séborrhéïque B. Erythema gyratum repens C. Erythème annulaire centrifuge D. Syndrome de Wells E. Pustulose exanthématique aiguë généralisée F. Psoriasis annulaire centrifuge G. Carence en zinc H. Lupus subaigu I. Autre diagnostic

105 3 sem de Disulone Biopsier un élément récent, acantholyse si ancienne lésion Diagnostic différentiel = P. seb, mais IFD - Rechercher gammapathie monoclonale Corticoïdes peu efficaces Colchicine, rétinoïdes, PUVA, anti- TNF

106

107

108 Homme de 68 ans, ancien mineur BPCO post-tabagique : PG résolutif sous colchicine. Découverte d une Gammapathie 2001 : nouvelle poussée de PG associée à une PSC malgré colchicine dapsone Nombreuses poussées de PSC 2003 : Corticothérapie (1/2 mg/kg) + PUVA MTX, Acitrétine, Colchicine, balnéo-puva Toujours traité par Cortancyl 10mg/j et Soriatane 25mg/j. Contrôle à 90% Découverte d une thrombocytose ( / mm3) voici 15 jours

109 2001

110

111

112

113

114 Homme de 24 ans Récidive d un LMNH anaplasique à grandes cellules (stade IV B) polychimiothérapie 10 jours après le J1, placards douloureux des creux axillaires Régression en 5 j sous corticoïdes

115 3 j après la seconde cure Eruption papuleuse, prurigineuse du tronc et du scalp Régression spontanée en 15 j Hypothèse diagnostique confirmée à l histologie

116

117

118 Hidradénite neutrophilique eccrine Décrite initialement avec LAM traitées par Cytarabine*. Chimio diverses dont GM-CSF Possible malgré neutropénie Délai variable : 10j à 2 mois Décrite depuis chez VIH, hémodialysés et sujets (enfant = nodules plantaires douloureux et adulte = faire médullo leucémie) Résolution spontanée en qqs jours à qqs sem. DD : Sweet, leucémides, GVH, dermohypodermite infectieuse Récidive possible (50%) avec même évolution

119 CAS POUR DIAGNOSTIC Homme de 64 ans vu le 21/11/13 pour une dermatose plantaire pustuleuse unilatérale ATCD: néant, pas de tabagisme Interrogatoire : notion d évolution depuis 2009 et d évolution chronique avec corticodépendance (30mg/j)

120 30/11/2013 Diagnostic retenu = dermatophytose Prélèvements Sevrage cortisoné Tt imidazolé local

121 Clichés ramenés par le patient et correspondant à l hospitalisation d Octobre 2009 Au CH de Lens pyoderma superficiel Amélioration sous corticoïdes systémiques puis évolution par poussées +/- résolutives sous cortancyl avec corticodépendance progressive à 30mg/j

122 Dégradation rapide et apparition de lésions de la muqueuse buccale Cs du 6/01/2014 Hospitalisation

123

124 Apparition de pustules des grands plis et du tronc en cours d hospitalisation Hypothèses: Pemphigus à IgA PSC de SW Prélevements; SAMS et candida parapsilosis Eosinophilie: 1100/mm3 Biopsie, IFD, IFI Recherche néo profond

125 ustule intra-épidermique nfiltrat neutrophilique++ qs éosinophiles c acantholytiques FD négative FI + en mailles IB: IgG4 anti Dsg3 x25

126

127 x200

128 x200

129 Soins locaux et Disulone 06/01 17/01

130

131

132 3/02/2014

133 EED : penser hémopathie myéloïde et myélome à IgA

134 CANDLE (Chronic Atypical Neutrophilic Dermatosis with Lipodystrophy and Elevated temperature) Majeed (SS-like neutrophilic dermatosis, chronic recurrent multifocal ostemyelitis, cogenital dyserythropoietic anemia, fever and onset before two years of age Auto rec LPIN2 mutations) MAGIC (Mouth and Genital Ulcers with Inflammed Cartilage) PAPA (Pyogenic Arthritis Pyoderma gangrenosum Acne) SAPHO (Synovitis Acne Pustulosis pp- Hyperostosis Osteitis)

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008 SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Spondylarthrites Décembre 2008 OBJECTIFS - Mieux identifier les patients atteints de spondylarthrite afin de raccourcir le délai entre l apparition des symptômes

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Le syndrome SAPHO Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique

Le syndrome SAPHO Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre

Plus en détail

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES I ECZEMA ET LESIONS ECZEMATIFORMES II LICHEN PLAN III LICHEN SCLERO-ATROPHIQUE IV MALADIE LUPIQUE V PSORIASIS VI AUTRES Parapsoriasis Kératodermies

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 novembre 2009 LEDERTREXATE 5 mg, solution injectable B/1 ampoule de 2 ml (Code CIP : 315 012-5) LEDERTREXATE 25 mg, solution injectable B/1 ampoule de 1 ml (Code CIP

Plus en détail

Quand penser à une pathologie inflammatoire osseuse ou articulaire

Quand penser à une pathologie inflammatoire osseuse ou articulaire Quand penser à une pathologie inflammatoire osseuse ou articulaire en orthopédie pédiatrique p? Mathie LORROT, Chantal JOB-DESLANDRE Hôpital Robert Debré, Faculté de Médecine Paris 7 Cours DESC chirurgie

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations)

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Date de création du document 2008-2009 CAS CLINIQUE : CAS CLINIQUE N 1 Scénario : Monsieur A., vingt-cinq ans, étudiant vétérinaire, vient

Plus en détail

Les Spondylarthrites

Les Spondylarthrites Les Spondylarthrites Le concept de spondylarthrite Ensemble de rhumatisme inflammatoires chroniques qui partagent certaines de leurs manifestations cliniques ainsi qu un terrain génétique commun. Le concept

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE RÉVOLUTION DES PRINCIPES DE TRAITEMENT Mise à disposition de nouvelles molécules Traitements de fond classiques ( Méthotrexate, Salazopyrine ) : plus efficaces

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Emmanuelle Vignot Hôpital Edouard Herriot, Lyon Unité Inserm UMR1033 Lyon emmanuelle.vignot@chu-lyon.fr Arthrite septique (1) 1/ Monoarthrite :

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009 TYNDALL Bulletin d Informations 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014 Site internet : www.inflamoeil.org SOMMAIRE 1. L éditorial de la Présidente 2. Des immunosuppresseurs

Plus en détail

et l utilisation des traitements biologiques

et l utilisation des traitements biologiques et l utilisation des traitements biologiques Choisir le meilleur traitement pour retrouver la qualité de vie que vous êtes en droit d avoir Les agents biologiques (biothérapies) Étant les plus récents

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

Mécanisme des réactions inflammatoires

Mécanisme des réactions inflammatoires 01/04/2014 THOMASSIN Guillaume L2 Revêtement Cutané Dr. Sophie Deplat-Jégo Relecteur 4 8 pages Revêtement cutané Mécanisme des réactions inflammatoires cutanés Mécanisme des réactions inflammatoires Plan

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

Spondylarthrite juvénile. Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010

Spondylarthrite juvénile. Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010 Spondylarthrite juvénile Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010 Formes de spondylarthrite de l adulte (1) Spondylarthrite ankylosante: critères de New York modifiés Sacroiliite radiologique

Plus en détail

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Actualités thérapeutiques dans le VHC : les recommandations de l AFEF Vendredi 8 et samedi 9 avril 2011 à Paris

Actualités thérapeutiques dans le VHC : les recommandations de l AFEF Vendredi 8 et samedi 9 avril 2011 à Paris Actualités thérapeutiques dans le VHC : les recommandations de l AFEF Vendredi 8 et samedi 9 avril 2011 à Paris Des journées scientifiques pour accompagner l arrivée des nouvelles molécules qui vont modifier

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

Catherine Prost Squarcioni Centre de Références Maladies Rares NET-DBAI-IDF Hôpital Saint Louis et hôpital Avicenne

Catherine Prost Squarcioni Centre de Références Maladies Rares NET-DBAI-IDF Hôpital Saint Louis et hôpital Avicenne 1 PREVENTION DES COMPLICATIONS DE LA CORTICOTHERAPIE GENERALE DANS LES PEMPHIGUS DE L ADULTE Catherine Prost Squarcioni Centre de Références Maladies Rares NET-DBAI-IDF Hôpital Saint Louis et hôpital Avicenne

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE Etude clinique N NCT01988506 Inves9gateur coordinateur

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Les formes cliniques. Maxime Breban

Les formes cliniques. Maxime Breban Reconnaître la Spondylarthrite en 2011 Les formes cliniques Maxime Breban maxime.breban@apr.aphp.fr Qu'est-ce que les rhumatismes inflammatoires? Inflammation chronique des articulations Maladies complexes

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013 Douleurs des mains Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements C.Zenklusen septembre 2013 Causes de douleurs aux mains Articulations (origine articulaire) Nerfs (origine nerveuse)

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA Janvier 2003 RECOMMANDATIONS DE LA PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES L. BEAUGERIE (Paris) Avec la collaboration de : G. GAY (Nancy), B. NAPOLEON (Lyon), T. PONCHON (Lyon), J. BOYER

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

La recto-colite hémorragique

La recto-colite hémorragique La recto-colite hémorragique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous

Plus en détail

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis Trucs du métier Son épidémiologie et son expression Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui touche de 1 % à 3 % de la population

Plus en détail

BIOTHERAPIES ET MALADIE DE BEHCET. Pr Fifi OTMANI Médecine Interne, CHU Mustapha, Alger

BIOTHERAPIES ET MALADIE DE BEHCET. Pr Fifi OTMANI Médecine Interne, CHU Mustapha, Alger BIOTHERAPIES ET MALADIE DE BEHCET Pr Fifi OTMANI Médecine Interne, CHU Mustapha, Alger INTRODUCTION MB : Maladie auto-inflammatoire chronique multisystémique Maladie de Behçet Les Vascularites : Classification

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Communiqué. Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Communiqué. Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis POUR PUBLICATION IMMÉDIATE POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Communiqué Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis Media: Sylvie Légaré (514) 832-7268 Abbott Gabrielle Collu 514)

Plus en détail

Maladies inflammatoires chroniques intestinales: une approche globale

Maladies inflammatoires chroniques intestinales: une approche globale World Gastroenterology Organisation Global Guidelines Maladies inflammatoires chroniques intestinales: une approche globale juin 2009 Reviewers Dr. Charles N. Bernstein (président, Canada) Prof. Michael

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

. Arthritepsoriasique

. Arthritepsoriasique Les traitements biologiques dans les rhumatismes inflammatoires Dr Clio RIBBENS Service de Rhumatologie. Centre HospitalierUniversitairede Liège Nouveautés dans l'arthrite : Thérapeutiques anti-nf a..

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L historique 1960 - Pr Jean DAUSSET Découverte des groupes HLA 1970 - Pr Georges MATHE Première greffe de moelle osseuse allogénique 1974 - Pr Donald THOMAS

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Tuméfaction douloureuse

Tuméfaction douloureuse Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire

Plus en détail

GROSSESSE et lupus/sapl

GROSSESSE et lupus/sapl GROSSESSE et lupus/sapl Nathalie Costedoat-Chalumeau Centre de référence maladies autoimmunes et systémiques rares Service Médecine Interne Hôpital Cochin Paris Rappels et définitions Critères cliniques

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE D APRES «THROMBOTIC COMPLICATIONS OF MYELOPROLIFERATIVE NEOPLASMS : RISK ASSESSMENT AND RISK-GUIDED MANAGEMENT

Plus en détail

Guide. Parcours. Guide à l usage des professionnels de santé confrontés à des. patients traités par anti-tnfa. bon usage anti-tnfα

Guide. Parcours. Guide à l usage des professionnels de santé confrontés à des. patients traités par anti-tnfa. bon usage anti-tnfα Parcours bon usage anti-tnfα Guide Guide à l usage des professionnels de santé confrontés à des patients traités par anti-tnfa Rhumatismes inflammatoires chroniques Maladies inflammatoires chroniques de

Plus en détail

Les eczémas: l approche au cabinet

Les eczémas: l approche au cabinet Les eczémas: l approche au cabinet Dr H. Brandstätter Dr J. Sommer-Bülher Prof. V. Piguet Plan Comment analyser une lésion? Différentes formes d eczémas Traitement Quand référer chez le dermatologue? 1

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

LES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE

LES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE LES ONYCHOPATHIES Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE Ä Examen clinique des ongles : DIAGNOSTIC POSITIF Ä analyse par le dermatologue des lésions élémentaires unguéales ; Ä iconographie

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite Communiqué de presse Bâle, 18 avril 2011 La FDA homologue Actemra dans le traitement de l arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS) Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va? Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple

Plus en détail

La maladie de Behçet Maladie d Adamantiadès-Behçet

La maladie de Behçet Maladie d Adamantiadès-Behçet Maladie d Adamantiadès-Behçet La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

Traitement du Psoriasis en 2015 Quoi de neuf? Dr Emmanuel Laffitte Clinique de Dermatologie HUG, Genève

Traitement du Psoriasis en 2015 Quoi de neuf? Dr Emmanuel Laffitte Clinique de Dermatologie HUG, Genève Traitement du Psoriasis en 2015 Quoi de neuf? Dr Emmanuel Laffitte Clinique de Dermatologie HUG, Genève Psoriasis 1 à 3% de la population adulte 1/3 modéré à sévère Psoriasis: une seule maladie? Une maladie

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

04/07/2011. Effet anti-inflammatoire, inflammatoire, anti-tumoral tumoral et

04/07/2011. Effet anti-inflammatoire, inflammatoire, anti-tumoral tumoral et Identifier et gérer les «urgences» en oncologie-radiothérapie Dr Floriane TOUDIC-EMILY Clinique Armoricaine, St BRIEUC 17/03/2011 Plan Les effets aigus des traitements Les douleurs Les syndromes hémorragiques

Plus en détail

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA :

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Vignette clinique 1 Femme, 26 ans; caissière RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Depuis 6 mois, douleurs dorsales à caractère inflammatoire

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Le psoriasis (123) Professeur Jean-Claude BEANI Octobre 2003

Le psoriasis (123) Professeur Jean-Claude BEANI Octobre 2003 Le psoriasis (123) Professeur Jean-Claude BEANI Octobre 2003 Pré-requis : QCM (bonne réponse) Le psoriasis est : A - une dermatose érythémato-squameuse B - Fréquente C - Pouvant être traité par les bêta-bloquants

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

Humira Solution pour injection dans un injecteur prérempli

Humira Solution pour injection dans un injecteur prérempli Humira Solution pour injection dans un injecteur prérempli ABBOTT OEMéd Qu est-ce que Humira et quand doit-il être utilisé? Humira est un médicament qui limite le processus inflammatoire dans le cadre

Plus en détail

Le protecteur buccal : tout à fait génial!

Le protecteur buccal : tout à fait génial! Le scellement des puits et fissures : bien sûr! Les crevasses des surfaces masticatrices emprisonnent facilement les débris d aliments et les bactéries, favorisant ainsi la carie. Dès que les premières

Plus en détail

Psoriasis. EPU Bats CARMI Esther

Psoriasis. EPU Bats CARMI Esther Psoriasis EPU Bats CARMI Esther Idées clefs Co morbidité Biothérapies Intérêt Risque Psoriasis «Exclusion sociale pour impureté» 1805 : individualisation Importance de la microcirculation du derme superficiel

Plus en détail