GdR PHYCOTOX Des micro-algues aux risques pour l homme et l écosystème. Durée 4 ans : Janvier 2013

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1 Proposition de création d'un nouveau GdR d'animation et d action GdR CNRS / IFREMER Responsables: Hélène Hégaret (CR2 CNRS, INEE, Section 30) et Philipp Hess (CR3 IFREMER) GdR PHYCOTOX Des micro-algues aux risques pour l homme et l écosystème Durée 4 ans : Janvier 2013 INTRODUCTION Les écosystèmes marins côtiers subissent de plein fouet les bouleversements environnementaux actuels liés aux activités anthropiques et au changement climatique. Le phytoplancton, responsable d une grande partie de la production primaire sur Terre est un maillon central de ces écosystèmes. De par sa dynamique, ce compartiment intègre très rapidement les perturbations subies et les répercute par cascades successives sur l ensemble du réseau trophique (pélagiques et benthiques). Parmi ces perturbations, on signale une augmentation de la biomasse phytoplanctonique généralement provoquée par l eutrophisation des écosystèmes côtiers (Diaz et al. 2008), des changements dans la structure des communautés planctoniques et la recrudescence (Philippart et al. 2000) des efflorescences nuisibles, les HABs (Harmful Algal Blooms) (Hallegraeff 2010). Derrière le terme HABs se cache l ensemble des phénomènes liés au développement de microalgues ayant pour conséquence un effet négatif direct ou indirect sur l homme : 1) l accumulation de phycotoxines dans les produits de la mer à destination commerciale; 2) les mortalités massives d organismes marins d origine naturelle ou d élevage (causées par exemple par la production d ichtyotoxines, et/ou par le développement d épisodes anoxiques) ; 3) la production d aérosols toxiques ou responsables d irritations cutanées ou des voies respiratoires; 4) la réduction de l attractivité des zones touristiques suite à la prolifération massive de micro-algues. L ensemble de ces phénomènes touche donc de nombreux secteurs, à la fois de santé publique et d exploitations touristique et conchylicole. Depuis 1983 pour les phycotoxines diarrhéiques (DSP), 1988 pour les phycotoxines paralysantes (PSP) et 1999 pour les toxines amnésiantes (ASP), les bivalves commerciaux des côtes françaises sont contaminés par ces composés produits par les microalgues. Les seuils permissibles sont régulièrement dépassés. Récemment, les coquilles St. Jacques de la cote Atlantique ont été contaminées par l acide domoïque suite à la perturbation majeure de l écosystème par Xynthia, tempête d envergure exceptionnelle sur les côtes atlantiques en Cette contamination des coquilles St. Jacques a perduré au-delà de deux ans sur certaines zones. Au printemps 2012, des conditions particulières à Arcachon ont entraîné une efflorescence exceptionnelle de Dinophysis (producteur d acide okadaïque, toxine diarrhéique) suivie d une contamination des moules qui a dépassé 150 fois le seuil légal (contre seulement 5 fois pour les huîtres sur zones également contaminées). De manière similaire, les moules de la Rade de Brest ont été contaminées au cours de l été 2012 par Alexandrium minutum (producteur des saxitoxines, toxines paralysantes mortelles) à des niveaux dépassant 10 fois le seuil légal suite à une efflorescence très importante de cette espèce (max ca cells/l) dans les estuaires de la rade. Sans l intervention du Réseau

2 National d Observation et Surveillance du Phytoplancton et des Phycotoxines (REPHY) et du plan de surveillance de la Direction Générale de l Alimentation, plusieurs cas de contamination des bivalves par des phycotoxines auraient pu représenter un risque sanitaire majeur pour les consommateurs. Au-delà de ces menaces récurrentes, réglementées et connues depuis quelques dizaines d années le long du littoral français, de nouvelles espèces/souches toxiques sont potentiellement amenées à se développer dans le futur. De nouvelles espèces, accompagnées de nouvelles toxines, sont régulièrement répertoriées le long des côtes françaises (par ex. Vulcanodinium rugosum, Nézan et Chomérat, 2011; Rhodes et al, 2011). Une fois installées, il n est pas rare que ces micro-algues toxiques prolifèrent, deviennent dominantes et produisent des efflorescences récurrentes d une année sur l autre, ce qui pose un problème majeur pour la production aquacole et potentiellement pour la santé humaine. Ce phénomène s explique aisément par le fait que, sous nos latitudes, la plupart de ces espèces (par exemple Alexandrium spp.) produisent des formes de résistance leur permettant d entrer cycliquement en dormance dans les sédiments lors des saisons défavorables à leur développement assurant ainsi leur «pérennité» dans les écosystèmes marins. Les transports maritimes, le changement climatique, l eutrophisation des côtes sont autant de facteurs favorisant l émergence de ces nouveaux risques. Par exemple les dinoflagellés du genre Ostreopsis sont connus sous les tropiques pour être directement à l origine d intoxications alimentaires très graves. Depuis une quinzaine d années, plusieurs espèces du genre Ostreopsis prolifèrent en différents endroits du littoral Méditerranéen causant des maladies de peau et de respiration entraînant la fermeture des zones de baignade. Plus récemment le genre Gambierdiscus connu pour son implication dans la Ciguatera (ou «gratte»), causant d importants problèmes sanitaires liés à l accumulation dans la chaîne alimentaire de toxines très actives (ciguatoxines) dans les territoires d Outre-Mer, a été retrouvé sur les côtes Européennes (Nunez et al. 2012). Ainsi, même si la présence de ces toxines n a pas encore été détectée en France métropolitaine, elles peuvent représenter un problème dans un futur proche. Entre recrudescence et oscillations naturelles, il paraît aujourd hui très difficile de comprendre l origine et le déterminisme des efflorescences de micro-algues nuisibles ou toxiques. Cependant les approches et les moyens de détection de ces phénomènes se sont affinés avec le temps, notamment avec l apport des méthodes génétiques et le développement de nouvelles instrumentations, approches et techniques d analyse. Le fait que les micro-algues toxiques se répandent de plus en plus nécessite également que les méthodes d analyse des toxines soient développées et validées pour leur détection afin de pouvoir protéger les consommateurs de produits de pêche importés. Enfin, la découverte de composés tels que les imines cycliques (spirolides et pinnatoxines) pose le problème à la fois d exposition aiguë (pinnatoxines à fortes doses en Méditerranée) et d exposition chronique (scénario de faibles doses en continu pour les spirolides) des consommateurs. De même, l impact des toxines de cyanobactéries d eaux saumâtres ou marines sur la santé du consommateur de coquillage est très peu connu et leur étude nécessite des développements méthodologiques. Enfin, bien que ces phénomènes soient encore marginaux par rapport aux expositions alimentaires, certaines phycotoxines ont été associées à des problèmes respiratoires et cutanés. En contrepartie de la protection des consommateurs, contre des contaminations par des phycotoxines, cette surveillance peut entraîner des interdictions de vente de coquillages pour cause de contamination par des phycotoxines Il en résulte divers types d impacts

3 économiques: i) des retards de ventes et des difficultés de trésorerie ; ii) des pertes de recettes liées aux contraintes de commercialisation ; iii) des pertes de recettes liées aux répercussions des épisodes d interdiction sur la demande de coquillages ; iv) des pertes d image, en terme de qualité environnementale, pour des bassins impactés. L annonce publique, en particulier via les média, des dangers réels ou potentiels liés à la consommation de coquillages issus de zones touchées par les micro-algues toxiques, est susceptible d avoir un effet important sur la consommation de ces produits et sur l activité touristique d une région. L interdiction de vente découle des résultats de la surveillance et de l interprétation de ces résultats au regard de la santé publique. Le cas du bassin d Arcachon, qui a, depuis 2005 provoqué la remise en cause du test souris, a révélé la nécessité de mieux expliciter l interprétation des résultats et d évaluer finement la pertinence des indicateurs utilisés. L étude de cette pertinence ne peut se faire qu au regard d une recherche fondamentale, permettant de mieux établir les relations de cause à effet (à l échelle cellulaire, de l individu et/ou de l écosystème) et au regard d une recherche pluridisciplinaire (toxicologie, épidémiologie, modélisation, sociologie, écologie, biologie). Entre l obtention des résultats et leur interprétation se pose la question de l appréciation quantitative des risques. L Appréciation Quantitative des Risques repose sur un modèle mathématique de l amont vers l aval. Ce modèle mathématique permet d étudier l impact de tel ou tel facteur ou de telle ou telle hypothèse sur le risque attendu. Comme tout modèle mathématique, cette approche est tout aussi importante dans sa phase conceptuelle, élaborée dans un cadre multidisciplinaire, que pour ses résultats, qui peut être à la base de nouvelles recherches de données pour en valider les hypothèses, ou pour formuler de nouvelles hypothèses. Le résultat attendu est le plus souvent la moyenne du risque pour une population donnée dans un contexte donné, dans un intervalle qui représente le manque de connaissance pour évaluer celle-ci (l incertitude). Cependant, même sous cette forme, il est essentiel de s intéresser à la dimension sociale - posée par l interprétation de l analyse des risques liés à la production et à la consommation d organismes contaminés par les phycotoxines, et aux mesures de gestion qui en résultent. Les risques constituent une problématique d'actualité, difficile à contourner dans une société -voire des sociétés- qui privilégient les questions de sécurité et de prévention. On peut ainsi facilement anticiper que les efflorescences de phytoplancton toxique, associées aux contaminations des consommateurs primaires et secondaires, ainsi que les problèmes sanitaires, économiques et sociaux en découlant puissent être sources de confusions et de tensions sociétales. Par conséquent, mieux appréhender les représentations sociales liées à ces risques permettrait d identifier ces éventuelles divergences et serait un préalable indispensable à la recherche des moyens pour les dépasser. Au-delà de l impact des micro-algues nuisibles et toxiques et de leurs toxines sur l activité humaine, ces efflorescences toxiques peuvent également présenter un impact écologique en affectant la santé des organismes marins. Cependant, d autres substances toxiques produites par les micro-algues affectent des espèces animales ou végétales marines, sans présenter de danger connu ou démontré pour l Homme. Les mollusques bivalves peuvent être exposés à des toxines extracellulaires (exotoxines) libérées directement dans le milieu par le phytoplancton toxique et/ou à des toxines intra-cellulaires (endotoxines) lors de l ingestion et de la digestion des cellules algales (filtration de l eau, prédation) sans effet observable. L ensemble des observations déjà acquises nous amène par conséquent à proposer de poursuivre ces recherches dans le cadre d un GdR afin de répondre à quelques questions fondamentales qui à terme pourront aider les évaluateurs de risque :

4 1) à mieux comprendre le déterminisme de ces micro-algues et les impacts potentiels des phycotoxines pour la santé humaine 2) à mieux comprendre l impact des HAB sur l écosystème 3) à identifier les enjeux socio-économiques GENESE D UN GDR PHYCOTOX Le GdR PHYCOTOX a pour but de favoriser les échanges entre chercheurs pour mieux étudier non seulement les micro-algues, leur écologie, leur diversité et biologie, mais aussi les toxines qu elles produisent, l impact au niveau des organismes marins et des écosystèmes, ainsi que les conséquences potentielles aux niveaux sanitaire et socioéconomique. Il est clair que la thématique des microalgues toxiques et de leurs phycotoxines est bien représentée en France mais dans des instituts divers avec un déficit de mise en commun des savoir-faire aussi bien techniques que conceptuels. L'objectif du GdR PHYCOTOX est donc de fédérer ces différentes unités en un réseau structuré de compétences diversifiées et d'approches complémentaires. Une des missions principales de ce regroupement sera de faciliter la pluridisciplinarité des approches, permettant ainsi de promouvoir la qualité et l'originalité des recherches sur les microalgues toxiques et les phycotoxines en France. Parmi les objectifs spécifiques de ce GdR PHYCOTOX nous pouvons citer tout d abord quelques objectifs opérationnels: 1. Structurer la recherche française sur les algues toxiques et leurs toxines en participant à la révision de la démarche GEOHAB (Global Ecology and Oceanography of HAB). Ceci permettra de mieux intégrer nos projets dans les démarches structurées à l échelle internationale GEOHAB (en révision en 2013 pour reconduite sur ). 2. Mieux appréhender par la recherche les questions fondamentales posées par des évènements exceptionnels comme les efflorescences de Pseudo-nitzschia sp. suite à la tempête Xynthia en 2010, les efflorescences de Dinophysis sp. en avril 2012 ou encore les efflorescences d Alexandrium sp. en juillet 2012, en proposant par exemple des indicateurs plus adaptés. 3. Mieux identifier et caractériser les risques pour les écosystèmes et la santé humaine. 4. Augmenter la visibilité de la recherche française à l échelle européenne et internationale. 5. Améliorer la recherche interdisciplinaire pour mieux préparer les équipes françaises à la participation dans les projets européens et internationaux. En effet, pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire d améliorer les interactions entre les équipes et les étudiants qui y sont formés. La formation et la communication restent des outils incontournables capables de créer les meilleures conditions de pluridisciplinarité. Le GdR s attachera donc à : - favoriser les échanges inter-équipes en soutenant des programmes de recherches communs,

5 - favoriser les échanges d'étudiants en doctorat ou en post-doctorat d une équipe de recherche à une autre en association avec les écoles doctorales (transfert de savoirfaire et de culture scientifique), - mettre en commun des méthodologies, - organiser des réunions annuelles sur les micro-algues et les phycotoxines avec la participation d'experts internationaux dont l'objectif essentiel sera de promouvoir des discussions sur des thématiques particulières et la présentation de travaux d'étudiants en thèse, - organiser des ateliers ou des réunions thématiques, - soutenir la participation aux colloques internationaux notamment pour les étudiants, dans le but d améliorer la lisibilité de la recherche française à l international, -d organiser en France la conférence internationale sur les micro-algues nuisibles et toxiques «Harmful Algal Blooms» en 2018, - mettre en place un site Web présentant le GdR PHYCOTOX sur lequel seront disponibles les publications des différentes équipes impliquées, - s impliquer dans des systèmes participatifs/projets faisant appel aux citoyens, tels que projet PHENOMER, programme de sciences participatives autour des phénomènes visibles liés aux efflorescences de micro-algues qui vise à: a. faire savoir auprès du grand public qu'il y a un réseau scientifique intéressé par les efflorescences de micro-algues nuisibles et toxiques, b. mettre des outils à disposition pour le signalement d'observation (site web, numéro de téléphone) c. structurer et répartir au mieux les éventuels prélèvements et analyses entre les partenaires scientifiques du projet. Par sa vocation première d animation et d action scientifique, le GdR PHYCOTOX souhaite donc créer les conditions qui favoriseront des rencontres et des échanges sur les différentes problématiques relatives aux micro-algues toxiques et nuisibles et aux phycotoxines. Cette approche est souvent reconnue comme étant l une des plus fertiles dans l émergence d idées nouvelles, facilitant ainsi l exploration de voies de recherche novatrice et plus intégratrice de tous les acteurs et disciplines concernés. A travers ce GdR, les participants souhaitent améliorer la lisibilité de recherche française sur les microalgues toxiques et les phycotoxines, à la fois en France, mais surtout à l étranger. Il s agit donc de constituer un réseau capable de définir une vision à moyen terme (10-20 ans) de la recherche liée aux microalgues toxiques marines et aux phycotoxines et de dégager des objectifs de recherche prioritaires pour les équipes qui souhaitent rejoindre ce GdR. Quelques objectifs scientifiques prioritaires du GdR seront donc de : Identifier et caractériser les phycotoxines, réglementées ou émergentes, qui posent des problèmes à l heure actuelle en France, ou qui émergent dans nos pays voisins et qui pourraient poser des problèmes dans un futur proche Améliorer la connaissance de la diversité et de la distribution des micro-algues toxiques sur le littoral français Améliorer la compréhension du déterminisme des micro-algues toxiques, qu elles soient pélagiques ou benthiques, afin d identifier les facteurs qui en permettent la prolifération et l invasion dans des écosystèmes sensibles. Mieux appréhender le lien entre phénologie et production toxinique

6 Améliorer les connaissances sur l impact des phycotoxines sur les consommateurs primaires et secondaires et sur l écosystème Mieux évaluer les transferts de toxines au sein des chaînes trophiques et dans les écosystèmes marins Apporter de nouvelles connaissances sur la toxicité des différentes toxines observées en France métropolitaine ou outre-mer ou dans les eaux voisines Apporter par la modélisation mathématique une meilleure compréhension des mécanismes et facteurs impliqués dans les risques sanitaires potentiels associés aux efflorescences de micro-algues toxiques Mieux identifier l impact socio-économique des efflorescences de microalgues toxiques Ces objectifs pourront être atteints grâce à la transdisciplinarité et la coopération active des nombreuses équipes présentes dans ce GdR, qui permettront ainsi d aborder les différents thèmes et axes suivants : THEMES ET AXES DE RECHERCHE DU GDR PHYCOTOX 1. Identification/caractérisation et devenir des phycotoxines et leur dérivés dans la chaîne alimentaire (Coordinateurs : Zouher Amzil et Sophie Krys, Equipes impliquées : IFREMER-PHYC, ANSES-LNR etc ) L identification des phycotoxines est un domaine de recherche qui a émergé à la suite des intoxications provoquées par la consommation de coquillages ou de poissons. Les premiers travaux de détermination des structures des composés chimiques impliqués dans ces intoxications datent des années 1930 pour la saxitoxine mais la confirmation finale de la structure n a pu être obtenue qu en Depuis, entre 300 et 500 composés ont été identifiés à la suite de diverses intoxications, mais pour la plupart de ces molécules leur implication réelle n est toujours pas démontrée. Depuis ces dernières années, de nouvelles phycotoxines lipophiles ont été identifiées, en partie à travers leur action neurotoxique létale très rapide chez les souris par voie intrapéritonéale. Ces neurotoxines sont dites à action rapide (ou «Fast Acting Toxins», FAT) et forment un groupe comprenant les spirolides, les gymnodimines, les pinnatoxines, les pteriatoxines et les prorocentrolides. Les effets toxiques chez l homme ne sont pas connus et, à ce jour, aucun cas clinique n a été relié à leur présence. En raison de nombreuses données manquantes, elles ne peuvent être soumises à un processus d évaluation du risque pour l Homme et ne sont soumises à aucun contrôle dans la réglementation communautaire. Ces FAT sont souvent détectées à de faible niveau mais de manière permanente. Cela soulève une nouvelle question dans le domaine des phycotoxines, à savoir faut-il considérer un risque chronique potentiel pour certaines de ces toxines? De même pour le groupe de toxines ovatoxine/palytoxine produit par le dinoflagellé Ostreopsis -microalgue benthique qui sévit en Méditerranéenne depuis pour lequel il existe très peu de données permettant d établir des seuils d alerte d Ostreopsis dans le milieu et des seuils de sécurité sanitaires. Dans les DROM «Départements et régions d Outre-Mer» (Polynésie, Nouvelle-Calédonie et à un degré moindre Antilles), ce sont les ciguatoxines qui sont les plus préoccupantes. Des différences structurales existent entre les ciguatoxines du Pacifique (P-CTX1) et des Antilles

7 (C-CTX1). Dans l Océan indien de nombreux cas d intoxication incriminent des sources toxiniques multiples liées à la diversité de l habitat des récifs coralliens. Du fait de cette complexité, les processus écotoxicologiques sont souvent difficiles à appréhender. La contamination des produits de la mer est généralement due non pas à une seule toxine mais une famille de dérivés décrivant un «profil toxinique» avec de fait une toxicité variable. Ces toxines peuvent aussi faire l objet de réactions biochimiques (métabolisation) dans les organismes accumulateurs se traduisant éventuellement par la formation de dérivés plus ou moins toxiques. L utilisation de la spectrométrie de masse est ainsi devenue incontournable pour l identification et la description de nouveaux dérivés et métabolites, pour l évaluation du devenir des phycotoxines dans les chaînes alimentaires, et pour mieux appréhender le risque sanitaire. L étude stratégique de Belin et al. (2009) (réseau REPHY) sur les toxicités atypiques en France ( ), a par ailleurs montré qu environ 27 % des tests-souris positifs sur coquillages pour détecter les toxines lipophiles, ne pouvaient pas s expliquer par la présence des toxines connues. Il est alors clair que le consommateur français peut être exposé à certains composés potentiellement toxiques dont on ne connaît ni la structure chimique ni la toxicité. Il apparaît nécessaire de conduire des études d identification de ces composés associés aux toxicités atypiques. Néanmoins, la purification des toxines émergentes reste souvent incontournable pour en déterminer la structure. Ces purifications permettent également i) de développer des outils analytiques nécessaires à la surveillance et ii) de conduire des études toxicologiques. Dans ce but, les travaux de mise en culture des organismes producteurs ou de récolte de coquillages contaminés doivent être renforcés. De nouvelles techniques permettent en partie d éviter cette étape. A ce titre, les techniques de métabolomique (basées sur des analyses LC-MS haute résolution) se montrent très prometteuses mais doivent être standardisées et couplées à un ou plusieurs tests biologiques afin d identifier les composés bioactifs. L approche bioanalytique de type EDA (Effect-Directed Analysis) couplée à l évaluation in vitro de la toxicité sur différentes lignées cellulaires (CaCO2, Neuro-2a et HepG2) est également très prometteuse pour purifier, isoler et identifier des nouvelles toxines. Pour les toxines réglementées ainsi que celles qui émergent, de nouvelles techniques de détection sont également développées pour éclaircir l importance et le devenir des toxines dans l eau de mer. La mise au point d échantillonneurs passifs permettant de concentrer et donc de détecter les toxines dissoutes dans l eau de mer permettra de :i) vérifier le risque d un effet direct des toxines libres sur les chaînes trophiques ; ii) disposer de systèmes d alertes dans le cadre de la surveillance des toxines produites par les micro-algues toxiques non détectées par les réseaux de surveillance. Les enjeux croissants en matière de sécurité sanitaire, le durcissement de la réglementation européenne, nous conduisent à accroître l effort de recherche en matière de caractérisation des biotoxines marines et leur devenir dans les chaînes alimentaires de l Homme, en particulier : 1) Les groupes de phycotoxines qui touchent régulièrement les côtes françaises : i) le groupe acide domoïque produit par la diatomée Pseudo-nitzschia ; ii) le groupe acide okadaïque produit par les dinoflagellés Dinophysis et Prorocentrum lima; iii) le groupe saxitoxine produit par les dinoflagellés Alexandrium ; iv) le groupe ovatoxine/palytoxine produit par le dinoflagellé benthique Ostreopsis. ; v) les groupe pinnatoxines et spirolides produits par Vulcanodinium rugosum et par Alexandrium ostenfeldii respectivement. 2) Le groupe ciguatoxines, phycotoxines non encore repérées en France métropolitaine, produit par le dinoflagellé benthique Gambierdiscus. Les dinoflagellés producteurs de

8 ciguatoxines et les poissons vecteurs ont été trouvés en Méditerranée et en Atlantique (Madère). Cette action sera menée en étroite collaboration avec l Institut Louis Malardé (Polynésie française), ainsi que l ARVAM (La Réunion). 3) Les composés bio-actifs autres que les phycotoxines : Les composés hémolytiques, cytotoxiques, ichthyotoxiques et allélopathiques, pouvant être produits par de nombreuses espèces de dinoflagellés qui sont toxiques pour la faune, la flore et les élevages ; Les cyanobactéries peuvent produire des cyanotoxines similaires ou différentes de celles synthétisées par les cyanobactéries des eaux douces (anatoxines, microcystines, BMAA), ou similaires à celles produites par les dinoflagellés (saxitoxine, palytoxine).le risque de transfert des cyanotoxines dans les produits de la mer reste à évaluer. L ensemble des techniques développées ainsi que les données acquises contribueront à améliorer la caractérisation des biotoxines marines, ainsi qu à la compréhension des processus de leur métabolisation / dégradation en vue de mieux apprécier le risque sanitaire à l égard des micro-algues toxiques. 2. Ecologie, diversité, physiologie et modélisation des HABs et implications dans la production de toxines (Coordinateurs : Laure Guillou & Raffaele Siano ;Equipes impliquées : Station Biologique de Roscoff, Ifremer-DYNECO, Ifremer-PHYC, Unité Littorale de l Ifremer (LER Boulogne sur Mer ; Normandie / Port-en-Bessin ; Bretagne Occidentale / Concarneau ; Morbihan-Pays de Loire, Pertuis Charentais ; Arcachon ; Languedoc Roussillon / Sète ; Provence Azur Corse), Ifremer RDT, UMR6539-LEMAR, UMR ECOSYM Equipe ETDA, CNRS UMR 7093-LOV Villefranche, Equipe BioMEA Université de Caen, UMR 8187 LOG ULCO-UL1 Wimereux) D un point de vue biologique et écologique, les facteurs favorisants l introduction, et/ou le développement d une micro-algue dans un écosystème sont encore loin d être compris. Les études qui visent à comprendre le déterminisme d une micro-algue toxique touchent de nombreuses disciplines scientifiques, qui œuvrent sur des échelles de temps et d espace variées, allant de la cellule vers des études écosystémiques. Au niveau de l espèce, nous n évaluons encore qu à grand peine la diversité phénotypique et génétique de ces organismes sur le sol français (Genovesi et al. 2011) et de nombreuses questions restent ouvertes sur le concept même d espèces chez de nombreux taxa (Fenchel 2005). A l intérieur d une espèce, la variabilité de certaines caractéristiques biologiques (nutrition, cycle de vie) et physiologiques (croissance spécifique, stress cellulaire) est souvent très importante. Loin d être homogène, il est de plus en plus évident que la diversité génétique au sein d une efflorescence est complexe (Erdner et al. 2011, Richlen et al. 2012). Malgré l absence de barrière physique très claire à petites échelles et à des densités importantes, la structure génétique des populations paraît corrélée à plus grande échelle avec la circulation générale des masses d eaux (Nagai 2008, Casabianca et al. 2012). Au sein du réseau trophique microbien, les interactions antagonistes sont nombreuses et rapides, et encore très mal connues (espèces compétitrices, bactéries, virus, parasites, prédateurs). Il s agit pourtant là d un facteur déterminant dans la capacité d une espèce à proliférer localement (Chambouvet et al. 2008). La production de toxines et/ou molécules allélopathiques chez certaines espèces pourrait être utilisée comme véritable arme chimique

9 dans ce contexte. Elle pourrait également être liée à la phénologie des espèces et aux forçages environnementaux. La création de modèles prédictifs d efflorescences en tenant compte des facteurs biologiques et génétiques de chaque espèce et de leur lien spécifique avec l écosystème reste encore un défi. Les avancées récentes en diversité (metabarcoding), génétique (structure des populations), génomique/transcriptomique (séquençage des génomes des micro-algues cibles), détections des espèces et suivi d efflorescences (instrumentions in situ, télédétection, satellite, sondes spécifiques) et modélisation complexe de la biodiversité et/ou d un écosystème nous permettent aujourd hui d envisager des prospectives de recherche prometteuses pour le futur. Ce GDR nous permettra la mutualisation des compétences spécifiques des équipes de recherches dans les axes de recherche suivant : - La définition et la description d espèces, la biogéographie et la variabilité intraspécifique - La physiologie, le cycle de vie et l alternance de la reproduction clonale et sexuée - La phénologie des espèces en rapport aux forçages biotiques et abiotiques et en lien avec l eutrophisation - La description d une efflorescence et l étude de sa récurrence et éventuellement son invasion dans l écosystème côtier (données historiques, analyse de sédiments stratifiés). - Les interactions biologiques - Le développement d outils de détection in situ des espèces toxiques et des toxines 3. Impact et transfert des phycotoxines dans les écosystèmes marins (Coordinateurs : Philippe Soudant, Patrick Lassus; Equipes impliquées : UMR6539- LEMAR, IFREMER-PHYC, LER Morbihan-Pays de Loire, LER Languedoc Roussillon / Sète ; UMR5805-EPOC, UMR 7093-LOV, UMR 8187 LOG ULCO-UL1, UMR ECOSYM) Les efflorescences de phytoplancton toxique peuvent avoir des effets généralement aigus sur les organismes marins. Les organismes qui ne peuvent pas se déplacer (organismes sessiles) et fuir ces efflorescences sont les plus touchés. Le caractère aigu des expositions est lié à la fois au mode d action des toxines et à la forte concentration des cellules productrices de toxines. Ces expositions aiguës induisent des réponses physiologiques et cellulaires, ainsi que des lésions et des pathologies pouvant provoquer la mort des organismes exposés. Les premiers organismes affectés par les efflorescences de phytoplancton toxique sont donc les bivalves filtreurs, qui forment la majeure partie des consommateurs primaires des micro-algues. Les palourdes, les coques, les moules, les huîtres, les coquilles Saint Jacques, et les donaces sont les espèces exploitées les plus exposées. Ces efflorescences représentent clairement un stress pour les espèces consommant du phytoplancton, avec un impact potentiel sur les stocks de pêches et les cheptels cultivés. Néanmoins, contrairement aux effets des toxines sur la santé humaine, les effets sub-létaux de ces efflorescences sur la biologie (comportement, croissance, reproduction, immunité) des organismes exploités restent mal évalués. Les effets des toxines peuvent être variés. Dans le cas des coquillages, il a pu être observé des modifications de l activité valvaire, des lésions du manteau, des branchies et des

10 glandes digestives, des modifications des paramètres immunitaires, l inhibition de l éclosion des œufs et la réduction de la survie larvaire, des déformations irréversibles ou des arrêts de croissance de la coquille, etc. Il est également intéressant de noter que, face à ces épisodes toxiques, certains bivalves ont développé des stratégies et des mécanismes de défenses permettant leur survie : fermeture des valves, réduction de la filtration, production de pseudo-fèces (les particules sont captées mais non ingérées). Récemment il a été démontré que des expositions répétées et/ou continues à des phycotoxines (PST notamment) induisaient l émergence de modifications génétiques (pressions de sélection) conférant une certaine résistance à ces phycotoxines et favorisant ainsi leur accumulation à de très hauts niveaux. D une façon générale, le polymorphisme génétique des protéines cibles des phycotoxines chez les bivalves est particulièrement important à évaluer au regard de ces éventuels conséquences en terme d exposition accrue pour les consommateurs. Il existe très peu d études concernant les effets à long terme d une bioaccumulation de phycotoxines par les organismes marins. De plus, les informations disponibles sont le plus généralement limitées aux espèces exploitées. En effet, la teneur en toxines des coquillages est fonction de l'absorption, du métabolisme et de l'élimination, cette dernière étant dépendante de la localisation tissulaire, cellulaire et sub-cellulaire de la toxine. De plus, l intensité de ces processus diffère en fonction des toxines et des espèces de coquillages, ou autres organismes marins, ce qui complique la prédiction du risque d'exposition pour les consommateurs de ces organismes contaminés. En effet, l'accumulation et le temps de rétention des toxines varient selon les espèces et dépendent de facteurs intrinsèques et extrinsèques, tels que i) la concentration en micro-algues et la toxicité des cellules algales ii) les taux de filtration, de consommation, et d absorption de ces micro-algues et iii) l état physiologique des animaux exposés (e.g. reproduction). Doivent aussi être considérés les cinétiques de bioaccumulation, biotransformation et élimination des toxines par les organismes marins (Shumway, 1990). Des modélisations numériques type DEB des fonctions physiologiques impliquées dans ces processus sont actuellement explorées et sont clairement prometteuses. A terme, ces modèles numériques individuels et populationnels pourront être couplés en amont avec les modèles écosystémiques (cf Axe 2) et en aval avec la modélisation mathématique du risque potentiel (cf Axe 4). Les organismes qui survivent à l ingestion de telles toxines peuvent être consommés par un maillon trophique supérieur. Les toxines peuvent ainsi être transférées d une espèce à une autre le long des chaînes trophiques (biomagnification). Chaque niveau trophique pourra potentiellement être affecté par la toxine qui en provoquant des désordres biologiques pourra même dans certains cas conduire à des mortalités (cas des mammifères et oiseaux contaminés par l acide domoïque). Ce GDR nous permettra la mutualisation des compétences spécifiques des équipes de recherches dans les axes de recherche suivant : - Le développement des nouveaux outils de détection in situ des espèces toxiques et des toxines - La définition et la description d espèces, la biogéographie et la variabilité intraspécifique - La physiologie, le cycle de vie et l alternance de la reproduction clonale et sexuée - La phénologie des espèces en rapport aux forçages biotiques et abiotiques et en lien avec l'eutrophisation - La description d une efflorescence et l étude de sa récurrence et éventuellement son invasion dans l écosystème côtier (données historiques, analyse de sédiments stratifiés).

11 - Les interactions biologiques Projet de création d un nouveau GdR d animation et d action Evaluation toxicologique et toxicité potentielle à l échelle individuelle et populationnelle (Coordinateurs ; Anne Thébault, Valérie Fessard, Romulo Araoz/Jordi Molgo. Equipes impliquées: ANSES-DER ; ANSES-Laboratoire de Fougères; CNRS-Gif-Sur-Yvette) a. Evaluation toxicologique L homme est exposé aux phycotoxines essentiellement par voie orale par la consommation de fruits de mer ou de poissons contaminés et par inhalation via les aérosols générés sur les plages. L exposition par ingestion à de diverses toxines est rapportée sur l ensemble du territoire français y compris départements et territoires d Outre-Mer. Par contre, les expositions par inhalation sont concentrées sur la zone Méditerranéenne avec la présence d une microalgue Ostreopsis ovata produisant des toxines de type palytoxine et ovatoxines. Afin d élucider l agent responsable des symptômes respiratoires répertoriés, des expériences toxicologiques in vitro et in vivo sont nécessaires pour tester la potentialité des toxines produites par O. ovata purifiées ainsi que des extraits de cultures ou d efflorescences. Pour cela, les réponses inflammatoires (dosages de cytokines, ) ainsi que d autres marqueurs devront être mesurées in vitro sur des modèles cellulaires de l épithélium pulmonaire et in vivo après instillation à des rongeurs. Comme ces toxines peuvent également s accumuler dans certains fruits de mer et être ingérées, leurs effets par voie orale nécessitent également d être investigués. L ensemble des modes d action des différentes phycotoxines lipophiles n a pas encore été entièrement déterminé. Il faut donc poursuivre les études mécanistiques par des approches dirigées ou non ciblées comme les techniques omiques. L investigation du potentiel toxique avec la détermination de Toxicity Equivalent Factors (TEFs) permettra d associer les données de concentration des dérivés majeurs présents dans les fruits de mer à leur toxicité intrinsèque pour déterminer une concentration de phycotoxines reflétant la toxicité globale. Cette approche doit également être établie pour les toxines émergentes, spirolides et pinnatoxines, qui appartiennent à la famille des imines cycliques. Cette vaste famille est constituée par les gymnodimines, les spirolides, les pinnatoxines, les pteriatoxines, les prorocentrolides et par la spiro-prorocentrimine. Ce sont de neurotoxines à action rapide provoquant la mort des souris par paralysie respiratoire 3 à 5 min après injection intra péritonéale à dose létale. Karenia selliformis, Alexandrium ostenfeldii et Vulcanodinium rugosum, dinoflagellés producteurs de gymnodimines, spirolides et pinnatoxines, respectivement, ont été détectés sur les côtes françaises. Nous avons établi que la gymnodimine A, le 13-desmethyl spirolide C et les pinnatoxines A et G sont des puissants antagonistes des récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine (RnACh) de type musculaire et neuronal, avec des affinités de l ordre du picomolaire et du nanomolaire, ce qui explique l action létale rapide chez la souris. Les RnACh de type musculaire constituent des cibles de choix car ils régulent des fonctions vitales, telles que la respiration et la contraction musculaire. Les RnACh de type neuronal modulent la sécrétion des neurotransmetteurs dans les systèmes nerveux central et périphérique et interviennent dans de nombreuses fonctions cérébrales comme la mémoire, l apprentissage et la plasticité neuronale. Un déficit de ces récepteurs est d ailleurs observé dans plusieurs maladies neurologiques et psychiatriques, notamment dans les maladies de Parkinson et d'alzheimer.

12 Faute de cas mortels par intoxication aiguë, les imines cycliques ne sont pas régulées par les autorités sanitaires alors que l exposition chronique à ces toxines présente un risque potentiel pour la Santé Publique en raison de leur forte affinité pour les RnACh de type neuronal impliqués dans des maladies neuro-dégénératives. Des études visant à déterminer le mécanisme d action et les affinités propres aux dérivés de la famille des imines cycliques sont nécessaires. Ces recherches participent également à une meilleure connaissance de la pharmacologie des RnACh de type neuronal et au développement de nouveaux agents thérapeutiques. Pour la détection de neurotoxines agissant sur les RnACh, nous avons mis au point une méthode colorimétrique en microplaques basée sur l utilisation de membranes purifiées de l organe électrique de torpille (Torpedo marmorata) et de l α-bungarotoxine biotynilée comme traceur. Ce test permet la détection et la quantification des toxines cholinergiques présentes dans des organismes producteurs (i.e. phytoplancton), dans des produits naturels contaminés (i.e. mollusques, poissons) et dans des échantillons d'eaux. Avantageusement, les ligands nicotiniques ayant été immobilisés par les RnACh peuvent être élués et concentrés permettant un couplage rapide avec la spectrométrie de masse pour leur identification chimique. Les autres phycotoxines lipophiles présentent plutôt des effets toxiques au niveau intestinal ou systémique. Ceux-ci peuvent être investigués à l aide de différents marqueurs (cytotoxicité, stress oxydant, inflammation, prolifération, ) mesurés par une approche originale multi-paramétrique d analyse d images (High Content Screening) sur des modèles cellulaires humains. Afin d estimer si ces toxines peuvent facilement atteindre des organes internes, il est nécessaire de réaliser des études cinétiques pour quantifier le passage de la barrière intestinale et déterminer les mécanismes mis en jeu. Enfin, les phycotoxines peuvent être également présentes dans les fruits de mer sous forme de dérivés produits lors de la métabolisation. Ainsi, les imines cycliques peuvent s accumuler sous la forme de dérivés acylés. Cependant, l effet de ces modifications sur la toxicité des composés n est pas ou peu recherché. Cette problématique est pourtant essentielle car le consommateur est exposé à ces dérivés. De même, les phycotoxines sont souvent retrouvées sous forme de mélanges alors que les effets cocktails restent méconnus. Les travaux de recherche devraient donc aussi s orienter vers la détermination des effets synergiques ou inhibiteurs potentiels des toxines majoritaires retrouvées en association. b. Modélisation mathématique du risque potentiel pour la population humaine dans certaines situations théoriques L OMS reconnaît l utilité de l Appréciation Quantitative des Risques pour l aide à la décision dans le domaine de l eau potable et la FAO dans le domaine alimentaire (OMS, 2004 ; FAO, 2000). L évaluation quantitative des risques vise à partir d un niveau de contamination donnée et d une exposition humaine quantifiée (comme la consommation de coquillages) à définir la probabilité d un évènement indésirable pour un individu ou pour une population humaine. Si ce niveau de contamination est variable (dans le temps ou l espace) et si l exposition est variable (différence de consommation), il existera une variabilité de cette probabilité (risque) entre les individus d une même population. A un autre niveau, si on prend en considération l incertitude de mesure du niveau de contamination le risque est variable et incertain. De même si le lien entre l indicateur (si la toxine n est pas mesurée directement) et le trouble de santé n est pas fortement corrélé, l incertitude sur ce lien doit être exprimée dans

13 le résultat. La variabilité et l'incertitude sont donc pris en compte de façon séparée lors de l'évaluation quantitative des risques sanitaires, permettant au moins théoriquement de différencier : l exposition moyenne de la population générale et quantile de la population exposée à un risque élevé (ou très élevé) et le manque de connaissance pouvant être apporté par des activités de recherche. Ainsi au fur et à mesure de l apport de connaissances, les estimations théoriques peuvent être plus précises. La modélisation permet d évaluer l effet potentiel de telle ou telle situation potentielle sur la santé qui ne peut pas être observé ni testé dans la réalité (certaines pouvant être plus dangereuses que d autres pour les individus). La modélisation de différentes situations de contamination et gestion du risque VHA dans les coquillages en milieu marin a déjà fait l objet d une publication (Thebault et al., 2012), mais pas pour les phycotoxines. La modélisation repose sur l estimation de ces paramètres des observations et des connaissances scientifiques. Elle permet de mieux appréhender ce qui se passerait pour d autres situations ou d autres hypothèses biologiques. C est donc aussi un outil conceptuel qui permet de tester des chaînes de causalité vers l amont, par exemple via l apport de source de pollution terrestre ou vers l aval en envisageant différents modes d action des toxiques envisagés (court ou long terme, fonction de la dose, de la souche ou de l état physiologique de l hôte). La modélisation peut se nourrir des éléments de connaissance scientifique apportés par les autres partenaires, et tester à priori les implications qui pourraient en résulter. 5. Enjeux socio-économiques (Coordinateurs : Sophie Pardo et Elisabeth Michel-Guillou ; Equipes impliquées : LEMNA-Univ. Nantes, CRPCC-UBO) L analyse des risques en matière de production et/ou de consommation de produits de la mer est nécessaire dans le cadre d une problématique de recherche portant sur la contamination aux phycotoxines de ces produits. Cela signifie s intéresser et identifier les risques qui font sens pour les populations étudiées (ex. risques alimentaires pour le consommateur). Du point de vue des producteurs, Le Bihan et Pardo (2012) ont montré que les ostréiculteurs perçoivent les risques liés au milieu naturel comme étant les plus importants dans leur activité. En revanche, leur hiérarchisation des risques est modifiée lorsqu'ils ne considèrent que les impacts directs dans leur entreprise (laissant de côté leur perception des probabilités d'occurence des sinistres). Aborder cette problématique par l approche des représentations sociales (Moscovici, 1976), c est admettre que ces risques ne sont pas définis par des experts et réappropriés par des individus, mais que ce sont les individus eux-mêmes (en fonction de leurs valeurs, leurs croyances, leurs expériences personnelles, etc.) qui vont construire ces risques et agir en conséquence. De ce fait, il apparaît nécessaire d analyser les modalités de traduction des discours et incertitudes scientifiques, à la fois dans les politiques publiques (dimension juridique) mais également dans le sens commun (dimension psychosociale). Il s agira donc de comprendre comment des individus ou des groupes (institutions politico-administratives, producteurs, consommateurs ) appréhendent ce risque (ou pas) et comment cela se traduit en termes de pratiques. a. Représentations sociales des contaminations aux phycotoxines

14 Les risques en matière de phycotoxines, et de production et/ou de consommation d organismes marins peuvent être appréhendés comme des construits sociaux. En ce sens, ils font référence à des représentations sociales culturellement et historiquement marquées. Ces représentations renvoient à des savoirs complexes qui permettent aux individus d appréhender leur environnement et d agir envers lui. Elles correspondent à différentes formes de connaissance socialement partagées et élaborées par des groupes sociaux (Jodelet, 1999 ; Moscovici, 1976). Ces représentations sont donc des constructions sociales de la réalité qui ont pour but de la rendre signifiante (Abric, 2001). De ce fait, analyser les représentations sociales liées aux risques associés aux phycotoxines, et à la production et consommation d organismes marins s avère nécessaire pour comprendre les pratiques des acteurs en la matière. Au-delà de ces représentations sociales du risque, la construction des normes implique que les données scientifiques soient prises en compte et intégrées dans les processus de régulation de la vie en société. Dans de nombreuses circonstances, la connaissance scientifique est incertaine. Le principe de précaution tel qu il figure dans la Charte de l environnement adossée à la constitution implique une prise en compte des données scientifiques avant leur validation scientifique. Dans certains cas, les politiques publiques s emparent de concepts scientifiques encore incertains, dans d autres les réglementations ignorent les résultats scientifiques, dans d autres encore la règle de droit est fondée sur des incertitudes (Prieur, 2001; Naim-Gesbert, 2009). En prenant comme exemple, l assimilation des toxines par des organismes marins, il s agira de mettre en avant les différentes possibilités existantes pour traduire en droit les incertitudes scientifiques afin de participer à l élaboration d une théorie de la traduction juridique des incertitudes scientifiques. b. Mesures de gestion des risques et coûts associés La problématique des risques liés au milieu de production des coquillages nécessite de s'intéresser à l'ensemble des mesures de prévention et de gestion des risques. Cette question doit être adressée du point de vue des producteurs, dont l'objectif est la sauvegarde de leur activité économique, et du point de vue sociétal dans la dimension prévention des risques sanitaires. Il s'agira également de prendre en compte l'incertitude scientifique dans une optique d'émergence de nouveaux risques, favorisée par les changements globaux. Les producteurs adoptent une approche économique standard consistant à arbitrer entre le coût des mesures de gestion des risques et leur efficacité. Cette question est toutefois complexe car elle doit être reliée à la perception des risques de ces acteurs ainsi qu'à leur capacité à les intégrer. L'acceptabilité des mesures de gestion et de prévention de la part des producteurs en dépend. Le programme Dinophag a par exemple montré que la moitié des conchyliculteurs interrogés ont intégré le risque de fermeture administrative liée à la présence de dinophysis et adaptent leur activité. Ils ne sont ainsi pas prêts à investir dans des dispositifs de détoxication des coquillages, jugés trop coûteux (voir aussi les résultats du programme GERRICO), ni même dans des outils financiers de couverture des risques, de type fonds professionnel. La compréhension de la perception des risques et des pratiques culturales des producteurs sera indispensable afin de proposer des solutions de gestion efficaces. Au-delà des coûts individuels supportés par les producteurs, les mesures de prévention induisent un coup supporté par la collectivité (réseau de surveillance par ex.). Cette question n'est pas traitée aujourd'hui mais représente un enjeu important pour la décision publique. Il s'agira d'évaluer le rapport coût-efficacité des mesures et de le relier à l'acceptabilité des risques par les différents acteurs (du producteur au consommateur).

15 ORGANISATION ET GESTION DU GDR PHYCOTOX Comme indiqué précédemment, par sa vocation première d animation et d action scientifique, le GdR PHYCOTOX souhaite donc créer les conditions qui favoriseront des rencontres et des échanges sur les différentes problématiques relatives aux micro-algues toxiques et nuisibles et aux phycotoxines. Cette approche est souvent reconnue comme étant l une des plus fertiles dans l émergence d idées nouvelles, facilitant ainsi l exploration de voies de recherche novatrice et plus intégratrice de tous les acteurs et disciplines concernés. Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire d améliorer les interactions entre les équipes et les étudiants qui sont formés. La formation et la communication restent des outils incontournables capables de créer les meilleures conditions de pluridisciplinarité. Le GdR s attachera donc à mettre en place: Un site Web, hébergé sur le site de l IUEM, présentant le GdR PHYCOTOX sera mis en place dès la première année du GdR. Ce site, sur lequel seront disponibles les publications des différentes équipes impliquées, ainsi que leurs projets en cours, et les thématiques développées par chaque équipe favorisera les échanges entre les différents membres et les différentes équipes du GdR (avec un accès restreint) et permettra de promouvoir l'information auprès du grand public (accès libre). Le site sera régulièrement mis à jour pendant toute la durée du projet. Une réunion «workshop» annuelle sur les micro-algues et les phycotoxines sera organisée dans le but de réunir tous les membres du GdR PHYCOTOX. Ce workshop réunion se déroulera sur 3 jours. Les deux premiers jours de réunion seront consacrés à tous les axes/thèmes du GdR, dans le but de favoriser les échanges inter-équipes et inter- voire trans-disciplinaires. Elle fera intervenir la participation d'experts internationaux dont l'objectif essentiel sera de promouvoir des discussions sur des thématiques particulières (eg : Atelier Europe Horizon 2020 ; Atelier Outre-Mer, etc.). Elle sera aussi l occasion pour de nombreux étudiants de présenter leurs travaux de thèse. Le dernier jour sera plutôt consacré à des ateliers ou des réunions thématiques (des réunions thématiques pourront bien entendu être envisagées à d autres moments que lors de ce workshop annuel). Ces journées permettront aux membres du GdR d échanger et mettre en commun les intérêts scientifiques et les méthodologies, mais aussi et de favoriser le montage de projets nationaux, européens et internationaux Des aides à la mobilité ciblées sur les doctorants et postdoctorants, seront dispensées 1. Pour favoriser la participation à un colloque ou une conférence internationale. 2. Pour favoriser les échanges d'étudiants d une équipe de recherche à une autre en association avec les écoles doctorales (transfert de savoir-faire et de culture scientifique). Ces aides seront dispensées à travers des appels d offre annuels, au sein desquels les étudiants devront rédiger un projet de recherche ou de formation d une à deux pages, justifiant la nécessité de cette aide à la mobilité.

16 Ces aides ont pour but de valoriser la recherche française dans des colloques internationaux et de la dans le but de favoriser les interactions et échanges inter-équipes et inter-disciplinaires. Des aides aux frais de missions pour les membres du GdR pourront aussi être dispensée si l objectif est de : - Monter (préparation/rédaction) des projets nationaux, européens et internationaux (ANR, Horizon 2020, INTERREG, ANR Internationale, Biodiversa, etc.) - Améliorer la lisibilité internationale de la recherche française sur les micro-algues nuisibles et toxiques «Harmful Algal Blooms» et du GdR Phycotox - Participer au congrès HAB 2016 en vue d organiser en France la conférence internationale sur les micro-algues nuisibles et toxiques «Harmful Algal Blooms» en Toutes ces actions seront mises en œuvre par le comité de direction du GdR constitué des deux porteurs (CNRS et IFREMER) et de tous les responsables d axe du GdR PHYCOTOX. CALENDRIER Montage Website Conduite de projets Conduite de projets Réunion annuelle Création Propositionde projets Propositionde projets Propositionde projets Présentation de résultats Formalisation des objectifs & inventaire projets en cours Organisation Atelier Europe (Horizon 2020) Réunion annuelle* Atelier Outremer Réunion annuelle* Rapport COSELMAR / Présentations HAB 2016 Réunion annuelle Organisation de la conférence internationale HAB 2018 Evaluation CNRS / AERES

17 REFERENCES Abric, J-C. (2001) Les représentations sociales : aspects théoriques. In J-C. Abric, Pratiques sociales et représentations (p ). Paris : Presses Universitaires de France (PUF) Casabianca S., Penna A., Pecchioli E., Jordi A., Basterretxea G., Vernesi C. (2011). Population genetic structure and connectivity of the harmful dinoflagellate Alexandirum minutum in the Mediterranean Sea. Proceeding of the Royal Society B (Biological Sciences). Doi /rspb Chambouvet A., Morin P., Marie D., Guillou L. (2008). Control of toxic marine dinoflagellate blooms by serial parasitic killers. Science. 322: Diaz R.J., Rosenberg R. (2008). Spreading dead zones and consequences for marine ecosystems. Science 321: Erdner D. L., Richlen M., McCauley L. A. R., Anderson D. (2011). Diversity and dynamics of a widespread bloom of the toxic dinoflagellate Alexandrium fundyense. PLoS One. 6(7):e Fenchel, T. (2005). "Cosmopolitan microbes and their cryptic species." Aquatic Microbial Ecology 41: Genovesi B., Shi-Grzebyk M.-S., Grzebyk D., Laabir M., Gagnaire P.-A., Vaquer D., Pastoureaud A., Lasserre B., Collos Y., Berrebi P., Masseret E. (2011). Assessment of cryptic species diversity within blooms and cyst bank of the Alexandrium tamarense complex (Dinophyceae) in a Mediterranean lagoon facilitated by semi-multiplex PCR. J. of Plankton Res. 33(3): Hallegraeff, G.M. (2010) Ocean Climate Change, phytoplankton community response, and harmful algal blooms, a formidable predictive challenge JOURNAL OF PHYCOLOGY 46(2) Jodelet, D. (1999) Représentations sociales : Un domaine en expansion. In D. Jodelet, Les représentations sociales (p ). Paris : PUF Le Bihan V., Pardo S., (2012), "La couverture des risques en aquaculture : Le cas des conchyliculteurs en France", Economie Rurale, vol., n 329, p Moscovici, S. La psychanalyse, son image et son public. Paris : PUF (1976) Nagai, T., Tandon, A., Gruber, N., McWilliams, J.C. (2008). Biological and physical impacts of ageostrophic frontal circulations driven by confluent flow and vertical mixing. DYNAMICS OF ATMOSPHERES AND OCEANS 45(3-4 SI) Naim-Gesbert E. Revue européenne de droit de l environnement, n 2, p (2009) Nezan, E.; Chomerat, N. (2011) Vulcanodinium rugosum gen. nov., sp. nov. (Dinophyceae): a new marine dinoflagellate from the French Mediterranean coast. CRYPTOGAMIE ALGOLOGIE 32(1) 3-18 Nunez D., Matute P., Garcia A., Garcia P., Abadia N. (2012) Outbreak of ciguatera food poisoning by consumption of amberjack (Seriola spp.) in Canary Islands, May 2012.Euro Surveill. 2012;17(23) Philippart C. J. M., Cadée G. C., van Raaphorst W., Riegman R. (2000). Long-term phytoplankton nutrient interactions in a shallow coastal sea: algal community structure, nutrient budgets, and denitrification potential. Limnol Oceanogr 45: Prieur M. (2001) Les Cahiers du CRIDEAU, n 3, PULIM, 196 p. Rhodes, L.; Smith, K., Selwood, A., McNabb, P., Munday, R., Suda, S., Molenaar, S., Hallegraeff, G. (2011) Dinoflagellate Vulcanodinium rugosum identified as the causative organism of pinnatoxins in Australia, New Zealand and Japan PHYCOLOGIA50(6)

18 Richlen M. L., Erdner D. L., McCauley L. A. R., Libera K., Anderson D. M. (2012). Extensive genetic diversity and rapid population differentiation during blooms of Alexandrium fundyense (Dinophyceae) in an isolated salt pond on Cape Cod, MA, USA. Ecology and Evolution. 2(10): Thébault A., J-C. Le Saux, M. Pommepuy, S. Le Guyader, E. Dussaix, R. Lailler, Denis, J.B.J. (2012) Food Prot. 75(7):

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