Corps remorqué dans l eau

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1 ACCUEIL Corps remorqué dans l eau Frédéric Elie, août 2007 La reproduction des articles, images ou graphiques de ce site, pour usage collectif, y compris dans le cadre des études scolaires et supérieures, est INTERDITE. Seuls sont autorisés les extraits, pour exemple ou illustration, à la seule condition de mentionner clairement l auteur et la référence de l article. Dans bien des domaines techniques, civiles comme militaires (océanographie, activités sous-marines, pêche, sauvetage en mer, activités contre la pollution, etc.) on est amené à réaliser le remorquage d un corps sous-marin par un bateau. Modéliser et prédire les comportements d un tel corps, de nature et de forme très diverses, sont très complexes et nécessitent des codes de calculs élaborés de mécanique des fluide. Dans cet article on s intéresse à la modélisation très simplifiée du comportement d un corps remorqué dans l eau par un bateau. En particulier, on étudie la relation qui peut exister entre la vitesse du remorqueur et l immersion du corps remorqué. De prime abord, l intuition permet de s attendre à ce que l immersion diminue lorsque la vitesse augmente : en effet l augmentation de la vitesse entraîne une augmentation de la force de tension au niveau du câble de remorquage (supposé rigide) et donc une situation où le poids du corps est de moins en moins compensé par la poussée d Archimède, puisque à celle-ci vient s ajouter ce surcroît de tension, par suite le corps remonte. C est ce que confirme le calcul, comme on le verra : la courbe immersion-vitesse est régulièrement décroissante (ou croissante si on prend les valeurs négatives pour l immersion). Ce résultat général est toutefois contredit dans certains cas comme l ont montré des expériences et des observations en situations réelles : pour certaines plages de vitesse, on observe un plateau, ou un comportement localement inverse, pour l immersion. Il n est pas évident, dans l approche simplifiée proposée ici, d expliquer cette «anomalie» : quelques tentatives d «affinement» ne suffisent pas. Par contre, elle pourrait s expliquer par le fait que le câble de traction n est pas infiniment rigide : en effet, prenant en compte une certaine élasticité du câble, toujours dans le modèle simplifié, chose qui conduit à une situation calculatoire assez inextricable, je crois arriver à certaines conditions pour lesquelles la courbe cesse d être monotone et présente un point d inflexion. Mais mon approche peut être sujet à caution, vos remarques sont les bienvenues. Modèle simplifié : câble de traction infiniment rigide Frédéric Élie, août page 1/11

2 Voir figure ci-après : Hypothèses : - le remorquage se fait au centre d inertie G du corps remorqué, le point d attache du câble sur le bateau est P et est fixe - le câble de traction est infiniment rigide : par conséquent la vitesse du bateau remorqueur, V, est égale à celle du centre d inertie du corps G (dans le texte, les grandeurs vectorielles sont notées en gras), et la longueur du câble L est constante - le câble est supposé complètement tendu : GP est un segment de droite - la masse et le volume du câble sont négligés - les mouvements propres du corps remorqué autour de G sont négligés - la forme du corps remorqué, et la nature de sa coque, n interviennent pas autrement que via le coefficient de la force de traînée ; son volume V n intervient que pour la poussée d Archimède qui s exerce sur lui - la force de traînée suivant la verticale Oy est négligée : seule intervient la force de traînée suivant l horizontale Ox La longueur du câble étant constante, on a : GP = L GH = X = L cos α y = - L sin α Bilan des forces s exerçant sur le corps remorqué en G : - gravité :

3 - poussée d Archimède :, ρ masse volumique de l eau - tension du câble : - force de traînée (résistance de la part de l eau à l avancement du corps) : Écrivons les équations de la dynamique en G :, où l on néglige la résistance suivant Oy ; S est le maître-couple du corps remorqué que l on projette sur les axes Ox et Oy : (1) Ces équations vont nous permettre d établir la loi d évolution de l immersion (-y) en fonction de la vitesse d avancement dans l eau V x. (2) Le câble étant infiniment rigide, les inconnues (-y) et α sont reliées par : que l on remplace dans (2) : (3) Frédéric Élie, août page 3/11

4 En supposant que le remorquage s effectue à vitesse constante (dv x /dt = 0), l équation (1) donne une relation sur la tension de traction T: à (3 bis) Or : cos² α = 1 sin² α = 1 (y / L)², que l on remplace dans (3), compte tenu de la relation sur T : Recherchant la solution pour des immersions constantes, une fois fixée la vitesse, l équation précédente donne la relation entre l immersion et la vitesse : à Examinant la relation précédente, on voit que l évolution de l immersion avec la vitesse nécessite un déséquilibre entre le poids du corps et la poussée d Archimède : m > ρv puisque y < 0 en immersion : le corps doit être suffisamment pesant pour ne pas remonter à la surface. Cherchant plutôt à exprimer y = f (V x ), on inverse la relation précédente, ce qui donne : On voit que : si V x = 0 (bateau immobile), alors y = - L (puisque B < 0) : le corps G «pend» dans l eau à la verticale du point P). Si V x = (vitesse du bateau «infinie», en tous cas très grande), alors y = 0 : le corps est tracté à la surface de l eau (comme dans le ski nautique). Par ailleurs, l étude du sens de variation de la relation (4) va nous renseigner sur le rôle du paramètre B : (4) < 0 si B > 0, ce qui n a pas de sens physique ici > 0 si B < 0 (m > ρv) qui est la condition requise, on l a vue L immersion (en valeur absolue) décroît donc quand la vitesse de traction augmente, et cette

5 décroissance est d autant plus marquée que B est grand (en valeur absolue) et/ou que la longueur L du câble est grande. Or B est grand lorsque la masse du corps est élevée (m grande) et/ou qu il est effilé (S faible), et/ou que son coefficient de traînée est faible (le corps avance plus facilement dans l eau). La tangente est horizontale (dy /dv x = 0) en V x = 0. L allure de la courbe donnée par (4) est donnée ci-après. J y ai également superposé celle de l «anomalie» dont je parlais en introduction : modèle simplifié : prise en compte de la composante verticale de la résistance de l eau Loi immersion-vitesse : On admet maintenant que la résistance de l eau s effectue aussi suivant la verticale Oy, bien que la composante verticale de la vitesse, V y, soit très faible dans la configuration de traction adoptée. Alors : L équation (2) devient donc :, où K et S sont le coefficient hydrodynamique et le maître-couple suivant Oy Frédéric Élie, août page 5/11

6 ce qui donne, puisqu on a V y = dy/dt et toujours T donnée par (3 bis), l équation du mouvement suivant Oy : L équation (5) est non linéaire et est compliquée à résoudre, même en fixant V x = constante. (5) Faisant l approximation V y = constante, l équation (5) donne une loi immersion-vitesse de même forme que (4), paramétrée par B : avec cette fois : (6) (6 bis) La loi d immersion n a de sens physique que si B < 0, de la même manière que pour (4). Oscillations du corps remorqué : Revenant au cas général où V y n est plus constante, la présence de cette composante verticale de la vitesse entraîne l apparition d un moment dynamique par rapport au point P : avec et la résultante des forces en G : On veut établir l équation du mouvement angulaire en appliquant le théorème du moment dynamique. Pour cela nous avons besoin du moment cinétique de G en P : Le moment dynamique se projette sur l axe Ok, orthogonal aux axes Ox et Oy, en : Et d après le théorème du moment dynamique : dσ P (G)/dt = M P (G), l égalisation de la quantité précédente avec dσ P (G)/dt = -ml² d²α/dt² fournit l équation de mouvement angulaire :

7 Comme T = KSV x 2 / cos α, l équation précédente se réécrit : Remarque : en remplaçant sin α = - y/l et cos α = (1 (y/l)²) 1/2, et en supposant que α soit constant, l équation (7) redonne la loi immersion-vitesse (6). Considérons l équation (7) dans le cas approché où α reste faible (câble très long et/ou corps près de la surface), on pose donc : sin α α et cos α 1 sous ces conditions, on peut aussi négliger V y devant V x. L équation (7) se simplifie alors en : (7) avec: (8) (8 bis) L équation (8) est celle d un oscillateur harmonique d amplitude angulaire α, oscillant avec une fréquence égale à Ω/2π. Cela signifie que le corps remorqué est animé d un mouvement oscillatoire de faible amplitude autour du point d attache P lors de sa traction dans l eau. On remarquera que la fréquence d oscillation est indépendante de l accélération de la pesanteur g, contrairement au pendule simple, mais est d autant plus faible (mouvements lents) que le câble est long et/ou que la masse du corps est élevée. Elle est faible aussi pour des vitesses de traction petites et pour de faibles résistances de l eau. La solution de (8) est obtenue comme suit : Par le changement de variable : β = Ω² α + (m - ρv)g/ml, (8) devient : de solution : β = A cos Ωt + B sin Ωt, soit : α = (1/Ω²) [A cos Ωt + B sin Ωt (m - ρv)g/ml ] Les amplitudes A et B sont déterminées à partir des conditions initiales sur la position et la vitesse : t = 0 : α = π/2 (le corps est la verticale de P, en immersion maximale), alors : Frédéric Élie, août page 7/11

8 t = 0 : dα/dt = 0 (la vitesse angulaire initiale est nulle), alors : B = 0 Remarque : en faisant la moyenne temporelle de (9), puisque < cos Ωt > = 0 et que α sin α = - y/l, on trouve comme loi immersion-vitesse : (9) laquelle correspond aux lois (6) ou (4) lorsque V y est négligé et B ou B sont faibles. Dans ces conditions, la relation (10) permet de constater que si le corps flotte au départ, m = ρv (B = 0), alors on a tout le temps y = 0 (surface) quelle que soit V x : la traction du corps ne permet pas une mise en immersion du corps. (10) modèle simplifié : prise en compte de l élasticité du câble Loi allongement-vitesse : Revenons au cas où seule la vitesse horizontale V x est à prendre en compte et est supposée constante. On veut cette fois examiner ce que devient la loi (4) si le câble présente une élasticité. Dans ce cas, la tension du câble T n est plus constante mais vérifie, en première approximation, une loi de type ressort parfait : (11) (pas de signe «moins» car orienté G à P) Considérons les équations du mouvement (1) et (2), toujours en supposant la vitesse de traction constante en première approximation. Alors : (12) (13) avec encore : et (14) même si L est variable Essayons, dans ces conditions très restrictives, de formuler une loi de variation allongementvitesse et immersion-vitesse. Pour cela, éliminons y ou α dans les relations (11), (12), (13) pour faire apparaître la dépendance L = L (V x ) : (12) à

9 Puis (2) à d'où la tension du câble: où B est encore donné par : (11) à loi allongement-vitesse : (15) Remarque : pour V x = 0, (15) donne Autrement dit, (16) montre que, en l absence de vitesse, le corps pend dans l eau à la verticale du point P et que, sous l effet de la force correspondant à la différence du poids et de la poussée d Archimède, le câble s allonge d une quantité égale à cette force divisée par le coefficient d élasticité k. Ceci est conforme à ce qui est physiquement attendu. D autre part, le câble finit par atteindre une longueur limite L max, atteinte pour une vitesse limite V x max, à partir de laquelle il ne s allonge plus et est considéré comme infiniment rigide. A partir de (15) on détermine cette vitesse limite : (16) Loi immersion-vitesse : Pour établir cette loi, on divise membre à membre (13) par (12) : (16) que l on écrit encore : compte tenu de (14) qui est de la même forme que (4) (B < 0) mais où L est cette fois donnée par (15). En la Frédéric Élie, août page 9/11

10 remplaçant dans l expression ci-dessus, on trouve la loi immersion-vitesse : Pour V x = 0, l immersion initiale est : (17) autrement dit : (18), où L(0) est donnée par (16) Ainsi, comme on s y attendait, en l absence de vitesse, l immersion initiale est égale à la longueur initiale du câble dans l eau lorsque le corps pend à la verticale. Il est alors plus judicieux de réécrire (17) en normalisant l immersion par y(0) plutôt que L 0 : et on a bien y/ y(0) = -1 pour V x = 0. (17 bis) D autre part, quelle est l immersion du corps, y max, lorsque le câble est à son allongement maximal L max, et donc lorsque la vitesse a atteint V max donnée par (16)? Remplaçant (16) dans (17) on obtient : Tentative d une explication de l «anomalie» de la loi immersion-vitesse : Tant que le câble peut encore s allonger sous l effet de la vitesse de traction, donc tant que V x < V x max, l immersion diminue (en valeur absolue) selon la loi (17 bis) lorsque la vitesse croît. Lorsqu elle atteint la valeur limite y max donnée par (19), le câble peut être considéré comme rigide et l évolution de l immersion suit désormais une loi de type (4). Mais dans cette évolution, la nouvelle immersion initiale est y max et non la longueur du câble à vide L 0 contrairement au modèle où le câble est toujours supposé rigide. Il s ensuit que la variation globale de l immersion avec la vitesse de traction est décrite par la juxtaposition de deux courbes, l une correspondant au régime «câble élastique», l autre correspondant au régime «câble rigide» atteint lorsque la vitesse dépasse la valeur limite V max. La jonction de ces deux courbes, autrement dit la transition entre ces deux régimes, correspond à une zone où l allure de l évolution présente un «accident» local, situé aux environs du point de coordonnées (V max, y max ), puisque à cet endroit les tangentes aux (19)

11 courbes sont différentes. C est que le graphique suivant illustre de manière qualitative. Frédéric Élie, août page 11/11

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