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1 1) L accès au droit I. La Caisse Primaire d Assurance Maladie (CPAM) II. La couverture Maladie Universelle (CMU) III. La Mutuelle IV. Le bilan de santé ) L accès aux soins I. La sexualité a) Les moyens de contraception b) l interruption volontaire de grossesse c) Les maladies ou infections sexuellement transmissibles II. Toxicomanie... 8 a) L alcoolisme... 8 b) La drogue c) Le tabagisme III. Les soins médicaux a) Le dossier médical b) L information et le consentement des patients ou de leurs proches c) Le secret médical d) Les refus de soins e) L accès au service hospitalier ) Violences Ecoute Isolement I. Violences II. Ecoute et isolement ) Nutrition et Alimentation I. Nutrition II. Alimentation ) Sources

2 1) L accès au droit. I. La Caisse Primaire d Assurance Maladie (CPAM). Pour le remboursement de vos soins, de vos séjours hospitaliers et bénéficier du tiers payant, vous devez être sur que vos droits soient ouverts auprès de la sécurité sociale. Pour cela, assurez-vous de posséder un numéro d immatriculation et une carte vitale. Si vous êtes demandeur d emploi, contacter la CPAM de votre lieu de résidence. Si vous êtes salarié agricole, adressez-vous à la mutualité sociale agricole (MSA) de chez vous. Vous pouvez également consulter le site de la CPAM : II. La couverture Maladie Universelle (CMU). Si vos ressources sont insuffisantes, vous pouvez bénéficier gratuitement d une couverture pour vos dépenses de santé : la CMU. La CMU de base : pour toute personne non couverte par un régime obligatoire d assurance maladie (CPAM).

3 La CMU complémentaire : elle offre aux personnes dont les revenus sont faibles une couverture complémentaire gratuite (mutuelle). III. La Mutuelle. L assurance maladie prend en charge une partie seulement des frais médicaux engagés. Le reste, appelé Ticket Modérateur, est remboursé par votre mutuelle. Se mutualiser, c est aussi pouvoir pratiquer le tiers payant : c est une procédure qui évite au patient de faire l avance des frais médicaux. Ceci fonctionne avec les pharmaciens, les radiologues, les hôpitaux et cliniques, les infirmières, les opticiens IV. Le bilan de santé. Si vous n avez jamais effectué de bilan de santé et si vous souhaitez faire le point avec votre état de santé, vous avez la possibilité de vous adresser gratuitement au Centre d Examens de Santé de la CPAM. Ce bilan varie en fonction de l âge, du sexe et des facteurs de risque. De plus, vous avez la possibilité, si nécessaire, de rencontrer un psychologue, une diététicienne, une gynécologue et également un tabacologue. 2) L accès aux soins. I. La sexualité. a) Les moyens de contraception. Le terme contraception définit l ensemble des méthodes qui doivent permettre à un couple de contrôler la naissance ou la décision de donner naissance à un enfant. Elle doit être sans danger pour la santé, facile ou sans imposer trop de contrainte au couple, efficace afin que les échecs soient exceptionnels et réversible dès son arrêt. La pilule : elle agit en bloquant l ovulation par la mise au repos des ovaires sous l action d hormones de synthèse. Elle modifie l endomètre (muqueuse tapissant l utérus) de façon à ce qu il ne puisse pas accueillir un éventuel œuf. De même, elle modifie la glaire pour empêcher les spermatozoïdes de franchir le col.

4 Les comprimés se prennent tous les jours à heure régulière. Ce moyen de contraception est efficace dès le premier comprimé et s il est pris le 1 er jour des règles pour la première fois. La prise de la pilule comporte des avantages et des inconvénients. Pour vous la procurer, il suffit de la demander à votre gynécologue ou à votre médecin traitant. Si vous êtes mineures et que vous n osez pas, vous pouvez vous rendre au centre de planification de votre lieu de résidence, on vous donnera la première plaquette gratuitement. ATTENTION, elle ne protège pas du SIDA et des autres infections sexuellement transmissibles. La pilule du lendemain : cette contraception d urgence est à prendre le plus tôt possible à la suite d un rapport sexuel non ou mal protégé (oubli de pilule, non utilisation, glissement ou rupture du préservatif) et au plus tard dans les 3 jours après le rapport. Il est possible de se la procurer par ordonnance lors d une consultation médicale (remboursée par la sécurité sociale), en vente libre chez le pharmacien avec ou sans ordonnance, gratuite pour les mineures, au centre de planification et d éducation familiale où elle est gratuite pour les moins de 20 ans. ATTENTION, son recours doit rester EXCEPTIONNEL. Le préservatif masculin : c est le seul moyen de se protéger du SIDA et des autres infections sexuellement transmissibles. C est une méthode simple, facile à se procurer (dans les centres de planification ou en pharmacie ou en grande surface ou dans un distributeur) et naturelle. Il a une bonne efficacité lorsqu il est bien utilisé. Il est inutile d utiliser deux préservatifs car il y a des risques que les deux se déchirent. Il est toutefois préférable de changer de préservatif quand le rapport se prolonge ou qu il y a plusieurs types de relations successives au cours d un même rapport ou lors de relation avec de multiples partenaires. Le préservatif est fragile. En effet, il ne supporte pas la chaleur. Il est également recommandé de vérifier sur l emballage que la mention NF est bien présente. Le préservatif féminin : c est une grande capote que l on place au fond du vagin. Il est composé de deux anneaux, l un à l intérieur pour que la capote soit bloquée dans le vagin et l autre à l extérieur permettant de protéger la vulve du sperme qui pourrait s écouler lors du rapport sexuel. Il se pose de la même manière qu un tampon. Il faut pincer l anneau interne entre le pouce et l index, l introduire dans le vagin et pousser l anneau le plus loin possible. L anneau externe doit être en dehors du vagin et recouvrir la vulve. Au moment de la pénétration, il faut que vous conduisiez le sexe de votre partenaire dans la capote et que vous reteniez l anneau externe. Pour le retirer, il suffit de tourner l anneau extérieur afin de fermer le préservatif et empêcher le sperme de s écouler puis il faut tirer doucement pour le sortir du vagin. L anneau vaginal : c est un anneau de 54 cm de diamètre qui agit tout comme la pilule en bloquant l ovulation et en modifiant la glaire cervicale. Il est efficace dès la pose et même le temps de la semaine d arrêt. Il s utilise par cycle : 3 semaines avec l anneau et une semaine sans (période de règles). Une fois posé, il n y a pas de risque d oubli. On peut se le procurer en pharmacie sur prescription médicale et n est pas remboursé. L implant : c est un petit bâtonnet que l on glisse sous la peau après une anesthésie locale. La pause est très rapide et laisse une cicatrice d un centimètre environ. Il est mis en place par le gynécologue lors d une consultation et son action est de 3 ans. Il agit en bloquant l ovulation et en modifiant la glaire cervicale.

5 Le patch : c est un patch de couleur chair qui délivre en association un oestro-progestatif de troisième génération. On place le patch soit sur le torse, les fesses, le bras ou l abdomen, surtout pas sur les seins et on le change à heure régulière toutes les semaines pendant 3 semaines, puis une semaine d arrêt où surviennent les règles. On l achète en pharmacie sur prescription mais n est pas remboursé par la sécurité sociale. S il est bien utilisé, son action et son efficacité sont comparables à celles de la pilule, est bien toléré et il y a peu de risque d oubli. Le Stérilet : dispositif en forme de T, fait de polyéthylène supportant du cuivre ou une hormone (progestérone), que l on installe dans la cavité utérine pour prévenir une grossesse. Les deux branches du stérilet sont flexibles et légèrement arrondies pour en faciliter l insertion et le retrait. C est le médecin qui le pose et qui l'enlève. On devrait percevoir lorsque l on touche au col un ou deux petits fils de nylon. Il est bon de le vérifier soimême après chaque menstruation. Puisque la forme arrondie du stérilet épouse celle de l utérus, le dispositif s y ajuste si bien que vous ne sentez pas sa présence. L action contraceptive du stérilet est complexe et non complètement élucidée. Le fil de cuivre qui entoure la structure en plastique du stérilet crée dans l utérus un milieu chimiquement défavorable à l ovule et aux spermatozoïdes, entravant ainsi la mobilité et la survie des spermatozoïdes de façon à prévenir la fécondation. Le dispositif intra-utérin provoque une inflammation de l endomètre qui empêche l implantation. Dans le cas de celui avec l hormone progestérone, il provoque un épaississement de la glaire cervicale bloquant le passage des spermatozoïdes et il modifie l endomètre. Chez certaines femmes, le dispositif hormonal intra-utérin peut empêcher la libération d ovules. Le stérilet est un contraceptif très fiable et de longue durée. On peut le laisser en place 5 ans. b) l interruption volontaire de grossesse. La loi autorise la pratique de l IVG sous certaines conditions : entretien préalable (obligatoire) intervention dans un hôpital ou une clinique avant la 10 ème semaine de grossesse. L intervention est réalisée par un gynécologue. Si vous êtes mineures, vous pouvez vous rendre au centre de planification de votre lieu de résidence, rencontrer une conseillère qui prendra en charge votre intervention. Centre de Planification Hôpital de Pithiviers 10, boulevard Beauvallet BP Pithiviers Tel : Tel : (hôpital)

6 c) Les maladies ou infections sexuellement transmissibles. Les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont des maladies infectieuses provoquées par des bactéries (gonocoques, tréponèmes ), des virus (hépatite B, herpès, HPV, CMV, Sida ) des champignons ou des parasites. Ces maladies se voient dans tous les pays du monde. Les MST se manifestent par une atteinte des organes génitaux (gonococcie, syphilis, herpès, condylomes ) ou par une infection généralisée (syphilis, hépatite B, Sida). Chez la femme, les leucorrhées sont des sécrétions vaginales, abondantes, blanches ou teintées. Elles s accompagnent ou non de signes cliniques gênants : irritations, brûlures, démangeaisons, douleurs spontanées ou pendant les relations sexuelles. Elles passent parfois inaperçues de la femme et ne sont découvertes qu à un examen médical. Chez l homme et chez la femme, l urétrite se traduit par un écoulement urétral, des brûlures à la miction ou la présence de filaments dans les premiers millilitres d urines. Les ulcérations génitales et les adénopathies inguinales sont d autres symptômes évocateurs. Les principales MST : Hépatite B : C est une maladie du foie. Le virus de l Hépatite B se transmet principalement par voie sexuelle ou sanguine. Les seules sécrétions ou liquides corporels qui permettent de transmettre le virus sont le sang, le sperme, les sécrétions vaginales, la salive et les liquides issus d une plaie. Pour qu il y ait transmission, il faut donc qu un de ces liquides chez le malade passe dans le sang d une personne saine. La transmission d une mère à son enfant est aussi possible mais un traitement précoce par immunoglobines suivi d une vaccination permet d éviter la maladie. Les précautions à prendre pour éviter la transmission sont une utilisation systématique de préservatifs pendant les rapports sexuels et d éviter l échange de seringues usagées. Des mesures de sensibilisation et d éducation sont souvent menées chez les populations à risque. L infection par le virus de l hépatite B débute par une période d incubation silencieuse d environ 2 mois mais pouvant aller jusqu à 6. Les signes qui apparaissent peuvent être anorexie, douleur au foie, nausées et jaunisse. Dans certains cas, le patient sera porteur du virus ad vitam aeternam mais pas forcément malade. Dans les cas restants, elle évolue spontanément vers la guérison. Herpès génitale : C est une MST fréquente. La primo-infection débute 7 à 21 jours après le rapport sexuel infectant. Chez l homme, elle se manifeste par une balano-posthite avec urétrite. Chez la femme, elle se manifeste par une vulvo-vaginite aiguë fébrile avec méatite ou cervicite (attente du méat urinaire ou du col utérin). La crise d herpès suit plusieurs étapes : à l endroit de l éruption cutanée, le patient ressent des démangeaisons et des brûlures fugaces, 24 à 48 heures plus tard, de petites vésicules apparaissent, groupées en bouquets sur les légions atteintes. Des signes généraux peuvent être présents (fièvre, malaise). Quelques jours après, les vésicules éclatent pour laisser place à de petites érosions suintantes douloureuses, c est ensuite l apparition de croûtes qui signent la fin de la crise qui aura duré 8 jours. Les muqueuses atteintes chez la femme, sont la vulve, la région anale et l entrée vaginale. Chez l homme, ce sont le gland, le fourreau, le sillon balano-préputial et la région anale. Sida : Le Syndrome d immunodéficience acquise correspond à un déficit immunitaire chronique induit par le virus VIH. Ce déficit provoque des manifestations cliniques diverses et nombreuses. La responsabilité du SIDA dans ces troubles est apportée par la découverte dans le sang du malade d anticorps dirigés contre ce virus ou du virus lui-même. Les principales affections faisant évoquer le Sida sont :

7 Une infection à germe opportuniste, c est-à-dire un germe habituellement non pathogène et qui le devient chez un sujet dont les défenses immunitaires sont diminuées. Le sarcome de Kaposi Les lymphomes non hodgkiniens La pneumonie interstitielle lymphoïde chronique chez l enfant de moins de 13 ans. La transmission sexuelle de l infection par le VIH est un mode fréquent de dissémination du virus. La transmission du virus peut s effectuer au cours des rapports hétérosexuels ou homosexuels, quel que soit le mode de pénétration en cause. La transmission du Sida chez les toxicomanes est très fréquente. Elle s explique par le partage des seringues et des aiguilles contaminées. La transmission de la mère à son fœtus du HIV est le risque exclusif de contamination de l enfant. Tous les enfants nés de mères séropositives sont séropositifs à la naissance du fait du passage des anticorps de la mère dans le sang de l enfant. Lorsqu ils ne sont pas infectés, les nourrissons deviennent séronégatifs vers 15 ou 18 mois. Les nouvelles techniques de détection du DNA après amplification permettent de poser le diagnostic précocement vers 3 mois. Il existe des risques de transmission par le lait maternel. On déconseille l allaitement maternel en Europe lorsque la mère est séropositive ou atteinte du sida symptomatique. Les personnes vivant au contact quotidien avec des malades atteints du Sida ne risquent pas de contamination quand les contacts sont non sanguins et non sexuels. Syphilis : La syphilis est une infection bactérienne responsable de lésions de la peau et des muqueuses pouvant toucher de nombreux organes. La fréquence de la maladie reste importante dans les pays développés. Le germe responsable de la syphilis est une bactérie faisant partie de la famille des spirochètes. Elle touche tout particulièrement les sujets ne se protégeant pas lors des rapports sexuels. La maladie évolue en phases successives. Tout d abord la syphilis primaire : l incubation est silencieuse, elle dure en moyenne 3 semaines, mais peut se prolonger jusqu à 3 mois. La première phase se caractérise par l apparition d un chancre : lésion rosée, indolore, non inflammatoire, propre, bien limité devenant dure, laissant sortir un liquide clair. Il est localisé au niveau des organes génitaux. Il peut être également extra génital et peut donc passer inaperçu. Des ganglions durs et indolores sont perçus dans la zone de chancre. Ensuite, la syphilis secondaire survient entre 1 mois et 1 an après le rapport contaminant. La bactérie est responsable de manifestations variées en particulier cutanées et muqueuses. Ces signes cutanés et muqueux sont associés à de nombreux ganglions palpables et indolores, une fatigue, une température corporelle légèrement augmentée, des maux de tête. Méningite, hépatite, atteintes rénales et articulaires sont possibles. Enfin, la syphilis tertiaire survient en l absence de traitement, après quelques mois ou années silencieuses. Elle est caractérisée par des atteintes neurologiques, cardiaques, hépatiques, digestives, rénales, laryngées, oculaires, troubles psychiatriques. Pendant cette phase de la maladie, le patient n est plus contagieux. La syphilis étant une maladie sexuellement transmissible, le médecin doit chercher par l interrogatoire et l examen clinique des éléments en faveur d une autre MST. Le traitement repose sur l administration d antibiotiques. La pénicilline G représente l antibiotique de référence. D autres antibiotiques peuvent être utilisés en cas d allergie à la pénicilline G.

8 La seule solution pour ne pas être contaminé est de se protéger avec un préservatif à chaque rapport sexuel. II. Toxicomanie. Les effets, les risques et les dangers des drogues ou substances psychoactives varient suivant les produits et l usage qu on en fait. a) L alcoolisme. L alcoolisme est l addiction à l alcool contenu dans les boissons alcoolisées. Considéré comme une maladie, l alcoolisme est définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l utilisation d alcool, par l Organisation Mondiale de la Santé. Cette perte de contrôle s accompagne généralement d une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l arrêt de la consommation, une dépendance psychique, ainsi qu une tolérance (nécessité d augmenter les doses pour obtenir le même effet). La progression dans le temps est l une des caractéristiques majeures de cette addiction. L usage sans dommage précède l usage à risque et l usage nocif, puis enfin la dépendance. L alcool est une substance psychoactive à l origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L alcoolodépendance est à l origine de dommage physiques, psychiques et sociaux. L abstinence est souvent prônée afin de stopper l évolution de la dépendance et de revenir à une vie «normale». La maladie étant chronique on ne parle pas de «guérison» mais plutôt de «rétablissement». L alcoolisme est classé selon l OMS en deux types : l alcoolisme aigu et l alcoolisme chronique correspondant à une consommation régulière et chronique, plus ou moins excessive. La forme aiguë se manifeste par une consommation occasionnelle, plus ou moins intense et ne comporte pas en règle générale de phénomène de dépendance, contrairement à l alcoolisme chronique. La forme chronique se manifeste par une consommation répétée et habituelle, au-delà des seuils de toxicité (2 à 3 verres standards par jour) et n a pas forcément comme objectif l ivresse majeure. Les principaux produits : b) La drogue. Le Cannabis : premier produit illicite consommé dans notre société, au point qu on ne sait plus si le cannabis est légal ou pas et quels en sont les réels dangers. Le cannabis est de l herbe, ça ressemble à des feuilles, tiges et sommités fleuries, simplement séchées. Se fume généralement mélangées à du tabac, roulé en cigarette souvent de forme conique (le joint). Le cannabis est une plante. Il se présente sous trois formes : l herbe, le haschich et l huile. Le haschich est une résine obtenue à partir des sommités fleuries de la plante. Se présente sous la forme de plaques compressées, barrettes de couleur verte, brune, jaune selon les régions de production. Se fume généralement mélangé à du tabac. Le haschich est fréquemment coupé avec d autres substances plus ou moins toxiques comme le henné, le cirage, la paraffine L huile est une préparation plus concentrée en principe actif, consommée généralement au moyen d une pipe. Usage peu répandu. Les effets de la consommation de cannabis sont

9 variables : légère euphorie, accompagnée d un sentiment d apaisement et d une envie spontanée de rire, légère somnolence. Des doses fortes entraînent rapidement des difficultés à accomplir une tâche, perturbent la perception du temps, la perception visuelle et la mémoire immédiate, et provoquent une léthargie. Ces effets peuvent être dangereux si l on conduit une voiture et si l on utilise certaines machines. Les principaux effets physiques peuvent provoquer, selon la personne, la quantité consommée et la composition du produit une augmentation du rythme du pouls (palpitations), une diminution de la salivation (bouche sèche), un gonflement des vaisseaux sanguins (yeux rouges) et parfois une sensation de nausée. Une dépendance psychique est parfois constatée lors d une consommation régulière et fréquente : les préoccupations sont centrées sur l obtention du produit. Un usage nocif du cannabis peut favoriser la survenue de troubles psychiques. La cocaïne : elle se présente sous la forme d une fine poudre blanche. Elle est extraite des feuilles de cocaïer. Elle est prisée, également injectée par voie intraveineuse ou fumée. La cocaïne est parfois frelatée, coupée ou mélangée à d autres substances par les trafiquants, ce qui accroît sa dangerosité et potentialise les effets et les interactions entre des produits dont on ne connaît pas la composition. L usage de cocaïne provoque une euphorie immédiate, un sentiment de puissance intellectuelle et physique et une indifférence à la douleur et à la fatigue. Ces effets vont laisser place ensuite à un état dépressif et à une anxiété que certains apaiseront par une prise d héroïne ou de médicaments psychoactifs. La cocaïne provoque une contraction de la plupart des vaisseaux sanguins. Les tissus, insuffisamment irrigués, s appauvrissent et, par conséquent, se nécrosent. C est souvent le cas de la cloison nasale avec des lésions perforantes chez les usagers réguliers. Elle provoque aussi des troubles du rythme cardiaque. Ils peuvent être à l origine d accidents cardiaques, notamment chez des personnes fragiles et/ou qui consomment de fortes quantités de tabac. D autant que la consommation de tabac, comme celle de l alcool, est souvent augmentée lors des prises de cocaïne. Chez les personnes plus sensibles, l usage de cocaïne peut provoquer des troubles psychiques, une grande instabilité d humeur, des délires paranoïdes ou des attaques de panique. Une autre caractéristique de la cocaïne est de lever les inhibitions, ce qui peut conduire à commettre des actes de violence, des agressions sexuelles, des dépenses compulsives La sensation de «toute puissance» entraînée par la cocaïne en fait un produit qui risque d engendrer des passages à l acte. Par ailleurs, les matériels utilisés pour «sniffer» peuvent transmettre les virus de l hépatite A, B et C s ils sont partagés entre plusieurs usagers. En cas d injection, le matériel partagé peut transmettre le virus du Sida. Excitant puissant, la cocaïne provoque une dépendance psychique importante. Il est difficile d arrêter une consommation aiguë de cocaïne, tant la nécessité d en reprendre est importante. L apaisement, même avec la consommation d une autre substance est très difficile. Le crack est un mélange de cocaïne, de bicarbonate de soude et d ammoniaque présenté sous forme de petits cailloux. L usager inhale la fumée après les avoir chauffés. Cette opération provoque des craquements, origine de son nom. Ce mode de consommation provoque des effets plus intenses que ceux de la cocaïne : le produit arrive plus rapidement au cerveau, la durée de son effet est plus brève. L usage régulier de crack peut provoquer des hallucinations et entraîner des comportements violents, des épisodes paranoïdes, des états suicidaires. L héroïne : opiacé puissant, obtenu à partir de la morphine. Les opiacés sont des substances naturelles contenues dans le latex recueilli sur une plante, le pavot, qui sert également à la fabrication de l opium. Elle se présente sous la forme d une poudre. Elle est la plupart du temps injectée en intraveineuse, après dilution et chauffage. Les pratiques d injection semblent en baisse. L héroïne est également sniffée et fumée. Elle provoque l apaisement, l euphorie et une sensation d extase. Elle agit comme anxiolytique puissant et comme antidépresseur. Les effets recherchés peuvent traduire un mal-être psychique, une souffrance, un besoin d oubli. L effet immédiat de l héroïne est de type

10 «orgasmique». C est le «flash». Il est suivi d une sensation d euphorie puis de somnolence, accompagnée parfois de nausées, de vertiges, et d un ralentissement du rythme cardiaque. En cas d usage répété, le plaisir intense des premières consommations ne dure en général que quelques semaines. Cette phase peut être suivie d un besoin d augmenter la quantité du produit et la fréquence des prises. La place accordée à cette consommation est telle qu elle modifie la vie quotidienne de l usager. Des troubles apparaissent, dont l anorexie et l insomnie. La dépendance s installe rapidement dans la majorité des cas. L héroïnomane oscille entre des états de soulagement euphoriques et des états de manque qui provoque anxiété, agitation. La dépendance à l héroïne entraîne des risques sociaux importants. Elle enclenche un processus de marginalisation chez certains usagers. La surdose ou overdose de l héroïne peut provoquer une insuffisance respiratoire entrainant une perte de connaissance et éventuellement la mort. L injection entraine des risques d infection (notamment par le virus du Sida et des hépatites B et C) si l usager ne se sert pas d un matériel d injection stérile, à usage unique. L héroïnomane qui le souhaite peut bénéficier de soins : sevrage, suivi psychosocial, traitement de substitution. Ces traitements ont pour objectif de stabiliser la dépendance de manière médicale et légale. L ecstasy : fait partie d une nouvelle série de substances apparues avec l évolution de la chimie : les nouvelles drogues. Elle désigne à l origine une molécule chimique particulière, la MDMA, responsable des effets psychoactifs. La composition d un comprimé présenté comme étant de l ecstasy est souvent incertaine : la molécule MDMA n est pas toujours présente et peut être mélangée à d autres substances : amphétamines, analgésiques, hallucinogènes, anabolisants. L ecstasy peut également être coupé avec la caféine, de l amidon, des détergents, du savon Elle se présente sous la forme de comprimé de couleurs et de formes variées ornées d un motif. Lorsqu ils avalent de l ecstasy, les usagers disent qu ils gobent. Elles sont fabriquées par synthèse dans les laboratoires clandestins, pas des chimistes. Pour éviter de tomber sous le coup de la loi, ces trafiquants créent des produits nouveaux en modifiant les molécules, d où l arrivée sur le marché de nouvelles drogues. L ecstasy provoque tout d abord une légère anxiété, une augmentation de la tension artérielle, une accélération du rythme cardiaque et la contraction des muscles de la mâchoire, la peau devient moite, la bouche sèche. Suit une légère euphorie, une sensation de bien être et de plaisir. Elle s accompagne d une relaxation, d une exacerbation des sens et d une impression de comprendre et d accepter les autres. Son usage provoque une déshydratation de l organisme, d où la nécessité de maintenir une hydratation suffisante, surtout si le consommateur se trouve dans une ambiance surchauffée et fait un effort physique important. Une consommation régulière et fréquente amène certains à maigrir et à s affaiblir, l humeur devient instable, entrainant parfois des comportements agressifs. Cette consommation peut révéler ou entrainer des troubles psychiques sévères et durables. En cas d association avec d autres substances, les risques sont accrus. Les risques de complication semblent augmenter avec la dose «gobée», la composition du produit et la vulnérabilité de l usager. Les personnes qui suivent un traitement médical s exposent à des effets dangereux, à cause des intéractions médicamenteuses qui risquent de se produire, notamment avec l aspirine, certains médicaments anti-vih et certains antidépresseurs. Les autres drogues d aujourd hui : Le LSD est obtenu à partir de l ergot de seigle. Il se présente sous la forme d un buvard, d une «micropointe» ou sous forme d un liquide. Le LSD est un hallucinogène puissant, il entraine des modifications sensorielles intenses, provoque des hallucinations, des fous rires incontrôlés, des délires. Un «trip» dure entre cinq et douze heures, parfois plus longtemps. L usage du LSD peut générer des accidents psychiatriques graves et durables. Les amphétamines ou speed sont des psychostimulants puissants et coupe faim. Elles se présentent sous forme de cachets à gober ou de poudre à sniffer. Elles sont très souvent

11 coupées avec d autres produits. Stimulants physiques, elles donnent la sensation de supprimer la fatigue et l illusion d être invincible. Les effets durent plusieurs heures. Les poppers sont des vasodilatateurs utilisés en médecine pour soigner certaines maladies cardiaques. Sniffées à des fins non médicales, leurs effets sont quasiment immédiats : brève bouffée vertigineuse et stimulante. L usager ressent une sensation de vive chaleur interne et sa sensualité est exacerbée. Cet effet dure à peu près deux minutes. La consommation fait apparaître des plaques de rougeur sur la peau, provoque des vertiges, des maux de tête qui peuvent être violents mais de courte durée et augmente la pression interne de l œil. A forte dose, les poppers peuvent créer une dépression respiratoire, endommager les cloisons nasales. Le Gamma OH est connu sous de nombreuses appellations dont la plus courante est «GHB». Il est vendu en poudre ou en granulés à dissoudre dans l eau. La kétamine présente des effets hallucinogènes et elle possède des propriétés anesthésiques et analgésiques. Vendue sous la forme de comprimés sous le label «ecstasy», elle est souvent associée à des substances ou à des médicaments. Elle est «sniffée» en ligne pour ses effets hallucinogènes dans les «rave parties». L utilisation illicite de la kétamine est dangereuse en raison des effets entrainés tel que la perte de connaissance accompagnée de vomissements et risque d asphyxie par invasion pulmonaire des vomissements. Des troubles d ordre psychiques, neurologiques, ou digestifs peuvent apparaître. En cas de surdosage, il y a des risques d arrêt respiratoire et défaillance cardiaque. Le GBL est une molécule chimique, contenue dans certains solvants industriels, destinés aux professionnels : il s agit d un produit très efficace pour nettoyer les jantes de voiture ou les peintures. Une fois ingéré, il a un tout autre impact sur l organisme : il est très vite métabolisé en GHB qui a un double effet : d abord euphorisant puis anesthésiant. Il était ainsi utilisé en médecine comme anesthésiant général avant d être utilisé dans les années 1980 par les sportifs en tant qu anabolisant. Le GBL a les mêmes effets que le GHB : euphorie jusqu au sommeil profond, détente, vertiges, pertes de mémoire, d inhibition ou encore plus grave, des pertes de conscience c) Le tabagisme. Le tabagisme est une toxicomanie résultant de l accoutumance à l un ou l autre des produits fabriqués partir des feuilles de tabac : cigarettes, cigares, tabac à pipe, tabac à priser et à chiquer. La nicotine contenue dans le tabac constitue le principal agent de cette accoutumance. Elle créerait une accoutumance plus forte que le font l héroïne, la cocaïne et l alcool. Puisque la fumée de cigarette passe directement des poumons au cerveau, elle y achemine plus rapidement la nicotine que ne le ferait une injection en intraveineuse. Les dangers du tabagisme sont liés aux composants que libère le tabac au moment de sa combustion. Les experts ont pu identifier plus de 4000 substances chimiques dans la fumée de tabac, incluant du monoxyde de carbone, du goudron, de l arsenic, du formaldéhyde et du benzène. Parmi celles-ci, une cinquantaine est cancérigène pour l humain. Le phénomène d accoutumance à la nicotine se produit dans le cerveau. Dès que la nicotine y arrive, elle stimule la libération de dopamine. Ce messager chimique joue un rôle clé dans la perception neurologique du plaisir. Il diminue l anxiété, améliore l humeur et la mémoire, et réduit l appétit. Pour le fumeur, la perte de ces éléments positifs du tabagisme est une étape cruciale à franchir. D autres facteurs émotifs et comportementaux accroissent la dépendance, comme le plaisir du geste et l association avec des moments agréables. Chaque fois, que la dopamine est relâchée, les récepteurs de dopamine sont mis en état d alerte. Graduellement, leur sensibilité s émousse et ils n arrivent plus à se satisfaire du taux normal de dopamine : ils sont «en manque». La toxicomanie devient rapidement un problème chronique. Le fumeur est tenté de fumer de plus en plus, car une plus grande stimulation est nécessaire pour produire le même effet. Le tabagisme réduit l espérance de vie de 10 ans, en moyenne, comparativement aux nonfumeurs. Il est l un des principaux facteurs de risque de nombreuses maladies comme

12 l hypertension, des maladies cardiovasculaires, bronchite chronique, cancers (poumon, bouche, œsophage, vessie), dysfonctionnement érectile, ulcère gastroduodénal Lorsque les fumeurs cessent de consommer de la nicotine, certains effets du sevrage apparaissent. Ces symptômes sont au plus fort après quelques jours de sevrage, mais peuvent subsister plusieurs semaines et même quelques mois. Cela dit, la nicotine est éliminée du corps rapidement : quatre jours après l arrêt tabagique, on ne détecte plus de nicotine dans le sang. Il existe autant d approches pour accompagner un fumeur à cesser de fumer qu il y a de fumeurs. En effet, fumer est un comportement déterminé par de multiples facteurs propres à chaque individu, comme la personnalité, l équilibre psychologique, la situation sociale ou l environnement. En conséquence, l approche visant à cesser de fumer ne peut être que personnalisée. Conduites Additives : Drogue, Alcool, Tabac Info Service : 113 Tabac info service : Du lundi au dimanche de 8h00 à 22h00 (0,15 /min) Association nationale de prévention de l alcoolisme : APLEAT (toxicomanie) : , Orléans A.N.P.A.A 45 (alcool) : , Orléans Centre de Planification, Hôpital de Pithiviers : , dépistage M.S.T/SIDA. III. Les soins médicaux. a) Le dossier médical. Le droit du patient à l information médicale est devenu un pilier du contrat médical et de la relation de confiance entre le médecin et son patient. Le devoir d information et le consentement du patient ne sont pas des nouveautés, «Toute personne a le droit d être informé sur son état de santé» (Loi du 4 mars 2002). Cette loi va au-delà du simple assentiment du patient : «Toute personne prend, avec le professionnel de santé, et compte tenu des informations et des préconisations qu il fournit, les décisions concernant sa santé» (article L alinéa 1 er ). Tous les établissements de santé et les professionnels de santé quelque soit leur mode d exercice sont concernés. Dans tous les cas, avant de traiter une demande d information de santé, le professionnel doit s assurer de l identité du demandeur et lui demander de communiquer une photocopie recto verso d une pièce d identité. Le dossier médical est constitué des informations formalisées comprises au plus simple : ce sont les «informations auxquelles est donné un support avec l intention de les conserver et sans lequel elles seraient objectivement inaccessibles». Le dossier médical personnalisé est composé des «données de santé à caractère personnel, recueillies ou produites à l occasion des activités de prévention, de diagnostic ou de soins». Son contenu est donc plus vaste, étant précisé qu il regroupe «notamment des informations qui permettent le suivi des actes et prestation de soins» et qu il comporte un «volet spécialement destiné à la prévention».

13 b) L information et le consentement des patients ou de leurs proches. Suivant l article L du Code de la santé publique, l information porte sur : «les différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui sont proposés, leur utilité, leur urgence éventuelle, leurs conséquences, les risques fréquents ou graves normalement prévisibles en cas de refus. Lorsque, postérieurement à l exécution des investigations, traitements ou actions de prévention, des risques nouveaux sont identifiés, la personne concernée doit en être informée, sauf en cas d impossibilité de la retrouver». Le médecin doit informer sur l état de santé, les différentes investigations, traitements ou actions de prévention, sur les risques fréquents ou graves normalement prévisibles des soins proposés et les autres solutions possibles, sur les frais et remboursements, en cas de transfusion sanguine, en cas de refus de soins. Les proches doivent être informés de l état de santé du malade seulement en cas de diagnostic grave ou fatal. L article 35 du code de déontologie médicale dispose à cet égard : «un pronostic fatal ne doit être révélé qu avec circonspection, mais les proches doivent en être prévenus, sauf exception ou si le malade a préalablement interdit cette révélation ou désigné les tiers auxquels elle doit être faite». Il s agit donc d une obligation imposée aux professionnels de santé. En cas de défaut d information des proches, seul le préjudice moral peut être invoqué en sanction. En pratique, le défaut d information des proches accentue le choc du décès et entraîne de ce fait une incompréhension de la situation, d où parfois des litiges. Par ailleurs, il induit une impréparation, alors que les proches auraient peut-être souhaité, par exemple, se rassembler auprès du malade. Il s ensuit un préjudice d impréparation, un choc émotionnel et un sentiment de tromperie à l égard du corps médical. Le médecin peut être dispensé d informer dans les situations d urgence, d impossibilité, et de refus du patient à être informé. En ce qui concerne les mineurs, le médecin se doit d informer les représentants légaux, sauf urgence ou impossibilité. Le médecin se doit d informer les mineurs eux-mêmes et les laisser participer à la prise de décision les concernant suivant leur degré de maturité. La participation du mineur à la prise de décision améliore le processus médical et participe à une meilleure relation avec le professionnel de santé. c) Le secret médical. Le secret médical se justifie par l obligation de discrétion et de respect de la personne d autrui. Il s agit de créer et d assurer une relation de confiance entre le médecin et le patient qui se confie à lui. Le secret médical s applique à tous les professionnels de la santé. Le secret appartient au patient et en conséquence, les médecins entre eux ne peuvent pas en disposer librement. Toutefois il existe des dérogations au secret médical dans le cas de la médecine collégiale. Dans le cas où un malade recourt à un dispensaire, un hôpital public et un groupe mutualiste, il a toujours été admis que les informations circulent au sein de l équipe et de l organisme, sauf les notes confidentielles du médecin. Le médecin doit veiller à ce que les personnes qui l assistent soient instruites de leurs obligations en matière de secret professionnel et s y conforment. Ainsi, le personnel administratif et la secrétaire médicale sont soumis au secret médical. Les médecins de la sécurité sociale sont soumis au secret professionnel. Toutefois, il existe une difficulté puisqu ils sont médecins de la sécurité sociale, indépendamment du patient qu ils examinent. Ils ne sont donc pas totalement objectifs. Des violations du secret médical sont possibles dans deux cas : les prestations de la sécurité sociale ne sont versées que sur présentation des feuilles de soins et des ordonnances, ce qui révèle la thérapeutique et par voie de conséquence, éventuellement, le diagnostic. En outre, les médecins conseil de la sécurité sociale peuvent demander des renseignements complémentaires et exercer un contrôle sur le patient. Cependant, le médecin conseil n est pas autorisé à dévoiler ces informations. A l issu

14 de la visite médicale, le médecin du travail remplit une fiche médicale qu il conserve et qui ne peut être communiqué qu au médecin inspecteur du travail. L employeur ne reçoit qu un simple avis sur l aptitude ou non du salarié au poste de travail. Toutefois, le médecin du travail peut travailler en relation avec le médecin traitant, ce uniquement avec l accord du malade (ce qui ne constitue pas une violation du secret médical). Les médecins des compagnies d assurance ne peuvent prendre connaissance du dossier médical ou interroger le médecin traitant d un assuré qu avec l accord exprès de celui-ci. Ainsi, ils sont tenus au secret médical même s il s agit de déjouer la tromperie d un assuré. Le secret médical porte donc sur les éléments parvenus à la connaissance du médecin et les personnes qui l assistent par le fait ou à l occasion de l exercice de leur profession. En dehors de ce cadre professionnel, ils sont également tenus à une certaine discrétion. Le secret médical peut être levé dans plusieurs situations : le droit du malade à connaître son état de santé, le secret médical après la mort (les ayants droits du patient décédé peuvent accéder au dossier médical dans certains cas), en cas de médecine collégiale La violation du secret médical peut donner lieu à des sanctions pénales et professionnelles, des poursuites devant les juridictions administratives ou civiles. d) Les refus de soins. En principe, il est interdit au médecin de refuser de soigner un malade par discrimination, mais s agissant d un contrat intuitu personae, il peut, hormis l urgence et le devoir d humanité, refuser les soins en cas de mésentente avec un patient, ou d incompétence compte tenu de la spécificité d une maladie. Le médecin doit tout mettre en œuvre pour tenter de convaincre le patient de se faire soigner. Si le patient persiste à refuser les soins, la question est celle de savoir si le médecin doit s incliner devant la volonté du malade ou s il peut passer outre, en cas de risque vital. Si le médecin ne soigne pas le patient, il pourrait être poursuivi pour non assistance à personne en danger, coups et blessures involontaires ou même homicide involontaire, et a contrario, s il soigne le patient en dépit de son refus, il peut faire l objet d une plainte du malade pour atteinte à son intégrité physique. Par conséquent, l article L du Code de la Santé publique prévoit que «le médecin doit respecter la volonté de la personne après l avoir informée des conséquences de son choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d accepter les soins indispensables. Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et le consentement peut-être retiré à tout moment. Lorsque la personne est hors d état d exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance prévue à l article L , ou la famille, ou à défaut, un de ses proches ait été consulté». e) L accès au service hospitalier. Vous avez accès au service public hospitalier quelque soit votre situation financière, votre nationalité, votre âge, votre état de santé y compris si vous ne bénéficiez pas de la sécurité sociale. Un hôpital public ne peut vous refuser des soins pour des motifs tenant à votre situation administrative ou personnelle. 3) Violences Ecoute Isolement. I. Violences.

15 Plusieurs associations peuvent vous aider à surmonter vos épreuves et vous accompagner dans vos démarches pour vous sortir de cette violence. L association d Aide aux Victimes Et Médiation (AVEM) écoute, informe et oriente les victimes d infractions et aide dans les démarches administratives et judiciaires. Sur Orléans : 2, place St Pierre le Puellier Sur Pithiviers : le mardi de 10h à 12h au centre Madeleine Roland. Contacter Orléans pour prendre RDV. Le Centre d Information sur les Droits des Femmes et des Familles écoute et informe les femmes et les familles sur leurs droits dans tous les domaines concernant leur vie individuelle, familiale, sociale ou professionnelle. Il oriente vers les associations ou les administrations compétentes. Permanence sur Pithiviers : tous les vendredis de 09h00 à 13h00 au centre Madeleine Rolland et les 2 ème et 4 ème vendredis de 13h45 à 16h30 au centre Camille Claudel. Prendre RDV au Violences : Allo Enfance Maltraitée : ou 119 Viols femmes informations : SOS Femmes : 3615 SOS Femme Violences conjugales Femmes infos service : Du lundi au vendredi de 7h30 à 23h30 et le samedi de 10h00 à 20h00 Association Européenne contre les violences faites aux femmes au travail : II. Ecoute et isolement. Lorsque le moral n est pas au beau fixe, que vous vous sentez seul, des associations vous accueillent pour vous écouter, vous accompagner. Le Secours Catholique est une association caritative qui assure l accueil, l écoute, l accompagnement des personnes en difficultés matérielles et morales. Il se trouve 12, avenue de la République à Pithiviers. Vous pouvez prendre RDV au Le Secours Populaire écoute et apporte une aide matérielle aux personnes en difficulté. Il oriente éventuellement vers les services extérieurs. Il apporte une aide aux pays en voie de développement. Il aide à l organisation des vacances des enfants. Il prête des équipements pour les classes de neige. Il se trouve 5, rue du Sanitas à Pithiviers. Contactez-les au Permanence tous les mercredis après-midi de 14h30 à 16h.

16 Le Centre Médico Psychologique est une structure de soins en santé publique. Ses missions sont l accueil et les consultations spécialisées pour des difficultés psychiques. Celles-ci sont sous la responsabilité des médecins psychiatriques assistés d une équipe paramédicale. 3, rue des jardins de Sophie à Pithiviers Les Restos du Cœur accueillent et écoutent les personnes en détresse. Ils apportent un réconfort moral, avant l aide matérielle (produits alimentaires, d hygiène, d entretien et vêtement) et orientent vers les organismes sociaux. 5, rue du Sanitas à Pithiviers. Tel : Permanence : inscriptions les mardis et jeudis de 9h15 à 11h15 et distributions de décembre à fin mars de 14h à 15h45. A la mission locale, vous avez la possibilité de rencontrer GRATUITEMENT une psychologue. Demander à votre conseiller de vous placer un RDV. L entretien que vous aurez sera confidentiel. Hélène Capelle est là pour vous écouter et apporter un soutien en plus dans votre accompagnement et dans vos démarches de recherches d emploi et de formation. 4) Nutrition et Alimentation. I. Nutrition. Les fonctions de nutrition sont l une des grandes fonctions de la physiologie. La nutrition désigne l ensemble des phénomènes qui apportent des nutriments aux cellules et exportent les déchets du métabolisme. Elle englobe donc toutes les fonctions physiologiques nécessaires à l utilisation des nutriments pour la croissance, l entretien, le fonctionnement de l organisme, ainsi que pour produire chaleur et énergie : l absorption de la nourriture, l assimilation et la transformation des aliments, la respiration. La nutrition se définit ici comme étant la science qui analyse les rapports entre la nourriture et la santé : étude de la composition des aliments, de leurs propriétés, et de leur utilisation par l organisme. On prend en compte, dans le cadre de la nutrition, les comportements alimentaires des individus, notamment lors des repas ou lors de grignotage. La nutrition joue un rôle essentiel dans la prévention de nombreuses maladies. Il faut également rappeler que l état nutritionnel est un facteur pronostique dans l évolution des cancers. Une personne sous alimentée sera plus à risque de complications qu une personne bénéficiant d une alimentation conforme aux besoins de l organisme. Les processus complexes auxquels les éléments nutritifs sont soumis (intéractions entre les aliments, dégradation, transformation en énergie et libération de cette énergie, transport et utilisation des composés chimiques pour la construction des tissus spécialisés et le maintien en bonne santé globale) ne sont qu en partie élucidés. Des choix nutritionnels importants doivent être faits pour assurer la bonne santé des individus, comme les très jeunes enfants et les personnes âgées, et de populations entières qui souffrent de malnutrition. II. Alimentation. L alimentation est le domaine de tout ce qui se rapporte à l apport de nourriture permettant à un organisme vivant de fonctionner. Pour tous les êtres vivants, la qualité de l alimentation a un impact sur la santé.

17 Pour l Homme, une alimentation saine consiste à respecter l équilibre alimentaire, c est-à-dire à consommer ni trop ni trop peu des nutriments essentiels tels que les vitamines et les oligoéléments, de protéines, de fruits, de légumes et de tenir ses repas de préférences à heures régulières. Certains régimes alimentaires traditionnels ont un impact favorable sur la santé. Une alimentation saine n est pas une privation d aliments, mais plutôt une diversification de ces derniers. L alimentation rentre dans les facteurs pouvant influer sur l espérance de vie. Le mode de vie actuel dans les sociétés développées menace de mettre à mal les principes d une alimentation saine. L obésité augmente régulièrement dans le monde. Elle y concerne aujourd hui 8% des adultes et 10% des enfants : une frange de plus en plus importante et jeune de la population. Des habitudes alimentaires néfastes pour la santé se développent : consommation de sodas, crèmes glacées, desserts sucrés et produits contenant des sucres simples ; régimes amaigrissants déséquilibrés sur le plan nutritionnel, et généralement contre productifs car suivis plus tard de périodes d alimentation encore plus riches ; grignotages d aliments gras et sucrés, qui coupent la faim pour les aliments utiles ; plats préparés comprenant trop de sel et peu d aliments frais ; consommation d aliments industriels contenant un grand nombre d additifs souvent d origine chimique. L alimentation est, avec peut être la reproduction, l une des seules activités physiologiques de base à avoir autant stimulé les diverses cultures humaines. L être humain a ainsi inventé une pratique spécifique pour agrémenter au mieux les aliments : la cuisine. Plus récemment, il a cherché à rationaliser sa pratique, créant la diététique pour répondre aux mieux à ses besoins nutritionnels. L industrie agro-alimentaire est une composante prédominante de l économie internationale. Les tendances des dernières décennies constatées dans l alimentation, notamment dans les pays développés sont critiquées par la plupart des écologistes sous le nom de «malbouffe», de même que l influence de certaines multinationales agro-alimentaires, critiquée par certains altermondialistes. Ensemble, ils préconisent notamment le développement de l alimentation biologique et une grande vigilance par rapport à des comportements qui peuvent poser des problèmes très grave de santé. 5) Sources. WIKIPEDIA DOCTISSIMO PASSEPORT SANTE

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