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2 Table des matières 1. LE CONSEIL DANOIS POUR LES REFUGIES LE CONSEIL DANOIS POUR LES REFUGIES EN AFRIQUE DE L OUEST Une approche transfrontalière Notre cadre d intervention Nos objectifs Nos secteurs d activité Nos principes opérationnels LE CONSEIL DANOIS POUR LES REFUGIES AU SAHEL Contexte d intervention Parties prenantes... 8 Bénéficiaires... 8 Partenaires techniques... 8 Partenaires financiers Réalisations en LES ACTIVITES REALISEES EN La protection et 3 Cs Renforcement du système de prévention, de veille, d alerte et de référencement des cas de protection Prévention, résolutions des conflits et cohésion sociale (3Cs) Sécurité alimentaire et recapitalisation des moyens d existence Eau, hygiène et assainissement (EHA / WASH) Mécanisme de coordination humanitaire PERSPECTIVES

3 1. LE CONSEIL DANOIS POUR LES REFUGIES Le Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC) est une organisation privée, indépendante, à but non lucratif fondée en 1956 par un consortium de plusieurs ONG et associations danoises. Dans plus de 30 pays, DRC œuvre pour la protection et la promotion de solutions durables pour les réfugiés, les personnes déplacées internes (PDI) et les populations affectées par les conflits, sur la base des principes humanitaires et des droits humains. Avec une approche holistique et multisectorielle, DRC accomplit sa mission: En fournissant une assistance directe aux populations affectées par les conflits refugiés, PDI et communautés d accueil dans les zones de conflit du monde ; En prêtant assistance aux réfugiés et demandeurs d asile au Danemark ; En défendant la cause des personnes affectées par les conflits, au Danemark et dans le monde. 2

4 2. LE CONSEIL DANOIS POUR LES REFUGIES EN AFRIQUE DE 2.1. Une approche transfrontalière L OUEST Présent au sud-ouest du Libéria depuis 1998, DRC a initié à partir de 2006 une approche régionale et transfrontalière axée sur les dynamiques de déplacement résultant des conflits en Afrique de l Ouest. Depuis lors, DRC intervient autour de l'axe de déplacement centré sur les conflits en Côte d'ivoire et au Libéria, en incluant la Guinée Forestière. A partir de 2012, DRC a élargi sa réponse afin d inclure un deuxième axe de déplacement centré sur la crise humanitaire au Mali et au Burkina Faso. Cette approche permet à la fois de prendre en compte les facteurs de vulnérabilités et d instabilités locaux, nationaux et sous régionaux pour proposer une réponse globale aux besoins de protection des populations frontalières. Les liens ethniques, culturels, linguistiques et historiques entre les populations vivant dans les zones frontalières fournissent un terrain favorable aux interactions commerciales et des espaces de protection pour les populations cherchant refuge hors de leurs frontières. Toutefois, les zones frontalières sont aussi des zones poreuses, volatiles, de conflits et d'insécurité, propices aux trafics en tout genre, où l'accès aux infrastructures et aux services de base demeure limité. De ce fait, les populations déplacées notamment les femmes, les enfants, les personnes souffrant de handicap, etc. se retrouvent en situation de grande vulnérabilité. En outre, les capacités de résilience des communautés d accueil sont souvent trop fragiles pour assurer la protection des populations déplacées d autant plus que les communautés hôtes sont également affectées par les dynamiques de déplacement et leurs conséquences. Au regard des dynamiques de déplacement pré-conflit, l Afrique de l Ouest présente le niveau de migration le plus élevé du continent. Malgré le protocole de libre circulation de la CEDEAO, de sérieuses violations des droits et de la protection ont été identifiées comme des préoccupations régionales majeures. Les facteurs de migration tels que l insécurité alimentaire, l exclusion des jeunes et la détérioration de la cohésion sociale doivent donc être prises en compte pour promouvoir la stabilité de la région et des zones frontalières ainsi que le relèvement et la résilience des populations vulnérables. Enfin, outre l impact sanitaire, la récente fermeture des frontières due à l épidémie Ebola a encore aggravé la situation économique des populations dépendantes des échanges commerciaux transfrontaliers dans la sous-région. 3

5 2.2. Notre cadre d intervention 2.3. Nos objectifs Pour répondre à la complexité des causes et des modèles de déplacements régionaux en Afrique de l Ouest, DRC a développé un cadre d assistance qui repose sur : Une approche inclusive basée sur une analyse des vulnérabilités et des besoins de protection. Cette approche se traduit par des réponses appropriées et ciblées qui s adaptent aux besoins différentiés des populations vivant dans les zones frontalières : réfugiés, apatrides, personnes déplacées internes (PDI), communautés hôtes, anciens combattants et jeunes à risque. Une vision globale de la protection s inscrivant dans le cadre d un continuum allant de l urgence au relèvement et à la résilience. Il s agit de garantir de manière intégrée la protection des populations vulnérables en répondant à leurs besoins de protection immédiats, tout en renforçant leurs capacités socio-économiques afin de les aider à faire face aux impacts des crises et à se préparer aux chocs futurs. Les programmes de DRC en Afrique de l Ouest poursuivent trois objectifs majeurs : Sauver des vies et soulager la souffrance immédiate des populations touchées par les conflits; Renforcer les moyens d existence et les capacités de résilience des populations touchées par les conflits et des populations vulnérables à travers des solutions durables ; Renforcer les capacités institutionnelles locales pour assurer la délivrance des services sociaux essentiels Nos secteurs d activité Afin de répondre de manière intégrée aux besoins de protection individuels et collectifs des populations déplacées et vulnérables, DRC en Afrique de l Ouest a structuré ses programmes autour des principaux secteurs d activité suivants : Réponse d urgence aux victimes de l épidémie Ebola ; Protection / protection de l enfance et éducation ; Prévention & résolution des conflits et cohésion sociale ; Sécurité alimentaire et développement agricole ; Moyens d existence et relèvement précoce ; Eau, assainissement & hygiène ; Réhabilitation des infrastructures ; Gestion et coordination des camps de réfugiés. 4

6 2.5. Nos principes opérationnels L approche fondée sur les droits guide toutes les interventions de DRC, sur la base de l autonomisation, de la non-discrimination, de la participation et de la redevabilité. Impératif humanitaire : le droit de recevoir une assistance humanitaire est un principe humanitaire fondamental dont devraient pouvoir jouir tous les citoyens de tous les pays. Impartialité et neutralité : DRC fournit une assistance humanitaire selon les besoins et l urgence, sans discrimination basée sur l'âge, le sexe, la race, l ethnie, la nationalité ou l'appartenance politique, religieuse, culturelle ou organisationnelle. Intervenant dans des contextes de conflit, DRC respecte systématiquement le principe de neutralité vis-à-vis des parties en concours. Cohésion sociale et inclusion : afin de ne pas accroître les tensions, DRC a adopté une approche inclusive bénéficiant aussi bien aux populations réfugiées et déplacées qu aux communautés hôtes affectées par les déplacements. Participation : la consultation des bénéficiaires et des partenaires fait partie intégrante du processus de suivi évaluation mis en place par DRC. La participation des bénéficiaires est également encouragée, en particulier à travers les plans d'action communautaire (CAP), et considérée comme la première étape dans la conception et la fourniture d'une assistance aux communautés. De même, les autorités locales et les autres parties prenantes sont systématiquement impliquées dans la planification et la mise en œuvre des projets. Transparence et redevabilité : DRC est une organisation indépendante fonctionnant de manière transparente vis-à-vis des bailleurs de fonds, des autorités et des bénéficiaires. DRC est ainsi certifié par le HAP International (Partenariat pour la Redevabilité Humanitaire). Coordination : les programmes de DRC sont mis en œuvre en étroite coordination avec les parties prenantes concernées (institutions publiques locales et nationales, organisations non gouvernementales internationales et nationales). Durabilité basée sur les ressources locales : DRC s engage à faire du renforcement de capacités des parties prenantes nationales une priorité, pour que ceux-ci soient en mesure de répondre aux besoins de la population et aux défis posés par les dynamiques de déplacements. 5

7 3.1. Contexte d intervention 3. LE CONSEIL DANOIS POUR LES REFUGIES AU SAHEL DRC intervient au Sahel depuis janvier 2013 en réponse à la crise humanitaire à laquelle le Mali est confronté. Son intervention en faveur des populations les plus vulnérables se concentre dans les régions frontalières de Gao, Tombouctou et Mopti au Mali et dans les régions du Soum, de l Oudalan et du Séno au Burkina Faso. Sit Le conflit qui a éclaté au Nord Mali en 2012 a débouché sur des déplacements massifs de populations : plus de personnes ont fui leur village d origine pour trouver refuge dans d autres localités du pays et maliens ont obtenu le statut de réfugié dans les pays limitrophes. Les élections présidentielles et législatives d octobre 2013 ont incité des milliers de déplacés internes et de réfugiés à rentrer chez eux. Cependant, ces retours ont été interrompus par la reprise des affrontements entre les forces de sécurité maliennes et les groupes armés rebelles à partir de mai La zone du Nord Mali est caractérisée par une forte insécurité qui exacerbe les défis auxquels les populations devaient faire face avant l occupation par les groupes armés rebelles (pauvreté endémique, rudesses climatiques, insécurité alimentaire). La faible présence voire l absence des autorités étatiques et un accès limité à la justice laissent impunies les violations des droits humains, favorisent le banditisme et les trafics illicites, et restreignent l accès aux services sociaux essentiels. Les conséquences économiques et sociales sur les populations résidentes et déplacées sont considérables. D une part, la réduction de la disponibilité des produits de première nécessité et des denrées alimentaires a entraîné une envolée des coûts affectant la sécurité alimentaire des ménages et la capacité des populations à restaurer leurs moyens habituels de subsistance (agriculture, élevage, pêche, commerce, etc.). 6

8 D autre part, l occupation successive par les différents groupes armés a engendré suspicion et méfiance entre les communautés ainsi qu un désir de vengeance à l encontre des auteurs de crimes commis durant la crise. Le Nord du Burkina Faso a été notablement affecté par l afflux de dizaines de milliers de réfugiés maliens dès Une part non négligeable des réfugiés s est intégrée aux communautés locales, mettant à l épreuve les capacités de résilience communautaire. En outre, les pressions que font peser l arrivée des réfugiés sur les ressources naturelles (eau et pâturage) sont importantes et on observe une intensification de la concurrence pour les terres agricoles. Dans les deux pays, la situation des enfants a été gravement affectée et les mécanismes traditionnels familiaux et communautaires de protection deviennent inopérants et compromettent l environnement protecteur dans lequel se développe l enfant. On dénombre de plus en plus enfants sur les sites aurifères artisanaux s accompagnant d un fort risque de déscolarisation. Au Mali, nombreuses sont les écoles qui ont fermé au temps fort de la crise sans redevenir pleinement fonctionnelles, impactant négativement sur la scolarisation des enfants. Enfin, les reports successifs des accords d Alger en 2014 n ont pas contribué à une amélioration du climat politique et sécuritaire dans les zones d intervention de DRC, concourant à l instabilité et restreignant l accès des équipes de DRC aux communautés bénéficiaires de ses projets. En 2014, DRC était présent dans : - 42 villages au Burkina Faso - 57 villages au Mali sites de distribution alimentaire au Mali 7

9 3.2. Parties prenantes Bénéficiaires Les populations vulnérables affectées par les conflits et leurs conséquences - réfugiés, retournés, PDI, apatrides, communautés hôtes, jeunes à risque - sont les principales parties prenantes des programmes de DRC. Les personnes présentant des besoins de protection spécifiques, en particulier les enfants et les femmes, bénéficient d une attention particulière. Selon le principe d autonomisation, DRC considère les bénéficiaires comme les principaux acteurs de leur protection et de la cohésion sociale. Partenaires techniques Pour les deux pays : OCHA Bureau de coordination des Affaires Humanitaires HCR Haut-Commissariat pour les Réfugiés Au Mali : Directions Régionales du Développement Social et de l Economie solidaire, Ministère de la Solidarité, de l Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Ministère de l Agriculture, Ministère de l Elevage, Ministère de la Promotion de l Enfant, de la Femme et de la Famille, Ministère de l Emploi et de la Formation Professionnelle CSA - Commissariat à la Sécurité Alimentaire SAP - Système d Alerte Précoce Coordination Humanitaire GTAH - Groupe Thématique Action Humanitaire FONGIM - Forum des ONG Internationales du Mali ONG internationals (World Vision, Oxfam, ACF, HI, Acted, etc.) Demeso - Association malienne de para-juristes Au Burkina Faso : Directions Régionales et Provinciales de l`action Sociale et de la Solidarité Nationale ; de l Agriculture, des Ressources Hydrauliques, de l Assainissement et de la Sécurité Alimentaire du Sahel, Ministère de la Justice CONAREF Commission Nationale pour les Réfugiés GTPE - Groupe de travail sur la protection de l`enfance ONG internationales (Hope 87, Oxfam, ACF, etc.) ONG locale A2N - Association Nodde Nooto Partenaires financiers UNICEF Fonds des Nations Unies pour l Enfance ECHO Direction Générale de l Aide Humanitaire et de la Protection Civile, Commission Européenne UNHCR Agence des Nations Unies pour les Réfugiés PAM Programme Alimentaire Mondial DANIDA Agence Danoise de Développement International ARD - Ambassade Royale du Danemark OIT Organisation Internationale du Travail OIM Organisation Internationale pour les Migrations SDC - Agence Suisse pour le Développement et la Coopération SAP Système d Alerte Précoce Fondations : fondation Danoise, Oncle Williams Foundation 8

10 3.3. Réalisations en En 2014, DRC a mis en œuvre 15 projets mobilisant un total de USD. - Burkina Faso : USD. - Mali : USD. Budget par secteur Budget par bailleur 3% 1% 1% 2% 3% 1% 5% 1% UNICEF 4% 26% 41% Protection AGR Sécurité Alimentaire WASH Education Shelter&NFI 24% 12% 5% 21% SDC HCR DANIDA OIM ECHO OIT Community Infrastructure PAM 19% AVR Coordination 1% 30% Autres 9

11 4. LES ACTIVITES REALISEES EN La protection et 3 Cs Partie essentielle du mandat de DRC, les activités de protection visent à défendre les droits ainsi que l intégrité physique, morale et psychologique de chaque personne et particulièrement des individus affectés par les conflits et leurs conséquences. La protection repose sur quatre piliers complémentaires : la lutte contre les situations d extrême vulnérabilité socio-économiques ; la lutte contre les violations des droits humains ; le renforcement de la cohésion sociale ainsi que des mécanismes de prévention et de gestion des conflits ; le renforcement de la coordination humanitaire. En 2014, les activités de protection ont concerné 42 villages au Burkina Faso et 57 villages au Mali et ont été menées dans le cadre des programmes de protection financés par Danida, ECHO, le HCR, l OIM, l UNICEF et SDC. Renforcement du système de prévention, de veille, d alerte et de référencement des cas de protection Monitoring de protection dans les communautés frontalières vulnérables Le monitoring de protection est un élément central des projets mis en œuvre par DRC. Il vise à évaluer de manière continue les risques, les capacités et les besoins de protection des individus et des communautés. Les données collectées lors des visites de monitoring permettent à DRC de mettre en place des actions et un suivi ciblés (assistance individuelle de protection, référencement auprès des institutions compétentes, plaidoyer, sensibilisation de masse, formation, etc.) afin de répondre au mieux aux problématiques de protection identifiées (tensions inter et intra- communautaires, violations des droits humains, conflits fonciers, déplacements de population, chocs sécuritaires, etc.). En 2014, les moniteurs de DRC ont effectué visites de monitoring au Burkina Faso et au Mali. Ces visites ont permis le suivi des mouvements transfrontaliers de personnes rapatriées, réfugiées ou déplacées internes. 10

12 Renforcement et suivi des comités de protection et des leaders communautaires Dans une logique d appropriation et de durabilité, DRC s appuie sur les mécanismes de protection communautaires existants et les renforce en mettant en place des Comités de Protection et des relais communautaires dans ses localités d intervention. En 2014, DRC a ainsi appuyé 70 comités de protection et de cohésion sociale au Burkina Faso et au Mali. 298 relais communautaires et membres de des comités ont été formés au Burkina Faso sur les principes de base de la protection et des droits (cohésion sociale, droits de l Homme et protection de l enfance, etc.). Au Mali, ce sont 160 membres des comités de protection et 282 leaders communautaires (leaders religieux, autorités locales, relais communautaires, membres des comités de cohésion sociale et autres groupements, enseignants et directeurs d école) qui ont été formés sur les mécanismes de résolution pacifique des conflits, sur leurs rôles et responsabilités, l accès à la justice, les droits humains et les droits de l enfant. Les comités de protection sont l épine dorsale du système de protection développé par DRC. Ils jouent un rôle actif dans la sensibilisation des communautés sur les droits humains, la prévention / la gestion des conflits ainsi que dans l'identification et le référencement des problématiques de protection et des mouvements de population. Réunion avec les leaders communautaires à Tombouctou Assistance de protection individuelle et référencement En 2014, individus ont été assistés directement ou référencés à des structures compétentes identifiées dans les zones d intervention de DRC au Mali et au Burkina Faso. L assistance directe apportée a consisté en des distributions de kits et de vivres aux cas individuels de protection et aux populations en mouvement, l appui, le conseil, l écoute et l orientation ou encore une prise en charge des frais de transport vers un centre médical, etc. Parmi ces assistances, 693 ménages ont reçu un appui en vivres. 231 enfants réfugiés ont été assistés dans les démarches d obtention de déclaration de naissance ou de jugements supplétifs d acte de naissance. Plaidoyer pour et avec les bénéficiaires Les problématiques de protection identifiées par DRC sont systématiquement documentées et partagées avec les autorités publiques et les autres acteurs dans des cadres de rencontre formalisés (clusters, sous cluster et cadres communs) au Burkina Faso et au Mali. En 2014, DRC a mené des plaidoyers en collaboration avec les ONG membres du Cadre Commun notamment pour alerter les autorités, l opinion publique nationale et la communauté internationale sur la situation d insécurité alimentaire et de malnutrition affectant les populations locales et plus particulièrement les enfants au Nord Mali. Au travers des communications publiques, DRC a également mis en exergue les difficultés et les contraintes auxquelles les acteurs humanitaires sont confrontés pour accéder aux bénéficiaires du fait des incidents sécuritaires à répétition dans le Nord du Mali. DRC mène également des activités d accompagnement au plaidoyer en faveur des communautés (adultes comme enfants) pour encourager leur implication dans la défense de leurs droits. Au niveau local, le plaidoyer cherche à sensibiliser les autorités publiques et les leaders communautaires aux problématiques soulevées par des cas individuels de protection afin de les inciter à prendre des mesures de prévention et de prise en charge adaptées, dans le respect des droits des personnes. 11

13 Sensibilisations et formations L apprentissage participatif représente un point d entrée majeur dans le long processus de changement des comportements. En 2014, les équipes de DRC au Mali et Burkina Faso ont sensibilisé personnes en collaboration avec les Comités de Protection. Ces sensibilisations ont principalement concerné les thématiques suivantes : la cohésion sociale et la résolution des conflits, les droits humains, les droits de la femme et de l enfant. Ainsi, au Mali dans le Cercle de Douentza, plus de personnes (rapatriés, retournés, populations hôtes vulnérables) ont été concernées les séances de sensibilisation et les campagnes de masse (radios locales) animées par les moniteurs de DRC ou par les membres des Comités de Protection et les relais communautaires. Au Burkina Faso, ce sont 100 acteurs de l éducation (enseignants, parents d élèves et mère éducatrices) ainsi que 95 membres de 19 groupements de femmes qui ont été formés sur les droits de l`enfant. Renforcement de capacités des acteurs étatiques, de la société civile et des partenaires de DRC Afin d améliorer de manière durable le système de prévention, de référencement et de prise en charge des cas et problématiques de protection, DRC fait du renforcement de capacités des acteurs étatiques une priorité. Aussi Activité de sensibilisation à Tombouctou, Mali. les autorités administratives locales ainsi que les leaders communautaires et religieux participent aux formations et sensibilisations organisées par DRC ainsi qu aux dialogues intercommunautaires. Ils sont également impliqués afin de contribuer à renforcer l environnement de protection des communautés résidentes et en mouvement. Ainsi en 2014, 63 autorités locales ont été sensibilisées sur leurs rôles et responsabilités dans la protection et la promotion des droits des rapatriés/retournés au Mali, et 60 autorités et agents de surveillance des frontières ont été formés sur les droits des réfugiés et autres personnes en mouvement au Burkina Faso. L expertise de DRC en Evaluation Rapide de Protection (ERP) a été sollicitée dans le cadre d un projet de renforcement des capacités et d analyse de protection mis en œuvre à Tombouctou et financé par l OIM. DRC a ainsi formé 22 membres de 14 organisations (agences de l ONU, ONG internationales) sur l outil d Evaluation Rapide de Protection. 3 évaluations ont été menées par la suite dans 13 sites de la région de Tombouctou ayant pour but de cerner les tendances de protection et d y apporter une réponse coordonnée. Co-lead du cluster protection au Mali Depuis 2013, DRC occupe la place de co-lead du Cluster Protection National (situé à Bamako) en lien avec le HCR. A ce titre, DRC a travaillé au renforcement d une coordination effective entre tous les participants en matière de protection, à la promotion de la redevabilité humanitaire et au renforcement des actions de plaidoyer pour sensibiliser le public le plus large possible aux problèmes et risques de protection existants dans le pays. 12

14 Protection de l enfance et éducation Le conflit au Nord Mali a eu des conséquences dramatiques sur les enfants. Malgré un accès difficile à la zone en raison du contexte sécuritaire instable, DRC a mis en œuvre un projet de monitoring de protection et de soutien psychosocial aux enfants affectés par le conflit dans les communes de N Tillit, Tessit et Gossi. Ces trois communes comptent un nombre important de rapatriés et une forte présence des groupes armés. En outre, elles ont été confrontées à la détérioration des infrastructures scolaires et sanitaires, aux tensions entre les communautés ainsi qu à la précarité des activités agricoles et d élevage. L absence des autorités administratives et de fait, l absence de nombreux enseignants, ont eu un impact négatif aussi bien sur le taux de scolarisation des enfants que sur la qualité de l enseignement donné. Seulement élèves étaient scolarisés contre enfants en âge d être scolarisés à Gossi et N tillit en 2014 (soit un taux de scolarisation de 31,8%). Dans le cadre du projet financé par l UNICEF, 6 Espaces Amis des Enfants ont été aménagés au mois de décembre afin de Espace Amis des Enfants à Gossi, Mali. permettre, aux enfants non scolarisés et scolarisés âgés de 5 à 16 ans, de disposer d un espace sécurisé et encadré pour jouer, s exprimer et participer aux animations proposées par les animateurs. 6 animateurs et 12 assistants animateurs volontaires ont suivi une formation sur l animation psychosociale et éducative des Espaces Amis des Enfants et sur la protection de l enfant en situation d urgence enfants ont ainsi pris part aux 145 animations récréatives, éducatives et psychosociales (sensibilisations sur les pratiques d hygiène de base, sur les restes d explosifs de guerre, animations musicales, jeux-concours, matches de football intercommunaux, initiations aux jeux d extérieurs et éducatifs). Les animateurs et assistants agissent comme des référents des cas de protection concernant les enfants que les populations leur rapporteront. 65 membres des groupements de femmes ont été sensibilisés sur la protection des droits humains en général et sur les droits de l enfant en particulier et une centaine de femmes ont été sensibilisées sur la protection de l enfant. Dans ses 42 villages d intervention au Burkina Faso, DRC a mis en œuvre un projet visant à renforcer les mécanismes communautaires de protection et de prise en charge des enfants. Cofinancé par l UNICEF et Danida en 2014, il s étendra jusqu en 2015 et cible tout particulièrement la protection des enfants contre les violences, exploitations, discriminations, abus et négligences. Le projet prévoit de mener des activités de monitoring de protection ainsi que des formations, sensibilisations et d apporter un soutien aux groupements de femmes. En 2014, dans le cadre de l action de DRC en faveur de la protection de l enfant : 22 espaces mères enfants ont été renforcés. Ces espaces offrent un cadre d échange privilégié entre les enfants et les mères et constituent un environnement récréatif pour les enfants où sont menées des activités ludiques et d épanouissement (chant, contes, théâtre, jeux, etc.) ; 349 enfants (dont 171 petites filles) en situation de vulnérabilité ou victime de violation de leurs droits ont été référés vers les partenaires de DRC pour une prise en charge médicale, nutritionnelle ou psychosociale ; 13

15 1.620 adultes et 514 enfants (dont 313 réfugiés) ont été sensibilisés sur les droits et la protection des enfants ; 523 volontaires communautaires (membres des Association des Parents d Elèves et des Association des Mères Educatrices de 53 écoles, des Cellules Communautaires de Protection, des relais communautaires et des points focaux de protection) ont suivi des formations sur les droits et la protection de l enfant et les rôles et responsabilités des différentes entités dans la protection des enfants ; 391 personnes (dont 144 femmes et 131 enfants) ont bénéficié de kits (comportant des vêtements, du savon, des nattes, des seaux, des couvertures, etc.). 50 kits récréatifs (contenant des fournitures scolaires et des jouets) ont été remis aux espaces mères-enfants ; 128 membres de 13 groupements de femmes ont été formés sur les techniques et la gestion durable des activités génératrices de revenus. Groupement de femmes des espaces mères enfants de Deou et Gandafabou, Burkina Faso. Dans le cadre de la protection de l enfance, DRC s est activement impliqué dans la mise en place du Groupe Technique de Protection de l Enfance au Burkina Faso. Cet investissement nous permet de participer au plaidoyer pour une bonne coordination entre les acteurs de la protection de l enfance et de prendre part aux réunions organisées visant à améliorer la prise en charge des enfants au Burkina Faso. Prévention, résolutions des conflits et cohésion sociale (3Cs) Levier majeur de développement socio-économique et de prévention des conflits, le renforcement de la cohésion sociale fait pleinement partie de la stratégie de protection développée par DRC. Après les élections présidentielles et législatives d octobre 2013, plusieurs milliers de réfugiés et déplacés internes sont revenus spontanément dans leur village d origine au Mali. Toutefois, un grand nombre de réfugiés demeurent réticents au retour par crainte de représailles dont ils pourraient être victimes du fait de leur engagement, réel ou reproché, dans les groupes rebelles pendant les conflits de Un climat de méfiance et un désir de vengeance propices aux tensions se sont instaurés entre certaines communautés. 14 LA CARAVANE DE LA PAIX A GAO Le projet de cohésion sociale mis en œuvre dans les régions de Gao et Tombouctou au Mali prévoyait le soutien d une caravane de la Paix organisée par 150 jeunes de Gao, issus des communautés Arabe, Peulh, Songhaï et Touareg. Au départ de la ville de Gao le 21 septembre 2014, la caravane a sillonné les villages le long du fleuve Niger jusqu à la commune d Ansongo. La jeunesse a pu se mobiliser en faveur d actions de sensibilisation et diffuser des messages sur le thème du «droit des peuples à la paix». Des rencontres avec les autorités et les leaders communautaires ont été facilitées de sorte que les jeunes puissent échanger et partager leurs préoccupations avec les leaders. En effet certaines pesanteurs socio-culturelles en vigueur au Mali limitent l implication des jeunes dans la prise de décision et la considération de leur opinion.

16 En 2014, les activités entreprises par DRC dans les régions de Tombouctou, Gao et Mopti ont reçu l appui financier de Danida, SDC et du HCR. Elles visaient à favoriser le retour des rapatriés et des personnes déplacées et à prévenir les risques de conflits inter et intra-communautaires. Les activités se sont articulées autour des axes suivants : Cartographier et analyser les risques de tensions sociales afin d identifier les zones à risques et d adapter les appuis fournis ; Redynamiser les initiatives communautaires d alerte précoce, de prévention et de gestion des conflits via les Comités de Protection et les leaders communautaires ; Appuyer l organisation d évènements de mobilisation sociale, tels que le Festival du Tende qui s est déroulé en décembre 2014 ; Encourager les personnes à risque de protection, notamment les jeunes sans activité, à travailler ensemble dans le cadre de travaux d intérêt collectif ; Appuyer les échanges commerciaux et de pratiques entre les groupements économiques, notamment féminins, issus de différentes communautés ; Faciliter le dialogue en cas de montée des tensions sociales ou de conflit (médiation). Caravane de la Paix à Tombouctou En 2014, DRC a formé 976 leaders communautaires et autorités administratives sur les mécanismes de gestion des conflits et sur leurs rôles et responsabilités, dans les régions de Gao, Tombouctou et Mopti personnes ont été sensibilisées sur les questions de cohésion sociale via les forums de discussions et les sensibilisations menées par les leaders précédemment formés. 10 rencontres communautaires et 6 cadres d échanges intercommunautaires portant sur le retour des réfugiés et des déplacés ont réuni environ 200 personnes dont les leaders de la jeunesse et des femmes ainsi que les autorités administratives et les élus. L appui de DRC à la célébration de 4 journées internationales et 6 fêtes traditionnelles a permis de rassembler les leaders communautaires, les autorités et les populations locales des communes ciblées par les projets autour d activités sociales, culturelles et sportives (pièces de théâtre, tribunes d expression populaires, matches de football intercommunaux, émissions radiophoniques en langue locale) dans l optique de véhiculer des messages de paix et de réconciliation. 767 jeunes, dont 346 femmes ont bénéficié des activités de «travail contre argent» visant la réhabilitation d espaces et d infrastructures dégradées. 15

17 4.2. Sécurité alimentaire et recapitalisation des moyens d existence Dans son ensemble, la région sahélienne n est pas autosuffisante sur le plan alimentaire. La sous-alimentation chronique et la dégradation générale de l état nutritionnel des populations, notamment au Mali, sont entretenues par la sécheresse et la désertification croissantes depuis plusieurs décennies. Ceci a des conséquences néfastes non seulement sur les populations nomades mais également sur les populations sédentaires, contraintes de décapitaliser leurs moyens d existence pour couvrir leurs besoins essentiels. L augmentation, la diversification et la sécurisation des moyens d existence, notamment agro-pastoraux, sont cruciales pour prévenir le développement de stratégies d adaptation négatives, renforcer la sécurité alimentaire des populations vulnérables et accroître leurs capacités de résilience. DRC accompagne ainsi les populations vulnérables de l urgence au relèvement et du relèvement à la résilience. DRC accompagne ainsi les populations vulnérables à travers des activités d urgence et de long terme. Activités en réponse à l urgence : Distributions alimentaires générales (rations d urgence auprès des ménages vulnérables) ; Sensibilisations sur les bonnes pratiques alimentaires, nutritionnelles, d hygiène et d assainissement, en coordination avec les acteurs de santé et les relais communautaires ; Distributions de rations de prévention de la malnutrition auprès des femmes enceintes et allaitantes et des enfants de 6 à 23 mois ; Dépistage précoce des cas de malnutrition ; Assistance en coupons à valeur monétaire pour la couverture des besoins essentiels de survie et de protection. Dans une perspective de plus long terme : Redynamisation des marchés locaux à travers la mise en réseau des acteurs commerciaux ; Formation des acteurs des marchés sur le réseautage et la chaîne de valeur ; Cartographie des filières céréales, riz et mil et suivi des marchés ; Distributions monétaires (Cash For Work) visant à la réhabilitation d espaces et d infrastructures dégradées ; Participation à la collecte des données nationales de la sécurité alimentaire (ENSAN) ; Etudes et diagnostics des opportunités économiques. Distribution de vivres à Ebang, Mali 16

18 Le ciblage des bénéficiaires des distributions de DRC se fait systématiquement dans le respect des principes humanitaires que sont l inclusion et la participation et, ils sont identifiés selon des critères socio-économiques établis lors de concertations publiques des populations locales et validés au terme d un processus de sélection inclusif et transparent. DRC, dans ses missions de distribution alimentaire, s appuie sur le Cadre Harmonisé qui est actuellement appliqué dans 16 pays dont font partie le Burkina Faso et le Mali et qui vise à combattre l insécurité alimentaire notamment dans le cas des enfants. En 2014, avec le soutien financier de ECHO et SDC, dans les communes de N Tillit, Gossi et Hairé dans les régions de Gao, Tombouctou et Mopti au Mali, DRC a réalisé des activités de transferts monétaires/ coupons/aliments/ bétail permettant à ménages très pauvres (dont 150 ménages éleveurs pastoraux) de couvrir leurs besoins alimentaires et de protéger leurs moyens d existence. De juillet à octobre, ménages très pauvres et vulnérables ont bénéficié de 1.382,5 tonnes de vivres. 5 distributions de rations complètes de prévention nutritionnelles, soit au total 188,01 tonnes, ont bénéficié à femmes enceintes et allaitantes ainsi qu à enfants de 6 à 23 mois, pour le compte du Programme Alimentaire Mondial. Ces distributions ont eu lieu dans 207 sites répartis entre les communes de N Tillit dans le Cercle de Gao et de Gossi dans le cercle de Gourma Rharous, au Mali. Au total, 186 sensibilisations ont été réalisées lors des distributions sur les thèmes de l eau, l hygiène et la nutrition. La présence active de DRC sur le terrain en fait un partenaire clef dans la remontée des informations essentielles dans des instances de prises de décisions. Les données collectées par DRC dans l exécution de ses projets permettent d alimenter des cadres nationaux. En 2014, DRC a ainsi apporté sa contribution au Cadre Harmonisé en participant à la collecte des données nationales de la sécurité alimentaire (ENSAN) ainsi qu à la mise à jour des indicateurs pour la sécurité alimentaire MAJISA, commanditée par le PAM. La contribution de DRC a été également apportée à l enquête EMMA de 2014 (Emergency Market Mapping Analysis) par la réalisation d une cartographie des filières céréales, riz et mil et de suivi des marchés. DRC est un acteur du cadre commun pour la mise en œuvre du programme de filets sociaux saisonniers dans les régions du Nord Mali financé par ECHO et à ce titre a contribué à l harmonisation des outils de collecte utilisés par le consortium d ONG. Du relèvement à la résilience : recapitalisation des moyens d existence Réhabilitation des moyens d existence Afin d augmenter et de diversifier les moyens d existence des populations vulnérables, DRC soutient le développement d activités génératrices de revenus (AGR) agricoles, de pêche et d élevage mais aussi non agricoles (transformation / commercialisation de produits agricoles et d élevage, artisanat, petit commerce, service). L approche adoptée par DRC pour accompagner les populations vulnérables dans le Nord du Mali à la recapitalisation de leurs moyens d existence repose sur un appui multidimensionnel, à travers une intervention simultanée visant à : 17

19 Apporter un appui matériel, financier et technique aux AGR des associations/groupements de femmes et de jeunes affectés par le conflit ; Renforcer les capacités des membres des groupements (formation en entrepreneuriat, vie associative, épargne/ crédit autogéré, technique d élevage et de maraîchage, etc.) ; Soutenir les activités de tontines améliorées (pour les groupements de femmes) afin de surmonter les contraintes liées à l inclusion financière formelle. Ces interventions répondent à la fois à un objectif économique, augmenter et diversifier les revenus, mais aussi social, inclure les plus vulnérables et consolider les échanges communautaires. Appui aux activités génératrices de revenu agricoles et non agricoles En 2014, avec le soutien financier d ECHO, DRC a appuyé 125 groupements AGR soit personnes (3.300 femmes et hommes). En termes d activités pratiquées par ces groupements, 7 sont investis dans le domaine de l agriculture (maraîchage), 5 dans l artisanat, 72 dans le commerce (riz, céréales, tissus, etc.), 23 dans l élevage (embouche) et 18 dans la transformation. Les activités de tontines menées par 25 de ces groupements ont été appuyées par des dotations de kits tontine. Dans le cadre de partenariat avec l OIM, SDC et Danida, 13 autres groupements du secteur agricole et de transformation ont été soutenus dans les communes de Hombori, Hairé et Léré (régions de Mopti et Tombouctou). Les groupements appuyés par DRC ont bénéficié de formations pratiques portant sur la vie associative (élaboration de règlements intérieurs, bonne gouvernance, etc.) et les outils de gestion des AGR (comptabilité simplifiée, répartition des bénéfices, stratégies d approvisionnement et de vente, etc.) ainsi que de formations techniques en lien avec leurs activités et leurs besoins spécifiques. Afin Appui au groupement de femmes de Gao d aider ces groupements à lancer leurs microprojets, DRC les a également doté en kits AGR (kits de transformation agricoles, kits de production agricoles, kits d élevage, kits commerce, etc.). S inscrivant dans une dynamique visant à assurer la transversalité de ses programmes, DRC considère les groupements de femmes comme un vecteur de cohésion social et de protection. Ainsi, les membres des groupements appuyés reçoivent aussi des formations portant sur les principes de protection et sur la prévention et la gestion pacifique des conflits. Enfin, les groupements sont sensibilisés aux problématiques liés au retour des personnes rapatriées et déplacées dans l optique de favoriser leur intégration dans les communautés d une part, mais aussi au sein des groupements. 18

20 4.3. Eau, hygiène et assainissement (EHA / WASH) Au Burkina Faso, plus de 5 millions de personnes n ont toujours pas accès à des sources améliorées d eau potable et plus de 13 millions de Burkinabés n ont pas accès à des installations sanitaires adéquates. Le problème de l accès à l eau et à l assainissement se pose particulièrement dans la région du Sahel située à l extrême Nord du pays. En 2014, DRC a initié un projet d assistance humanitaire en eau, hygiène et assainissement en faveur des réfugiés et des populations hôtes de la province du Soum en partenariat avec l UNICEF. 15 villages sont impliqués soit un total de bénéficiaires directs dont femmes et enfants et bénéficiaires indirects. Réhabilitation / Construction d infrastructures hydrauliques et d assainissement En 2014, 15 évaluations WASH ont été conduites afin de déterminer les besoins en construction et en réhabilitation du système d approvisionnement en eau potable dans les villages d intervention. Ainsi, des réunions communales d information et des sensibilisations auprès des populations ont pu assurer l engagement des autorités locales dans l implémentation du projet et ont amené les communautés à prendre conscience des effets négatifs de la défécation à l air libre. Par la suite, 21 maçons, identifiés au préalable, ont suivi une formation technique sur la construction des latrines avant qu ils ne débutent l ouvrage et DRC a assisté 6 villages, soit quelques 617 ménages, dans la construction de latrines familiales. Afin de mener ces constructions à leur terme, 6 comités communautaires ont été désignés par chaque village et ont été responsabilisés pour assurer le suivi des activités terrain et la pérennisation de l action tout en servant d intermédiaire entre les communautés et les équipes de DRC. Sensibilisation à une meilleure gestion de l eau et à une meilleure pratique de l hygiène Une formation en partenariat avec la Direction Régionale de l Eau, des Aménagements Hydriques et de l Assainissement (DREAHA) à l attention des autorités de 4 communes a été organisée afin de redynamiser le système d exploitation et de maintenance des points d eau. Cette redynamisation doit se faire par le biais de la mise en place ou du renforcement des Associations d Usagers de l Eau (AUE). Enfin, en partenariat avec l UNICEF, DRC a lancé une campagne de sensibilisation à l hygiène et l assainissement dans 14 écoles. Ainsi, afin d assurer la continuité de ces interventions, en coordination avec la Direction Provinciale de l Education Nationale et de l Alphabétisation (DPENA) et les écoles, des professeurs ont été formés à la promotion de l hygiène en milieu scolaire. Ils sont ainsi en mesure de développer un programme en eau et assainissement dans les écoles des 27 villages couverts par le projet. Sensibilisation à une meilleure pratique de l hygiène, Burkina Faso. 19

21 4.4. Mécanisme de coordination humanitaire La cohérence de l intervention des différents acteurs qu ils soient nationaux, internationaux, étatiques ou de la société civile, auprès des populations affectées par la crise malienne passe par une coordination rigoureuse des actions menées. Cette coordination implique un partage des informations et des expériences entre les acteurs du terrain et avec les acteurs institutionnels qui interviennent au Mali et/ou au Burkina Faso. Aussi, DRC participe activement aux réunions des clusters, à la coordination humanitaire et aux groupes techniques réunissant les acteurs humanitaires. Plus spécifiquement, en 2014, DRC était : Co-lead du Cluster protection au Mali ; Membre du Groupe consultatif stratégique du cluster protection ; Membre du Sous cluster protection de l enfance au Mali ; Membre du Cluster sécurité alimentaire au Mali ; Membre du Cluster régional de sécurité alimentaire ; Membre de l Equipe Humanitaire Pays (EHP) ; Membre du Groupe de travail du «cash transfer working group» ; Membre du Forum des ONG Internationales au Mali ; Membre du Groupe de travail sur la protection de l'enfance au Burkina Faso ; Membre du Cadre commun au Burkina Faso et au Mali. 20

22 5. PERSPECTIVES 2015 En 2015, DRC entend poursuivre son intervention au Sahel en renforçant les mécanismes de protection communautaires et d assistance aux victimes du conflit dans les zones frontalières entre le Mali et le Burkina Faso. DRC renforcera ses activités de protection à base communautaire et mettra l accent sur la coordination des acteurs de protection au Mali pour une meilleure harmonisation des réponses aux besoins de protection. Au Burkina Faso, une attention particulière sera portée sur la protection des enfants et le monitoring des violations de leurs droits dans les provinces du Séno, du Soum et de l Oudalan, particulièrement en vue de réduire le travail des enfants sur les sites aurifères. La crise ayant exacerbé les problèmes de cohésion sociale au Nord du Mali, DRC continuera à soutenir la réconciliation entre les différentes communautés pour prévenir de nouveaux conflits et permettre le retour durable des personnes déplacées et des réfugiés. Les initiatives communautaires favorisant le rassemblement des différentes communautés seront appuyées pour reconstruire le tissu social entre rapatriés, retournés et communautés résidentes. Enfin, les capacités des structures de gestion de conflits, des personnes clés et des communautés seront renforcées pour une meilleure prévention et autogestion des conflits. Par ailleurs, DRC continuera de travailler à l amélioration de la sécurité alimentaire puisque le Burkina Faso et le Mali présentent de grandes difficultés alimentaires du fait de leur enclavement et des conditions climatiques rudes telles que les sécheresses. De plus, avec l éclatement des conflits dans la partie nord du Mali, le nombre de personnes vulnérables en insécurité alimentaire et nutritionnelle a fortement augmenté, ainsi, DRC, en partenariat avec le PAM continuera ses interventions de soutien et d appui aux plus vulnérables. Ensuite, la région sahélienne a souffert d une mauvaise campagne agro-pastorale pour , de ce fait, en 2015, DRC appuiera 3600 ménages très pauvres au Mali et au Burkina via des distributions de coupons à valeur monétaire enfants recevront des compléments nutritionnels en vue de sécuriser leur état nutritionnel. L occupation des régions du Nord et l'insécurité qui en a résulté a affecté grandement les branches d activités économiques locales. En 2015, DRC apportera un appui aux projets de recapitalisation et de reconstruction des moyens de production pour le relèvement économique des populations affectées par les crises des régions de Tombouctou et de Gao au Mali. Ainsi, 500 petites et moyennes entreprises, coopératives et groupements recevront un appui matériel et technique de DRC. Enfin, les réseaux constitués entre les bénéficiaires et les autres acteurs des filières pertinentes seront consolidés pour assurer la pérennité de l action. Enfin, DRC au Sahel est très impliqué dans la coordination humanitaire. En 2015, DRC souhaite renforcer sa qualité de membre actif de la coordination humanitaire notamment en, renforçant son rôle de co-lead du Cluster Protection au Mali en intensifiant les relations entre les membres du cluster, et en portant la voix des ONG dans le processus décisionnel aux côtés du HCR. 21

23 BUREAU REGIONAL Abidjan, Cocody, II Plateaux Vallons Rue des jardins - Lot 2094 Ilot 186. BP 1777 Abidjan 06 - Côte d Ivoire Téléphone : (+225) rd-wa@drc.dk MISSION MALI BURKINA FASO BUREAU DRC BURKINA FASO Ouagadougou - Wemtenga Secteur 28, Rue BP 1186 Ouagadougou - Burkina Faso Téléphone : (+226) pm-dori@drc-wa.org BUREAU DRC MALI ACI 2000 Hamdallaye - Face Techno Lab Bamako - Mali Téléphone : (+223) cd-mb@drc.dk 22

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