Travail de candidature au brevet de Moniteur 3*

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1 L'Ordinateur de Plongée «Moyen de décompression alternatif à la Lifras». Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 1 de 31

2 Table des Matières 1 Avant- Propos Introduction, Généralités et Constat Types de plongées : recommandations proposées Plongée (Loisir ) Multiniveau - Courbe de plongée sans palier Plongée (Loisir et/ou Sportive) à décompression Plongée (Sportive) à décompression «lourde» Plongée en Altitude Plongée Nitrox Procédure de briefing spécifique Ordinateur Cas de figures de gestion de la déco Vitesse de remontée Paliers Fixes et zones de paliers Décompression continue (Zones de paliers) Décompression par paliers (Paliers Fixes) En pratique Paliers de sécurité (Palier de principe, Safety Stop) Paliers profonds (Pyle Stops) Gestion de l'autonomie Froid, Effort, Fatigue Mer houleuse Interruption de palier Panne d'ordinateur Mode erreur ou panne pendant la plongée Si vous êtes hors de l'eau et que ce dernier tombe en panne : Attente avant Envol Historique / Logbook Plan D'action «SMART» que je propose Conclusions Approche menée pour la réalisation de ce travail Références et Liens Remerciements à Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 2 de 31

3 1 Avant- Propos.Avant tout, et ce afin d'éviter des attentes qui ne seront pas rencontrées, je voudrais préciser que ce travail ne générera pas pour les initiés d'importantes nouveautés ou simplement un effet d'annonce... Tenter de le faire croire serait de ma part faire preuve d'un manque d'humilité voire de réalisme au vu de la complexité et de l étendue de la matière relative à la décompression... Ce travail est cependant une consolidation de règles et recommandations existantes et ce tant à la Lifras que dans d'autres fédérations CMAS. Ce travail s inspire aussi de règles existant dans d autres organismes reconnus dans le monde de la recherche en décompression ainsi que, last but not least, des règles préconisées par les constructeurs les plus réputés et usités des ordinateurs de plongée. L objet de mon travail est donc bien de condenser, ce qui n'est pas nécessairement le cas aujourd'hui, l'ensemble des règles existantes en y ajoutant toutefois un complément de nouvelles propositions importantes. L'objectif de ce travail est ainsi très clair : conscientiser et parfois provoquer de façon constructive un besoin impératif en la matière. argumenter sur les raisons pour lesquelles cette décision doit être prise à court terme. mettre en référence les propositions avancées chaque fois que cela est possible. et in fine proposer et faire accepter un plan d'action concret ainsi que des modules pédagogiques pour une approche structurée de l'enseignement de cette matière dans le futur. Il est évident qu'il sera toujours possible d'argumenter et de contre argumenter (et c'est très bien ainsi car cela fait avancer le débat) chacune des propositions émises par les constructeurs des ordinateurs car l'accès à une information spécifique comme les algorithmes utilisés (tant pour la saturation que la désaturation), la manière de traiter les erreurs de plongée (y compris interruption de palier), la détermination (triggers/déclencheurs événementiels) des paliers etc... et donc l'accès aux sources de ces derniers est très difficile, à l'inverse des modèles mathématiques haldaniens basiques utilisés pour l'élaboration de nos tables US Navy. En effet, les personnes travaillant dans le business international le savent très bien : les constructeurs veulent/doivent protéger économiquement ainsi que légalement leur capital intellectuel/ investissements en la matière en divulguant le moins possible le fonctionnement interne afin de garder leur part Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 3 de 31

4 de marché mais aussi afin de s'exposer le moins possible dans le contexte d'une analyse scientifique de la performance de leurs modèles par rapport à des accidents potentiels... La conséquence de ceci est qu'il n'existe probablement pas de statistiques publiées et fiables d'accidents y afférents, ce qui, à contrario, ne signifie pas non plus qu'il y a un risque plus important à plonger à l'ordinateur qu'aux tables... rien ne le prouve jusqu'à présent tout du moins. Des scientifiques réputés et des laboratoires reconnus en la matière s'associent de nos jours avec les diverses grandes marques afin de produire les ordinateurs les plus performants possibles à l'attention de plongeurs de tout niveaux en y intégrant des philosophies propres ( ex: Uwatec - Bülhman, Suunto- Wienke/Spencer, Cressi- Deciem-Seiko, Océanic-Roger-Powell, Mares-Wienke, etc... ) ce qui a probablement comme conséquence la mise en parallèle d'un effet de mode en fonction de leur renommée actuelle ou par rapport à des types de plongées spécifiques pour lesquels ils peuvent-être engagés,... Il ne faut cependant pas pour autant en dénigrer le professionnalisme de leur démarche et donc leurs outils car ils sont le fruit d'une démarche de recherche et développement (R&D) de réels spécialistes qui ne peuvent se permettre de voir leur réputation propre ainsi que les laboratoires associés mis en cause, et donner lieu à des procédures en justice... Last but not least... nous évoluons déjà vers une nouvelle génération d'ordinateurs : ceux qui permettent au plongeur de choisir une méthode de décompression à la carte et ce, par exemple, en téléchargement les logiciels directement via internet sur leur PC ou directement sur leur ordinateur de plongée... Vous pensez que ce n'est pas pour bientôt? Détrompez-vous... L'urgence est donc bien là: apprenons donc d'urgence à nos plongeurs à simplement marcher avant de bientôt devoir leur apprendre à courir! Je vous souhaite une bonne et plaisante lecture. Patrick Crasson Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 4 de 31

5 2 Introduction, Généralités et Constat... Les tables de plongée et donc la gestion de la décompression y afférente, sont jusqu'à présent le thème central développé tout au long de la formation du plongeur à la Lifras. Ces tables en provenance de l'us Navy ont été adoptées et adaptées en 1994 au sein de notre Ligue. La Lifras, au travers de la commission de l'enseignement, a apporté depuis lors un certain nombre de modifications et interprétations judicieuses quant à leur emploi et ce notamment en ce qui concerne la vitesse de remontée, les plongées multi-successives et l'adoption du palier de sécurité, (fin années 90 début années 2000)... Vers la fin des années 80 sont apparus sur le marché les ordinateurs de première génération, lesquels étaient plutôt de type 'no-deco time'. Par la suite, au vu de l'évolution technologique, de la fiabilité et de l'engouement croissant pour ces premiers 'profondimètres évolués' ils se sont métamorphosés en véritables outils performants de la gestion de la décompression. Et, si au début, seuls quelques constructeurs proposaient ces outils, aujourd'hui presque toutes les marques les affichent dans leurs catalogues. Nous pouvons aussi remarquer que si les premiers ordinateurs étaient basés sur des modèles strictement Haldaniens et d'autres selon les théories de Bühlmann, nous trouvons maintenant une consolidation de plusieurs grandes tendances afférentes à la gestion de la décompression: Les algorithmes néo- Haldaniens/de Bühlmann, RGBM et last but not least de type VPM (ces derniers étant cependant principalement utilisés dans le cadre de la plongée 'Tek'). Voire une combinaison de diverses techniques y afférentes : par exemple un modèle neo-haldanien pour le calcul de la saturation et un modèle mixte neo-haldanien et RGBM/VPM simplifié pour la désaturation. Aussi, cela fait maintenant plusieurs années et c'est une réalité de terrain que la plupart des plongeurs, moniteurs y compris, utilisent ces ordinateurs comme moyen de décompression alternatif : il ne fait aucun doute sur le terrain que les tables ne sont presque plus utilisées que comme un moyen pédagogique lors des cours et exercices pour les brevets (du 2* jusqu'au MN) ou lors de rares plongées à profil particulier et si cela est vrai lors des plongées en Belgique et eaux habituelles cela l'est d'autant plus lors des vacances, sorties et croisières sous des cieux plus cléments ce qui représente de plus en plus de plongées en proportion dans les carnets... Autre constatation : à l'inverse des tables, un enseignement intégré quant à un emploi efficace et qualitatif des ordinateurs de plongée comme outil alternatif voire primaire de la gestion de la décompression n'existe pas vraiment aujourd'hui en tant que tel même si un nombre important de publications Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 5 de 31

6 officielles et non_officielles de divers comités/instructeurs existent dans ce domaine (y compris dans la farde Lifras cd-rom). La preuve, en est qu' aucune directive claire n'existe à ce sujet en ce moment pour le passage des épreuves en ce qui concerne les exercices de calculs de décompression à l'aide des ordinateurs... : cela a pour première conséquence un manque de cohésion sur le terrain à divers points de vue tels que par exemple la détermination d'une méthode de planification, la gestion de la remontée, l'application du palier de sécurité, et même sur des conseils parfois peu-objectifs donnés par certains moniteurs quant à l'achat d'un ordinateur à leurs élèves... De même, il est à remarquer que, par manque d'information et d'intérêt peutêtre, mais aussi par simple facilité voire confiance aveugle, trop peu de plongeurs se prennent la peine de lire attentivement le mode d'emploi de leur outil de décompression avec la conséquence qu'ils ont soit un outil qui ne leur est pas nécessairement adapté soit un outil utilisé de façon incomplète voire incorrecte. Il est donc un fait, plus qu'un simple constat, que nous devons rapidement tenir compte d'un certain nombre de facteurs nouveaux quant à l'approche de la matière vaste et complexe qu'est la gestion de la décompression. Quelques faits ou évolution majeurs en sont à la base : Révisions (parfois fondamentales ) des tables et de leur utilisation depuis 94 par l'us Navy Diverses tendances et algorithmes fiables (qui le semblent du moins lorsque l'on applique une analyse 'ex-post' ) sont apparus depuis lors sur le marché. L'apparition sur le marché d'une vaste gamme d'ordinateurs de plongée. Adoption massive (et c'est une tendance de plus en plus marquée),et ce dès les niveaux de base, de ces outils. 'Commoditisation' de la plongée, cad qu'elle devient un loisir de plus en plus populaire attirant de ce fait une clientèle parfois très différente que dans le passé. Le pourcentage consommateurs/passionnés voire sportifs est à un autre ratio aujourd'hui qu'il y a 15 ans... S' il y a encore quelques années, une bonne connaissance des tables ainsi que des ordinateurs les plus courants (de type Aladin principalement...) suffisait, on est aujourd'hui loin du compte : En effet, tant au niveau des plongées 'club' ou a fortiori à l'étranger, les plongeurs dans une palanquée disposant de moyens de décompression hétéroclites est monnaie courante. Ainsi donc : lorsque dans un passé récent l utilisation de tables ou d'un ordinateur quasi standard permettaient de dégager une décision simple et rapide, aujourd'hui nous ne pouvons que constater qu'il est très complexe Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 6 de 31

7 voire parfois impossible (selon la rigidité cognitive des plongeurs impliqués) de prendre une décision consensuelle et efficace quant à l'adoption d'un profil de plongée qui non seulement satisfasse tout le monde mais aussi,et surtout, qui permette de planifier sa plongée dans un contexte de sécurité optimal voire maximal... Dans l attente d une évaluation réelle du risque individuel et de la mise au point de tables/algorithmes plus physiologiques et personnels, le plongeur amateur devrait idéalement tenter de se rapprocher le plus de la méthode ayant servi à valider le choix des tables relatives à la base de la décompression de sa fédération et donc a faire des choix sur le type d'algorithmes /ordinateurs... mais cela demande de façon paradoxale une connaissance approfondie de la matière et donc n'est probablement pas une solution réaliste sans l'accompagnement d'autres mesures ou informations. On sait aussi que la récupération d un niveau de sécurité tolérable par l essai empirique de protocoles (que l on sait imparfaits n est donc pas nécessairement transposable...) d une population ciblée et calibrée tels les Navy Seals au tout venant à comportement aléatoire que représente trop souvent le plongeur sportif n'est pas non plus une solution idéale de nos jours. Que dire /penser ensuite de l'application aux plongeurs loisirs... Force est aussi de constater que les plongeurs se fient de plus en plus souvent à leur ordinateur et ce tant avant, pendant qu'après leur plongée ce qui rentre régulièrement en contradiction avec le respect des règles fondamentales de notre fédération. Au vu de ces éléments et en tenant compte des multiples ordinateurs/algorithmes de décompression disponibles, la Lifras ne doit donc certainement pas s'orienter vers le choix d'une marque mais bien d'un système, voire mieux : d' une méthode de décompression générique pour l'emploi des ordinateurs... Au vu de la situation qui nous occupe, nous devrions donc mais cela est un autre débat à lancer au sein du collège (et hors du sujet traité par ce texte), et ce avant de commencer des travaux importants quant à la refonte/évolution de notre système, répondre a un certain nombre de questions fondamentales : En effet, si nous touchons au domaine de la gestion de la décompression dans son ensemble, nous touchons aussi à la philosophie et donc au coeur même de notre système/enseignement... Mais quels sont, sans être exhaustif, les postulats de base à déterminer? Nous n'irons pas vers le dilemme : Tables ou Ordinateurs? Au contraire je propose une co-existence pragmatique. (N'oublions pas non plus les associations timer/run-time calculés avec des logiciels spécialisés. ) Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 7 de 31

8 Nous devrons adopter (continuer à adopter dans certains cas) des principes de base indépendants des outils de décompression (tables ou ordis ou software) comme par exemple : L'ordinateur devient un moyen de décompression alternatif aux tables (et donc également primaire au même titre que les tables) à la Lifras et ce dès les premiers niveaux. (moyennant, voir plus loin une formation à la physiologie de la plongée dès les niveaux de base) Les exercices/stages pourront donc se faire principalement au moyen de ce système de décompression si le stagiaire ou candidat choisit et démontre la parfaite maîtrise de ce moyen de décompression. Le plongeur est libre de choisir le moyen de décompression de son choix et à fortiori de son ordinateur à condition qu'il soit adapté aux plongées qu'il veut/peut réaliser. Le plongeur veillera au préalable à se renseigner tant chez ses instructeurs que dans le magasin où il achètera celui-ci, lequel correspond le mieux avec son profil de plongeur ainsi que son niveau d'expérience. Tout plongeur doit avoir une parfaite connaissance du mode d'emploi de son ordinateur et ce au plus tard avant toute utilisation. Le plongeur veillera à utiliser son ordinateur selon les prescriptions données par le fabricant. La Lifras se dégage de toute responsabilité en cas de non respect. Vu le nombre de types d'ordinateurs sur le marché, la Lifras n'a plus les moyens et la possibilité de donner un enseignement spécifique comme pour les tables ou les premières formations Ordi (qui étaient souvent plutôt des formations Uwatec Aladin...) et donc la Lifras va plutôt émettre des restrictions et conseils génériques quant à leur emploi. Toutes les règles actuelles en terme de gestion de décompression, telles décrites dans les divers cours officiels et le manuel du moniteur, restent au minimum (càd si l'ordi est plus conservateur on s'y adapte, pas dans l'autre sens) d'application càd : profondeur maximale en unitaire (57m) respect règles/recommandations plongées multi-day. vols et avion (12 et 24 h) plongée avec effort, froid, mer formée, etc... vitesse de remontée de 10 m/min palier de sécurité/principe recommandé (entre 3 à 5 min à 5 m si dans la courbe de plongée sans palier, à 3m si faisant suite à une plongée à décompression) etc... Il faut absolument éviter de procéder à des plongées de type Yo-Yo, que l'ordinateur en tienne compte ou pas...le fait qu'un ordinateur (re)calcule la décompression dans ce cas est une bonne chose mais reste une approximation de la réalité physiologique individuelle. De l'autre côté, le fait que l'on plonge avec un ordinateur qui pardonne tout (tels les premiers Aladins, Suunto Favor I,...) et donc même les Yo-Yo Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 8 de 31

9 éventuels n'est pas du tout une bonne idée non plus... (Voir étude récente de la Nelos «Decompressie Technieken») Il est recommandé, tel pour les tables, de réaliser un profil où la profondeur maximale atteinte l'est en début de plongée. Il faut dans tout les cas boire beaucoup d'eau et/ou autres liquides non alcoolisés avant mais surtout après/entre les plongées.. Aucune table ou ordinateur ne pourra vous donner des paramètres pour une décompression de qualité sans suivre cette recommandation... Tout plongeur devrait toujours avoir à sa disposition un moyen de décompression de back-up, lequel permet de passer avec la plus grande simplicité possible de l'un vers l'autre (idéal est donc avec un même algorithme/logique). Ainsi s'il plonge avec des tables il est fortement recommandé (sans pour autant pousser à la surconsommation) d'avoir idéalement 2 montres/profondimètres sur soi. De même, s'il plonge à l'ordinateur, un deuxième de même type qui le suit à chacune de ses plongées sous l'eau afin de faire progresser l'algorithme en parallèle est aussi fortement recommandé... (On préconise un deuxième détendeur en eau froide...qu'en est-il de l'ordinateur? La décompression n'est elle pas au moins aussi importante? ) Pour une plongée unitaire, toute palanquée (dont tous les plongeurs sont en unitaire...) doit avoir au moins un moyen de backup à sa disposition. En plongée successive, tout plongeur qui est dans ce schéma doit disposer d'un moyen opérationel de backup personnel.... Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 9 de 31

10 3 Types de plongées : recommandations proposées 3.1 Plongée (Loisir ) Multiniveau - Courbe de plongée sans palier Ce type de plongée correspond pour la plupart du temps à des plongées multi-niveau. Ce type de plongée peut-être réalisée à toute profondeur, sachant cependant que plus on s'éloigne d'un espace que l'on pourrait qualifier de médian (zone au delà de 30 m) plus le temps de plongée sera limité et la tentation d'effectuer de la plongée de type «border-line» sera grande. (on entend par «border-line» le fait d'arriver à un «no-deco» time affiché très proche de Zéro (zéro égale déjà palier: attention...!). '0' et procéder par la suite à des remontées successives afin de garder cette indication sur cette valeur tangeante...ceci fait non seulement que le compartiment directeur, principalement pour les tissus courts reste constamment à la limite du seuil critique (rapport M-Value et Saturation donnant un facteur croissant de charge dans les compartiments) ce qui est évidemment dangereux et donc fortement déconseillé...mais de plus met le plongeur individuel dans un équilibre plus qu'instable au niveau de sa propre réalité physiologique au niveau de la décompression...) Il faut éviter de rester trop longtemps à la profondeur maximale et de remonter en frôlant le déco-time (plongée de type border-line). L'idéal est de remonter par paliers francs d'une valeur à la moitié de la profondeur résiduelle. Il est conseillé par exemple, pour des plongées de type Zélande au delà de 30m de durcir l'algorithme (par fonction directe ou via une tranche d'altitude plus élevée par exemple) et à veiller à ne jamais descendre en dessous de 2 voire 3 minutes du «deco-time» limit...(ref 1, 2, 3, 4, 10, 11). procéder à un palier long dans la zone des 5 mètres est aussi recommandé dans ce cas. Eviter de procéder à des plongées trop longues (fatigue, froid, déshydratation, saturation,...) surtout lorsqu'elles sont successives/répétitives...là encore, l'empirisme nous dit que durcir l'ordinateur est probablement un bon choix ainsi que prévoir du temps dans la planification de la plongée pour décompresser dans une zone de profondeur optimale (5m). Nombre de successives dans ce cas illimitées (voir règle Lifras existante). Il est de bonne pratique de prévoir une réserve de 50 bars ceci cependant en fonction du temps de plongée (remontée et palier de sécurité compris) et de la réalité individuelle. Strict respect de la vitesse de remontée préconisée par l'ordinateur et certainement pas plus rapide que 10 M/min Il est fortement recommandé de toujours terminer la plongée par un palier de sécurité si les conditions le permettent Plongée (Loisir et/ou Sportive) à décompression La plongée profonde est d'office considérée comme une plongée à Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 10 de 31

11 décompression mais une plongée à décompression n'est pas nécessairement une plongée profonde... Ainsi donc, si l'une des variables ( Profondeur, Temps) qui rentrent en compte dans le calcul de la decompression est élevée on parle clairement d'une plongée à décompression. Même si ceci correspond souvent à une plongée comprise dans la tranche des 40 à 57 m, cela peut concerner aussi des plongées dans l'espace qualifié comme médian (30 à 40 m) dans ce cas, le facteur temps imposera le plus souvent la décompression Une seule successive est autorisée si la plongée unitaire à décompression ne dépasse pas 57 m. De même, il n'est pas permis de dépasser la profondeur de 57 m pour une plongée si une successive est prévue. Au besoin annuler la successive. Nous pouvons trouver dans l'espace médian (zone des 30 à 40 m) des plongées de profil Multi-niveau mais aussi 'carré'. Tandis que les plongées au-delà de 40 m sont très souvent des plongées de profil type carré ou de type à atteindre la profondeur max. en début de plongée, puis à remonter progressivement durant le temps fond planifié et enfin d'entamer la remontée dans les temps impartis avant d'effectuer les paliers. Les paliers de type profond (Deep Stops/ Pyle Stops) devraient être recommandés pour des plongées profondes à décompression de profil carrés. La Nelos va d'ailleurs aussi dans ce sens et va proposer cela au collège en Novembre De même, les nouvelles tables de l'us Navy qui sont testées en ce moment vont également prendre en compte cette réalité. (voir travaux de Suzuki réf 9 ) Attention à la gestion de l'autonomie : cet élément devient un aspect critique pour ce type de plongées. Les outils de gestion de l'autonomie via les ordinateurs ne sont cependant pas infallibles ce qui fait que l'on est pas dispensé de manomètre classique... Utilisation d'alarmes recommandée (temps, profondeur Max, etc...) Il est de bonne pratique de prévoir une réserve de 70 à 100 bars en fonction de la profondeur maximale atteinte et à adapter, ceci en fonction du temps de plongée (remontée et paliers y compris) et de la réalité individuelle. Respecter plus que jamais la vitesse de remontée. Terminer la plongée par un palier de sécurité à 3m (en plus des paliers réels) si les conditions le permettent. (Ref 1, 2, 3, 4 et 13) Plongée (Sportive) à décompression «lourde» On définit une décompression comme 'lourde' lorsque : le temps total de remontée planifié ou affiché est plus grand ou égal Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 11 de 31

12 au temps fond planifié (le temps fond est défini dans ce cas par le temps entre l'immersion jusqu'au moment où on décide de remonter à la vitesse et pendant le temps total de remontée proposés par l'ordinateur ). des paliers au delà de 6m sont planifiés ou affichés au moment de la remontée. Il est conseillé, en plongée à l'air, de ne pas dépasser la profondeur équivalente à une Pp de 1.6 bars en O2 et de 6.4 bars en N2: ceci correspond à une profondeur de 66 m au maximum. Pour ce type de plongée, il est fortement recommandé de réaliser ses paliers avec un mélange à haute teneur en O2 (EAN Enriched Gaz : Pp O2 max 1,6 pour gaz deco) et donc, pour ce faire, d'avoir dans ce cas le brevet Nitrox Avancé). Paliers profonds (Pyle/Deep stops) fortement recommandés. (Ref. Travaux US Navy Suzuki et Conclusions Nelos) voir point précédent. Attention au calcul et à la gestion de l'autonomie, c'est fondamental voire vital... voir point précédent. Respecter impérativement la vitesse de remontée préconisée/plannifiée. Utilisation d'alarmes fortement recommandée (temps, profondeur Max, etc...) Aucune successive n'est autorisée au dela de 57m. En cas de décompression lourde il est fortement recommandé (même si les 57m n'ont pas été atteints ), de ne pas procéder à une seconde plongée sur sa journée. Il est de bonne pratique de bien planifier sa plongée et donc de prévoir une réserve en gaz importante en fonction de la profondeur maximale atteinte et à adapter, en fonction du temps de plongée (remontée et paliers y compris) ainsi que de la réalité individuelle mais aussi d'adapter sa plongée en fonctions des événements réels en plongée. Terminer la plongée par un palier de sécurité à 3m (à l'o2 si possible) si les conditions le permettent (Ref 1, 2, 3, 4, 6, 11, 12 et 13) Plongée en Altitude Si votre ordinateur a un réglage manuel de l'altitude, toujours le règler dès que l'on passe une tranche (par exemple 300 m, 1500 m, etc...) Il est fortement recommandé de toujours attendre au moins 12 heures si on souhaite faire une plongée au-delà de 700 m (Ref 1, 2, 3, 4 et 13). Si une plongée est néanmoins faite endéans les 12 heures on doit considérer qu'on est en successive même si on a pas plongé et il faut toujours cependant attendre au moins 3 heures à l'altitude à laquelle on désire plonger avant de s'immerger si on est en unitaire. Vérifier impérativement les réglages (manuels ou automatiques) d'altitude de votre ordinateur. Si votre ordinateur a un mode de simulation de plongée (avec paramètrage de l'intervalle de surface) et permet de règler manuellement la tranche d'altitude, il est recommandé de vérifier les paramètres de la plongée Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 12 de 31

13 avant de réaliser la plongée. La plongée en altitude est seulement autorisée si on a été formé spécifiquement pour ceci et donc il faut être au moins plongeur 4* et/ou plongeur Nitrox confirmé. (C'est un point à mettre à l'ordre du jour du collège, la formation dans ce cadre au niveau 4* ou Nitrox confirmé n'est pas suffisante) 3.5 Plongée Nitrox Il est fortement conseillé d'avoir pour cela un ordinateur qui permet un réglage de la plage de Pp O2 y compris la valeur maximale de 1.6 bars. Comme pour les tables, il est également recommandé voire nécessaire d'avoir pour cela un ordinateur qui permet de procéder à une simulation de successive afin de déterminer le seuil maximal CNS (et éventuellement OTU ) des plongées à venir en fonction du taux résiduel. Il est foretement déconseillé de dépasser la profondeur équivalente à une Pp de 1.6 bars en O2 et de 6.4 bars en N2. (Ref 4 et 6) Un cours spécifique de gestion de la décompression à l'ordinateur en plongée Nitrox devra être développé. Attention que la plongée avec un ordinateur non-nitrox (premières générations des Aladins gris ou Sunnto's Favor par exemple) paramètrés à l'air ne permet pas de suivre la progression CNS et devraient donc être déconseillés pour cette utilisation en attendant une révision complète du cursus Nitrox (ni pour une unitaire et encore moins dans le cas d'une successive)! Si on veut procéder à des plongées successives et que l'on a pas d'ordinateur qui prend cette problématique en charge, il faut dans ce cas utiliser les tableaux CNS (voir cours Lifras ou tableaux NOAA) et calculer manuellement Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 13 de 31

14 4 Procédure de briefing spécifique Ordinateur Point (à côté des points classiques) Vérification / Identification moyens de décompression de la palanquée plongée nodeco/loisir Profonde /Deco Lourde O O O Test allumage et état batterie O O O Pp O2 pour les Ordis Nitrox O O O Vérification autonomie si gestion d'air O O O Réglage du mode d'altitude O O O Planification plongée (prof Temps,..) R O O Détermination des facteurs impliquant une remontée immédiate : Temps de plongée maximal R O O Temps max. de remontée et niveaux de paliers. - O O Niveau de réserve Air/Nitrox O O O Gestion incidents - Interruption palier - O O Vérification des moyens de backup R O O Signes particuliers - Palier profond - R O - Palier de sécurité R R R Réglage des alarmes individuelles R R O Respect vitesse remonte O O O «-»: Non Obligatoire, «O» : Obligatoire, «R» : Recommandé Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 14 de 31

15 5 Cas de figures de gestion de la déco. 5.1 Vitesse de remontée Il ne faut jamais dépasser la vitesse de remontée maximale préconisée par son ordinateur. Si c'est le cas, il faut immédiatement arrêter cette remontée peu ou tout à fait incontrôlée et attendre à cette profondeur le temps qu'il aurait fallu normalement pour y arriver. (Ref 1, 2, 3, 4 et 14) Il est aussi fortement recommandé dans ce cas d'effectuer de toutes façons un palier de sécurité en fin de plongée (3 ou 5 mètres de 3 a 5 minutes). Remonter plus lentement que la vitesse idéale de l'ordinateur va augmenter la durée totale de remontée (avec ou sans palier) et l'impact sur l'autonomie doit absolument dans ce cas être pris en compte... Dans le cas de palanquées avec ordinateurs à vitesse de remontée différenciée, càd à vitesse variable (20 a 6 M/m) pour certains et vitesse constante (10M/m), pour d'autres, il faut respecter la vitesse de remontée la plus contraignante càd 10M/m en profondeur et 6 m/m dans la zone à décompression jusqu'en surface. 5.2 Paliers Fixes et zones de paliers Décompression continue (Zones de paliers) Lorsque pour éliminer l'azote en excès, le plongeur reste constamment à la frontière de la profondeur plafond on dit qu'il effectue une "décompression continue". Cette méthode est en principe la meilleure car la marge de sécurité étant constante. Elle donne la décompression la plus courte pour une sécurité donnée. Ce type de décompression est en fait réalisée pratiquement par une succession de petits paliers, en escaliers montant. Le temps total de remontée est alors toujours supérieur à celui indiqué parce que le plongeur se tient toujours un peu en dessous de la profondeur plafond. La décompression continue exige une bonne attention de la part des plongeurs pour être optimale Décompression par paliers (Paliers Fixes) Si au contraire le plongeur s'arrête à des profondeurs déterminées à l'avance, habituellement de 3 en 3 mètres, on dit qu'il effectue une "décompression par paliers". Dans ce cas, la marge de sécurité n'est pas constante, elle est minimum au début des paliers et maximum à la fin. Cette pratique exige moins d'attention de la part des plongeurs; de plus ils y sont habitués, car elle est déjà utilisée avec les tables. A chaque Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 15 de 31

16 profondeur de palier et pour chaque compartiment, correspond une pression ambiante minima tolérable. Mais attention donc à ne jamais se trouver trop limite par rapport à un niveau de palier... Elle est théoriquement plus facile à utiliser par un chef de palanquée pour regrouper les plongeurs à la même profondeur. mais en pratique se fait dans une zone de +- 1 m entre le plongeur le plus bas et le plus haut En pratique... Avec les appareils prévus pour une décompression continue, il est possible d'effectuer une décompression par palier. Par contre, l'inverse ne l'est pas toujours car ces appareils n indiquent pas la profondeur plafond mais celle, prédéterminée, du prochain palier. Un palier qui serait nécessaire pour un tissu court peut très bien disparaître avant d'y arriver du fait de la désaturation qui se produit pendant la remontée, surtout si celle-ci est plus lente que prévue. et ce certainement aux paliers les moins profonds (3 et 6 m), les plongeurs se tiennent de toute façons légèrement plus bas que le palier affiché afin de ne pas risquer de mettre l'ordinateur en erreur. Et de ce fait de façon implicite réalisent une décompression dans une zone de palier et adaptent leurs calculs... De toute façon, la bonne attitude à avoir n est ni de planifier ni d' attendre que les ordinateurs respectifs donnent des durées de remontée totales différentes et/ou des paliers à des profondeurs différentes afin d'éviter une dislocation potentielle de la cohésion de palanquée lors des paliers et ce en profondeur ainsi qu' en autonomie. 5.3 Paliers de sécurité (Palier de principe, Safety Stop) Voir les recommandations Lifras en la matière. (Ref 1, 2, 3, 4 et 13) Apres une plongée dans la courbe sans palier, réaliser ce palier a 5m pendant 3 a 5 minutes. Apres une plongée a décompression, et/ou dans certains cas d'exception, réaliser ce palier a 3 m, en plus des paliers déjà réalisés, pendant 3 a 5 minutes. (exception faite si paliers profonds/pyle ont été réalisés lors de la remontée, voir le paragraphe y afférent) Certains ordinateurs permettent de simuler/planifier sa décompression en fonction du dernier stop que l'on souhaite effectuer (zone des 3 à 6mètres). 5.4 Paliers profonds (Pyle Stops) L apport des nouveaux modèles est de considérer deux réservoirs de gaz: la bulle et le tissu. Ces nouveaux modèles (RGBM/VPM via Modèles Haldaniens modifiés ou neo-haldaniens) s efforcent de gérer les différents transferts de gaz possibles pendant la remontée en vue de contrôler la taille de la bulle Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 16 de 31

17 (d où le nom de modèles dynamiques). Il faut considérer que la partie mathématique de ces modèles est assez complexe, et que parcourir les publications demande une grande patience et compréhension. Le problème est surtout de simplifier les hypothèses pour arriver à des équations qui ne soient «de type Frankenstein...». On ne peut toutefois éviter de résoudre les équations régissant les rapports entre la perfusion sanguine du tissu et les phénomènes de diffusion de gaz entre la bulle, le sang et le tissu. Il faut aussi faire des hypothèses sur la taille initiale de la bulle (ou des populations de bulles), la nature du tissu environnant, de la perfusion locale, etc. Pourtant, la complexité de ces modèles semble clairement payante car les profils de remontée qui en découlent présentent toutes les caractéristiques d une bonne décompression. (Ref : étude US Navy Capt Suzuki ) Des paliers supplémentaires et plus profonds apparaissent dès 40 mètres et deviennent prépondérants à partir de la zone des 60 mètres. La durée de la décompression n en est généralement d ailleurs pas modifiée, et les temps de sortie du plongeur restent comparables à ceux donnés par les modèles standards. On pourrait donc résumer le principe en disant qu on perd du temps au début pour en gagner à l arrivée. Le succès de ces modèles va apporter des changements significatifs à notre façon de plonger, de prendre des marges de sécurité, ou de gérer les plongées successives. L allure des profils de décompression des tables futures est illustré sur la figure ci-dessous. Fig. 1 Comparaison des profils de décompression donnés par un modèle traditionnel et un modèle dynamique. Les vitesses de remontée au premier palier seront fixées à des valeurs comprises entre 9 et 10 mètres par minutes (cfr US Navy Diving Manual), et des paliers courts (en profondeur) de l ordre de 1 à 2 minutes max., seront Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 17 de 31

18 rajoutés à ceux dont nous avons l habitude. Par contre, les paliers à 3 mètres seront plus que probablement diminués. L ensemble donnera selon la Comex et JP Imbert auteur de ces quelques lignes des décompressions plus sûres, plus reposantes, mais pas forcément globalement plus longues... Ref : Nouvelles tables de décompression: hypothèses théoriques et conséquences pratiques, J.P. Imbert (Lundi 03 février 2003), Le texte ci-dessus ainsi que les recherches menées afférentes aux paliers profonds démontrent qu'il ne font donc de sens que suite à une plongée profonde et donc à décompression voire à décompression «lourde» (voir définition en début de texte) et avec un profil de type carré... Il faut savoir que cet automne L'USN Navy (Capt Suzuki) en collaboration avec la NEDU développe des nouvelles tables qui tiennent compte de nouveaux compartiments (très courts càd égaux voire en dessous de 2.5 ') et permettront de planifier des plongées avec paliers profond... Ces tables seront probablement disponibles au cours de l'été 2007 voire début Ces paliers se font à mi-profondeur entre le moment ou l'on remonte à 10 M/min vers le 1er palier indiqué voire connu et durent de 1 à 2 minutes maximum. Ces pyle/deep stops se font jusqu'à ce que l'on se trouve dans une zone approchant les 10 à 12 metres du dernier palier à réaliser.(voir travaux de Pyle et nouveaux ordinateurs loisirs) Attention aussi que le fait de realiser ces pyle-stops va parfois rallonger sensiblement la durée totale de remontée (allongement des paliers) pour les ordinateurs qui n'ont pas cette fonctionnalité dans leur algorithme, de quelques minutes. Il faut dès lors planifier cette éventuelle consommation supplémentaire lors du briefing et déterminer le niveau de réserve minimal qui signifiera le début impératif de remontée. Attention aussi que certains ordinateurs, lorsque la fonction palier profond est activée, ne proposent plus le palier de sécurité...nous proposons cependant de réaliser malgré tout ce palier si les conditions le permettent (en fonction de l'autonomie, houle, froid, fatigue, etc...) Il faut aussi définir lors du briefing pour les pyle-stops un signe reconnaissable (pas de standards actuels en la matière) par l'ensemble de la palanquée. 5.5 Gestion de l'autonomie Pour les ordinateurs ayant la gestion de l'air/de la consommation il faut se référer aux recommandations données dans le chapitre afférent aux Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 18 de 31

19 types de plongées. Attention, là aussi, d' avoir à sa disposition un moyen de backup pour vérifier l'autonomie résiduelle... Il faut cependant comme lors d'une plongée aux tables tenir compte des consommations personnelles, volume des gaz disponibles (combinaison de la pression et du volume des bouteilles), du profil de plongée et de l'effort a réaliser. Et surtout déterminer son profil en fonction des conditions rencontrées in-situ 5.6 Froid, Effort, Fatigue De plus en plus d' ordinateurs de dernière génération permettent de paramétrer (durcir) l'algorithme afin de tenir compte de facteurs comme le froid, l'effort et la fatigue. Cependant lorsque ces conditions sont présentes, il n'est pas toujours recommandé de plonger et il faut se poser la question si le durcissement est la bonne réponse à la problématique...de plus les ordinateurs de dernière génération tiennent déjà compte, pour la plupart, de la température de l'eau et parfois même pour certains de l'effort au travers du système de gestion de l'air. Ce qui, même si ce n'est pas mauvais, reste malgré tout souvent assez aléatoire comme facteur d'influence sur la méthode de calcul de la décompression (certains constructeurs l'intègrent dans l'algorithme comme Uwatec d'autres ne le font pas comme Suunto et Mares) Une plongée de ce type devrait, de toutes façons, toujours être suivie par un palier de sécurité (lorsque les conditions le permettent) et une successive ne devrait pas se faire idéalement avant 3 heures. (Ref 1, 2, 3, 12 et 13) 5.7 Mer houleuse Il ne faut jamais planifier une plongée à décompression dans une mer houleuse mais si malgré tout sur le chemin du retour vers la surface on se rend compte que la tenue des paliers éventuels n'est pas sécurisante, il faut dès lors effectuer ces paliers dans une 'zone de confort' cad une zone où les effets de la houle ne se font plus sentir et où les variations de profondeurs sont le plus limitées possibles. Il est important d'avoir une parfaite maîtrise de sa flottabilité/son gilet à la profondeur où les paliers sont réalisés. Les ordinateurs de plongée tiendront compte du fait que vous ne vous trouverez pas au palier fixe proposé ou dans la zone plafond de palier. Dans le deuxième cas le fait d'aller dans la zone plancher du palier permettra de suivre de façon plus interactive la durée adaptée des paliers. De toutes façons les ordinateurs, pour la plupart..., re-calculeront les Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 19 de 31

20 paliers à effectuer jusqu'à ce que les info de déco (palier/temps) disparaissent. L'incidence principale sera au niveau de la gestion de l'autonomie résiduelle, attention donc de ne pas perdre de vue ce paramètre (facile au niveau ordinateurs a gestion d'air, basé sur une extrapolation de l'expérience de consommation propre pour les autres). Une successive ne devrait pas se faire avant minimum 3 heures et si l'ordinateur le permet, le durcir d'un niveau pour la successive est fortement recommandé. 5.8 Interruption de palier Cette situation exceptionnelle doit être gérée avec la plus grande des rigueurs. Si l origine est une maladresse et si le plongeur se sent capable tant physiquement que psychologiquement il faut redescendre endéans les 3 minutes au niveau du palier fixe ou variable proposé (ou re-calculé si tel est le cas) par l'ordinateur. Il est également, dans ce cas, de toutes façons recommandé de procéder à un palier de sécurité supplémentaire de 5 minutes à 3 m lorsque la décompression est achevée. Si le plongeur ne se sent pas capable pour des raisons physiques ou psychologiques de redescendre réaliser les paliers prescrits endéans les 3 minutes, il faut le mettre immédiatement sous oxygène, appeller le DAN ainsi que faire appel aux secours d'urgences (l'ordre de l'appel se fera en fonction de l'urgence ) et procéder dans les meilleurs délais à l'évacuation préventive (même si pas d'indicateurs d'add sont présent à ce stade) vers le centre hyperbare le plus proche selon les recommandations de cet organisme. Attention que certains ordinateurs (ancienne génération, mais aussi certains plus récents ) ne tiennent pas ou à peine compte de cet incident dans leur calcul! Appliquer dans ce cas la règle Lifras existante ou la procédure de Fructus/Sciarli en la matière (ref : 20) utilisée également par l'us Navy et la Comex. De toutes façons, si cela arrive, il ne faut pas dans ce cas replonger au moins endéans les 24 heures et rester sous surveillance les 12 premières heures qui suivent la fin de la plongée. 5.9 Panne d'ordinateur Mode erreur ou panne pendant la plongée Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 20 de 31

21 Vous pouvez avoir plusieurs cas de figure : Soit vous n'avez pas réalisé un des paliers obligatoires pendant plus de 3 minutes, il faut donc suivre les indications données par l'ordinateur (quant il en donne encore..) puis se mettre a une profondeur de 6 M au maximum et 3 M au minimum et y rester le maximum de temps que l'autonomie vous le permet. A la suite de cet incident, la successive est interdite et il faut attendre dans le cas où ceci survient après une période de 3 jours de plongées, attendre au moins 48 heures avant de replonger et rester en observation pendant 24 heures. (certains ordinateurs resteront de toutes façons bloqués pour cette période) Sinon, appliquer la règle connue des 24 heures. Soit vous êtes passé au dessus de la profondeur (plafond) de palier indiquée, vous devez immédiatement re-descendre à ce palier et normalement l'erreur disparaît... Si ce n'est le cas, effectuer la procédure complète ci- dessus. La successive est autorisée mais il est conseillé de réaliser en plus un palier de sécurité et d'attendre au moins 3 heures avant de replonger. Si vous avez un moyen de back-up similaire et qui a emmagasiné la même suite de plongées le(s) jour(s), il suffit d'utiliser cet ordinateur par la suite. Si votre moyen de back-up sont les tables et si cela ne fait pas plus de 24 heures que vous avez entamé une suite de plongée, se référer aux règles Lifras en la matière. Si votre ordinateur tombe en panne et que vous n'avez pas de moyen de back-up similaire, il faut, si vous êtes sous l'eau, terminer immédiatement votre plongée vers 6m en vidant votre/vos bouteilles. A la suite de cet incident, la successive est interdite et il faut attendre au moins 48 heures avant de replonger et rester en observation pendant 24 heures Si vous êtes hors de l'eau et que ce dernier tombe en panne : Si cela ne fait pas plus de 48 heures que vous plongez dans un stage, il faut attendre au moins 24 heures ou le temps que votre ordinateur préconise. Si cela fait plus de 48 heures que vous avez commencé un stage de plongées, il est dans ce cas fortement recommandé de ne pas replonger avant au moins 48 heures, voir le point en la matière (Ref 1, 2, 3) Mais en fonction des compartiments gérés par votre ordinateur et du nombre de jours consécutifs pendant lesquels on a plongé lorsque cela arrive, il faudra probablement même attendre 64 ou 100 heures avant de replonger et ce même si le remplacement de la pile règle le problème, cette décision sera dépendante du modèle choisi...(ref 1, 2, 3, 13) Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 21 de 31

22 5.10 Attente avant Envol Avant de prendre un moyen aérien (Avion, Hélico,...) pressurisé (pression cabine équivalente à m) il faut toujours au moins veiller à ce que l'indicateur y afférent soit éteint. Ne jamais dépasser l'altitude de 300 m si cela devait quand même arriver... Cependant, si la dernière plongée était à décompression ou une successive ou si il est consécutif à une période de plusieurs jours de plongée, il est obligatoire d'attendre au moins 24 heures, même si l'ordinateur donne un temps inférieur. Si l'ordinateur est en mode Erreur ou a été utilisé en mode Gauge (profondimètre) il faut attendre au moins 48 heures (en fait jusqu'à ce qu'il se remette en mode opérationnel ). (Ref 1, 2, 3) Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 22 de 31

23 6 Historique / Logbook De plus en plus de plongeurs téléchargent leur plongée soit à la maison sur leur PC ou directement sur le lieu de plongée sur leur pocket-pc par exemple. Ceci est un merveilleux outil pédagogique et permet d'annexer beaucoup d'information complémentaire (materiel, photo's, mini video,...). Mais comme dans un premier temps peu d'organisations/centres de décompression/samu disposent d'outils (et de compétences... ) de téléchargement et vu le manque de standards de formatage des données des constructeurs actuels en la matière nous demandons que les plongeurs marquent comme avant les plongées dans leur carnet. Il faut au minimum y retrouver la date, l'heure de sortie, la durée totale et les paliers effectués (y compris les pyle stops et celui de sécurité). Ainsi que l'indice CNS et le mélange utilisé pour la plongée Nitrox. La gestion d'un log-book électronique en parallèle est acceptée et même conseillée. Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 23 de 31

24 7 Plan D'action «SMART» que je propose Février Présentation de ce travail. Mi Février Désignation d'une plate-forme de discussion (mandatée par le bureau et supporté par les divers comités ) dans lequel je souhaite prendre une part active. Avril Finalisation et présentation du plan d'action au bureau / Collège des MN. Fin Avril : présentation des travaux/conclusions aux chefs d'école et prise en compte de leurs avis et participation. Fin Mai Début immédiat de la Formation des moniteurs 2* et 3* (y compris les candidats à ces brevets), travail déjà réalisé en bonne partie tests effectués à l'aml en Mai 2006) Eté/Automne Construction des outils pédagogiques pour former les 1 et 2* (y compris des modules E-Learning de type quizz) Juin à Octobre Mise en place d'un groupe de travail pour la formation des 3, 4* et Moniteurs 1* Oct Compte rendu et présentation finale lors de l'ag de l'enseignement. Une approche de type S.M.A.R.T sera mise en place pour la réalisation de ce projet : «S» comme Spécifique : Pas trop de généralités mais du concret. Qui touche la CMAS/Lifras par rapport à ses spécificités et pas le tout venant. Qui est adaptée à chaque niveau.... «M» comme Mesurable : Mesurer/répertorier le nombre de moniteurs formés Mesurer /répertorier le nombre de clubs qui ont progressé Evaluer la connaissance lors des examens des divers niveaux Faire l'inventaire des types d'ordis utilisés.... «A» comme Agrée: Acceptation des moniteurs et chefs d'école. Acceptation de la base Un plan de communication à mettre en place à chaque niveau Choisir des Ecoles/centres formation de type «early-adopters» prendre régulièrement la température sur le terrain.... Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 24 de 31

25 «R» comme Réaliste : Mise en place de procédures efficaces et testées procédures et recommandations en ligne avec notre fédération à un niveau que monsieur tout le monde est capable de comprendre et d'appliquer... «T» comme Temporisé : càd avec des objectifs de dates précis avec la prise en compte de facteurs externes (chemin critique) au projet avec un timing réaliste... Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 25 de 31

26 8 Conclusions Quoi qu'il en soit : il faut être conscient que ceci représente un challenge particulièrement important pour l'enseignement de la Lifras car cela représente probablement non seulement un changement profond sur la manière d'aborder la gestion de la décompression mais aussi d' organiser l'enseignement en général par rapport à ce domaine dans le futur... Il est tout à fait possible de façon pragmatique et progressive d'avancer en la matière (voir AML en Mai 2006). Restons cependant réaliste : commencer par une formation des moniteurs en général et des chefs d'écoles en particulier dans un premier temps est essentiel. N'oublions pas qu'un ordinateur, aussi performant soit-il, ne pourra jamais se substituer à un apprentissage (entraînement et enseignement) qualitatif du concept de la décompression, lequel devrait être adapté à chaque niveau et donc de prérogatives de plongeur. Il est donc opportun maintenant, pour l'enseignement de la CMAS en général et la Lifras en particulier, de se pencher concrètement sur la révision de la gestion de la décompression telle qu'elle est actuellement enseignée et appliquée dans nos centres de formations, écoles et clubs de plongée et d'inclure la réalité de l'ordinateur comme moyen de décompression alternatif dans notre cursus. Il faut donc dès que possible organiser une formation / recyclage pour l'ensemble des MC, MF et MN et ensuite commencer à former nos plongeurs sur le terrain (le cours/slides sont prêts voir travaux annexes). Un cursus 1* et 2* pourrait être mis au point très rapidement par un petit groupe de travail sur base de ce document. Les modules pédagogiques pour les techniques de décompression avancées (à partir des plongeurs 3* et/ou plongeurs Nitrox avancés) devront ensuite être développés mais probablement que là d'autres mesures organisationnelles devront être prises et ce y compris des mesures transitoires. Ceci dit, abandonner totalement les tables comme outil de décompression serait certainement une erreur car : dans des conditions spécifiques, elles seules permettent probablement de garantir une certaine sécurité (plongées TEK à Run-Time..). elles sont un excellent support pédagogique sur le fonctionnement de la décompression en général et les règles d'exception montrent de facon simple que le système n'est pas figé. Plus on s'oriente vers de la plongée un peu plus technique, plus on a recours aux tables...back to the future... Elles sont un moyen jusqu'à présent (légèrement) moins onéreux de pratiquer la décompression et donc permet à plus de monde d'avoir Patrick Crasson - Moniteur Fédéral 938 Page : 26 de 31

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