Vers un Arctique libre de glace : l heure des choix Fiche de l élève

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1 1 Vers un Arctique libre de glace : l heure des choix Fiche de l élève Introduction Le NGCC Louis S. St-Laurent dans l Arctique. Ed Hendrycks Musée canadien de la nature L océan Arctique est un environnement insolite et fascinant. Durant l hiver, il se couvre presque entièrement de neige et de glace. L été, la majeure partie de la glace annuelle fond, mais la glace pluriannuelle demeure. C est le domaine du froid! Tout le monde le sait : l eau gèle à 0 C. Mais on parle là d eau douce. L eau de l océan Arctique est salée et les sels dissouts qu elle contient influent sur la température de congélation. Voilà pourquoi cette eau de mer atteint une température d environ 1,8 C avant de se transformer en glace. En outre, la lumière du soleil est faible pendant la moitié de l année; plus on monte vers le nord, moins longtemps le soleil apparaît en hiver. La quantité de radiation solaire, la température de l eau et la présence de glace sont trois des facteurs abiotiques (caractéristiques non reliées aux êtres vivants) d un écosystème. Ils contribuent à déterminer le caractère favorable d un environnement pour certaines espèces. Une variation de ces facteurs entraîne un changement d habitat. Des animaux, comme la morue polaire, aussi appelée saïda, se sont adaptés aux températures froides au cours de leur évolution. La température représente un facteur limitant très important pour ce poisson. À mesure que son aire de distribution normale se réchauffera, la morue polaire se déplacera vers des eaux plus froides. Mais ces régions pourraient ne pas offrir l habitat ou les réserves alimentaires adéquates. En revanche, en restant dans un milieu trop chaud, la morue risque de connaître un stress et une vulnérabilité plus grande aux maladies ainsi qu un déclin de ses capacités de reproduction.

2 2 L ours blanc, le plus grand carnivore terrestre de la planète, s est aussi adapté à cet environnement froid. Il occupe les glaces de mer de l Arctique circumpolaire. Ce mammifère est considéré comme un animal principalement marin, puisqu il passe plus de temps sur la banquise que sur la terre ferme. Il peut nager sur des centaines de kilomètres sans s arrêter et plonger pendant une minute. Dans de nombreuses régions de l Arctique, il demeure sur la glace de mer toute l année. Ce n est que dans les zones où la glace fond en été, comme dans la baie d Hudson, qu il se réfugie sur la terre ferme en attendant le retour des glaces à l automne. Un ours blanc, Ursus maritimus. Stewart McDonald Musée canadien de la nature L ours blanc préfère demeurer sur la glace de mer toute l année, car il dépend de cette plateforme gelée pour chasser ses proies : il n attrape que rarement un phoque en eau libre. Il est l exemple par excellence d animal ayant acquis des caractéristiques physiques et des comportements lui permettant d être parfaitement adapté à son environnement. Sa fourrure, ses dents, la structure de son crâne sont autant de traits qui le distinguent du grizzli, qui vit plus au sud dans des milieux plus chauds. Ces caractéristiques adaptatives permettent à l ours blanc de survivre dans son habitat, mais elles pourraient se révéler inopérantes si l habitat venait à changer en raison d un réchauffement climatique. Les communautés de glace de mer constituent un autre exemple d adaptation à l environnement arctique. Les algues de glace ou protistes tout comme les bactéries et les minuscules invertébrés croissent à l intérieur et sur la face inférieure de la glace qui se forme à l automne. Cette communauté, qui vit dans la glace tout l hiver, procure une source alimentaire à des animaux plus gros. La morue polaire est tributaire de ce système et, à son tour, elle constitue un aliment fort prisé de nombreux mammifères marins. Les êtres vivants qui composent la communauté de glace de mer se sont adaptés à la vie dans les canaux de saumure qui se constituent entre les cristaux de glace. Les amphipodes et le krill se nourrissent directement des algues se trouvant sous la glace. Quand la glace fond au printemps, ce biote est libéré dans l eau, où il se reproduit et nourrit les animaux en eau libre et dans le fond de l océan. On ne sait pas ce qui arriverait à ces communautés si la glace de l Arctique disparaissait.

3 3 Des algues dans les canaux de drainage de la glace de mer. Alex Tirabasso Musée canadien de la nature Questions Activité 1 : Écosystème unique en son genre Visionnez l animation 3D de la glace de mer, qui illustre comment se forme cet écosystème original sous la glace de mer. Répondez ensuite aux questions suivantes. Consultez le glossaire rattaché à cette leçon au besoin. Animation 3D : Formation de la glace de mer Glossaire : Écosystème de glace Où se produit la congélation de l eau et quelle épaisseur peut atteindre la glace de mer en une saison? 1.2 Décrivez comment les inclusions de saumure se créent au cours du processus de formation de la glace. 1.3 Quel intérêt revêtent les canaux de drainage pour les communautés de glace de mer?

4 4 1.4 Nommez un élément biotique des communautés de glace de mer qui influe sur les algues de glace. Expliquez son influence. Activité 2 : Effets actuels et futurs des changements climatiques On s attend à d importantes répercussions du réchauffement climatique sur les écosystèmes et les populations de l Arctique. On ne sait toutefois pas précisément quels seront les effets. Le Musée canadien de la nature a tenu, le 18 novembre 2010, un Symposium sur la biodiversité arctique en vue de cerner plus étroitement ces questions. Cet événement avait pour but de faire le point sur les connaissances actuelles concernant les changements rapides que connaît la biodiversité dans l Arctique. Plusieurs spécialistes de l Arctique sont venus y parler de questions liées aux changements environnementaux. Cette réunion a permis à la communauté scientifique, aux intervenants dans le domaine de la biodiversité et aux décideurs de déterminer les questions les plus urgentes et les priorités de la recherche dans les années à venir. Fonte de la glace de mer dans l Arctique. Ed Hendrycks Musée canadien de la nature Voici trois exemples de sujets traités au cours du symposium. John C. Fyfe, un chercheur du Centre canadien de la modélisation et de l'analyse climatique d Environnement Canada présente une des difficultés auxquelles font face les climatologues : En moyenne, les températures de l Arctique ont augmenté à un taux deux fois plus élevé que sur la planète en général, ce qui a entraîné la fonte de la glace de mer, une diminution du manteau neigeux, la fonte du pergélisol et une modification dans le régime des précipitations. Ces changements sans précédents sont manifestes et non équivoques dans la nature, mais ils demeurent difficiles à reproduire

5 5 dans le cadre de modèles climatiques. Or, ces modèles sont les principaux outils dont disposent les climatologues pour étudier et prédire les changements environnementaux. Steven Ferguson, chercheur à Pêches et Océans Canada, a exposé quelques prédictions en matière de biodiversité : La glace de mer régresse tant en étendue et en masse qu en durée. Au nombre des changements attendus dans l Arctique figure une augmentation de la biodiversité des mammifères marins à mesure que des espèces des régions tempérées étendent leur aire de distribution aux zones autrefois occupées par les glaces annuelles. Mais cette biodiversité accrue se révèle lourde de conséquences. Bien adaptés à la glace, les baleines et les phoques connaissent un déclin démographique en raison de la perte de leur principal habitat; ils disposent d une quantité moindre de leurs proies favorites et doivent faire face à de nouveaux prédateurs. Il s agit ici du paradoxe de la biodiversité : une plus grande variété d espèces dans l Arctique mais un avenir compromis pour les habitants d origine Il nous faut mieux comprendre les mécanismes démographiques et évolutionnaires impliqués dans les variations de la distribution et l abondance des baleines et des phoques pour prédire les effets du réchauffement climatique sur la biodiversité de l Arctique et être ainsi en mesure de les atténuer ou de s y adapter. Donald McLennan, écologiste à la Direction de l intégrité écologique de l Agence Parcs Canada, considère le centre de l Arctique comme un haut lieu des changements écologiques : De récents efforts de modélisation ont mis en évidence le centre de l Arctique canadien comme un «haut lieu mondial» des changements écologiques, puisque certaines de ces régions connaîtront, selon les prévisions, un renouvellement de 80 à 100 % des espèces d oiseaux et de mammifères au cours des 100 prochaines années. Totalisant une superficie de plus de km 2, les 10 parcs nationaux du Canada situés dans l Arctique sont au cœur de ces changements. Ces événements inévitables représentent un défi compliqué et épineux pour les gestionnaires de Parcs Canada, qui ont pour mandat de «maintenir ou restaurer l intégrité écologique» des parcs nationaux au profit de la population canadienne. En faisant appel aux renseignements ci-dessus, répondez aux questions suivantes : 2.1 Quel était le but du Symposium sur la biodiversité arctique qui s est tenu au Musée canadien de la nature le 18 novembre 2010? 2.2 Quel est l outil principal des climatologues pour prédire les changements environnementaux? Les climatologues savent-ils avec précision comment le climat évoluera?

6 6 2.3 Quelle partie de l Arctique considère-t-on comme le «haut lieu mondial» des changements écologiques? Qu est-ce que cela signifie? Activité 3 : Recherche sur la biodiversité dans l Arctique Les craintes que suscitent les changements climatiques ont stimulé la recherche dans l Arctique ces dernières années. Les scientifiques se penchent sur les effets du réchauffement climatique sur la biodiversité et les écosystèmes de l Arctique. Il importe au plus haut point de connaître la composition de la biodiversité de l Arctique et la façon dont elle interagit actuellement avec l écosystème pour être en mesure de déceler les éventuels répercussions et changements. Voici deux importants projets de recherche dans l Arctique, auxquels participe le Musée canadien de la nature. Les trois océans du Canada (C3O) Ce projet du ministère des Pêches et des Océans vise à accumuler un corpus de données biotiques et abiotiques sur les trois océans du pays. Toutes les informations recueillies serviront de données de référence à partir desquelles on pourra mesurer d éventuels changements. C3O permettra de mieux comprendre le rôle que ces océans interreliés jouent dans les changements climatiques. Pour réaliser cette recherche, des équipes de scientifiques ont sillonné l Arctique sur kilomètres à bord de deux brise-glaces de la Garde côtière canadienne : le NGCC Louis S. St-Laurent, dont le port d attache est Halifax, et le NGCC Sir Wilfrid Laurier, de Victoria. Dotés de laboratoires à la fine pointe de la technologie, ces navires ont été conçus de façon à pouvoir rapidement se transformer en plateforme de recherche flottante. Ed Hendrycks sur le Louis S. St-Laurent. Corinne Pomerleau Ministère des Pêches et des Océans

7 7 En 2007, le chercheur du Musée canadien de la nature Ed Hendrycks faisait partie des scientifiques qui effectuaient une recherche à bord du Louis S. St. Laurent dans le cadre du projet CO3. Partis de Halifax en Nouvelle-Écosse, ils ont traversé le golfe du Saint-Laurent et le détroit de Belle Isle pour atteindre la mer du Labrador puis l île de Baffin et enfin Resolute sur l île Cornwallis au Nunavut. La mission d Ed Hendrycks consistait à collecter sur les fonds marins des échantillons d invertébrés jusqu à une profondeur de 800 mètres. Il se servait d un genre de pelle en forme de boîte qui porte le nom de benne de Van Veen pour creuser les sédiments marins et prélever ses échantillons. Il n avait ensuite qu à tamiser la vase pour récupérer les spécimens qu il plaçait alors dans une pochette de plastique, où ils étaient préservés jusqu à leur identification au laboratoire du Musée canadien de la nature à Gatineau, au Québec. Un échantillon de sédiments marins prélevé dans l océan Arctique. Ed Hendrycks Musée canadien de la nature Projet de recherche ArcticNet ArcticNet réunit une centaine de chercheurs du Canada et d ailleurs qui, de concert avec les habitants des régions nordiques et d autres partenaires, se penchent sur les questions entourant les changements climatiques dans l Arctique. Ce projet vise essentiellement à accumuler et à partager les connaissances nécessaires pour réagir aux problèmes liés à ces changements et à la mondialisation dans l Arctique. Les recherches portent sur quatre grands thèmes : les écosystèmes marins côtiers, les écosystèmes terrestres côtiers, la santé et l adaptation des Inuits, le développement industriel dans le Nord. Michel Poulin, scientifique du Musée canadien de la nature, participe au projet ArcticNet depuis Il étudie des organismes marins de l Arctique appelés protistes. Les protistes comprennent le phytoplancton, qui vit dans la partie supérieure de la colonne d eau des zones océaniques et côtières, ainsi que les communautés qui vivent dans les couches inférieures de la glace de mer polaire.

8 8 Bien que le phytoplancton et les protistes de glace de mer aient été décrits dès les premières expéditions dans l Arctique au début du XX e siècle, il n existe aucune donnée à jour sur leur nombre exact et sur la composition des espèces à l échelle de l Arctique dans son ensemble. Cette recherche permettra de savoir comment ces importants maillons du réseau alimentaire réagiront au réchauffement planétaire. À l aide des renseignements ci-dessus, répondez aux questions suivantes : 3.1 Que doivent absolument connaître les scientifiques pour être en mesure de déceler les éventuels changements des écosystèmes arctiques? 3.2 Les projets C3O et ArcticNet se fondent tous deux sur la collaboration entre de nombreux scientifiques. À votre avis, s agit-il là d un point important? Pourquoi? 3.3 Quel est le sujet de recherche de Michel Poulin dans le cadre du projet ArcticNet? Michel Poulin. Bernard Leblanc Musée canadien de la nature

9 9 Activité 4 : Consultation publique sur l exploration du pétrole et du gaz dans l Arctique Récapitulation La fonte de la glace de mer dans l Arctique aura non seulement un effet direct sur la biodiversité, mais fera vraisemblablement naître un intérêt croissant pour son potentiel économique et industriel. La consultation publique est une étape importante dans le processus visant à établir un juste équilibre entre les intérêts de tous les intervenants. Plusieurs points entrent en considération. La décision d effectuer ou non des forages dans l Arctique est lourde de conséquences pour l écosystème, pour le secteur pétrolier et pour l économie en général. Mais d autres considérations entrent aussi en ligne de compte. Un développement accru pourrait apporter aux peuples de l Arctique davantage d emplois, de services de santé et de possibilités d éducation. En revanche, cela pourrait avoir de sérieuses répercussions sur les modes de vie traditionnels, les aspirations et les structures des collectivités. D autres questions demeurent entières : Qui a le droit de prendre les décisions? Qui possède la terre? La communauté internationale a-t-elle son mot à dire sur la façon dont le Canada aborde le développement de son territoire et de ses eaux arctiques? Les décisions touchant la façon d appréhender le développement de l Arctique canadien sont extrêmement complexes. Et c est dès la présente décennie qu elles commenceront à se prendre. Elles sont de nature à influer sur nous tous. 4.1 Exposé de position Vous devez vous penchez sur la question suivante : doit-on permettre les forages pétroliers ou gaziers dans le centre de l Arctique canadien? Vous ferez partie d un des quatre groupes représentant des intérêts différents et préparerez un exposé de position selon la perspective de votre groupe. D une longueur de trois à quatre pages, le rapport doit présenter un survol de la situation, des arguments en faveur de votre prise de position et des références. Ce travail doit être terminé avant l audience publique fictive qui se déroulera en classe (voir ci-dessous). Les groupes : Industrie pétrolière et gazière : Ce groupe met de l avant les intérêts de l industrie pétrolière et gazière. Votre équipe soutiendra les positions les plus difficiles à défendre. Gardez en tête que même si beaucoup de Canadiens se disent peu favorables aux forages pétroliers, la plupart d entre eux dépendent de ce combustible pour chauffer leur maison ou pour se déplacer.

10 10 Collectivités inuites : Ce groupe s intéresse à la façon dont le débat «protection ou développement» influera sur la vie des gens du Nord. Groupes écologistes : Ce groupe se préoccupe de la protection de l environnement marin de l Arctique par divers moyens dont la désignation d aires marines nationales de conservation. Jury : Ce groupe a pour rôle de présider l audience publique, d écouter les différents exposés et de poser des questions à la fin de chaque présentation. Il préparera son propre exposé de position après l audience publique. 4.2 Audience publique Après avoir soumis votre exposé de position, réunissez-vous avec les autres membres de votre groupe pour préparer une présentation d une dizaine de minutes résumant votre point de vue et vos arguments. Les trois premiers groupes exposeront leur position dans le cadre d une audience publique fictive en classe. Le jury présidera l audience, prendra des notes et posera des questions. Les membres du jury prépareront un rapport sur ce qui s est dit et présenteront leurs conclusions à la classe ultérieurement. L audience publique poursuit les buts suivants : Faire connaître l opinion de la population sur l opportunité de permettre les forages pétroliers et gaziers dans le centre de l Arctique canadien et, le cas échéant, les conditions dans lesquelles ils s effectueront. Lancer un dialogue entre les différents intervenants en vue de formuler des recommandations destinées au gouvernement. Commencez par prendre connaissance des renseignements ci-dessous et par consulter les ressources Web suggérées pour votre groupe. Notez que les ressources Web sont fournies à titre indicatif et que vous devez explorer d autres ressources. Ressources Groupe 1 Industrie pétrolière et gazière En plus de bouleverser directement l écosystème en haussant les températures, la fonte de la glace peut entraîner une empreinte humaine accrue dans la région. En effet, la régression des glaces rendra plus faciles les déplacements dans le Nord et donc l exploitation et le transport des ressources naturelles. Selon les intervenants, il existe plusieurs points de vue sur le sujet et sur les répercussions que ce développement pourrait avoir. L industrie pétrolière et gazière, par exemple, est active dans l Arctique depuis plusieurs décennies, mais son intérêt pour le Nord s est ravivé au cours des dernières années. La menace d amenuisement des réserves de combustibles fossiles, la perspective d un transport plus facile et de profits juteux sont autant de facteurs qui ont contribué à ce regain d intérêt.

11 11 Et le Canada n est pas le seul en cause. De fait, tous les pays ayant des possessions en Arctique se montrent fort intéressés par les réserves de combustibles fossiles qui dorment sous les glaces. Les scientifiques des nations arctiques étudient les éventuelles répercussions de l exploitation des hydrocarbures sur les écosystèmes arctiques. Les gouvernements préparent leurs politiques sur l ampleur et le cadre réglementaire des activités pétrolières et gazières. On a décelé des gisements d hydrocarbures dans diverses régions de l Arctique, notamment dans les mers de Béring et de Beaufort, dans la baie de Baffin et au large du Labrador. Selon certaines estimations, presque le quart des réserves mondiales de pétrole et de gaz non encore découvertes se trouvent en Arctique. Ces gisements sous-marins peuvent être exploités grâce au forage des fonds océaniques. Une plateforme pétrolière en mer. istockphoto.com/brasil2 De nombreuses activités liées aux hydrocarbures peuvent avoir des répercussions sur l environnement arctique : On effectue des forages pour l exploration. On mine les côtes pour obtenir les matériaux de construction des plateformes de forage. Le transport des matériaux et des personnes s intensifie. On construit parfois des pipelines pour le transport des hydrocarbures. Les routes de migration peuvent être perturbées. Il existe un risque constant de déversement de pétrole et de contamination de l environnement par des polluants, y compris ceux découlant de l intensification du transport. L accessibilité peut entraîner un développement accru, avec plus de gens, plus d activités et plus de pollution. Tout en reconnaissant l existence de certains risques, le secteur pétrolier fait valoir qu il faut examiner ces risques à la lumière des nouvelles technologies et mesures de protection qui s améliorent sans cesse. Il faut aussi prendre en considération le fait que notre société «fonctionne au pétrole», du moins jusqu à présent. Pour beaucoup, il importe de devenir plus autosuffisant devant l instabilité des réserves mondiales de combustibles fossiles. Le déclin des réserves dans d autres régions du monde vient conforter cette idée. Enfin, pour plusieurs, un développement accru représente plus d emplois, plus de services de santé et d éducation pour les habitants du Grand Nord.

12 12 Ressources Web suggérées Examen du forage en mer (Comité permanent de l'énergie, de l'environnement et des ressources naturelles) Les hydrocarbures, l eau et la mousse au chocolat Le Canada et la Russie s'en remettent à l'onu Groupe 2 Collectivités inuites Les changements climatiques commencent déjà à se faire sentir dans l Arctique et sur le mode de vie des Inuits. Pour mieux comprendre les changements climatiques et leurs effets, il importe de prendre en considération le point de vue et l expérience des peuples autochtones du Grand Nord. Le Conseil circumpolaire inuit (CCI) est une organisation internationale non gouvernementale qui représente les Inuits du Canada, du Danemark, des États-Unis et de la Russie. Voici un extrait du discours du président du CCI, Jim Stotts, au sommet des représentants de l Arctique de Il recèle de précieuses informations et un nouvel éclairage pour la préparation de votre activité finale. Même si elle plonge ses racines dans la préhistoire, la culture inuite d aujourd hui n en est pas moins moderne. Les Inuits n ont nulle envie de terminer comme objet d exposition dans un musée des cultures disparues. Nous souhaitons préparer une vie meilleure à nos enfants et nos petits-enfants. Nous voulons être partie prenante de tout ce qui se passe sur notre territoire, y compris dans nos mers. En tant que premiers habitants et qu intendants de l Arctique, nous avons la responsabilité et le droit d assurer la protection de notre environnement et de notre culture. Nous assumons cette responsabilité pour le bien de tout le genre humain. Un Inuit avec son traîneau à chiens. Steward MacDonald Musée canadien de la nature

13 13 Sans les changements climatiques, il n y aurait aucun développement dans l océan Arctique. Avant que le réchauffement planétaire ne se fasse sentir, on ne pouvait sérieusement envisager d exploiter des ressources, de transporter des marchandises ou de faire de la pêche commerciale dans l océan Arctique. Les coûts auraient été prohibitifs en raison du climat et des glaces. Mais le réchauffement change complètement la donne, les températures plus chaudes ayant provoqué un amincissement de la banquise. Il semble que cette tendance se poursuivra à moins d un effort mondial pour l inverser, ce qui semble très peu probable. Souvenons-nous du sommet sur le climat COP15 de Copenhague qui n a absolument rien donné. Les Inuits et autres peuples autochtones de l Arctique se trouvent au cœur du débat sur le développement industriel de l océan Arctique. D un côté, les industriels affirment qu ils disposent de la technologie et des moyens nécessaires pour assurer l exploitation des ressources en mer de façon sécuritaire, responsable et durable. D un autre, les organisations environnementales veulent bannir l exploitation des ressources à tout prix. Les eux comme les autres sont aussi puissants que bien financés. Mais à notre avis, les deux parties sont dans l erreur. Resolute Bay, près du détroit de Lancaster au Nunavut. Kathy Conlan Musée canadien de la nature Les deux clans proclament agir dans l intérêt supérieur des peuples indigènes, mais franchement ils ne sont guère crédibles. Nous, les Inuits, avons souvent l impression d être de simples pions dans cette partie d échec idéologique. Nous nous souvenons de douloureuses situations causées par des gens de l extérieur, qui nous ont méprisés et laissés de côté. La confiance est pour nous un enjeu essentiel. Notre expérience nous a enseigné à cultiver une saine méfiance à l égard de l extérieur. Les Inuits sont-ils prêts à sacrifier leur culture et leur identité pour résoudre les problèmes des changements climatiques mondiaux? La réponse est non. Si je pose la même question concernant l exploitation des ressources en mer, je suis sûr que la réponse demeurera non. Cela ne veut pas dire pour autant que nous nous opposons au développement en soi, mais plutôt que nous nous préoccupons

14 14 de la façon dont il se déroulera. Nous croyons au développement durable et responsable. Et ceci implique la préservation de la culture. Nous luttons pour la survie de notre culture. Premièrement, tout le monde sait bien que la pollution et les désastres environnementaux ont des répercussions plus sérieuses dans l eau que sur la terre ferme. Dans les rivières, les lacs, les océans ou la nappe phréatique, la pollution s étend davantage et se révèle plus difficile à circonscrire que sur la terre. Et la situation est encore pire quand l eau est couverte de glace. Les Inuits craignent particulièrement les déversements de pétrole que peuvent provoquer l exploitation des hydrocarbures ou le transport maritime. Un déversement d envergure dans l océan Arctique est la plus grande menace qui pèse sur l environnement marin. Deuxièmement, les Inuits vivent près des côtes et sont tributaires des ressources de la mer pour leur survie physique et culturelle. Tout le monde sait que les Inuits sont un peuple de chasseurs et qu ils se préoccupent au plus haut point de la salubrité de l écosystème marin arctique et de la survie des animaux qu il abrite. La chasse nous définit en tant que peuple et nous en sommes fiers. Nous sommes farouchement opposés aux groupes de protection des animaux qui tentent de mettre un terme à la chasse par tous les moyens. Nous considérons que leurs partisans sont tout à fait déconnectés de la nature. Les Inuits luttent pour la survie de leur culture. [Traduction libre] Ressources Web suggérées Le discours complet du président du CCI Jim Stotts (dont vous avez pu lire un extrait ci-dessus) au sommet des représentants de l Arctique, à Moscou, en avril 2010 : The Arctic Offshore (Who Gets to Decide?) (en anglais seulement) (82,3 Ko PDF) Arctique: les Inuits réclament un arrêt des forages Détroit de Lancaster : Le détroit de la discorde Un pétrolier s'échoue dans l'arctique canadien Groupe 3 Groupes écologistes Beaucoup d écologistes souhaitent protéger l Arctique de l exploitation des hydrocarbures. On craint surtout les dégâts que pourrait causer un éventuel déversement de pétrole en mer. L éloignement et la présence de glace compliqueraient considérablement le nettoyage. Dans un endroit isolé, il serait en effet très difficile d obtenir à temps l équipement nécessaire. L infrastructure présente actuellement dans l Arctique est inadéquate pour répondre aux besoins d une région si vaste. D autres avancent que la technologie et les connaissances actuelles ne permettent tout simplement pas de procéder à un nettoyage efficace dans un océan couvert de glace. De plus,

15 15 si un déversement se produisait en hiver, l obscurité rendrait la tâche encore plus difficile et le mauvais temps risquerait de retarder considérablement la mise en place des mesures. Travailleurs à l œuvre après le déversement de l Exxon Valdez. U.S. National Oceanic and Atmospheric Administration Domaine public Les écologistes considèrent souvent comme insuffisantes les normes et les directives environnementales mises de l avant par les représentants du secteur industriel. L exemple le plus connu de désastre écologique dans l océan Arctique est sans doute le déversement du pétrolier Exxon Valdez : on estime qu au moins 41,5 millions de litres de pétrole se sont déversés, causant la mort de quelque oiseaux. La récente catastrophe dans le golfe du Mexique vient plaider en faveur de normes encore plus strictes. De nombreux écologistes prônent le principe de précaution. Une des définitions les plus couramment acceptées de cette notion est celle de la Déclaration de Rio sur l environnement et le développement des Nations Unies, issue du Sommet de la Terre de Le principe 15 de cette déclaration se lit comme suit : Pour protéger l'environnement, des mesures de précaution doivent être largement appliquées par les États selon leurs capacités. En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l'absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l'adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l'environnement. Le réseau d aires marines protégées du gouvernement fédéral du Canada comprend plusieurs programmes. Le système des aires marines nationales de conservation (AMNC) administré par Parcs Canada a pour but, par exemple, de protéger des régions marines représentatives du patrimoine naturel et culturel du pays. Ces aires sont gérées en vue d une utilisation durable. Beaucoup considèrent les AMNC comme un excellent moyen de préserver d importantes zones écologiques. Elles contribuent à accroître la capacité d un écosystème à supporter le stress. Dans l Arctique, où les écosystèmes subissent une pression liée aux changements climatiques, ces aires revêtent une importance particulière.

16 16 Bien que l utilisation des ressources ne soit pas interdite dans les AMNC, les lois fédérales y proscrivent le rejet de déchets dans l océan, l exploitation minière, les explorations de ressources énergétiques et la pêche excessive. La gestion de ces aires requiert la collaboration des divers intervenants régionaux pour déterminer le juste équilibre entre la préservation et l utilisation. La protection de zones marines présente des avantages qui vont au-delà de la conservation de la biodiversité et des écosystèmes : elle apporte aussi des bienfaits d ordre social, économique et culturel. Stratégie fédérale sur les aires marines protégées Le gouvernement du Canada vient d annoncer qu une aire marine nationale de conservation serait établie dans le détroit de Lancaster, une zone très productive et diversifiée sur le plan biologique. De nombreux Inuits et écologistes y voient une victoire. D autres considèrent que cette désignation est insuffisante dans la mesure où elle n élimine pas les risques liés, par exemple, au transport maritime ni la menace de déversement de pétrole provenant de plateformes de forage situées à l extérieur de l aire protégée. On s inquiète également des désaccords internationaux portant sur la propriété des ressources énergétiques dans la région. Selon certains, le Canada devrait faire désigner le détroit de Lancaster comme un site de patrimoine mondial de l UNESCO. Cette démarche permettrait de réaffirmer la souveraineté du Canada sur cette région tout en offrant un niveau de protection accru. Ressources Web suggérées Stratégie fédérale sur les aires marines protégées La nouvelle frontière de l'exploration Risques de déversements de pétrole: l'arctique se prépare

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