la lettre de l Institut Danone Pr. Jean Navarro Dr. Pascal Crenn TRIBUNE DOSSIER N 94 Décembre 2009

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "la lettre de l Institut Danone Pr. Jean Navarro Dr. Pascal Crenn TRIBUNE DOSSIER N 94 Décembre 2009"

Transcription

1 la lettre de l Institut Danone TRIBUNE Alimentation et prévention des cancers Pr. Jean Navarro DOSSIER Place de la nutrition dans la prise en charge des cancers Dr. Pascal Crenn N 94 Décembre 2009

2 T R I B U N E Le vieillissement de la population et l amélioration des moyens de diagnostic expliquent en partie l augmentation de l incidence des cancers. La génétique et les facteurs environnementaux jouent aussi un rôle important ; parmi ces derniers, les facteurs alimentaires présentent l intérêt d être modifiables au niveau individuel. Ils ont été analysés sous l égide du World Cancer Research Fund en 1997 puis en A la demande conjointe de l INCa et de la Direction Générale de la Santé, une brochure Nutrition et prévention du cancer : des connaissances scientifiques aux recommandations a été publiée dans le cadre du PNNS à partir des premiers résultats d études plus ciblées (études cas témoins, de cohorte, interventionnelles et propectives, voire randomisées) et alors que se multipliaient les méta-analyses. Ces études démontraient clairement les effets nocifs de l'alcool, mais les risques liés à la consommation de viande rouge et de charcuteries ont été plus discutés : le risque de survenue de cancer colorectal apparaît confirmé par les études de cohortes mais les données restent contradictoires dans les méta-analyses. Alimentation et prévention des cancers pourraient majorer le risque de survenue du cancer du poumon chez les fumeurs. Le surpoids et plus particulièrement l obésité sont associés à une augmentation du risque de plusieurs cancers dans les études épidémiologiques : par ordre décroissant, œsophage, endomètre, rein, colon, rectum, pancréas, sein post-ménopausique et vésicule biliaire. Cette constatation plaide pour la prévention de l obésité. La diminution du risque associée à l activité physique a été jugée convaincante pour le cancer du côlon, probable pour le cancer du sein après la ménopause. En conclusion, la médiatisation excessive de ces premières études et les recommandations qui en découlent impliquent la plus grande prudence. Il faut tenir compte de facteurs socioéconomiques, culturels, alimentaires qui gênent l interprétation. Ainsi ce sont les mêmes consommateurs qui prennent de l alcool en excès, des aliments à forte teneur calorique (graisses saturées), ont une activité physique réduite, et sont dès lors en surpoids, voire obèses. La consommation de fruits, légumes et aliments riches en fibres est associée à une réduction probable du risque pour les cancers de la bouche, du larynx, du pharynx et de l estomac, et pour ce qui est des fruits pour le poumon (études cas témoin, non confirmées par les études de cohorte). Enfin fruits et légumes ne peuvent pas être remplacés par les compléments alimentaires, dont certains comme le ß-carotène Par ailleurs, les interdits ne doivent pas être absolus, aboutissant sinon à de véritables phobies alimentaires non justifiées, ou à l inverse à la promotion de produits miracles dont l efficacité est loin d être prouvée. Pr. Jean Navarro, Président du Cancéropôle d Île-de-France

3 D O S S I E R Place de la nutrition dans la prise en charge des cancers Les cancers sont une cause majeure d amaigrissement et de dénutrition. Les critères de gravité nutritionnelle, maintenant bien diffusés, sont a priori connus des cliniciens. Une prise en charge adaptée, notamment en situation périopératoire, améliore la faisabilité des thérapeutiques oncologiques, participe au succès de la prise en charge et diminue les complications des traitements lourds proposés. Une amélioration du pronostic apparaît alors possible mais n est, à l heure actuelle, prouvée que dans un nombre limité de situations. Dr Pascal Crenn Fédération des Spécialités Digestives et Oncologie digestive, Hôpital Ambroise Paré (APHP), Boulogne

4 D O S S I E R FOCUS L évaluation de l état nutritionnel, préalable indispensable à toute prise en charge, repose sur des critères cliniques tels que le poids et l indice de masse corporelle (IMC), l élément fondamental étant la cinétique de la perte de poids involontaire. Parmi les critères biologiques, le plus important est le dosage de l albumine plasmatique, l impact pronostique défavorable de l hypoalbuminémie étant largement démontré notamment en situation périopératoire. DÉNUTRITION LIÉE AU CANCER : PHYSIOPATHOLOGIE La prévalence de l amaigrissement et de la dénutrition est élevée chez les malades atteints de cancer, proche de 50% (Encadré 1). Elle concerne particulièrement les cancers des voies aérodigestives supérieures, de l estomac, du pancréas, du poumon, de l ovaire et certaines hémopathies malignes. Elle est plus rare dans les tumeurs coliques ou prostatiques. L anorexie, facteur majeur présent dans 40 à 80% des cas de dénutrition, peut parfois être psychogène. Elle est le plus souvent liée à des altérations du goût, de l odorat, avec ou sans candidoses oropharyngées, et aux effets secondaires digestifs communs lors de certaines chimiothérapies. Dans les formes plus évoluées, des facteurs liés à la présence de la tumeur interviennent : réponse immune de l organisme (TNF, IL6 ), produits de sécrétion tumorale (proteolysis inducing factor ou PIF, et lipid mobilizing factor ou LMF) qui favorisent respectivement le catabolisme protéique musculaire, par activation du système ubiquitine-protéasome, et la lipolyse du tissu adipeux. Au stade de cachexie cancéreuse (CACS : cancer associated cachexia syndrome), la dénutrition, globale, s accompagne d une fonte musculaire associée à celle de la masse grasse. Conséquences : dégradation de la qualité de vie, augmentation des complications du traitement (surtout de la chirurgie, mais aussi de la chimiothérapie et de la radiothérapie), diminution de la survie (liée aux complications thérapeutiques et au stade tumoral) et, logiquement, augmentation des coûts de prise en charge directs et indirects. On estime que la dénutrition et ses complications directes seraient responsables de 20% des décès des patients atteints d un cancer. 4

5 Objectif Nutrition - Place de la nutrition dans la prise en charge des cancers ENCADRÉ 1 : DÉFINITION DE LA DÉNUTRITION SÉVÈRE Une dénutrition sévère impose une intervention nutritionnelle avant tout traitement actif de la tumeur. Elle se traduit - chez un adulte de moins de 70 ans, par : une perte de poids supérieure à 20% en 6 mois, ou une perte de poids supérieure à 15% en 6 mois associée à une hypoalbuminémie inférieure à 35 g/l, ou une perte de poids supérieure à 10% en 6 mois associée à une hypoalbuminémie inférieure à 30 g/l, ou un IMC inférieur à chez un sujet de plus de 70 ans, par : une perte de poids supérieure à 15% en 6 mois ou à 10% en 1 mois, ou une hypoalbuminémie inférieure à 30 g/l ou un IMC inférieur à 18. Un IMC inférieur à 21 est un signe de dénutrition chez le sujet âgé. Un sujet en surcharge pondérale (IMC entre 25 et 30) voire obèse (IMC supérieur à 30) peut être authentiquement dénutri (sarcopénie). Une perte involontaire de 5 kg doit déjà attirer l attention sur la possibilité d une altération nutritionnelle significative. BASES DE L INTERVENTION NUTRITIONNELLE Le traitement nutritionnel ne peut se concevoir, en dehors du stade palliatif pur, qu avec un traitement anticancéreux actif. Des principes de base encadrent la nutrition thérapeutique en oncologie : toujours préférer la voie entérale à la voie parentérale (dans la mesure où le tube digestif est fonctionnel et même si la solution d utiliser la voie d abord centrale chambre implantable - paraît plus simple) ; tenir compte de la possibilité d utiliser des compléments diététiques oraux ; s assurer que la nutrition est complète (incluant les micronutriments) ; éviter l hypernutrition au delà des capacités métaboliques du sujet ; surveiller et prévenir les complications possibles de la technique de nutrition (thrombose de la voie d abord et infections du site pour la nutrition parentérale ; pneumopa- 5

6 D O S S I E R thies et troubles digestifs pour la nutrition entérale) ; en vérifier l efficacité. Les compléments nutritionnels oraux (CNO) bénéficient d un remboursement dans l indication cancer. Sauf cas très particuliers il est inutile d apporter plus de 35 kcal/kg/j et plus de 2 g/kg/j : en effet le surplus est oxydé et n a donc aucun rôle anabolique ou anticatabolique. NUTRITION EN PÉRIOPÉRATOIRE Après chirurgie digestive, la nutrition et notamment les CNO - réduit la survenue de complications infectieuses (abcès de paroi ), permet une récupération plus rapide du poids et de la force musculaire. Les CNO doivent donc être largement utilisés et il faut s efforcer de convaincre le patient de leur utilité. Dans la plupart des cas 250 à 750 ml et kcal se révèlent suffisants. La nutrition parentérale peut s avérer indispensable en cas de dénutrition sévère, en préopératoire pendant une durée courte (maximum habituel deux semaines), ou en post- opératoire. Elle peut être réalisée par voie veineuse périphérique, avec des solutés spécifiques adaptés, nonhyperosmolaires (<800mOsm/L), si le capital veineux est suffisant et si elle ne dépasse pas trois semaines au maximum. Les cancers des voies aérodigestives supérieures sont, avec les pathologies neurologiques, une des indications les plus fréquentes de nutrition entérale à domicile (NED), le plus souvent par l intermédiaire d une gastrostomie d alimentation. Depuis quelques années, l intérêt se développe pour l immunonutrition péri-opératoire fondée sur l utilisation de substrats à action immunomodulatrice (encadré 2). Selon les résultats des études cliniques sur plus de deux mille patients en chirurgie digestive, l immunonutrition préopératoire permet de diminuer l anergie post-opératoire, de diviser par deux le taux de complications et réduit ainsi la durée d hospitalisation. Fait remarquable, ceci est également observé chez les patients peu ou pas dénutris 6 (perte de poids inférieure à 10%). Ce type de prise en charge est donc recommandé (AFSSAPS 2005) en oncologie digestive uniquement, si le malade a la possibilité de prendre des ingesta oraux, et en dehors de l urgence. La prescription peut être hospitalière ou extrahospitalière. CHIMIO ET/OU RADIOTHÉRAPIE ET NUTRITION La place de la nutrition chez les patients traités par chimiothérapie demeure controversée. Les résultats d études récentes, en oncologie digestive et pulmonaire, indiquent que la dénutrition augmente la toxicité (hématologique et probablement digestive) de la chimiothérapie, diminue ainsi la faisabilité du traitement, suggérant un probable bénéfice de l assistance nutritive. Plusieurs études soulignent le risque d une utilisation de la voie parentérale (chambre implantée) qui multiplie par deux à quatre le risque infectieux. De plus, une méta-analyse de quinze études cliniques

7 Objectif Nutrition - Place de la nutrition dans la prise en charge des cancers (dont treize en chimiothérapie) a montré un effet négatif, modeste mais semblant significatif, de la nutrition parentérale sur la réponse tumorale, suggérant que la tumeur bénéficie peut-être aussi de l apport de nutriments. Cependant ces études relativement anciennes (avant 2000) et ces données ne s appliquent peut-être pas aux protocoles actuels, tant en terme de nutrition qu en terme de traitement médical des tumeurs. De plus les critères objectifs de réponse tumorale (imagerie 2D et 3D, biologie) se sont nettement affinés depuis lors. L assistance nutritive semble avoir sa place en hématologie lourde tandis qu en oncologie solide elle pourrait être réservée aux patients réduisant leurs ingesta en cours de traitement. La mucite, complication la plus fréquente des chimiothérapies, entraîne des difficultés alimentaires. Un traitement spécifique doit lui être appliqué. En radiothérapie, la malnutrition dépend du champ d irradiation. Les indications de l assistance nutritive sont la malnutrition sévère préexistante (surtout en cas de cancer ORL), certains auteurs proposant une gastrostomie préalable, et les complications digestives aiguës ou tardives de la radiothérapie, en particulier l entérite radique chronique. ENCADRÉ 2 : L IMMUNONUTRITION On désigne sous ce vocable l utilisation thérapeutique (pharmacologique) de substrats dont l intérêt n est pas uniquement nutritionnel. Ils agissent en modulant les réactions immunitaires, notamment lymphocytaires. L immunonutrition combat particulièrement l anergie postopératoire et peut avoir un effet stimulant des défenses ou de la trophicité digestive. Il existe une immunonutrition azotée (notamment par la glutamine, l arginine et les nucléotides) et une immunonutrition non azotée utilisant divers antioxydants (dont certains oligoéléments et vitamines) et/ou les acides gras polyinsaturés de la série oméga 3 (notamment EPA, présent physiologiquement dans les huiles de poisson, à action anti-inflammatoire et antithrombotique). En clinique humaine l immunonutrition a un effet démontré en périopératoire de chirurgie digestive oncologique : son utilisation préopératoire par voie orale ou entérale permet une réduction significative (- 30 à 50%) des complications postopératoires, en particulier infectieuses. Un seul type de produits (Impact et Oral Impact ) a vu son indication validée par l AFSSAPS. C est un médicament d exception dont la prescription est réservée aux spécialistes. L immunonutrition dans d autres situations, oncologiques ou non oncologiques (patients de réanimation), n a pas pour l instant démontré de bénéfice univoque. 7

8 D O S S I E R CANCER ET NUTRITION : RÉCAPITULATIF DES DIFFÉRENTES SITUATIONS CLINIQUES Apports oraux spontanés (en % des besoins) 100 Nutrition de réhabilitation Séquelles (de chirurgie, radiothérapie ) Nutrition "thérapeutique" Traitement Rémission Guérison Récidive Nutrition "palliative" Phase terminale Cette dernière entité séquellaire, pouvant survenir jusqu'à 20 à 30 ans après une irradiation pelvienne, ne diminue pas de prévalence du fait de l amélioration générale des pronostics des cancers : elle représente encore 10% des mises en place d une nutrition parentérale à domicile de longue durée. Très peu d études ont actuellement clairement démontré le bénéfice de la nutrition thérapeutique sur la possibilité de réaliser pleinement le traitement par radiothérapie. TRAITEMENTS COMPLÉMENTAIRES Les compléments nutritionnels oraux, en particulier ceux enrichis en EPA (acide eicosapentaénoïque), ont un effet anti-cachexiant démontré chez l animal, notamment par inhibition du PIF. Malheureusement les bénéfices cliniques semblent modestes en oncologie, notamment parce que la dose efficace est supérieure à 2g/j. Si ces compléments réduisent la perte de poids en cas de cancer bronchique ou pancréatique évolué, et encore pas beaucoup plus que les compléments standards, aucune différence de survie n a pu être observée en situation d échappement thérapeutique ou palliative. Certains produits sont néanmoins spécifiquement proposés dans ces indications et peuvent être utilisés si l acceptation et la tolérance du patient est bonne, ce qui est habituellement le cas. Les orexigènes, classe qui abrite à l heure actuelle très peu de médicaments, n ont pas présentement de place 8

9 Objectif Nutrition - Place de la nutrition dans la prise en charge des cancers dans le traitement de l anorexie et la dénutrition des malades cancéreux, car aucun d entre eux n a montré un bénéfice objectif franc. Les anabolisants (par exemple l acétate de megestrol) ont surtout un effet d augmentation de la masse grasse. NUTRITION EN PHASE PALLIATIVE La nutrition en phase palliative, et encore plus terminale, pose des questions éthiques. La faim et la soif ne sont pas des symptômes constants de la phase terminale. Il existe un accord professionnel pour éviter de proposer la nutrition parentérale quand le patient à un indice de Karnofsky inférieur à 50 (indice OMS 4 ou alitement permanent du fait de la dénutrition) et qu aucun projet thérapeutique (chimiothérapie notamment) ne peut plus être envisagé, associé à une espérance de vie prévisible inférieure à 3 mois. En cas de carcinose péritonéale la nutrition parentérale peut être utile. Le maintien d une qualité de vie acceptable et le traitement symptomatique (soins de confort, soins de bouche ) demeurent ici l objectif premier. CONCLUSION Un projet thérapeutique cohérent et multidisciplinaire doit prendre en charge la dénutrition du malade cancéreux pour lequel existent des possibilités thérapeutiques spécifiques, à utiliser parfois de manière séquentielle. S il est clair que la nutrition thérapeutique réduit les complications de la chirurgie et peut favoriser la réalisation d un protocole complet de chimio-radiothérapie, son impact propre sur le pronostic du cancer (évolution de la masse tumorale, amélioration de la survie) demeure incertain bien que probable. La réduction des coûts directs et indirects de la maladie et l amélioration de la qualité de vie des patients sont les deux bénéfices actuellement démontrés. BIBLIOGRAPHIE 1. FNCLCC (Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer). Standards, Options et Recommandations Bonnes pratiques diététiques en cancérologie : dénutritionet évaluation nutritionnelle. Disponible en ligne : (Recommandations pour la pratique clinique > Accès aux RCP SOR > Bonnes pratiques > Diététique > Evaluation Nutritionnelle). 2. Gianotti L et al. A randomized controlled trial of preoperative oral supplementation with a specialized diet in patients with gastrointestinal cancer. Gastroenterology 2002;122(7): Koretz RL, Lipman TO, Klein S. AGA technical review on parenteral nutrition. Gastroenterology. 2001;121:

10 R E V U E D E P R E S S E Le surpoids prédisposerait à la démence Overweight in midlife and risk of dementia : a 40 year follow-up study. Hassing L-B et al, International Journal of Obesity 2009 ; 33 : Parmi les recherches récentes sur les facteurs prédisposant à la survenue ultérieure d une démence, certaines ont mis en évidence une association entre un index de masse corporelle (IMC) élevé et le risque de démence. De nombreux points restent cependant à préciser : le risque diffère-t-il selon le sexe? Le risque est-il le même pour la maladie d Alzheimer et pour les autres types de démence? Le risque persiste-t-il indépendamment des facteurs de risque vasculaires? Pour tenter de répondre à ces questions, cette étude suédoise à regroupé les données de deux études sur une cohorte de jumeaux suédois : sujets (357 hommes et 795 femmes), âgés de 45 à 65 ans en 1963, furent régulièrement suivis jusqu en 2005 ou jusqu à leur décès. L IMC fut calculé sur les données de 1963, évitant ainsi une sous-estimation liée à l amaigrissement fréquent lors du début du processus démentiel. Le diagnostic de démence fut établi, et le type de démence précisé, lors du suivi régulier des patients, à l aide des tests validés, et confirmés en réunion multidisciplinaire. Une démence fut diagnostiquée chez 312 patients (181 maladies d Alzheimer, 69 démences vasculaires, 62 autres démences), à un âge moyen de 83 ans. L analyse en régression logistique ajustée pour l âge, le sexe, le tabagisme et la consommation d alcool montre une association significative entre l IMC et le risque de survenue d une démence : les patients dans le quartile supérieur d IMC (IMC 26,5) avaient un risque de démence augmenté de 59% (RR=1,59), sans différence selon le sexe. Le risque relatif était de 1,71 pour la maladie d Alzheimer, et de 1,55 pour la démence vasculaire. L ajustement pour les facteurs de risques vasculaires ne modifiait le risque que pour la démence vasculaire, soulignant le rôle de ces facteurs dans sa survenue. Cette étude confirme le rôle prédisposant d un surpoids aux âges moyens de la vie dans la survenue ultérieure d une démence, vasculaire ou non. Le surpoids semble donc augmenter le risque de démence par lui-même, indépendamment des facteurs de risque vasculaire : les mécanismes en cause restent à préciser. 10

11 R E V U E D E P R E S S E Intérêt de l amaigrissement chez les enfants obèses avec stéatose hépatique Lifestyle intervention in obese children with non-alcoholic fatty liver disease: 2-year follow-up study Reinehr T et al. Arch Dis Child 2009 ; 94 : La stéatose hépatique (NAFLD ou non alcoholic fatty liver disease) est la cause la plus fréquente d atteinte hépatique chez l obèse avec un risque de cirrhose à plus ou moins long terme. Sa fréquence est estimée entre 20% et 77% des sujets selon les cohortes. La perte de poids reste la meilleure arme thérapeutique à ce jour en raison de l inefficacité des médicaments testés tels que l acide ursodésoxycholique. Cependant, il existe très peu d études longitudinales d intervention ayant évalué l effet bénéfique de la perte de poids et sa persistance à long terme. Reinehr et al ont décrit récemment les résultats à deux ans d une étude d intervention chez 109 enfants obèses ayant une stéatose hépatique à l échographie. Le programme d intervention comportait une promotion de l activité physique, de l équilibre alimentaire et une thérapie comportementale durant un an. Un groupe de 43 enfants obèses n ayant pas participé mais ayant les mêmes caractéristiques phénotypiques constituait le groupe témoin. Ce travail a montré une amélioration significative des ALAT (-10U/l ; p=0,002), des ASAT (-5U/l; p<0,001) et de la fréquence de l atteinte hépatique (-50%; p<0,001) après un an d intervention par rapport au groupe témoin. Au bout de deux ans, soit un an après l arrêt du programme d intervention, l effet persistait, même en cas de diminution modérée du Zscore de l IMC entre 0 et -0,25 DS. A noter que la réduction la plus importante en terme de fréquence de NAFLD (-89% à un an et -94% à deux ans) a été observée chez les enfants ayant la diminution du Zscore de l IMC la plus importante (> 0,5DS). Objectif Nutrition, La Lettre de l Institut Danone Directeur de la publication : Pr. Jean-Philippe Girardet, AP/HP, Hôpital Armand Trousseau, Paris. Rédacteur en chef : Dr Jean-Laurent Le Quintrec, AP/HP, Hôpital Ste-Périne, Paris. Rédactrice en chef adjointe : Anne-Sophie Bourhis, Danone Produits Frais France, Paris. Secrétaire de rédaction : Amélie Raes, Eficom santé. Comité de rédaction : Dr Brigitte Boucher, Paris ; Pr. Pierre Bourlioux, Faculté de Pharmacie, Paris ; Dr Béatrice Dubern, AP/HP, Hôpital Armand Trousseau, Paris ; Pr. Michel Vidailhet, Nancy ; Pr. Fernand Lamisse, Tours ; Dr Martine Pellae, AP/HP, Hôpital Bichat, Paris. Conception-réalisation : Agence Louisiane. Chef d édition : Jean-Charles Fauque. Photogravure/Impression : Altavia. Dépôt légal : 4 ème trimestre Nº ISSN : X. 11

12 LES NOUVELLES DE L INSTITUT DANONE Des recettes de cuisine pour les enfants par les enfants Depuis septembre 2008, des enfants se sont amusés, en classes primaires ou en famille, à conjuguer le mot goût avec envie, en participant au 4 ème Prix Matty Chiva pour l éveil du goût de l Institut Danone. La mission des participants cette année : proposer une recette à base de fruits ou légumes, en décrire le goût, les sensations, l illustrer. 22 recettes, élues par un jury, sont aujourd hui publiées dans un ouvrage conçu avec l Institut Danone et édité par Mila éditions, sous le conseil éditorial de Marie-Christine Clément : Trop bon! Les fruits et légumes. Le livre, à destination des enfants à partir de 6 ans, est disponible en librairie depuis novembre 2009, au prix conseillé de 14,95. Dans le cadre de son partenariat avec l Institut Danone, Mila Editions s engage à reverser 1 par livre vendu en librairie à l ANDES, l Association nationale de développement des épiceries solidaires. Créé en 1991, l Institut Danone rassemble des scientifiques, des médecins et des personnalités du monde de la nutrition. Il a pour mission : - d encourager la recherche dans le domaine de la nutrition et de l alimentation ; - d informer et de former les professionnels de santé sur tous les sujets liés à l alimentation ; - de participer, par des actions d éducation et d information, à l amélioration de l alimentation de l ensemble de la population. L Institut Danone est une association régie par la loi de juillet Ses publications ne contiennent aucune information à caractère commercial boulevard Victor-Hugo Saint-Ouen Cedex - institutdanone@gmail.com

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : NUTRITION et SANTE Septembre 2011 Juin 2012 Journée Spéciale pour les Pharmaciens «Conseils Nutritionnels en Officine» Journées de Formation sur Paris «Nutrition de l Adulte»

Plus en détail

Charte nutritionnelle

Charte nutritionnelle Charte nutritionnelle NOTRE MISSION : CONSTRUIRE ET PRESERVER LE CAPITAL SANTE L équilibre alimentaire est un enjeu majeur de santé publique. De ce contexte, Nutrisens s engage à maintenir et à renforcer

Plus en détail

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Bernard Fortin Mars 2014 Source: Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Toronto

Plus en détail

Développement d une application pilote

Développement d une application pilote Développement d une application pilote Nutri-TIC Flora Massanella Principes Cette seconde phase vise à mettre en pratique les conclusions obtenues lors de la phase A. L application web Nutri- TIC a donc

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

1 www.agrobiosciences.org

1 www.agrobiosciences.org Intervention. 4èmes Rencontres Alimentation, Agriculture & Société. Déc 2003. «Alimentation et prévention du cancer : quelle vérité?» Par Denis Corpet (1). Directeur de l équipe "Aliment et Cancer" de

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Le traitement en effet est, au début, une épreuve pour tout le monde : la malade d abord, les parents ensuite et même les thérapeutes.

Le traitement en effet est, au début, une épreuve pour tout le monde : la malade d abord, les parents ensuite et même les thérapeutes. Les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont l expression d un mal-être et d un manque de confiance en soi. Anorexie et boulimie sont des maladies douloureuses et il faut du temps pour s en sortir.

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

L équilibre alimentaire.

L équilibre alimentaire. L équilibre alimentaire. Une bonne nutrition est un incontestable facteur de bonne santé. Dans la médecine traditionnelle chinoise, certains aliments bien utilisés servent de remèdes pour prévenir et traiter

Plus en détail

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE 1/8 COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE AVIS 36-2006 Concerne : Contrôle de la composition des denrées alimentaires (dossier Sci Com 2005/25) Le Comité scientifique

Plus en détail

DENUTRITION : UN RISQUE MAJEUR EN INSTITUTION. Un exemple de prise en charge réussie sur 2009 au sein d un EHPAD de 63 lits

DENUTRITION : UN RISQUE MAJEUR EN INSTITUTION. Un exemple de prise en charge réussie sur 2009 au sein d un EHPAD de 63 lits Université René Descartes-Paris Faculté Cochin Port Royal DENUTRITION : UN RISQUE MAJEUR EN INSTITUTION Un exemple de prise en charge réussie sur 2009 au sein d un EHPAD de 63 lits Docteur Françoise Waignier

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Généralités / Contexte La chirurgie bariatrique: pas de relation quantitative claire entre

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

La Vache qui rit. CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats -

La Vache qui rit. CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats - La Vache qui rit CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats - Le Groupe Bel, conscient du rôle à jouer par l industrie agroalimentaire dans la lutte contre les problèmes de santé

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : Nutrition et Santé Septembre 2014 Décembre 2015 Vous exercez déjà une profession ou souhaitez le faire et vous voulez vous former en Nutrition pour donner des Conseils en Nutrition,

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! SANTÉ stop cholesterol diabete hypertension E-BOOK équilibre Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! un peu d histoire... Il y a 200 ans, un Français faisait en moyenne entre

Plus en détail

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n

Plus en détail

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Emilie MONTASTIER, Carle PAUL Endocrinologie, Nutrition, Dermatologie Université Paul Sabatier, Hôpital Larrey UMR CNRS 5165,

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments

L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments Présenté par Micheline Séguin Bernier Le 19 mars 2007 Tiré et adapté du document de Santé Canada Le tableau de la valeur nutritive : plus facile

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché IP/03/1022 Bruxelles, le 16 juillet 2003 Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché Aujourd'hui la

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Programme. Programme Activ. Dossier de presse Juin 2013. Dossier de presse Programme Activ 1

Programme. Programme Activ. Dossier de presse Juin 2013. Dossier de presse Programme Activ 1 Programme Programme Activ Dossier de presse Juin 2013 Dossier de presse Programme Activ 1 01 UN DISPOSITIF AMBITIEUX POUR RÉDUIRE LES RISQUES DE RÉCIDIVE DE CANCERS DU SEIN 2 Une phase pilote a été menée

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin?

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin? Protéines Pour des Canadiens actifs De quelle quantité avez-vous besoin? 1 Protéines 101 Les protéines sont les principaux éléments fonctionnels et structuraux de toutes les cellules du corps. Chaque protéine

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

droits des malades et fin de vie

droits des malades et fin de vie DOCUMENT à CONSERVER ET À EMPORTER si VOUS êtes HOSPITALISé droits des malades et fin de vie La loi Leonetti Le respect de la personne Le rôle de votre médecin L accès aux soins palliatifs Photo couverture

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

Les boissons, une énergie imperceptible?

Les boissons, une énergie imperceptible? la lettre de l Institut Danone TRIBUNE Les boissons, une énergie imperceptible? Dr Marie-Laure Frelut DOSSIER La restauration scolaire : évolution et contraintes réglementaires Marie-Line HUC N 80 - Juillet

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES Par Marie-Christine Parent, stagiaire en diététique AU MENU Retour sur le sondage Vision de la saine alimentation Qu est-ce que l étiquetage nutritionnel?

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques 2 V o l u m e Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques Volume 2 : Epidémiologie - Situation et actions Recherche des données d incidence estimée des cancers au Maroc Recherche des données

Plus en détail

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation.

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation. 2006. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Ann Pharm Fr 2006, 64 : 397-401 Stress oxydant L étude SU.VI.MAX, un essai contrôlé randomisé, en double aveugle, testant l effet de la supplémentation en

Plus en détail

Quel impact du vieillissement de la population sur l'innovation technologique dans le domaine de l'agro-alimentaire?

Quel impact du vieillissement de la population sur l'innovation technologique dans le domaine de l'agro-alimentaire? Quel impact du vieillissement de la population sur l'innovation technologique dans le domaine de l'agro-alimentaire? Sophie Reboud (Ceren, Groupe ESC Dijon Bourgogne) Corinne Tanguy (Cesaer, UMR INRA-Agrosup

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Que faut-il manger pour prévenir le cancer? Marie Rochette

Que faut-il manger pour prévenir le cancer? Marie Rochette Hausse de l incidence du cancer : peut-on contribuer à réduire ce fardeau? Que faut-il manger pour prévenir le cancer? Marie Rochette 2 M me Cormier, une ingénieure de 30 ans, vous consulte pour un bilan

Plus en détail

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE D APRES «THROMBOTIC COMPLICATIONS OF MYELOPROLIFERATIVE NEOPLASMS : RISK ASSESSMENT AND RISK-GUIDED MANAGEMENT

Plus en détail

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire 12 juin 2014 Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire CONTEXTE ET OBJECTIFS DE l ETUDE : L action 6.2 du plan cancer 3 «conforter l accès aux tests moléculaires» stipule en particulier

Plus en détail

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?» Le FIGARO du 21/10/2013, page 13 : Cet article est un document culturel qui témoigne à quel degré l establishment médical français ignore le jeûne. À mettre au frigo, pour le ressortir le jour où l'essai

Plus en détail

Une vision d avenir. Il était deux petits navires. Mise en contexte. Rapport Perrault. Forum des générations (2004) En bref...

Une vision d avenir. Il était deux petits navires. Mise en contexte. Rapport Perrault. Forum des générations (2004) En bref... Une vision d avenir Il était deux petits navires Alain Poirier, directeur national de santé publique et sous-ministre adjoint février 200 En bref... Mise en contexte Une mise en contexte Quelques données

Plus en détail

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco Réseau Régional de Cancérologie ONCOPACA-Corse Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco 1. CONTEXTE ET OBJECTIF Contexte : Cette présente charte a été définie

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité Mention : STAPS Sport, Prévention, Santé, Bien-être Objectifs de la spécialité L'objectif de la spécialité «Sport, Prévention, Santé, Bien être» est de doter les étudiants de compétences scientifiques,

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Besoins Nutritionnel. Besoins. ANC / Besoin. 3 niveaux : Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

Besoins Nutritionnel. Besoins. ANC / Besoin. 3 niveaux : Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes Besoins Nutritionnel N 110 - Besoins nutritionnels et apports alimentaires de l adulte. Évaluation de l état nutritionnel. Dénutrition. Exposer les besoins nutritionnels de l adulte, de la personne âgée,

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Allégations relatives à la teneur nutritive

Allégations relatives à la teneur nutritive Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante

Plus en détail

Analyse des mesures anthropométriques et de la composition corporelle des cégépiens et des cégépiennes

Analyse des mesures anthropométriques et de la composition corporelle des cégépiens et des cégépiennes Analyse des mesures anthropométriques et de la composition corporelle des cégépiens et des cégépiennes (PA2002-006) Rapport synthèse 2 Points saillants Luc Chiasson Enseignant-chercheur Cégep de Lévis-Lauzon

Plus en détail

Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète)

Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète) Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète) Chef du service de médecine du sport, CHU de Clermont-Ferrand Monsieur Julien AUCOUTURIER Maître de conférences STAPS 60 % des diabétiques de type 2 sont

Plus en détail

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale Suivi ADOM Claude Boiron Oncologie Médicale PLAN 1. Problématiques du traitement anti cancéreux per os 2. Objectifs du suivi ADOM 3. Procédures 4. Bilan Étude observationnelle Étude médico économique Étude

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

OPTI JOINT. le complément alimentaire pour des articulations souples & un cartilage sain

OPTI JOINT. le complément alimentaire pour des articulations souples & un cartilage sain OPTI JOINT le complément alimentaire pour des articulations souples & un cartilage sain Pas moins de 1 chien sur 5 âgés de plus d un an sont confrontés à des problèmes d articulations Quels chiens sont

Plus en détail

DEVELOPPEMENT DES PREFERENCES ALIMENTAIRES

DEVELOPPEMENT DES PREFERENCES ALIMENTAIRES DEVELOPPEMENT DES PREFERENCES ALIMENTAIRES DURANT L ENFANCE ET L ADOLESCENCE PROFESSEUR N. RIGAL MAITRE DE CONFERENCES EN PSYCHOLOGIE DU DEVELOPPEMENT, UNIVERSITE DE PARIS 10, FRANCE rigal.n@free.fr Rôle

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail