Prospectus simplifié. Nouvelle émission Le 6 mai CORPORATION MINIÈRE ALEXIS $ d actions ordinaires

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1 Aucune autorité en valeurs mobilières ne s est prononcée sur la qualité des titres offerts dans le présent prospectus. Quiconque donne à entendre le contraire commet une infraction. Les titres décrits dans le présent prospectus simplifié ne sont offerts que dans les territoires où ils peuvent être légalement offerts en vente et uniquement par les personnes dûment autorisées. L information intégrée par renvoi dans le présent prospectus simplifié provient de documents déposés auprès des commissions de valeurs mobilières ou d autorités analogues du Canada. On peut obtenir gratuitement des exemplaires des documents intégrés par renvoi dans le présent prospectus simplifié sur demande adressée au secrétaire général de la Société, au 65, Queen Street West, bureau 815, Toronto (Ontario) M5H 2M5, numéro de téléphone , ou on peut consulter ces documents sur le site Internet de SEDAR, à l adresse Les titres offerts aux termes des présentes n ont pas été ni ne seront inscrits en vertu de la loi des États-Unis intitulée Securities Act of 1933, dans sa version modifiée (la «Loi de 1933»), ni d aucune loi sur les valeurs mobilières d un État et ne peuvent être offerts, vendus ou livrés aux États-Unis ou pour le compte ou le bénéfice d une personne des États-Unis (U.S. person), au sens donné à ce terme dans le Règlement S pris en application de la Loi de 1933 (une «personne des États-Unis»), sauf aux termes d opérations dispensées des exigences d inscription de la Loi de 1933 et des lois sur les valeurs mobilières applicables d un État. Se reporter à la rubrique «Mode de placement». Prospectus simplifié Nouvelle émission Le 6 mai 2011 CORPORATION MINIÈRE ALEXIS $ d actions ordinaires Le présent prospectus simplifié (le «prospectus») vise le placement (le «placement») de d actions ordinaires (les «actions ordinaires») du capital de Corporation minière Alexis (la «Société» ou «Alexis»), au prix de 0,10 $ l action ordinaire (le «prix d offre»). Les actions ordinaires seront vendues en vertu d une convention de prise ferme (la «convention de prise ferme») intervenue entre la Société et Valeurs Mobilières Cormark Inc. et Financière Banque Nationale Inc., à titre de cochefs de file de la prise ferme (ensemble les «cochefs de file de la prise ferme»), et Valeurs Mobilières TD Inc., Valeurs mobilières Desjardins Inc., Raymond James Ltée, GMP Valeurs Mobilières S.E.C. et Loewen, Ondaatje, McCutcheon Limitée (collectivement, avec les cochefs de file de la prise ferme, les «preneurs fermes»). Le prix d offre a été établi par voie de négociation entre la Société et les cochefs de file de la prise ferme. Les actions ordinaires sont inscrites à la cote de la Bourse de Toronto («TSX») sous le symbole «AMC». Le 5 mai 2011, (soit le dernier jour de bourse avant la date du présent prospectus), le cours de clôture des actions ordinaires à la TSX s établissait à 0,10. La TSX a approuvé conditionnellement l inscription à sa cote des actions ordinaires placées en vertu du présent prospectus simplifié. L inscription est subordonnée à l obligation pour la Société de remplir toutes les exigences d inscription de la TSX d ici le 24 août PRIX : 0,10 $ l action ordinaire Prix d offre Rémunération des preneurs fermes 1) Produit net revenant à la Société 2) Par action ordinaire... 0,10 $ 0,006 $ 0,094 $ TOTAL 3) $ $ $ 1) La Société a convenu de verser aux preneurs fermes une rémunération (la «rémunération des preneurs fermes») correspondant à 6 % du produit brut tiré du placement. En plus de la rémunération des preneurs fermes, ceux-ci recevront des bons de souscription incessibles (les «bons de souscription de courtier») leur permettant d acheter un nombre d actions ordinaires correspondant à 6 % des actions ordinaires vendues dans le cadre du placement, à un prix d exercice correspondant au prix d offre et dont la date d expiration tombe 24 mois après la date de clôture (définie ci-dessous). Le présent prospectus vise également l attribution des bons de souscription de courtier. Se reporter à la rubrique «Mode de placement».

2 2) Après déduction de la rémunération des preneurs fermes, mais avant déduction des frais estimatifs de $ liés au placement, qui seront prélevés sur le produit tiré du placement. 3) Alexis a attribué aux preneurs fermes une option de surallocation (l «option de surallocation») pouvant être levée, en totalité ou en partie, à leur entière appréciation, à tout moment et à l occasion pendant une période de 30 jours suivant la date de clôture afin d acheter, au prix d offre, un nombre d actions ordinaires supplémentaires correspondant à 15 % du nombre d actions ordinaires vendues dans le cadre du placement (les «actions ordinaires supplémentaires»), uniquement aux fins de couverture des surallocations, s il y a lieu, et de stabilisation du marché, soit actions ordinaires supplémentaires. En ce qui concerne l option de surallocation, la Société versera aux preneurs fermes une rémunération correspondant à 6 % du produit tiré de la levée de l option de surallocation, soit 0,006 $ par action ordinaire supplémentaire vendue. Si l option de surallocation est levée intégralement, le nombre total d actions ordinaires vendues dans le cadre du placement s élèvera à , le prix d offre totalisera $, la rémunération globale des preneurs fermes s élèvera à $ et le produit net global revenant à la Société, compte non tenu des frais estimatifs liés au placement, se chiffrera à $. Le présent prospectus vise également l attribution de l option de surallocation et le placement d actions ordinaires supplémentaires devant être émises ou vendues à la levée de l option de surallocation. Se reporter à la rubrique «Mode de placement». L acquéreur qui achète des titres faisant partie intégrante de la position de surallocation des preneurs fermes en fait l acquisition en vertu du présent prospectus, peu importe si cette position est comblée ou non, en définitive, par la levée de l option de surallocation ou par des achats sur le marché secondaire. À moins que le contexte n indique le contraire, aux présentes, l expression «actions ordinaires» inclut tous les titres semblables émis à la levée de l option de surallocation. Le tableau qui suit présente le nombre de titres qui ont été émis ou qui pourraient être émis aux preneurs fermes par la Société : Position des preneurs fermes Nombre de titres Période d exercice Prix d exercice Option de surallocation actions ordinaires supplémentaires Jusqu à 30 jours suivant la date de clôture 0,10 $ par action ordinaire supplémentaire Bons de souscription de courtier Jusqu à bons de souscription de courtier 24 mois suivant la date de clôture 0,10 $ par action ordinaire Les preneurs fermes, à titre de contrepartistes, offrent conditionnellement les actions ordinaires, sous réserve de leur vente préalable et sous les réserves d usage quant à leur émission par la Société et à leur acceptation par les preneurs fermes, conformément aux conditions énoncées dans la convention de prise ferme dont il est question à la rubrique «Mode de placement», et sous réserve de l approbation de certaines questions d ordre juridique par Cassels Brock & Blackwell LLP, pour le compte de la Société, et par Heenan Blaikie s.r.l./s.e.n.c.r.l. pour le compte des preneurs fermes. On prévoit que la clôture du présent placement aura lieu vers le 12 mai 2011 ou à toute autre date dont pourront convenir la Société et les preneurs fermes (la «date de clôture») mais qui ne pourra être postérieure au 30 juin Les souscriptions seront reçues sous réserve du droit de les rejeter, en totalité ou en partie, et la Société se réserve le droit de clore les registres de souscription à tout moment sans préavis. Les preneurs fermes prendront livraison des actions ordinaires, le cas échéant, au plus tard à une date tombant pas plus de 42 jours après la date du visa pour le prospectus simplifié définitif. Sauf à l égard des acquéreurs des États-Unis, on s attend à ce qu un ou plus d un certificat global attestant les actions ordinaires faisant l objet du placement aux termes du présent prospectus au Canada soient délivrés sous forme nominative à Service de dépôt et de compensation CDS Inc. (la «CDS») ou à tout autre nom que les preneurs fermes peuvent désigner et soient déposés auprès de la CDS à la date de clôture. Aucun certificat attestant les actions ordinaires ne sera délivré à des acquéreurs qui sont des résidents canadiens, sauf dans certains cas limités, et l inscription sera effectuée auprès du service de dépôt de la CDS. Les acquéreurs d actions ordinaires qui sont des résidents canadiens ne recevront qu un avis de confirmation des preneurs fermes ou d un autre courtier inscrit qui est un adhérent de la CDS (un «adhérent de la CDS») et auprès duquel, ou par l intermédiaire duquel, une participation véritable dans les actions ordinaires est acquise. Les certificats attestant les actions ordinaires qui seront émis aux termes du présent prospectus aux États-Unis seront remis à la clôture du placement. Un placement dans les actions ordinaires comporte des risques importants, y compris les risques liés à la situation financière de la Société. Se reporter aux rubriques «Facteurs de risque» et «Emploi du produit». - ii -

3 Dans le cadre du placement et sous réserve des lois applicables, les preneurs fermes peuvent effectuer des attributions excédentaires ou d autres opérations visant à stabiliser ou à maintenir le cours des actions ordinaires à des niveaux différents de ceux qui se seraient par ailleurs formés sur le marché libre. De telles opérations, si elles sont entreprises, peuvent être interrompues à tout moment. Après que les preneurs fermes auront déployé des efforts raisonnables pour vendre la totalité des actions ordinaires visées par le présent prospectus au prix d offre, ce prix pourra être réduit et modifié davantage à l occasion à un montant qui ne sera pas supérieur au prix d offre. Toutefois, la Société ne doit en aucun cas recevoir un produit net inférieur à 0,094 $ par action ordinaire. Se reporter à la rubrique «Mode de placement». Le siège social et bureau principal de la Société est situé au 65, Queen Street West, bureau 815, Toronto (Ontario) M5H 2M5. - iii -

4 TABLE DES MATIÈRES DOCUMENTS INTÉGRÉS PAR RENVOI... 1 MISE EN GARDE CONCERNANT LES RENSEIGNEMENTS PROSPECTIFS... 1 ADMISSIBILITÉ AUX FINS DE PLACEMENT... 2 LA SOCIÉTÉ... 3 LES ACTIVITÉS... 4 STRUCTURE DU CAPITAL CONSOLIDÉE MODE DE PLACEMENT DESCRIPTION DES TITRES FAISANT L OBJET DU PLACEMENT EMPLOI DU PRODUIT COURS DES TITRES ET VOLUME DES OPÉRATIONS PLACEMENTS ANTÉRIEURS POLITIQUE EN MATIÈRE DE DIVIDENDES FACTEURS DE RISQUE QUESTIONS D ORDRE JURIDIQUE AUDITEURS, AGENT DES TRANSFERTS ET AGENT CHARGÉ DE LA TENUE DES REGISTRES DROITS DE RÉSOLUTION ET SANCTIONS CIVILES INTÉRÊTS DES EXPERTS ANNEXE A - INFORMATION COMPLÉMENTAIRE ATTESTATION DE LA SOCIÉTÉ... A-1 ATTESTATION DES PRENEURS FERMES... A-2

5 DOCUMENTS INTÉGRÉS PAR RENVOI L information intégrée par renvoi dans le présent prospectus provient de documents déposés auprès des commissions de valeurs mobilières ou d autorités analogues au Canada. On peut obtenir gratuitement des exemplaires des documents intégrés par renvoi dans le présent prospectus sur demande adressée au secrétaire général de la Société, au 65, Queen Street West, bureau 815, Toronto (Ontario) M5H 2M5, téléphone On peut également consulter une version électronique de ces documents sur le site Internet du Système électronique de données, d analyse et de recherche, au Les documents suivants que la Société a déposés auprès de diverses commissions de valeurs mobilières ou autorités analogues des provinces du Canada sont expressément intégrés par renvoi dans le présent prospectus et en font partie intégrante : a) la notice annuelle modifiée et mise à jour de la Société pour l exercice terminé le 31 décembre 2010 établie en date du 30 avril 2011 (la «notice annuelle»); b) les états financiers consolidés annuels vérifiés de la Société pour l exercice terminé le 31 décembre 2010 et 2009, avec les notes y afférentes et le rapport des auditeurs s y rapportant, ainsi que le rapport de gestion connexe; c) la circulaire d information de la direction établie en date du 19 avril 2010 et relative à l assemblée annuelle des actionnaires tenue le 18 mai 2010; d) la déclaration de changement important de la Société datée du 20 janvier 2011 concernant la nomination d un nouveau président et chef de la direction et d un nouveau coprésident du conseil d administration; e) la déclaration de changement important de la Société datée du 9 février 2011 concernant l annonce des résultats de la production aurifère à Val-d Or, au Québec; et f) la déclaration de changement important de la Société datée du 2 mai 2011 concernant le placement. Tout renvoi au présent prospectus dans le présent document renvoie également à une partie ou à la totalité des documents intégrés par renvoi dans le présent prospectus. Les documents de la nature de ceux dont il est question ci-dessus, les déclarations de changement important (sauf les déclarations de changement important de nature confidentielle), les déclarations d acquisition d entreprise, le contenu de tout communiqué dans lequel de l information financière est présentée à l égard d une période plus récente que celle à l égard de laquelle des états financiers sont exigés, ainsi que certains autres documents d information, tel qu il est établi à la rubrique 11.1 de l Annexe A1 du Règlement des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, que la Société a déposés auprès des commissions de valeurs mobilières ou d autorités de réglementation analogues au Canada après la date du présent prospectus, mais avant la clôture du présent placement, seront réputés intégrés par renvoi dans le présent prospectus. Toute déclaration contenue dans un document intégré ou réputé intégré par renvoi dans le présent prospectus sera réputée modifiée ou remplacée pour l application du présent prospectus, dans la mesure où une déclaration contenue dans le présent prospectus ou dans tout autre document déposé ultérieurement également intégré ou réputé intégré par renvoi dans le présent prospectus vient modifier ou remplacer cette déclaration. Toute déclaration ainsi modifiée ou remplacée ne fera pas partie intégrante du présent prospectus, sauf dans la mesure où elle est modifiée ou remplacée. La déclaration modificatrice ou remplaçante ne devra pas nécessairement indiquer qu elle modifie ou remplace une déclaration antérieure, ni comporter tout autre renseignement énoncé dans le document qu elle modifie ou remplace. Le fait de formuler une telle déclaration modificatrice ou remplaçante ne sera pas réputé constituer une admission, à quelque fin que ce soit, que la déclaration modifiée ou remplacée, au moment où elle a été faite, constituait une déclaration fausse ou trompeuse, une déclaration erronée à l égard d un fait important ni une omission de déclarer un fait important qui doit être déclaré ou qui est essentiel pour qu une déclaration ne soit pas fausse ou trompeuse à la lumière des circonstances dans lesquelles elle a été faite. MISE EN GARDE CONCERNANT LES RENSEIGNEMENTS PROSPECTIFS Le présent prospectus et les documents intégrés par renvoi peuvent renfermer des «renseignements prospectifs» au sens des lois sur les valeurs mobilières canadiennes applicables, qui peuvent inclure, entre autres, le potentiel de mise en valeur des terrains de la Société; le cours futur de l or et d autres minéraux; l estimation des réserves minérales et des ressources minérales; les conclusions tirées de l évaluation économique; la matérialisation des estimations des réserves minérales; le 1

6 calendrier et le montant des travaux de production future; les coûts futurs de la production; les dépenses futures en immobilisations; le succès des activités d exploration; les questions relatives à l extraction ou au traitement; les taux de change; la réglementation gouvernementale se rapportant aux activités minières; et les risques d ordre environnemental. En règle générale, les renseignements prospectifs se repèrent par l emploi de termes comme «planifier», «s attendre à» ou «ne pas s attendre à», «est prévu», «budget», «estimation», «prévision», «a l intention de», «prévoir» ou «ne pas prévoir» ou «croire» ou des variations de ces termes et expressions laissant entendre que certaines mesures, certains événements et certains résultats «peuvent», «pourraient» ou «pourront» se concrétiser. Les renseignements prospectifs sont fondés sur les attentes et les estimations de la direction à la date à laquelle ils sont formulés. Les estimations relatives au calendrier, au volume et aux coûts de l exploitation minière prévus pour les projets du Lac Herbin, du Lac Pelletier et de Snow Lake de la Société sont fondées sur des hypothèses sous-jacentes aux estimations des réserves minérales et des ressources minérales ainsi que sur les résultats des études de faisabilité et de délimitation sur les terrains, et la matérialisation de ces estimations est indiquée aux présentes ou dans les documents intégrés par renvoi aux présentes. Les estimations des dépenses en immobilisations et des frais d exploitation sont fondées sur une analyse approfondie de la Société, les frais engagés pour les projets à ce jour, le carnet de commandes de la Société à ce jour, les estimations récentes des frais de construction et d extraction minière ainsi que d autres facteurs énoncés aux présentes ou dans les documents intégrés par renvoi aux présentes. Les estimations relatives à la production sont fondées sur les plans des mines et les calendriers de production, lesquels ont été élaborés par les employés et les conseillers indépendants de la Société. Les renseignements prospectifs sont formulés sous réserve de nombreux risques connus et inconnus, d incertitudes et d autres facteurs pouvant faire en sorte que les résultats, le niveau d activité, le rendement ou les réalisations réels de la Société diffèrent sensiblement de ceux prévus de façon explicite ou implicite dans ces renseignements prospectifs, notamment des risques liés à ce qui suit : un événement imprévu ou un retard survenant au stade de la construction, de l agrandissement ou du démarrage; une variation de la teneur en minerai et des taux de récupération; le refus ou l obtention tardive des approbations des organismes gouvernementaux; le moment d obtention d un financement externe et la possibilité que ce financement soit obtenu selon des modalités acceptables; les résultats réels des activités d exploration courantes; les changements apportés aux paramètres du projet au fur et à mesure que les plans se précisent; le cours futur de l or et d autres minéraux; le défaut des usines, de l équipement ou des procédés de fonctionner comme prévu; les accidents et les conflits de travail; ainsi que les autres risques liés au secteur minier. Même si la direction de la Société a tenté de cerner les facteurs importants pouvant faire en sorte que les résultats réels diffèrent sensiblement de ceux formulés dans les renseignements prospectifs, d autres facteurs pourraient faire en sorte que les résultats ne soient pas ceux prévus, estimés ou attendus. Rien ne garantit que ces renseignements se révéleront exacts, puisque les résultats réels et les événements futurs pourraient différer sensiblement de ceux prévus dans ces renseignements. Par conséquent, les lecteurs ne devraient pas se fier indûment aux renseignements prospectifs. La Société n assume aucunement l obligation de mettre à jour les renseignements prospectifs, sauf conformément aux lois sur les valeurs mobilières applicables. ADMISSIBILITÉ AUX FINS DE PLACEMENT De l avis de Cassels Brock & Blackwell LLP, conseillers juridiques de la Société, et de Heenan Blaikie s.r.l./s.e.n.c.r.l., conseillers juridiques des preneurs fermes, d après les dispositions de la Loi de l impôt sur le revenu (Canada) (la «Loi de l impôt») et de son règlement d application (le «règlement»), à la condition que les actions ordinaires soient inscrites à la cote d une bourse de valeurs désignée (au sens défini dans la Loi de l impôt, ce qui inclut la TSX), les actions ordinaires, si elles étaient émises à la date des présentes, constitueraient des placements admissibles en vertu de Loi de l impôt et du règlement pour les fiducies régies par des régimes enregistrés d épargne-retraite («REER»), des régimes de participation différée aux bénéfices, des fonds enregistrés de revenu de retraite («FERR»), des régimes enregistrés d épargneétudes, des régimes enregistrés d épargne-invalidité et des comptes d épargne libre d impôt («CELI»). Malgré ce qui précède, si les actions ordinaires constituent des «placements interdits» pour les fins d un CELI, le titulaire de ce CELI sera assujetti aux pénalités fiscales énoncées dans la Loi de l impôt. Si, pour les fins de la Loi de l impôt, le titulaire d un CELI traite sans lien de dépendance avec la Société et ne détient pas une «participation notable» (au sens donné à ce terme dans la Loi de l impôt) dans la Société ou dans une personne morale, une société de personnes ou une fiducie ayant un lien de dépendance avec la Société pour les fins de la Loi de l impôt, les actions ordinaires ne constitueront pas des «placements interdits» pour ce CELI pour les fins de la Loi de l impôt. Dans le budget fédéral de 2011 rendu public le 22 mars 2011, le ministre des Finances du Canada a proposé d apporter des modifications à la Loi de l impôt afin que les règles concernant les «placements interdits» s appliquent aux REER et aux FEER. Les titulaires éventuels devraient consulter leurs propres conseillers en fiscalité en vue de s assurer que les actions ordinaires ne constitueraient pas un «placement interdit» pour les fins de la Loi de l impôt relativement à toute fiducie régie par un CELI, un REER ou un FEER, compte tenu de leur situation personnelle. 2

7 LA SOCIÉTÉ La Société a initialement été constituée le 8 août 1988 sous la dénomination «First Discovery Holdings Inc.» sous le régime des lois de la Colombie-Britannique. Le 20 décembre 1996, la Société a remplacé sa dénomination par «Alexis Resources Ltd.» et a augmenté son capital-actions autorisé, le faisant passer de actions ordinaires à d actions ordinaires sans valeur nominale. Le 10 janvier 1997, la Société a adopté de nouveaux statuts par voie de résolution spéciale déposée auprès du Registrar of Companies de la Colombie-Britannique. Le 7 avril 1998, la Société a regroupé ses actions ordinaires à raison de deux pour une et a modifié son capital-actions autorisé après le regroupement pour qu il soit constitué de d actions ordinaires sans valeur nominale. Le 4 juin 2003, la Société a remplacé sa dénomination par «Corporation minière Alexis», a regroupé ses actions ordinaires à raison de trois pour une et a modifié son capital-actions autorisé après le regroupement pour qu il soit constitué de d actions ordinaires sans valeur nominale. Le 16 février 2004, la Société, régie par les lois de la Colombie-Britannique, a déposé des statuts de prorogation en vertu de la Loi sur les sociétés par actions (Ontario) pour devenir une société régie par les lois de l Ontario. Le 1 er mars 2004, la Société a modifié ses statuts pour augmenter son capital-actions autorisé pour le faire passer à un nombre illimité d actions ordinaires sans valeur nominale. Le siège et bureau principal de la Société est situé au 65, Queen Street West, bureau 815, Toronto (Ontario) Canada M5H 2M5. L organigramme qui suit présente les filiales importantes et les terrains d Alexis : Corporation minière Alexis (Ontario) 100 % B.C. Ltd. (Colombie-Britannique) (anciennement Garson Gold Corp.) 100 % Mine du Lac Herbin (Québec) 100 % 100 % New Britannia Mines Inc. (Canada) Mine du Lac Pelletier (Québec) 100 % Mine Snow Lake (Manitoba) 3

8 LES ACTIVITÉS Aperçu général Alexis est une société d exploration et d exploitation minière canadienne qui assure, directement et indirectement par le truchement de coentreprises, l exploitation, l aménagement et l exploration de terrains miniers. En 2010, Alexis a fait l acquisition de Garson Gold Corp. (maintenant B.C. Ltd.) («Garson Gold») qui possède la mine d or Snow Lake (auparavant désignée la mine New Britrannia). L aménagement de la mine Snow Lake est devenu la principale préoccupation de la Société. Alexis exploite également la mine d or du Lac Herbin à Val-d Or, au Québec. Alexis détient des participations dans un portefeuille de terrains visant une superficie d environ 212 km 2 carrés dans la région de Val-d Or qu elle considère très prometteurs pour ce qui est de l or ou des métaux communs. Alexis est également propriétaire de l usine de traitement de minerais aurifères Aurbel qui se trouve à environ 1,8 km à l est de la mine du Lac Kerbin. De plus, Alexis détient, en coentreprise avec Xstrata Canada Corporation Xstrata Copper Canada Division («Xstrata Copper»), une participation dans certains terrains situés dans le camp aurifère et de métaux communs prometteur de Rouyn-Noranda, au Québec. Se reporter à la rubrique «Les activités Faits récents». Alexis détient également une participation dans le terrain du Lac Pelletier à Rouyn-Noranda, au Québec, lequel terrain a fait l objet d une étude de faisabilité mise à jour en 2010 et de travaux d échantillonnage en vrac. Le terrain est assujetti à une redevance RNF de 2,5 % en faveur de Thundermin Resources Inc. («Thundermin»), et à une redevance sous-jacente de 1,0 % en faveur de Xstrata Copper. La Société entame présentement des procédures d arbitrage avec Thundermin car cette partie n est pas satisfaite en ce qui concerne la suffisance de la décision de production prise par la Société de lever son option en vue d acquérir le terrain du Lac Pelletier. Alexis a précédemment émis un avis de décision de production à Thundermin visant la levée intégrale de son option en vue d acquérir le terrain du Lac Pelletier, conformément au contrat d option de septembre 2005 entre la Société et Thundermin et aux modifications connexes (le «contrat d option»). Thundermin a subséquemment avisé la Société qu elle a l intention d entamer des procédures d arbitrage en vertu des modalités du contrat d option. Alexis poursuit ses efforts pour tenter de résoudre la situation avec Thundermin pour le transfert au bénéfice de la Société du titre de propriété entier du terrain du Lac Pelletier et elle croit que ses droits sont en règle et qu elle a respecté toutes les modalités importantes du contrat d option. L acquisition de Garson Gold et d une option subséquente visant des terrains en décembre 2010 a permis à Alexis de mettre sur pied une importante superficie de terrains mesurant environ 92 km 2 à Snow Lake, au Manitoba. Le terrain comprend la mine de Snow Lake ainsi que les infrastructures et la structure en forme de bassin qui comprend la projection en profondeur de la mine en direction nord et qui contient plusieurs autres zones d intérêts et zones aurifères. Pour de plus amples détails concernant les terrains et les actifs d Alexis, se reporter à la notice annuelle de la Société qui est intégrée par renvoi aux présentes et que l on peut consulter sous le profil de la Société sur SEDAR à l adresse Faits récents Le 19 avril 2011, Mark Eaton a été nommé au poste d administrateur d Alexis. La nomination de M. Eaton fait suite à la démission de Tony Wonnacott qui exerçait les fonctions d administrateur d Alexis depuis Alexis et son associé en coentreprise Xstrata Copper ont conclu une convention en date du 5 avril 2011 en vertu de laquelle Alexis convenu de prendre en charge une participation de 100 % dans des terrains visés par la coentreprise portant sur une superficie d environ 725,50 km 2 dans le camp minier de Rouyn-Noranda, au Québec. En vertu des modalités de la convention, Alexis deviendra le propriétaire inscrit à hauteur de 100 % des terrains, à l exception d une zone désignée mesurant 28,51 km 2 visant la totalité des infrastructures de la mine, du concentrateur et de la fonderie. À l égard de cette zone exclue, Alexis deviendra le propriétaire inscrit véritable de 100 % de tous les droits miniers sous une profondeur de 200 mètres. Xstrata Copper continuera de détenir à elle seule tous les droits de surface, obligations et droits miniers jusqu à cette profondeur dans la zone désignée. Les modalités de la convention comprennent un paiement en espèces unique de $ à la clôture, prévue en juillet 2011; le privilège de Xstrata Copper d acquérir une participation de 65 % à l égard de tout gisement de métaux 4

9 communs contenant plus de tonnes d équivalent de métaux de cuivre après paiement à Alexis de trois fois les frais relatifs aux métaux communs engagés à l échelle régionale jusqu à un maximum de $ plus trois fois les frais directs du projet; une redevance RNF variant de 1 % à 2 % sauf dans les zones assujetties à des redevances sous-jacentes où les redevances combinées sont plafonnées à l équivalent d une redevance RNF variant de 3 % à 4 %. Dans les zones où il n existe aucune redevance antérieure, la redevance RNF est plafonnée à 2 %. Terrain du Lac Herbin Une partie de l information présentée sous cette rubrique est fondée sur les hypothèses, les réserves et les procédures exposées dans le document intitulé « Technical Report on the Mineral Reserve Estimate at the Lac Herbin Mine» (le «rapport technique de 2011 sur le Lac Herbin») préparé par Austin Hitchins, B.Sc., géologue, Audrey Lapointe, B.Sc., géologue et Patrick Sévigny, ingénieur, daté du 18 avril M. Hitchins, M me Lapointe et M. Sévigny sont tous des personnes qualifiées au sens du Règlement sur l information concernant les projets miniers (le «Règlement »). Se reporter aux rubriques «Intérêts des experts» et «Mise en garde concernant les renseignements prospectifs» et dans la notice annuelle, à la rubrique «Description de l activité - Risques liés à l entreprise Inexactitude possible des ressources et réserves minérales estimatives». Emplacement et description du terrain Les terrains du Lac Herbin couvrent une superficie totale de hectares. Le groupe de terrains Aurbel-Lac Herbin sont constitués de 272 claims, de cinq baux miniers et d un bail de surface qui sont tous assujettis à une redevance RNF de 4,5 % (2,5 % à Les Ressources Aur Inc. (présentement Teck Cominco) («Aur») et 2 % à Forbes & Manhattan, Inc.). Le groupe de terrains Aurbel-Lac Herbin sont tous situés à environ 10 kilomètres au nord-est de la ville de Val-d Or, un district minier historique bien connu qui se trouve dans le nord-est québécois, au Canada. Les terrains englobent deux anciennes exploitations minières, les mines Dumont et Ferderber, qui ont produit environ onces d or, ainsi qu un complexe de traitement du minerai, l usine de traitement Aurbel, et la mine aurifère du Lac Herbin. Toutes les autorisations requises ont été obtenues à l égard de la mine du Lac Herbin relativement à sa situation actuelle en termes de production. Accessibilité, climat, ressources locales, infrastructure et géographie physique Les terrains sont directement accessibles par une route de gravier de six kilomètres qui part d une route provinciale au sud, entretenue tout au long de l année. Un certain nombre de sentiers et de chemins de terre traversent les terrains et permettent un accès aisé aux divers lieux d exploitation. Une autre route provinciale borde les terrains à l ouest et au nord, et une route de gravier qui relie les mines Perron Beaufor à une route provinciale procure un accès à l est. On accède facilement à Val-d Or par la route qui relie la ville à la plupart des collectivités de la région. Le Canadien National assure le service ferroviaire dans la région. Le district minier de Val-d Or a un riche historique qui débute avec l ouverture de la mine Lamaque en La région offre des services spécialisés, une main-d œuvre qualifiée, du matériel, des fournitures et des entrepreneurs miniers, et une bonne infrastructure pour l industrie minière. L électricité est relativement peu coûteuse et est fournie par Hydro-Québec. Les ressources locales en eau sont abondantes, que ce soit pour la consommation humaine ou pour le traitement du minerai. La région possède un climat boréal continental classique et comparable à celui des collectivités qui se trouvent à la même latitude dans le centre du Canada. L hiver débute vers la mi-novembre et le printemps arrive vers la mi-mai. Les hivers peuvent être très rigoureux, avec une température moyenne de -15ºC en janvier et en février. Les risques de gel au sol sont cependant minimes de mai à octobre. Les étés sont chauds et relativement secs, avec une température moyenne de 22ºC. Le relief est relativement plat à l échelle locale, le territoire étant à moitié formé de terre humide et recouvert de broussailles indigènes, et le pin gris, l épicéa, le peuplier et le bouleau sont prédominants dans la région. Les terrains sont traversés par la rivière Bourlamaque et ses affluents, et comprennent quelques petits lacs peu profonds, soit les lacs Herbin, Fortmac et Colombière. Les affleurements rocheux sont rares. La mine du Lac Herbin est située dans le camp minier prolifique de Val-d Or. Tous les services sont disponibles à Val-d Or; cette ville fournit également une main-d œuvre motivée et bien formée. L alimentation en électricité à la mine est 5

10 reliée au réseau électrique principal. L eau est facilement disponible sur le site. Le site comprend également l usine de traitement Aurbel, des bureaux pour la mine et un bassin pour les résidus. Historique Il n y a aucune obligation environnementale connue visant la mine du Lac Herbin. On a découvert de l or pour la première fois sur les terrains en La découverte initiale, aux environs de l actuelle mine Dumont, a été explorée par Green-Stabell Mines. Des travaux de sondage sur environ pieds ont été réalisés près de l emplacement du trou de la mine Dumont. Les résultats étaient encourageants et Payore Consolidated («Payore») a entrepris l exploitation minière en Cette société a foré un puits à trois compartiments jusqu à une profondeur de 375 pieds et elle a excavé quelque pieds de galeries latérales. De 1934 à 1939, une quantité modeste de tonnes titrant 0,18 once d or par tonne a été extraite. Le terrain Bras-d Or (mine Dumont) a ensuite fait l objet d une option de Sylvanite Gold Mines, qui a effectué des travaux de sondage et d excavation latérale sur environ pieds au cours de la période de 1939 à En 1944, Formaque Gold Mines Ltd. (qui a succédé à Payore) («New Formaque») a fait des travaux de sondage sur le terrain et réalisé des travaux d aménagement souterrain supplémentaires. Ces travaux se sont soldés par la découverte de la zone de cisaillement principale de Dumont. Le terrain est demeuré inactif pendant les 25 années qui ont suivi en raison de l absence de fonds, du cours de l or alors anémique (35 $ US l once) et de la croyance générale voulant que la minéralisation aurifère du district de Val-d Or soit reliée à des structures au sud ou le long du contact avec le batholithe Bourlamaque. En 1969, les travaux de forage ont repris, permettant de confirmer la minéralisation à des teneurs économiques dans la zone de cisaillement principale. En 1973, New Formaque a entrepris l aménagement du terrain en coentreprise avec Wrightbar Mines Ltd. Au total, pieds de sondage ont permis de définir une zone minéralisée sur une distance latérale de pieds jusqu à une profondeur de pieds. Bras d Or Mines a été constituée pour réaliser une étude de faisabilité, qu elle a menée à terme en Mines Belmoral a finalement fait le montage financier nécessaire à l aménagement et à la production, et l on a commencé l aménagement souterrain en , qui comprenait le forage d un nouveau puits à quatre compartiments et d autres sondages d exploration. La production commerciale a débuté en mai 1980 et s est poursuivie jusqu en décembre En 1974, M. Peter Ferderber a jalonné environ acres de claims dans la roche intrusive. Mines Belmoral a fait l acquisition des terrains et a fait un levé magnétométrique terrestre en janvier Un levé fait à l aide de la technique électromagnétique TBF au printemps 1975 a révélé la présence d une zone de conductivité élevée coïncidant avec une anomalie magnétique délimitée au nord-est de la mine Dumont. Des sondages au diamant ont suivi en avril et en juin Le gisement Ferderber a finalement été délimité sur une distance latérale de pieds en direction est-ouest, jusqu à une profondeur de pieds. Les travaux de pré-production ont débuté en octobre 1978 et l accès au minerai a été assuré par un plan incliné excavé jusqu à une profondeur de 570 pieds, relié à des galeries latérales aux niveaux 100, 200, 350 et 500. En mai 1980, le mur d un chantier au niveau 200 s est effondré à hauteur de l interface du roc et du mort-terrain, permettant à une grande quantité de boue, de gravier et d eau de se répandre dans la mine. Cet accident a causé huit décès et les activités ont été interrompues pendant environ six mois. La mine Ferderber a été exploitée sans interruption de février 1979 jusqu à la fin de 1994, tandis que la mine Dumont a été exploitée d avril 1980 jusqu à la fin de Environ tonnes de minerai ont été extraites de ces deux mines et plus de oz Au ont été produites à partir de celles-ci. Les mines et les terrains ont changé de main à plusieurs reprises au cours des deux dernières décennies. De novembre 1993 jusqu à la fermeture en 1994, les terrains ont été exploités et détenus en propriété exclusive par Aur. En février 2006, Alexis a fait l acquisition d une participation de 50 % dans le terrain Aurbel qui comprend 277 claims, quatre baux miniers et un bail de surface dans les cantons de Bourlamaque, Senneville et Louvicourt, conformément à sa convention intervenue avec Aur en date de mai Le terrain de 71 km 2 englobe la majeure partie du batholithe Bourlamaque sur lequel se trouvent les mines Ferderber et Dumont. Alexis a levé une deuxième option lui permettant d acheter la participation résiduelle de 50 % dans la propriété ainsi que l usine aurifère Belmoral, située en plein centre du terrain, pour une somme en espèces de trois millions de dollars. L acquisition a clôturé au cours du troisième trimestre de Cette usine dont tous les permis requis ont été obtenus, peut traiter tonnes métriques par jour. L usine a été remise en production en Un programme d exploration souterraine à quatre phases a été autorisé en juillet 2005 relativement au projet du Lac Herbin. Les installations en surface ont été complétées et les permis ont été obtenus pour le début des travaux 6

11 d aménagement de la rampe le 1 er septembre L aménagement de la rampe et des galeries ainsi que les travaux de forage de définition proposés pour la phase I et la phase II ont été complétés ; la phase III a débuté lors du troisième trimestre de La phase III a compris plus de 500 mètres de prolongement latéral axé sur l extraction d un échantillon en vrac de matériel filonien minéralisé à des fins de traitement forfaitaire au cours du quatrième trimestre de La phase IV a débuté en 2007 et a compris l aménagement de la rampe, le prolongement latéral et des galeries et des niveaux intermédiaires (2 556 m), l aménagement du minerai (471,4 m), des travaux de forage au diamant d exploration et de définition ( m) ainsi que l abattage par trous profonds et par chambres et piliers ( m) dans le cadre d un deuxième échantillonnage en vrac dont le traitement a été effectué en novembre et en décembre de Ces programmes ont réussi à démontrer la viabilité économique du gisement du Lac Herbin. Les travaux de forage au diamant d exploration et de définition ainsi que les travaux d aménagement de la rampe principale, du prolongement latéral et de l aménagement du minerai se sont poursuivis pendant Alexis a embauché directement les équipes d entretien, d aménagement et d exploitation. L abattage par trous profonds a été effectué dans les zones S3, LH et HW. Des travaux d abattage mécanique par chambres remblayées ont également été réalisés dans la zone S3. La mine a été ouverte en octobre 2008 et elle est officiellement entrée en production à cette date. Un total de tonnes ont été produites au moyen de travaux souterrains en 2008 pour un total de onces d or. La mine a fonctionné à plein régime en 2009 et a produit tonnes pour un total de onces d or résultant des travaux d aménagement et d abattage dans les zones S1, S2, S3 et HW. Le total des travaux d aménagement a chuté à m. En 2010, la mine a produit tonnes pour un total de onces d or provenant de plusieurs avancements, y compris les zones S1, S3, HW, HW2, LH et WE. Les teneurs et les tonnages ont diminués en raison des teneurs inférieures et de la taille réduite des gradins dans les secteurs plus périphériques des zones S1 et S3, et aussi parce que d autres structures secondaires ont démontré une continuité de teneur moins élevée que prévue. En 2010, les aménagements linéaires totaux s élevaient à m. Production antérieure À la mine Ferderber, un total de tonnes (courtes) de minerai titrant en moyenne 0,201 oz Au/tonne courte ont été produites depuis l ouverture de la mine en février La production provenait de 74 gradins (en date du 1 er décembre 1994) aménagés sur neuf niveaux le long de trois structures principales, le filon Ferderber étant le principal corps de minerai. L aménagement souterrain couvre une étendue latérale totalisant pi. On peut accéder aux corps de minerai au moyen d une rampe inclinée de pi allant à une profondeur de 560 pi ainsi qu au moyen d un puits vertical de pi situé à l est de la rampe. L extraction du minerai a été effectuée principalement avec la méthode d extraction par chambre-magasin, avant le malheureux effondrement d un pilier en surface en mai 1980 et, par la suite, au moyen de la méthode d abattage par chambre remblayée en raison des difficultés que posaient les conditions du sol et les problèmes importants causés par la dilution. La méthode d extraction par trous profonds a également été utilisée à l ouest du puits lorsque des meilleures conditions du terrain le permettaient. Le coût moyen total d extraction à la mine Ferderber, basé sur le rapport de production mensuel pour février 1994, est évalué à 71 $ la tonne. Sur une quinzaine d années d exploitation à la mine Ferderber, le taux de récupération aurifère de l usine a atteint en moyenne 95 % pour un total de onces d or. La production totale provenant de la mine Dumont (en date du 1 er décembre 1994) s élève à tonnes courtes titrant en moyenne 0,184 oz Au/tonne courte. Un total de 69 gradins situés dans une demi-douzaine de principales structures filoniennes ont été exploités depuis le début de l exploitation en avril On peut accéder aux corps de minerai au moyen d un puits vertical de pi reliant 10 niveaux s étendant sur un axe directionnel latéral à orientation est-ouest mesurant environ pi. Une rampe inclinée de pi qui part du niveau permet d accéder en profondeur à trois niveaux intermédiaires où le prolongement en aval-pendage du filon Dumont a été découvert et éventuellement mis en valeur. Avant 1992, l extraction se faisait au moyen de la méthode d extraction par chambre-magasin. L extraction par longs trous a été utilisée par la suite dans le but d augmenter la production et réduire les coûts. Cette décision a permis de réduire les teneurs limites et, du fait même, d augmenter les réserves de minerai exploitables. D après le rapport de production mensuel pour février 1994, les coûts totaux d extraction atteignaient en moyenne 42 $ par tonne. Après 14 années d exploitation, la mine Dumont a produit un total de onces d or. Les activités d exploitation ont été arrêtées vers la fin de 1994 en raison de l épuisement du minerai exploitable, la pénurie d aménagement et de capitaux nécessaires pour entreprendre des travaux d exploration et d aménagement additionnels 7

12 concernant les corps de minerai et aussi parce que la Société a modifié ses cibles d exploration, passant de l or aux métaux communs. Après la fermeture des mines Dumont et Ferderber à la fin de 1994, Aur a entrepris la remise en état des sites à compter du début de Un plan définitif de remise en état et de clôture a été déposé en mars 1996, prévoyant le démantèlement et l enlèvement de toutes les infrastructures en surface, à l exception des installations de l usine Belmoral, qui a été placée sous surveillance et maintien. Les ouvertures existantes ont été bouchées, mais le terril de résidus est toujours en place. La couverture végétale à l emplacement de la mine Dumont a été restaurée; la mine Ferderber a été démantelée mais le couvert végétal n a pas été restauré. Plusieurs chemins et sentiers d accès ont vu leur couvert végétal restauré. Contexte géologique Géologie régionale La région de Val-d Or est située dans la partie sud-est de la ceinture de roches vertes de l Abitibi, une région dont le sous-sol est constitué de roches volcaniques et sédimentaires archéennes recoupées par des massifs de roches de composition granitique à mafique du même âge. Le groupe volcanique de Malartic est divisé en deux sous-groupes: le groupe Malartic inférieur au nord, composé de coulées mafiques à ultramafiques avec intrusions gabbroïques à ultramafiques; et le groupe Malartic supérieur au sud, qui consiste en coulées mafiques à felsiques, en roches pyroclastiques et en intrusions mafiques à felsiques. Ultramafiques à la base et volcaniques felsiques au sommet, les roches sont exposées dans un plan anticlinal régional. Cet ensemble stratigraphique s étend d est en ouest et est renversé, avec de forts pendages vers le nord. Les roches sédimentaires du groupe de Pontiac se trouvent le long de la frontière de la région. Il s agit de conglomérats, d argilites, de grauwackes et de micaschistes. La faille de Cadillac sépare le groupe de Malartic du groupe de Pontiac. On trouve plusieurs rares intrusions de diorite et de monzonite, la diorite quartzique et la granodiorite étant les plus courantes, qui sont éparpillées autour du sommet stratigraphique de l énorme séquence de roches volcaniques. Ces intrusions sont de formes et de tailles diverses, certaines ressemblant à de petites masses batholitiques et d autres, à des plutons, des cheminées, des filons-couches ou des filons intrusifs. Le batholithe Bourlamaque, qui couvre plus de 150 km 2, domine la partie centrale du groupe de roches de Malartic. Il serait composé principalement de diorite et de diorite quartzique, et a été formé par deux intrusions dioritiques partageant une origine commune et se présentant probablement sous forme de filons-couches dans des roches volcaniques en plateure. Le batholithe Bourlamaque est donc de nature subvolcanique et a donc pénétré son propre empilement volcanique. Plus tard, le batholithe Bourlamaque s est renversé en direction sud et métamorphisé en faciès de schistes verts tout comme les roches volcaniques encaissantes. Les deux intrusions qui le composent sont différenciées. Le filon-couche nord est le plus felsique. Le contact interprété entre les deux intrusions a une orientation N60E et passe à 1,5 kilomètre au nord de la mine Ferderber, qui se trouve de ce fait à être encaissée dans le filon-couche sud, plus mafique. Le batholithe est entrecoupé par quantité de filons synplutoniques mafiques et par des filons felsiques plus récents. Géologie locale Au Lac Herbin, la composition du batholithe Bourlamaque varie, allant de la diorite, à la tonalite et à la granodiorite. Les variations subtiles de la composition n ont pas été inscrites dans les registres de forage et le terme «diorite» a été utilisé de façon systématique par souci pratique. Généralement à gros grains, cette roche présente localement des grains allant de fins à moyennement fins. La texture ophitique est rare. Elle est composée de 35 à 60 % de feldspath plagioclase, de 20 à 50 % de roches mafiques, en majorité des amphiboles, localement chloritisés, et à concurrence de 15 % de calcédoine bleue. Elle est localement hématisée et/ou épidotisée. La diorite a subi l intrusion de dykes intermédiaires à mafiques et de dykes felsiques porphyriques. Les dykes intermédiaires à mafiques sont verts, allant de roches aphanitiques à des phénocristaux de feldspath, localement carbonisés. Il s agit de dykes tantôt massifs et tantôt cisaillés qui comportent localement des filons quartzeux. Les dykes felsiques du Lac Herbin et de la zone HW sont d un gris pâle, aphanitiques avec des phénocristaux de feldspath atteignant jusqu à 2 cm. Par endroits, ces dykes sont séricitisés et/ou hématisés, allant de cisaillés à massifs, et ils contiennent localement des filons quartzeux et de la pyrite. Généralement massive, la diorite est aussi tantôt brouillée et tantôt fortement cisaillée (schiste). La texture brouillée se distingue par une teinte qui va du bleu au vert, une pâte chloritisée et par des cristaux aux contours diffus. Les zones cisaillées sont représentées par une intense foliation, une pâte carbonisée et des cristaux alignés et allongés. La minéralisation se présente dans des filons quartzeux concordants et cisaillés. 8

13 Minéralisation Le gisement du Lac Herbin présente de nombreuses similitudes avec les gisements Ferderber-Dumont et Beaufor. La géométrie du réseau de filons aurifères, notamment leur orientation et leur complexité, est déterminée par des facteurs agissant tant à l échelle régionale que locale. À l échelle régionale, le facteur dominant est le régime de tension/contrainte du champ éloigné selon lequel les structures aurifères sont formées ou déformées. À l échelle locale, l anisotropie reliée aux hétérogénéités lithologiques est un facteur important. Le gisement du Lac Herbin est situé dans le batholite Bourlamaque qui a été soumis à une intense compression régionale orientée du nord au sud. Cette compression régionale a contribué à la formation de nombreuses zones de cisaillement dans l ensemble de l intrusion, notamment dans la région du Lac Herbin. Dans la région du Lac Herbin, cinq lithologies ont été répertoriées dans l ordre chronologique suivant : la diorite, les dykes aplitiques, les dykes felsiques et mafiques et finalement des filons aurifères de quartz-tourmaline. Les dykes aplitiques sont recoupées par des dykes mafiques et n ont pas une texture hautement développée étant donné qu elles ont la même compétence que la diorite. Les dykes felsiques dans la région du Lac Herbin sont fortement cisaillées et recoupent les dykes mafiques. Les dykes mafiques et felsiques du Lac Herbin ont un lien direct avec les contrôles des filons et des zones de cisaillement minéralisées. Les dykes ont créé une hétérogénéité lithologique pour la facturation de la roche encaissante, donnant lieu à la formation de filons aurifères minéralisés et contrôlant l aspect de la zone complexe de cisaillement qui en a résulté. Ces dykes sont généralement déformées, démontrant un niveau extrêmement très développé de schistosité ou du boudinage. De la même façon, certaines dykes ont été actives lors de la déformation et ont produit une faille à orientation nord-ouest/sud-est qui a déplacé la zone de cisaillement aurifère. Au total, 12 zones de cisaillement ont été répertoriées à la mine du Lac Herbin, notamment LH (Lac Herbin), WE, S1, S2, S3, S4, HW, HW2, HW2 Br, HW6, Bonaza (BZ), FL et plusieurs filons plats très localisés. Les dimensions indiquées sont basées sur l état actuel des connaissances et ne sont pas définitives. Certaines structures changent d orientation. Plusieurs de ces zones de cisaillement renferment des filons de quartz-tourmaline, parfois minéralisés avec de la pyrite, de la chalcopyrite et de l or. Un schéma simplifié en coupe transversale présente un arrangement composé de zones de cisaillement et de structures principales comprenant des filons aurifères. Les zones de cisaillement aurifères contrôlées par les dykes indiquent un raccourcissement en direction nord-sud. En règle générale, les colonnes minéralisées plongent vers l ouest, mais à l échelle locale l inclinaison est contrôlée par l intersection entre deux zones de cisaillement. Les altérations associées aux zones de cisaillement sont variables. L hématisation est intense et elle peut être observée dans les structures des zones S1, S3 et LH. Les zones cisaillées présentent une carbonisation répandue. La chloritisation ou la séricitisation est présente dans les zones de cisaillement lorsque une dyke mafique ou une dyke felsique est associée au cisaillement. Une texture brouillée distinguée par la disparition du feldspath en faveur de la silice et de la chlorite est chose commune dans le gisement du Lac Herbin. La même altération a été observée à la mine Beaufor. En ce qui concerne le gisement Beaufor, la diorite brouillée est associée à des filons aurifères de quartz-tourmaline. En ce qui concerne le gisement du Lac Herbin, la corrélation entre la diorite brouillée et les filons subhorizontaux de quartz-tourmaline a été remarquée dans les coupes transversales, mais la corrélation est devenue beaucoup moins évidente dans les zones de cisaillement vertical. Ceci suggère que le cisaillement vertical et la formation des failles constituent la dernière étape de la déformation de l événement aurifère, mais cette hypothèse doit être vérifiée et documentée à l avenir. La minéralisation aurifère est présente dans les lentilles qui contiennent des sulfures et il semble bien y avoir un rapport étroit entre le contenu en pyrite et les valeurs aurifères. De plus, la pyrite à grains grossiers est associée en particulier à des valeurs aurifères élevées. Exploration Au fil des années, le gros des travaux ont porté sur la définition, l aménagement et l exploitation des gisements Ferderber et Dumont. Les efforts d exploration ont par ailleurs mené à l identification d un certain nombre de venues minérales. Sept cibles principales ont été repérées sur les terrains. Les principales zones prometteuses sont la zone West Contact, la zone E, la Zone F, la zone Standard Gold, la zone de la mine Formaque, la zone N.E.F. et l indice Senneville. L ensemble du terrain couvre une superficie d environ 71 km 2 (7 095,19 ha) dont surtout la portion sud, pour la moitié, a été minutieusement examinée par Aur et d autres sociétés à ce jour. L exploration offre de grandes possibilités au nord, à l ouest ainsi que dans les gisements connus en aval-pendage et en parallèle. 9

14 De juillet 2005 à décembre 2006, Alexis a entrepris un programme de forage d exploration souterrain à trois phases. Le programme prévoyait l aménagement souterrain, un programme de forage souterrain de définition au diamant et un programme de forage d exploration en surface. Un échantillon en vrac de tonnes a été extrait et traité à l usine Camflo (Mines Richmont inc.) à Malartic. Au cours de ce programme, une rampe inclinée de m a été aménagée, un prolongement latéral de 913 m a été pratiqué et l aménagement de matières minéralisées a été exécuté portant sur 573 m. Alexis a été responsable de la planification et de la supervision du programme d aménagement souterrain. Tous les travaux d aménagement ont été cartographiés et échantillonnés par le personnel du service de géologie d Alexis. Les filons-couches et les niveaux intermédiaires ont fait l objet d un aménagement intense dans cinq différentes zones aurifères, notamment les zones HW, S1, WE, LH et S3. Le cisaillement de la zone HW a été exposé au niveau 1700 (3 130 m d élévation) sur une distance de 65 m et sur une distance de 76 m au niveau intermédiaire (3 141 m d élévation). La portion arrière des filons-couches et des niveaux intermédiaires a été cartographiée. Chaque front de taille cartographié et échantillonné a été espacé à environ 2,4 m. Le cisaillement de la zone S1W a été exposé dans la galerie pratiquée dans le filon-couche (3 100 m d élévation) ainsi que sur trois niveaux intermédiaires (3 117 m, m et m d élévation). La longueur du filon-couche dans la zone S1W est de 90 m. La longueur des niveaux intermédiaires est de 55 m, 25 m et 26 m respectivement. Tous les trois niveaux intermédiaires demeurent incomplets et n ont pas encore atteint la fin de la minéralisation. Une galerie montante relie dans les deux cas le filon-couche et les niveaux intermédiaires. Les galeries montantes ont également été échantillonnées et cartographiées. Les zones S1E, WE et LH sont aménagées sur les niveaux 15 et 17. Les zones S1E et WE sont exposées sur le niveau 15 (3 150 m d élévation). L ouverture a exposé la jonction entre les zones S1E et WE. La zone WE a été suivie sur une distance de 15 m tandis que la zone S1E a été suivie sur une distance de 45 m. La zone LH a été développée sur une distance de 32 m au niveau 17 (3 130 m d élévation). Les derniers travaux d aménagement ont été effectués dans le cisaillement de la zone S3 sur une distance de 75 m au niveau 20 (3 100 m d élévation), où des travaux de cartographie et le prélèvement d échantillons ont été effectués. La zone de cisaillement Bonanza et les filons subhorizontaux de quartz-tourmaline ont été traversés, à l échelle locale par l aménagement de la rampe et d autres ouvertures. En 2007, le programme d aménagement et d exploration de la phase IV a débuté. Cette phase a compris ,5 m de travaux de forage au diamant souterrains, 1 910,5 m de travaux de forage au diamant en surface, m d aménagement de la rampe et de prolongement latéral et 471,4 m d aménagement du minerai. Le forage de longs trous a été utilisé pour effectuer des essais d abattage lors de l extraction d un deuxième échantillonnage en vrac. Une partie du deuxième échantillonnage en vrac a également été extraite au moyen de la technique de l abattage par chantiers et piliers. Dans la zone S1, les niveaux intermédiaires ont avancé jusqu à des élévations de m, m et m et ils ont été reliés aux niveaux principaux par des rampes internes. Ces niveaux intermédiaires avaient été reliés à d autres niveaux intermédiaires aménagés auparavant lors de la phase III au moyen de galeries montantes. Un niveau intermédiaire a également atteint l élévation de m dans la zone HW et celui-ci a également été relié à un niveau intermédiaire aménagé au moyen de galeries montantes lors de la phase III. Tous ces niveaux intermédiaires ont été utilisés pour l abattage de longs trous dans le cadre du deuxième échantillonnage en vrac. Une région limitée a été extraite au moyen de l abattage par chambres et piliers à une élévation de m dans le but d effectuer des essais d extraction dans les filons plats associés à la zone S1. Un poste de forage a été établi à la fin d une galerie réservée à cette fin vers le nord en vue d effectuer des forages dans la zone HW. Une galerie de ventilation/exploration a été percée au sud dans la région générale du toit du gisement en direction de la position d une future galerie montante de ventilation (entrée) sur une distance totale de 645,79 m, y compris l aménagement pour l exploration accompagné de postes de forage vers l ouest et vers l est. Un nouveau niveau a été établi à m d élévation (niveau 25) avec 309 m de prolongement latéral ainsi que des travers-bancs dans les zones S1 et HW. En 2008, la rampe principale a été creusée jusqu à une élévation de m (l équivalent du niveau 36). Des niveaux intermédiaires ont été percés dans la zone S3 à des élévations de m, m, m, m (niveau 29), m (niveau 31), m (niveau 33) et le niveau existant à m (niveau 20) a été prolongé. Des sous-niveaux ont également été percés dans la zone S1 à des élévations de m (niveau 25), m, m et m (niveau 32). Un nouveau niveau intermédiaire a également été établi dans la zone du Lac Herbin à une élévation de m. Une galerie montante et un niveau intermédiaire ont été inaugurés dans la zone HW à une élévation de m (niveau 17). Une galerie montante a ensuite été percée dans la zone HW2 à partir du niveau 25. Un total de mètres linéaires d aménagement ont été excavés en 2008 à la fois par le personnel minier d Alexis et des entrepreneurs; par contre, en fin d exercice, Alexis avait embauché une équipe entière pour l extraction et l aménagement, mis à part le système de montage Alimak. La principale galerie montante de ventilation entre le niveau 20 et la surface a été complétée au cours du premier trimestre de 2008, ainsi que les galeries 10

15 montantes de ventilation souterraines reliant les niveaux plus profonds et le niveau 20 plus tard au cours de l année. Les travaux de forage au diamant ont comporté 328 trous portant sur m ainsi que cinq trous en surface portant sur m. La mine est entrée en production commerciale en octobre En 2009, le programme d exploration a compris la mise en place d un poste de forage au diamant dans la rampe dans le but d explorer à l est des infrastructures actuelles. Le restant des travaux souterrains concernait la production. En 2010, le programme d exploration a été axé sur le prolongement vers l est et l ouest des infrastructures actuelles ainsi qu en profondeur. La plupart des travaux de forage souterrains portaient sur la définition en vue des travaux de production prévus pour Programmes de forage d Alexis Alexis a entrepris un programme de forage souterrain au Lac Herbin de janvier à décembre 2009 au moyen de deux appareils électriques de forage souterrain avec des carottes de taille BQ et un appareil de forage pneumatique avec des carottes de taille LTK48. Ces trous ont tous été utilisés dans le cadre de l interprétation géologique pour l estimation des ressources actuelles. En combinant les travaux de forage de définition et d exploration, le carottage total foré sous terre en 2009 au Lac Herbin totalise m. Les emplacements des orifices des trous ont été choisis et arpentés par des arpenteurs faisant partie du personnel d Alexis. Entre février et mai 2009, 19 trous d exploration en surface ont été forés pour un total de m avec des carottes de taille BQ au moyen d un appareil de forage en surface appartenant à Forage Major de Val-d Or. Des trous ont été pratiqués à l ouest, au nord-ouest, au sud, au nord et au nord-est de la mine du Lac Herbin. Alexis a poursuivi le programme de forage souterrain au Lac Herbin de janvier à décembre 2010 au moyen de deux appareils électriques de forage souterrain avec des carottes de taille BQ et un appareil de forage pneumatique avec des carottes de taille LTK48. Huit trous ont été choisis à l aide d un appareil GPS manuel et ont été percés à partir de la surface pour les fins de la définition dans la zone FL. Les numéros des trous consistent en les trous AMAR-143 à AMAR-150. Ces trous ont tous été utilisés dans le cadre de l interprétation géologique pour l estimation des ressources actuelles. En combinant des travaux de forage de définition et d exploration, un total de m de carottage a été foré sous terre en 2010 au Lac Herbin. Les emplacements des orifices des trous ont été choisis et arpentés par des arpenteurs faisant partie du personnel d Alexis. L orientation des trous a fait l objet d un sondage en descente au moyen d un instrument électronique Reflex à tous les 30 mètres dans tous les trous de forage. En 2010, un total de ,5 m ont été forés pour les fins de la définition et un autre ,5 m ont été forés à des fins d exploration à la mine. Les résultats de production démontrent que le canevas de forage à 20 mètres n était pas assez précis pour évaluer avec exactitude les ressources avant le début de l aménagement et du forage de production. Le canevas de forage a été réduit à 10 mètres. Le lien entre la longueur de l échantillon et la plupart des structures est connu et l épaisseur réelle des intersections de forage est mise à jour de façon continue sur les sections longitudinales. L orientation de la plupart des structures est présumée à partir de trois intersections de forage ou plus. Une fois que l orientation de la structure minéralisée est établie, l épaisseur réelle de l intersection de forage est calculée en se basant sur l angle du trou de forage et l inclinaison de la structure minéralisée. Les travaux de forage au diamant approfondis réalisés entre 2009 et 2010 inclusivement ont permis d améliorer grandement la compréhension des nombreuses structures dans la région de la mine quant à l étendue des structures et la minéralisation, et ces connaissances ont été utilisées pour calculer les ressources ainsi que dans les travaux d aménagement et de production au quotidien. Des travaux de forage soutenus permettent d améliorer de façon importante le degré de la complexité ainsi que la continuité de la minéralisation dans les structures secondaires. Méthodes d échantillonnage et approche Toutes les zones de cisaillement au Lac Herbin ont été échantillonnées, peu importe leur contenu en filons quartzeux ou en minéraux structurés. En outre, tout filon de tension non cisaillé a fait l objet d un dosage en or. À l échelle locale, de la diorite brouillée, encadrant tout particulièrement les zones de cisaillement, a été échantillonnée et soumise à un dosage en or. La longueur des carottes a varié de 0,3 m à 1,5 m. La largeur de chaque carotte a été établie en fonction de la géologie, du contenu en minéraux sulfurés et du type d altération. L échantillonnage de chaque zone a aussi comporté au moins un échantillon de diorite nouvelle non altérée, à la fois sur le mur et le toit de la structure. 11

16 Vers la fin de 2010, des modifications ont été apportées à la méthode d échantillonnage des intersections de forage au diamant pour l ensemble des zones de cisaillement. Auparavant, l échantillonnage n était pas basé de façon spécifique sur la lithologie ou la minéralisation des zones de cisaillement. Ceci ne pose pas problème lorsque les filons occupent la majeure partie de la zone de cisaillement, mais les travaux d extraction réalisés dans les nouvelles zones ont entraîné le besoin pour des protocoles d échantillonnage plus rigoureux. L approche antérieure utilisée depuis très longtemps consistait à traiter la veinure et la minéralisation en tant que pourcentages estimatifs à l intérieur de chaque zone de cisaillement. Cette méthode a été utilisée à la fois pour la mine Dumont et la mine Ferderber au cours de leur exploitation entre les années 1970 à 1990 inclusivement. Par conséquent, les filons à l intérieur des zones de cisaillement ne pouvaient pas être isolés pour les fins de planification minière ou l estimation des ressources. Les estimations antérieures étaient basées sur les dosages et non sur la lithologie ou la minéralisation particulière au sein de chaque zone de cisaillement. Plusieurs intersections ont été enregistrées à nouveau pour les fins de ce rapport, mais le processus n est pas terminé. Lorsque des trous de sonde sont requis, leur emplacement est marqué par le géologue ou le technicien et identifié (à l aide du symbole T/S). La longueur du trou de sonde doit aussi être établie. Les boîtes de carottes sont préparées, identifiées et dûment étiquetées. Les étiquettes de trous de sonde ne sont utilisées que pour ces échantillons. Les échantillons sont enregistrés selon l emplacement de l orifice (traité comme un trou de sonde) et la distance qui les en sépare. Ils sont prélevés par le service de géologie. Les mineurs prélèvent des échantillons dans le matériel abattu pendant le processus d abattage. Un échantillon de matériel abattu est prélevé dans chaque cinq godets qui sont retirés. Chaque échantillon pèse de 1,5 à 5,5 kg. Les échantillons sont identifiés en fonction de la date et de l emplacement du gradin ou de la galerie. Dernièrement, on a commencé à prélever des échantillons surdimensionnés alors que l opérateur de la chargeuse en surface prélève des échantillons surdimensionnés de copeaux de façon aléatoire à la surface du terril. Cette démarche a été mise en place dans le but d enquêter sur les raisons pour les teneurs relativement élevées du matériel abattu comparativement aux résultats obtenus en usine. Il semblerait qu il y ait un échantillonnage biaisé en ce qui concerne le matériel abattu fin. Il y a un échantillonnage biaisé en ce qui concerne les échantillons prélevés dans le matériel abattu provenant de certaines régions périphériques en raison de l inclusion par inadvertance d une quantité de pyrite à très haute teneur lors de l échantillonnage. Étant donné que l échantillonnage du matériel abattu porte principalement sur du matériel abattu fin qui contient une quantité disproportionnée de pyrite meuble et facilement friable, les teneurs ont tendance à être élevées par rapport aux résultats obtenus en usine. Pour compenser, un programme d échantillonnage surdimensionné et de tabulation a été mis en place. Des copeaux ont été prélevés dans les roches surdimensionnées dans des terrils de matériel abattu et analysés. Le matériel abattu est sale et la saleté est souvent gelée de telle sorte qu aucun biais visuel n est probable; toutefois, le matériel fin recouvrant les parties plus grosses contient probablement des teneurs élevées. Un total de 235 échantillons surdimensionnés ont été prélevés à ce jour. Toutefois, l échantillonnage n a pas été effectué de façon systématique et a été effectué seulement sur certains gradins et non sur le matériel provenant des travaux d aménagement. Les résultats indiquent clairement un biais à la hausse des teneurs dans le matériel fin, mais l échantillonnage n est pas assez large encore pour effectuer une réconciliation exacte. Il est trop tôt dans le programme pour tirer des conclusions. L échantillonnage de matériel surdimensionné se poursuit. Les échantillons de copeaux prélevés sont sélectionnés et recueillis quotidiennement par le géologue ou le technicien responsable de la cartographie et du contrôle de l aménagement du front de taille sous terre. L échantillon est systématiquement orienté de façon perpendiculaire par rapport à la structure minéralisée (filon) et est sélectionné afin de contenir une proportion représentative de sulfure dans la boîte. Les échantillons prélevés dans la roche encaissante sont prélevés séparément de la structure/filon. La taille des échantillons de copeaux prélevés varie en longueur de 0,3 à 1,5 m et recouvre la totalité du front de taille. L emplacement, la position et le numéro de l étiquette sont enregistrés et saisis dans une base de données. La base de données est vérifiée périodiquement. Les mesures de densité qui servent à établir les facteurs de tonnage ont été évaluées à partir d une série d échantillons prélevés aux mines Dumont et Ferderber en Un total de huit échantillons provenant des deux mines ont été prélevés pour les mesures de densité dans le matériel transporté par l alimentateur à courroie vers l usine. La moyenne arithmétique du poids volumique établi en 1991 est de pi 3 par tonne courte. La valeur officielle utilisée après cet essai était de 11,5 pi 3 par tonne courte (arrondi à la demi-unité la plus proche), soit 0,359 m 3 par tonne métrique ou 2,79 tonnes métriques par m 3. Le gisement du Lac Herbin est très semblable aux mines Ferderber et Dumont en termes de contexte géologique, notamment le milieu, la roche encaissante, l altération et la minéralogie. Par conséquent, on a jugé que les mesures effectuées en 1991 étaient suffisamment exactes pour servir dans le cadre du Lac Herbin. 12

17 Préparation et sécurité des échantillons Alexis a suivi une technique d échantillonnage classique selon laquelle toutes les carottes obtenues dans le cadre des travaux de forage d exploration au diamant sélectionnées aux fins d échantillonnage sont sciées en deux. Une moitié est envoyée pour analyse tandis que l autre est conservée en tant qu échantillon représentatif pour référence future. Ce protocole est appliqué à chaque trou de forage sauf dans le cas de la plupart des forages de définition. Dans le cas de ces trous, la carotte entière est envoyée aux fins d analyse et aucune moitié n est conservée pour référence future, à moins que le trou soit choisi pour les fins de référence. Tous les échantillons de carottes sont préparés (sciés, mis en boîte et étiquetés) aux fins d analyse par l équipe technique d Alexis. Les échantillons qui sont prêts pour l expédition au laboratoire sont conservés sur le site du Lac Herbin dans l entrepôt des carottes qui est verrouillé la nuit. Les échantillons prélevés dans les carottes, sous forme de copeaux et dans le matériel abattu sont cueillis directement au site du Lac Herbin par le personnel du laboratoire. Chaque lot de carottes de sondage contient 39 ou 20 échantillons selon la capacité du four utilisé par le laboratoire, y compris un échantillon-étalon et un échantillon en blanc insérés par le personnel d Alexis au site du Lac Herbin. Les analyses des échantillons-étalons et en blanc sont vérifiées immédiatement après la réception des résultats de dosage et compilées à la fin de chaque mois. Un échantillon-étalon est également placé à chaque jour dans les échantillons prélevés sous forme de copeaux et dans le matériel abattu. Comme le nombre d échantillons varie chaque jour, l échantillon-étalon placé quotidiennement représente un pourcentage variable des échantillons-étalons par rapport au total des échantillons. Les échantillons en blanc sont utilisés pour vérifier la contamination lors de la préparation des échantillons au laboratoire. Si un échantillon en blanc devait donner une valeur aurifère jugée anormale, on demanderait alors au laboratoire d expliquer comment la contamination s est produite. Le nouveau dosage serait alors effectuer sur la roche broyée rejetée et non sur la pulpe. Dans un cas où une contamination extrême se serait produite, des échantillons doubles prélevés sur le terrain seraient expédiés vers le laboratoire pour une nouvelle analyse. Les échantillon-étalons sont utilisés pour vérifier les exactitudes des analyses. Après avoir eu des discussions avec le directeur du laboratoire quant à l exactitude applicable pour des gisements aurifères filoniens avec effet de pépites, Alexis a retenu une fourchette de ±3σ de la valeur étalon officielle comme critère pour déterminer l exactitude des analyses. Si le résultat d analyse d un échantillon-étalon se situe à l extérieur de cette fourchette, le laboratoire reprend l analyse de tout le lot des échantillons renfermant la pulpe. Chaque échantillon est broyé jusqu à ce que 90 % passe à travers un tamis à mailles de calibre -10. La matière broyée est acheminée à travers un appareil de fendage jusqu à ce que 1 kg de matériel soit choisi de façon aléatoire, à moins que la totalité de l échantillon broyé pèse moins de 1 kg. La fraction de 1 kg est ensuite pulvérisée jusqu à ce que 90 % passe à travers un tamis à mailles de calibre -200 puis est homogénéisée. Un échantillon pulvérisé pesant 200 g est pris au hasard dans le matériel pulvérisé de la fraction et placé dans une enveloppe. Cet échantillon pulvérisé choisi au hasard est ensuite expédié au laboratoire d analyse où un échantillon de 50 g est pesé et prélevé en vue du dosage. Chaque échantillon est dosé selon la méthode d absorption atomique classique (AA). Un nouveau dosage gravimétrique de 50 g est effectué sur les échantillons contenant plus de ppb d or après l analyse AA. Le dosage gravimétrique utilise un nouvel échantillon de 50 g prélevé dans l enveloppe originelle de 200 g de matériel pulvérisé choisi au hasard. Lorsqu un échantillon contient de l or visible grossier, l équipe de géologues d Alexis peut exiger que la méthode du tamis métallique soit utilisée pour le dosage. Avec la méthode du tamis métallique, l échantillon entier est broyé et pulvérisé jusqu à ce qu une quantité d environ 40 g de matière puisse passer à travers un tamis à mailles de calibre La matière obtenue est utilisée pour le dosage à l aide de l analyse gravimétrique et deux fractions de 50 g sont prélevées dans cette matière fine qui a été passée à travers un tamis à mailles de calibre Une moyenne pondérée est établie et ensuite calculée pour l échantillon entier. Pour chaque lot d échantillons reçu par le laboratoire, le laboratoire doit choisir au hasard au moins un échantillon comme échantillon double grossier. Deux fractions distinctes de 1 kg seront traitées de la façon décrite ci-dessus en ce qui a trait à cet échantillon. Les résultats seront indiqués côte à côte et l un des chiffres obtenus pour les échantillons portera l étiquette de «B» ou «Dup». 13

18 Des résultats de dosage se situant entre 3,00 et 6,99 g/t d or sont calculés à partir d une simple moyenne arithmétique entre les résultats de la méthode AA et les résultats de l analyse gravimétrique. Les résultats de dosage supérieurs à 7,00 g/t d or ont recours uniquement à la méthode gravimétrique, les données provenant du dosage hautement métallique étant supérieures à celles fournies par toutes les autres méthodes d analyse. Les échantillons prélevés sous forme de copeaux, dans les trous de sonde et dans le matériel abattu sont dosés directement au moyen de l analyse gravimétrique sans passer par la méthode AA. En 2010, la qualité des résultats s est détériorée par rapport à Cette détérioration est associée à Techni-Lab SGB de Rouyn. Un total de 16 analyses d échantillons-étalons, soit 8 % de tous les échantillons-étalons, ont donné des valeurs problématiques qui ont excédé ±3σ. Des échantillons-étalons ont été insérés dans des lots de 20 échantillons et ceci pourrait avoir eu des incidences sur 320 échantillons, représentant 8 % de toutes les analyses des carottes de sondage en Cinq lots de ces échantillons-étalons inacceptables ont été analysés de nouveau et ont donné des résultats dans les limites acceptables. Un total de 12 des 16 échantillons-étalons qui ont excédé les limites acceptables se sont produits dans du matériel à basse teneur. Des explications ont été fournies par le laboratoire et à la suite d une enquête interne menée par Techni-Labs, quant aux erreurs observées dans cinq des lots qui ont été analysés à nouveau : Les erreurs étaient généralement d une plus grande magnitude lorsque la concentration d or dans l échantillonétalon était de basse teneur. Également, les différences quant à certains étalons de référence se situent aux environs de 10 % des limites acceptables du fournisseur (ROCKLABS). Techni-Lab SGB a également apporté des modifications à ses procédures, ce qui a réduit considérablement le nombre d erreurs depuis juin Vérification des données Toutes les données, qu elles soient récentes ou antérieures, ont été vérifiées et validées pour en assurer la précision. Un programme continu et rigoureux d assurance et de contrôle de la qualité est en place afin d assurer la qualité des données. Toutes les nouvelles données qui sont saisies dans la base de données sont vérifiées systématiquement par l équipe d Alexis. Un logiciel, mis au point à l interne par Alexis, assure automatiquement la lecture optique de tous les échantillons-étalons et en blanc qui sont reçus avec les résultats de dosage et les représente sous forme de graphiques dans des limites acceptables. Estimations des réserves et des ressources minérales Se reporter aux rubriques «Intérêts des experts» et «Mise en garde concernant les renseignements prospectifs» et dans la notice annuelle, à la rubrique «Description de l activité - Risques liés à l entreprise Inexactitude possible des ressources et réserves minérales estimatives». Ressources minérales estimatives L estimation suivante concernant les ressources minérales au Lac Herbin sont en date du 31 décembre L estimation des ressources minérales a été réalisée par l équipe technique à la mine du Lac Herbin sous la supervision d Austin Hitchins, géologue, et de Patrick Sévigny, ingénieur, tous les deux des personnes qualifiées au sens où l entend le Règlement Ressources minérales estimatives à la mine du Lac Herbin, à Val-d Or, au Québec au 31 décembre 2010 Ressources (Tonnes) (g Au/t) (oz Au) Mesurées , Indiquées , Total mesurées et indiquées ,

19 Notes : Ressources non diluées; tous les recoupements de trous de forage ont été calculés en utilisant une largeur réelle minimale de 1,5 m, en appliquant la teneur du matériel adjacent s il y a eu dosage ou zéro s il n y a pas eu de dosage. La date de prise d effet de l estimation des ressources est le 31 décembre Les résultats de dosage sont en date du 31 décembre Les personnes qualifiées pour l estimation des ressources minérales conformément aux normes prévues au Règlement sont Austin Hitchins, B.Sc., géologue (Forbes & Manhattan, Inc.) et Audrey Lapointe, B.Sc., géologue (Corporation minière Alexis). Les ressources minérales ne sont pas des réserves minérales, c est-à-dire qu elles n ont pas démontré de viabilité économique. Un taux de densité fixe de 2,79 t/m 3 a été utilisé. En autant que les auteurs le sachent, il n existe aucun problème connu concernant les permis, les titres juridiques, la fiscalité ou toute autre question pertinente qui est susceptible d avoir des répercussions importantes sur l estimation des ressources minérales. Tout écart dans les totaux s explique par le fait que ceux-ci ont été arrondis. Les ressources minérales comprennent les réserves minérales. Les ressources minérales qui ne sont pas des réserves minérales n ont pas de viabilité économique établie. Les estimations des ressources minérales mesurées sont fondées sur les résultats de l échantillonnage détaillé réalisé lors des travaux intensifs d excavation de niveaux et niveaux intermédiaires, ainsi que des travaux détaillés de forage intercalaire dans le gisement. Les estimations des ressources minérales indiquées et présumées sont principalement fondées sur les résultats de forage au diamant. L augmentation des teneurs identifiée à l étape du traitement n est pas appliquée à ces ressources, et des hausses sont donc à prévoir lorsque les zones de minerai seront converties de ces catégories à la catégorie des ressources minérales mesurées. L espacement entre les trous de forage est plus serré dans le cas des ressources minérales estimatives indiquées et plus grand pour les ressources minérales présumées, et les limites des zones de minerai sont généralement bien définies. L aménagement des zones de minerai n a pas encore été complété. Réserves minérales estimatives L estimation des réserves minérales a été réalisée par l équipe technique au Lac Herbin sous la supervision d Austin Hitchins, géologue, et de Patrick Sévigny, ingénieur, tous les deux des personnes qualifiées au sens où l entend le Règlement Réserves minérales estimatives à la mine du Lac Herbin, à Val-d Or, au Québec, au 31 décembre 2010 Réserves minérales Tonnes Teneur (g Au/t) Onces d or contenues Prouvées , Probables , Prouvées et probables , Notes : La date de prise d effet de l estimation des réserves minérales est le 31 décembre Un prix d or de $ l once a été utilisé. Les calculs ont été basés sur un taux de récupération à l usine de 92 % et des redevances de 4,5 %. Une teneur limite minimale de 5,6 g/t Au a été utilisée. En autant qu Alexis le sache, il n existe aucun problème connu concernant les permis, les titres juridiques, la fiscalité ou toute autre question pertinente qui est susceptible d avoir des répercussions importantes sur l estimation des réserves minérales. Tout écart dans les totaux s explique par le fait que ceux-ci ont été arrondis. Les ressources minérales comprennent les réserves minérales. Exploitation minière La principale méthode d exploitation utilisée au Lac Herbin est la méthode d exploitation par longs trous. En 2010, la dilution s est établie en moyenne à 33,2 %. En 2010, Alexis a extrait oz d or de la mine du Lac Herbin et comptait environ 731 oz d or empilées à la fin de l exercice. 15

20 Méthode d exploitation Le gisement du Lac Herbin est composé de filons étroits. La minéralisation est contenue à l intérieur de 12 zones de cisaillement. Se reporter à la sous-rubrique «Minéralisation». Les réserves sont extraites principalement au moyen de la méthode d exploitation longitudinale par trous profonds et une variation de celle-ci, désignée comme «l exploitation sélective par trous peu profonds» (TPP). La classification du massif rocheux est adéquate et avec des gradins de dimensions limitées et de bonnes pratiques d exploitation, ces méthodes d extraction peuvent être productives avec un pourcentage réduit de dilution. Calendrier de production Le calendrier de production de la mine couvre les années 2011 et Ce calendrier vise la production d une partie des ressources mesurées et indiquées, en date du 31 décembre 2010, qui peuvent être amenées en production de façon rentable et qui sont présentement désignées comme des réserves prouvées et probables. Le reste des ressources mesurées ou indiquées ont été évaluées comme non rentables étant donné que le tonnage ou la teneur n était pas assez élevé. Sommaire du calendrier de production Aménagement Production Rampe d aménagement (m) Gradins (t) Aménagement Total Trous profonds TPP Tonnes Tonnes Teneur Années Déchets (t) , ,68 TOTAL ,79 Traitement et métallurgie Après avoir été en mode de surveillance et de maintien pendant plusieurs années, l usine de traitement Aurbel a redémarré en mars Au cours de mars et d avril, l usine a utilisé du matériel abattu à base teneur pour optimiser le traitement. En mai, l usine de traitement d Aurbel fonctionnait à plein régime et produisait de l or. L usine de traitement Aurbel continuera de traiter le minerai produit par la mine du Lac Herbin. Marchés L or produit à l usine de traitement à forfait sera vendu à la Monnaie canadienne. Les coûts associés à la vente sont remboursés (et plus) par le montant d argent contenu dans le doré et aucune allocation n a été prévue dans les frais d exploitation. Contrats La mine du Lac Herbin est visée par des contrats portant sur le forage au diamant et le transport du minerai à l usine de traitement Aurbel. En se basant sur les données fournies par Alexis, les divers taux prévus dans les contrats se situent dans les normes habituelles au sein de l industrie. Environnement Les permis environnementaux suivants sont requis pour exploiter une mine et une usine de traitement dans la province de Québec et on doit tenir compte des préoccupations d ordre environnemental : 16