Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) ÉVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES

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1 Université Paris (Panthéon-Sorbonne) MASTER D ECONOMIE ÉVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES * * * * * * * Travaux dirigés : Exercices Cours : Pierre Ko TD : Miléna Sach Année 05-06

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3 ÉVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES Table des matières Introduction TD TD BIBLIOGRAPHIE.. 4 RAPPELS ET PREREQUIS.. 5 FIXATION DE LA NORME D EFFICACITE ET DE L IDEAL DE JUSTICE.. 0 LE DILEMME EFFICACITE-EQUITE... TD LES DEUX THEOREMES DE L ECONOMIE DU BIEN- ETRE.. TD 4 CONDUIRE UNE POLITIQUE PUBLIQUE OPTIMALE... 4 TD 5 TD 6 CONDUIRE UNE POLITIQUE PUBLIQUE DE SECOND RANG... 5 EXTERNALITES. 6 TD 7 PRODUCTION OPTIMALE DE BIENS COLLECTIFS.. 7 TD 8 LA REGLEMENTATION DES MONOPOLES NATURELS.. 9 TD 9 LE FINANCEMENT DE LA PRODUCTION DES BIENS COLLECTIFS... 0 TD 0 TD TD TEXTES LA FISCALITE OPTIMALE DES BIENS ET DES REVENUS... LA THEORIE DE L AGENCE... LE FEDERALISME FISCAL

4 BIBLIOGRAPHIE En français BAZIO Antoine, GRENET Julien, Economie des Politiques Publiques, Reères, La Découverte, 00 LAFFONT Jean-Jacques, Fondements de l'economie Publique, Economica, Economie et statistiques avancées, Paris, 98 WOLFELSPERGER Alain, Economie Publique, PUF, 995 En anglais GRUBER Jonathan, Public Finance and Public Policy, Worth Publishers, 007 HILLMAN Arye, Public Finance and Public Policy: Resonsibilities and Limitations of Government, Cambridge University Press, 009 JHA Raghbendra, Modern Public Economics, Routledge, 998 Et our raels : manuels de microéconomie PICARD Pierre, Eléments de microéconomie, Montchrestien, 007 VARIAN Hal, Analyse microéconomique, De Boeck, 008 Ressources Internet : Pour les corrigés des exercices : htt:// Blogs : htt:// htt://econoclaste.org.free.fr/ htt://quedisentleseconomistes.blogsot.com/ 4

5 RAPPELS ET PREREQUIS OUTILS MATHEMATIQUES A CONNAITRE ) Etude d une fonction : - calcul de la dérivée remière (fonction croissante si f (x) 0 et décroissante si f (x) 0) - calcul de la dérivée seconde (fonction convexe si f (x) 0 et concave si f (x) ) 0) - recherche des extremums : recherche des oints d annulation de la dérivée et définition du tye d extremum (maximum si f (x)<0 et minimum si f (x)>0) ) Résolution d un rogramme de maximisation Exemle our un consommateur : Le rogramme du consommateur s écrit : MaxU ( x, x,... xn ) n s. c. i xi R i Résolution grahique : 5

6 x Aotimum B A D C B et C resectent la contrainte budgétaire mais aortent une satisfaction moindre au consommateur Le oint D aorte la lus grande satisfaction mais ne resecte as la contrainte de budget x Le choix otimal corresond au oint de tangence entre la courbe d indifférence et la droite de budget. En ce oint, la courbe d indifférence et la droite de budget ont la même ente, ce qui Um signifie que l on a égalité entre le TMS et le raort des rix ( TMS ). Um Rael : Le taux Marginal de Substitution du bien au bien est la quantité additionnelle de bien dont le consommateur doit disoser our comenser la erte d une unité de bien, afin de maintenir son utilité constante. Grahiquement, le TMS est égal à la ente de la courbe d indifférence en chaque oint (en valeur absolue). Mathématiquement, elle se définit ar le U Um x raort des utilités marginales ( ). Um U x Résolution analytique : Dans le cas où on raisonne avec biens uniquement, on eut utiliser la méthode ar substitution. Cela consiste à utiliser la contrainte our «faire disaraître» un des deux biens, en exrimant l un en fonction de l autre : R x x +. On est ainsi ramené à un cas de maximisation d une fonction à une variable ( x ). Les conditions d otimisation consistent à annuler la dérivée de U U ar raort à x : 0. x De manière lus générale, lorsque l on raisonne avec n biens, on utilise la méthode du multilicateur de Lagrange. L introduction du multilicateur de Lagrange ermet de transformer un roblème d otimisation avec contrainte à n variables en un roblème d otimisation sans contrainte à n+ variables. Lorsque le roblème s écrit : Maxf ( x, x,... xn ) s. c. g( x, x,... xn ) 0 On introduit la fonction : L( x, x,... xn, λ ) f ( x, x,... xn ) + λg( x, x,... xn ) L est aelé lagrangien et λ est un multilicateur de Lagrange. Ainsi, dans notre exemle, on ose : 6

7 L U( x, x,... xn ) + λ ( R n i x ) i i Les conditions du remier ordre de ce rogramme de maximisation sont : L U xi xi L R λ λ 0 i () n i i i x i 0 U xi Remarque : () eut s écrire : λ i U U U x x x Soit, avec deux biens et : λ, d où TMS U x On retrouve bien la condition d égalité entre le TMS et le raort des rix définie grahiquement. ) Résolution d une équation du second degré : équation de la forme : ax + bx + c 0 discriminant : Δ b 4ac b + Δ b solutions : si Δ > 0, x et x a a Δ 4) Calcul d intégrales (utilisé our les calculs de surlus) Pour calculer l aire d un domaine délimité ar l axe des abscisses et la courbe rerésentative d une fonction, on utilise l intégrale de la fonction. b a b On a : f ( x) dx f ( x) dx [ F( x)] F( b) F( a) a avec F(x) la rimitive de la fonction f b a (F (x)f(x)). 7

8 L APPROCHE NEO-CLASSIQUE EN ÉCONOMIE PUBLIQUE TEXTES T. GENEREUX, J. (996), L économie olitique, Paris : Larousse, T. GRUBER, J. (007), Public finance and ublic olicy, Worth Publishers, -. T. LEVEQUE, F. (004), Économie de la réglementation, Reères, La Découverte, 0-. Question.. En vous aidant du cours et des textes roosés, définissez la démarche utilisée ar l économie ublique normative. Pour cela, récisez : - le cadre théorique sur lequel elle reose - ses objectifs - ses limites - son ositionnement ar raort aux autres courants résentés. Cadre théorique : Aroche néo-classique (> outils : micro-économie) Objectifs : Normatif > On s intéresse à ce que l État devrait faire et non à ce qu il fait dans la réalité l économie ublique normative a our objet de définir le rôle idéal de l État dans la société, et lus récisément dans l économie. Elle ne cherche as à rendre comte du fonctionnement effectif de l État mais à formuler des jugements de valeur renant la forme de recommandations sur ce que devraient être les institutions et les actions de l État. Dit autrement, l objectif est de définir les circonstances dans lesquelles l État doit intervenir - Par raort à l aroche Musgrave (T) sur les fonctions de l État : allocation, distribution, stabilisation > c est essentiellement la remière qui va nous intéresser (on se osera également quelques questions sur la seconde dans le TD, mais moins central). - L analyse de Gruber (T) corresond assez bien au rogramme > On cherche clairement à réondre à la ère des 4 questions : ourquoi le gouvernement devrait intervenir? > aroche normative centrale qui nous intéresse. Les questions suivantes : celle des moyens et des effets de l intervention ublique seront aussi inévitablement évoquées (chaitre sur la taxation, sur le mode de financement des biens collectifs). La 4 ème question : ourquoi les gouvernements font ce qu ils font > aroche ositive économie olitique > sera vu lus raidement : (beaucou moins central). Dernier chaitre du cours et robablement as le tems de le faire en TD. Pas l objectif rincial du cours. D autres cours sont lus sécialisés dans ces aroches. Limites et ositionnement ar raort aux autres courants résentés : Si on exclut ce dernier chaitre d économie olitique : Limite > aroche exclusivement normative qui considère le réglementeur comme éris de l intérêt général et omniscient. Pas de rise en comte des ossibles «défaillances de l État / du gouvernement», ar oosition aux défaillances de marché. Donne un eu l imression d une démarche irréaliste. J. Généreux (T) : la démarche définit les solutions souhaitables, mais on ne sait as si elles sont ossibles du fait de l irréalisme des hyothèses ortant sur les caractéristiques de l Etat / du réglementeur. 8

9 T. de F. Levêque : met en avant les critiques qui ont été adressées à l économie ublique traditionnelles et résente les différents courants de recherche qui sont aarus en réonse (our la comléter ou la déasser) Confronte à autres écoles : i. économie olitique (ublic choice / école des choix ublics) aroche ositive ii. nouvelle économie ublique de la réglementation (Laffont Tirole théorie des contrats) iii. l économie institutionnelle de la réglementation s auie sur l idée de coûts de transaction (Coase, Williamson) 9

10 Question.. Cette démarche vous semble-t-elle hostile à l intervention de l Etat? Étaes du raisonnement néoclassique : (cf cours) - Situation de déart théorique et abstraite sans État. Les marchés fonctionnent librement de manière arfaitement concurrentielle. Grâce au er théorème du bien-être que l on verra en détails lus tard > A l équilibre on est à l otimum - Est-ce que les hyothèses assurant l équivalence entre équilibre et otimum sont vérifiées dans la réalité? Dans les cas où la réonse à cette question est «non», on définit ce qu on aelle des «défaillances de marché». - Comment corriger les défauts qui emêchent l équilibre d être réalisé? > On fait ael à l État qui disose du ouvoir de contrainte et on définit ce qu il doit faire our corriger les défauts. Cette démarche eut être interrétée de lusieurs façons : - Soit on considère qu elle accorde imlicitement dès la ère étae du raisonnement une lus grande efficacité du marché ar raort à l État. Le rôle de l État n est défini que ar défaut, our remédier aux défaillances de marché > ar construction du raisonnement, on accorde la riorité au marché. le rôle de l État est limité au minimum - À l inverse, on eut aussi estimer que l État est résenté comme le grand sauveur : il n intervient qu en dernier recours mais toujours avec le lus grand succès. En fait ce qu il faut comrendre : en lui-même, le raisonnement est neutre ar raort à la question du marché libre et de l'intervention Au final, on aboutit à un système d économie mixte avec un artage des resonsabilités entre État et marché et théoriquement une intervention de l État limitée au minimum (quand le marché ne fonctionne as bien et as lus). Pourtant, aroche lutôt erçue ar les économistes comme favorable à l État du fait qu elle suose que son intervention est arfaite > absence de défaillance du gouvernement. Renvoie aux limites évoquées tout à l heure et ensuite question est de savoir dans quelle mesure cette hyothèse est réaliste? 0

11 Question.. Soit un consommateur dont les références sont décrites ar la fonction d utilité suivante : U log( X ) + log( X) et une dotation initiale de our les biens et. a. Construisez la contrainte de budget du consommateur. Montrez ce qui se asse lorsque le rix du bien augmente. Remarque : dans la luart des exercices, on donne le revenu R du consommateur. Ici, un eu différent, on donne la dotation initiale liste des ressources dont disose initialement un consommateur. Il eut choisir de consommer sa dotation initiale et de ne rien échanger (autarcie). Il eut également choisir de vendre un bien en échange d un autre. > revient un eu au même qu un revenu, mais différence imortante : son revenu déend des rix des deux biens (auxquels il ourra les échanger). Si on aelle et les rix des biens et, et ω et ω les dotations initiales du consommateur our les bien et, la contrainte budgétaire du consommateur est définie ar : x + x ω + ω + (théorie du consommateur lorsque son budget déend des rix) Rerésentation grahique : x + Point de dotation initiale + x Attention : La dotation initiale est toujours sur la droite de budget. Si le rix du bien augmente, on a une rotation de la droite de budget autour du oint de dotation initiale. On a donc : - une réduction du montant maximum de bien qui eut être acheté du fait de l augmentation du + rix (l abscisse à l origine définie ar : + est décroissante avec ). - une augmentation du montant maximum de bien qui eut être acheté (effet revenu lié au fait que le revenu de l individu déend des rix : si augmente, le revenu de l individu augmente et donc le montant maximum de bien qui eut être acheté aussi. On constate que l ordonnée à + l origine définie ar est croissante avec ) b. En maximisant l utilité du consommateur, construisez les fonctions de demande. Remarque : les fonctions de demande exriment les quantités otimales consommées de chaque bien en fonction des rix et du revenu dont disose le consommateur. Pour une fonction d utilité

12 articulière, calculer les fonctions de demande du consommateur revient donc à calculer les consommations otimales en exrimant celles-ci en fonction des rix et du revenu. Le rogramme du consommateur s écrit : Max. U log x + log x s.c. x + x + À artir de la contrainte de budget : (méthode ar substitution) x + () x + x d où : Max U log( ) + log x La condition d otimalité s écrit : U + 0 x + x x Rael : (ln x)' et x f ' (ln f )' ) f soit + x x En rerenant () : + ( x ó + ) ó x + x ó x + x + ó ó x x + + c. Quelle est la conséquence d augmenter la dotation initiale de bien sur la demande du bien. Exliquez. On refait la même analyse en notant ω la dotation initiale de bien (au lieu de ). Max. U log x + log x s.c. x + x ω + ω + x Le rogramme de maximisation devient : Max U log( ) + log x U Condition d otimalité : + 0 x ω + x x ω + Solution : x Une augmentation de ω entraîne une augmentation de x (conséquence de l effet revenu ou richesse qui rovient de la dotation sulémentaire).

13 Question.4. Calculez les fonctions de demande qui corresondent aux fonctions d utilité suivantes. a. U ( x, x) log x + log x MaxU ( x, x) log x + log x s.c. x x R + Méthode du Lagrangien : L log x + log x + λ ( R x x) Conditions d otimalité : L λ 0 () x x L λ 0 () x x L R x x 0 () λ () ó () ó λ λ x x D où : x x En remlaçant dans () : R x x 0 R ( ) R x Soit x et x soit R x b. U ( x x ) x x, MaxU ( x x ) x x, + x s.c. x R Méthode TMS ó D où : x R > x xx R x et ó x R x x x ó x Conclusion : les fonctions d utilité conduisent aux mêmes fonctions de demande. Cela s exlique ar le fait que : U ex( U ). La fonction d utilité U se déduit donc de U ar une transformation monotone croissante (uisque la fonction exonentielle est une fonction croissante). Ce qui imorte our la définition d une fonction d utilité n est as la quantification de l utilité en elle-même, mais simlement le fait que la fonction soit en mesure de traduire analytiquement les références ordinales du consommateur. Toute fonction d utilité comatible avec ces références fait donc l affaire > on eut aliquer des transformations monotones croissantes aux fonctions d utilité sans changer les données du roblème.

14 Question.5. L effet d un changement de rix : effet revenu et effet substitution Un consommateur consacre un revenu R à l achat de deux biens, et, dont les rix unitaires sont resectivement et. Ses références sont rerésentées ar la fonction d utilité : U ( x, x) x ( x ) avec x, x où xet x désignent les quantités consommées. 0 a. Déterminez les équations des fonctions de demande. On suosera R >. Le rogramme du consommateur s écrit : Max. U ( x, x) x ( x ) s.c. x x R + Méthode du multilicateur de Lagrange : L x x ) + λ ( R x ) ( x Conditions d otimalité : L x λ 0 () x L x λ 0 () x L R x x 0 () λ x x () et () > λ Et donc : ) x ( x En remlaçant dans la contrainte budgétaire : ( x ) + x R x R R + x R + Et x ( ) R + x R x b. On considère une situation initiale où et R et une situation finale où tandis que et R conservent les valeurs de la situation initiale. Quelles sont les quantités de chaque bien achetées ar le consommateur dans la situation initiale et dans la situation finale? 4

15 On obtient la réonse directement en reortant les valeurs de, et R dans les fonctions de demande. Situation initiale : et R + x et x Situation finale :, et R + 5 x et x 4 4 c. Décomosez le assage de la situation initiale à la situation finale, en distinguant l effet de substitution et l effet de revenu. Commentez les résultats et illustrez-les ar un grahique. On constate que quand augmente, x diminue et x diminue. Que se asse-t-il en fait? Décomosition : effets L effet global d une variation du rix de l un des deux biens donne lieu à effets : effet substitution (ou effet rix) et effet revenu. Ex (ici) : augmentation du rix d un bien (bien ) : Modification des rix relatifs > le consommateur va avoir tendance, toutes choses égales ar ailleurs, à augmenter la quantité demandée du bien devenu relativement moins cher (bien ) et à diminuer la quantité demandée de l autre bien (bien ). La hausse du rix du bien rovoque aussi, toutes choses égales ar ailleurs, une diminution du ouvoir d achat du consommateur. On eut donc s attendre à ce que la demande de tous les biens diminue (sauf cas articulier comme les biens Giffen ar exemle) Récaitulatif : Augmentation de Effet substitution Effet revenu Effet total x + -? x Dans notre cas, l effet total sur x est négatif (diminution) >effet revenu > effet substitution. Pour essayer de quantifier ces effets, il existe méthodes rinciales : la méthode de Slutsky et la méthode de Hicks Théorème de Slutsky Cette méthode de décomosition reose sur l idée fondamentale selon laquelle l effet substitution se roduit à ouvoir d achat constant. Grahiquement : on construit une droite de budget fictive ayant our ente le nouveau raort des rix relatifs, assant toujours ar le er oint d équilibre A. A reste accessible mais n est lus otimal > B (effet substitution) B > C effet revenu (délacement arallèle de la droite de budget) 5

16 x A B 5/4 C () / (4) () x ente ' nouveau raort des rix : > nouvelle droite de budget ' A n est lus otimal > B. Effet substitution : x augmente et x diminue Effet revenu : délacement arallèle de la droite de budget Effet de substitution de Hicks : On considère cette fois la variation des rix relatifs, en ajustant le revenu nominal de façon à maintenir l utilité du consommateur constante. Grahiquement : on construit une droite de budget fictive ayant our ente le nouveau raort des rix relatifs, mais tangente à la courbe d indifférence assant ar A. Le ouvoir d achat associé à cette nouvelle droite ne ermet lus d acheter A mais maintient l utilité du consommateur constante (idée de «variation comensatrice de revenu» ermettant de maintenir l utilité initiale). A à B : effet substitution B à C : effet revenu x 5/4 C A B / x 6

17 Question.6. Vous disosez de 000$ à allouer à vos loisirs our une année. Le rix d une excursion d une journée (T) est de 40$, celui d une izza et d une séance de cinéma (M) est de 0$. Suosons que votre fonction d utilité est T M. a. Quelle combinaison de T et de M choisirez-vous? / Max. U ( T, M ) T / M s.c. T + M R soit 40 T + 0M 000 T M Egalité T TMS MT ó M U U mt mm U T U M T M ó ( T M ) ( ) M T T M ó M M T T ó M T ó M 4T En remlaçant dans la contrainte de budget : 40 T + 0 (4T ) 000 soit 0 T d où : T 6. 7 et M b. Suosons maintenant que le rix des excursions s élève à 80$. Comment cela modifiera-t-il votre choix? T 80 T M 80 Idem : TMS MT ó M T 0 ó M 8T Et la contrainte budgétaire : 80 T + 0 (8T ) 000 soit 40 T d où : T 8. et M La consommation de T diminue du fait de l augmentation de son rix. La consommation de M reste inchangée : l effet de substitution et l effet revenu se comensent. 7

18 Question.7. Variation sur la courbe de demande et délacement de la courbe de demande : quelle différence? La courbe de demande indique l évolution de la quantité demandée quand le rix d un bien varie, tous les autres facteurs / déterminants de la demande étant suosés constants (toute chose égale ar ailleurs), notamment : le revenu, les goûts, le rix de roduits comarables è Une modification du rix engendre un mouvement le long de la courbe de demande è Une modification des autres facteurs de la demande (exogènes ar raort à la relation rix / quantité définie ar la courbe de demande) (un facteur autre que le rix) entraîne un délacement de la courbe (translation vers la droite ou vers la gauche) Question.8. Définir mathématiquement la notion de convexité. Exliquez ce que sont les hyothèses de convexité relatives au consommateur. Imortance de l hyothèse de convexité concernant : - Les courbes d indifférence rerésentant les références du consommateur : référence our la diversité / our des aniers de biens mélangés (un eu de x et un eu de x) - Les courbes d indifférence rerésentant les références de la société en termes de justice sociale : référence our l équité (un eu de u et un eu de u) voir la définition de la fonction de bien-être social Soit une fonction dérivable fois sur un intervalle I. our que f soit convexe sur I, il faut et il suffit que sa dérivée seconde f soit ositive sur I. D un oint de vue géométrique, cela signifie qu il faut et il suffit que la ente de la tangente à la courbe rerésentative de f soit croissante sur I ou que la courbe rerésentative de f soit au-dessus de toute tangente à C f en un oint de I. Ex : x x x x À gauche : fonction convexe décroissante (forme habituelle des courbes d indifférence) À droite : fonction convexe croissante Autre manière de le dire : une fonction convexe n admet qu un seul minimum qui est le minimum global (à l inverse : concave > maximum) L intérêt de faire ces hyothèses en microéconomie : elles rendent suffisante la condition de er ordre lorsqu on résout les rogrammes de maximisation du consommateur et du roducteur. 8

19 Hyothèse de convexité relative au consommateur : On suose généralement que les courbes d indifférence du consommateur sont convexes. Cette hyothèse signifie que le consommateur réfère les aniers de biens mélangés. La convexité des références imlique donc le goût our la diversité. Cf grahiquement : l A l B l C l D Bien B et C (intermédiaires) sont référés à A et D (extrêmes) l Contre-exemle : le cas de la consommation de drogue: on estime arfois que les références sont concaves car le consommateur réfère les aniers extrêmes (as de drogue du tout ou que de la drogue) Bien (ex : les autres biens) l A B l l C l l D Bien (ex : la drogue) A et D sont référés à B et C L hyothèse de convexité des références eut également être exrimée à l aide de la notion de TMS : l hyothèse de convexité des références signifie que le taux marginal de substitution du bien au bien diminue lorsqu on se délace le long d une même courbe d indifférence, en augmentant la consommation du bien et en réduisant la consommation du bien. Concrètement : le consommateur est rêt à consacrer à l achat d un bien des sommes de lus en lus faibles à mesure qu il en a déjà consommés. À contrario our la drogue : besoins croissants de stuéfiants et sommes consacrées à ce roduit croissantes avec les quantités antérieurement consommées. 9

20 TD FIXATION DE LA NORME D EFFICACITÉ ET DE L IDÉAL DE JUSTICE A. CHOIX DU CRITERE D EFFICACITE Question.. Quels critères d efficacité connaissez-vous? Lequel est généralement utilisé ar l économie ublique traditionnelle? Question.. Deux consommateurs ont les fonctions d utilité suivantes : h h h U log( x ) + log( x ) a. Calculez le taux marginal de substitution du bien au bien. b. En égalisant les TMS our les deux consommateurs, définissez une allocation Pareto-efficace. c. Utilisez la réonse à la question b our construire la courbe des contrats our une économie avec unités de bien et unités de bien. Question.. Un consommateur considère deux biens comme des substituts arfaits. a. Dessinez la courbe d indifférence du consommateur. b. Si l économie est comosée de deux consommateurs, montrez que n imorte quelle allocation est Pareto-efficace. c. Si le remier consommateur considère que les deux biens sont des substituts et le second qu une unité du bien vaut deux unités du bien, trouvez l allocation Pareto-otimale. B. FIXATION DE L IDEAL DE JUSTICE TEXTES T4. FLEURBAEY, M. (006), «Economie normative et justice sociale», in : LEROUX, A. et LIVET, P. (ed.), Leçons de hilosohie économique, Tome II : Economie normative et hilosohie morale, Economica, T5. GENEREUX, J. (996), L économie olitique, Paris : Larousse, 55-60, 57-60, Question.4. En vous aidant du cours et des textes roosés, réondez aux questions suivantes : - Pourquoi est-il nécessaire de s interroger sur la question de la justice sociale en économie ublique normative? - Quel dilemme méthodologique cela ose-t-il? - Qu est-ce qu une fonction de bien-être social? Quelles roriétés lui sont généralement associées? Quels tyes de fonctions connaissez-vous? Question.5. Redistribution Personne et ersonne sont les deux seuls résidents d une économie. Personne i (où i est soit soit ) à la fonction d utilité suivante : β U i ( Y i ) avec Y i le revenu de la ersonne i et β comris entre 0 et. On suose que la fonction de bien-être social est : α α W U ) ( U ) avec comris entre 0 et. ( Initialement, le revenu de la ersonne est Y et le revenu de la ersonne est Y. 0

21 a. Exrimez W en fonction de Y ety. Si une courbe d indifférence sociale montre tous les coules ( Y, Y ) qui rocurent la même valeur de W, à quoi ressemblerait une courbe d indifférence sociale si on la dessinait dans le quadrant ( Y, Y )? Trouvez une exression algébrique de la ente d une courbe d indifférence sociale. b. Imaginez que la redistribution des revenus se fait sans coût, au sens où l économie eut atteindre tout coule Y, ) qui satisfait la condition : ( Y Y + Y Y + Y Dessinez un grahique des coules atteignables dans le quadrant ( Y, Y ). Cet ensemble de oints est aelé «frontière des utilités ossibles». En utilisant cette frontière et les courbes d indifférence sociale, trouvez la meilleure réartition des revenus atteignable. Montrez que cette réartition est la même our toute réartition initiale satisfaisant la condition : Y + Y Y où Y est une constante. Montrez que la meilleure réartition des revenus atteignable est l égalité des revenus. c. Imaginez maintenant que la redistribution des revenus a un coût, au sens où retirer $ à une ersonne ermet de donner k $ à l autre ersonne, avec 0 < k <. Dessinez un grahique de la frontière des utilités ossibles. Montrez que : i. Si ii. Si Y k Y, la olitique otimale de redistribution des revenus est de ne rien faire. k Y < k, la olitique otimale est de redistribuer les revenus de la ersonne vers Y Y la ersonne jusqu à ce que Y soit égal à ky ; et si >, la olitique otimale Y k est de redistribuer les revenus de la ersonne vers la ersonne jusqu à ce que Y soit égal à ky.

22 TD LE DILEMME EFFICACITÉ-ÉQUITÉ TEXTES T6. HILLMAN, A. (009), Public Finance and Public Policy: Resonsibilities and Limitations of Government Cambridge University Press, 0-6. T7. GAMEL, C. (006), «La justice sociale en théorie économique : modernité d un vieux dilemme», in : LEROUX, A. et LIVET, P. (ed.), Leçons de hilosohie économique, Tome II : Economie normative et hilosohie morale, Economica, Question.. Soit deux façons de diviser un gâteau entre deux ersonnes. La méthode consiste à jeter une etite artie du gâteau mais à donner deux arts égales. La seconde méthode conduit à donner 75% du gâteau à la remière ersonne et 5% à la seconde. Quelle méthode référez vous et ourquoi? Question.. Arès aiement de tous les coûts, le caitaine d un bateau de êche distribue les bénéfices au roriétaire et à l équiage. Le roriétaire reçoit 50%, le caitaine 0% et les 0% restant sont distribués aux membres de l équiage selon leur grade. Cette distribution est-elle Pareto-efficace? Est-elle juste?

23 TD LES DEUX THEOREMES DE L ECONOMIE DU BIEN-ETRE Question.. Premier théorème du bien-être. Soit une économie d échange à biens ( et ) imliquant individus (A et B). Les références des individus A et B sont décrites ar les fonctions d utilité suivantes : A A A A A U ( x, x ) log x + log x B B B B B U ( x, x ) log x + log x j où xi désigne la consommation du bien i ar l individu j. A B Les dotations initiales des agents sont ω (, ) et ω (, ). On note et les rix des biens et et q. a. Déterminez l allocation d équilibre de cette économie. Pour cela, résolvez le rogramme d otimisation de chaque consommateur, déterminez q et déduisez-en les quantités consommées au oint d équilibre. b. Déterminez l équation de la courbe des contrats. Ecrivez cette équation sous la A forme x f x ). A ( c. L allocation d équilibre constitue-t-elle un équilibre de Pareto? Exliquez. d. Rerésentez la courbe des contrats, le oint de dotations initiales et l allocation d équilibre dans un diagramme d Edgeworth. Question.. Pouvez-vous définir en quelques mots le nd théorème du bien-être? Qu aortet-il de lus au er théorème du bien-être? Qu est-ce que l otimum otimorum? Peut-il être atteint? Comment?

24 TD 4 CONDUIRE UNE POLITIQUE PUBLIQUE OPTIMALE Question 4.. Suosons que nous disions qu une allocation X est référée socialement à une allocation Y seulement si tout le monde réfère X à Y. a. Quel roblème cette règle soulève-t-elle quand il s agit de rendre des décisions sociales? b. L otimum de Pareto eut-il servir de référence our les interventions de l État? Question 4.. Surlus du consommateur. Un individu réartit son revenu R entre l achat d un bien X (en quantité x et rix ) et d autres déenses dont le montant est donné M. Le rix du bien X asse d une situation initiale à une situation finale /. À la suite de cette hausse de rix, on a observé une réduction de la consommation de bien X qui est assée de X/ à X/6. a. Dans l hyothèse où l on ne disose que des indications récédentes donnez une aroximation de la réduction du surlus du consommateur. b. Les références des consommateurs sont rerésentées ar une fonction d utilité U, dont les variables sont M et x : U ( M, x) M + log( x + ). En déduire la fonction de demande. c. Calculez la réduction du surlus du consommateur. d. Le gouvernement veut comenser financièrement le consommateur. Montrez qu il doit lui verser le montant de la réduction de son surlus du consommateur calculé en c. e. Soit la fonction d utilité suivante : U ( M, x) M ( x + ) Calculez la fonction de demande de x et montrez qu elle est comatible avec la fonction de demande issue de la fonction d utilité U our R. f. En revanche, montrez que si le gouvernement continue de se baser sur la variation de surlus our indemniser les consommateurs, il commet une erreur. Question 4.. Pourquoi se fonder sur l analyse du surlus our étudier l efficacité d une olitique économique? 4

25 TD 5 CONDUIRE UNE POLITIQUE PUBLIQUE DE SECOND RANG TEXTES T8. LIPSEY, R. G., LANCASTER, K. ( ), «The general theory of second best», The Review of Economic Studies, vol.4, n, -. T9. BOADWAY, R. (999), «Le rôle de la théorie de l otimum du second rang en économie ublique», L actualité économique, Revue d analyse économique, vol.75, n --, 0-4. Question 5.. Dans quels cas aaraît un roblème de second rang? Question 5.. Quels sont les rinciaux enseignements de la théorie du second rang telle que formulée ar Lisey et Lancaster? Question 5.. Second rang. Soit une économie comortant un seul consommateur dont les références sont données ar : U log( x) + log( x) l x et x donnent les niveaux de consommation des biens et. l est le tems consacré au travail. On suose que les biens sont roduits à artir du travail uniquement. Les unités sont choisies de telle manière que les rix du roducteur our les biens (q et q ) et le taux de rémunération (w) sont égaux à. a. Écrivez le rogramme de maximisation du consommateur et déterminez sa demande de biens et son offre de travail. Le gouvernement souhaite rélever un montant T au consommateur our financer ses activités. Pour cela, il envisage deux systèmes de taxation différents : la taxation des biens d'une art et la taxation du revenu d'autre art. b. On se lace dans le cas où le gouvernement choisit de taxer les biens. Ecrivez le rogramme de maximisation du consommateur adaté à ce nouveau contexte. Déterminez ses fonctions de demande our les deux biens. Aliquez la règle de l'élasticité inverse our montrer que les deux biens doivent être taxés de la même manière. Calculez le montant de la taxe ermettant d obtenir un niveau de revenu T. Déduisez-en la demande our chaque bien et l'offre de travail. c. On se lace maintenant dans le cas où le gouvernement choisit de taxer le revenu de l'individu. Ecrivez le rogramme de maximisation du consommateur adaté à ce nouveau contexte. Déterminez la demande du consommateur our les deux biens et son offre de travail. d. Montrez que la taxation des biens est une taxation de second rang. RECAPITULATIF ET INTRODUCTION A LA SUITE DU COURS T0. CROISSANT, Y. et VORNETTI, P. (00), «Les motifs de l intervention ublique», Cahiers français, n, mars-avril, -8. T. LEVEQUE, F. (004), Economie de la réglementation, Reères, La Découverte,

26 TD 6 EXTERNALITES Question 6.. Correction des externalités : régulation ar les quantités, subvention, création d un marché des droits à olluer. Le résident d une nation insulaire nouvellement élu a romis endant sa camagne de lutter contre la ollution. Cette île est erdue au milieu de l océan. Les rinciales sources de ollution sont les rejets de deux entrerises A et B. L entrerise A est en activité deuis une cinquantaine d années et a un coût de réduction de la ollution de x avec x égal à la quantité de ollution réduite. L entrerise B, lus récente, a un coût de réduction des émissions de x. Les bénéfices (sociaux) retirés de la réduction d une unité de ollution sont constants et estimés à 00 euros. a. Quel est le niveau global de réduction de la ollution socialement otimal? Quelle est la meilleure réartition de cette réduction entre les deux firmes? b. Le résident envisage de s engager dans une olitique directive de régulation ar les quantités, il annonce que chaque firme doit réduire ses émissions olluantes de 80 unités. Est-ce socialement otimal? Justifiez. c. Le résident considère également la ossibilité de subventionner les entrerises à hauteur de 00 euros ar unité de ollution réduite. Déterminez la quantité d émission que chaque entrerise va chercher à éviter. Est-ce socialement otimal? d. Le résident envisage également la ossibilité de créer un marché de droits à olluer. On distribue aux deux firmes, en récomense de leur générosité endant la camagne résidentielle, un ensemble de «ermis à olluer» qui équivalent à l obligation our A de réduire sa ollution de 00 unités et our B de 60. Chaque ermis accorde un droit d émettre une unité de ollution à l entrerise qui le détient et les firmes euvent s échanger (acheter et vendre) les ermis. On suose que le marché des droits à olluer est arfaitement concurrentiel. Quel sera le rix de marché des droits à olluer? Quel sera le niveau de réduction de la ollution de chaque entrerise? Est-ce socialement otimal? Comarez les niveaux de réduction des émissions avec ceux du c). Si on rejette l hyothèse de concurrence arfaite, quels roblèmes sont suscetibles d aaraître? Question 6.. Théorème de Coase. Une industrie chimique rejette des déchets toxiques dans une rivière et réduit le rofit d une comagnie de êche de $ ar an. L entrerise eut éliminer ces déchets à un coût de $ ar an. La comagnie de êche est une cooérative qui syndique de nombreux êcheurs. a. Aliquer le théorème de Coase our exliquer comment une négociation sans coût eut aboutir à un résultat socialement otimal, eu imorte à qui les droits de roriété sont assignés. b. Vérifier le théorème de Coase si le coût d éliminer les déchets est doublé et orté à $ (avec un bénéfice de la comagnie de êche inchangé de $). c. Pourquoi la négociation sans coût est illusoire et quelles sont les conséquences des coûts de négociation? 6

27 TD 7 PRODUCTION OPTIMALE DE BIENS COLLECTIFS Question 7.. Passager clandestin Il y a trois consommateurs d un bien collectif. Les demandes sont ainsi établies : P 50 G P 0 G P 50 G où G mesure le nombre d unité de biens et P, le rix en dollars. Le coût marginal du bien collectif est de 90$. a. Quel est le niveau otimal de roduction du bien collectif? b. Pourquoi le bien collectif eut ne as être roduit du fait du roblème du assager clandestin? c. Si le bien collectif n est as roduit, quelle est la erte sèche engendrée ar l imerfection du marché? Question 7.. Bonnie and Clyde La ville de Sringfield a été fraée ar une vague d attaques à mains armées sans récédent dans l histoire de la ville. En réonse à cette vague de crime, un nouveau déartement de olice a été créé. La ville a deux résidents, Bonnie et Clyde. Chacun des habitants ossède une fonction d utilité qui déend de sa consommation de cigarette X et de la résence olicière M et qui a la forme suivante U log( X ) + log( M ). Le nombre total de oliciers dans la ville M se comose de la quantité voulue ar Bonnie et de celle voulue ar Clyde M M B + MC.Clyde et Bonnie ont un revenu de 00. Le rix d une cigarette et d un olicier est fixé à. Le nombre de oliciers est comris entre 0 et 00. a. Combien de oliciers seront engagés si le gouvernement n intervient as? Combien sont rémunérés ar Bonnie? Clyde? b. Quel est l otimum social? Si votre réonse diffère de celle donnée à la question récédente, exliquez ourquoi. c. Suosons que le gouvernement ne se satisfasse as de la demande rivée et décide de fournir 0 oliciers. Il taxe de manière équivalente Bonnie et Clyde qui euvent néanmoins engager des oliciers sulémentaires s ils le désirent. Quel sera le nombre total de oliciers engagés? Comarez avec la question ). Est-on arvenu à l otimum social? d. Suosons que le gouvernement décide d imoser la résence de 5 oliciers. Il taxe Bonnie our 0 et Clyde our 5. Quel sera le nombre total de oliciers engagés? Combien le seront ar Bonnie? ar Clyde? Comarez avec la situation récédente. Discutez de l otimalité de la mesure. Question 7.. Le free riding. Une île est touchée ar le chikungunya. La camagne de «démoustication» nécessite un traitement d une valeur de 00 euros ar unité de décontamination. La oulation de l île s élève à habitants dont la disosition à ayer our lutter contre le «chik» s élève à 80 euros ar unité de décontamination. On suose qu en l absence de traitement, le bien être des habitants est nul. 7

28 a. Écrire ce roblème sous forme de matrice des jeux. b. Trouver les équilibres de Nash de ce jeu. Qu en concluez-vous? c. Comment est modifiée la matrice de ce jeu si la contribution demandée à chaque individu est ramenée à 50 euros? Trouvez l équilibre de Nash du nouveau jeu. d. Le roduit n est maintenant efficace que si unités sont fournies (avec une seule unité, les moustiques résistent). Comment est modifiée la matrice des jeux? Trouvez les équilibres de Nash. Lequel vous semble le lus robable? 8

29 TD 8 LA REGLEMENTATION DES MONOPOLES NATURELS TEXTE T. CARTELIER, L. (007), «Production et régulation des services en réseau : l évolution de l analyse économique», Cahiers français, n 9, juillet-août, Question 8.. Règles de tarification Un monoole ublic roduit deux biens et. On note resectivement Y, Y,, les quantités roduites et les rix. Les fonctions de coût total et de demande s écrivent : CT Y + Y + Y Y 4 4 a. Quels rix maximisent le rofit du monoole? Calculez le surlus collectif associé à cette situation de rofit maximal. b. Quels rix maximisent le surlus collectif? Calculez le surlus collectif et le rofit de l entrerise dans cette situation. c. L entrerise est soumise a une contrainte budgétaire : elle doit réaliser un rofit nul. Quels rix maximisent le surlus collectif sous cette contrainte sulémentaire? Comarez les solutions obtenues dans les trois questions. d. La meilleure solution est-elle informationellement arlant, facile à mettre en œuvre? Question 8.. Discrimination La société Eaudevi fournit la ville de Bordelo en eau otable. Cette mission est considérée comme un service ublic, si bien qu un monoole a été donné à la société Eaudevi. La fonction de coût total du service est : c( y) 0 + y. La demande d eau otable est de la forme : ( y) 0 y. a. Quelle olitique tarifaire doit-on adoter si l autorité organisatrice de la distribution d eau utilise le critère de la maximisation du surlus total? b. La ville de Bordelo connaît des difficultés de trésorerie et ne eut lus couvrir les déficits de l Eaudevi. Comment concilier l exigence d équilibre budgétaire our cette société en énalisant au minimum les consommateurs électeurs? c. Le maire de Bordelo valorise lus articulièrement ses électeurs qui rerésentent la moitié de la oulation de la ville. Leur oids dans la fonction de bien-être social est donc lus élevé selon un aramètre alha ositif. Le surlus collectif s écrit maintenant W α S + S + Π, avec e e ne les aramètres associés aux électeurs du maire et ne ceux associés aux autres électeurs. Quelle nouvelle règle de tarification doit-on adoter our tenir comte des références du maire de Bordelo? Commentez. 9

30 TD 9 LE FINANCEMENT DE LA PRODUCTION DES BIENS COLLECTIFS TEXTE T. GRUBER, J. (007), Public finance and ublic olicy, Worth Publishers, Question 9.. Alfie, Bill et Coco valorisent tous différemment les services de olice. La demande d Alfie our ce bien ublic est Q 40-5P, celle de Bill est Q 80 P, et celle de Coco Q 00 0P. Le coût marginal des services de olice est de $, a. Quel est le niveau socialement otimal de ces services? b. Dans un système de rix à la Lindahl, quelle art de l imôt chaque individu devra-t-il ayer? Question 9.. On considère une économie comrenant deux consommateurs dont les références sont rerésentées ar les fonctions d utilités suivantes : U ( x, M ) log x + log M U( x, M ) log x + log M x désigne la quantité de bien collectif roduit dans l économie et M, M rerésentent la valeur des consommations de biens rivés de chaque individu, avec x>0, M >0, M >0. La roduction de x unités de bien collectif entraîne un coût total CTx. Chaque consommateur disose d un revenu égal à 5 qu il réartit entre sa contribution au financement de la roduction du bien collectif, notée t i, et sa consommation de biens rivés M i. On a donc 5M i + t i our i,. Un vecteur (x,m,m ) définit une allocation, c est-à-dire une manière de réartir les richesses de l économie entre la roduction de bien collectif et la consommation de biens rivés. a. Définissez l ensemble des allocations réalisables. On récise qu une allocation est dite réalisable si elle comatible avec le financement de la roduction de bien collectif et si elle vérifie les conditions de signe x>0, M >0, M >0. b. Définissez l ensemble des otima de Pareto. c. Déterminez l otimum de Pareto associé à des rélèvements identiques t t. d. Caractérisez l équilibre de Lindahl, c est-à-dire l équilibre avec rix ersonnalisés. Montrez que c est un otimum de Pareto. e. On détermine la roduction de collectif sur la base d une souscrition : chaque individu i détermine librement le montant t i de la contribution, la quantité de bien collectif étant égale à t +t. Déterminez l allocation qui résulte de cette souscrition. Est-ce un otimum de Pareto? 0

31 TD 0 LA FISCALITE OPTIMALE DES BIENS ET DES REVENUS Question 0.. Incidence et erte sèche. La demande de rutabaga est Q d 40 6P et l offre Q o P. Il existe une taxe unitaire de 4$ rélevée sur les ventes de rutabaga. a. Qui suorte l incidence statutaire de cette taxe? Qui suorte l incidence économique de cette taxe? Que se asse-t-il si on suose maintenant une taxe à la consommation? b. Quelle est la erte sèche associée à cette taxe? Si la taxe est désormais rélevée sur les consommateurs, la erte sèche associée à cette taxe est-elle modifiée? c. Si l offre de rutabaga est définie ar Q o 40, que devient l incidence? Que devient la erte sèche? Question 0.. Surlus, taxes et subventions. Soit un marché décrit ar les droites d offre et de demande suivantes : D D q 0 S S q 4 où q définit les quantités et les rix. a. Quel est l équilibre? Calculez le surlus du consommateur et du roducteur. b. Suosez maintenant que le gouvernement lève une taxe de 6$ sur chaque bien échangé. Quel est le nouvel équilibre? Quelles sont les variations des surlus du roducteur et du consommateur et le coût en bien-être de la olitique de taxation? c. Suosez qu à la lace de la taxe, le gouvernement instaure une subvention sur le bien de $. Quelles sont les variations des surlus du roducteur et du consommateur et le coût en bien-être de la olitique de subvention? Question 0.. Taxation otimale. On considère une économie comrenant deux marchés reérés ar l indice h,. Sur chaque marché on distingue le rix à la consommation qh et le rix à la roduction égal à. La différence t h q h rerésente la taxe sur le bien h. La demande totale des consommateurs our le bien h, notée y h est définie ar : y +α α q avec α > 0 h h h h h a. Calculez l élasticité de la demande de bien h lorsque q h. b. Le gouvernement doit rélever un total de taxe T. Il choisit les taxes qui maximisent le surlus total des consommateurs sous cette contrainte. Calculez le raort t t our les taxes otimales et interrétez le résultat. c. Calculez les taxes otimales dans le cas T / 4, α, α.

32 TD - LA THEORIE DE L AGENCE Cadre : Le roblème que l on a rencontré jusqu à résent a our objectif de mettre en œuvre des solutions aux roblèmes d imerfections du marché qui butaient sur le fait que les agents ont des fonctions objectifs différentes, mais surtout qu ils n ont as intérêt à révéler leurs informations rivée. Or, toutes les corrections des externalités que nous avons envisagées reosaient sur l idée que l agent déviant livrait «à la demande» (donc gratuitement) toutes les informations sur ses coûts et ses objectifs. On a systématiquement montré que cette hyothèse était non réaliste et qu elle tenait en échec les solutions correctives roosées. Dans les années 70 l économie ublique se renouvelle via la théorie de l agence ( théorie des incitations modèle rincialagent théorie des contrats). Jensen et Meckling (976) définissent la relation d agence ar «un contrat ar lequel une ou lusieurs ersonnes (le rincial) engage une autre ersonne (l agent) our exécuter en son nom une tâche quelconque qui imlique une délégation d un certain ouvoir de décision à l agent». Problématique de la théorie de l agence (TA) On suose que les agents ont un goût our le loisir (Lazear, 987) et donc une désutilité au travail. Ils sont sujets à l oortunisme (tricherie, vol ) afin de travailleur le moins ossible et de maximiser leur utilité. Cet oortunisme est qualifié de sélection adverse et de risque moral ar la TA. Cela conduit donc à suoser que : (i) une comensation doit être offerte our renoncer au loisir, (ii) il y a un besoin d incitations à la erformance, (iii) la motivation des individus nécessite des incitations. À l inverse l objectif du rincial est de maximiser son rofit (ses revenus). Les intérêts des agents sont donc divergents. L objectif de la TA est alors de faire converger les intérêts de l agent et du rincial. Quel tye de contrat mettre en lace our inciter l Agent à agir de la manière souhaitée ar le Princial? La solution consiste à intégrer dans la fonction objectif de l Agent, un aramètre qui fasse que lorsque l agent maximise son utilité ou son rofit, il aligne sa fonction objectif sur celle du Princial. Il faut donc mettre en lace un aramètre incitatif our qu en maximisant son utilité l agent rejoigne l objectif du rincial. Il s agit en fait d aligner les deux fonctions d utilité. Revenons tout d abord sur les deux formes d oortunisme de la TA :. La sélection adverse : l asymétrie d information orte sur le roduit. On eut citer l exemle de Sence (974) sur l éducation ou encore d Akerlof (970) sur le marché des voitures d occasion (Market for lemons). Akerlof, l exemle du Market for lemons (970). Sur le marché des voitures d occasion, il y a de bonnes voitures et de mauvaises voitures. La moitié des voitures est de bonne qualité et l autre moitié est de mauvaise qualité. Seuls les vendeurs connaissent la qualité de la voiture vendue mais ils ne disosent d aucun moyen de signaler la qualité de leur véhicule. L acheteur n a connaissance que de la distribution des bonnes et mauvaises voitures. Prix unique «P», Bien Q (voiture) qui rocure une utilité en termes monétaires : Q $ (voiture bonne qualité) / Q $ (voiture mauvaise qualité) U A Q P (utilité des acheteurs) / U V P Q (utilité des vendeurs) Hyothèse : Probabilité de tomber sur une bonne voiture roba de tomber sur une mauvaise 0,5. Sur un marché avec information arfaite, le rix d une bonne voiture serait de 0.000$ et celui d une mauvaise de 0.000$. Comme l information est asymétrique, les vendeurs de voitures de mauvaise qualité ont intérêt à cacher cette information. Néanmoins, uisque les agents sont

33 rationnels et l environnement risqué, les acheteurs vont calculer leur esérance d utilité retirée de l achat au rix P : E(U) 0,5 * ,5 * P P > P 5000 Au rix de 5.000, les vendeurs de voitures de bonne qualité vont refuser de vendre. Or, les acheteurs ne sont as rêts de ayer lus que leur esérance d utilité qui est de Les voitures de bonne qualité disaraissent du marché. Les acheteurs savent qu ils ne restent que les voitures de mauvaise qualité et vont donc refuser de ayer lus que Solution : trouver des mécanismes our révéler l information rivée (réglementation comme contrôle technique, garantie ).. Le risque moral : l asymétrie orte sur le comortement. On aelle risque moral une situation où l information incomlète ou imarfaite rovient du fait que les articiants euvent entrerendre des actions non observables, affectant le résultat de la décision. Si nous renons l exemle de la relation électeurs-rerésentants olitiques, le risque moral survient ici lorsque l électeur vote our un candidat qui ne resecte as ses engagements. En effet, un rerésentant olitique roose des mesures, des réformes via son rogramme olitique en vue de se faire élire. Toutefois, une fois que celui-ci est élu, libre à lui de resecter ses engagements ou non ; laissant alors lace au risque moral. ð Dans le cas de sélection adverse il fallait trouver le moyen de sélectionner le bon candidat, ici en cas de risque moral il faut inciter l agent à se comorter conformément aux objectifs du rincial. Objectif de la TA : mettre en lace un contrat qui ermette de allier ces asymétries d information. Pour cela lusieurs solutions s offrent au rincial : rémunération à la ièce, bonus en équie, système de tournoi (notamment ratiqué dans le sort) Limites de la TA Il eut y avoir des biais de comortement. Par exemle, un roblème d inconsistance temorelle. Dans ce cas l individu est incaable de rendre les décisions de court terme qui ermettraient d atteindre ses objectifs de long terme. Par ailleurs, Bénabou et Tirole (00) distinguent deux tyes de motivations : intrinsèques (rores à l individu) et extrinsèques (suscitées ar les récomenses données ar un tiers). Plusieurs études montrent que les deux tyes de motivations euvent entrer en conflit. Les récomenses externes (donc extrinsèques) euvent avoir un imact négatif sur les motivations rores à l individu comme ar exemle le désir d accomlir une tâche our soi-même, de réussir un défi... C est notamment le cas our le don du sang (Ariely et al., 007).

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