ET DE LA PECHE UN PEUPLE- UN BUT- UNE FOI *** ** * ** *** *** ** * ** *** SECRETARIAT GENERAL *** ** * ** **

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ET DE LA PECHE UN PEUPLE- UN BUT- UNE FOI *** ** * ** *** *** ** * ** *** SECRETARIAT GENERAL *** ** * ** **"

Transcription

1 MINISTERE DE L ELEVAGE REPUBLIQUE DU MALI ET DE LA PECHE UN PEUPLE- UN BUT- UNE FOI *** ** * ** *** *** ** * ** *** SECRETARIAT GENERAL *** ** * ** ** PLAN DE CONTINGENCE POUR LA PREVENTION ET LA LUTTE CONTRE LA GRIPPE AVIAIRE AU MALI SEPTEMBRE 006

2 SOMMAIRE Pages AVANT PROPOS. INTRODUCTION.. 5 RAPPEL DE LA MALADIE. 6 ANALYSE DES RISQUES. 6 CONTEXTE ET JUSTIFICATION 7 OBJECTIF DU PLAN DE CONTINGENCE. 8 RESULTATS ATTENDUS.. 8 STRATEGIE DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE LA GRIPPE AVIAIRE MECANISMES D ALERTE PRECOCE ET CAPACITES NATIONALES DE REACTION RAPIDE. 11 DISPOSITIF INSTITUTIONNEL, LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE EN ŒUVRE DU PLAN DE CONTINGENCE.. 11 STRATEGIES D INTERVENTION. 1 BUDGET

3 AVANT PROPOS Ces dernières années, plusieurs crises sanitaires ont mis en évidence, l ampleur mondiale d un nombre croissant de maladies animales émergentes et re-émergentes, en particulier des zoonoses, et ont conduit la communauté internationale à reconnaître que la lutte contre ces maladies était un Bien Public International. La crise de la fièvre aphteuse, de l encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) communément appelée maladie de la vache folle, de la fièvre de la vallée du Rift (FVR) et plus récemment de l influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ou grippe aviaire en sont les exemples frappants. Ces évènements ont contribué à accroître l intérêt suscité par l amélioration de la prophylaxie de ces maladies en particulier en renforçant la capacité des Services Vétérinaires dans le domaine de la détection précoce et de l intervention rapide pour réduire l impact économique et social des crises, et plus généralement en plaidant en faveur de l augmentation des investissements dans les domaines de la santé animale et des zoonoses. L ampleur de l IAHP dans le monde la fait apparaître comme une maladie épidémique transfrontalière majeure, très inquiétante du fait de ses répercussions économiques, commerciales et sociales. Elle est devenue un problème international touchant la santé animale, la santé humaine, la sécurité alimentaire, l économie et la société en général. L IAHP est une maladie exotique au Mali, mais le risque d introduction dans notre pays est réel compte tenu d un certain nombre de facteurs : présence de vastes zones d accueil des oiseaux migrateurs dans le Delta Central du Niger et le bassin du fleuve Sénégal, et les importations d oiseaux et de produits avicoles. La grippe aviaire a été inscrite sur la liste des maladies prioritaires à surveiller au Mali. Un plan d urgence a été élaboré et adopté en Conseil des Ministres le 18 janvier 006. Il porte sur les activités de prévention pour une courte durée (au maximum six mois) correspondant à la période de risque liée aux mouvements des oiseaux migrateurs. Le présent plan de contingence qui consolide les acquis du plan d urgence, prend en compte les actions de prévention et de lutte contre la grippe aviaire pour une durée de quatre ans. Les activités dudit plan portent entre autres sur

4 l équipement des structures, la formation, l information et la sensibilisation, la surveillance épidémiologique, la vaccination préventive, l abattage sanitaire en cas d apparition de la maladie, la désinfection, l indemnisation des aviculteurs et oiseliers en cas d abattage sanitaire et l appui aux filières avicoles pour réduire la dépendance du Mali vis-à-vis de l extérieur. Il est le fruit d un travail collégial effectué par le Comité Technique de Coordination pour la lutte contre la grippe aviaire auquel ont pris une part active, les partenaires au développement tels que l USAID, la FAO, la Représentation Régionale de l Organisation Mondiale de la Santé Animale pour l Afrique, l UNICEF, l OMS et des ONG. C est le lieu de leur adresser un hommage mérité. 4

5 I. INTRODUCTION Le sous-secteur élevage occupe une place importante dans la vie économique, sociale et culturelle du Mali. Il contribue au Produit intérieur brut (PIB) pour 1%, et constitue le troisième produit d exportation de notre pays, après l or et le coton. Cet élevage est riche et diversifié et l aviculture y occupe une place de choix. Les effectifs de volailles sont estimés à près de de sujets toutes espèces confondues. Cette activité qui connaît un plein essor contribue à l atteinte de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté. C est ainsi que le développement de l aviculture moderne et traditionnelle est inscrit au nombre des priorités du Département chargé de l Elevage. L apparition de l influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en Asie du Sud- Est en fin 00 et début 004, en 005 en Europe (Turquie, Roumanie, Bulgarie, Grèce et Russie) et très récemment en 006 en Afrique (Nigeria) et en Europe (Italie, Bulgarie et Grèce) domine l actualité sur le plan sanitaire à travers le monde et constitue une menace pour la survie de cette activité. L ampleur de l épidémie dans le monde fait apparaître l IAHP comme une maladie épidémique transfrontalière majeure, très inquiétante du fait de ses répercussions économiques, commerciales et sociales. Elle est devenue un problème international touchant la santé animale, la santé humaine, la sécurité alimentaire, l économie et la société en général. Plusieurs pandémies sont survenues au cours du 0 ème siècle (1918, 1957, 1968), provoquant plusieurs millions de morts. Le taux de morbidité lors d une pandémie est très supérieur au taux de morbidité observé lors d une épidémie, 5 à 50% de la population ont été atteints dans les pandémies précédentes, voire 100% dans certaines communautés (villages etc.). La présence de l influenza aviaire hautement pathogène dans des pays de la sous région augmente plus que jamais le risque d introduction et de propagation de cette maladie dans notre pays eu égard aux déplacements des hommes, aux mouvements migratoires des oiseaux. Les conséquences pourraient être graves pour la santé publique, l aviculture et la sécurité alimentaire. D où l urgence d élaborer et de mettre en œuvre un plan de contingence pour intégrer tous les aspects non pris en compte dans le plan d urgence adopté par le Conseil des Ministres du 18 janvier

6 II. RAPPEL DE LA MALADIE La Grippe aviaire- grippe du poulet ou influenza aviaire est une maladie hautement pathogène. Elle touche presque toutes les espèces d oiseaux sauvages ou domestiques. Elle peut être fortement contagieuse surtout chez les poulets et les dindes, et être susceptible d entraîner une mortalité extrêmement élevée dans ces espèces. Le virus Influenza aviaire peut éventuellement infecter d autres espèces animales comme le porc et le chat. Des cas de mortalité chez l homme ont été également observés. Le virus de la grippe aviaire, lorsque la souche est hautement pathogène, peut se transmettre exceptionnellement à l homme, comme cela a été observé pour le virus influenza A/H5N1 à Hong Kong en 1997 et en février 00 ou, plus récemment, au Vietnam où des foyers de virus aviaire ont été observés en fin 00. Des cas de transmission à l homme du virus influenza A/H7N7 ont également été observés aux Pays-Bas au printemps 00. La transmission s effectue lors de contacts fréquents et intensifs avec des sécrétions respiratoires ou des déjections d animaux infectés. III. ANALYSE DES RISQUES Aucun cas de grippe aviaire n a été enregistré au Mali à ce jour. Cependant le risque d introduction de la maladie est très élevé suite à son apparition au Nigeria. Les facteurs essentiels d introduction de l infection pourraient être entre autres : - les mouvements des oiseaux migrateurs ; - l importation d oiseaux domestiques ou sauvages, des produits avicoles et autres objets; - le déplacement des hommes ; - la position géographique du pays ; Les risques de propagation en cas d introduction existent également compte tenu des facteurs suivants : - l insuffisance de ressources des services vétérinaires (public et privé) ; - le grand brassage des animaux domestiques et sauvages ; - le manque de coordination entre les services techniques frontaliers 6

7 et l insuffisance de formation ; - le mode d élevage extensif; - les mouvements commerciaux internes (aliments, volailles et autres produits issus de la volaille) ; - la méconnaissance de la maladie et faible niveau de communication ; - l insuffisance des mesures d hygiène au niveau des ménages et des aires d abattage ; - l abattage familial des volailles malades ; - la méconnaissance de l écologie et la biologie de l avifaune ; - Le braconnage des oiseaux d eau dans les sites d accueil. IV. CONTEXTE ET JUSTIFICATION L élevage des animaux à cycle court en général et l aviculture en particulier constitue une source précieuse de revenus et de protéines pour les populations. L aviculture malienne est caractérisée par deux systèmes : - Extensif (traditionnel) ; - sémi-intensif (moderne). Elle est en forte croissance depuis plusieurs années, on note environ un effectif de de sujets (source rapport PDAM 005) dont 98% revient à l aviculture villageoise. Le Mali accueille chaque année des millions d oiseaux migrateurs venant du paléarctique occidental et de l Eurasie entre novembre et mars. Ces oiseaux constituent un apport important dans la sécurité alimentaire des populations riveraines du delta central du Niger et du fleuve sénégal. Au regard de l importance des prélèvements, le contact est quasi inévitable avec les oiseaux migrateurs, la volaille domestique et l homme. Dans ce cas le risque de transmission et de propagation est toujours possible. Il s agit d une épizootie liée à un virus aviaire hautement pathogène dont la circulation concomitante avec un virus grippale humain chez les personnes exposées au risque pourrait créer les conditions d émergence d épidémie voire pandémie comme cela a été observé dans le passé. La transmission s effectue lors de contact fréquent et intensif avec des sécrétions respiratoires et/ ou des déjections d animaux infectés. A l heure actuelle le vaccin humain contre la grippe aviaire A/H5N1 est peu accessible aux pays en développement, par contre la prise en charge des cas humains est possible. Une éventuelle introduction et propagation de la grippe aviaire pourraient décimer le cheptel aviaire (domestique et sauvage) avec des conséquences 7

8 socioéconomiques, culturelles et écologiques. Face à cette menace il est nécessaire d élaborer et de rendre opérationnel un plan de contingence pour prévenir et éventuellement lutter contre la maladie. V.OBJECTIFS DU PLAN DE CONTINGENCE 5.1. Objectif global Contribuer à l atteinte de la sécurité alimentaire, à la préservation de la santé publique et la protection sanitaire du cheptel aviaire. 5.. Objectifs spécifiques : - Renforcer les activités prévues dans le plan d urgence ; - Prévenir l introduction de la Grippe aviaire au Mali ; - Renforcer les capacités d intervention en matière de diagnostic, et de lutte contre la maladie ; - Renforcer les capacités de contrôle de qualité des aliments, des vaccins et médicaments utilisés dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire ; - Renforcer les capacités d épidémiosurveillance des humains, de la volaille domestique et sauvage ; - Appuyer le développement de la filière avicole ; - Assurer l information, l éducation et la communication sur la grippe aviaire. VI. RESULTATS ATTENDUS - Les activités prévues dans le plan d urgence sont renforcées ; - les dispositions de prévention de l introduction de la Grippe aviaire au Mali sont prises ; - les capacités d intervention en matière de diagnostic, et de lutte contre la maladie sont renforcées; - les capacités de contrôle de qualité des aliments, des vaccins et médicaments utilisés dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire sont renforcées; - les capacités d épidémiosurveillance des humains, de la volaille domestique et sauvage sont renforcées ; - le développement de la filière avicole est appuyé; - l information, l éducation et la communication sur la grippe aviaire sont assurées. 8

9 VII. STRATEGIES DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE LA GRIPPE AVIAIRE AU MALI Les stratégies de prévention et de lutte contre la grippe aviaire reposent sur les points suivants : 7.1. La formation La formation concernera essentiellement les agents (vétérinaires publics et privés, personnel médical et paramédical, conservation de la nature, laboratoires, la douane), les aviculteurs, les oiseliers, les mareyeurs, les chasseurs, les pêcheurs, la société civile (élus, ONG, leaders d opinion, chefs traditionnels et coutumiers, associations féminines) et les forces de sécurité. Elle portera sur : - La reconnaissance de la maladie ; - Le prélèvement d échantillons et diagnostic de laboratoire de la maladie ; - L écologie et la biologie des oiseaux migrateurs ; - La collecte et le traitement des données ; - L exploitation des oiseaux migrateurs: capture et la chasse ; - L évaluation des risques ; - Les Bonnes pratiques de Production Avicole - Le Contrôle de qualité - La normalisation et certification 7.. La surveillance épidémiologique Elle portera sur la collecte, la transmission, le traitement et la diffusion des données sur la maladie chez l homme, la volaille domestique, et l avifaune. Il sera mis en place une surveillance sérologique des personnes travaillant avec les oiseaux et celles exposées à l infection Les produits alimentaires issus de volailles feront l objet de surveillance. 7.. La quarantaine En cas de suspicion, il sera procédé à la mise en quarantaine des exploitations concernées. Les marchés de volailles dans les zones infectées seront fermés. Les autorités locales doivent assurer un suivi médical de toutes les personnes qui sont au contact de volatiles malades et d élevages susceptibles d être infectés par le virus. 9

10 7.4. L abattage sanitaire Suite à la confirmation de foyer de grippe aviaire, l abattage sanitaire sera effectué dans les exploitations infectées. Les oiseaux abattus seront détruits par incinération L indemnisation En cas d abattage des oiseliers. sanitaire, il est prévu de l indemnisation des aviculteurs et 7.6. La désinfection Elle concernera toutes les surfaces contaminées ou supposées l être avec les désinfectants appropriés La vaccination Pour la volaille, elle sera envisagée dans la zone franche autour du foyer et concernera toutes les espèces. A cet effet il est prévu de constituer un stock de sécurité de vaccins. Les personnes exposées au risque pourraient être vaccinées contre la grippe conformément aux recommandations actuelles de l OMS afin d éviter de contracter à la fois l influenza aviaire et la grippe humaine, et de réduire le risque d une réorganisation génétique du virus. L état de santé du personnel d abattage sera suivi Traitement Les personnes malades ou exposées bénéficieront de traitements antiviraux en prévention ou dans la prise en charge curative Destruction des aliments contaminés Les produits alimentaires de volaille et de l avifaune contaminés seront détruits Le développement de la filière avicole Il s agira de mener des actions permettant de : - multiplier les opportunités locales de production de poussins d un jour ; 10

11 - renforcer les capacités du circuit de commercialisation des produits avicoles ; - améliorer le niveau des prestations en matière de crédit d investissement dans le secteur avicole L information, l éducation et la communication sur la grippe Un vaste programme multimédia d information, d éducation et de communication (spots, sketches, microprogrammes, rencontres, affiches, points de presse ) sera élaboré et mis en œuvre. Il ciblera : les professionnels, les associations socioprofessionnelles, les populations riveraines des zones humides, les consommateurs et les dispensateurs de soins. VIII. LES MECANISMES D ALERTE PRECOCE LES CAPACITES DE REACTION RAPIDE Le pays dispose de systèmes de surveillance continue (ou passive) et active qui fournissent régulièrement des informations sur la santé humaine, la situation zoo sanitaire, les aliments; et les populations d oiseaux d eau migrateurs. Ces systèmes bien qu ils existent souffrent d une insuffisance de ressources (humaines, matérielles et financières). Malgré la création d un comité technique de coordination national, des comités régionaux et locaux de veille au niveau périphérique, les capacités actuelles à faire face à une éventuelle introduction de la grippe aviaire sont faibles. IX. DISPOSITIF INSTITUTIONNEL, LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE La gestion de la grippe aviaire est faite dans le cadre d un dispositif législatif et réglementaire, à savoir : - la loi n 01-0 du 1 mai 001 régissant la répression des infractions à la police sanitaire des animaux sur le territoire de la République du Mali ; - le décret n 01-9/P-RM du 09 août 001 modifié, fixant les modalités d application de la loi n 01-0 du 1 mai 001 portant répression des infractions à la police sanitaire des animaux sur le territoire de la République du Mali ; 11

12 - l arrêté interministériel N /MIC-MEF-MEP-MSIPC du 10 février 006 portant interdiction temporaire d importation des oiseaux et produits avicoles. Sur le plan institutionnel, un Comité Technique de Coordination pour la lutte contre la grippe aviaire en République du Mali (CTC) a été créé par la décision N 0116/MEP-SG du 4 octobre 005. Ce Comité est doté d un Secrétariat Technique Permanent. Le CTC est chargé, entre autres, de coordonner l ensemble des activités de prévention et de lutte contre la grippe aviaire en République du Mali, de promouvoir les synergies entre les différents acteurs, d assurer la mise en œuvre des décisions prises, et de coordonner la collecte et le traitement des données sur la grippe aviaire. Présidé par le Secrétaire Général du Ministère de l Elevage et de la Pêche, il est composé : - des Directeurs de services techniques (la Direction Nationale des Services Vétérinaires, la Direction Nationale des Productions et Industries Animales, la Direction Nationale de la Santé, l Institut d Economie Rurale, le Laboratoire Central Vétérinaire, le Laboratoire National de la Santé, le Centre National d Appui à la Lutte contre la Maladie, la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence, la Direction Générale de la Police Nationale, la Direction Générale des Douanes, l Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments, la Direction Nationale de la Conservation de la Nature) ; - du Président de l Assemblée Permanente des Chambres d Agriculture (APCAM) ; - du Président l Ordre des Vétérinaires du Mali; - des Présidents (es) des Associations de Consommateurs (ASCOMA, REDECOMA) ; - du représentant de l UICN ; - des premiers responsables des ONG spécialisées dans le domaine (WETLANDS) ; - des représentants des partenaires au développement (la FAO, la Délégation de l Union Européenne à Bamako, l Agence Américaine pour le Développement Internationale, l Organisation Mondiale de la Santé Animale, l Organisation Mondiale de la Santé); - et de toute autre structure ou personne ressource jugée nécessaire. Le Secrétariat Permanent est chargé de la préparation et du suivi de la mise en œuvre des décisions issues des réunions du CTC. 1

13 Au niveau régional la mise en œuvre du plan de contingence est assurée par les Comités Régionaux de Veille présidés par les Gouverneurs de Régions et du District de Bamako ; au niveau cercle par les Comité Locaux de Veille présidés par les Préfets et au niveau au niveau communal et intercommunal par les Comités Communaux de Veille présidés par les Sous Préfets ou les Maires. Pour des besoins d harmonisation et de coordination, le plan de contingence sera exécuté sous l autorité du Ministre de l Elevage et de la Pêche. X. STRATEGIES D INTERVENTION L information, l éducation et la communication sur la grippe Un vaste programme multimédia d information, d éducation et de communication (spots, sketches, microprogrammes, affiches, points de presse ) et d échanges sera élaboré et mis en œuvre. Il ciblera : les professionnels, les associations socioprofessionnelles, les populations riveraines des zones humides, les consommateurs et les dispensateurs de soins La formation L a formation permettra de renforcer les capacités des ressources humaines chargées de la surveillance et de la lutte contre la maladie. Elle concerne toutes les structures et ciblera essentiellement les agents (vétérinaires publics et privés, personnel médical et paramédical, conservation de la nature, laboratoires, la douane), les aviculteurs, les oiseliers, un représentant des mareyeurs, des chasseurs, des pêcheurs, la société civile (élus, ONG, leaders d opinion, chefs traditionnels et coutumiers, associations féminines) et les forces de sécurité. Elle portera sur : - La reconnaissance de la maladie ; - Le prélèvement d échantillons et diagnostic de laboratoire de la maladie ; - L écologie et la biologie des oiseaux migrateurs ; - La collecte et le traitement des données ; - L exploitation des oiseaux migrateurs: capture et la chasse ; - L évaluation des risques ; - Les Bonnes pratiques de Production Avicole ; - Le Contrôle de qualité ; - La normalisation et certification. La formation des formateurs sera effectuée au préalable à Bamako par des experts dans les différents domaines. 1

14 Il sera organisé des sessions de formation de cinq jours pour les différents modules. Excepté celui portant sur la technique de prélèvement et le diagnostic de laboratoire, les autres modules seront dispensés dans différents centres sur le terrain La surveillance épidémiologique La surveillance épidémiologique vise à détecter précocement et suivre tous les cas éventuels de grippe aviaire au Mali. Elle portera sur la collecte, la transmission, le traitement et la diffusion des données sur la maladie chez l homme, la volaille domestique, et l avifaune. Pour ce faire les différentes structures concernées seront équipées en moyens logistiques (véhicules, pinasses, motos), de communication (Rac, radios, Internet, GPS, dictaphones, appareils photo numériques), de traitement des données (ordinateurs et accessoires, photocopieuses) de diagnostic (équipements, matériels et consommables). Il sera mis en place une surveillance sérologique des personnes travaillant avec les oiseaux et celles exposées à l infection Les produits alimentaires issus de volailles feront l objet de surveillance Les mesures de lutte Elles visent à circonscrire voire éteindre les foyers. Il sera organisé avec les aviculteurs, les oiseliers et toutes autres personnes concernées, des séances de sensibilisation sur les mesures de lutte préconisées. L accès des foyers sera subordonné au port de matériel de protection. Les mesures cidessous seront appliquées : La quarantaine En cas de suspicion, il sera procédé à la mise en quarantaine des exploitations concernées. Les marchés de volailles dans les zones infectées seront fermés. Les autorités locales doivent assurer un suivi médical de toutes les personnes qui sont au contact de volatiles malades et d élevages susceptibles d être infectés par le virus. 14

15 L abattage sanitaire Suite à la confirmation d un foyer de grippe aviaire, l abattage sanitaire sera effectué dans les exploitations infectées. Les oiseaux abattus seront détruits par incinération dans des fosses L indemnisation En cas d abattage sanitaire, il est prévu de procéder à l indemnisation des aviculteurs et des oiseliers La désinfection Elle concernera toutes les surfaces contaminées ou supposées l être. Les surfaces infectées seront lavées, les murs, les enclos, les cages et les conteneurs seront pulvérisés avec les désinfectants appropriés. Le personnel d encadrement et toute personne en contact avec les exploitations infectées se désinfecteront les pieds et tout matériel de travail La vaccination : En ce qui concerne la volaille, la Direction Nationale des Services Vétérinaires identifiera le vaccin approprié et constituera un stock de sécurité. Elle procédera à la vaccination de toutes les espèces dans la zone franche autour du foyer. Les personnes exposées au risque pourraient être vaccinées contre la grippe conformément aux recommandations actuelles de l OMS afin d éviter de contracter à la fois l influenza aviaire et la grippe humaine, et de réduire le risque d une réorganisation génétique du virus Le traitement Les personnes malades ou exposées bénéficieront de traitements antiviraux en prévention ou dans la prise en charge curative. Il est envisagé l utilisation de l Oseltamivir (Tamiflu). Pour ce faire un stock de ce produit sera mis en place La destruction des produits issus des élevages contaminés Les produits et denrées alimentaires de la volaille et de l avifaune contaminés seront détruits. 15

16 10.5. L appui au développement de la filière avicole Pour développer la filière avicole il est nécessaire de :. Mettre en place des élevages de reproducteurs, pour multiplier les opportunités locales de production de poussins d un jour ;. Mettre en place des logistiques de conservation, de conditionnement, et de distribution pour renforcer les capacités du circuit de commercialisation des produits avicoles,. Mettre en place un fonds de garantie pour faciliter l accès au crédit bancaire d investissement dans le secteur avicole. XI. BUDGET Le coût total des activités à mener dans le cadre du plan de contingence s élève à six milliards neuf cent quatre vingt onze millions cinquante trois mille Francs CFA ( FCFA). La contribution de l Etat au financement du plan de contingence est de huit cent vingt trois millions trois cent vingt cinq mille Francs CFA ( FCFA) soit 11,77% du coût total (voir tableau ) 16

17 XI. BUDGET Tableau 1 : Coût par activité du Plan de contingence Axes stratégiques /Activités 1. L information, l éducation et la communication sur la grippe 1.1. Produire et diffuser des microprogrammes et des sketches (radios et télévision) 1.. Concevoir et diffuser des supports d information sur la grippe aviaire 1.. Diffuser les textes législatifs et réglementaires sur la maladie et l exploitation des oiseaux d eau migrateurs 1.4. Diffuser les bulletins épidémiologiques sur la grippe aviaire 1.5. Tenir un atelier annuel de concertation 1.6. Coordonner les activités de surveillance et de lutte Période An I An II An III An IV Responsables Coût (en milliers de F CFA),DNCN DNS CNAM ANSSA LNS LCV DNPIA DNCC DGD CTC DGPN SOUS /TOTAL La Formation.1. La reconnaissance de la maladie.1.1. Former 450 agents de l élevage (public et privé)..1.. Former 50 agents de la conservation de la nature..1.. Former 400 agents de santé médical et paramédical , DNCN DNS CNAM ANSSA,LNS LCV

18 .. Le prélèvement d échantillons et diagnostic de laboratoire...1. former 600 agents (tous profils confondus) en prélèvement d échantillons... former 60 agents en diagnostic de laboratoire... Former 50 agents (tous profils confondus) en écologie et biologie des oiseaux migrateurs , DNCN DNS, CNAM ANSSA LNS LCV DNCN Former 60 agents (tous profils confondus) en collecte et traitement des données.5. Former 00 (tous profils confondus) exploitants des oiseaux migrateurs: capture et la chasse 0 0,DNCN DNS, CNAM ANSSA,LNS LCV DNCN.6. Former 0 agents en évaluation des risques 10 10,DNCN DNS,ANSSA.7. Former 500 éleveurs et oiseliers en bonnes pratiques de Production Avicole ,DNPIA DNCN.8. Former 00 agents en contrôle de qualité ,DNCN ANSSA,LNS LCV,DGD,DNI.9. Former 150 agents en normalisation et certification ,ANSS A DNCN,DGD DNI,DNCC SOUS /TOTAL

19 . La surveillance épidémiologique.1. Equiper les structures en moyens de communication.1.1. Rac.1.. Numéro vert.1.. Téléphone satellitaire.1.4. Dictaphones.1.5. Connexion : réseau, Internet et intra net.1.6. Appareil photo numérique.1.7. Caméra numérique CTC DNCN / DNCN Equiper les structures en moyens logistiques..1. Véhicule 4X4 Station wagon... Véhicule 4X4 Double Cabine... Pinasses (pirogues et moteurs hors bord)..4 Motos YAMAHA DT DNCN DNS,DNPIA LNS,CNAM LCV,ANSSA Equiper les structures en matériels de prélèvement.1. Lots de petits matériels de prélèvement.. Glaciaires..6. Containers DNCN DNS LNS, CNAM LCV, ANSSA Equiper les structures en matériels d observation.4.1. Télescope.4.. Jumelles.4.. GPS DNCN

20 .5. Equiper les structures en matériels de camping.5.1. Lit de camp individuel.5.. Moustiquaires.5.. Lampe torche avec piles.5.4. Lampe à gaz (camping).5.5. Réchaud à gaz.5.6. Lots de Matériels de cuisine.5.7. Boîte pharmaceutique.5.8. Thermos.6. Equiper les laboratoires en réactifs et consommables.6.1. Lots de consommables (œufs spf, milieux de culture ).6.. Réactifs (kits de diagnostic et de contrôle de qualité ) DNCN DNS LNS CNAM LCV ANSSA DNPIA LCV CNAM LNS Equiper les structures en moyens de protection et de désinfection.7.1. Combinaisons.7.. Gants (paquets).7.. Blouses.7.4. Masques de protection.7.5. Bottes.7.6. Lunettes de protection.7.7. Pulvérisateurs.8. Equiper les structures en matériels informatiques et bureautiques.8.1. ordinateurs de bureau et accessoires.8.. ordinateurs portables DNCN DNS CNAM LNS DNPIA LCV ANSSA DNCN DNS CNAM

21 .8.. vidéo projecteur.8.4. Photocopieuses.8.5. Clés USB.8.6. Lots de consommables de bureau (papier, cartouches ).9.Doter les services en matériels de production de froid.9.1 Congélateur électrique (-0 C).9. Congélateurs électrique (-80 C).9.. Réfrigérateurs à pétrole.9.4. Bombonnes de CO.9.5. Bombonnes d azote liquide.10. Doter les laboratoires en équipements.10.1autoclave de paillasse.10.autoclave mural.10..four.10.4.four à micro onde Bidistillateur Centrifugeuse Ultracentrifugeuse Microscopes à immunofluorescence Microscopes à contraste de phase Microscope inversé Etuve à CO Bain marie avec agitateur Incubateur pour œufs embryonnés Incinérateur Laveur de plaque ELISA PHmètre Hotte à flux laminaire Agitateur à plaque Sonificateur Spectrophotomètre (lecteur ELISA) Lots de petits matériels de laboratoire LNS DNPIA LCV ANSSA DNCN CNAM LNS LCV CNAM LNS LCV

22 .10.. Bain marie simple Réaménager les locaux des laboratoires CNAM, LNS SOUS /TOTAL Mesures de lutte 4.1. Constituer un stock de sécurité de vaccins contre la grippe aviaire 4.. Constituer un stock de médicaments antiviraux 4.. Constituer un stock de désinfectants 4.4. Assurer le contrôle et le suivi de l application des mesures de quarantaine 4.5. Procéder à l abattage systématique des oiseaux dans les zones infectées 4.6. Procéder à l indemnisation des aviculteurs et oiseliers dont les sujets feront l objet d un abattage sanitaire 4.7. Désinfecter les locaux des exploitations avicoles et oiselleries dans les zones infectées 4.8. Effectuer la vaccination dans les élevages avicoles et dans les oiselleries avec un vaccin approprié dans les zones franches 4.9. Procéder à la destruction des oiseaux abattus DNS DNCN DNPIA SOUS TOTAL Appui au développement de la filière avicole 5.1. Mettre en place des élevages de reproducteurs 5.. Mettre en place des logistiques de conservation, de conditionnement, et de distribution Mettre en place un fonds de garantie dans le cadre de l amélioration du niveau des prestations en matière de crédit d investissement dans le secteur avicole SOUS TOTAL TOTAL GENERAL

23 Tableau : Contribution de l Etat au financement du Plan de contingence Axes stratégiques /Activités Coût total (en milliers de FCFA) Contribution de l Etat (en milliers de FCFA) 1. L information, l éducation et la communication sur la grippe. La Formation La surveillance épidémiologique Mesures de lutte Appui au développement de la filière avicole TOTAL GENERAL

14 26 mars 2007. 25 avril 17 mai 2007 8 16 décembre 2007

14 26 mars 2007. 25 avril 17 mai 2007 8 16 décembre 2007 Le Centre de gestion des crises santé animale (CMC-AH) est un mécanisme de l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture (FAO) et de l Organisation mondiale de la santé animale

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS ACDIC Aujourd hui & demain A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS D. QUATRE THEMES D ACTIONS PRIORITAIRES E. NOS AMBITIONS

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2014, dans le cadre du monitoring actif, 3.036 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

1. ANTÉCÉDENTS ET JUSTIFICATION

1. ANTÉCÉDENTS ET JUSTIFICATION REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION DES ARCHIVES INFORMATION DOCUMENTATION ET RELATIONS PUBLIQUES TERMES DE RÉFÉRENCE POUR LE RECRUTEMENT D UN ASSISTANT TECHNIQUE

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2013, dans le cadre du monitoring actif, 3.181 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

TEXTES REGLEMENTAIRES EN MATIERE D IMPORT-EXPORT AU BENIN

TEXTES REGLEMENTAIRES EN MATIERE D IMPORT-EXPORT AU BENIN TEXTES REGLEMENTAIRES EN MATIERE D IMPORT-EXPORT AU BENIN REGLEMENTATIONS INTERNATIONALES L Organisation Mondiale du Commerce La Convention Afrique Caraïbes Pacifique (ACP) et Union Européenne (UE) Regroupements

Plus en détail

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

SÉNAT PROPOSITION DE LOI N 711 SÉNAT SECONDE SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2009-2010 Enregistré à la Présidence du Sénat le 15 septembre 2010 PROPOSITION DE LOI visant à limiter la production de viande provenant d animaux abattus

Plus en détail

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN

Plus en détail

Faits techniques et retour d'expérience d'une cellule d'expertise dans la lutte contre le code malveillant. EdelWeb / Groupe ON-X

Faits techniques et retour d'expérience d'une cellule d'expertise dans la lutte contre le code malveillant. EdelWeb / Groupe ON-X 1 OSSIR 2007/11/12 Faits techniques et retour d'expérience d'une cellule d'expertise Jérémy Lebourdais Mickaël Dewaele jeremy.lebourdais (à) edelweb.fr mickael.dewaele (à) edelweb.fr EdelWeb / Groupe ON-X

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

AVIS D APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT DES MEMBRES DU COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE BENINOISE DE SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS (ABSSA)

AVIS D APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT DES MEMBRES DU COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE BENINOISE DE SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS (ABSSA) REPUBLIQUE DU BENIN FRATERNITE JUSTICE TRAVAIL MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE SECRETARIAT GENERAL DU MINISTERE AGENCE BENINOISE DE SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS (ABSSA) 01 BP

Plus en détail

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Plan 1. Offre et demande potentielle dans la zone ECOWAS 2. Offre potentielle au Mali 3. Marché au nord du Mali (Gao Algérie) 4. Estimation

Plus en détail

CODE DE PROCEDURE POUR L IMPORTATION DE POUSSINS D UN JOUR ET DES OEUFS A COUVER DE L ESPECE DINDE

CODE DE PROCEDURE POUR L IMPORTATION DE POUSSINS D UN JOUR ET DES OEUFS A COUVER DE L ESPECE DINDE ROYAUME DU MAROC *************** MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL **************** DIRECTION DE l'elevage N 10/DE/DSA Rabat le 10 Février 2004 CODE DE PROCEDURE POUR L IMPORTATION DE

Plus en détail

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS)

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS) 23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS) Rabat (Maroc) du 04 au 07 décembre 2013 PLAN DE PRÉSENTATION (1/2) La description du 4 ème RNA; La méthodologie utilisée;

Plus en détail

«Grippe Aviaire : Le nouveau péril jaune?»

«Grippe Aviaire : Le nouveau péril jaune?» Numéro 12, Mai 2004 «Grippe Aviaire : Le nouveau péril jaune?» Le nez qui coule, des salves d éternuements et des quintes de toux qui agitent de soubresauts vos brumes fiévreuses, cela vous rappelle-t-il

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

Foire aux Questions Identification chevaux

Foire aux Questions Identification chevaux Foire aux Questions Identification chevaux 1/ Dans quelle mesure les exigences d identification de l arrêté royal du 16 juin 2005 s appliquent-elles aux chevaux en provenance de l étranger? Qu entend-on

Plus en détail

Le Plan stratégique de l AEWA 2009-2017. L Accord sur la Conservation des Oiseaux d Eau Migrateurs d Afrique-Eurasie (AEWA)

Le Plan stratégique de l AEWA 2009-2017. L Accord sur la Conservation des Oiseaux d Eau Migrateurs d Afrique-Eurasie (AEWA) Le Plan stratégique de l AEWA 2009-2017 L Accord sur la Conservation des Oiseaux d Eau Migrateurs d Afrique-Eurasie (AEWA) Accord sur la conservation des oiseaux d eau migrateurs d Afrique-Eurasie (AEWA)

Plus en détail

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LES ENDEMIES Le point sur la couverture du risque maladie au Niger I PLACE ACTUELLE DE L ASSURANCE MALADIE 1. Recensement des dispositions

Plus en détail

4 Les foyers d influenza aviaire A (H7N9) dans l est de la Chine, et la réponse de la FAO

4 Les foyers d influenza aviaire A (H7N9) dans l est de la Chine, et la réponse de la FAO No. 42/2013 ISSN 1814-1498 santé animale article de fonds 6 PERSPECTIVES L approche de la FAO pour soutenir les moyens d existence et renforcer la résilience à travers le contrôle progressif de la peste

Plus en détail

25 février 2005 Vol. 18 N o 8. Sommaire

25 février 2005 Vol. 18 N o 8. Sommaire ISSN 1012-5310 25 février 2005 Vol. 18 N o 8 Sommaire Stomatite vésiculeuse en Bolivie 67 Influenza aviaire hautement pathogène en Thaïlande : rapport de suivi nº 46 69 Influenza aviaire hautement pathogène

Plus en détail

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Impact de la variabilité des prix des produits agricoles et des intrants sur les exploitations en France Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Colloque

Plus en détail

ASSISTANCE ET RENFORCEMENT DES CAPACITÉS OFFERTS DANS D AUTRES INSTANCES INTERNATIONALES. Document soumis par l Unité d appui à l application *

ASSISTANCE ET RENFORCEMENT DES CAPACITÉS OFFERTS DANS D AUTRES INSTANCES INTERNATIONALES. Document soumis par l Unité d appui à l application * RÉUNION DES ÉTATS PARTIES À LA CONVENTION SUR L INTERDICTION DE LA MISE AU POINT, DE LA FABRICATION ET DU STOCKAGE DES ARMES BACTÉRIOLOGIQUES (BIOLOGIQUES) OU À TOXINES ET SUR LEUR DESTRUCTION BWC/MSP/2009/MX/INF.4

Plus en détail

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base EVALUATION FINALE MLI/016 Programme d Appui à la Santé de Base FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre long du projet Titre court du projet Code LuxDev Mali Programme d Appui à la Santé de Base PASAB MLI/016 Version

Plus en détail

OSIRIS GRIPPE A H1N1

OSIRIS GRIPPE A H1N1 REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE État-major opérationnel OSIRIS OSIRIS INFORMATION ÉTAT-MAJOR OPÉRATIONNEL POLICE Genève, le 13 mai 2009 Rapport mensuel Avis de précaution Message urgent GRIPPE A H1N1 Recommandations

Plus en détail

REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana ----------------------- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana ----------------------- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana ----------------------- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE LOI n 2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l élevage à Madagascar L Assemblée nationale

Plus en détail

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie Voici le Programme de salubrité des aliments à la ferme pour le bœuf- Bœuf Qualité Plus-

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

Impact économique du secteur des coopératives. George Karaphillis CED Institute, Cape Breton University

Impact économique du secteur des coopératives. George Karaphillis CED Institute, Cape Breton University Impact économique du secteur des coopératives George Karaphillis CED Institute, Cape Breton University Tendances Les coopératives au Canada 350 300 250 200 150 100 50 0 Les coopératives en Nouvelle- Écosse

Plus en détail

Animal de compagnie. Les fiches pratiques de la concurrence et de la consommation

Animal de compagnie. Les fiches pratiques de la concurrence et de la consommation Les fiches pratiques de la concurrence et de la consommation Animal de compagnie Les animaux de compagnie sont des animaux dont l'homme a la garde, notamment dans son foyer, pour son agrément et qui ne

Plus en détail

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs)

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) 105 Annexe 3 Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) On trouvera ci-après une description succincte des NIMP adoptées. Le texte intégral des NIMP peut être consulté sur le Site

Plus en détail

LES CONTRATS EN AVICULTURE. Comité Volailles FranceAgriMer, 31 janvier 2013 1

LES CONTRATS EN AVICULTURE. Comité Volailles FranceAgriMer, 31 janvier 2013 1 LES CONTRATS EN AVICULTURE Comité Volailles FranceAgriMer, 31 janvier 2013 1 CONTEXTE, OBJECTIFS ET MÉTHODE Comité Volailles FranceAgriMer, 31 janvier 2013 2 CONTEXTE Déficit de compétitivité français

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Healthcare * sdv.com. Logistique. Imagination. *Santé

Healthcare * sdv.com. Logistique. Imagination. *Santé Healthcare * sdv.com Logistique. Imagination. *Santé SDV, un service de proximité et une performance assurée La puissance de notre réseau : Notre présence dans 102 pays garantit un service de proximité

Plus en détail

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

SÉNAT PROPOSITION DE LOI N 118 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2012-2013 Enregistré à la Présidence du Sénat le 12 novembre 2012 PROPOSITION DE LOI visant à rendre obligatoire l étourdissement des animaux avant tout abattage, PRÉSENTÉE

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel

Plus en détail

La couverture des risques agricoles

La couverture des risques agricoles PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture

Plus en détail

3F4/2 Modalités de renfort en personnels dans les domaines non sanitaires

3F4/2 Modalités de renfort en personnels dans les domaines non sanitaires FICHE-MESURE Plan pandémie grippale 3F4/2 Modalités de renfort en personnels dans les domaines non sanitaires Validation : 13/10/2011 Ministère-pilote et rédacteur : Ministère chargé de l intérieur Ministères

Plus en détail

Etat des lieux et perspectives

Etat des lieux et perspectives Etat des lieux et perspectives du secteur de l accouvage en France 1. Méthodologie 1.1. Analyse bibliographique Un important travail bibliographique a permis de recenser l ensemble des données statistiques

Plus en détail

Un nouveau service d information et de mesures. Lignes électriques haute et très haute tension et champs magnétiques de très basse fréquence

Un nouveau service d information et de mesures. Lignes électriques haute et très haute tension et champs magnétiques de très basse fréquence Un nouveau service d information et de mesures Lignes électriques haute et très haute tension et champs magnétiques de très basse fréquence RTE aux côtés des maires Le 17 décembre 2008, Jacques Pélissard,

Plus en détail

diffusion externe les services d'orange pour l agriculture en Afrique

diffusion externe les services d'orange pour l agriculture en Afrique les services d'orange pour l agriculture en Afrique ce catalogue a pour objectif d éclairer sur les méthodes développées par Orange pour améliorer la productivité dans le monde rural 2 sommaire 1 2 3 l'apport

Plus en détail

Activité n 8.2.5 du PAA 2014

Activité n 8.2.5 du PAA 2014 République du Niger Fraternité Travail Progrès MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE Secrétariat Général DIRECTION DES ETUDES ET DE LA PROGRAMMATION DIVISION DES ETUDES, RECHERCHES Termes de références pour la

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE. Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola

COMMUNIQUE DE PRESSE. Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola AMBASSADE DU JAPON Conakry, le 9 mars 2015 COMMUNIQUE DE PRESSE Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola Le 9 mars 2015, Son Excellence Monsieur Naotsugu Nakano, Ambassadeur

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail

Contribution à l introduction :

Contribution à l introduction : Atelier «Bridge Initiative international» L espace des politiques agricoles entre les logiques de la mondialisation et les objectifs de développement Dakar, les 9 et 10 Juin 2005 Contribution à l introduction

Plus en détail

L UDOPER: une OP construite sur la base des marchés à bétail autogérés

L UDOPER: une OP construite sur la base des marchés à bétail autogérés L UDOPER: une OP construite sur la base des marchés à bétail autogérés A- Présentation de l UDOPER et de ses relations avec les marchés à bétail a. Les marchés à bétail et la naissance de l UDOPER Sur

Plus en détail

CROPSAV POITOU-CHARENTES. Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine

CROPSAV POITOU-CHARENTES. Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine CROPSAV POITOU-CHARENTES Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine Plan de la présentation La situation sanitaire Les mesures de surveillance de la tuberculose mises en place en Poitou-Charentes

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

& Que choisir. favoriser le bien-être

& Que choisir. favoriser le bien-être Label Rouge & Agriculture Biologique Que choisir pour favoriser le bien-être des animaux? Un guide des tiné au consommateur Protection mondiale des animaux de ferme Ce petit guide a pour objectif d aider

Plus en détail

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier

Plus en détail

Fiscalité des médicaments, consommables et équipements médicaux dans les pays membres de l UEMOA

Fiscalité des médicaments, consommables et équipements médicaux dans les pays membres de l UEMOA Fiscalité des médicaments, consommables et équipements médicaux dans les pays membres de l UEMOA Dr Amadou Moctar MBAYE & Gérard FOULON Direction santé - Département du Développement Social 2ème Colloque

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation

Plus en détail

SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA

SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA INTITULE DU PROJET : PROJET DE PROMOTION DE L INITIATIVE LOCALE POUR LE DEVELOPPEMENT D AGUIE 1 Intitulé du Projet : Projet de Promotion de l Initiative Locale pour le

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

PRESENTATION DE L AMAB ET DE SES PRODUITS

PRESENTATION DE L AMAB ET DE SES PRODUITS PRESENTATION DE L ET DE SES PRODUITS PRESENTATION L Assurance Mutuelle Agricole du Bénin en abrégé est une société d assurance mutuelle (SAM) à cotisations fixes avec conseil d administration, régie par

Plus en détail

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique et l Institut Pasteur Un partenariat qui a bien plus de 100 ans Beaucoup des grands noms de la recherche française sur les maladies tropicales

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

ACTED. Bien que les guerres soient officiellement terminées, il persiste des conflits localisés à l Est du territoire.

ACTED. Bien que les guerres soient officiellement terminées, il persiste des conflits localisés à l Est du territoire. Chargé de Logistique RDC Closing date: 04 Sep 2015 I. ACTED ACTED ACTED est une association de solidarité internationale française qui a pour vocation de soutenir les populations vulnérables de par le

Plus en détail

PAC. ce qui change. vraiment

PAC. ce qui change. vraiment PAC 2014 2020 ce qui change vraiment Dotée d un budget préservé de l ordre de 9,1 milliards par an, la nouvelle pac entrera pleinement en application en 2015 et sera le cadre commun de l agriculture européenne

Plus en détail

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------ MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L HYDRAULIQUE RURALE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ------------ NOUVELLE ORIENTATION DE LA POLITIQUE AGRICOLE

Plus en détail

Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT

Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT CONTEXTE GÉNÉRAL L amélioration de la compétitivité logistique des flux import-export, en termes de développement

Plus en détail

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA Préparé par l ARD de Kaolack Dans le Cadre de la Convention PNDL Enda ECOPOP Table des matières Sigles et acronymes

Plus en détail

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

II. LE RISQUE CLIMATIQUE

II. LE RISQUE CLIMATIQUE II. LE RISQUE CLIMATIQUE La production agricole est particulièrement soumise aux risques climatiques dont il est possible d atténuer les effets sans pour autant les maîtriser. Chaque année, certaines productions

Plus en détail

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE (Semaine n 38 du 17 au 23/09/2012) BURKINA FASO MINISTERE DE LA SANTE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION SANITAIRE DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE

Plus en détail

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * *

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * République du Sénégal Ministère de la Santé et de l Action Sociale Direction Générale de la Santé Direction des Laboratoires Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * PLAN DE FORMATION DES PERSONNELS

Plus en détail

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 CADRE REGLEMENTAIRE : FEADER, PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT RURAL 2014 2020, REGION LIMOUSIN Cette annexe

Plus en détail

Programme international de formation

Programme international de formation Programme international de formation La science n a pas de patrie, car la connaissance appartient à l humanité, c est un flambeau qui illumine le monde. Louis Pasteur Le Réseau International des Instituts

Plus en détail

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO ELABORATION D UN PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL Par : LEGONOU François, Directeur SYDEL AFRIQUE, Consultant En guise d introduction La décentralisation

Plus en détail

Une pandémie d influenza...

Une pandémie d influenza... Une pandémie d influenza... Que feriez-vous avec seulement le 2/3 de vos effectifs? Ordre du jour Pandémie influenza Dr. Lucie-Andrée Roy, Santé publique Annick Bouchard, M.Sc.Env., Centre de sécurité

Plus en détail

Présentation du projet

Présentation du projet Présentation du projet «L énergie solaire, un moteur pour le centre de santé de Dioumanzana» au Mali Pays Lieu d intervention Début du projet Durée du projet Objectif : Nombre de bénéficiaires Budget :

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

Informations préliminaires sur le poste. Informations générales sur la mission

Informations préliminaires sur le poste. Informations générales sur la mission : PROFIL DE POSTE Informations préliminaires sur le poste Intitulé du poste ADMINISTRATEUR BASE Pays & base d affectation GUINEE, COYAH Rattachement hiérarchique COORDINATEUR COYAH Création / Remplacement

Plus en détail

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE Proposition de réglementation spécifique de la production et de la commercialisation de produits agricoles et alimentaires traditionnels en Amérique latine ( ) - Propositions «Metate» - Marlen LEON GUZMAN

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis

Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis Asian longhorned beetle (ALB) Longicorne asiatique Photo LNPV DRAAF - SRAL ALSACE Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora

Plus en détail

Le HCR est pleinement conscient. Le budget du HCR pour l exercice 2013. Le processus de planification

Le HCR est pleinement conscient. Le budget du HCR pour l exercice 2013. Le processus de planification Identification des be Le HCR est pleinement conscient de la nécessité de travailler en étroit partenariat avec ses principaux bailleurs de fonds pour rassembler les ressources dont il doit disposer pour

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA) TERMES DE REFERENCE Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA) TDR_Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Plus en détail

PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A DJENNE ------ TERMES DE REFERENCE

PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A DJENNE ------ TERMES DE REFERENCE MINISTERE DE L ENERGIE ET REPUBLIQUE DU MALI DE L HYDRAULIQUE Un Peuple Un But Une Foi ***** ***** DIRECTION NATIONALE DE L ENERGIE ***** PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A

Plus en détail

SCHEMA POUR LE RAPPORT FINAL DU (CO-)FINANCEMENT

SCHEMA POUR LE RAPPORT FINAL DU (CO-)FINANCEMENT SCHEMA POUR LE RAPPORT FINAL DU (CO-)FINANCEMENT (s appliquant aux projets d aide d urgence, de réhabilitation/ reconstruction et de prévention/ réduction des risques et de résilience) Le rapport final

Plus en détail

politique de la France en matière de cybersécurité

politique de la France en matière de cybersécurité dossier de presse politique de la France en matière de cybersécurité 20 février 2014 Contact presse +33 (0)1 71 75 84 04 communication@ssi.gouv.fr www.ssi.gouv.fr Sommaire L ANSSI L ANSSI en chiffres Le

Plus en détail

Faire pucer son cheval, c est obligatoire avant le 1 er janvier 2008. Dossier de Presse LES HARAS NATIONAUX, PARCE QU IL Y A DES HOMMES ET DES CHEVAUX

Faire pucer son cheval, c est obligatoire avant le 1 er janvier 2008. Dossier de Presse LES HARAS NATIONAUX, PARCE QU IL Y A DES HOMMES ET DES CHEVAUX Dossier de Presse Mai 2007 Contact presse Hélène de Becdelièvre Chargée de communication 83-85 boulevard V. Auriol 75013 Paris 06 30 10 03 12 www.haras-nationaux.fr Offrez une sécurité et une garantie

Plus en détail

LE SYSTÈME DE PROTECTION SOCIALE EN SANTÉ DU SÉNÉGAL

LE SYSTÈME DE PROTECTION SOCIALE EN SANTÉ DU SÉNÉGAL République du Sénégal Un Peuple Un But Une Foi Ministère de la Santé et de l Action Sociale Cellule d Appui à la Couverture maladie Universelle LE SYSTÈME DE PROTECTION SOCIALE EN SANTÉ DU SÉNÉGAL Par:

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail

========================

======================== RESEAU DES FEMMES AFRICAINES POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (REFADD/RCA) BP : 242/BANGUI Tel :(00236)75 03 77 26 Email : bata_gbako@yahoo.fr ======================== Projet

Plus en détail

Objectif 3 : Confinement et certification

Objectif 3 : Confinement et certification Objectif 3 : Confinement et certification CONFINEMENT ET CERTIFICATION Principaux objectifs Indicateurs de réalisation Principales activités Certifier l éradication et le confinement de tous les poliovirus

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

Alliance Public-Privé des Nations Unies pour le Développement Rural

Alliance Public-Privé des Nations Unies pour le Développement Rural Alliance Public-Privé des Nations Unies pour le Développement Rural Rapport d activités en 2004 Nous avons le plaisir de vous faire parvenir, à titre de compte-rendu, le rapport d activités de l Alliance

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

EVALUATION FINALE BKF/012

EVALUATION FINALE BKF/012 EVALUATION FINALE BKF/012 Projet d Appui à la Gestion participative des Ressources naturelles dans la Région des Hauts-Bassins FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre du projet Code LuxDev Burkina Faso Projet d Appui

Plus en détail

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude Note d information / Politiques agricoles n 13 Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude 27 mai 2013 / Sélection par l équipe technique RECA RECA Réseau

Plus en détail

Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso

Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso Plan de présentation. Contexte du plan. Rôle du CONASUR But du plan. Objectifs du plan. Méthodologie

Plus en détail