Le diagnostic réglementaire. Jean-François LUCAS. Contraintes ou opportunités. Responsable de marché Procédés Industriels
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- Yvonne Bruneau
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1 Le diagnostic réglementaire Contraintes ou opportunités Jean-François LUCAS Responsable de marché Procédés Industriels 1
2 D un point de vue national 2
3 Evolution du prix de l énergie 3
4 Evolution prévisionnelle du coût de l électricité Evolution prévue du prix de l électricité 2 juin
5 Evolution de l intensité énergétique en France (kep/ 2000, base 100 en 1978) 5
6 Facteur 4 Conseil européen 2002: Pas plus de 2 C d élévation de la température moyenne annuelle du globe Soit 450ppm de CO2, 550ppm CO2 équivalent tous GES C est diviser par 2 les GES mondiaux et par 4 à 5 ceux des pays industrialisés en
7 Facteur Transport. Res.Tert. Industrie, Agri Réel 2000 Prolongement 2050 Facteur (MIES, 2003, P. Radanne) 7
8 Objectif 3x20 Horizon % d EnR dans la consommation globale production d énergie décentralisée nouveaux modes de gestion des réseaux, stockage de l énergie évolution des modes de vie et de transport Amélioration de 20% de l efficacité énergétique Rénovation à haute performance énergétique «maisons à énergie positive» Augmentation des rendements de l ensemble des systèmes énergétiques - 20% de réduction de CO2 Évolution des technologies et modes de transport Biocarburants 8
9 Objectif 3x20 Horizon
10 Du côté de l auditeur 10
11 Un audit indépendant, objectif et transparent La reconnaissance de la technicité de l audit énergétique Un nombre de sites considérables concernés L ouverture vers la mise en œuvre de Système de Management Un marché éphémère? L exigence et le carcan de normes Risque de nivellement vers le bas (un audit règlementaire n est pas un DPE!!!) 11
12 Du côté de l industriel 12
13 Encore une nouvelle taxe La crainte de nouvelles obligations Un planning serré Le moyen de réduire sa consommation énergétique Une autre façon de piloter ses procédés Diminution du risque énergétique 13
14 Et concrètement 14
15 Objectifs d un diagnostic Faire un bilan des consommations énergétiques de l entreprise Déterminer la répartition par poste de ces consommations énergétiques Identifier les pistes d amélioration possibles Evaluer les gains énergétiques et financiers possibles et le temps de retour des investissements à mettre en place Préparer l entreprise à la mise en œuvre de ces préconisations 15
16 Les gisements d économies d énergie 16
17 L éclairage : une source d économie souvent négligée 17
18 L éclairage : une utilité souvent oubliée Présent dans toutes les entreprises. Souvent négligé, considéré comme ayant un faible enjeu financier. Puissances installées faibles? Utilisation souvent continue. Part relative pouvant être importante dans le cadre de certaines activités (assemblage, stockage, chaudronnerie...). 18
19 L éclairage : les principales améliorations Optimisation de l éclairage naturel. Automatisation de l éclairage (Horloge de programmation, cellule crépusculaire, détecteur de présence). Utilisation de sources et de dispositifs annexes plus efficaces (ballasts électroniques, luminaires adaptés ). Adaptation de l éclairage à l utilisation des locaux (respect des normes et décrets) et recherche du meilleur confort pour les utilisateurs. Mise en place d une maintenance préventive (remplacement des lampes, nettoyage des luminaires). 19
20 Un exemple de suivi énergétique Puissance appelée par l'éclairage Puissance en kw jeudi 10 juin 2010 vendredi 11 juin 2010 samedi 12 juin 2010 dimanche 13 juin 2010 lundi 14 juin 2010 mardi 15 juin 2010 mercredi 16 juin 2010 jeudi 17 juin 2010 vendredi 18 juin 2010 samedi 19 juin
21 Un exemple concret d amélioration Entreprise de 150 personnes en Belgique. Fabrication de boissons et embouteillage. Surface couverte : m². Coût 100k Hétérogénéité de l éclairage par zone : 33 à 700 lux/m² Ajustement des éclairages sur les ateliers et le stockage Gain direct : environ 180 MWh/an soit 20 k Temps de retour brut : immédiat Utilisation variable de l éclairage en journée compte tenu de l ensoleillement Modification de la gestion automatisée de l éclairage Gain direct : environ 72 MWh/an soit 8 k Temps de retour brut : 1 an 21
22 Économiser sur les procédés de fabrication 22
23 Récupération énergétique sur air extrait Contexte : Entreprise secteur industrie plastique Four de séchage de films plastiques enduits de colle Production d air chaud par échangeur vapeur/air Vue d ensemble Conduits d extraction 23
24 Bilan thermique du séchoir Pertes par les parois 3% Pertes cheminée TC1 20% Pertes cheminée TC2 9% Pertes cheminée TC3 20% Séchage colle (évaporation eau) 30% Echauffement de la colle 1% Echauffement du film 9% Pertes cheminée sas d'entrée 0% Pertes cheminée sas de sortie 8% 24
25 Pistes d optimisation Récupération sur l air extrait pour préchauffage de l air neuf Gain sur la consommation de vapeur de 17% Investissement : échangeur à plaques à courants croisés + ventilateur d admission d air 24k Immobilisation séchoir : 2 j Temps de retour de 2.5 ans 25
26 Conclusions Le diagnostic énergétique, c est : L assistance d un expert pour estimer le potentiel d économies du site Une économie d énergie estimée entre 10 et 20% Les utilités doivent être traités de manière systématique. Les préconisations y sont plus standardisés. Les procédés industriels sont une source potentielle plus importante. Les enjeux sont importants, les freins également Un moyen de reconsidérer l usage de ses procédés avec une vision énergétique (et si on faisait autrement?) Un accompagnement personnalisé pour la mise en œuvre du plan d actions un préalable à un projet de SMÉ Mettre en place un plan de comptage 3 avril
27 Merci de votre attention Plus d infos sur notre nouveau site jean-francois.lucas@cetiat.fr Mettre en place un plan de comptage 3 avril
PLANNING DE FORMATION JANVIER 2012
Accueil de 9h à 12h30 et de 14h à 17h du lundi au vendredi 30 rue de la Baïsse 69100 Villeurbanne tél 04 37 43 12 07/ fax 04 78 68 16 37 / email ofelia7@wanadoo.fr Organisme de Formation & d Expérimentation
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