LA DEMANDE DE TRAVAIL SALARIÉ PERMANENT ET SAISONNIER DANS L AGRICULTURE FAMILIALE :

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1 MONTPELLIER SUPAGRO Centre International d Études Supérieures en Sciences Agronomiques École Doctorale d Économie et Gestion de Montpellier LA DEMANDE DE TRAVAIL SALARIÉ PERMANENT ET SAISONNIER DANS L AGRICULTURE FAMILIALE : MUTATIONS, DÉTERMINANTS ET IMPLICATIONS Le cas du secteur des fruits et légumes français Thèse présentée et soutenue publiquement pour obtenir le titre de Docteur en Sciences Économiques (Section C.N.U. n 05) le 27 mai 2010 par Aurélie DARPEIX JURY Rapporteur M. Alessandro CORSI, Professeur à l Université de Turin Rapporteur M. Bernard GAZIER, Professeur à l Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne Examinateur M. Bertrand SCHMITT, Directeur de Recherche, INRA Dijon Examinateur Mme Sophie THOYER, Professeur à Montpellier Supagro Directeur de thèse M. Philippe PERRIER-CORNET, Directeur de recherche, INRA Montpellier Co-encadrante Melle Céline BIGNEBAT, Chargée de recherche, INRA Montpellier 1

2 La demande de travail salarié permanent et saisonnier dans l agriculture familiale : mutations, déterminants et implications. Le cas du secteur des fruits et légumes français Résumé : Le salariat agricole a toujours été invisible, socialement et politiquement. Pourtant, bien que son poids se soit réduit au XX e siècle, son rôle reste encore important dans l agriculture familiale française. Sa place se renforce et sa nature se modifie : le travail saisonnier se développe. Dans un contexte d exacerbation de la concurrence, la compréhension des déterminants de ces mutations et de leurs implications est au centre d un double enjeu : social et de compétitivité. Selon nous, la distinction faite en économie agricole entre famille et salariat est insuffisante pour saisir ces évolutions et leurs impacts sur la performance des exploitations. Nous analysons, théoriquement puis économétriquement, les déterminants de la demande de travail des exploitations familiales en distinguant les salariés permanents des saisonniers. Nous montrons qu une telle distinction permet de mieux comprendre le comportement des exploitants, de révéler des phénomènes de substitution entre les deux types de salariés et d expliciter les mécanismes sous-jacents à ces phénomènes. Nous étudions, de plus, le lien entre la main-d œuvre des exploitations et leur performance. En estimant une fonction de production, nous montrons que les trois types de travail sont inégalement productifs et que la composition de la main-d œuvre influence la productivité des exploitations. Enfin, par l analyse qualitative d un contrat saisonnier particulier et de la flexibilité du travail qu il offre, nous montrons que les formes d emploi en agriculture sont plus complexes que la dichotomie permanents-saisonniers et qu elles invitent à revenir sur le dualisme des formes de flexibilité du travail de la littérature. Mots clés : agriculture familiale, travail salarié, saisonnalité, modèle de ménage agricole, productivité du travail, flexibilité, contrat d immigration temporaire de travail (contrat OMI), France, fruits et légumes. Permanent and seasonal wage labor demand in family farming : changes, determinants and implications. The case study of french fruit and vegetable sector Abstract : Wage labor in agriculture has always been characterized by some invisibility, whether it is in the social or political field. Although its importance has been reduced throughout the 20 th century, it still plays an important role in family farming in France. This role has developed and its very nature changes as seasonal work increases. At a time of increasing competition, understanding these evolutions, their determinants and consequences therefore becomes a double issue of study a social one and one of competitivity. It is our opinion that the classical dichotomy between family work and wage labor is insufficient when highlighting evolutions in the workforce and its impact in terms of the performance of farms. The factors of family farming labor demand are analysed, theoretically and econometrically, by differentiating permanent workers from seasonal ones. Such a distinction gives a better understanding of the farmers behaviour, shows the substitution phenomena between these two types of workers, and gives the reasons for such a substitution. The link between workforce composition and farm performance is also studied. By estimating a production function, we show that the three types of workers are unequally productive and that workforce composition affects farm productivity. Lastly, the qualitative study of a specific seasonal contract and that of the type of labor flexibility such a contract offers, sheds light on how jobs in agriculture are much more complex than the strict division between permanent and seasonal workers. Indeed, they call for a questioning of the dual aspect of labor flexibility generally used in the economic literature. Key words : family farming, wage labor, seasonality, agricultural household model, labor productivity, flexibility, temporary contract of immigration for work (OMI contract), France, fruit and vegetables. Laboratoire UMR MOISA 1110 (Marché, Organisations, Institutions et Stratégies d Acteurs), INRA Supagro, 2 place Pierre Viala, Montpellier Cedex 2 2

3 TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES... 3 TABLES DES TABLEAUX TABLES DES FIGURES TABLE DES ANNEXES TABLES DES ENCADRÉS *** REMERCIEMENTS *** SIGLES ET ABRÉVIATIONS *** INTRODUCTION GÉNÉRALE *** PREMIÈRE PARTIE - LE CONTEXTE : LA PLACE DU TRAVAIL SALARIÉ DANS L AGRICULTURE FAMILIALE CHAPITRE I- TRAVAIL ET MAIN-D ŒUVRE EN AGRICULTURE I - Les caractéristiques du travail en agriculture I.1 - La dépendance vis-à-vis de la nature I.1.1 La dépendance vis-à vis des cycles biologiques : la saisonnalité de l activité agricole et la polyvalence des travailleurs I.1.2 Les aléas climatiques et biologiques : une exigence de flexibilité I.2 - La qualification du travail en agriculture, la polyvalence et le savoir tacite II - La main-d œuvre familiale : l agriculture familiale au centre des débats II.1 - Qu est-ce que la main-d œuvre familiale?

4 II.2 - L agriculture familiale II.2.1 Le travail familial au cœur de la définition de l agriculture familiale II.2.2 L agriculture des pays développés : une agriculture familiale II.3 - L agriculture familiale : persistance ou performance? II.3.1 La persistance de l agriculture familiale II.3.2 L exploitation familiale comme construit politique II.3.3 La performance de l exploitation familiale II.4 - Les caractéristiques de la main-d œuvre familiale II.4.1 Incitations, supervision et niveau d engagement II.4.2 Flexibilité de l offre de travail et coûts de transaction II.4.3 Les compétences disponibles III - La main-d œuvre salariée en agriculture : l histoire d une invisibilité III.1 - L histoire du salariat agricole en France III.1.1 Le salariat agricole à la fin du XIX e siècle et au début du XX e siècle : une part importante de la population active agricole III.1.2 L exode rural : le recul du salariat en agriculture et la montée en puissance des salariés étrangers III.1.3 La modernisation de l agriculture : vers une professionnalisation d un salariat minoritaire? III.2 - Les évolutions récentes III.2.1 Une stabilisation de la part du travail salarié et le développement du travail saisonnier III.2.2 Le renouveau des introductions de travailleurs saisonniers : le développement des contrats OMI depuis III.2.3 Le développement de la prestation de services III.2.4 Les caractéristiques du salariat actuel III.3 - L invisibilité du salariat agricole III.3.1 Invisibilité sociale III.3.2 Invisibilité syndicale et politique III.3.3 Un objet de recherche délaissé III.4 - Les retards dans la législation issus de l invisibilité III.4.1 Le retard du salariat agricole dans l obtention des acquis sociaux III.4.2 La place du Droit Rural dans le retard de la législation concernant les ouvriers agricoles

5 III.4.3 Comprendre les retards de la législation concernant les ouvriers agricoles Conclusion du Chapitre CHAPITRE II- LE SECTEUR DES FRUITS ET LÉGUMES FRANÇAIS : UN TERRAIN D ÉTUDE PERTINENT DE LA DEMANDE DE TRAVAIL SALARIÉ DANS LES EXPLOITATIONS FAMILIALES I - Les principales caractéristiques du secteur I.1 - Des productions périssables très diverses I.2 - Les caractéristiques des exploitations françaises de fruits et légumes I.2.1 Des exploitations très intensives en travail, en intrants et des productions à haute valeur ajoutée I.2.2 La diversité des exploitations de fruits et légumes I.3 - Un secteur peu aidé soumis à une forte concurrence I.3.1 L OCM fruits et légumes I.3.2 Les circuits de commercialisation I.3.3 Le marché des fruits et légumes II - Les mutations du secteur des fruits et légumes français II.1 - Une forte concentration et une importante spécialisation des exploitations de fruits et légumes II.2 - Des évolutions du collectif de travail fortement marquées II.3 - L accroissement de la concurrence sur le coût II.3.1 La rétraction des débouchés II.3.2 L accentuation de la concurrence sur le coût du travail II.3.3 La fragilité du secteur : des crises conjoncturelles et structurelles II.3.4 Le coût du travail agricole en France : l allègement des charges II.4 - Une délocalisation multiforme Conclusion du Chapitre CONCLUSION DE LA PARTIE *** 5

6 DEUXIÈME PARTIE - LA DEMANDE DE TRAVAIL SALARIÉ, PERMANENT ET SAISONNIER, DANS LES EXPLOITATIONS FAMILIALES CHAPITRE III- SAISONNALITÉ ET TENSION SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL SALARIÉ DANS UN MODÈLE DE MÉNAGE AGRICOLE : PROPOSITION THÉORIQUE I - La modélisation du comportement du ménage agricole II - Présentation du modèle théorique III - La maximisation de l utilité espérée du ménage sur deux périodes III.1 - Le programme d optimisation du ménage en période de récolte (saison 2) III.2 - Le programme d optimisation du ménage en période de plantation (saison 1) IV - Les résultats du modèle IV.1 - La contrainte inter temporelle entre les deux périodes (résultat 1) IV.2 - La condition d existence du travail salarié permanent sur l exploitation (résultat 2) IV.3 - Les conditions d existence du travail familial hors et sur de l exploitation (résultats 3 et 4) IV.4 - Le choix optimal du niveau de production (résultat 5) IV.5 - Synthèse et conclusions du modèle théorique V - Démonstration des résultats V.1 - Optimisation en période de récolte (saison 2) V.2 - Optimisation en période de plantation (saison 1) VI - Quelques limites du modèle théorique et propositions de développements Conclusion du Chapitre CHAPITRE IV- LA DEMANDE DE TRAVAIL DES EXPLOITATIONS FAMILIALES ET LES SUBSTITUTIONS ET COMPLÉMENTARITÉS ENTRE LES DIFFÉRENTS TYPES DE MAIN-D ŒUVRE : TEST EMPIRIQUE I - Les travaux empiriques sur les décisions de travail des exploitations agricoles familiales II - Modèle économétrique et méthodologie d estimation

7 II.1 - Les régimes de travail considérés II.2 - Le choix du logit multinomial et ses hypothèses II.3 - L interprétation de la substitution et de la complémentarité III - La présentation des données et les statistiques descriptives III.1 - La base de données et ses limites III.1.1 Le choix de la base de données : des données exhaustives III.1.2 Les limites de la base de données III.2 - La sélection de la sous-population d étude : des exploitations familiales spécialisées en fruits et légumes III.3 - Les variables explicatives de la probabilité d appartenance aux différents régimes III.3.1 Les caractéristiques individuelles de l exploitant III.3.2 Les caractéristiques de la famille III.3.3 Les caractéristiques de l exploitation III.3.4 Les caractéristiques locales III.4 - Les statistiques descriptives de la sous-population étudiée IV - Les résultats économétriques IV.1 - L analyse de l effet des caractéristiques de l exploitant et de sa famille IV.2 - L analyse de l effet des caractéristiques de l exploitation IV.3 - L analyse de l effet des caractéristiques de localisation Conclusion du Chapitre CONCLUSION DE LA PARTIE *** TROISIÈME PARTIE - LA PRODUCTIVITÉ ET LA FLEXIBILITÉ DE LA MAIN- D ŒUVRE EN AGRICULTURE CHAPITRE V- LA PRODUCTIVITÉ DES MAINS-D ŒUVRE FAMILIALE, SALARIÉE PERMANENTE ET SALARIÉE SAISONNIÈRE : TEST EMPIRIQUE I - La productivité de la main-d œuvre en agriculture I.1 - Le lien entre la composition du collectif de travail et la productivité des exploitations d un point de vue théorique

8 I.2 - Le lien entre la composition du collectif de travail et la productivité des exploitations : les travaux empiriques II - Cadre d analyse de l impact du collectif de travail sur la productivité des exploitations III - Données et méthodologie d estimation III.1 - Base de données et définitions des variables III.2 - Sélection de l échantillon et biais potentiels III.3 - Statistiques descriptives de l échantillon III.4 - Méthodologie d estimation sur données de panel IV - Résultats économétriques IV.1 - Estimation de la fonction de production IV.2 - Tests de robustesse Conclusion du Chapitre CHAPITRE VI- UNE FORME DE FLEXIBILITÉ ORIGINALE DE L EMPLOI SAISONNIER AGRICOLE : LE CONTRAT OMI I - Le contrat OMI et sa mise en oeuvre dans les exploitations des fruits et légumes des Bouches-du-Rhône I.1 - Les introductions dans le département des Bouches-du-Rhône : entre rapports de force et cogestion I.2 - La mise en œuvre du contrat OMI dans les Bouches-du-Rhône II - La flexibilité du travail en agriculture et la flexibilité du contrat OMI II.1 - La flexibilité du travail dans le secteur des fruits et légumes II.2 - Les caractéristiques générales des travailleurs OMI selon les employeurs 316 II.3 - La flexibilité originale du contrat OMI et la diversité des usages III - À l origine d une forme de flexibilité originale, les caractéristiques formelles du contrat et le contexte institutionnel local III.1 - Le caractère saisonnier du contrat OMI III.2 - Le déséquilibre contractuel du contrat OMI Conclusion du Chapitre CONCLUSION DE LA PARTIE *** 8

9 CONCLUSION GÉNÉRALE *** BIBLIOGRAPHIE *** ANNEXES

10 TABLES DES TABLEAUX Tableau 1- Calendrier de travail mensuel pour la tomate hors sol (en heure/hectare) Tableau 2- Répartition des heures de travail selon la qualification pour deux types de culture Tableau 3- Répartition des exploitations de certains pays européens (Europe des 12) selon le critère de B. Hill en Tableau 4- Proportion de la surface agricole utile exploitée en propriété en Tableau 5- Répartition du travail agricole sur l ensemble des exploitations françaises en Tableau 6- Place des exploitations familiales en France selon différents critères de définition Tableau 7- Statut juridique des exploitations agricoles françaises en Tableau 8- Evolution de la mécanisation de l agriculture française (en milliers de machines) Tableau 9- Evolution des rendements de quelques productions françaises entre 1949 et Tableau 10- Poids des travailleurs salariés (permanents) dans l agriculture de 1881 à Tableau 11-Evolution de la proportion de salariés déclarant que leur travail est répétitif Tableau 12- Poids des travailleurs salariés (permanents) dans l agriculture de 1881 à Tableau 13- Quantité de travail fourni (UTA) selon les différents types de main-d œuvre dans les exploitations françaises entre 1988 et Tableau 14- Nombre de travailleurs OMI introduits par an et par département et surfaces départementales de fruits, de légumes et de vigne en Tableau 15- Place des travailleurs OMI parmi les saisonniers des exploitations de fruits et légumes en 2000 dans différents départements Tableau 16- Répartition des différents types de travail selon les OTEX en 2007 (% colonne) Tableau 17- Répartition des salariés permanents dans les exploitations en Tableau 18- Principales productions légumières françaises en Tableau 19- Principales productions fruitières françaises en Tableau 20- Répartition des surfaces légumières selon le mode de culture en Tableau 21- Degré de périssabilité des fruits et légumes Tableau 22 - Définition des OTEX prises en considération pour étudier le secteur des fruits et légumes Tableau 23- Répartition des surfaces de fruits et légumes par OTEX en Tableau 24- Caractéristiques structurelles et comptables des exploitations de fruits et légumes et des autres exploitations en Tableau 25- Main-d œuvre des exploitations de fruits et légumes et des autres exploitations en

11 Tableau 26- Place des contrats OMI dans les exploitations de fruits et légumes en Tableau 27- Exploitations familiales dans le secteur des fruits et légumes par rapport au reste du secteur agricole en Tableau 28- Statut juridique des exploitations de fruits et légumes par rapport à celui du reste du secteur agricole en Tableau 29- Famille des exploitations de fruits et légumes et des autres exploitations agricoles en Tableau 30- Caractéristiques structurelles et comptables des exploitations de fruits et légumes selon les différentes OTEX en Tableau 31- Main-d œuvre des exploitations de fruits et légumes selon les différentes OTEX en Tableau 32- Balance du commerce extérieur français en fruits et légumes en Tableau 33- Coûts du travail agricole (saisonnier) dans quelques pays concurrents de la France en Tableau 34- Evolution des surfaces de fruits et légumes entre 1988 et Tableau 35- Evolution des caractéristiques structurelles des exploitations de fruits et légumes et des autres exploitations entre 1988 et Tableau 36- Evolution des caractéristiques comptables des exploitations de fruits et légumes et des autres exploitations entre 1995 et Tableau 37- Evolution de la quantité de travail dans les exploitations de fruits et légumes et dans les autres exploitations entre 1988 et Tableau 38- Evolution de la place des contrats OMI dans les exploitations de fruits et légumes entre 1988 et Tableau 39- Evolution des exploitations familiales dans le secteur des fruits et légumes et dans le reste du secteur agricole entre 1988 et Tableau 40- Evolution de la famille des exploitations de fruits et légumes et des autres exploitations entre 1988 et Tableau 41- Place des saisonniers étrangers dans différents pays européens en Tableau 42 - Coût des CDI et des CDD dans le secteur des fruits et légumes français en Tableau 43- Résumé des conditions d existence des différents types de travail sur l exploitation Tableau 44-Sélection de travaux empiriques sur les décisions de travail des exploitations agricoles 205 Tableau 45- Présentation des régimes de travail Tableau 46- OTEX considérées pour la constitution de la sous-population étudiée (MBS fruits et légumes 50% de la MBS totale) Tableau 47- Place des exploitations familiales au sens strict dans la sous-population étudiée Tableau 48- Description de la sous-population étudiée par rapport à l'ensemble des exploitations professionnelles ayant des fruits et légumes (FL)

12 Tableau 49- Degré de périssabilité des fruits et légumes Tableau 50- Situation comparée des exploitations de la sous-population étudiée en 1988, 2000 et Tableau 51- Les régimes de travail dans la sous-population étudiée Tableau 52- Statistiques descriptives de la sous-population étudiée selon deux grands groupes de régimes Tableau 53- Définition et statistiques descriptives des différentes variables explicatives Tableau 54-Effets marginaux sur la probabilité d appartenir à chacun des régimes de travail Tableau 55-Les différentes formes de flexibilité Tableau 56-Les déterminants de l existence d au moins une année avec valeur ajoutée négative (Estimation Probit, données 2000) Tableau 57- Place des exploitations familiales au sens strict dans l échantillon Tableau 58-Statistiques descriptives de notre échantillon et évolution entre 1995 et Comparaison données pondérées et non pondérées Tableau 59- Moyenne et écart-type des variables du modèle Tableau 60- Résultats de l estimation en panel avec effets fixes Tableau 61- Coefficients d efficience relative des permanents ( 1 + µ ) et des saisonniers ( 1 ν ) Tableau 62- Résultats des estimations en panel (effets fixes) sur des échantillons différents Tableau 63- Résultats des estimations en pooled avec et sans pondération Tableau 64- Résultats des estimations panel (effets fixes) avec la variable indicatrice du passage aux 35h Tableau 65- Résultats des estimations en panel (effets fixes) avec des variables retardées Tableau 66- Résultats de l estimation en panel (effets fixes) d une fonction de production de type Translog Tableau 67- Tableau des corrélations entre les variables explicatives de la fonction de production de type Translog Tableau 68- Nombre moyen de contrats et taux de réintroduction dans les exploitations de fruits et légumes spécialisées des Bouches-du-Rhône Tableau 69- Répartition des contrats OMI selon leur durée de 1999 à 2006 dans les exploitations de fruits et légumes spécialisées des Bouches-du-Rhône Tableau 70- Caractéristiques des exploitations arboricoles et serristes employeuses de travailleurs OMI dans le département des Bouches-du-Rhône

13 TABLES DES FIGURES Figure 1- Evolution annuelle de la quantité de travail nécessaire à l hectare pour différents types de productions Figure 2- Evolution des introductions de travailleurs saisonniers étrangers en agriculture de 1946 à Figure 3- Répartition des UTA agricoles et pourcentage du travail salarié dans le travail agricole par département en Figure 4- Répartition de la production fruitière en France métropolitaine en 2006 (en tonnes) Figure 5- Répartition de la production légumière en France métropolitaine en 2006 (en tonnes) Figure 6- Structure du modèle Figure 7- Calcul du degré de concentration de la production, Indicateur de Herfindahl Figure 8- Calcul du poids des fruits et légumes périssables Figure 9- L entreprise flexible selon J.Atkinson Figure 10- Distribution du logarithme de la valeur ajoutée des exploitations de l échantillon (en 2002) Figure 11- Evolution de la moyenne des logarithmes de la valeur ajoutée (logva), du capital (logk), de la quantité de travail totale (logl) et de la surface agricole utile (logsau) de 1995 à Figure 12- Evolution de la composition du collectif de travail dans les exploitations de notre échantillon entre 1995 et Figure 13- Evolution du nombre d introductions et du nombre de recours dans les exploitations de fruits et légumes spécialisées des Bouches-du-Rhône

14 TABLE DES ANNEXES Annexe 1- La statistique agricole française Annexe 2- Bases de données et matériels de la thèse Annexe 3- Coefficients estimés du logit multinomial Annexe 4- Résultats des estimations du logit multinomial sur un échantillon tenant compte d un critère de définition de l exploitation familiale plus stricte (Critère de Raup) Annexe 5- Résultats du probit visant à comprendre les déterminants du fait d être observés qu une seule année dans le RICA

15 TABLES DES ENCADRÉS Encadré 1- Critère pour définir l exploitation familiale selon B. Hill [1993] Encadré 2- Critères pour définir l exploitation familiale selon G. Djurfeldt [1996] Encadré 3- Définition de la population et de la main-d œuvre agricole selon la statistique agricole française (Sources : Agreste) Encadré 4- Définition de quelques variables comptables utilisées du RICA Encadré 5- L hypothèse de l indépendance des solutions non pertinentes (Independance of Irrelevant Alternatives, IIA) Encadré 6- Cas simple d illustration de l efficacité d une entreprise, Diagramme de Farell [1957]. 262 Encadré 7- Définition du RICA concernant la main-d œuvre et le temps de travail Encadré 8- Définition des variables du RICA utilisées

16 Le Centre International d Études Supérieures en Sciences Agronomiques n entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans cette thèse. Celles-ci doivent être considérées comme propres à son auteur. 16

17 À mes parents et grands-parents, 17

18 REMERCIEMENTS Au moment de terminer ce manuscrit, une évidence apparaît : beaucoup de gens ont contribué, de près ou de loin, à l aboutissement de ce travail. Je tiens à les en remercier. Je tiens tout d abord à remercier chaleureusement mes encadrants qui ont réussi à former un duo solide aux compétences complémentaires, Philippe Perrier-Cornet et Céline Bignebat. Merci à tous deux de votre implication, de votre disponibilité et de votre réactivité. Vous avez su apprécier avec justesse mes difficultés et apaiser mes doutes en proposant sans imposer. Je vous en remercie. J ai eu beaucoup de plaisir à travailler à vos côtés. Je remercie Alessandro Corsi et Bernard Gazier d avoir accepté d être les rapporteurs de cette thèse. Mes remerciements s adressent aussi à Bertrand Schmitt et Sophie Thoyer qui ont participé au jury de soutenance. Je remercie vivement les membres de mon comité de thèse pour leurs conseils avisés sur l avancement de mes travaux. Merci à Michel Blanc, Agnès Holl-Nicaud et Jean-Marie Codron. Merci plus particulièrement à Eve Caroli, Annie Lamanthe et Claude Millier. Nos discussions ont fait grandement d avancer ma réflexion. Merci aux membres de l ANR Migragri et du programme de recherche Salagrifel. J ai beaucoup apprécié d échanger avec vous sur des thèmes de recherche communs. Je remercie également Bruno Vindel et la direction scientifique de l ENGREF qui ont, dès le départ, soutenu ce projet. Je tiens notamment à exprimer mes plus vifs remerciements à Claude Millier dont les conseils et les encouragements m ont été précieux. Merci à Solaya et à Mathilde pour leur coup de main et la première expérience d encadrement qu ils m ont permis de vivre. Je suis reconnaissante à la Direction du Travail des Bouches-du-Rhône et au SCEES de m avoir autorisé l accès à leurs données. 18

19 Je tiens à sincèrement remercier toutes les personnes que j ai interrogées pour le temps qu elles m ont consacré. Même si ce n est que quelques heures passées ensemble, ces entretiens et ces rencontres ont été au cœur de la motivation qui m a permis de mener à bien ce projet. Ces échanges ont donné sens à mon travail. Merci à José-Maria, à Miguel et à Emeline qui ont accompagné mes premiers questionnements en Espagne. Merci à Louis Bretton du CODETRAS pour les portes qu il m a ouvertes et, plus largement, pour son engagement. Je souhaite aussi témoigner toute ma gratitude à l ensemble des membres des UMR MOISA et LAMETA. Les discussions et les échanges avec les chercheurs et les doctorants ont grandement enrichi ma réflexion. Les groupes de travail ont su à chaque fois aiguiser ma curiosité sur des thèmes souvent fort divers. L ambiance du bâtiment 26, de ces midis et de ces goûters, a été un vrai régal. Merci aux membres de mon équipe (EIF) pour les échanges et les discussions. Merci à Nico et à Raphaël d avoir accepté de jeter un œil sur mes calculs au moment où ils ne rentraient plus sur quatre feuilles A4 scotchées. Merci bien sûr à l ensemble des doctorants et des maintenant docteurs avec qui j ai partagé cette belle expérience. Les encouragements mutuels, les discussions endiablées et les bonnes poilades ont embelli le cadre de travail et ont donné naissance à de belles amitiés. Je tiens aussi à remercier chaleureusement le personnel administratif et l équipe de la doc pour leur efficacité et leur sympathie débordante! Merci plus particulièrement à Laurent, Cédric, et Isabelle. Merci aussi à Christophe, Monsieur «Et Bonjour!» pour son sourire au quotidien. Merci à Jean-Pierre Laporte qui m a initié à SAS avec patience, rigueur et générosité. Merci à Éric Cahuzac, Benoit Mulkay et Magali Aubert pour leurs précieux conseils techniques et pour la pertinence de leurs suggestions. Un grand merci à Ibou avec qui j ai partagé tant de bons moments dans notre bureau tropical. Je n aurais pas pu espérer meilleur collègue de bureau. Tu as été un formidable partenaire de thèse, quoique parfois un peu trop récalcitrant aux «Bisous de fin de journée» 19

20 Merci à Emeline. Tes remarques et ton travail m ont été d une aide précieuse en début de thèse, ton amitié l est toujours. Un très grand merci à Miousse, Chichon, Blandine, Nico, Élodie et Sylvaine pour leurs relectures par tranches de ce manuscrit et, plus largement, pour le soutien qu ils m ont apporté. Je tiens évidemment à remercier chaleureusement mes amis pour leur appui et leurs encouragements tout au long de cette aventure. Merci à Sylvaine et Daly qui ont toujours su être présents. Merci à la fine équipe : Ibou, Mèl, Josselin, Élodie et Tristan pour tous les bons moments passés ensemble. Merci à Lolo, Rock Star devant l éternel, pour sa pêche, son sourire et son écoute. Merci à Nina, Marianne et Myriam pour leur sympathie. Merci à Raphaële pour nos déhanchements endiablés et plus largement pour son incroyable gentillesse. Merci à Alex pour ses improbables recommandations cinématographiques et la sensibilité de nos échanges. Merci à Seb pour la sérénité qu il a su m apporter. Merci à Blandine pour son soutien jusque parmi les fourbes! Merci aux irréductibles : Vintz, Math, Seb et Tim et à mon vieux copain de galère, Ben, «mon co de toujours». Une place particulière à Manu, ma troisième sœur. Merci à Romain, pour notre complicité et les moments passés ensemble. Je tiens à remercier bien sûr mes collocs pour notre quotidien ensoleillé et pour la compréhension dont ils ont su faire preuve Merci plus particulièrement à Pauline pour son amitié précieuse et son soutien inconditionnel. Nos quatre années de colloc ont été une chouette expérience, pleine de fous rires, d échanges enrichissants et de bons moments! Merci enfin à ma famille : mes parents, mon frère PE «Chichon», mes sœurs, Steph et Capu, et Antoine, mon beau-frère. Vous avez su, comme toujours, par votre présence, vos petits mots et parfois même votre contribution active à ce travail, me soutenir et me donner ce petit plus qui m est essentiel. De tout cœur, merci. 20

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