Psychologie éducationnelle de l adolescent et du jeune adulte

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1 Psychologie éducationnelle de l adolescent et du jeune adulte Chapitre II Les apports du behaviorisme à l enseignement 17 & 24 septembre 2015 Annick Fagnant Christelle Goffin (Assistante)

2 Rappel Le behaviorisme Considère que le seul objet légitime de la psychologie scientifique est l étude du comportement observable Apprentissage modification du comportement (observable) Le comportement est déterminé exclusivement par l environnement (source de stimuli ou de renforcements)

3 Plan du cours Pavlov ( ) Conditionnement répondant Interactions sociales (attitudes et émotions) Skinner ( ) Conditionnement opérant Enseignement programmé Analyse fonctionnelle Du behaviorisme vers la pédagogie par objectifs Bloom ( ) La pédagogie de la maîtrise

4 Behaviorisme et «pédagogie par objectifs» Formuler les objectifs pédagogiques en termes de «changements chez l apprenant» (ces changements pouvant consister en l acquisition de nouvelles connaissances, capacités, compétences ou en leur perfectionnement). Objectifs opérationnels décrire une activité de l apprenant identifiable par un comportement observable. La «pédagogie de la maîtrise» est sans doute l une des concrétisations les plus abouties de la pédagogie par objectifs.

5 I. Quelques retombées des recherches liées au conditionnement répondant (Pavlov) A. Le conditionnement répondant en quelques mots B. Conditionnement répondant et interactions sociales Source principale Crahay, M. (2005). Psychologie de l éducation. Paris, Presses Universitaires de France. [ «Quadrige» ]

6 Enjeux Qu est-ce qui nous amène à avoir des sentiments plutôt positifs ou négatifs envers certaines personnes ou certains objets? Sur quoi les enseignants peuvent-ils agir pour amener les étudiants à avoir des attitudes plus positives vis-à-vis de certains objets d apprentissage? A quoi doivent-ils être attentifs pour ne pas «manipuler» les élèves?

7 Mise en situation Le professeur entre dans la classe et lance «Prenez une feuille de papier». Chez les élèves, c est le stress : le battement cardiaque s accélère, certains ont des sueurs, tremblent. Pourquoi? Extrait de Leclercq, 2008, p. 128

8 Hypothèse interprétative

9 A. LE CONDITIONNEMENT RÉPONDANT EN QUELQUES MOTS

10 Conditionnement mis en évidence par PAVLOV Des phénomènes physiologiques peuvent se doubler de processus psychologiques. «Répondant» réflexe conditionné la Réponse (réflexe) fait suite au Stimulus qui la déclenche

11 L expérience de Pavlov Cloche = SN Collecteur de salive (salivation = RI) Nourriture = SI

12 Collecteur de salive (salivation = RC) Cloche = SC

13 Conditions nécessaires pour le conditionnement répondant - Lien déjà existant entre un Stimulus et une Réponse SI (stimulus inconditionnel) RI (réponse inconditionnelle) - Contiguïté entre Stimulus Inconditionnel (SI) et Stimulus Neutre (SN) SN+ SI RI - Pour conditionnement il faut REPETITION Finalement : SN devient SC et donc SC (stimulus conditionnel) RC (réponse conditionnelle) (La R ne change pas de nature!)

14 Un autre exemple de conditionnement répondant

15 Un exemple tiré d un film Objectifs : - Briser le lien violence => plaisir - Créer un lien violence => malaise SI (médicament) RI (malaise) SN (violence) + SI (médicament) RI (malaise) SC (violence) RC (malaise)!!! + SN imprévu (musique)!!! (devient SC aussi) Musique malaise

16 Un exemple en situation scolaire (1/2) Un radio-cassette stressant Etudiante AESS germaniques. Les élèves qui voient un prof arriver avec un lecteur radio-cassette lors du cours de langue savent très bien que le prof a prévu de faire une compréhension à l audition ce qui cause une sensation de stress et de peur chez les élèves qui ne se sentent pas à l aise dans ce genre d activité ou qui ont déjà éprouvé des difficultés lors de ces tâches auparavant. Extrait de Leclercq, 2008, p. 131

17 Un exemple en situation scolaire (2/2) Situation de départ : Compréhension à l audition Stress (déjà fruit d un apprentissage) Radio-cassette (neutre au départ) Association répétée : Radio-cassette (SN) + Compréhension à l audition (SI) Stress (RI) Conditionnement : Radio-cassette (SC) Stress (RC)

18 B. CONDITIONNEMENT RÉPONDANT ET INTERACTIONS SOCIALES

19 Le mécanisme d apprentissage répondant est à l œuvre chez l être humain dans la formation d attitudes et d émotions

20 Certains stimuli provoquent naturellement des émotions et des réactions physiologiques

21 Certains stimuli provoquent naturellement des émotions et des réactions physiologiques

22 Certains mots peuvent être chargés d émotions (fruit d un apprentissage mots + expressions non verbales porteuses d affect) Compréhension à l audition Sport Pédagogie Maths Ecole

23 En associant des stimulus émotionnels, verbaux ou nonverbaux, à d'autres mots, il est possible d'induire une réaction positive ou, à l'opposé, négative à l'égard de ces mots.

24 Un même message peut être perçu différemment selon certaines caractéristiques de l émetteur Stimuli Inconditionnels (chargés d un valeur attractive ou répulsive) les caractéristiques physiques de l'émetteur (sa beauté ou, au contraire, sa laideur) ses attributs sociaux (son prestige ou sa notoriété) ses conduites non-verbales Réponse Inconditionnelle se montrer plus ou moins convaincu par le message transmis

25 Etre conscient de certaines dérives possibles du conditionnement répondant en matière de communication De l éducation à l endoctrinement, le glissement peut s opérer à l insu même de l enseignant» (Crahay, 2005, p. 124). - exprimer préférences théoriques (voire idéologiques) par de subtiles manifestations non verbales ou par l usage de termes chargés d émotions

26 Etre conscient de certaines dérives possibles du conditionnement répondant en matière de communication Mais alors que faut-il faire? L enseignant doit-il chercher à contrôler au maximum son vocabulaire et ses attitudes non verbales?.. Informer les futurs enseignants d un tel processus ne risque-t-il pas de donner les armes à certains pour jouer ce type de rôle que l on cherche pourtant à éviter? Une mise en garde contre certaines dérives possibles est-elle suffisante pour l éviter?...

27 Si certains stimuli sont supposés chargés naturellement d une valeur émotionnelle particulière. d autres tiennent leur «coloration affective» de l histoire de l individu, c est-à-dire de chaines de conditionnements antérieures (Crahay, 2005). C est ce principe qui est à la base de nombreux apprentissages émotionnels et affectifs à l école (Leclercq, 2008)

28 Déclencher des associations positives ou négatives Polariser et contaminer d autres activités pédagogiques (voire l ensemble du cours ou de la matière )

29 Déclencher des associations positives ou négatives Polariser et contaminer d autres activités pédagogiques (voire l ensemble du cours, de la matière, des activités scolaires ou de l école en général )

30 Déclencher des associations positives ou négatives Un exemple dans vos souvenirs personnels

31 Déclencher des associations positives ou négatives Un exemple dans vos souvenirs personnels Une leçon d anthologie Etudiante AESS Romanes En ce qui concerne la procédure systématique de «réorientation des réflexes», j ai constaté lors d un stage de français consacré à la poésie du 20 e siècle que les élèves réagissaient de manière négative lorsqu on leur demandait d ouvrir leur anthologie afin d étudier plus précisément l un ou l autre texte. Je leur ai donc proposé de réciter ensemble (chacun une strophe) et en criant le poème de Paul Éluard intitulé Liberté. Ensuite, désireux d éviter qu ils ne rattachent à leur anthologie que des sentiments négatifs, j ai moi-même récité en chantant un autre poème de Paul Éluard (La terre est bleue ). Lors de la leçon suivante, lorsque je leur ai à nouveau demandé d ouvrir leurs anthologies, ils se demandaient vraisemblablement quelle chose originale ils seraient cette fois-ci amenés à faire. En tout cas, aucun élève n a semblé mécontent de devoir ouvrir son anthologie Extrait de Leclercq, 2008, p. 139

32 Retour sur l exemple de la compréhension à l audition Piste : Polariser : préparer un voyage en Angleterre Contaminer d autres activités pédagogiques dont la compréhension à l audition Regard critique : Motivation extrinsèque et effet à court terme (à développer)

33 Rappel Troisième partie de l examen à livre ouvert : Illustrer certains concepts en lien avec sa discipline et s appuyer sur la théorie pour concevoir des innovations (objectif 5) Exemples illustratifs (+ éclairage théorique, pistes et regard critique)

34 II. Quelques apports des recherches liées au conditionnement opérant (Skinner) A. Le conditionnement opérant en quelques mots B. L enseignement programmé C. Analyse fonctionnelle et gestion de classe Source principale Crahay, M. (1999). Psychologie de l éducation. Paris, Presses Universitaires de France. [ «Quadrige» : 2005, mars]

35 Enjeux Skinner a notamment développé une technique d apprentissage sans erreur (l enseignement programmé) une analyse précise du renforcement et du rôle que celui-ci pouvait jouer dans la gestion de la classe Que peut-on retenir aujourd hui pour l enseignement?

36 A. LE CONDITIONNEMENT OPÉRANT EN QUELQUES MOTS

37 Conditionnement mis en évidence par SKINNER - «Opérant» action du sujet la réponse du sujet (son action) doit être renforcée Les hommes agissent sur le monde, le transforment et sont transformés en retour par les conséquences de leurs actions

38 Conditions nécessaires pour conditionnement opérant - Motivation importante - Action volontaire - Renforcement positif (Rf+) - Rf immédiatement après R (contiguïté temporelle R-Rf)

39 ILLUSTRATION

40 B. L ENSEIGNEMENT PROGRAMMÉ

41 Skinner estime qu il faut organiser l'enseignement de manière à maximiser la possibilité de produire des actions qui, idéalement, doivent être renforcées dans un délai rapide Il veut développer un apprentissage sans erreur (car pour lui, l erreur n apprend pas)

42 Principes du conditionnement opérant Le conditionnement est facilité si l action de l animal est progressivement guidée. L action de l animal est le point de départ de l apprentissage. Principes de l enseignement programmé Focaliser l attention de l élève sur un objet d apprentissage précisément ciblé en présentant individuellement une matière très progressivement découpée. Susciter les réponses en obligeant l élève à fournir une réponse pour chaque segment de contenu.

43 Principes du conditionnement opérant Principes de l enseignement programmé Le lien réponse-renforcement est central et le renforcement doit survenir peu de temps après l émission de la réponse. L erreur n apprend pas. Les renforcements positifs sont les plus efficaces. Faire suivre chaque réponse d un feedback en donnant la possibilité à l élève de connaître immédiatement la validité ou non de sa réponse. Maximiser les feedbacks positifs en s assurant que le pourcentage d erreurs ne dépasse pas 5%. Respect du rythme personnel des étudiants chaque apprenant devra fournir TOUTES les réponses à TOUTES les questions

44

45 ILLUSTRATION LES MACHINES À ENSEIGNER ture=related

46 Critiques émises par Skinner face aux renforcements traditionnels Quid des avantages ultimes que l on peut retirer de l école? Quid des sanctions, punitions et autres réprimandes? Quid des notes scolaires? Quid du contact avec le monde réel? Quid des renforcements fondés sur la relation interpersonnelle?

47 Skinner postule la valeur autorenforçante de la réussite scolaire

48 Ce qui vous interpelle dans la conception de la motivation véhiculée par Skinner

49 Quels sont les avantages des dispositifs d enseignement individualisé?

50 Individualisation totale ou différenciation? L efficacité des approches proposant une individualisation totale de l enseignement n a jamais été vraiment démontrée (Crahay, 2006) Actuellement, les textes officiels parlent de différenciation Différencier, c est trouver différents cheminements qui vont permettre à tous les élèves d atteindre des objectifs communs

51 Quelles critiques ( + / - ) peut-on adresser à l enseignement programmé? Quid d une volonté d éviter les erreurs? Quid d une matière aussi progressivement découpée? Quid d une motivation liée à la constatation de la réponse correcte? Quid des «machines à enseigner» et d une individualisation totale de l enseignement?

52 C. ANALYSE FONCTIONNELLE ET GESTION DE CLASSE

53 Analyse des renforcements Gestion de la discipline en classe & Gestion des prises de parole en classe

54 Mise en situation Assis au fond de la classe, Sébastien (14 ans) redouble son année. La plupart du temps, il s occupe en préparant les graffiti qu il ira inscrire sur les murs de la ville ( ) De temps en temps, il sort de son isolement pour «lâcher une connerie», qui fait rire ses compagnons. L enseignant considère le cas de Sébastien comme irrécupérable. Il a donc opté, dit-il, pour la coexistence pacifique : il accepte que Sébastien vaque à ses propres occupations et a décidé de réagir avec humour chaque fois qu il cherche à «faire de l esprit». Pourquoi Sébastien agit-il de cette façon? Extrait de Crahay, 2005, p. 147

55 Hypothèse interprétative

56 Gestion de la discipline en classe L élève qui participe tire bénéfice (est renforcé) L élève qui perturbe la vie de la classe tire bénéfice (est renforcé) Objectif de l enseignant faire progresser la leçon Certains élèves sont plus prompts que d autres renforcés D autres presque jamais renforcés désintérêt pour les activités scolaires rechercher d autres «activités» pour être renforcés Ces élèves tirent davantage profit de leurs comportements déviants que de leur engagement dans les tâches scolaires

57 Gestion des prises de parole en classe

58 Gestion des prises de parole en classe (suite)

59 Ce qui vous interpelle dans l analyse fonctionnelle de Skinner. Un exemple dans vos souvenirs?

60 III. La pédagogie de maîtrise (Bloom) Source principale Crahay, M. (2005). Psychologie de l éducation. Paris, Presses Universitaires de France. [ «Quadrige»]

61 LA PÉDAGOGIE DE LA MAÎTRISE (BENJAMIN BLOOM) La pédagogie de maîtrise est une stratégie pédagogique, développée par Benjamin Bloom en 1968, qui repose sur l'hypothèse que tout apprenant peut arriver à une maîtrise totale ou du moins de 85 à 90% des notions et des opérations enseignées si on lui laisse suffisamment de temps et qu'on utilise des moyens adéquats.

62 Enjeu Enseignement programmé / Dispositifs d enseignement individualisés / Pédagogie de maîtrise Supposer que tous les élèves sont capables, à des vitesses différentes, des apprentissages souhaités par l école Dépasser EGALITE des CHANCES vers EGALITE DES ACQUIS

63 Les idées communes dénoncées par Bloom Certains élèves sont doués pour les études, d autres pas. L aptitude détermine une sorte de niveau maximal. Ce don = un trait stable La grande majorité des élèves peuvent apprendre ce que l école veut leur enseigner. L aptitude ==> la vitesse d apprentissage. La capacité à apprendre s apprend; l intelligence peut s enseigner.

64 Formule de Carroll Degré d apprentissage = temps consacré temps nécessaire

65 Le degré d apprentissage dépend Du temps consacré qui est affecté par Le temps alloué à l apprentissage La persévérance de l élève temps durant lequel l'élève s'engage réellement dans l'apprentissage. Du temps nécessaire (ou temps requis), qui est affecté par L aptitude de l élève quant à l apprentissage visé La qualité de l enseignement La capacité qu a l élève de comprendre l enseignant

66 Composantes des caractéristiques individuelles de départ qui affectent les apprentissages scolaires (Bloom) compréhension en lecture Comportements cognitifs généralisés spécifiques capacités verbales méthodes de travail aptitude générale les apprentissages pré-requis et leur disponibilité Attitude générale vis-à-vis de l'école et des apprentissages scolaires Caractéristiques affectives Attitude spécifique vis-à-vis de l'apprentissage envisagé Auto-perception de l'individu en tant qu'apprenant (image de soi en tant qu'élève)

67 Démonstration théorique de Bloom quant à l'importance des régulations pédagogiques % 9 % 8 % 7 % 90 % 81 % 73 % 6 % 6 % 66 % 60 % 5 % 4 % 54 % 49 % 45 % 4 % 4 % 41 % 37 %

68 PM = Enseignement collectif + Test formatif + Procédures de remédiation

69 Paramètre déterminant N 1 Ciblage sur ce que l élève doit apprendre Grâce à la définition précise des objectifs, à la passation très régulière de tests formatifs et à la certitude d être évalué sur les objectifs annoncés, les élèves savent précisément sur quels apprentissages ils doivent faire porter leurs efforts.

70 Paramètre déterminant N 2 Passation régulière de tests formatifs Par la pratique régulière de l évaluation formative articulée sur une organisation séquentielle rigoureuse et explicite des apprentissages, Les élèves peuvent faire régulièrement le point sur l état de leurs connaissances. Ils peuvent apprécier le chemin parcouru et celui qui reste à parcourir. Cette information peut jouer le rôle de renforcement intrinsèque.

71 Paramètre déterminant N 3 Procédures de remédiation ciblées sur la difficulté de l élève et proposées rapidement après que la difficulté soit survenue Augmenter le temps consacré à l apprentissage Assurer les prérequis nécessaires aux apprentissages ultérieurs.

72 La pédagogie de maîtrise est-elle efficace? Oui! Les preuves empiriques de l efficacité de la pédagogie de la maîtrise sont nombreuses et cohérentes.

73 Le défi des deux sigmas Au départ, trois groupes équivalents Élèves faibles, moyens et forts dans chaque groupe La même matière est enseignée dans les trois groupes La manière d enseigner cette matière varie : 1. Enseignement collectif traditionnel 2. Pédagogie de maîtrise 3. Préceptorat A la fin, un test final identique

74 Résultats Enseignement collectif Courbe de Gauss Pédagogie de maîtrise Courbe qui s approche du J Préceptorat Courbe en J Les élèves les plus faibles de ce groupe atteignent des résultats équivalents à ceux des plus forts du premier groupe (2 sigmas) Postulat d éducabilité démontré!!!

75 La pédagogie de la maîtrise. Ce que vous en retenez pour votre pratique

76 Quelques questions

77 Rappel Première partie de l examen à livre fermé : Evaluation de la connaissance et de la compréhension de concepts centraux du cours (objectifs 1 & 2) Questions fermées de type V/F et QCM (+1 si RC ; -1/2 si RI ; 0 si omission)

78 Vrai ou faux? Q1) L'association d'activités d'apprentissage à d'autres activités plus agréables pourrait être considérée comme une mise en pratique de la théorie du conditionnement répondant de Pavlov.

79 Vrai ou faux? Q2) Le conditionnement opérant de Skinner nécessite l'existence préalable d'un lien entre un stimulus et une réponse, ainsi qu'une certaine contiguïté temporelle entre «stimulus inconditionnel (SI)» et «stimulus neutre (SN)».

80 Vrai ou faux? Q3) L enseignement programmé est une «technique» d enseignement/apprentissage dans laquelle les élèves se trouvent face à des tâches qui représentent de réels défis.

81 Vrai ou faux? Q4) En nous appuyant sur les principes de l analyse fonctionnelle dont Skinner fait l apologie dans plusieurs de ses écrits, on pourrait dire que les élèves les plus lents ont tendance à se désintéresser des tâches scolaires et à développer des comportements déviants dans le but d être renforcés.

82 Vrai ou faux? Q5) Pour Bloom, l'objectif de l'école est de favoriser l'épanouissement des potentialités propres à chacun.

83 Q6) Le mécanisme de conditionnement répondant mis en évidence par Pavlov 1. implique à la base une réponse consciente de l organisme. 2. est à l'œuvre, chez l'être humain, dans la formation des émotions et des attitudes. 3. nécessite des renforcements. 4. est à la base de la pédagogie de la maîtrise. 5. Toutes les propositions sont correctes. 6. Aucune proposition n est correcte.

84 Q7) Avec la pédagogie de la maîtrise développée par Bloom 1. le principe d égalité des chances est remis à l honneur. 2. il a été démontré que le degré d apprentissage atteint par un élève était uniquement déterminé par le temps d engagement de cet élève dans la tâche. 3. l efficacité de pratiquer régulièrement des évaluations formatives a été démontrée. 4. l accent a été mis sur l importance d individualiser au maximum les apprentissages. 5. Toutes les propositions sont correctes. 6. Aucune proposition n est correcte.

85 Rappel Deuxième partie de l examen à livre ouvert : Analyser des situations d enseignement / apprentissage à la lumière des théories vues au cours (objectifs 3 & 4) Analyses de cas (questions ouvertes)

86 Analyse de cas Sylvain est professeur de sciences sociales. Depuis le mois de novembre, il a quelques problèmes avec 3 élèves de sa classe. En effet, ils ont commencés par rigoler de la tête de certains élèves, puis cela a été de celle du prof, et maintenant chaque intervention de Sylvain est prétexte à un mini chambard organisé par ces 3 étudiants. Pourtant, il fait ce qu on lui a appris lors de son agrégation : ne pas laisser faire et sanctionner. Mais les chambardeurs ne semblent pas atteints par la réprimande et à la limite se sentent très fiers d avoir encore été interpellés par le professeur. En référence à une des théories vues au cours, expliquez pourquoi les trois élèves continuent à chambarder.

87 Prochains cours (rappel du planning) Dates 17 septembre De 18h à 20h I. LES THÉORIES DE L APPRENTISSAGE 24 septembre De 18h à 20h II. APPORTS DU BEHAVIORISME (1 er octobre) Cours à distance III. APPORTS DU COGNITIVISME (8 octobre) Cours à distance IV. APPORTS DU (SOCIO)CONSTRUCTIVISME 15 octobre De 18h à 20h Retour sur les chapitres III et IV 3 décembre De 18h à 20h V. LES ADOLESCENTS 10 décembre De 18h à 20h30 INTERVENANTS EXTERNES