(Hazard Analysis Critical Control Point) Analyse et Contrôle des Points Critiques. HACCP = démarche de qualité pour l alimentaire

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1 HACCP 1

2 (Hazard Analysis Critical Control Point) Analyse et Contrôle des Points Critiques HACCP = démarche de qualité pour l alimentaire HACCP = respecter l'hygiène et la sécurité des Aliments, Par des autocontrôles L analyse des dangers La gestion des risques anticipée 2

3 Définitions 1. Le système HACCP (Analyse des dangers et maîtrise des points critiques) est un moyen de garantir la salubrité des aliments qui est reconnu et recommandé dans le monde entier. 2. Son application consiste en une séquence logique de douze (12) étapes qui englobe sept principes fondamentaux. 3

4 1 Constituer l équipe HACCP 2 Décrire le produit 3 Déterminer son utilisation prévue 4 Etablir un diagramme des étapes 5 Confirmer sur place le diagramme 6 Lister les dangers potentiels associés à chacune des étapes, conduire une analyse des risques et définir les mesures de maîtrise de ces dangers 7 Déterminer les CCP 8 Etablir les seuils critiques pour chaque CCP 9 Etablir un système de surveillance pour chaque CCP 10 Prendre des mesures correctives 11 Appliquer des procédures de vérification 12 Constituer des dossiers et tenir des registres 4

5 DOCUMENTATION ENREGISTREMENT IDENTIFIER LES RISQUES MAITRISE DE LA SECURITE ALIMENTAIRE VERIFIER EVALUER LES RISQUES H.A.C.C.P. EVALUER DETERMINER LES CCP ETABLIR DES ACTIONS CORRECTIVES ETABLIR DES LIMITES CRITIQUES BONNES PRATIQUES D HYGIENE ETABLIR DES SYSTEMES DE SURVEILLANCE 5

6 Principes fondamentaux 1 analyser ET évaluer les dangers 2 Rechercher les points critiques 3 Déterminer les seuils critiques Mettre en place un système de surveillance pour maîtriser les points critiques. Définir les mesures correctives à prendre lorsque la surveillance révèle qu'un point critique n'est pas maîtrisé. Appliquer des procédures de vérification afin de confirmer que le système HACCP fonctionne efficacement. Constituer un dossier dans lequel figureront toutes les procédures et tous les relevés concernant ces principes et leurs mises en application. 6

7 2. Une approche systématique : Source ARD = Agence Régionale du développement Le HACCP === approche systématique d'identification, de localisation, d'évaluation et de maîtrise des risques potentiels de détérioration de la salubrité des denrées dans la chaîne alimentaire. 7

8 La démarche classique de lutte contre les risques micro biologiques === produits finis règles d'hygiène et l'analyse micro biologique Méthode souvent insuffisante et insatisfaisante pour vraiment maîtriser la qualité du produit. Les principes du HACCP === internationalement reconnus === peuvent être appliqués à l ensemble des secteurs de la transformation d aliments ou de boissons, la distribution, la vente, la restauration. 8

9 Le concept HACCP est une approche systématique pour l identification des dangers, leur maîtrise et leur surveillance. 9

10 Les origines du système HACCP La maîtrise préventive de la salubrité est apparue en 1971 par la méthode HACCP ===== localiser les risques de déviation et de les maîtriser tout au long du procédé. Le système HACCP (Analyse des dangers et maîtrise des points critiques) est devenu synonyme de salubrité des aliments. Système reconnu aujourd hui dans le monde entier. Il repose sur la prévision la prévention des dangers biologiques, chimiques physiques plutôt que sur l'inspection des produits finis. 10

11 Le système HACCP de gestion des problèmes de salubrité des aliments est issu de deux grandes innovations. La première est attribuée à W.E. Deming Théories : gestion de la qualité totale = maîtrise de toutes les activités de fabrication pour améliorer la qualité et réduire les coûts (un des principaux facteurs de ces théories passe pour avoir révolutionné l'industrie japonaise dans les années 50.) La deuxième = la formulation du principe HACCP lui-même. Principe élaboré dans les années 60 par la société Pillsbury, 11

12 Mise au point d'un système de production d'aliments salubres pour le programme spatial (collaboration entre l'armée américaine et la NASA) Objectif pour la NASA === éliminer totalement les défauts pour garantir la salubrité des aliments consommés par les astronautes dans l'espace. Pillsbury a donc introduit et adopté le système HACCP, qui semblait pouvoir offrir la salubrité maximale et permettre de moins compter sur l'échantillonnage et l'analyse des produits finis. Maîtriser le procédé le plus en amont possible dans le système de Transformation Utiliser des techniques de maîtrise ponctuelle ou de contrôle permanent aux points critiques. Présentation du concept HACCP par Pillsbury en 1971, à une conférence sur la protection des aliments 12

13 Positionnement mondial === 1974 : la Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis a incorpore les principes HACCP dans son règlement sur les aliments peu acides appertisés. === 1980 : adoption du système HACCP par d'autres grands fabricants de produits alimentaires === 1985 : la National Academy of Science des Etats-Unis recommande que les établissements de transformation adoptent le système HACCP pour garantir la salubrité des aliments. 13

14 === 1991 : Mise en place d un groupe de travail pour formuler des lignes directrices sur l'application du système HACCP. (proposé par Codex Alimentarius sur l'hygiène alimentaire (relevant de l'organisation pour l'agriculture et l'alimentation(oaa) et de l'organisation Mondiale de la Santé (OMS)) Plus récemment, de nombreux groupes comme la Commission internationale pour la définition des caractéristiques micro biologiques des aliments (ICMSF) et l'international Association of Milk, Food and Environmental Sanitarians (IAMFES) ont recommandé l'application généralisée du système HACCP à la salubrité des aliments. Ces lignes directrices ont été bien accueillies et sont maintenant acceptées un peu partout dans le monde. 14

15 Décret du 25 mars 1924 portant règlement d'administration publique pour l'application de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes en ce qui concerne le lait et les produits de la laiterie JO p (Art. 1er à 5 et 26 à 28 - La loi du 1er août 1905 a été codifiée aux art. L et s. du code de la consommation) LOI du 20 avril 1932 rendant obligatoire l'indication d'origine de certains produits étrangers JO p LOI du 4 juillet 1934 tendant à assurer le contrôle de l'existence des entrepôts frigorifiques et la déclaration des denrées alimentaires stockées JO p LOI du 2 juillet 1935 tendant à l'organisation et à l'assainissement des marchés du lait et des produits résineux JO p

16 La Réglementation Hygiène DIRECTIVE 93/43 Relative à l hygiène des denrées alimentaires Transposition en droit français Arrêté du 9 mai 1995 Remise directe Arrêté du 28 mai 1997 Règles spécifiques Arrêté du 29 septembre 1997 Restauration collective Arrêté du 6 juillet 1998 Entreposage Arrêté du 20 juillet 1998 Transport Autres textes, règlements et directives 16

17 Arrêté du 29 septembre 1997 fixant les conditions d hygiène applicables dans les établissements de restauration collective à caractère social Article 5 : Les responsables des établissements. doivent procéder à des autocontrôles réguliers....ils doivent identifier tout aspect de leurs activités qui est déterminant pour la salubrité des aliments et veiller à ce que les procédures écrites de sécurité appropriées soient établies, mises en œuvre, respectées et mises à jour en se fondant sur les principes utilisés pour développer le système dit HACCP. Article 29 : Le responsables de l établissement veille à ce que les personnes appelées à travailler dans les locaux dans lesquels circulent les denrées alimentaires suivent des instructions précises leur permettant d appliquer les disposition du présent arrêté. Ces personnes suivent une formation continue à l hygiène alimentaire adaptée aux besoins de chaque catégorie de personnel et aux contraintes spécifiques des installations 17

18 Arrêté du 20 juillet 1998 fixant les conditions techniques et hygiéniques applicables au transport des aliments Chapitre III Hygiène et formation des personnes Article 10 : Le responsable du transport s assure que, dans le cadre de son activité et de la responsabilité qui s y attache, les personnes qui manipulent ou manutentionnent les aliments au cours du transport et, le cas échéant, au cours des opérations de chargement et de déchargement, suivent des instructions précises leur permettant d appliquer les dispositions du présent arrêté et disposent d une formation en matière d hygiène des aliments renouvelées et adaptée à leur activité. Chapitre IV Autocontrôles et vérifications Article 11 : Le responsable de l établissement identifie tout aspect de son activité qui est déterminant pour la sécurité des aliments transportés et veille à ce que les procédures de sécurité appropriées soient établies, mise en œuvre, respectées et mises à jour en se fondant sur des principes utilisés pour développer le système d analyse des dangers et de points critiques pour leur maîtrise, dit système HACCP 18

19 Arrêté du 9 mai 1995 règlementant l hygiène des aliments remis directement au consommateur Chapitre I Personnel Article 7 :..Les responsables.. Doivent s assurer que les personnes qui manipulent ou manutentionnent les aliments suivent des instructions précises. Et disposent le cas échéant, selon leur activité, d une formation renouvelée en matière d hygiène et des aliments Chapitre IV Contrôles et vérifications Article 17 : Les responsables.. Doivent identifier tout aspect de leur activité qui est déterminant pour la sécurité des produits.. en se fondant sur les principes utilisés pour développer le système d analyse des risques et des points critiques pour leur maîtrise, dit système HACCP 19

20 Règlement 178/2002 Directive 2004/41 ** Directive d abrogation Professionnels Règles spécifiques concernant L alimentation animale Règlement 183/2005 ** Règles générales concernant toutes les denrées alimentaires (commerce de détail inclus) Règlement 852/2004 ** Règles spécifiques concernant les denrées d origine animales (hors commerce de détail ) Règlement 853/2004 ** Directive 2002/99 Règles de police sanitaire Services de contrôles Règlement 853/2004 ** Règlement 853/2004 ** 20

21 Règlement (CE) N 178/2002 du Parlement Européen et du Conseil du 28 janvier 2002 établissant les principes généraux el les prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant l'autorité Européenne de Sécurité des Aliments et fixant des procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires Article 18 - Traçabilité 1-La traçabilité des denrées alimentaires..est établie à toutes les étapes de la production, de la transformation et de la distribution. 2-Les exploitants du secteur alimentaire (.,.) doivent être en mesure d identifier toute personne leur ayant fourni une denrée alimentaire (...) ou toute substance destinée à être incorporée ou susceptible d'être incorporée dans des denrées alimentaires À cet effet, les exploitants disposent de systèmes et de procédures permettant de mettre l'information en question à la disposition des autorités compétentes, à la demande de celles-ci. 3-Les exploitants du secteur alimentaire (...) disposent de systèmes et de procédures permettant d'identifier les entreprises auxquelles leurs produits ont été fournis. (...) 4-Les denrées alimentaires (,.) mises sur le marché dans la Communauté ou susceptibles de l'être sont étiquetées ou identifiées de façon adéquate pour faciliter leur traçabilité, à l'aide des documents ou informations pertinents conformément 21 aux prescriptions applicables prévues par des dispositions plus spécifiques.(...)

22 Principes et prescriptions de la législation alimentaire Règlement 178/2002 Autorité européenne de sécurité des denrées alimentaires Responsabilité des exploitants Responsabilité des États membres Traçabilité Article 18 Contrôles Articles 19/20 Retrait Articles 19/20 Communication Articles 19/20 22

23 Règlement (CE) N' 852/2004 du Parlement Européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires Article 5 - Analyse des dangers et maîtrise des points critiques Les exploitants du secteur alimentaire mettent en place, appliquent et maintiennent une ou plusieurs procédures permanentes fondées sur les principes HACCP... Chapitre XVII Formation Les exploitants du secteur alimentaire doivent veiller 1 - à ce que les manutentionnaires de denrées les alimentaires soient encadrés et disposent d'instructions et/ou d'une formation en matière d'hygiène alimentaire adaptées à leurs activités professionnelles 2 - à ce que les personnes responsables de la mise au point et du maintien de la procédure visée à l'article 5, paragraphe I, du présent règlement, ou de la mise en œuvre des Guides pertinents dans leur entreprise aient reçu la formation appropriée en ce qui concerne l application des principes HACCP 3 au respect de toutes dispositions du droit national relatif au programme de formation des personnes qui travaillent dans certains secteurs de l'alimentation. 23

24 Responsabilité des exploitants pour la sécurité des aliments Article 3 Règlement 852/2004 Mise en place application et enregistrement de procédures HACCP Article 5 Locaux Equipements Gestion des déchets Alimentation en eau Hygiène personnelle Respect de règles d hygiène générales et spécifiques Article 4 Guides de Bonnes pratiques Formation Traitement thermique Conditionnement Denrées alimentaires 24

25 LES DANGERS 25

26 Les dangers auxquels s'adresse HACCP sont de trois ordres: 1. Les dangers biologiques : principalement les bactéries pathogènes, mais aussi les virus, les prions, les parasites; 26

27 2. Les dangers chimiques, qui sont tous les contaminants indésirables: pesticides, métaux lourds, résidus vétérinaires, dioxines, méthanol, sans oublier les produits toxiques naturels (ricine, digitaline par exemple); 27

28 3. Les dangers physiques, qui sont tous les corps durs ou coupants susceptibles de blesser le consommateur : verre, métal, pierres, échardes de bois, débris d'os, d'arêtes, morceaux de plastique... On y ajoute aussi les insectes et autres éléments non prévus par la recette. 28

29 On ne s'intéresse qu'aux dangers encourus par le consommateur : HACCP ne se substitue pas au travail du CHS, ni à une démarche d'amélioration des produits. 29

30 LA MAITRISE DES RISQUES 30

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34 34

35 ACHAT DE MATIERES PREMIERES RECEPTION DE MATIERES PREMIERES DECONDITIONNEMENT - STOCKAGE REPARTITION DES MATIERES PREMIERES PREPARATION DES MATIERES PREMIERES ASSEMBLAGE CUISSON REFROIDISSEMENT CONDITIONNEMENT STOCKAGE CHAMBRE FROIDE CONGELATION STOCKAGE CONGELATEUR EXPEDITION 35

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44 Les 7 principes de la démarche HACCP 44

45 1 - Procéder à une analyse des risques (des dangers) identifier les dangers; évaluer leur probabilité d'apparaître; identifier les mesures préventives à mettre en place pour garantir la maîtrise des dangers. C'est le plus gros travail! ". 45

46 2 - Déterminer les Points Critiques pour la Maîtrise (CCP) : parmi tous les points repérés il faut déterminer quels sont ceux dont la maîtrise est critique pour la sauvegarde de la qualité hygiénique, de la salubrité du produit. Ce n'est pas le plus facile, et il y a des outils pour cela, 46

47 3 - Fixer le (ou les) seuil(s) critique(s). Pour chaque CCP, on doit fixer les limites à ne pas dépasser pour assurer sa maîtrise. Un CCP peut avoir plusieurs limites critiques (température et durée pour une pasteurisation par exemple). 47

48 4 - Mettre en place un système de surveillance permettant de maîtriser les CCP. on doit réaliser des analyses, ou faire des mesures, ou enregistrer des données pour s'assurer que l'on contrôle bien les CCP. 48

49 5 - Déterminer les mesures correctives à prendre lorsque la surveillance révèle qu'un CCP n'est pas maîtrisé. Il s'agit ici des actions immédiates, que l'opérateur chargé de l'étape de procédé doit mettre en oeuvre pour retrouver les conditions de maîtrise de son procédé. 49

50 6 - Appliquer des procédures de vérification afin de confirmer que le système HACCP fonctionne efficacement. Le système fonctionnant, il est impératif de mettre en place des procédures pour éviter toute dérive, et pour vérifier l'efficacité. Par exemple, il faut penser à vérifier le thermomètre ou le détecteur de métaux. Il faut aussi s'assurer que le personnel connaît les modes opératoires, et s'y conforme. On parle ici d'un audit des pratiques couplé à une réflexion sur l'amélioration continue. Il faut aussi garantir que les éventuelles modifications de recette ou de procédé ont bien été prises en compte, et que le plan HACCP est à jour. 50

51 7 - Constituer un dossier (procédures et relevés). Etablir un système documentaire qui prenne en compte les divers documents, les procédures, les modes opératoires, les enregistrements Dernier principe, mais pas le moindre : ce sont ces documents que l'on pourra présenter aux autorités et aux clients. 51

52 Dans le cadre de la mise en place de l'haccp dans une entreprise, Il y a une étape préliminaire, qui n'est pas reprise dans le document "officiel" du Codex. Il s'agit de l'engagement de la direction. la mise en place de l'haccp est à la fois longue, fastidieuse, et frustrante 90 fois sur 100, les points critiques identifiés sont déjà connus, et surveillés. 52

53 LA REGLEMENTATION 53

54 Le présent arrêté fixe les conditions sanitaires et hygiéniques auxquelles sont soumis les établissements publics ou privés assurant un service de restauration à caractère social, à titre gracieux ou onéreux, et dont au moins une partie de la clientèle est constituée d'une collectivité de consommateurs réguliers. Sont notamment concernés les restaurants liés à une administration ou une entreprise, les restaurants à caractère interadministratif ou interentreprise, les restaurants scolaires, universitaires ou liés à tout établissement d'enseignement, les restaurants des hôpitaux, cliniques, établissements à caractère sanitaire et social et les restaurants de toute structure d'accueil des personnes âgées, crèches, foyers d'accueil et de bienfaisance, camps, centres et établissements de vacances et établissements pénitentiaires. Les cuisines approvisionnant ces restaurants sont également visées par ce texte. 54

55 Pour l'application du présent arrêté, il faut entendre par : 1. Cuisine centrale : établissement dont une partie au moins de l'activité consiste en la fabrication de préparations culinaires élaborées à l'avance à destination d'au moins un restaurant satellite ou d'une collectivité de personnes à caractère social. 2.. Restaurant satellite : établissement ou local aménagé desservi par une cuisine centrale. 3.. Conditionnement : opération destinée à réaliser la protection des denrées alimentaires, par l'emploi d'une première enveloppe ou d'un premier contenant au contact direct de la denrée ainsi que cette première enveloppe ou ce premier contenant lui-même. 4. Déconditionnement : opération destinée à supprimer la première enveloppe ou le premier contenant placé au contact direct des denrées alimentaires. 5. Reconditionnement : opération destinée à réaliser la protection de certaines denrées alimentaires à la suite d'un déconditionnement, par l'emploi d'une nouvelle première enveloppe ou d'un nouveau premier contenant au contact direct de la denrée. Toutefois, une telle opération, lorsqu'elle est conjointe à l'allotissement (conditionnement-allotissement), n'est pas considérée comme un reconditionnement. 55

56 6. Préparation culinaire élaborée à l'avance : préparation culinaire élaborée par un établissement de restauration collective, dont la stabilité n'est pas assurée et dont la consommation : a) Est remise à un service ultérieur à celui qui suit son élaboration ; b) Sans être remise à un service ultérieur, a lieu en dehors des locaux attenants à la cuisine. Lorsque ces préparations sont conservées par le froid, il s'agit d'un service en liaison froide ; lorsqu'elles sont conservées par la chaleur, il s'agit d'un service en liaison chaude. Sans préjudice des conditions de conservation qui lui sont propres, la stabilité d'une préparation culinaire est considérée comme assurée dans les cas suivants : a) Soit la valeur de l'activité de l'eau (Aw) est inférieure ou égale à 0,95 et le ph inférieur à 5,2 ; b) Soit la valeur de l'activité de l'eau (Aw) est inférieure ou égale à 0,91 ; c) Soit le ph est inférieur à 4,5. 56

57 Art Les responsables des établissements doivent procéder à des autocontrôles réguliers afin de vérifier la conformité des installations et du fonctionnement de leurs établissements aux dispositions du présent arrêté, ainsi que la conformité des matières premières et produits finis aux critères microbiologiques réglementaires auxquels ils doivent satisfaire, lorsqu'ils existent. 57

58 Ces autocontrôles doivent notamment porter sur les produits à réception, les conditions de transport et de conservation des aliments, les couples tempstempérature appliqués aux produits tout au long de leur élaboration, aux points et à la fréquence où l'analyse des risques les a rendus nécessaires. 58

59 Pour établir la nature et la périodicité des autocontrôles, ils doivent identifier tout aspect de leurs activités qui est déterminant pour la salubrité des aliments, et veiller à ce que des procédures écrites de sécurité appropriées soient établies, mises en oeuvre, respectées et mises à jour en se fondant sur les principes utilisés pour développer le système dit HACCP (analyses des risques, points critiques pour leur maîtrise), en particulier : 1. Analyser et évaluer les risques alimentaires potentiels d'une opération. 2. Mettre en évidence les niveaux et moments (les << points >>) de l'opération où des risques alimentaires peuvent se présenter. 59

60 3. Etablir lesquels de ces points sont critiques pour la salubrité des aliments (les << points critiques >>). 4. Définir et mettre en oeuvre, au niveau de chacun de ces points critiques, des procédures de contrôle permettant de s'assurer de leur maîtrise effective. 60

61 5. Définir les actions correctives à mettre en oeuvre lorsqu'un contrôle révèle qu'un point critique n'est plus maîtrisé ou n'a pas été maîtrisé à un moment donné. 6. Définir et mettre en oeuvre des procédures spécifiques de vérification et de suivi de l'efficacité de l'ensemble des procédures ainsi mises en place. 61

62 7. Revoir périodiquement, et à chaque modification de l'opération étudiée,l'analyse des risques alimentaires, les points critiques ainsi que leurs procédures de vérification et de suivi. Pour chacun des risques alimentaires potentiels qui sont mis en évidence, des mesures préventives relevant des bonnes pratiques d'hygiène sont mises en oeuvre. Les procédures utilisées, dûment documentées, justifiant de l'application du présent arrêté sont conservées à la disposition des services officiels lors du contrôle. 62

63 ANALYSE DE l implantation, la conception, les dimensions, la construction et l agencement, des locaux dans lesquels circulent les denrées alimentaires, ainsi que l'équipement en matériels de ces locaux, doivent : a) Permettre le stockage des différentes denrées alimentaires (matières premières, produits semi-élaborés, produits finis) dans des conditions d'ambiance, notamment de température et d'hygrométrie, compatibles avec leur bonne conservation ; b) Ne pas constituer par eux-mêmes, notamment du fait des matériaux qui les composent, une source de contamination pour les aliments ; 63

64 c) Faciliter les opérations de nettoyage et de désinfection de leurs différentes surfaces et, de ce fait, contribuer à réduire à un niveau acceptable les risques de contamination des denrées alimentaires ; d) Permettre de prévenir l'encrassement, le contact avec des matériaux ou fluides toxiques, le déversement de particules dans les denrées alimentaires et le développement de moisissures ou la formation de condensation indésirable sur les surfaces ; e) Ne pas offrir, lors du travail des denrées alimentaires, de conditions d'ambiance favorables à la multiplication des micro-organismes, notamment par une séparation suffisante des opérations relevant des secteurs chauds et des secteurs froids, 64

65 f) Permettre la progression continue et rationnelle dans l'espace des différentes opérations élémentaires conduisant à l'élaboration des produits finis (marche en avant dans l'espace), à moins que ne soient clairement définies, mises en oeuvre et respectées des procédures de fonctionnement spécifiques palliant effectivement cette conception des locaux (marche en avant dans le temps) ; g) Permettre la mise en oeuvre de bonnes pratiques d'hygiène, notamment en prévenant les sources de contamination extérieures, tels les animaux domestiques, les plantes, les insectes, les rongeurs et autres animaux nuisibles, et en évitant la contamination croisée entre les denrées alimentaires, les équipements, les matériels, les matériaux, l'eau, l'aération, le personnel, en particulier par une séparation suffisante entre les secteurs propres et les secteurs souillés. 65

66 Pour répondre aux dispositions ci-dessus, tout établissement mentionné à l'article 1er doit comporter au minimum : a) Des toilettes en nombre suffisant pour le personnel de cuisine, comprenant des cabinets d'aisances à cuvettes dites << à l'anglaise >>, raccordées à un système d'évacuation efficace et équipées de distributeurs de papier hygiénique approvisionnés en permanence, ne donnant pas directement sur les locaux dans lesquels circulent les denrées alimentaires ; b) Des locaux servant de vestiaires, suffisamment spacieux et réservés à l'usage du personnel agencés et conçus de manière à éviter les risques de contamination des tenues de travail ; 66

67 c) Un système général d'évacuation des eaux usées et des eaux pluviales, suffisant et efficace, conçu et construit de manière à éviter tout risque de contamination des denrées alimentaires ; d) Un système de ventilation adéquat et suffisant des locaux, que cette ventilation soit naturelle ou mécanique, conçu de manière à faciliter l'accès aux filtres à air et aux autres éléments devant être nettoyés ou remplacés et, en tout état de cause, permettant d'éviter tout flux d'air pulsé d'une zone contaminée vers une zone propre ; e) Un éclairage suffisant et adapté des locaux ; 67

68 f) Dans les différents locaux où sont manipulées les denrées alimentaires ainsi qu'à la sortie des toilettes du personnel, un nombre suffisant de lavemains à commande non manuelle judicieusement situées, alimentés en eau courante chaude et froide et équipés de distributeurs de savon et d'essuiemains hygiéniques ; g) Des équipements frigorifiques adaptés, de capacité suffisante au regard de l'activité de l'établissement et équipés au moins de thermomètres à lecture directe et, pour les chambres froides de plus de 10 mètres cubes, de systèmes d'enregistrement adéquats ; 68

69 h) Au besoin, des équipements de maintien en température des plats chauds ; i) Des systèmes hygiéniques de collecte et d'évacuation des déchets, équipés au besoin de commande non manuelle pour leur ouverture et de sacs étanches à usage unique ; et, pour les locaux où les denrées alimentaires sont stockées, préparées, traitées ou transformées ainsi que pour les locaux où le matériel au contact direct des denrées est lavé ou/et entreposé : j) Des revêtements de sol faciles à nettoyer et à désinfecter constitués de matériaux étanches, non absorbants, résistants aux chocs, imputrescibles, de couleur claire, lavables et non toxiques ; 69

70 k) Au besoin, des dispositifs d'évacuation des eaux de lavage efficaces ; l) Des surfaces murales faciles à nettoyer et à désinfecter, constituées de matériaux étanches, non absorbants, résistants aux chocs, de couleur claire, imputrescibles, lavables, non toxiques, et présentant une surface lisse ; m) Des angles d'intersection entre le sol et les surfaces murales permettant le maintien en permanence de l'état de propreté ; n) Des portes faciles à nettoyer, en matériaux lisses et non absorbants, résistant aux chocs, lavables et imputrescibles ; 70

71 o) Des fenêtres et autres ouvertures conçues de manière à prévenir l'encrassement et, au besoin, lorsqu'elles donnent sur l'environnement extérieur, équipées de systèmes de protection contre les insectes qui doivent pouvoir être facilement enlevés pour le nettoyage ; p) Des plafonds, faux plafonds et autres équipements suspendus conçus et construits de manière à permettre le maintien en permanence de l'état de propreté et à réduire la condensation, empêcher le développement de moisissures et le déversement de particules sur les denrées ou les surfaces susceptibles d'entrer en contact avec les denrées. 71

72 Les différentes surfaces susceptibles d'entrer en contact avec les aliments sont faciles à nettoyer et à désinfecter, constituées de matériaux lisses, de couleur claire, imputrescibles, lavables et non toxiques. Tous les matériels et équipements avec lesquels les denrées alimentaires entrent en contact doivent être maintenus en permanence propres et : a) Construits et entretenus de manière à éviter les risques de contamination des denrées alimentaires ; b) Construits et entretenus de manière à permettre un nettoyage efficace et, lorsque cela s'avère nécessaire pour éviter la contamination des aliments, une désinfection adaptée ; c) Installés de manière à permettre le nettoyage de la zone environnante. 72

73 L'alimentation des locaux en eau potable doit être suffisante et répondre à la réglementation en vigueur. En particulier, tous les éviers ou autres dispositifs semblables de lavage des aliments doivent disposer d'une alimentation suffisante en eau potable, chaude et/ou froide selon les besoins et en rapport avec l'activité. L'eau non potable utilisée pour la production de vapeur, l'alimentation des groupes frigorifiques, la lutte contre l'incendie et à d'autres fins semblables doit circuler dans des réseaux séparés, sans contact avec les denrées alimentaires, facilement indentifiables et sans raccordement avec les systèmes d'eau potable ni possibilité de reflux dans ces mêmes systèmes. 73

74 Afin de limiter tout risque de contamination, les locaux dans lesquels circulent les denrées alimentaires ainsi que l'ensemble de leur équipement en matériels doivent être maintenus propres et en bon état d'entretien permanent. Dans les locaux où les denrées alimentaires sont manipulées, préparées ou entreposées non conditionnées, l'utilisation de sciure et le balayage à sec sont interdits, ainsi que l'emploi de tout produit et tout procédé de nettoyage ou de désinfection inadapté. 74

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