Canal de la Somme. Gestion du zéro produit phytosanitaire
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- Alexandre Paris
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2 Principes : Arrêté du 12 septembre 2006 portant sur les dispositions particulières relatives aux zones non traitées au voisinage des points d eau Orientations du Comité de Direction Développement Durable : objectif 0 phyto Enjeux : Assurer le désherbage mais également le nettoyage des ouvrages Orientations : Méthode alternative à l utilisation des produits phytosanitaires classiques par pulvérisateurs à dos Etude comparative de matériels de désherbage thermique
3 Etude comparative sur 4 techniques différentes (2008): Gaz Eau chaude avec mousse Eau chaude basse pression Eau chaude haute pression Bilan : Gaz : Très onéreux en fonctionnement, quantité de gaz très importante. Problème de stockage. Passages fréquents sur une année et résultats peu probants. Eau chaude avec mousse : appareil le moins cher et fonctionnement jugé plus compétitif. Eau chaude basse pression : appareil plus coûteux et un coût de fonctionnement x 3. Eau chaude haute pression : appareil moins cher mais peu d information de la part du fournisseur (documents très succincts et peu de références). Pas de démonstration.
4 Principe du désherbage thermique Machine à eau chaude composée : d un groupe électrogène d une chaudière d une pompe d une cuve à eau d une lance d application
5 Principe de fonctionnement : L eau est chauffée à > 90 (brûleur à fuel) Application directe sur les plantes sous forme de mousse (eau + bouillie végétale : noix de coco et amidon de maïs) pendant plus d 1 seconde La mousse permet de maintenir la chaleur plus longtemps (disparition de celle-ci dans les 10 mn après l application Eclatement des cellules végétales de la plante Seule la partie aérienne de la plante est touchée Contact et ingestion sans danger pour l homme et la faune
6 Bilan d utilisation : Efficacité maximale aux stades plantules (3 à 4 feuilles) Plusieurs passages sur l année sont nécessaires en fonction des cycles végétatifs Pour les plantes vivaces, un passage régulier est nécessaire afin d épuiser le système racinaire
7 Efficacité : Nombre de passages par an pour une efficacité de 70 % = 3 Plantes à feuilles non grasses : noircissement des feuilles qqs minutes après l application Graminées : jaunissement 1 h minimum après l application Mousses et lichens : résultats visibles en une semaine Vivaces : efficacité limitée, plusieurs passages nécessaires sur plusieurs années parfois. Rendement : surface moyenne traitée : 100 m² / h (5 à 600 m² par jour transport et chauffage compris)
8 Coût d achat de la machine : Montant de l acquisition : TTC (juillet 2008) avec la remorque, une cuve litres, une chaudière, une lance. Consommable : environ 9 TTC / litre (bidon de 20 litres) + frais de livraison (entre 10 et 30 en fonction du nombre) Consommation : eau : 400 litres/ heure (pompée directement dans le canal et filtrée) carburant pour le pompage de l eau : 3 litres / jour fuel : 6,6 litres / heure (resersoir d une contenance de 60 litres) mélange : 2 à 3 litres de bouillie (noix de coco et amidon de maïs) pour litres d eau
9 Action parallèle : Communication : Il faut accepter de vivre avec des «mauvaises herbes» Information sur la non toxicité du produit (déversement de la mousse dans le fleuve) Réalisation de paillage (feuilles, copeaux, ) Plantation de plantes couvre-sol (lierre, cotonéaster, pervenche, )
10 Avantages : Consommation de produits phytosanitaires nulle près d un site sensible Machine efficace si le traitement est suivi à intervalles réguliers Polyvalence du matériel sur une zone d action importante (écluses, aires de loisirs, équipements mobiliers, aménagements du Fleuve,.) Proximité de l eau pour le ravitaillement Travail possible sous la pluie et vent modéré
11 Inconvénients : Permis PL nécessaire si installation sur remorque Brigades d agents formés à l utilisation et E.P.I. (casques, gants, bottes) Prix des consommables (fournisseur unique, pas de concurrence) Service après vente peu présent (implantation du fournisseur en Vendée)
12 Réseau routier départemental Démarche similaire : Principalement le long des RD en bordure de cours d eau Mise en place de méthodes alternatives (paillage, plaques anti-herbe, rotofil, ) Forte baisse de l utilisation des produits phytosanitaires (- 500 litres actuellement) Adaptation du plan de fauchage prévu pour la campagne 2012
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