Synthèse de l enquête sur les comportements et les consommations énergétiques des commerces du centre ville de Poitiers

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1 Observatoire Régional Energie Gaz à Effet de Serre Synthèse de l enquête sur les comportements et les consommations énergétiques des commerces du centre ville de Poitiers Mai 2009

2 Sommaire SYNTHESE DE L ENQUETE SUR LES CONSOMMATIONS ET COMPORTEMENTS ENERGETIQUES DES COMMERÇANTS DU CENTRE VILLE DE POITIERS... 3 CARACTERISTIQUES DU COMMERCE DU CENTRE VILLE DE POITIERS :... 3 INTRODUCTION... 5 CONTEXTE ET ENJEUX... 5 OBJECTIFS ET PHASES DE L ENQUETE... 5 INFORMATIONS COLLECTEES PRESENTATION GENERALE DE L ECHANTILLON TYPE D ACTIVITE DES COMMERCES LE NOMBRE D EMPLOYES TEMPS PLEIN LE PROFIL DU COMMERÇANT LE STATUT DU COMMERÇANT LA SITUATION DU COMMERCE LA DATE DE CONSTRUCTION ET DE REPRISE DES COMMERCES LA SURFACE DES COMMERCES LES CONSOMMATIONS ENERGETIQUES DES COMMERCES LE CHAUFFAGE DANS LES COMMERCES LE SYSTEME DE CONTROLE DE L AMBIANCE THERMIQUE LE MODE DE CHAUFFAGE L ENERGIE ET LES APPAREILS UTILISES L EXISTENCE D UN RIDEAU D AIR CHAUD L EXISTENCE D UN SYSTEME D OUVERTURE AUTOMATIQUE DES PORTES L EXISTENCE D UN SYSTEME DE REGULATION ET DE PROGRAMMATION DU CHAUFFAGE LA TEMPERATURE DES COMMERCES EN HIVER L OUVERTURE DES PORTES EN HIVER L ECLAIRAGE DANS LES COMMERCES LA MAITRISE DE L ENERGIE LES FREINS AUX ECONOMIES D ENERGIE LE BESOIN D INFORMATION CONCLUSIONS APPENDIX : ACTIONS MENEES DEPUIS OCTOBRE

3 Synthèse de l enquête sur les consommations et comportements énergétiques des commerçants du centre ville de Poitiers Initiée par la Communauté d Agglomération de Poitiers (CAP), en partenariat avec les organismes consulaires, la Fédération des Agents Economiques Poitiers Centre (FAE) et l Agence de l Environnement et de la Maitrise de l Energie (ADEME), l enquête a été coordonnée par l Agence Régionale d Evaluation environnement et Climat (AREC) sur la base d un travail réalisé en avril et mai 2008 par l association «RESPIRE» auprès d un échantillon de 140 commerces du centre ville de Poitiers. Caractéristiques du commerce du centre ville de Poitiers : Des commerces dans un bâti ancien : 7 des commerces sont dans des murs construits avant 1975 ; Une occupation des lieux assez récente : 58% des commerces se sont installés dans les locaux actuels après 2000 ; Une surface réduite : 62% ont une surface inférieure à 79 m 2 ; Une majorité d indépendants : 60% sont indépendants contre 1 de franchisés et 27% de succursales. Les caractéristiques (statut juridique, superficie réduite et rotation des locaux) du commerce du centre ville de Poitiers sont favorables et porteuses d un potentiel en maîtrise de la demande d énergie. Consommations énergétiques des commerces : un écart type élevé Des consommations très diverses suivant le type d activité (de 330 kwh/an/m² pour une activité de prêt à porter à 1550 kwh/an/m² pour les commerces d alimentation) et la surface du commerce (plus la surface est importante, plus la consommation énergétique au m² est faible.) Chauffage des commerces : la domination de l électricité L électricité s est imposée très largement comme énergie principale de chauffage Energies (principale et secondaire) utilisées par les commerces du centre ville de Poitiers 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Electricité Gaz naturel Fioul Aucune Energie principale Energie d'appoint Le gaz naturel est la deuxième énergie de chauffage. Les autres énergies sont marginales. Les 2/3 des commerces n utilisent pas d énergie d appoint pour se chauffer. A noter que 5% des commerces n utilisent aucune énergie de chauffage (notamment les boulangeries). Le chauffage électrique est principalement diffusé avec des radiateurs électriques (convecteurs) à 59% ou des systèmes aérothermiques (33%). 3

4 Equipements et comportements par rapport au chauffage des commerces Les rideaux d air chaud sont peu présents dans les commerces (12% des commerces) et installés très majoritairement dans les succursales de grande surface. La température de chauffage est élevée : 55% des commerçants avouent chauffer au-delà de 19 C (température préconisée dans les boutiques par le ministère du travail : 18 +/- 1.5 C). Ouverture des portes en hiver : une majorité (74%) de commerces ferme ses portes en hiver. Ouvertures des portes en hiver des commerces du centre ville de Poitiers Pas de réponse 2% Oui, en permanence 7% Oui, régulièrement 9% Oui, exceptionnellement 8% Non 74% Les commerces ouvrant leurs portes sont majoritairement des succursales et des franchisés. Cependant, l ouverture des portes du commerce est davantage un acte volontaire (70%) qu un comportement imposé. Les portes automatiques sont un équipement peu installé : seuls 12% des commerces en sont équipées, surtout les succursales ayant une surface importante. Eclairage des commerces : des équipements et des comportements à améliorer Près d un commerce sur deux utilise de l éclairage halogène et 20% des commerces utilisent des lampes à incandescence. Une majorité (60%) des commerces n est pas équipée de système d arrêt de l éclairage nocturne. L éclairage constitue donc un axe important de réduction des consommations énergétiques pour les commerces. Agir pour maîtriser l énergie : des freins à l action et un volontarisme timide Freins aux actions de maîtrise de l énergie : si la moitié des commerces déclare ne pas avoir la responsabilité pour réaliser des économies d énergie, il reste cependant un potentiel important d actions vis à vis des autres commerçants. Raisons des freins aux économies d'énergie (réponses multiples) % des commerces concernés Pas de pouvoir de décisions 5 Coût (trop élevé, retour sur investissement trop long) 30% Pas de besoin 17% Autres 17% Peur pour le commerce 12% Manque d'information 5% Un nombre limité de commerces (une vingtaine) s est montré intéressé pour bénéficier de conseils et d accompagnements pour mieux maîtriser leur consommation énergétique. 4

5 Introduction Contexte et enjeux La connaissance et l analyse des consommations énergétiques des acteurs économiques sont des éléments indispensables pour orienter et améliorer l efficacité des politiques d accompagnement des acteurs publics. Dans cette optique, l AREC (Agence Régionale d Evaluation Energie Climat) et l ADEME (Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Energie), en partenariat avec l association étudiante «RESPIRE» de l ESCEM (Ecole Supérieure de de Poitiers) ont proposé à la Communauté d Agglomération de Poitiers (CAP) d enquêter les commerçants et artisans du centre ville de Poitiers sur leurs consommations et leurs pratiques énergétiques. Dans le cadre de son Contrat Local Initiatives Climat 1, la CAP s est engagée à réaliser des actions de maîtrise de l énergie et des émissions de gaz à effet de serre. Soucieuse de répondre aux attentes des commerçants du centre ville qui représentent une activité économique et sociale de première importance, la CAP souhaite s engager à leurs cotés. Elle entend également répondre aux sollicitations grandissantes des citoyens et associations qui, alertés par les conséquences du réchauffement climatique, réclament des commerçants un comportement «éco-citoyen» en matière de gestion de l énergie. 2 La CAP a donc accueilli avec intérêt la proposition de l ADEME, l AREC et de l association RESPIRE de lancer une étude sur le sujet. Elle y a associé la Fédération des Agents Economiques (FAE), la Chambre régionale des Métiers et la Chambre de et d Industrie de la Vienne. Objectifs et phases de l enquête Cette enquête a pour objectif de mieux connaitre les équipements, les consommations et comportements énergétiques des commerçants du centre ville de Poitiers. Elle a également pour objectif de jauger l intérêt de ce secteur vis-à-vis de la maîtrise de l énergie et l environnement en général. L étude s est déroulée en 5 phases de mars à novembre 2008 : - Constitution d un comité de pilotage avec l ensemble des acteurs concernés : l ADEME, l AREC, la CAP (Communauté d Agglomération de Poitiers), la FAE (Fédération des Agents Economiques du centre ville de Poitiers), la CCI (Chambre de et d Industrie) de la Vienne et la CMA (Chambre des Métiers et de l Artisanat) de la Vienne. Son rôle consiste à définir les objectifs de l étude, valider les modalités de réalisation et être force de proposition sur la valorisation et la suite des travaux. Dans le cadre de cette enquête, le comité de pilotage s est réuni 4 fois entre avril et novembre CLIC ou Contrat Local Initiatives Climat est un contrat d objectif signé entre la CAP, l ADEME et la Région dans l objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l agglomération de tonnes d ici Plusieurs actions militantes ont été menées par les associations locales à l encontre des commerçants laissant leurs portes ouvertes en période de chauffe ou pratiquant l éclairage nocturne de leur vitrine. 5

6 - Conception du questionnaire de l enquête par l AREC. Le questionnaire porte sur les consommations énergétiques, les équipements et les comportements des commerçants. L AREC a également dispensé des séances de formation des enquêteurs 3 et rédigé un guide à leur attention détaillant les points techniques du questionnaire. - L Association Respire s est chargée de la réalisation de l enquête, soit 140 entretiens en face à face. - Le traitement et l analyse des informations ont été réalisés par l ADEME et l AREC. - La restitution des résultats de l enquête devant les commerçants a été faite le 8 octobre 2008 à l hôtel de ville. Informations collectées Les informations collectées sont de deux ordres : des informations générales sur le commerce et des informations sur les consommations et les pratiques énergétiques. La première catégorie comprend les informations sur la localisation géographique, les caractéristiques du commerce (surface, date de construction ), la typologie de commerce (activité), le statut juridique, et le statut de l occupant (locataire, propriétaire). La seconde catégorie prend en compte des informations sur l équipement en chauffage, les consommations énergétiques, et les comportements (éclairage nocturne, ouverture des portes ). 3 L association RESPIRE a mobilisé une douzaine d étudiants de l ESCEM pour la réalisation des enquêtes en face à face. 6

7 1. Présentation générale de l échantillon L enquête a porté sur un échantillon de 140 commerçants sur les 487 commerçants présents dans le centre ville 4, soit un échantillon large de près de 30%. L échantillon retenu dans l étude est de 132 commerçants : les restaurants, bars, brasseries, cinéma, et hôtels ont été volontairement enlevés de l échantillon en raison du caractère spécifique de leurs installations et de la difficulté pour les enquêteurs d interroger cette catégorie de commerces. Par ailleurs, les commerces du centre commercial de Cordeliers font l objet d un paragraphe spécifique sur leurs consommations car la spécificité du centre commercial nécessite une analyse distincte du reste de l échantillon. 1.1 Type d activité des commerces Trois catégories de commerce ont été créées dans l objectif de caractériser l échantillon et d analyser les résultats par secteur. Les trois catégories sont les suivantes : les commerces classiques, les commerces spécifiques et les commerces alimentaires. Les commerces classiques comprennent les commerces ayant une activité nécessitant un usage normal (ou classique) de l énergie. Les commerces spécifiques regroupent les commerces qui ont un usage de l énergie plus conséquent que les autres commerces. Enfin, les commerces alimentaires sont les commerces dédiés aux activités de bouche et à la distribution de l alimentation La catégorie des commerces classiques est composée des activités suivantes : - Prêt-à-porter - Fleuriste - Chausseur cordonnier - Presse - Activités financières - Pharmacie - Agences de voyage - Coiffeur - Art culture librairie musique photo La catégorie des commerces spécifiques comporte les commerces suivants : - Beauté (hors coiffeur) - Décoration et Luminaires - Opticien - Bijouterie - Multimédia Enfin, le secteur alimentaire se divise de la façon suivante : - Boulangerie Pâtisserie Chocolaterie - Alimentation générale (y compris caviste et épicerie) - Charcuterie - Poissonnerie L échantillon est composé de 132 commerces qui se répartissent de la façon suivante : 4 Source : FAE : Fédération des Agents Economiques de Poitiers 7

8 Graph. 1 : Répartition des commerces par secteur d activité 28% 12% Alimentation classique On note que 60% des commerces sont des commerces classiques pour 28% de commerces spécifiques. Le secteur alimentaire est moins représenté que les deux autres types de commerce. spécifique 60% Graph. 2 : Répartition des commerces en fonction de leur nature Alimentation générale, charcuterie, poissonnerie Boulangerie-Patisserie-Chocolaterie 4% 8% Alimentaire Fleuriste Pharmacie Presse Agence de voyage Coiffeur Activité financière 2% 2% 3% 3% 5% s «classiques» Chausseur cordonnier Art-Culture-Librairie 8% 10% Prêt-à-porter 26% Beauté (hors coiffeur) Décoration et Luminaire Bijouterie Multimédia Opticien 6% 7% 8% 5% 3% s «spécifiques» 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% Les commerces de prêt-à-porter sont fortement représentés dans l échantillon (26% de l échantillon). De même, les commerces d art culture librairie musique photo, les chausseurs cordonniers, les bijouteries et les boulangeries, pâtisseries, chocolateries occupent une place prépondérante au sein de l échantillon. Représentativité de l échantillon : L échantillon étudié est-il ou non représentatif des commerces du centre ville de Poitiers? Pour répondre à cette question, nous avons rapproché l échantillon étudié de l ensemble des commerçants recensés sur Poitiers. 8

9 Tab. 1 : Comparaison entre l échantillon et la totalité des commerces du centre ville de Poitiers Secteur d activité du commerce Nombre de commerces enquêtés Répartition des commerces enquêtés sur l échantillon total Nombre de commerces dans le centre ville de Poitiers (FAE) Répartition de ces commerces sur le total des commerces Coefficient de représentativité Répartition des commerces enquêtés sur le total des commerces alimentaire ,96 28% classique 80 60% % 0,97 28% spécifique 37 28% ,10 25% TOTAL % % 1,00 27% L échantillon est dit représentatif si le coefficient de représentativité est proche de 1. Un écart supérieur à 0,40 points signifie au contraire que l échantillon n est pas représentatif. Les résultats montrent que les trois types de commerces sont représentatifs des commerces du centre ville de Poitiers. 1.2 Le nombre d employés temps plein La répartition des commerces en fonction du nombre d employés (en etp : équivalent temps plein) est la suivante : Graph. 3 : Répartition des commerces en fonction du nombre d employé temps plein ,5 3 2,5 2 1, % 2% 2% 3% 5% 5% 7% 14% 18% 36% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 79% des commerces emploient moins de 5 salariés etp, et 57% en emploient moins de 3. Les commerces de l échantillon emploient donc peu de salariés. Le secteur d activité qui emploie le moins d employés en temps plein est le commerce classique. En effet, 65% des commerces de ce secteur emploient moins de 3 employés temps plein, contre 47% des commerces alimentaires et 43% des commerces spécifiques. 9

10 Par ailleurs, les commerces qui emploient le moins de personne sont les indépendants : 62% des indépendants emploient moins de 3 personnes en temps plein, contre 53% des succursales et 43% des franchisés. Concernant le nombre d employés présents en même temps sur le lieu de travail, 49% des commerces ont moins de 3 employés et 79% en ont moins de 5. Comme précédemment, le secteur commerce classique est celui qui présente le moins de salariés sur la surface commerciale au même moment (84% ayant moins de 5 salariés, contre 67% pour l alimentation et 73% pour le tertiaire spécifique). De même, les indépendants sont ceux qui ont le moins de salariés en même temps sur le lieu de travail (85% ayant moins de 5 salariés, contre 64% pour les franchisés et 72% pour les succursales). Le nombre d etp et le nombre maximum d employés présents en même temps sur le lieu de travail sont très liés à la surface commerciale du commerce. En effet, plus la surface est petite et plus le nombre d etp ou d employés présents sur la surface de vente sera faible. L échantillon observé est principalement constitué de commerces employant au maximum 3 employés temps plein, et faisant travailler en même temps moins de 5 employés. 1.3 Le profil du commerçant Graph. 4 : Répartition des commerçants en fonction de leur statut 1 Locataire Propriétaire 89% des commerçants sont locataire des murs de leur commerce et 1 seulement sont propriétaires des murs. 89% Tab. 2 : Répartition des secteurs d activité en fonction du statut du commerçant Activité du commerçant Locataire Propriétaire Alimentation 93% 7% classique 9 9% spécifique 84% 16% Le secteur d activité qui montre le plus de propriétaire est le commerce spécifique (16%) notamment les bijouteries. Cette forte proportion de locataire peut avoir un effet sur la responsabilité du commerce à faire des travaux importants notamment sur le chauffage. Par ailleurs, on note que les commerçants ayant une plus forte propension à être propriétaire des murs sont les indépendants (15% des indépendants sont des propriétaires, contre 7% des franchisés et 3% des succursales). 10

11 1.4 Le statut du commerçant Le commerçant peut avoir comme statut : - indépendant - franchisé - succursale - autre (affilié, actionnariat ) Graph. 5 : Répartition des commerces en fonction de leur statut 2% 27% 1 60% Indépendant Franchisé Succursale Autres La majorité des commerces (60%) sont des indépendants, suivi par 27% de succursales, 1 de franchisés et 2% d autres. Graph. 6 : Répartition de l activité des commerces en fonction de leur statut spécifique Alimentation 70% 8% 22% 53% 10% 34% 4% 73% 20% 7% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Indépendant Franchisé Succursale Autre Les commerces classiques sont ceux où on trouve le moins d indépendants et le plus de succursales (34%). Il s agit principalement des commerces de prêt-à-porter et les chausseurs cordonniers qui sont principalement des succursales dans le centre ville de Poitiers. Par ailleurs, c est dans le secteur alimentaire qu on retrouve le plus d indépendants (73%) et de franchisés (20%). Les franchisés dans le secteur alimentaire sont les boulangeries, pâtisseries, chocolateries. Les commerçants spécifiques sont à 70% indépendants (principalement des bijouteries), et à 22% de succursales (commerces de beauté et les opticiens). 11

12 1.5 La situation du commerce Graph. 7 : Répartition des commerces en fonction de leur situation 14% 2% Bâtiment ou immeuble entier 67% 17% Une partie d'un immeuble collectif Dans un centre commercial Autre La plupart des commerces (67%) se situent dans une partie d un immeuble collectif. Par ailleurs, 14% des commerces sont dans un centre commercial, il s agit des commerces du centre commercial des Cordeliers. 8 des commerces font partie d un immeuble collectif ou d un centre commercial. On suppose qu une majorité de ces 8 n occupe que le rez-de-chaussée du bâtiment ou au maximum un étage. Le nombre d étages occupés par les commerces apporte un éclairage complémentaire : Graph. 8 : Répartition des commerces en fonction du nombre d étage qu ils possèdent dans leurs locaux 2% 2% 3% 8% 20% 9% 56% Rez de chaussée 1 étage 2 étages 3 étages 4 étages 5 étages 56% des commerces occupent uniquement le rez-de-chaussée du bâtiment et 20% des commerces possèdent un rez-de-chaussée et un étage. Donc 76% des commerces ont au maximum un étage. Par ailleurs, 83% des commerces faisant partie d un immeuble collectif sont des commerces ayant au maximum 1 étage. L échantillon contient principalement des commerces faisant partie d un immeuble collectif et ayant au maximum un étage. 12

13 1.6 La date de construction et de reprise des commerces Graph. 9 : Répartition des commerces en fonction de leur date de reprise 8% Entre 2000 et % Entre 1990 et 2000 Entre 1970 et % 19% Avant % 0% 20% 40% 60% 80% Plus de la moitié des commerçants se sont installés dans leurs murs depuis moins de 8 ans. Une partie de ces commerces sont les commerces du centre commercial des Cordeliers (19 commerces). Ces chiffres révèlent un taux important de renouvellement des commerces du centre ville de Poitiers. Selon la FAE, un commerce qui s installe aujourd hui a une chance sur deux de partir dans les trois années qui suivent son implantation. Graph. 10 : Répartition des commerces en fonction de la date de construction du bâtiment 0% 2% 15% 12% 7 Avant 1975 Entre 1975 et 1990 Entre 1990 et 2000 Post des commerces sont installés dans des murs qui datent d avant Le parc immobilier des commerces est donc ancien et on peut supposer qu il ne respecte pas les réglementations thermiques en vigueur aujourd hui. Les commerces ayant un bâtiment plus récent, sont quasi-exclusivement des commerces du centre commercial des Cordeliers. En effet, bien que le bâtiment date d avant 1975, le centre commercial des Cordeliers s est intégré dans ce bâtiment en construisant un bâtiment à l intérieur des murs et selon des normes de construction plus récentes. 1.7 La surface des commerces 3 catégories de surface ont été créées en fonction des réponses des commerces enquêtés : - surface commerciale inférieure à 49 m² - surface commerciale comprise entre 50 et 79 m² - surface commerciale supérieure à 80 m² 13

14 Tab. 3 : Répartition des commerces en fonction de leur surface commerciale Représentativité des commerces Surface commerciale Nombre de commerces concernés concernés sur la totalité des commerces de l échantillon Inférieure à 49 m² 45 34% Comprise entre 50 et 79 m² 38 29% Supérieure à 80 m² 45 34% 4 3% Les commerces se répartissent à peu près équitablement dans chaque catégorie. Graph. 11 : Répartition des commerces en fonction de leur secteur d activité et de leur surface commerciale spécifique 27% 27% 46% Inférieure à 49 m² classique 35% 29% 3 5% Comprise entre 50 et 79 m² Supérieure à 80 m² Alimentaire 47% 33% 20% 0% 20% 40% 60% 80% 100 % Si on compare le secteur d activité à la surface commerciale des commerces, les commerces les plus petits sont principalement les commerces d alimentation (47% des commerces alimentaires font moins de 49 m²) notamment les boulangeries, pâtisseries. A l inverse, les commerces ayant les plus grandes surfaces commerciales sont les commerces spécifiques et notamment les bijouteries et les commerces de beauté (hors coiffeur). Les commerces classiques sont à peu près équitablement répartis. Graph. 12 : Répartition des commerces en fonction de leur statut et de leur surface commerciale Succursale 14% 3 56% Inférieure à 49 m² Franchisé 2 43% 29% 7% Comprise entre 50 et 79 m² Supérieure à 80 m² Indépendant 46% 27% 24% 4% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Les commerces les plus petits sont les indépendants : 46% des indépendants ont une surface commerciale inférieure à 49 m² contre 2 des franchisés et 14% des succursales. Inversement, les commerces les plus grands sont les succursales : 56% des succursales possèdent une surface commerciale de plus de 80 m², contre 29% des franchisés et 24% des indépendants. Quant aux franchisés, ils possèdent majoritairement une surface moyenne comprise entre 50 et 79 m². 14

15 2. Les consommations énergétiques des commerces Parmi les 132 commerces interrogés, seuls 36 ont donné leurs consommations d énergie. Au sein de ces 36 commerçants : - 24 n utilisent que l électricité - 9 utilisent l électricité et le gaz naturel - 3 utilisent l électricité et le fioul - aucun n utilise le bois ou le propane L échantillon étant très faible, il est difficile d analyser les données avec précision. La lecture des consommations doit donc être prise avec la plus grande prudence. L usage principal de l électricité est le chauffage et l éclairage. Par ailleurs, le gaz naturel et le fioul sont principalement utilisés pour le chauffage. Tab. 4 : Consommation annuelle moyenne (en kwh) des commerces en fonction de leur secteur d activité Moyenne annuelle des consommations (en kwh) Général alimentaire classique spécifique hors alimentaire Moyenne annuelle des consommations par m² (en kwh) Nombre de commerces L alimentaire est le secteur où la consommation énergétique annuelle au m² est la plus élevée. Cela s explique par les usages spécifiques tels que le froid, les appareils de cuisson et l eau chaude sanitaire. Le second secteur consommateur d énergie (kwh/m²/an) est le tertiaire spécifique : cela s explique par l usage intensif de l éclairage (par exemple dans les bijouteries), mais aussi par d autres usages tels que le branchement d appareils électroniques dans les commerces de multimédia. Suite à une enquête et des relevés effectués au niveau national, des données de consommations énergétiques 5 existent sur les grandes surfaces (supérieures à 400 m²) ainsi que la répartition de la consommation par usages. S il ne s agit pas du même type de commerce que les commerçants du centre ville de Poitiers, il est néanmoins intéressant de faire le parallèle avec les données de notre enquête. 5 Source : EDF 15

16 Tab. 5 : Répartition en % des consommations d énergie par usage en grand commerce (Source : EDF) Chauffage Climatisation Eclairage Froid Alimentaire Boulangerie Divers Ensemble Hypermarchés Supermarchés Grandes surfaces non alimentaires (> 400 m²) (700 kwh/m².an) 100 (1000 kwh/m².an) 100 (200 kwh/m².an) Pour les commerces de mêmes activités, les résultats mettent en évidence la corrélation entre la surface et la consommation au m² : plus la surface est importante, plus la consommation énergétique est faible. On peut dès lors extrapoler cette tendance et imaginer qu un commerce d alimentation plus petit comme ceux qui sont dans l échantillon consomment en moyenne plus de 1000kWh/m².an. De même, si cette tendance est extrapolables aux surfaces non alimentaires, les commerces de l échantillon du secteur tertiaire consommeront en moyenne plus de 200 kwh/m².an. Ces éléments nous permettent d interpréter les résultats de l enquête des commerçants du centre ville : le secteur alimentaire (1577 kwh/m².an) et le secteur tertiaire général (412 kwh/m².an) serait dans une moyenne de consommation énergétique de commerces de mêmes types. Il est par ailleurs intéressant de comparer la consommation des commerces à celle d un ménage. Les chiffres montrent que la consommation moyenne d un ménage est de 165 kwh/m².an. Un commerce classique consomme donc au m 2 le double de la consommation moyenne d un ménage. Un commerce spécifique, le triple. Le cas du centre commercial des Cordeliers Le centre commercial des Cordeliers rassemble des commerces très variés. Les données énergétiques fournies par le centre prennent en compte les seules parties communes et n intègrent donc pas les parties privatives des commerces. En effet, les commerces à l intérieur du centre commercial gèrent par eux-mêmes leurs consommations énergétiques. Les consommations énergétiques des parties communes du centre commercial des Cordeliers (électricité et gaz naturel confondus) s élèvent à 915 kwh/m².an. L utilisation faite de cette énergie concerne le chauffage et la climatisation des locaux, ainsi que l éclairage et les autres utilisations de l énergie. Une partie des commerces n utilise pas d autre chauffage que le chauffage collectif de la galerie. Le mode de chauffage est un chauffage central collectif. L éclairage est constitué à 80% de lampes basse consommation et de 20% de lampes basse tension. Il existe des rideaux d air chaud à chaque entrée ainsi qu une ouverture automatique des portes. Par ailleurs, en hiver, le centre commercial des Cordeliers ferme ses portes. 16

17 3. Le chauffage dans les commerces 3.1 Le système de contrôle de l ambiance thermique Dans certains commerces existent des systèmes de contrôle de l ambiance thermique, c est-àdire des systèmes qui combinent le chauffage et la climatisation pour conserver une température ambiante agréable à l aide du même équipement. Graph. 13 : Répartition des commerces en fonction de l existence d un système de contrôle de l ambiance thermique 47% 4% 4% Oui 45% Non Pas de chauffage 45% des commerces possèdent un système de contrôle de l ambiance thermique et 47% n en possèdent pas. 4% des commerces n utilisent pas de chauffage (notamment les boulangeries) Graph. 14 : Répartition des commerces en fonction de leur secteur d activité et de l existence d un système de contrôle de l ambiance thermique spécifique 54% 4 3% 3% Oui classique 44% 54% 2% Non Pas de chauffage Alimentation 27% 33% 27% 13% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Les commerces qui utilisent les systèmes de contrôle thermique sont principalement des commerces spécifiques, notamment les bijouteries et les commerces de beauté. En effet, 54% des commerces de ce secteur en sont équipés. Pour les commerces classiques, 44% d entre eux l utilisent, et principalement dans les commerces de prêt-à-porter. Dans le secteur alimentaire, cette technologie n est en revanche pas ou peu utilisée. Certains commerces ont un entrepôt. Parmi eux, 57% ont déclaré ne pas le chauffer contre 3 qui le chauffent. En ce qui concerne les surfaces administratives, 35% des commerces déclarent ne pas la chauffer contre 44% qui la chauffent. 17

18 3.2 Le mode de chauffage Il existe 3 principaux modes de chauffage au sein des commerces : - le chauffage central collectif : une chaudière collective pour tout un bâtiment. - le chauffage central individuel : chaque partie du bâtiment possède sa propre chaudière et son système d émetteurs de chaleur. - sans chauffage central : chaque partie du bâtiment possède des émetteurs de chaleur mais sans que ceux-ci soient reliés à la même source de production de chaleur. Graph. 15 : Répartition des commerces en fonction de leur mode de chauffage Autre Pas de chauffage 6% 4% 4% Sans chauffage central 26% Chauffage central individuel 48% Chauffage central collectif 13% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% Le chauffage central individuel est utilisé par près de 50% des commerces. Le chauffage électrique est aussi largement utilisé (26%). On peut noter que 4% des commerces n utilisent pas de chauffage. Graph. 16 : Répartition des commerces en fonction de leur secteur d activité et de leur mode de chauffage spécifique classique 1 14% 59% 48% 29% 22% 6%3% 4% 6% Chauffage central collectif Chauffage central individuel Sans chauffage central Autre Pas de chauffage Alimentaire 7% 27% 20% 27% 20% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Les commerces qui n utilisent pas de chauffage sont principalement des commerces alimentaires et notamment des boulangeries. Cela s explique par le fait qu elles se chauffent avec leur four, ou ont de larges ouvertures sur l extérieur qui ne les incitent pas à se chauffer. Les commerces qui utilisent le plus le chauffage central individuel sont les commerces spécifiques (59%) et les classiques (48%). Par ailleurs, le secteur des commerces classiques est le seul secteur où l ensemble des commerces se chauffent. 18

19 Il n y a aucune corrélation entre le statut du commerce et le mode de chauffage. Notons que les commerçants qui ne se chauffent pas sont tous des indépendants. 3.3 L énergie et les appareils utilisés Graph. 17 : Répartition des commerces en fonction de l énergie utilisée (principale et appoint) Autre Aucune Fioul Electricité et gaz naturel Gaz naturel Electricité 1 3% 5% 6% 19% 20% 67% 66% Energie d'appoint Energie principale 0% 20% 40% 60% 80% L énergie principale la plus utilisée est l électricité (66%), suivie par le gaz naturel (19%), puis le fioul (6%), et enfin aucune (5%). Pour l énergie d appoint, 67% des commerces n en utilisent pas, et 20% utilisent l électricité. Cette faible utilisation de l énergie d appoint peut s expliquer par le fait que les commerces utilisant l électricité comme énergie principale n ont pas d énergie d appoint. Pour les commerces utilisant l électricité, les appareils de chauffage pouvant être utilisés sont le radiateur électrique, l aérothermie 6, le plancher chauffant, ou autre (climatisation réversible, deux types d appareils à la fois). Graph. 18 : Répartition des commerces utilisant l électricité comme énergie principale en fonction du type d appareil utilisé 33% 4% 3% Radiateur électrique Aérothermie Autre L appareil de chauffage le plus utilisé est le radiateur électrique (59%), suivi par le chauffage par aérothermie (33%). Les radiateurs électriques sont 59% majoritairement utilisés par les commerces classiques : 4 d entre eux utilisent ce type d appareil contre 37% des commerces spécifiques et 27% des commerces alimentaires. Le secteur d activité qui utilise le plus l aérothermie est le secteur commerce spécifique (32% contre seulement 19% des commerces classiques et 7% des commerces alimentaires). Les indépendants et les franchisés utilisent principalement le radiateur électrique (45%) alors que les succursales utilisent majoritairement l aérothermie. 6 Aérothermie : Système de PAC ou Pompe à Chaleur Air/Air ou Air/Eau qui utilise les calories présentes dans l air pour chauffer l intérieur d un bâtiment. 19

20 3.4 L existence d un rideau d air chaud Certains commerces sont équipés de rideau d air chaud : cet équipement se situe à l entrée des commerces et souffle un air chaud ou froid selon la saison. Il permet de créer une barrière contre le froid extérieur en hiver et de ne pas laisser entrer la chaleur en été. Graph. 19 : Répartition des commerces en fonction de l existence d un rideau d air chaud. 84% 4% 12% Oui Non 84% des commerces ne possèdent pas de rideau d air chaud à l entrée. En ce qui concerne les 12% qui en possèdent un, 63% d entre eux sont des commerces classiques et notamment des commerces de prêt-à-porter, et 37% sont des commerces spécifiques ; les commerces alimentaires n ont pas de rideau d air chaud. Graph. 20 : Répartition des commerces ayant un rideau d air chaud en fonction de la surface commerciale 13% 13% Inférieure à 49 m² Comprise entre 50 et 79 m² Près de 75% des commerces ayant un rideau d air chaud ont une surface supérieure à 80 m². En effet, pour l installation d un rideau d air il est préférable d avoir une grande surface commerciale. 74% Supérieure à 80 m² On note par ailleurs que 3 des succursales ont un rideau d air chaud, contre 5% des indépendants et aucun franchisé. Les rideaux d air chaud sont peu présents dans le centre ville de Poitiers. Pour les commerces en possédant un, il s agit principalement de commerces de type classiques, succursales et ayant une surface commerciale supérieure à 80 m². 3.5 L existence d un système d ouverture automatique des portes Certains commerçants sont équipés d un système d ouverture automatique des portes qui permet de ne pas laisser ouvertes les portes en permanence et ainsi d économiser de l énergie. Graph. 21 : Répartition des commerces en fonction de l existence de portes automatiques 5% 12% Oui Non 12% des commerces ont un système de portes automatiques. Il s agit pour la moitié d entre eux de commerces classiques et pour l autre moitié de commerces spécifiques. Aucun commerce alimentaire n a de portes automatiques. 83% 20

21 Graph. 22 : Répartition des commerces ayant des portes automatiques en fonction de leur surface commerciale 69% 6% 6% Inférieure à 49 m² 19% Comprise entre 50 et 79 m² Supérieure à 80 m² Près de 70% des commerces ayant des portes automatiques ont une surface commerciale supérieure à 80 m². L installation d une ouverture automatique des portes est conditionnée à une surface de vente importante. 2 des franchisés ont un système de portes automatiques, contre seulement 1 des succursales et 1 des indépendants. Ainsi, les portes automatiques sont peu présentes dans le centre ville de Poitiers. Les commerces qui possèdent un tel système sont de type commerce non alimentaire, franchisé et ont une surface commerciale supérieure à 80 m². 3.6 L existence d un système de régulation et de programmation du chauffage Certains commerces sont équipés de système de régulation et de programmation du chauffage qui permet de décider de la température, et ainsi de réduire la consommation d énergie. Tab. 6 : Répartition des commerces en fonction de l existence d un système de programmation du chauffage Système de programmation du chauffage Nombre de commerces concernés Représentativité des commerces concernés sur le total des commerces de l échantillon Oui 51 39% Non 70 53% 11 8% Seuls 39% des commerces équipés d un chauffage ont un programmateur. 66% des commerces ayant un chauffage peuvent le réguler pour ainsi avoir une température intérieure raisonnable et confortable. 21

22 3.7 La température des commerces en hiver En France, selon les préconisations du Ministère du travail, la température moyenne préconisée dans les boutiques est de 18 C plus ou moins 1,5 C. Tab. 7 : Répartition des commerces en fonction de leurs températures ambiantes en hiver Température hivernale dans les commerces Nombre de commerces concernés Représentativité des commerces concernés sur le total des commerces de l échantillon 15 C 8 6% 16 C 17 C 11 8% 18 C 19 C 34 26% 20 C 21 C 56 42% 22 C et plus 17 13% 6 5% 55% des commerces chauffent au delà des préconisations du Ministère du Travail. Cet excès de température entraîne des excès de consommation énergétique 7. 63% des commerces classiques chauffent plus que la limite préconisée par le Ministère du Travail, et notamment l activité de prêt-à-porter et les chausseurs. Par ailleurs, environ la moitié (54%) des commerces spécifiques chauffe plus que ce qui est préconisé, ainsi que 20% des commerces alimentaires. 75% des succursales sont au dessus de la température préconisée par le Ministère du Travail, tout comme 48% d indépendants et 43% de franchisés. Plus de la moitié des commerces chauffent plus que ce que préconise le gouvernement. Les commerces qui sont concernés sont principalement des commerces classiques, et plus particulièrement de prêt-à-porter, et des succursales, bien qu il faille noter que la moitié des indépendants chauffent plus que nécessaire. 3.8 L ouverture des portes en hiver Tab. 8 : Répartition des commerces en fonction de leur comportement vis-à-vis de l ouverture des portes en hiver Ouverture des portes en hiver Nombre de commerces concernés Représentativité des commerces concernés sur le total des commerces de l échantillon Oui, en permanence 8 7% Oui, régulièrement 12 9% Oui, exceptionnellement 10 8% Non 98 74% Pas de réponse 3 2% On note que 74% des commerces ferment leurs portes en hiver. Toutefois, 24% des commerces les ouvrent dont 7% en permanence. 7 Au-delà de 19 C : 1 en plus = 7% d énergie consommée supplémentaire ; Source : ADEME 22

23 Graph. 23 : Répartition des commerces en fonction de leur statut et de leur comportement vis-à-vis de l ouverture des portes en hiver Succursale 14% 14% 1 6 Franchisé 14% 2 7% 57% Indépendant3%5%6% 82% 4% Oui en permanence Oui régulièrement Oui exceptionnellement Non Pas de réponse 0% 20% 40% 60% 80% 100% 82% des indépendants ferment leurs portes en hiver, contre seulement 57% des franchisés et 6 des succursales. Les commerces qui ouvrent le plus souvent leurs portes sont les franchisés et les succursales. En effet, 14% des franchisés et des succursales ouvrent leurs portes en permanence. 27% des commerces alimentaires ouvrent leurs portes en permanence, contre 5% des commerces classiques et 3% des commerces spécifiques. Ce sont principalement les commerces alimentaires qui ne ferment pas leurs portes en hiver (60% des commerces alimentaires ferment leurs portes en hiver, contre 73% des commerces spécifiques et 78% des commerces classiques). 70% des commerces qui ouvrent leurs portes déclarent le faire de manière volontaire (et non sous contrainte). Les commerces qui ouvrent le plus souvent leurs portes en hiver sont les franchisés, ayant une activité de commerce alimentaire. Par ailleurs, force est de constater que 70% des commerces qui ouvrent leurs portes en hiver le font de leur propre chef. 23

24 4. L éclairage dans les commerces L éclairage dans les commerces est un des leviers sur lequel les commerces peuvent agir de façon simple et peu onéreuse. Tab. 9 : Répartition des commerces en fonction de leur mode d éclairage Mode d éclairage % des commerces utilisant ce Part de chaque type d éclairage type d éclairage dans l éclairage global Néon tube fluorescent 46% 27% Halogène 45% 27% Basse tension 33% 19% Incandescence 20% 1 Basse consommation 16% 9% LED 2% 3% Les modes d éclairage les plus utilisés par les commerçants sont les néons tubes fluorescents et les lampes halogènes. En effet, près de 50% des commerces les utilisent. Seuls 16% des commerces utilisent des lampes basse-consommation, et 2% utilisent des LED pour l éclairage décoratif. Les néons ainsi que les lampes halogènes représentent chacun 30% de l éclairage global alors qu ils sont utilisés par la moitié des commerces. Tab. 10 : Comparaison de solutions pour l éclairage général d un commerce de 80 m², 10 heures par jour, 200 jours par an, niveau d éclairement au sol : 500 lux (Source : Eclairage des commerces, bien éclairer pour mieux vendre Syndicat de l éclairage et l ADEME) Type de lampe Consommations annuelles Changement de lampes tous les Spots halogenes TBT dichroïques 50 W 100 kw 2 ans Lampes fluocompactes 26 W 52 kw 6 à 7 ans Tubes fluorescents T5 14 W 28 kw 8 à 10 ans Selon le Syndicat de l Eclairage, «pour un niveau d éclairement identique, les lampes fluorescentes présentent un bilan économique et environnemental (énergie et maintenance) nettement supérieur. Et les problèmes d entretien, d inconfort et de sécurité dus à la chaleur diffusée par les spots TBT sont maîtrisés.» Eclairage nocturne : Graph. 24 : Répartition des commerces en fonction de leur comportement vis-à-vis de l éclairage nocturne 4% 60% 36% Eteint Allumé 60% des commerces de l échantillon laissent leur éclairage fonctionner la nuit. Les raisons peuvent être une initiative personnelle, une clause de contrat d assurance ou le souhait de faire en sorte que Poitiers soit une ville vivante de nuit. 24

25 5. La maîtrise de l énergie 5.1 Les freins aux économies d énergie Tab. 11 : Répartition des commerces en fonction des raisons avancées comme étant des freins aux économies d énergie Raisons des freins aux économies d énergie Nombre de commerces concernés Représentativité des commerces concernés sur total des commerces de l échantillon Pas de pouvoir de décision 67 5 Coût trop élevé, retour sur investissement trop long 40 30% Pas de besoin 23 18% Peur pour le commerce (manque d esthétique, impact sur la fréquentation...) 16 12% Manque d information 7 5% Autres 22 17% Ce tableau résume les raisons données par les commerces en ce qui concerne les freins aux économies d énergie. La raison qui revient le plus souvent est le manque de pouvoir pour agir (5), suivi par le coût trop élevé des investissements à réaliser (30%). 5.2 Le besoin d information Seuls 19 commerces ont sollicité des conseils et des informations. Parmi ces 19 commerces, les activités concernées sont : - 40% des boulangeries pâtisseries chocolateries - 30% des bijouteries - 33% des commerces de la presse - 23% des commerces d art culture librairie musique photo - 17% des commerces de multimédia - 13% des commerces de la beauté - 9% des chausseurs cordonniers - 9% des commerces de prêt-à-porter 25

26 6. Conclusions En conclusion de cette enquête, de nombreuses informations sont à retenir : - Les commerces du centre ville de Poitiers sont principalement des commerces classiques (prêt-à-porter, chausseur, cordonnier, assurances, banques...), locataires, indépendants et ayant une surface commerciale variable. - Les consommations annuelles moyennes (en kwh/m².an) semblent importantes et permettent d envisager des actions d économie d énergie. - L électricité est l énergie la plus utilisée, suivie par le gaz naturel. Les appareils électriques les utilisés sont les radiateurs et l aérothermie. - Peu de commerces possèdent un rideau d air chaud. Ceux qui en possèdent un sont principalement des commerces de grande taille (supérieure à 80 m²) et des succursales. De même, peu de commerces possèdent de portes automatiques et comme pour le rideau d air chaud, ce sont les succursales et les commerces de grande taille qui les possèdent. - Plus de la moitié des commerces chauffent leurs locaux à une température supérieure à celle préconisée par le Ministère du Travail. - Un quart des commerces ouvrent leurs portes en hiver. Les commerces concernés sont principalement les franchisés et les succursales, ainsi que les commerces alimentaires. La majorité des commerces ayant ce comportement avec l ouverture des portes déclarent le faire de façon volontaire. - L éclairage des commerces est dominé par l utilisation des néons et des lampes halogènes. L éclairage nocturne des commerces est une pratique courante chez 60% des commerces. - Peu de commerces semblent décider à agir en faveur des économies d énergie parce qu ils n ont pas le pouvoir de décision ou parce qu ils estiment les changements trop coûteux. Il est possible de dresser un portrait des commerces en fonction de leur statut. Tab. 12 : Identification des principales caractéristiques des commerces en fonction de leur statut Caractéristiques Indépendant Franchisé Succursale alimentaire alimentaire Secteur d activité classique ou spécifique ou classique Majorité de locataire et Statut du présence de Locataire Locataire commerçant propriétaire Comprise entre 50 et Surface commerciale Inférieure à 49 m² Supérieure à 80 m² 79 m² Température hivernale Ouverture des portes 48% chauffent plus que la température préconisée Non 43% chauffent plus que la température préconisée 42% ouvrent leurs portes en hiver 75% chauffent plus que la température préconisée 38% ouvrent leurs portes en hiver A la suite de cette enquête, des actions d accompagnement des commerces sont prévues pour ceux qui souhaitent faire des économies d énergie. 26

27 7. Appendix : actions menées depuis octobre 2008 Octobre 2008 : restitution des résultats de l enquête devant les commerçants du centre ville. L objet de cette restitution était de permettre aux commerçants de cerner l activité présente dans le centre ville de Poitiers, de se situer par rapport aux commerçants de même type mais également de sensibiliser les commerçants aux économies d énergie. La seconde action d accompagnement est une collaboration étroite avec le Point Info Environnement (PIE) de Poitiers afin que ce dernier puisse prodiguer des conseils énergétiques directement chez le commerçant. Ces conseils sont principalement proposés aux commerces volontaires. Enfin, un projet tutoré entre l ADEME, la CAP et l ESIP (Ecole Supérieure d Ingénieurs de Poitiers) a permis à 3 étudiants de la section éclairage de réaliser 3 diagnostics complets sur l éclairage de 3 commerçants. Une fiche technique a été rédigée afin d informer le commerçant des diverses technologies existantes pour l éclairage des commerces et sur les économies d énergie pouvant être opérées avec un même ou un meilleur niveau d éclairement. Ce projet s est déroulé sur une période de 4 mois : de décembre 2008 à fin avril Enfin, la CCI de la Vienne souhaite intégrer à la Charte Qualité Environnement une partie axée sur le développement durable. Cette Charte Qualité est une occasion unique de rencontrer les commerçants signataires et de les sensibiliser aux économies d énergie. 27

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