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1 12 personnes + lieux CLOUD COMPUTING Élargir l horizon Application Management & Modernization ERP Dynamic Services for Infrastructure M Monitoring ing SAP Benchmark to go Dynamic Services for Collaboration Photo : Plainpicture/Glasshouse, Henning Angerer

2 17 en toute sécurité Découvrez ici Cloud Readiness Services Managed Workplace Services Dynamic Services for SAP Projects Network kservice Integration comment les effets de scalabilité du Cloud réduisent vos coûts IT, Rendre le Cloud Computing plus fiable pour des ressources IT dynamiques, pourquoi les Clouds «made in Germany» peuvent être décisifs pour la compliance, l influence durable des impulsions des consommateurs dans le domaine du Cloud. Dynamic Services for SAP Solutions

3 18 personnes + lieux CLOUD COMPUTING La séduction du Cloud Certaines personnes les considèrent comme «Hype», tandis que d autres ne veulent plus en entendre parler : pendant des mois, Microsoft a présenté des spots télévisés autour de son système «Windows 7», contant les histoires de Charline, Charles et d autres. Aucune de ces versions ne fait mention de la perte des données. Pourtant, ce sujet très sensible touche profondément la communauté IT. Ce qui concerne la sécurité et la protection des transferts de données n intéresse plus seulement les DSI. Chaque responsable IT devrait poser la question : que pourrait-il se passer dans mon entreprise? Quels seraient les périphériques touchés? Les réseaux? Le vol de données, quel qu il soit, se produit-il contre la volonté de leur propriétaire ou bien parfois grâce à son aide? S agit-il d un vol dissimulé? En d autres termes, pouvez-vous réellement exclure que vos collaborateurs ne débodent pas de leur cadre de travail? Les consommateurs lancent l assaut Photo : Jasper James/Getty Images ; Illustration : istockphoto.com «Cela fait longtemps que certains consommateurs ne demandent pas la permission d accéder à l IT d entreprise», affirme Stefan Ried, analyste chez Forrester. «L assaut est lancé depuis longtemps» (cf. entretien page 22). Mais sous l influence des médias sociaux «beaucoup d entreprises considèrent le Web 2.0 comme la version Ecstasy de l Internet classique», commente Frank Schönefeld, Membre de la Direction du spécialiste du multimédia T-Systems MMS. Incertain, manque de contrôle, confusion entretenue par le nombre et la qualité des offres... Selon cet expert, ces préjugés demeurent et les responsables IT ne les associent pas seulement au mouvement de masse dans le Cloud public, mais aussi au sein des Clouds privés. Et comme pour confirmer ceci, le magazine CIO titrait fin 2010 : «Il y a du Cloud parasite». L incertitude générale touche les départements IT des entreprises à un moment délicat. La crise économique mondiale a fortement bouleversé les résultats des entreprises. Alors que les contrats sont encore rares dans les départements spécialisés et les sites de production, les coûts de l IT restent constants. Résultat : les budgets ne peuvent plus assumer le rythme de renouvellement des parcs informatiques et logiciels tous les 3 ans. La conséquence : un retard d investissement dans de nombreux départements IT. Comme si les DSI n avaient pas suffisamment à faire en matière de mise à jour et de réorganisation dans leur propre entreprise, l ambiance à l extérieur est «électrique». Twitter, Facebook et icq, mais aussi YouTube, Picasa de Google ou Flickr de Yahoo regroupent plus d un milliard d utilisateurs. Ils communiquent, échangent informations et documents, les traitent avec de multiples périphériques sans passer par les clés USB ou les courriels. Ce sont des

4 19 Décisif pour les décideurs Les défis 2011 Coûts Réduction des budgets IT, situation critique des coûts d innovation et d exploitation Technologie/Infrastructure Services toujours simplifiés, intégration difficile dans les processus commerciaux Sécurité Conflit d harmonisation entre applications privées et Business Création de valeur/innovations Des cycles «Time to Market» plus courts offriraient des avantages concurrentiels Les solutions de l ICT Rentabilité supérieure grâce à des prestations dynamiques permettant de réduire les coûts fixes Managed Services pour une intégration Business («maîtrisable») La virtualisation permet une séparation stricte sur une seule plate-forme La flexibilisation d architectures statiques Avoir du «souffle» ou le retenir? - Architectures, budgets, compliance... L alphabet des différents champs de manœuvre indique que la «condition physique» de l ICT est essentielle. échanges à travers le monde qui impliquent à chaque seconde des millions de personnes (cf. graphique en page 13 16). Nous sommes d accord, la liberté illimitée offerte par le Cloud public est séductrice. Lorsque 50 ou 100 personnes réparties dans le monde entier peuvent jouer ensemble via un média social, elles peuvent aussi travailler ensemble. Et pour les collaborateurs, il est tentant d emmener avec soi «amis» et «Follower» sur le réseau d affaires Xing ou de leur proposer directement de venir sur son poste de travail. Il est essentiel de différencier de manière stricte les services du Cloud public et les données ultrasensibles des entreprises et de projets. C est un véritable challenge pour les entreprises. Les experts en marketing du Gartner appellent ce phénomène le «swarming» : il s agit de l étape d une évolution incontournable dépassant le cadre du travail en équipe classique dans l entreprise et la collaboration avec les partenaires, les clients et les fournisseurs». Lorsque des personnes qui ne se connaissent pas collaborent de manière cohérente et sur une période donnée au sein d un projet commun, il reste peu de temps pour les chemins de décision traditionnels. La mobilité comme moteur Ce sont surtout les futurs membres de la génération «toujours et partout» des entreprises IT qui souhaitent utiliser les mêmes applications et terminaux auxquels ils sont habitués. «Ils transformeront leur style de vie «mobile» en style de travail», expliquait récemment dans les colonnes du quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, le Directeur Général de SAP, Michael Kleinemeier, responsable pour la région Allemagne, Autriche et Suisse. «Animée par l évolution survenue auprès des consommateurs, l Enterprise Mobility jouera un rôle décisif en matière de concurrence entre les entreprises». Dans ce contexte, le cycle de vie des technologies et des applications sera toujours plus court, dans l univers de l entreprise également. Le modèle «hipp-tohave» est déjà dépassé. «Le courrier électronique comme moyen de communication devient désuet. C est du moins ce que pensent de nombreux adolescents», déclare le fondateur de Salesforce.com Marc Benioff (cf. le portrait, page 26). Le fournisseur californien de logiciels conseille : «Dès que la génération des ans arrivera sur le marché de l emploi, les entreprises devront modifier leurs applications pour pouvoir être perçues et acceptées par la nouvelle génération.» Les premières entreprises ont procédé de manière offensive aux préparatifs pour permettre à leurs collaborateurs d accéder demain au réseau de l entreprise avec leurs propres terminaux. Comment les DSI peuvent-ils accroître la productivité? La mentalité de plus en plus répandue du «libre-service» coïncide avec le fait qu un nombre croissant de logiciels d entreprise qu il fallait jusqu à présent acheter pour les utiliser, sont aujourd hui disponibles à bien meilleur coût sur Internet sous forme de SaaS. Selon les observateurs du marché, des dizaines de milliers de nouvelles offres sont mises chaque jour en ligne sur la Toile. Mais combien d entre elles sont véritablement adaptées au monde des affaires et importantes pour les entreprises? Quels sont les produits avec lesquels les DSI augmenteront la productivité du personnel? Dénicher les tendances, tester et, le cas échéant, mettre rapidement de nouvelles technologies à disposition, représentent de grands défis pour la gestion des innovations. Des budgets de plus en plus serrés, la «puissance de la masse» et une évolution technologique qui, comme un mouvement perpétuel, prescrit des cycles de vie toujours plus brefs... Les experts polémiquent déjà sur la question de savoir si le métier de DSI est «un métier triste» (cf. la rubrique «L invité», page 34). La pression exercée de tous côtés a le mérite de créer une situation où «l univers des DSI est partagé. Les uns continuent prudemment, les autres passent directement à l offensive». En effet, pour de nombreux directeurs IT, le dynamisme et les performances des prestataires de services externes offrent la possibilité de conquérir une nouvelle souplesse et un nouvel espace d action. «Les départements IT vont comprendre,» explique

5 20 personnes + lieux CLOUD COMPUTING Stefan Ried, «que le Cloud Computing offre des chances de développement comme aucune autre tendance IT ne l a fait précédemment». Le rôle du DSI doit toutefois considérablement évoluer au cours des prochaines années pour que ce dernier devienne un courtier du «Cloud», qui assiste ses business units avec les services les plus différents. Pour cela, Carlo Velten, analyste d Experton, recommande une «stratégie du Cloud et l implémentation d une infrastructure informatique dématérialisée. Ceci permet aux DSI de proposer eux-mêmes des services sur leur propre Cloud privé ou de bénéficier en toute sécurité de services externes accessibles dans le Cloud» (cf. «En finir avec les préjugés», page 40). Il existe une multitude de raisons pour redéfinir le rôle des directeurs de services IT. Comment utiliser l hyperconnectivité de mes collaborateurs? Comment garder le contrôle sur la multitude de fonctions que doivent et peuvent permettre les différents appareils? À quel prix et jusqu à quel niveau les entreprises peuvent-elles externaliser sans pour autant descendre en dessous de leurs normes de qualité? En cas de recours à des prestations Carlo Velten, Experton Group externes, avec quelle rapidité dois-je pouvoir changer les applications, les plates-formes ou les fournisseurs d accès sans risquer la perte de données? Mais les DSI ne sont pas les seuls à assurer de nouvelles fonctions ou à délivrer de nouveaux services. Les fournisseurs de logiciels et les entreprises de services IT doivent également réviser continuellement leurs offres et leurs performances. Des standards de sécurité sophistiqués, dont des concepts de sécurité basés sur les rôles, les modèles dynamiques de facturation, une flexibilité élevée et une évolutivité optimale sont les principaux piliers sur lesquels reposent les offres phares des entreprises d aujourd hui. L expérience des environnements virtuels Ainsi, l entreprise SAP AG de Walldorf pose, pour ces piliers, de strictes exigences à ses partenaires tels que T-Systems, dont les services doivent être parfaitement sûrs, transparents et efficaces et s adapter à la dynamique des processus commerciaux. En effet, selon Michael Ressemann, Global Head of Outsourcing Services and Solution Delivery de SAP AG : «Un nombre croissant de nos clients demandent un modèle «pay as you go» ; dans ce modèle, les entreprises ne paient que les ressources réellement utilisées.» SAP souhaite répondre de plus en plus à cette exigence, «par l utilisation renforcée de SAP dans le domaine du Cloud» comme le précise Michael Ressemann. Avec la standardisation et l automatisation d environnements virtuels, T-Systems fait preuve «d un degré de maturité élevé. L entreprise concrétise réellement le principe fondamental du Cloud any service, any time, on any server». De fait, avec plus de 3,2 millions d utilisateurs SAP de ses Application Operations for SAP Solutions, la filiale de Deutsche Telekom est la plus grande entreprise d externalisation SAP d Europe et elle est l une des premières entreprises du monde à exploiter les services de ses clients dans un environnement Cloud certifié SAP. Ainsi, les clients profitent des capacités ICT disponibles les plus variées, à court terme, qui peuvent être adaptées et facturées de manière flexible, en Ça bouge dans l univers des DSI Services dans le domaine du Cloud déjà utilisés par les entreprises et ceux prévus à l avenir Aujourd hui Dans les 2 années à venir Applications Business, Sécurité p. ex. logiciels d entreprise, Security Applications aas as a Service Backup Développement d applications Platform as a Service Storage as a Service Infrastructure Serveur, IaaS, etc. Outils courriel Collaboration

6 21 Photo : Jasper James/Getty Images ; istockphoto.com Stefan Ried, analyste chez Forrester fonction des besoins. À l avenir, indépendamment du système SAP dont elles ont besoin pour un projet actuel, les entreprises commanderont et configureront SAP par un simple clic via un portail de libre-service. Les systèmes SAP demandés seront alors disponibles en quelques minutes. Le prototype de cette solution «Landscape as a Service» a déjà été réalisé. À la base de cette idée : un degré élevé de standardisation et d automatisation permettant à l utilisateur de se procurer et d utiliser des services via la Toile. Les entreprises obtiennent rapidement des systèmes pour évaluer un projet. «Landscape as a Service» convient ainsi également aux néophytes du Cloud. Dans la perspective d une mobilité accrue dans le monde du travail, l entreprise de Walldorf renforce encore son orientation stratégique «On Device». Pour cela, T-Systems a élaboré des solutions qui permettent l accès aux applications SAP depuis n importe quel appareil depuis des téléphones portables ou des tablettes informatiques. L infrastructure en tant que service Depuis le CeBIT 2011, T-Systems sonne le glas des processus et des applications ainsi que des infrastructures rigides. Par l intermédiaire d un portail de libre-service pour les usagers, les entreprises peuvent accéder à des services d infrastructures de base flexibles qu elles peuvent utiliser et payer en fonction de leurs besoins. Sous l appellation de «Dynamic Services for Infrastructure», cette offre répond à la demande croissante en ressources d infrastructure à faible coût, librement configurables, pour lesquelles les entreprises ne sont pas liées à certaines applications, mais dont elles peuvent disposer à volonté par le biais de serveurs virtuels mis à disposition. Assemblées en quelques minutes par l intermédiaire d un portail Internet sécurisé, toutes les ressources (du système d exploitation choisi jusqu à la performance de processus et de stockage) sont facturées à l heure. T-Systems associe les atouts du Cloud public avec les standards hautement sécurisés destinés aux clients professionnels : outre le contrôle d accès, la sécurité et la protection des données, des SLA définis et une évolutivité totale, le Cloud hybride de T-Systems présente pour les entreprises l immense avan- tage de localiser exclusivement en Allemagne, sur demande, tous les centres informatiques et les données des clients. La législation allemande en matière de protection et de sécurité des données est l une des raisons pour lesquelles la société Microsoft développe son partenariat stratégique avec T-Systems. «Nous relions nos compétences communes en matière de Cloud, non seulement pour répondre à une augmentation de la demande des clients en matière de solutions standardisées issues du Cloud,» explique Ralph Haupter, Chief Operating Officer de Microsoft Allemagne. «Mais nous voulons également proposer à nos clients la possibilité d accéder à des centres informatiques situés en Allemagne.» C est ainsi que T-Systems, lors du salon CeBIT 2011, met à disposition des produits Microsoft dans ses centres informatiques hautement sécurisés dans toute l Allemagne et les intègre sous forme d offres Cloud dans l environnement IT des grandes entreprises. L offre de suites logicielles telles qu Office, Exchange, SharePoint et «Dynamic Services for Collaboration» peut être utilisée en fonction des besoins et facturée selon la «consommation». Cela vise à accroître la flexibilité dont ont besoin les groupes industriels dans la coopération de leurs collaborateurs au sein du réseau d entreprise. «Ici, la sécurité est le critère décisif», explique Ralph Haupter. La «coopération avec T-Systems correspond à notre philosophie de mettre à disposition de nos clients, de manière sécurisée et fiable, et en fonction de leurs besoins, toute forme de Cloud, qu il soit privé, public ou hybride.» Et ce, sans mettre en danger la sécurité des données... THOMAS VAN ZÜTPHEN Contact : martin.reti@t-systems.com Liens :