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1 D U 1 8 A O Û T rédigé par Maëlle KRZYZANOWSKI - CDDL - CA 49 A C T U A L I T E S Bilan météo P. 1 Allium Thrips, teigne P.2 Asperge Criocères P.3 Carotte, panais, céleri Mouche de la carotte P.3 Crucifères Altises, mildiou P. 4 Melon Sésamie, Bactériose P. 4 Fraisiers Thrips, pucerons P. 5 Laitue Mâche Noctuelles, pucerons, thiela, P. 6 Tomate Acariens, aleurodes, P. 6 Oïdium Les couverts végétaux P. 8 Chenilles, et thrips restent bien présents sur de nombreuses cultures. Attention aux pucerons qui font leur retour également! La situation reste assez calme au niveau es maladie. On trouve les classique du mois d août : oïdium, thiela, un peu de sclérotinia et de rhizoctone sur certaines cultures. Attention à la gestion des irrigations sur la fin août, malgré la chaleur, les jours raccourcissent vite! BILAN MÉTÉOROLOGIQUE Source : réseau de stations météo SBT-Demeter Cumul 2015 de pluies (mm) T min semaine 33 T max semaine 33 La-Planche 389,8 mm (+16,0) 8,3 C 33,6 C St-Julien-de-Concelles 347,4 mm (,10,0) 10,1 C 33,8 C Allonnes (49) 281,0 mm (44,8) 10,8 C 24,2 C Parçay-les-pins 329,4 mm (+22,0) 8,8 C 34,5 C St-Mathurin-sur-Loire 242,8 mm (+33,2) 9,8 C 34,4 C Le-Lude 371,4 mm (+23,8) 8,9 C 34,3 C St-Jean-de-Mont 303,4 mm (+8,8) 8,5 C 31,4 C Vix 408,8 mm (+37,8) 7,9 C 33,1 C Après un début de semaine lourd et chaud, les orages ont fait baisser les températures sur l ensemble de la région, elles sont presque basses pour la saison depuis le 15/08. Les précipitations, orageuses, ont été très inégales sur le territoire, souvent assez fortes. Elles ont néanmoins permis de ré-humecter les sols. Certaines cultures ont cependant été abimées par les fortes pluies. Le soleil est prévu toute la semaine, avec des températures de plus en plus élevées, avant de nouvelles pluies potentiellement ce week end. Retrouvez le bulletin de santé du végétal sur le web A B O N N E M E N T B S V ou inscrivez-vous en ligne pour être informé directement par mail de chaque nouvelle parution : vegetal/surveillance-biologique-du-territoire/sinscrireau-bsv-cest-gratuit.html

2 Page 2 ALLIUM Poireaux : Carquefou, St-Julien-de-Concelles, (44) Allonnes, Ste-Gemmes-sur-Loire (49) oignon :, Ste-Gemmes-sur-Loire (49) Thrips Les relevés sont en baisse sur le 44 sur les deux sites suivis. Ils restent élevés sur St-Julien-de-Concelles, avec 73 thrips par plaque. Sur Ste-Gemmes-sur-Loire, les piégeages sont très importants en fin de semaine 32, avec 130 thrips par plaque en moyenne. Les pluies de la fin de semaine ont probablement limité leur activité. Cependant, avec de très fortes populations, le risque reste élevé cette semaine. Teigne du poireau Acrolepiopsis assectella Les piégeages sont stables sur le 49 depuis 15 jours, en moyenne une douzaine d individus par relevé. Les chenilles sont très présentes dans les parcelles; le risque reste important vis-à-vis de ce ravageur. Thrips Mineuse du poireau Les piégeages de mouche mineuse sont nuls sur l ensemble des parcelles suivies. Pas de piqures de nutrition observées sur les ciboulettes. Nous sommes en début de période de risque vis-à-vis de ce ravageur; les plants de ciboulette sont à suivre de près pour détecter au plus tôt le début de vol. Dégâts de teigne sur feuille d oignon. Rouille Sur Machecoul, la rouille progresse dans les parcelles suivies, elle est présente sur 5 % des plants. Les pluies de la fin de semaine ont créé une ambiance favorable à cette maladie Mildiou Le modèle miloni (mildiou oignon) indique des sporulations possibles le 16 août sur les stations de St-Jean-de-Mont, Allonnes et St-Mathurin. Les conditions étaient également favorables à des sporulations le 14 août à St-Jean-de-Mont associées à un risque faible de contamination. Le modèle n indique pas de risque particulier sur St-Julien-de- Concelles.

3 Page 3 ASPERGE 2 parcelles suivies : Villebernier, Allonnes (49). Maladies Criocères La pression criocères diminue nettement sur Allonnes. Après une accalmie en semaine 31, 60 % des plantes portent des larves sur Villebernier au 13/08. Le risque est cependant moins élevé : diminution des températures, fin de la période de mise en réserve. Stemphylliose Les deux parcelles suivies sont saines. Le modèle du CTIFL indique une augmentation du risque en semaine 32. cette augmentation reste limitée par le fait que nous sommes en fin de période d accumulation des réserves dans les griffes, une attaque maintenant aura une incidence très faible sur les récoltes CAROTTE CELERIS PANAIS Carotte : Ste-Gemmes-sur-Loire, Longué, Varennes-sur-Loire(49). Céleri : Ste-Gemmes-sur-Loire (49), Panais : Mazé, Allonnes (49) Mouche de la carotte Psila rosae Les piégeages sont stables sur le 49, compris entre 1 et 4 adultes par plaques. Le modèle SWAT indique un début du vol d automne depuis la fin de semaine 31 sur St-Jean-de-Mont, depuis fin juillet sur St-Julien-de-Concelles. Par contre, sur Allonnes, le modèle n indique pas de vol, à l inverse de ce que les piégeages montrent. Les voiles sont à maintenir sur les parcelles de carotte. En panais, il a peu de risque pour le moment, les dégâts se voient souvent plutôt sur le début d hiver, suite à des pontes de septembre / octobre. Septoriose (Modèle septocel) Le modèle indique des conditions favorables à des contaminations les 13, 14 et 15 août sur Allonnes, Machecoul et St- Jean-de-Mont. Même si le risque est moindre pour les parcelles de céleri rave, les parelles sont à surveiller de près. Itersonilia pastinacae Les parcelles de panais suivies sont saines pour le moment, on n observe pas de taches sur le feuillage, ni sur les racines des parcelles en récolte. Les premières taches s observent souvent à partir de fin août début septembre.. Taches d Itersonilia sur feuilles de panais. Crédit photo CDDL

4 Page 4 CRUCIFERES Chou : Longué, Beaufort-en-Vallée, Allonnes, Ste-Gemmes-sur-Loire (49) Radis : Machecoul, (44) Mouches Les piégeages de mouche du semis sont stables dans les parcelles suivies : entre 0,5 et 2 mouches par bol cette semaine. Il n y a pas de dégâts de mouche du semis signalés sur radis. Les relevés de mouche du chou sont en baisse sur Ste- Gemmes-sur-Loire (16 adultes par bol). Ils sont nuls sur tous les autres sites de suivis. de semaine ont probablement fait chuter cette donnée. La pression reste forte cependant pour des radis. Elles est devenue tolérable pour les parcelles de choux qui «décollent» enfin. Teigne des crucifères Plutella xylostella Les piégeages de teignes sont faibles : entre 1 et 2 adultes par piège en fin de semaine dernière. La pression est limitée. Altises La pression altise est en baisse depuis 2 semaines sur les parcelles de radis suivis : 3 altises par plante en moyenne sur Machecoul en début de semaine 32. Les pluies de fin Altises Mildiou Début de semaine 32, le mildiou avait gagné du terrain, avec 10 % des radis touchés sur une parcelle de Machecoul. Le temps pluvieux de la fin de semaine a été favorable au développement de cette maladie dans les parcelles. Le temps plus sec prévu pour les jours à venir devrait faire baiser la pression mais les nuits sont plus longues et les rosées abondantes. Attention aux sur-fertilisations azotées. Mildiou sur radis CUCURBITACEES : MELON Melon : Ste-Gemmes-la-Plaine, oix, Vouillé les-marais (85) Sésamies Pyrales Les relevés «sésamies» effectués montent une légère augmentation de la pression sur deux semaines : à Ste- Gemmes-la-Plaine, on passe de 1 à 1,33 adultes par piège en moyenne, de 5 à 7 adultes piégés sur Doix et de 6 à 8 à Vouillé-les-Marais. Les piégeages de pyrales sont nuls sur Doix et Vouillé-les- Marais, ils sont à 0,66 adulte par piège sur Ste-Gemmes-la- Plaine. Nous sommes en période de vol pour ces deux papillons. Il n y a pas de dégâts signalés au sein du réseau.

5 Page 5 CUCURBITACEES : MELON (SUITE) Bactériose maladie dans les parcelles A Vouillé-les-marais, la pression bactériose diminue légèrement en semaine 32, on passe de 35 % de plantes touchées à 20 %. Les pluies de la fin de semaine dernière ont créé une ambiance favorable au développement de cette Attention également au mildiou, les conditions climatiques actuelles lui sont très favorables. Tache de bactériose sur feuilles et fruits en culture de melon. Crédit photo ephytia FRAISIERS Allonnes, Varennes-sur-Loire, St-Mathurin-sur-Loire (piégeage D. suzukii) (49) Acariens, thrips Sur Allonnes et Varennes, thrips et acariens sont absents des parcelles : cette absence s explique par différents facteurs : le climat de la semaine 32 a été moins favorable à ce type de ravageur, les auxiliaires naturels ont pu reprendre le dessus, il y a également moins de fleurs dans les parcelles cette semaine. Sur St-Mathurin, et dans de nombreuses autres parcelles du 49, la pression thrips reste importante, avec notamment des phénomènes de résistances aux interventions chimiques réalisées. Le temps prévu cette semaine, plutôt nuageux voire orageux en fin de semaine devrait ralentir leur propagation. Le risque reste élevé dans les parcelles très infestées. Thrips et Acariens Pucerons Malgré la présence de nombreux auxiliaires sur Varennes en semaine 32, la population de pucerons a poursuivi son développement. 95 % des pieds présentent au moins 1 individu. Le temps orageux est très favorable à une multiplication rapide de ce ravageur. On observe toujours de très nombreuses momies de Praon et d Aphidius. Les autres parcelles du réseau sont saines. Le temps de cette semaine sera favorable à ce type de ravageur. Drosophila suzukii Les piégeages sont nuls sur toutes les parcelles de fraisiers suivies cette semaine, 1,5 drosophile piégée dans la parcelle de framboisier de Beaufort-en-Vallée. Les dégâts sont faibles voire nuls en fraise. Ils sont plus importants dans les framboisiers (culture plus sensible et plus attractive). Punaises Des dégâts de punaises sont observés sur Allonnes.

6 Page 6 LAITUE MACHE Laitue : Machecoul, St-Colomban (44), Ste-Gemmes-sur-Loire (49) Mâche : St-Julien-de-Concelles, Machecoul (44) Thielaviopsis (mâche) La pression thiela est stable dans les parcelles, on observe environ 10 % de plantes touchées sur les secteurs de Machecoul et St-Julien-de-Concelles. Les conditions climatiques de cette semaine vont rester favorables à ce type de champignon. Les mesures de gestion des pathogènes de sol ne peuvent être que prophylactiques : rotations, désinfection par solarisation/ vapeur, Scléotinia / pythiym (laitue) Des dégâts de sclérotinia et de pythium vasculaire étaient observés en semaine 31 sur des parcelles de batavia sur Machecoul. On comptait environ 5 % de plantes touchées. Les pathogènes de sol ne peuvent être gérés que par de méthodes prophylactiques : Méthodes alternatives Rotations Désinfection par solarisation ou vapeur. Engrais verts / cultures assainissantes. Noctuelles (laitue) Les piégeages de noctuelles gamma sont en légère augmentation sur Ste-Gemmes-sur-Loire, où on passe de 10 individus le 10/08 à 12 le 17/08. Sur le 44, les piégeages étaient importants sur St-Colomban en fin de semaine 31 avec 46 adultes dans le piège. Sur St-Colomban, on piège également des noctuelles terricoles. La pression reste forte cette semaine. Pucerons (laitue) Les pucerons sont de retour dans les laitues. La pression est très variable selon les pratiques du producteur et l origine des plants notamment. TOMATE Serre chauffée : Haute-Goulaine, Bouaye, Machecoul, Pont-St-Martin, St-Philbert-de-Grandlieu, St-Julien-de-Concelles. Abri froid : parcelles flottantes 44, Pétosse, Soullans (85) données de fin de semaine 31 Acariens Les populations de tétranyques sont stables dans la plupart des parcelles suivies. Elles augmentent sur Bouaye (on passe de 10 à 20 % de plantes portant des foyers). L acariose bronzée progresse également sur cette parcelle, passant de 1 à 2 % de plantes touchées. Elle progresse également sur St-Julien-de-Concelles (même niveau de pression). Dans les autres parcelles, la pression est stable, avec 1 % de plantes touchées.

7 Page 7 TOMATE (SUITE) (suite) Aleurodes Les populations d aleurodes sont stables dans les exploitations malgré un climat plutôt favorable à leur développement. La régulation par les auxiliaires fonctionne correctement. Pucerons Les populations de pucerons sont stables sur Haute- Goulaine et Machecoul. Elles diminuent nettement dans les parcelles de tomate sous abris froid (en moyenne, 3 % de plantes touchées). Il y a peu de risque vis-à-vis de pucerons dans les parcelles. Noctuelles La pression noctuelle augmentent dans les parcelles, en particulier sous abris froids : on observe de nombreux trous dans les feuilles. Les premiers dégâts sur fruits de noctuelle de la tomate sont observés également dans certaines abris. Cochenilles Les cochenilles restent présentes sur Machecoul, sur 1 % des plantes environ. La population est stable. Tuta absoluta En serre, la pression Tuta est stable, avec 1 % de plantes touchées en moyenne sur les chapelles suivies. En Vendée, les piégeages augmentent nettement en fin de semaine 31, avec 28 adultes relevés sur Pétosse et 140 à Soullans. Le climat prévu cette semaine sera favorable à l activité de ce ravageur. Botrytis Il est présent sur quasiment toutes les parcelles suivies. On observe une diminution de la pression dans les serres chauffées (Haute-Goulaine et St- Julien-de-Ccelles notamment). Sur Pétosse, la progression est rapide, fin de semaine 31, 70 % des plantes étaient touchées. Le climat prévu cette semaine devrait limiter un peu cette progression si la parcelle est aérée et effeuillée. Attention aux pluies prévues en fin de semaine. plantes, malgré un climat plutôt favorable. Il est plus présent sur Pont-st-Martin, (7 % des plantes). Attention dans les abris froids, où on le trouve sur 10 % des plantes. Nous sommes dans la période classique de développement de cette maladie, avec des nuits plus fraiches, plus humides, un peu de vent et des plantes très développées, qui commencent à fatiguer. Cladosporiose On observe une progression très importante de la cladosporiose sur Pétosse, où on passe de 25 à 45 % de plantes touchées. Les mesures prophylactiques sont les mêmes que pour le botrytis. Viroses Le virus de la mosaïque du pépino reste présent sur Bouaye et St-Julien-de-Ccelles. Chancre bactérien Il n y a plus d évolution depuis début juillet vis-à-vis de cette maladie. Oïdium La présence de l oïdium est pour le moment assez limitée dans les serres de tomate, où on le trouve sur 1 à 3 % des

8 Page 8 LES COUVERTS VEGETAUX Sources : Guide pratique de conception de systèmes de culture légumiers Définition de la technique Bibliographie disponible - Ghesquière J., Cadillon A., 2012, Choisir et réussir son couvert végétal pendant l interculture en AB, Itab, 15 p. Mazollier C., Vedie H., 2008, Les engrais verts en maraîchage biologique, Grab, 8 p. Contre quel(s) bio-agresseurs? Divers bio-agresseurs sont défavorisés grâce à la mise en place d un couvert végétal en interculture. Par exemple, les adventices grâce à l effet d allélopathie des Poacées, les champignons telluriques par stimulation de l activité microbienne du sol Réglementation Implanter un couvert végétal pendant une période d interculture (période séparant la récolte d une culture et la mise en place de la suivante). En fonction des objectifs, le couvert peut avoir des appellations différentes : culture intermédiaire piège à nitrate, engrais verts, plantes pièges, cultures assainissantes En zones vulnérables (directive nitrate) : - la mise en place d un couvert est obligatoire ; vérifier les dates d implantation ; pour les légumineuses en culture pure ou associées, il faut vérifier les interdictions et les contrats environnementaux ; il faut vérifier la réglementation régionale quant à la date de destruction du couvert. - + Augmentation du temps de travail pour la préparation du semis, l implantation, et la destruction du couvert. Travaux à prévoir lors de la période d interculture. Augmentation des charges opérationnelles et de mécanisation en fonction de l espèce implantée et des techniques de semis et de destruction Les espèces de la famille des Poacées peuvent entraîner une faim d azote lors de leur décomposition ; Certaines espèces ont des risques de repousses ou sont favorables à certains bio-agresseurs. Les coûts d engrais peuvent être limités. Limite le développement des adventices, l érosion, la battance, l altération de la structure du sol ; Favorise l activité biologique du sol, améliore l état sanitaire du sol en fonction des espèces choisies ; Permet le stockage de la matière organique, du carbone et de l azote dans le sol, favorisant la fertilité des sols ; Améliore la régularité et l homogénéité de la culture suivante ; Limite les fuites de nitrates Les auxiliaires, les pollinisateurs et la faune du sol peuvent être favorisés par la présence du couvert, de façon variable selon la ou les espèces choisies.

9 Page 9 LES COUVERTS VEGETAUX (SUITE) Choix de l espèce L alternance des familles entre les couverts d interculture et les cultures permet une meilleure régulation des bioagresseurs et une complémentarité entre les effets des différentes espèces. Les conditions de la parcelle doivent être prises en compte dans le choix de l espèce, tant au niveau climatique (risques de sécheresse, de gel, fortes pluies ) qu au niveau du ph, de la texture et des aménagements (irrigation ). Ces conditions influencent également les dates de semis possibles. La durée de l interculture varie en fonction du couple culture précédente-culture suivante. Il faut choisir un couvert ayant un cycle de développement adapté à cette durée. Elle peut entraîner un décalage d implantation de la culture suivante. Les objectifs de la mise en place du couvert (par exemple : piégeage de l azote, fourniture d azote pour la culture suivante, lutte contre les adventices, protection contre l érosion, maintien de la matière organique, culture dérobée, structuration du sol, limitation des bio-agresseurs) déterminent le choix de l espèce à implanter. Les contraintes liées au semis et à la destruction (coût et disponibilité des semences, facilité d implantation, irrigation, fertilisation, disponibilité du matériel ) sont également importantes à prendre en considération. Préparation du sol et semis Diverses techniques de semis sont possibles : le semis avant ou pendant la récolte sans préparation du sol ou après la récolte avec une préparation du sol dépend de l espèce choisie. Dans tous les cas, le semis peut être réalisé à la volée ou en ligne. Sous abri ou en l absence de pluie, une irrigation par aspersion permet d assurer une croissance rapide et régulière. En cours de culture Des irrigations peuvent être envisagées en cas d humidité insuffisante du sol lorsque le coût du passage est compensé par un meilleur développement du couvert. Le développement du couvert peut faire l objet de plusieurs fauches (sorgho) afin d éviter sa lignification et sa montée à graines. Destruction du couvert La date de destruction du couvert varie en fonction des objectifs de la mise en place du couvert, de l espèce (éviter la montée à graines et la lignification des tissus), du type de sol (le couvert met plus ou moins de temps à se décomposer), et du temps de préparation du sol pour l implantation de la culture suivante. La technique de destruction (labour, broyage, déchaumage, gel, roulage) varie en fonction de l espèce choisie, de la saison, du matériel disponible, de l état du sol et de l objectif visé. Les résidus doivent être incorporés au sol superficiellement (10-15 cm de profondeur), immédiatement ou après un temps de séchage. Pour obtenir un bon lit de semences et éviter le risque de mouches des semis, il ne faut pas incorporer de résidus frais ; un délai de remise en culture de 2 mois est nécessaire avant la mise en place d un légume d industrie. Pour un objectif de biofumigation, l incorporation des résidus doit être immédiate. (*) 1 = risque faible; 2 = risque assez faible; 3 = risque moyen; 4 = risque assez fort; 5 = risque fort R E S E A U D E S U R V E I L L A N C E B I O L O G I Q U E D U T E R R I T O I R E Rédacteur : Maëlle Krzyzanowski CDDL - CA 49 - maelle.krzyzanowski@maine-et-loire.chambagri.fr Directeur de publication : Jean-Loïc Landrein - président du Comité régional de surveillance biologique du territoire. Groupe technique restreint : CDDL - SRAL - GDM - CDDM Observateurs : CDDL - CDDM - Coopérative Rosée des champs - Fleuron d Anjou - GAB44 - CAB - GDM - Symbiose - Val Nantais - CLAUSE - UNILET - Maraichers. Ce bulletin est produit à partir d observations ponctuelles. S il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La CRAPL dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu ils auront réalisées sur leurs parcelles. Action pilotée par le ministère chargé de l Agriculture, avec l appui financier de l Office national de l eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

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