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1 Les conjectures les plus optimistes annoncent une progression de l économie mondiale d environ 4 % en et en 2012, un rythme légèrement supérieur à sa tendance longue, après un taux de croissance estimé à 4,7 % en, occasionnant une pression continue sur les cours des matières premières. Les pays émergents, en particulier la Chine et ses voisins asiatiques, ou encore le Brésil, poursuivent leur développement, alimentant la hausse des produits de base alors que les pays développés allient chômage élevé et croissance modeste. Aussi en ce début d année, le changement, c est la configuration du monde et le déplacement des risques. L économie mondiale est en pleine mutation. Les économies émergentes jouent un rôle de plus en plus important. La Chine est devenue en, la deuxième puissance économique mondiale. Les pièges de la politique économique seraient que ces pays interviennent insuffisamment pour contrer les tensions, UNE ANNEE PRIMORDIALE POUR L EUROPE Janvier N 243 L INDICATEUR AVANCE EST PRESENTE DANS UN ENCART JOINT inflationnistes, provoquant une rupture de croissance dans les années à venir. A l opposé, les Etats-Unis, qui représentent toujours près d un quart de l économie de la planète, ne devront pas intensément soutenir leur croissance au risque d occasionner une accélération ultérieure de l inflation. Par ailleurs, dans certains pays de la zone euro, un assainissement hâtif des finances publiques ne pourrait que brider la croissance. Le choix d un scénario de croissance en, après le retour aux meilleures années de croissance, est dicté par la conjoncture actuelle, même si la reprise varie nettement selon les régions. La Chine dynamise le commerce mondial. Les Etats-Unis ont retrouvé un rythme de croissance plus solide. Le Japon espère la fin de la déflation. L Allemagne profite de la reprise et l Europe essaie de reconstruire une politique industrielle. Pour autant, les difficultés ne vont pas disparaître. La zone euro devra gérer ses contradictions, ses déséquilibres et résoudre le problème des dettes souveraines. Bruxelles vient de lancer la coordination des politiques budgétaires et économiques des Etats membres. Aussi, un approfondissement de la coopération européenne, plutôt qu un élargissement, est attendu. Après l arrivée de l Estonie au 1 er janvier, qui porte à 17 le nombre des pays membres, une pause de plusieurs années devra être observée, avant l arrivée de la Bulgarie, de la Lettonie, de la Lituanie et de la Pologne. L euro, la deuxième monnaie mondiale derrière le dollar, proche du seuil symbolique de 1,30 dollar, demeure encore relativement cher en termes de taux de change effectif nominal, pesant sur la compétitivité de la zone. La BCE devrait prolonger sa politique monétaire accommodante, maintenant son taux de refinancement à 1 %. Toutefois, la sérénité n est pas totalement revenue dans le système financier et international, comme en témoignent les primes de risque auxquelles doivent faire face certaines banques européennes. Par ailleurs, les alertes sur l inflation réapparaissent. Les prix du pétrole et des matières premières vont renforcer les pressions inflationnistes en Chine ou en Inde. Dans les économies avancées, malgré la monétisation croissante des déficits publics, la hausse des prix devrait rester sous contrôle du fait d un taux de chômage toujours élevé et de salaires trop déprimés. La Banque centrale européenne surveillera étroitement les anticipations d accélération des prix, mais les taux d intérêt à long terme des pays les mieux notés, qui sont encore à un niveau étonnamment bas, ne peuvent que progressivement augmenter, reflétant la reprise économique. Paris, qui dès le 24 janvier donnera le coup d envoi des objectifs de la double présidence française du G20 et du G8, plaide pour une révision du système monétaire international. Pour favoriser le consensus, un séminaire sur les changes aura lieu à Pékin cet hiver et une réunion sur la volatilité des prix des matières premières est également prévue. L idée d accroître les moyens et de renforcer les pouvoirs du Fonds européen de stabilité financière est urgente. Or, sur certain de ces sujets, il faudra encore attendre pour cheminer vers un consensus. L essentiel, au-delà des communiqués, est d obtenir une démarche tenant compte des nouveaux pays émergents qui tiennent une place croissante dans l avenir de la planète économique. Il s agit de mieux réguler l activité internationale. Si tous les pays sont d accord sur la nécessité de réduire les déséquilibres, chacun doit être convaincu de la modification des règles du jeu. Dossier du mois page 6 PERSPECTIVES ECONOMIQUES : Source :COE-REXECODE & BIPE, placée sous le signe de la reprise à des vitesses différentes, sera une année primordiale pour l Europe, sachant que si la coordination a montré ses limites, aucun pays ne doit sortir de la zone euro. L existence de la monnaie unique est irréversible en dépit de la prévision de nouvelles crises de la dette souveraine en. Les pouvoirs de la zone euro devront être renforcés dans la mesure où la BCE ne peut continuer à prendre en charge l essentiel des ajustements. Les dirigeants, en ayant pour objectif principal de réduire les déficits publics, veilleront à préserver le niveau de l activité économique. Des signaux positifs existent. Si les difficultés internationales sont mieux cernées, un cercle vertueux de croissance pourrait démarrer en cette nouvelle décennie. Conjoncture n 243 Janvier - 1 -

2 Environnement international En, l économie a été contrastée selon les zones. Dans les pays émergents, la croissance a été forte (7 %) très au-dessus de la tendance longue (3,8 % l an de 1973 à ), alors que le taux de croissance de la zone OCDE se serait établi à 2,9 %, un peu mieux que la tendance longue à 2,8 % l an en moyenne. Si la reprise semble se consolider aux Etats-Unis, plus d incertitudes existent en Europe. Dans ce contexte, les prix du pétrole restent tendus du fait d une demande liée à une activité soutenue et de la vague de froid dans l hémisphère nord. Le baril de Brent s achemine vers les 100 dollars le baril (99,1 dollars le 13 janvier). 105 $ / B AR I L B R E N T FEB MAR APR MAY JUN JUL AUG SEP OCT NOV DEC La hausse des prix des produits de base entretient les pressions inflationnistes notamment dans les pays émergents. Au Brésil, la hausse des prix a atteint 5,9 % en un an et en Inde, elle est de 8,3 %. Les pays développés ne sont pas épargnés. La hausse a été de 2,2 % l an en zone euro et de 4,7 % au Royaume-Uni. La Chine a pris des mesures pour contrôler son rythme de croissance et son inflation. Le recul de 1,3 point en décembre de l indice officiel des directeurs d achats à 53,9 laisse espérer un recul des pressions inflationnistes (+ 5,1 % en un an en novembre, mais +10,6 % l an sur les trois derniers mois). Au Japon, la production industrielle a augmenté de 1 % en novembre. Cette première hausse observée depuis six mois est due à une reprise des exportations qui avaient pâti de l affaiblissement de la compétitivité extérieure liée à l appréciation du taux de change effectif du yen. Au plan interne, la demande des ménages continue de s affaiblir comme le montre le repli des ventes au détail en novembre. Les immatriculations de véhicules se sont aussi vivement repliées à partir de septembre, mois marqué par l arrivée à expiration de dispositifs incitatifs à l acquisition de véhicules économes en énergie. En conséquence, le niveau du PIB pourrait se contracter au quatrième trimestre. Aussi, le gouvernement a adopté deux nouveaux plans de relance en août et octobre derniers pour un montant cumulé supérieur à un point de PIB. Fait novateur, l annonce de la réduction de cinq points du taux de l impôt sur les sociétés pourrait marquer un tournant vers une politique de soutien de l offre. Cette baisse prendra effet durant l année fiscale débutant en avril. Cette baisse du taux de l imposition des sociétés est contrebalancée par la réduction de crédits d impôt. En zone euro, la reprise peine à se dessiner, mais la confiance économique a progressé en décembre pour le septième mois d affilée. Les résultats de l enquête de décembre dans l industrie annoncent la poursuite du redressement de l activité. Les perspectives de production sont au plus haut depuis au moins Z O N E E U R O P e r s p e c t i v e s d e p r o d u c t i o n d a n s l' i n d u s t r i e E n % s o l d e s d ' o p i n i o n ( m o y ) 6,6 % Aux Etats-Unis, un scénario d accélération de la reprise se dessine même s il reste fragile. L activité du secteur manufacturier a connu son dix-septième mois de croissance en décembre. L indice ISM qui s affiche à 57 est bien au-dessus de sa moyenne à 52 observée de 1973 à 2008 et correspond à une croissance annuelle moyenne de 2,7 % de la production industrielle En % m a n u f a c t u r i e r 2004 I N D I C E S I S M s e r v i c e s Des signaux favorables sont aussi perceptibles dans les services et du côté de la construction. Par ailleurs, la hausse inattendue de l emploi en décembre ( postes) est un autre signe tangible d amélioration Conjoncture n 243 Janvier Le marché du travail, dont le taux de chômage est à 10,1 %, devrait s améliorer. En Allemagne, la croissance a atteint 3,6 % en, un niveau record depuis la réunification du pays. L excédent commercial reste élevé à plus de 140 milliards l an. En Espagne, le PIB a stagné au troisième trimestre et la reprise de l économie italienne est toujours lente, dépassant à peine 1 %. Contrairement à d autres grands pays européens, le potentiel de croissance est bridé par un marché du travail moins développé (le taux d emploi était de 57,5 % en au lieu de 64,2 % en France et 70,9 % en Allemagne ou 77 % aux Pays-Bas). L Estonie, qui a rejoint la zone euro le 1 er janvier, est son dix-septième membre. Le pays a connu en une reprise (+2,5 %) tirée par la demande externe après un recul du PIB de 14 % en. La demande interne est fragile avec un taux de chômage élevé, une très lente progression des revenus et des difficultés d accès au crédit.

3 Conjoncture française En France, le rythme de l expansion au troisième trimestre (1,2 % l an) a été peu différent de celui de la zone euro (1,4 %), mais cette croissance n a fait que de se rapprocher de son rythme tendanciel sans avoir connu de véritable phénomène de rattrapage. Alors que le gouvernement cherchait dès 2005 les réformes structurelles indispensables pour accroître la croissance potentielle de 2,2 % l an à 3 %, il espère maintenant atteindre les 2 % en ou La dynamique allemande, qui tranche avec celle observée en France, s explique en partie par l effet de rattrapage des exportations et des investissements qui y sont liés. En, la France n a pas réussi à redresser sa balance commerciale et sa compétitivité à l exportation. Le déficit commercial reste stabilisé au niveau élevé de 48 milliards d euros l an. Le déficit des échanges de produits énergétiques tend encore à s alourdir. Si les exportations de biens et services ont profité de la reprise des échanges mondiaux, progressant de 19,4 % en valeur sur un an, elles restent encore en retrait de 8 % par rapport à leur plus haut niveau d avant crise au premier trimestre En comparaison, l Allemagne a entièrement rattrapé le terrain perdu. ressort à plus de 92 % dans l ensemble de la zone euro au deuxième trimestre, celui-ci a reculé à 60,4 % au troisième trimestre en France. Il est plus faible qu en 2007, avant même l entrée en récession. Il a en revanche regagné plus de quinze points par rapport à son niveau préalable à la récession pour les sociétés non financières de la zone euro. La divergence d évolution des profits s explique notamment par le redressement de la masse salariale versée par les sociétés non financières un peu plus rapide en France que dans la zone euro Le potentiel d accélération de l investissement productif apparaît ainsi réduit en France relativement à la zone euro. Cependant, l amélioration des anticipations d évolution des effectifs formulées par les chefs d entreprise annonce la poursuite de la progression des effectifs salariés marchands ( au premier semestre ) qui serait moins dynamique qu en. Pourtant, les enquêtes réalisées par l INSEE poursuivent leur amélioration en ce qui concerne l activité industrielle, les services ou le bâtiment. La production industrielle a augmenté de 6 % sur un an à fin novembre C O M M E R C E E X T E R I E U R e n m i l l i o n s P R O D U C T I O N I N D U S T R I E L L E ( h o r s B T P) C V S = Al l e m a g n e I m p o r t a t i o n s 100 Z o n e e u r o F r a n c e E x p o r t a t i o n s Selon Coe-Rexecode, la part des exportations de la France est tombée à un plus bas de 3,5 % en moyenne sur les dix premiers mois contre 3,9 % en. Par rapport aux autres pays de la zone euro, la part baisse également, tombant à 13,1 % au lieu de 13,5 % en, notamment au profit de l Allemagne. Le travail, le capital et la productivité sont les déterminants de la croissance potentielle. Or, si les coûts horaires de la main d œuvre en Europe continuent de décélérer, le coût français a augmenté de 3,1 % sur la période été - été. La hausse est bien plus vive que celle observée en Allemagne où le coût de la main d œuvre n a augmenté que de 0,5 %. Selon des calculs, le coût horaire de la main d œuvre en France serait en moyenne de 33,9 euros au troisième trimestre, contre 28,2 pour la moyenne de la zone euro et 30,1 en Allemagne. L absence de redressement des résultats des entreprises distingue l économie française de celle de l ensemble de la zone euro en dépit des enquêtes de l INSEE ou de la Banque de France qui annoncent une franche amélioration de la situation de trésorerie des entreprises industrielles. Alors que le taux d autofinancement Conjoncture n 243 Janvier La progression de la dépense des ménages a probablement été permise par une réduction de leur effort d épargne fin. Les achats de produits manufacturés ont augmenté de 1,5 % sur un an en novembre, mais de 16,5 % l an sur les trois derniers mois. Les revenus salariaux des ménages ont quasiment stagné en (+1,8 %) vu que la hausse des prix à la consommation a été de 1,8 % en glissement et de 1,5 % en moyenne. Si des réserves d épargne demeurent, la poursuite de la dynamique de la demande des ménages peinera à s amplifier en l absence de nouvelle accélération des revenus d activité. Si le contexte en ne devrait pas être très porteur pour le crédit à la consommation dont l encours n a connu qu une progression de 2,2 % sur un an fin novembre, il l est beaucoup plus pour les prêts à l habitat dont l encours a augmenté de 7,2 % sur un an fin novembre et de 7,7 % l an sur les trois derniers mois. Le taux d intérêt moyen appliqué aux nouveaux crédits aux ménages reste bas (4,55% en novembre au lieu de 5,17 % il y a un an). La hausse des taux des prêts immobiliers devrait être très progressive et peu élevée courant.

4 Changes Le dollar, qui s inscrit dans une tendance haussière depuis novembre dernier, est bridé par le policy-mix mis en place par la Fed. La parité euro dollar, après le message de fermeté du président de la Fed concernant la poussée d inflation, évolue de nouveau dans une bande étroite comprise entre 1,30 et 1,35 dollar. Les marchés attendent des signaux plus tangibles, d une part sur l orientation de l activité globale de la zone euro, mais aussi sur l évolution de la crise des dettes souveraines de certains membres. En adoptant l euro le 1 er janvier, l Estonie a apporté au bloc monétaire un peu de rigueur budgétaire avec sa prévision pour d un déficit public équivalent à 1,3 % du PIB euro =... $ P A R I T E E U R O - D O L L A R FEB MAR APR MAY JUN JUL AUG SEP OCT NOV DEC La devise américaine fait plutôt preuve de faiblesse contre la majorité des devises et en particulier vis-à-vis du franc suisse. La devise helvétique, qui s était hissée en fin d année à 0,94 pour un dollar, s échange à 0,96 (le 13 janvier). Par rapport à l euro, le franc suisse a commencé l année avec une parité de 1,25 alors que la moyenne a été de 1,38. La Banque centrale suisse maintient ses taux proche de zéro pour protéger son franc. E u r o =...FS 1.20 FEB MAR F R A N C S U I S S E APR MAY JUN JUL D o l l a r $ =... FS 0.90 AUG SEP OCT NOV DEC Le dollar s est aussi affaissé vis-à-vis du yen. La monnaie nipponne se négocie autour de 83 yens pour un dollar en dépit des initiatives prises par la Banque du Japon pour lutter contre la vigueur persistante de la devise alors que l économie est dépendante de ses exportations. La devise européenne contre le yen a rebondi à 109,5 yens après la réunion de la BCE. En, comme en, les banques centrales interviendront pour stopper ou inverser des tendances jugées trop défavorables, telle une appréciation trop forte d une monnaie (yen, franc suisse, real brésilien ). Les devises des pays exportateurs nets de produits de base (dollars australien et canadien, rand sud-africain) sont au plus haut. De même, les devises des pays émergents d Asie et d Amérique latine font preuve de fermeté. Les afflux de capitaux renforcent les pressions haussières sur les devises dont les réévaluations apparaissent de plus en plus inévitables. La banque centrale chinoise a relevé le 13 janvier le cours pivot de sa monnaie qui à 6,6 yuans pour un dollar était au plus haut. Taux d intérêt % La Réserve fédérale américaine (FED) reste mesurée face à l amélioration de l économie américaine. Le Comité de politique monétaire ne voit pas de raison suffisante de bouleverser son programme d assouplissement quantitatif même si la Fed, qui tient son premier conseil de les 25 et 26 janvier, a revu à la hausse ses perspectives de croissance à court terme. La Banque centrale européenne (BCE), dont c était le 13 janvier dernier la première réunion du comité de politique monétaire depuis l élargissement de la zone euro à l Estonie, a maintenu comme prévu son principal taux à 1%. De son côté, la Banque d Angleterre (BoE) a aussi une nouvelle fois annoncé un maintien de son taux de référence à 0,5 %, laissant inchangé son programme de rachats d actifs à 200 milliards de livres. Au premier semestre, les banques centrales devraient encore venir en aide aux marchés financiers en laissant inchangés leurs taux directeurs et en poursuivant leur assouplissement monétaire quantitatif, tout en surveillant les tensions inflationnistes. Tout au long de l année, les taux d intérêt à trois mois ne se sont pas écartés des taux directeurs des banques centrales, aussi bien outre-atlantique qu en Europe E n % APR T A U X D' I N T E R E T A 3 M O I S E u r i b o r à 3 m o i s B o n s d u T r é s o r a m é r i c a i n à 3 m o i s JUL OCT APR JUL OCT La Banque du Japon (BoJ) qui maintient ses taux dans une fourchette de 0 % à 0,1 %, lutte toujours contre la déflation Conjoncture n 243 Janvier

5 La Banque centrale de Chine a augmenté ses taux directeurs de 25 points de base pour porter le taux des prêts à un an à 5,81 % et le taux des dépôts à 2,75 % le 26 décembre. Elle a complété son tour de vis monétaire en portant son taux de réescompte de 1,80 % à 2,25 % fin décembre, ce qui constitue le premier renchérissement de ce taux en deux ans. Sur les marchés obligataires, la montée des taux sur les emprunts d Etat servant de valeur refuge s est interrompue. Le taux à dix ans sur emprunts d Etat du Trésor américain reste contenu sous la ligne des 3,4 % (3,37 % le 13 janvier), celui sur les emprunts du Trésor allemand reste proche de la ligne des 3 % (3,05 % le 13 janvier) et celui des emprunts français est relativement stable à 3,43 % E n % 1.5 FEB MAR E M P R U N T S D' E T A T A 1 0 A N S E t a t s - U n i s Al l e m a g n e APR MAY JUN JUL F r a n c e AUG SEP OCT NOV DEC La Chine a acheté des titres d Etat de la zone euro, à commencer par ceux des pays les plus fragiles, afin de recycler les importantes réserves de change accumulées par Pékin qui atteignent environ 2848 milliards de dollars. A titre de comparaison, au deuxième trimestre, la dette des administrations publiques atteignait 125 milliards d euros pour l Irlande, 137 milliards pour le Portugal, 314 milliards pour la Grèce et 600 milliards pour l Espagne. On retrouve en Europe, le schéma qui prévaut dans les relations sino-américaines. Un déséquilibre commercial en faveur de la Chine qui se porte acquéreuse de titres publics. Après la Chine, le Japon envisage également d acheter des titres de la dette publique des pays en difficulté de la zone euro. Ces annonces n ont pas influé sur les spreads de taux intra-européens, mais les craintes de contagion de la crise de la dette en zone euro s apaisent. Les taux italiens s éloignent de la ligne des 4,7 % (4,66 % le 13 janvier) et les taux sur emprunts de l Etat Belge à dix ans ne se durcissent plus. Les tensions sur les emprunts d Etat pays périphériques sont moins fortes. Le taux grec à dix ans se rapproche de 11 %, le taux irlandais reste au-dessus de 8,5 %, le taux espagnol est accroché à la ligne des 5,4 % et le coût de financement pour le Portugal est repassé sous les 7 % E n % FEB MAR E M P R U N T S D' E T A T A 1 0 A N S G r è c e I r l a n d e P o r t u g a l E s p a g n e APR MAY JUN JUL AUG SEP OCT NOV DEC Par ailleurs, l Irlande va bénéficier de prêts de trois pays européens, non membres de la zone euro, le Royaume-Uni, la Suède et le Danemark. Les Etats de la zone euro ont également crée le Fonds européen de stabilité financière (FESF), dont la vocation est aussi de lever des fonds sur les marchés pour pouvoir les prêter aux Etats en difficultés, et ce dans la limite de 440 millions d euros. Les marchés boursiers Malgré une année volatile, les indices boursiers en majorité ont terminé en décembre à un niveau supérieur à celui de décembre. C est vrai des pays émergents d Asie et d Amérique latine, des Etats-Unis et de certains pays européens, comme le Dax allemand. Les principales exceptions sont le Nikkei qui affiche un recul sur l année boursière, tout comme les Bourses de certains pays européens (Milan, Madrid). Les marchés d actions ont commencé de façon positive I N D I C E B O U R S I E R M O N D I A L 3 9 P L AC E S e n $ ( = ) V I X à l a c l ô t u r e APR JULOCT APRJUL OCT APRJUL OCT APR JULOCT L indice des 39 principales places, exprimé en dollar, est en hausse de plus de 10 % sur un an le 13 janvier. Il a pratiquement renoué avec ses plus hauts de 2000, mais reste encore en retrait d environ 20 % sur son record historique de la fin octobre Néanmoins des disparités subsistent non seulement entre les places des pays développés et les places des pays émergents, mais aussi à l intérieur des places des pays des pays développés et également à l intérieur des places des pays émergents. La plupart des bourses de la zone euro peinent à retrouver un deuxième souffle FEB MAR APR MAY JUN JUL AUG SEP OCT NOV DEC Conjoncture n 243 Janvier B O U R S E D E P A R I S ( C AC = ) A Paris, le CAC 40 est au plus haut depuis avril, mais il peine à conserver le seuil des 4000 points. En, il a perdu 3,3 % en glissement. L évolution n a pas été linéaire, ni dans le temps, ni sur le plan structurel. En moyenne, il a gagné 12,2 %.

6 Le dossier du mois Le Bipe a actualisé, en décembre, les données de l Observatoire permanent des marchés de l épargne et du crédit (OMEC). En, le montant du flux de placements financiers est estimé à 141 milliards d euros, un niveau proche de celui de (130 milliards d euros) et qui devrait se maintenir en. Les ménages français ont recentré leurs placements vers des actifs peu risqués et liquides. Le compartiment épargne liquide a renoué avec la croissance avec un encours en hausse de 1,7 %, après une baisse de 3,6 % en, alors que l assurance vie, produit phare de l épargne, a connu une certaine décélération. En, la collecte devrait continuer à croître, mais les rythmes de croissance accuseraient une baisse. La collecte sur les UC resterait en berne dans un contexte d aversion au risque des ménages et celle sur les supports euros verraient leur attractivité diminuer en raison d une rémunération moins élevée. Le nouveau PEL, qui doit voir le jour le 1er mars, ne devrait pas se distinguer de l ancien PEL sur le plan de la rémunération, avec un taux plancher de 2,5 %. Le Bipe ne prévoit pas de remontée du taux directeur de la Banque centrale européenne en. Les taux longs devraient augmenter progressivement, mais resteraient à des niveaux historiquement peu élevés LES COMPORTEMENTS FINANCIERS DES MENAGES: - Source : BIPE (OMEC) Le taux d épargne des ménages a retrouvé au troisième trimestre son niveau élevé de (16,2 % en moyenne). Selon le Bipe, cette relative résistance ne devrait pas se poursuivre et le taux d épargne diminuerait à 15,5 % en moyenne en du fait de la hausse des prélèvements fiscaux. En, le montant de placements financiers des ménages (141 milliards d euros) aura bénéficié d un fort taux d épargne, d une reprise du crédit habitat ainsi que du maintien à des niveaux faible de l investissement en logements. LE COMPTE DE FINANCEMENT BRUT DES MENAGES En milliards d euros Ressources Revenu disponible brut dont épargne brute Crédits nouveaux à l habitat Emplois Consommation des ménages Remboursements des prêts immobiliers Placements financiers Investissements bruts dont FBCF logement En, le recul du taux d épargne, la faible croissance du revenu disponible des ménages, la résistance de leur consommation ainsi que la reprise de leurs investissements en logements devraient entraîner un certain recul du taux de placements financiers de 10,6 % en du revenu disponible brut à 10,1 % en. LES PLACEMENTS FINANCIERS DES MENAGES Décomposition du flux de placements En milliards d euros et en % financiers 2008 Total (en milliards d euros) Epargne liquide 59 % 1 % 17 % 22 % Epargne bloquée -15 % 6 % 10 % 10 % Assurance vie et fonds de pension 52 % 74 % 63 % 61 % Titres -1 % 19 % 9 % 7 % Total 100 % 100 % 100 % 100 % L assurance vie capterait toujours plus de 60 % du flux de placements financiers en, mais la part de l épargne bloquée se maintiendrait à 10 % en et, tandis que celle de l épargne liquide remonterait à 22 % Conjoncture n 243 Janvier

7 Les titres, quant à eux, continueraient à pâtir de la volatilité des marchés financiers et le rythme soutenu d augmentation de capital et d émissions d obligations des grandes entreprises françaises observé en ne se reproduirait pas. Au total, la part des titres dans le flux ne s élèverait qu à 7 % en. LES COMPTES SUR LIVRETS Flux hors intérêts en milliards d TC de l encours Livret A, Livret Bleu et LDD 12,7 5,5 6,3 7,4 % 3,7% 4,4% Livrets A et Bleu 15,1 7,2 6,0 11,3% 5,5% 5,1% LDD -2,4-1,7 0,3-1,5 % -1,0% 2,4 % Livret Jeune -0,4 0,1 0,1-2,4 % 3,6 % 4,1 % CEL -0,8-0,7-0,5-0,3 % -1,0 % -0,1 % LEP -5,2-3,0-3,0-6,0 % -3,2 % -2,9 % LSI -2,5 10,0 7,0 0,2 % 8,6 % 6,5 % TOTAL 3,8 11,9 9,9 2,7 % 4,0 % 3,9 % La croissance des livrets A, Bleu et LDD est portée par la hausse des taux de rémunération et les préférences des épargnants vers ces produits. Le Bipe avait prévu la hausse de l inflation en décembre qui justifierait une augmentation de la rémunération du livret A de 1,75 % à 2 % au 1 er février, un niveau qui ne devrait pas varier jusqu à la fin de l année. EPARGNE CONTRACTUELLE Flux hors intérêts en milliards d TC de l encours Plan d épargne logement -0,2 4,3 4,0 3,0 % 5,5 % 5,2 % PEP bancaires -1,3-2,7-3,5-0,9 % -5,8 % -9,4 % Autres 0,2 0,0 0,0 2,5 % 0,0 % 0,0 % TOTAL -1,3 1,6 0,5 2,4 % 3,8 % 3,2 % L année a été l année du retour à la croissance pour le PEL. L annonce de la nouvelle réforme à la mi-novembre a engendré un certain attentisme de la part des épargnants souhaitant ouvrir un PEL. L année devrait être porteuse pour ce produit. ASSURANCE VIE : En milliards d euros TC Ensemble du marché Chiffres d affaires ,3 % 4,9 % 1,5 % Prestations (-) ,2 % 7,1 % 7,6 % Produits crédités ,4 % -5,1 % 4,2 % ENCOURS y.c, frais d acquisition et de gestion ,6 % 6,3 % 6,3 % Tous supports confondus, la collecte brute sur l assurance vie a augmenté de 4,9 % en selon les dernières estimations, un rythme beaucoup moins fort après le rattrapage de. En, la collecte a entraîné toujours un rythme de croissance des encours soutenu, mais le niveau moins élevé des réévaluations atténue cette croissance. En, la collecte devrait continuer à croître. L assurance vie capterait toujours plus de 60 % du flux de placements financiers. TITRES Flux en milliards d euros TC de l encours Obligations et titres assimilés 6,6 1,5 1,2 18 % 5 % 4 % Actions cotées 5,7 1,5 0,5 33 % 3 % 10 % Actions non cotées 4,0 5,0 3,6 20 % 3 % 8 % Autres participations 8,0 5,0 3,5 3 % 4 % 4 % OPCVM généraux -4,5-3,5-2,6-1 % -2 % 4 % Fonds d investissements 4,4 3,7 3,9 16 % 5 % 8 % TOTAL 24,2 13,2 10,1 15 % 3 % 7 % Les titres devraient continuer à pâtir de la volatilité des marchés financiers. Le portefeuille de titres des ménages (hors non coté) recevrait un flux de souscription modeste en. Conjoncture n 243 Janvier - 7 -

8 STATISTIQUES ECONOMIQUES ET MONETAIRES ECONOMIE Période Valeur ou Variation en % sur Indice 1 mois 12 mois Prix à la consommation Déc ,1 0,5 1,8 Production industrielle (hors BTP CVS) Nov ,2 2,3 6,0 Consommation prod. manufacturés (CVS) Nov ,9 2,8 1,5 Commerce extérieur (FAB-FAB CVS) Exportations Nov ,00 8,6 19,4 Importations Nov ,87 8,2 14,5 Demandeurs d emploi (CVS) catégories A Nov ,1 0,8 2,0 Taux d épargne des ménages : 4ème tri : 16,1 %(p) Taux d épargne financière : 4ème tri : 7,1 %(p) BANQUE DE FRANCE Novembre Taux de croissance annuel (encours en milliards d'euros) M3 1900,6* 6,7 Dépôts à vue 520,3 8,3 Comptes sur livret 510,6 3,3 Dépôts à terme > à 2 ans 368,4 Dépôts à terme < à 2 ans 137,9 4,8 Novembre Taux de croissance annuel Crédits au secteur privé 1972,6 4,5 Crédits des étab. de crédit aux sociétés non 779,4 1,7 financières Crédits des étab. de crédit aux ménages 1034,3 5,7 *octobre TAUX ET CHANGES (en moyenne) TAUX COURTS (à 3 mois) 10/10 11/10 12/10 13/1/11 (p) (e) Etats-Unis (euro dollar 3 mois) 0,29 0,29 0,32 0,32 0,8 0,3 0,4 Japon (euro yen) 0,25 0,25 0,25 0,25 0,6 0,3 0,3 Euribor 1,00 1,04 1,02 1,00 1,2 0,8 1,0 Royaume-Uni (libor) 0,74 0,74 0,75 0,77 1,2 0,8 1,6 TAUX LONGS 10/10 11/10 12/10 13/1/11 (p) (e) Etats-Unis 2,49 2,76 3,36 3,37 3,2 3,2 3,6 Japon 0,90 1,06 1,20 1,20 1,4 1,2 1,1 Zone euro 2,94 3,23 3,65 3,74 3,8 3,2 3,5 Allemagne 2,37 2,55 2,93 3,05 3,3 2,8 3,3 France 2,71 2,99 3,34 3,43 3,6 3,1 3,5 Royaume-Uni 2,96 3,20 3,50 3,61 3,6 3,5 3,8 CHANGES 10/10 11/10 12/10 13/1/11 (p) (e) $/euro 0,720 0,732 0,756 0,758 0,72 0,76 0,80 $/yen 81,7 82,6 83,2 82, euro/$ 1,390 1,366 1,322 1,320 1,39 1,32 1,25 euro/ 0,876 0,855 0,848 0,836 0,89 0,86 0,84 Documents reçus ou envoyés COE-REXECODE L état des systèmes bancaires et financiers à l hiver Janvier COE-REXECODE La conjoncture en zone euro Janvier PWC & CEPII L économie mondiale en 2050 Janvier Rédigé le 14 Janvier CONJONCTURE, édité par la Direction Gestion-Finance de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel rue Cardinet PARIS Responsable de la publication : Dominique-Marie DUVERGER - Tél : dominique.duverger@creditmutuel3d.com

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