Rapport d Exécution technique et Financière première phase

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1 Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture Bureau de l UNESCO à Dakar REPUBLIQUE du Sénégal Un peuple Un But Une foi PROJET D ALPHABETISATION DES JEUNES FILLES ET JEUNES FEMMES AVEC LES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION (PAJEF) Rapport d Exécution technique et Financière première phase Février 2013 Durée : Mars décembre 2012 Agence d exécution : Bureau UNESCO à DAKAR Bénéficiaire : Ministère de l Enseignement Primaire, du Moyen Secondaire et des Langues nationales 1

2 TABLE DES MATIERES I. CONTEXTE, PRIORITES ET STRATEGIES DU GOUVERNEMENT EN MATIERE D EDUCATION... Erreur! Signet non défini. 1.1 SITUATION GENERALE DU PAYS... Erreur! Signet non défini. 1.2 CONTEXTE DE L ÉDUCATION... Erreur! Signet non défini Situation globale de l Education au Sénégal... Erreur! Signet non défini Le Programme Décennal de l Education et de la Formation... Erreur! Signet non défini Options stratégiques pour le développement de l'éducation... Erreur! Signet non défini La question particulière de l alphabetisation et de l éducation non formelle et des langues nationales... Erreur! Signet non défini. II. LE PROJET D ALPHABETISATION DES JEUNES FILLES ET DES FEMMES AU SENEGAL... Erreur! Signet non défini. 2.1 CONTEXTE D EMERGENCE DU PAJF... Erreur! Signet non défini. 2.2 JUSTIFICATION ET POPULATION CIBLE... Erreur! Signet non défini Justification du projet... Erreur! Signet non défini Population cible... Erreur! Signet non défini Zones d intervention... Erreur! Signet non défini CHAINE DES RESULTATS ESCOMPTES Chaine des résultats STRATEGIES DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET MONTAGE DU PROJET : LES COMPOSANTES... Erreur! Signet non défini Composante 1 : Renforcement de capacités des jeunes filles et des femmes néo alphabets... Erreur! Signet non défini Composante 2 : Formation des jeunes filles et des femmes analphabètes Erreur! Signet non défini Composante 3 : Soutien pédagogique pour le maintien des filles en situation vulnérable.... Erreur! Signet non défini. La population cible de la composante comporte deux catégories :... Erreur! Signet non défini. - Cibles directes : les femmes néo alphabètes ou analphabètes, mères de jeunes filles scolarisées en situation vulnérable... Erreur! Signet non défini. - Cibles indirectes : les jeunes filles scolarisées (de l élémentaire et du moyen) en situation vulnérable.... Erreur! Signet non défini Composante 4 : les média... Erreur! Signet non défini Composante 5 : Gestion du projet... Erreur! Signet non défini MÉCANISMES DE SUIVI ET D EVALUATION DU PROJET Erreur! Signet non défini Le suivi... Erreur! Signet non défini L évaluation :... Erreur! Signet non défini Du dispositif de suivi et d évaluation... Erreur! Signet non défini. 2.7 CADRE LOGIQUE PLAN D ACTION... Erreur! Signet non défini. 2.9 CALENDRIER... Erreur! Signet non défini BUDGET GLOBAL... Erreur! Signet non défini. 2

3 3

4 RESUME EXECUTIF 1. Résumé des résultats obtenus après 1 année de mise en œuvre Au niveau de l accès, 3998 filles et femmes ont été enrôlées dans le programme ; 193 classes physiques ont été ouvertes ; 2300 filles et femmes sont recrutées pour bénéficier et bénéficient actuellement de programme de formation en ligne grâce à une application développée avec la Coalition des opérateurs en Alphabétisation. Avec le collectif national pour l éducation alternative, 900 jeunes filles et femmes ont été enrôlées dans les programmes et 54% sont prévue pour passage dans l éducation formelle. Au niveau de la qualité, des programmes sont disponibles en version électronique sur CD, Télévision, sur le Web et en application pour mobile ; le niveau de performance des bénéficiaires est généralement au dessus de la moyenne surtout en éducation sociale (86,8%) et entreprenariat (77,9%). 110 enseignants ont été formés pour tenir les classes du PAJEF et 23 Responsables régionaux de l Alpha ont été capacités en suivi, évaluation et gestion; 66 accompagnateurs / facilitateurs ont été formés en technique de profilage et suivi virtuel des enseignements / apprentissages et 45 facilitateurs, 40 relais et 4 superviseurs ont été formés pour apporter du soutien scolaire à 794 jeunes filles en risque de décrochage scolaire. 96% de jeunes filles du programme ont réussi aux examens ou sont passées en classe supérieure tandis que 4% ont redoublé de classe; 23% des cibles en progression en français, 26% en maths, 32% en anglais, 19% et Physique Chimie et 51% sur les autres matières de soutien ;sur les 93 inscrites, 84,1% ont décroché le diplôme BFEM Au niveau de la gestion, la Direction nationale de l alphabétisation (DALN) et le Centre national de ressources éducationnel (CNRE) ont pu tester leurs capacités à gérer efficacement les ressources du secteur. Les collectivités locales ont été mobilisées et ont apporté un appui conséquent au projet (dotation de matériels supplémentaire, rallonge du paiement des salaires des facilitateurs, achat d équipement informatique ). Les acquis des autres projets du sous secteur et particulièrement le CapEFA ont contribué à stabiliser le modèle PAJEF est en peaufinage pour intégration / adoption comme un modèle d accélération des objectifs d Alphabétisation dans le contexte EPT/MDG 2. Difficultés et leçons apprises 4

5 3. Résumé Exécutions financière : Tableau 1: situation actuelle (from FABS 570SEN100 Tableau 2: Plan d'absorption des ressources d'ici mars 2013 et tentative de planification pour toute l'année

6 4. Données de base Le montant du projet est de 750,000 dollars US octroyés par l UNESCO et Procter & Gamble (Always)à la République du Sénégal. Il dure 24 mois organisés en quatre phases coïncidant avec l exécution de plusieurs activités d élaboration de matériels didactiques, formation de formateurs et formation de jeunes filles et femmes grâce à l utilisation des nouvelles technologies de l information (NTIC). Ce projet est exécuté par la Direction de l Alphabétisation et des Langues nationales (DALN) et du Centre National de Ressources Educationnelles (CNRE) du Ministère de l Enseignement préscolaire, de l élémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales avec l appui technique et financier du Bureau Régional de l UNESCO en Afrique (UNESCO-BREDA). Un dispositif de pilotage incluant un comité de pilotage, un comité technique de suivi et une unité de coordination du projet sera mis en place. Ces différentes instances composées des cadres du Ministère et des spécialistes de l UNESCO BREDA assureront le pilotage, l exécution technique tout comme le suivi et l évaluation du projet. 5. Contexte et justification du projet Avec une population de habitants caractérisée par une grande jeunesse, le Sénégal occupe la 144 ème place sur 169 pays 1 dans le classement de l Indice de Développement Humain 2010, une mesure composite de la santé, de l éducation et du revenu. Dans le domaine de l éducation, selon l agence nationale des statistiques on note 58,2% d analphabètes dont plus de la moitié sont des femmes 2 ; ce qui induit des répercussions sociales et économiques non négligeables en termes de satisfaction de la demande d emploi et d éducation/ formation. De gros efforts ont abouti à un TBS au primaire de 95% avec 1,02 d indice de parité certes favorable aux filles mais avec un taux d achèvement de 59% et un taux de redoublement de 11% dans les premières classes de l élémentaire. L efficacité interne reste marquée par des taux d abandon encore importants Aussi, la cartographie de l éducation renseigne que plusieurs régions se caractérisent par un fort taux d analphabétisme, par des écarts importants entre filles et garçons, et des taux de réussite ou de déperdition scolaire importants surtout chez les filles. C est le cas de Matam avec 72% d analphabètes dont 57% de femmes, Kédougou avec 64% dont 85% de femmes, Diourbel 70% dont 75% de femmes, Kolda 58% dont 84% de femmes, Fatick 60% dont 55% de femmes et de Kaffrine 65% dont 76% de femmes 3. L analphabétisme est pointé comme un des facteurs essentiels de la pauvreté intergénérationnelle. Le Sénégal a une longue expérience de plus de deux décennies des programmes d alphabétisation. Toutefois, il reste un besoin de ciblage plus systématique des jeunes filles en déperdition scolaire, des filles à niveau d étude extrêmement faible et déjà hors du système, en situation d extrême pauvreté et de vulnérabilité. Sans l alphabétisation, et particulièrement les savoir lire et écrire, couplés à des compétences de vie, cette population restera condamnée à perpétuer le cycle de pauvreté et à creuser les inégalités socio-économiques. Dans ce projet, à cote des méthodes classiques d alphabétisation et d éducation de base, il sera expérimenté une offre de programmes d alphabétisation basés sur les TIC qui constitue une initiative novatrice pour répondre aux défis. C est face à cette situation et dans le souci d offrir aux néo-alphabètes 4, aux bénéficiaires de programmes d alphabétisation en cours, aux bénéficiaires des ECB, aux écoles de type nouveaux 5, l occasion de renforcer leurs acquis ou tout simplement d avoir de nouvelles acquisitions installées pour durer tout au long de leur vie. 6. Objectifs du projet 1 Rapport sur la situation économique et financière du Sénégal, Au Sénégal, on parle de féminisation de la pauvreté alors que les femmes ont un avantage numérique sur les hommes presque à tous les âges. 3 (Source : ANDS / Enquête de suivi de la pauvreté au Sénégal, période ). 4 Le terme néo-alphabète est ici utilisé en opposition aux apprenants encore en cours. Les néo-alphabètes dans ce contexte précis désignent les apprenants ayant bénéficier d un cours d alphabétisation jusqu à terme mais sans mesure qualitative de leurs acquis ; 5 Les écoles de types nouveauxau Sénégal sont celle fréquentées par les personnes très vulnérables (domestiques de maison, apprentis, déplacés ) dans les écoles coin de rue, écoles mobiles, 6

7 Inscrit dans le cadre du partenariat mondial de l UNESCO pour l éducation des filles et des femmes lancé par la DG de l UNESCO et de la Décennie de l Alphabétisation des Nations Unies, le présent Projet vise à contribuer à l atteinte des objectifs du Programme Décennal de l Education et de la Formation du Sénégal (PDEF ) en ce qui concerne l éducation des filles et des femmes, et l alphabétisation et l éducation non formelle. Il constitue ainsi une contribution à la réalisation des objectifs de l EPT particulièrement les Objectifs 4 (améliorer de 50 % les niveaux d alphabétisation), 3 (répondre aux besoins d apprentissage de tous les jeunes et de tous les Adultes) et 5 (réaliser l égalité entre les sexes dans l éducation), ainsi que les objectifs de développement du Millénaire (OMD) surtout ceux relatifs à la pauvreté, à l autonomisation des femmes, et à la réduction de la mortalité maternelle. 7. Chaine des résultats escomptés Chaine des résultats Le PAJF s inscrit résolument dans une logique d entrée par les résultats pour être en phase avec l option stratégique du PDEF fondée sur la gestion axée sur les résultats (GAR). Cette logique place les intervenants dans une rupture fondamentale dans le pilotage, la mise en œuvre du projet et notamment sur le suivi et l évaluation. Elle gardera toujours la cohérence entre la chaîne des intentions éducatives et celle des résultats. Par conséquent, en lieu et place des objectifs, les résultats déclinés ci-après sont présentés. Dans un souci de cohérence et de cohésion, il a été placé à côté de chaque effet, les extrants. Effets Effet 1 : L autonomisation des jeunes filles et des femmes est accrue dans les zones d intervention du projet. Effet 2 : L offre d alphabétisation et d éducation non formelle (AENF) est accrue pour les jeunes filles et femmes analphabètes et néo alphabètes dans les zones d intervention du projet Effet 3 : L efficacité des programmes Tableau 3: Chaine des résultats Extrant Extrant 1.1.Les jeunes filles et femmes savent lire, écrire et calculer Extrant 1.2 Les jeunes filles et femmes appliquent les compétences techniques dans le développement des activités économiques et sociales Extrant 1.3 : Les jeunes filles et femmes accèdent aux institutions de micro finance / réseaux économiques pour développer leurs activités Extrant 1.4 : Les jeunes filles et femmes bénéficiaires du projet participent au développement de l environnement lettré dans les zones d intervention Extrant 2.1 Les classes d AENF sont fonctionnelles Extrant 2.2 L offre d ENF est diversifiée dans les zones d intervention Extrant 2.3 La fréquentation des classes AENF est améliorée grâce aux TIC Extrant 2.4.Les conditions / environnement physique d enseignement apprentissage sont améliorés Extrant 2.5 : L accès aux programmes de l AENF est accéléré grâce aux TIC Extrant 2.6 : Les JFF et les communautés accèdent à des activités / cours d AENF à travers les média Extrant 3.1 :.Les facilitateurs/animateurs sont aptes à conduire les enseignements - apprentissages Extrant 3.2 : Les pratiques d enseignement-apprentissage sont 7

8 d AENF est améliorée dans les zones d intervention du projet Effet 4 : Les jeunes filles en situation de vulnérabilité, en scolarisation ou déscolarisées, continuent leur étude dans le système formel ou non formel Effet 5 : La gestion du projet est améliorée dans les zones d intervention améliorées grâce aux TICS Extrant 3.4 : Les outils didactiques sont développés et utilisés dans les zones cibles Extrant 3.5 : Les personnels d encadrement assurent un bon suivi Extrant 4.1 Les jeunes filles ciblées ont accru leurs performances Extrant 4.2 Les jeunes filles déscolarisées identifiées ont réintégré des structures d éducation formelle ou non formelle Extrant 4.3 Les parents des cibles formés à l accompagnement adhérent au maintien des filles à l école Extrant 4.5 Un dispositif fonctionnel d alerte et de veille sur le maintien des filles à l école est mise en place Extrant 4.6 : Les JF les plus fragiles ou en situation de risques bénéficient d un accompagnement pédagogique pour leurs maintien et insertion dans le système éducatif Extrant 5.1 : la participation des CL et des communautés est effective dans les zones d intervention Extrant 5.2 : le dispositif de suivi et d évaluation décentralisé des programmes AENF est fonctionnel dans les zones d intervention Extrant 5.3 : la mesure des performances et acquis est effective dans les zones d intervention 8. Stratégies de mise en œuvre du projet Aussi, conduire un projet de cette nature requiert une combinaison de stratégies, l adoption d une approche multisectorielle et l établissement de certains principes de travail. Le Projet a été mis en œuvre à travers quatre composantes dont le montage est organisé autour d une architecture qui place le PAJEF comme un projet d insertion constitué d un ensemble de volets qui s intègre, pour la cible néo alphabète, dans des projets dits d accueil. Pour la cible analphabète, il s agit de mettre en place des structures nouvelles. A cet effet, le montage du projet repose sur une structure composée de quatre composantes exécutées par 5 centres de responsabilités. Celles-ci constituent les points de concentration des activités essentielles du projet et ont fait l objet, selon les procédures de l UNESCO, de contrat. Les partenaires de l exécution technique, pour mémoire, sont : Direction de l Alphabétisation et des langues nationales : La Direction de l Alphabétisation et des langues nationales (DALN) est l instance supérieure responsable de la politique nationale en la matière. Elle est la direction technique du Ministère. Elle est chargée de mettre en œuvre la politique nationale en matière d Alphabétisation et de développement des Langues Nationales. Elle a été chargée de l exécution des tâches suivantes : o Sélection et ouvrir officielle 100 classes pour le PAJEF o Organisation de la formation initiale / mise à niveau de 100 enseignants du programme o Suivi et l évaluation au niveau central o Coordination du suivi et de l évaluation au niveau décentralisé o Production des rapports de suivi et d évaluation pour chaque phase o Reporting technique et financier et un suivi rigoureux des activités. o Soumission à l UNESCO d un rapport technique et financier certifié par les autorités du Ministère de l éducation (Direction générale de l Administration et des équipements et la coordination du PDEF) 8 Centre National de Ressource Educationnelle (CNRE) : Créé par décret N du 16 Novembre 2009 le Centre national de Ressources éducationnelles (C.N.R.E) est la structure

9 d'appui du Ministère de l Education, de renforcement de capacité, d'accompagnement de la politique d'éradication de l'analphabétisme et de développement des langues nationales au Sénégal dans une dynamique renforcée de déconcentration et décentralisation. Sous ce rapport, il est garant de l exécution technique et financière des programmes d alphabétisation et d éducation non formelle. Il a été chargé de l exécution des tâches suivantes : o transfert des fonds au niveau des 7 Inspections d académie pour le paiement des salaires (de 100 enseignants sur 6 mois et 100 enseignants sur 2 mois), les financements des activités génératrices de revenus et le suivi des activités o Formation continuée hebdomadaire de 100 enseignants du programme en utilisant les TICs o Production des documents liés à la capitalisation et à la recherche action sur le projet pendant cette phase o Reporting technique et financier et un suivi rigoureux des activités. o Soumission à l UNESCO d un rapport technique et financier certifié par les autorités du Ministère de l éducation (Direction générale de l Administration et des équipements et la coordination du PDEF) La Direction de la radio Télévision Scolaire (DRTS) : La DRTS en tant qu auxiliaire médiatique et pédagogique, Contribue à l amélioration de la qualité de l enseignement et à sa généralisation en collaboration avec les directions et services du Ministère ; Accompagne les actions de formation à distance des enseignants et Participe la vulgarisation de l information du public sur les activités dans le domaine de l éducation. Elle a été chargée de l exécution des tâches suivantes : o Organisation d un atelier résidentiel d'élaboration du Concept Educa 26 et des programmes avec les différentes parties prenantes o Production de 12 émissions radio et télé dans 7 régions o Diffusion dans au moins une télévision, les centres multimédia communautaires et les structures décentralisées communautaires pour chaque émission o Suivi évaluation des activités sur le terrain o soumission au BREDA d un rapport technique et financier certifié par les autorités compétentes du ministère de l Education, accompagné de toutes les pièces justificatives et des produits réalisés Le Collectif National d Éducation Alternative et Populaire (CNEAP) : Il a émergé à partir d une évaluation des systèmes éducatifs et des recherches actions formatives menées depuis 1990 par un certain nombre d organisations actives en éducation (Enda GRAF, Aide et Action, ADEF, GRA RADEP, Plan International) ainsi qu en collaboration avec le Ministère de l Éducation dans le cadre de la continuité d un dialogue sur les démarches éducatives. La mission du CNEAP est de faire émerger un mouvement social fort, fédérateur et intégrateur des différents acteurs éducatifs, pour la promotion de l éducation alternative et populaire au Sénégal. Dans cette perspective, le CNEAP appuiera la structuration et la mise en réseau des initiatives des modèles alternatifs et populaires, en favorisant le dialogue social et politique sur l éducation et en veillant à la prise en charge des plus défavorisés. Il a été chargé de l exécution des tâches suivantes : o ouverture de 20 classes pour des filles et femmes analphabètes dans 4 régions du projet o payer les salaires de 20 facilitateurs o assurer la mise à niveau de 20 facilitateurs o mettre en place le matériel pédagogique nécessaire aux apprentissages o connecter les bénéficiaires aux réseaux socioéconomiques o mettre en place des activités génératrices de revenue o mettre en place un environnement lettre numérique 9

10 La Coordination Nationale des Opérateurs en alphabétisation (CNOAS) : La CNOAS a est une Association a but non lucratif fondée en Elle est la principale interface entre l État et la Société Civile dans le cadre de la Stratégie du faire-faire adoptée pour l AENF. Elle est composée par des structures de la Société Civile actives en AENF (associations, organisations communautaires de base, ONG) qui interviennent principalement dans le secteur de l éducation non formelle. Elle a pour mission d identifier, Accompagner et Appuyer toutes les initiatives de lutte contre l`analphabétisme et illettrisme numérique ; de rechercher et développer des méthodologies d`enseignement/apprentissage appropriées en Alphabétisation et Éducation Non Formelle. Elle a été chargée de l exécution des tâches suivantes : o Profilage de 2000 filles et femmes réparties dans 3 régions du Sénégal o Paramétrage du système informatique pour l alphabétisation virtuelle de 2000 filles et femmes réparties dans 3 régions o soumission à l UNESCO un rapport technique et financier accompagné de tous les produits réalisés 9. Présentation et analyse des résultats par centre d exécution La planification adoptée dans le plan d exécution du projet (PLEX) a été respectée et exécutée à l exception de la cible néo alphabète avec ANAFA. Les composantes et tous les centres ont travaillé sur la base de termes de réfgérence et de contrat. Le bilan se présente comme suit : DALN AVEC LES 100 CLASSES PHISYQUES Identification des sites et lancement du programme La répartition des sites est faite sur la base d un simul mettant en relation la pondération de la population, le taux d analphabétisme et le taux brut de scolarisation pour aboutir à une pondération global qui détermine le quota à affecter à chaque région, dans les 100 classes physiques prévues. Chaque IA a par la suite affecté un nombre de classes aux départements et les IDEN ont identifié les sites en tenant compte de la demande et du potentiel d enseignants ayant dispensé des cours du soir pour adultes. Le tableau ci-dessous présente le processus de répartition des quotas, et la localisation des sites par département est donnée dans le rapport de démarrage. Tableau 4 : répartition des sites Régions Population Taux d'analphabétisme Taux brut de scolarisation Populati on Dakar Diourbel Pond_po put TA 3,78 40, 43 1,94 73, 77 Eca rt à , 58 26, 23 1/Ec art Pond /TA TBS 1/TB S Pond.TBS Glob al Pon d Quot a en class es 0,02 1, ,01 1,10 6, ,04 3,96 58,6 0,02 2,17 8,08 15

11 Saint ,27 59, 40, 0,02 2,54 92,8 0,01 1,37 5,18 15 Louis Fatick ,12 55, 44, 0,02 2,33 97,8 0,01 1,30 4, Matam ,77 72, 27, 0,04 3,85 112, 0,01 1,13 5, Kédougou ,49 64, 35, 0,03 2,90 108, 0,01 1,17 4, Tambacou ,62 61, 38, 0,03 2,68 72,6 0,01 1,75 5,05 15 nda 20 8 Global ,00 0,19 20,00 0, , , 00 Suite à cette identification des sites, une mission conjointe DALN, CNRE et BREDA s est déroulée dans les sept régions du programme dans la période du 17 avril au 17 mai L objectif de cette opération était : - Procéder à la validation et à la visite des sites d intervention. - Partager, avec les acteurs du niveau régional, les objectifs, résultats attendus, stratégies et partenaires du projet, et la date officielle de démarrage du PAJEF. Cette mission a ainsi donné l occasion de recueillir l avis des autorités académiques et locales, de visiter un échantillon de sites par région et d échanger avec les bénéficiaires, les comités de gestion des centres et les enseignants sur l intérêt du programme et leurs rôles et responsabilités dans l atteinte des objectifs fixés L analyse des interventions des différents acteurs a fait ressortir un engouement réel en faveur du programme et de la dimension TIC qui selon eux contribue à la réduction de la fracture numérique et à l installation d une culture de formation permanente. Cela s est matérialisé par : - l engagement des enseignants du formel à assurer les enseignements - apprentissages durant toute la durée du programme. - la détermination des apprenantes et des comités de gestion à participer activement à la mise en œuvre du projet - La décision des autorités académiques et des techniciens de l alphabétisation à veiller au démarrage des cours à la date prévue et à assurer le suivi rapproché des activités du programme La planification des visites et les interventions des acteurs sont livrées en détail dans le rapport de démarrage Suivi du démarrage par le niveau déconcentré La DALN dispose d un schéma décentralisé de suivi des programmes d alphabétisation. C est à ce titre que les services déconcentrés, IA et IDEN ont procédé au suivi de tous les centres pour s assurer du démarrage effectif des cours et recueillir des informations utiles pour la poursuite du programme. Sur la base d outils élaborés par la DALN, les responsables départementaux de l alphabétisation ont procédé à la collecte exhaustive des données sur l ensemble des centres attribués au département et fait remonter les informations au niveau des IA. Les responsables régionaux ont élaboré et transmis un rapport régional à la DALN. Les outils joints dans le rapport présentent les différentes variables-clés qui permettent de recueillir les informations sur la localisation des sites, le profil de l enseignant, ses besoins de formation et ses contacts, le 11

12 nombre de cibles par centre, la langue de formation des bénéficiaires, l activité génératrice de revenus, les contacts téléphoniques, les outils mis en place. A la suite de la mission de lancement des cours et du suivi de démarrage par les services déconcentrés, la DALN a élaboré un rapport national sur le démarrage. Ce rapport est la consolidation des rapports de mission et des résultats tirés de l exploitation des rapports régionaux sur le démarrage. L exploitation de ces documents permet de maitriser la situation nationale du démarrage au niveau des bénéficiaires, des enseignants et des intrants pédagogiques. Le constat général est que les cours ont démarré dans tous les centres des régions de Diourbel, Saint-Louis, Matam, Kolda, Sédhiou, Tambacounda, Kédougou à l exception de Dakar qui a accusé un retard du fait que la mission de lancement a été tenue en dernier lieu Participation aux missions de suivi du programme par les partenaires financiers Les partenaires financiers ont réalisé deux missions de suivi du programme auxquelles la DALN et les responsables des autres composantes ont participé. La première mission s est déroulée du 25 au 30 Juin 2012 dans les régions de Saint-Louis et Dakar. Elle a consisté à une rencontre de partage sur les composantes au niveau de l UNESCO BREDA suivie de visite dans les deux régions. En plus de sa propre composante à mettre en œuvre, la DALN a assuré le suivi et la coordination de la mise en œuvre du PAJEF 6. A ce titre, elle a eu à superviser Dans les régions, des sites de chaque composante. Pour la composante formation des femmes néo alphabètes et l accompagnement des filles en situation de vulnérabilité au décrochage précoce gérés par le CNEAP, trois sites sont visités : le centre de formation professionnelle de Saint-Louis, le site d alphabétisation / formation à la couture et le centre de suivi des élèves de Yeumbeul, la classe nuit de Colobane. Pour la composante «classes virtuelles» gérée par la CNOAS, un site a été visité à Thiaroye Guinaw rail dans un centre multimédia. Dans tous les sites, une démonstration de cours est faite par les formateurs suivie d un entretien entre les partenaires et les bénéficiaires sur l intérêt du programme et les attentes des cibles. Au passage de la mission, l activité sur le profilage des cibles a connue une affluence notoire des jeunes filles et femmes. La deuxième mission s est déroulée dans la période du 11 au 14 septembre, coïncidant avec la célébration de semaine nationale de l alphabétisation, un moment fort de partage et de plaidoyer pour le développement du l alphabétisation et des langues nationales. La première activité portant sur la présentation du niveau d exécution des composantes a été inscrite dans l agenda de la SNA et donné l occasion de partager les objectifs du programme et l état d exécution des composantes avec les acteurs du sous secteur de l EBJA. Ces présentations ont été renforcées par le reportage réalisé par la DRTS qui a retracé un bref aperçu historique sur l alphabétisation au Sénégal, la nouvelle vision, l intérêt du programme et son caractère innovant avec l intégration des TIC. La visite de courtoisie au Ministre de l Education qui s en est suivie a permis de noter l engagement de l Etat du Sénégal à soutenir le programme et à s approprier le modèle, à terme. La dernière étape de la mission consistant aux visites de sites a 6 La DALN assure la coordination de la politique nationale en AENF. Elle rend compte au niveau national à partir d un cadre stratégique de référence appelé COSA. Les organisations de la société civile et tous les autres acteurs contribuent à la réalisation de ces objectifs nationaux. Ce qui lui donne la légitimé d assurer la coordination du team mais également d intervenir, d approuver arreter les actions. 12

13 donné l occasion de constater de visu, l effectivité de l exécution du programme. Dans tous les deux sites, un engouement général a été matérialisé par une forte mobilisation des populations. Pour confirmer l intérêt de l utilisation des TIC, une apprenante de la classe de Ndindy a écrit un texto adressé à la représentante de l UNESCO. Le village de Niaga était la dernière étape de la visite. En effet dans cette localité qui est un site touristique du fait de la présence du Lac Rose, les femmes s adonnent, à côté d autres activités commerciales, à l extraction du sel. La majorité d entre elles étant des analphabètes, le projet a souhaité les former afin de leur permettre de mieux gérer leur activité et d en tirer plus de profit pour tendre vers l autonomisation. Dans toutes les régions visitées au cours des deux missions, les cibles ont déclaré avoir un intérêt particulier pour le programme du fait que c est un rêve pour elles de découvrir l outil informatique. En effet, elles ont tous estimé que les TIC peuvent leur permettre de renforcer leurs activités et de recueillir facilement des informations. A cela s ajoute l engagement des services déconcentrés et centraux de l Education qui laisse espérer une atteinte des objectifs du programme Suivi de qualité du programme La DALN a organisé le suivi de qualité à deux niveaux : - Le suivi déconcentré qui a donné l occasion aux IA et IDEN d assurer le visite systématique de tous les centres en s appuyant sur le dispositif de suivi décentralisé et les outils mis à leur disposition et portant sur la qualité des intrants et des apprentissages. Chaque académie a transmis un rapport de suivi à la DALN qui s est chargée de l exploitation en vue d apporter les correctifs nécessaires. - Le suivi du suivi par le niveau central qui a permis de vérifier la conformité des résultats délivrés par le niveau déconcentré avec les objectifs du programme et de trouver des solutions aux problèmes identifiés Analyse de la situation de référence La mise en œuvre du programme a enregistré un retard surtout dans l analyse de la situation de référence. C est pourquoi des dispositions sont prises pour l intégrer dans le suivi avec des outils de reconstitution des faits. Le rapport de suivi joint en annexe livre toutes les informations recueillies et les dispositions prises Révision du guide de formation La formation des bénéficiaires se fait sur la base du référentiel des compétences national adopté dans la nouvelle réforme curriculaire et élaboré selon l approche par les compétences. En vue de se conformer au quantum horaire de 300 heures prévu dans le PAJEF, le référentiel a été révisé au cours d un atelier de deux jours regroupant les techniciens de la DALN et du CNRE. Les quatre domaines du curriculum de base sont maintenus mais les contenus sont réduits et la dimension TIC renforcée. Les domaines se présentent comme suit : - Domaine langue et communication : communication orale, lecture et écriture et production d écrits - Domaine mathématiques : numération et résolution de problèmes - Domaine éducation sociale : communication pour le changement de comportement, éducation à la citoyenneté et à la démocratie, santé-hygiène, éducation environnementale - Domaine entrepreneuriat : gestion et management renforcé par l utilisation des TIC 13

14 Le référentiel constitue un socle minimal qui sera complété par des objectifs et contenus définis sur la base des besoins spécifiques des cibles et de la communauté. Ces besoins peuvent être d ordre social, économique ou culturel et seront identifiés tout au début de la formation. La dimension TIC sera développée avec des modules élaborés par le CNRE. Le référentiel de base est intégré dans le guide du facilitateur qui comporte aussi des informations didactiques utiles pour la conduite des apprentissages. Le guide sera reproduit par le CNRE est mis à la disposition des enseignants Mise à niveau des enseignants et des personnels de suivi Les sessions de formation ont été organisées dans les sept régions du PAJEF sous la coordination des inspecteurs d Académie. La formation a concerné les enseignants et facilitateurs du programme et les responsables de l alphabétisation. Assurée par des inspecteurs de l éducation pour une durée de deux jours, elle a pour objectif de permettre aux acteurs terrains de : - s approprier les techniques d identification des besoins spécifiques des cibles - d analyser les besoins et de les traduire en objectifs et/ou contenus de formation - de les intégrer dans le référentiel de base - de s approprier le dispositif de formation à distance des enseignants Les modules ont été mis à la disposition des formateurs qui devaient les approfondir et élaborer un agenda de travail. Pour s assurer de l exécution correcte de la session et du respect des contenus prévus, la DALN a assuré la supervision dans tous les sites sur la base d un canevas unique de rapport. L exploitation des rapports a permis de constater l intérêt des thèmes développés. Pour le premier thème sur l analyse des besoins de formation, il est certain qu elle constituait un manquement dans les programmes passés du fait que les enseignants ne maitrisaient ni l enjeu de cette étape dans la formation des adultes ni les techniques adéquates pour la conduire. Le second module sur la FAD devra permettre aux enseignants de découvrir le site du CNRE et de mieux participer au processus de renforcement de capacités. Cependant certaines difficultés ont été notées et partagées avec le CNRE. Il s agit principalement de : - l accès au site par des enseignants qui sont pour la plupart en milieu rural où la connexion internet n est pas garantie - le volume des modules signalé par les quelques enseignants qui ont pu se connecter et qui selon eux ne facilitent pas la prise de note ou l appropriation sur place alors qu ils ne disposent ni de clé USB pour les télécharger, ni d ordinateurs pour les lire. C est pourquoi un certain nombre de doléances ont été posées par les enseignants pour un renforcement de leurs capacités techniques avec la dotation en matériel informatique. Les détails de la formation sont livrés dans le rapport de supervision joint en annexe Journées pédagogiques Les journées pédagogiques sont des moments de remédiations. Les contenus sont définis par les données recueillies dans les centres au cours du suivi des apprentissages. Elles doivent permettre de résoudre les problèmes d ordre pédagogiques ou techniques auxquels les enseignants sont confrontés dans la conduite du programme. C est aussi des moments d échanges et de partage d expérience entre les acteurs avec l appui des personnels 14

15 d encadrement. Du fait du retard accusé dans le suivi des centres, cette activité n est pas réalisée et pourrait être reportée à la prochaine phase EVALUATION 1- Performances des apprenants En toutes disciplines confondues, le seuil de maîtrise moyen global est de 77,08% avec un écart-type de 16,55. Par discipline, l Education sociale avec 93,47% réalise le taux de satisfaction le plus élevé ; elle est suivie de l Entreprenariat avec 82,87%, la lecture avec 80,48%. Le plancher est enregistré en Expression écrite et en Mathématique avec respectivement 59,91% et 68,64%. Ces bas résultats notés dans ces deux disciplines peuvent s expliquer par le fait qu elles constituent des éléments essentiels pour rendre l adulte autonome et sont plus complexes que les trois autres disciplines. En Mathématique et Expression écrite, des efforts en renforcement de capacités des personnels chargés de la formation des bénéficiaires sont à envisager pour booster les résultats. Par région, la situation se présente ainsi qu il suit : Région Lecture Expression écrite Mathémati que Education sociale Entrepre neuriat Compétence en toutes disciplines Dakar Diourbel Fatick Kédougou Matam Saint Louis TAMBACOUNDA Moyenne 79,04 68,64 56,78 83,62 95,34 76,68 Ecart-type 17,89 25,16 28,12 29,93 15,73 17,72 Moyenne 63,09 34,74 37,96 97,69 70,25 60,75 Ecart-type 21,70 31,14 24,60 8,53 25,78 15,81 Moyenne 84,01 48,62 76,21 99,00 93,98 80,36 Ecart-type 17,27 36,38 23,99 7,04 14,15 10,94 Moyenne 81,59 48,13 31,96 89,17 67,50 63,67 Ecart-type 11,55 31,27 23,38 24,33 38,06 18,28 Moyenne 78,14 75,56 78,05 92,84 72,31 79,40 Ecart-type 13,82 22,00 24,11 18,86 29,55 15,71 Moyenne 73,81 47,46 59,24 91,30 96,82 73,73 Ecart-type 17,72 29,64 31,88 22,03 15,28 16,03 Moyenne 89,69 73,40 85,18 93,40 79,14 84,16 Ecart-type 10,78 22,56 25,92 17,91 35,16 13,87 15

16 Moyenne Moyenne 80,48 59,91 68,64 93,47 82,87 77,08 Ecart-type 17,44 31,59 31,12 18,69 28,75 16,55 Par région, 4 sur les 7 où intervient le programme, réalisent les meilleurs résultats avec des scores supérieurs ou égaux à la moyenne de 77%. Il s agit de Tambacounda, Fatick, Matam et Dakar. Les 3 régions restantes ont des taux inférieurs à 75% avec un minimum de 60,75% enregistré à Diourbel. Si en lecture le plus bas taux enregistré est de 63,09% (Diourbel), en expression écrite les plus bas taux de satisfaction sont de 34,74% (Diourbel), Saint-Louis (47,46%), Kédougou et Fatick ave respectivement 48,13 et 48,62% soit 3 régions sur 7. En mathématique, la même tendance est observée avec 31,96% de satisfaction à Kédougou et 37,96% à Diourbel. Les meilleurs résultats sont enregistrés en éducation sociale et en entreprenariat où ils varient de 83,62% (Dakar) à 99,00% (Fatick) en éducation sociale et de 67,5% (Kédougou) à 96,82% (Saint-Louis). 2- Niveaux de satisfaction par discipline, seuils de maîtrise et par région. En Lecture : Sur 704 apprenants évalués, 62,1% ont un niveau de satisfaction supérieur ou égal à 75%. 29,8% ont réalisé un taux compris entre 50 et 74%, tandis que 8,1% ont un seuil inférieur à 50%. Par région, les résultats par seuils de maîtrise se présentent ainsi : Tableau croisé Région * Lecture satisfaisant (75 % et plus) Lecture seuil intermédiaire (50 à 74 %) Seuil insuffisant (moins de 50 %) Total Région Dakar Effectif % 57,6% 32,2% 10,2% 100,0% Diourbel Effectif % 30,6% 37,5% 31,9% 100,0% Fatick Effectif % 71,4% 18,8% 9,8% 100,0% Kédougou Effectif % 70,0% 27,5% 2,5% 100,0% Matam Effectif % 48,8% 48,8% 2,5% 100,0% Saint Louis Effectif % 47,8% 41,3% 10,9% 100,0% TAMBACOUNDA Effectif % 82,9% 16,6%,5% 100,0% Total Effectif % 62,1% 29,8% 8,1% 100,0% Par niveau de satisfaction supérieur ou égal à 75%, Tambacounda réalise le taux de satisfaction le plus élevé avec 82,9% suivie de Fatick (71,4%) Kédougou (70% ) et Dakar (57,6%). Les trois autres régions ont un taux inférieur à 50%. Pour le seuil intermédiaire (50 à 74%), Matam réalise le plus grand taux avec 48,8% et Tambacounda le plancher avec 16,6%. 16

17 Au seuil insuffisant (moins de 50%), Diourbel enregistre 31,9% alors que Tambacounda a le plancher avec 0,5%. On constate que Diourbel réalise au x différents niveaux de maîtrise une performance comprise entre 30,6 et 37,5%. En expression écrite (écriture) : Sur 704 apprenants testés, 45,6% ont un niveau de satisfaction supérieur ou égal à 75% ; 22,7% un niveau compris entre 50 et 74% et 31,7% un niveau inférieur à 50%. Tableau croisé Région * Écriture Écriture satisfaisant (75 % et plus) seuil intermédiaire (50 à 74 %) Seuil insuffisant (moins de 50 %) Total Région Dakar Effectif ,5% 33,9% 18,6% 100,0% Diourbel Effectif ,3% 22,2% 62,5% 100,0% Fatick Effectif ,8% 13,5% 49,6% 100,0% Kédougou Effectif ,5% 10,0% 57,5% 100,0% Matam Effectif ,6% 18,2% 13,2% 100,0% Saint Louis Effectif ,7% 41,3% 37,0% 100,0% TAMBACOUNDA Effectif ,6% 22,5% 15,0% 100,0% Total Effectif dans Région 45,6% 22,7% 31,7% 100,0% Par seuil de maîtrise supérieur ou égal à 75%, Matam réalise le taux de satisfaction le plus élevé avec 68,6% ; elle est suivie de Tambacounda avec 62,6% ; le plancher est enregistré à Diourbel avec 15,3% de satisfaction. Au niveau intermédiaire, le meilleur résultat est à Saint-Louis avec 41,3% tandis que le taux le plus bas est à Fatick avec 13,5% Au niveau du seuil insuffisant, Diourbel a le taux le plus élevé avec 62,5% ; le plus bas taux est à l actif de la région de Matam avec 13,2%. 17

18 En Mathématique, sur 704 apprenants évalués, 51,3% ont un niveau de satisfaction au seuil de maîtrise supérieur à 75% tandis que 23% ont satisfait le niveau intermédiaire (50 et 74%) ; Ceux qui ont un niveau insuffisant représentent 25,7% des évalués. Tableau croisé Région * Mathématique Mathématique satisfaisant (75 % et plus) seuil intermédiaire (50 à 74 %) Seuil insuffisant (moins de 50 %) Total Région Dakar Effectif ,1% 33,9% 39,0% 100,0% Diourbel Effectif ,1% 19,4% 69,4% 100,0% Fatick Effectif ,1% 36,8% 12,0% 100,0% Kédougou Effectif ,0% 32,5% 67,5% 100,0% Matam Effectif ,2% 19,8% 9,9% 100,0% Saint Louis Effectif ,0% 25,0% 38,0% 100,0% TAMBACOUNDA Effectif ,2% 10,2% 9,6% 100,0% Total Effectif dans Région 51,3% 23,0% 25,7% 100,0% Au niveau de maîtrise égal ou supérieur à 75%, Tambacounda réalise le meilleur score avec 80,2% ; elle est suivie de Matam avec 70,2%; Kédougou enregistre un score nul (0,0%). Au niveau intermédiaire (50 à 74%), les résultats sont relativement bas avec des scores compris entre 10 et 36,8%. Au seuil de maîtrise insuffisant (moins de 50%), le plus gros score est à l actif de Diourbel (69,4%) et Kédougou (67,5%); ce qui traduit un niveau de satisfaction très faible. Tambacounda et Matam enregistrent les plus bas taux avec respectivement 9,6 et 9,9%. Ces deux régions enregistrent les résultats les plus satisfaisants. En Education sociale, sur 104 apprenants évalués, 611 soit 86,8% ont satisfait le seuil de maîtrise à 75% et plus contre 8,2% au seuil intermédiaire et 5,0% au seuil insuffisant. Ce qui est un excellent résultat. 18

19 Par région, la situation se présente ainsi qu il suit : Tableau croisé Région * Éducation sociale satisfaisant (75 Éducation sociale seuil intermédiaire Seuil insuffisant % et plus) (50 à 74 %) (moins de 50 %) Total Région Dakar Effectif ,9% 10,2% 16,9% 100,0% Diourbel Effectif ,1% 6,9%,0% 100,0% Fatick Effectif ,7% 1,5%,8% 100,0% Kédougou Effectif ,0% 10,0% 10,0% 100,0% Matam Effectif ,3% 11,6% 4,1% 100,0% Saint Louis Effectif ,7% 8,7% 7,6% 100,0% TAMBACOUNDA Effectif ,6% 10,2% 4,3% 100,0% Total Effectif dans Région 86,8% 8,2% 5,0% 100,0% Au niveau de maîtrise égal ou supérieur à 75%, seul Dakar réalise un niveau de maîtrise inférieur à 75%. Toutes les autres régions ont un résultat égal ou supérieur à 80. Ce qui est un excellent résultat. 19

20 En Entreprenariat, sur 704 apprenants testés, 549 soit 78,0% ont satisfait le seuil de maîtrise égal ou supérieur à 75% ; ce niveau de satisfaction est de 13,5% au seuil intermédiaire et 8,5% ont enregistré un seuil de maîtrise inférieur à 50%. Globalement le niveau de maîtrise est satisfaisant. Par région, les seuils de maîtrise se présent comme suit : Tableau croisé Région * Entrepreneuriat* Seuil satisfaisant (75 % et plus) Seuil intermédiaire (50 à 74 %) Seuil insuffisant (moins de 50 %) Région Dakar Effectif Total 96,6% 1,7% 1,7% 100,0% Diourbel Effectif ,8% 22,2% 6,9% 100,0% Fatick Effectif ,2% 6,8%,0% 100,0% Kédougou Effectif ,5% 20,0% 22,5% 100,0% Matam Effectif ,0% 28,1% 14,9% 100,0% Saint Louis Effectif ,8%,0% 2,2% 100,0% TAMBACOUNDA Effectif ,2% 14,4% 13,4% 100,0% Total Effectif dans Région 78,0% 13,5% 8,5% 100,0% Au niveau de maîtrise égal ou supérieur à 75%, seules Kédougou et Matam réalisent un niveau de maîtrise inférieur à 60%. Toutes les autres régions ont un résultat compris entre 70 et 97% de satisfaction. Ce qui est un excellent résultat. Au seuil intermédiaire et au seuil insuffisant les taux sont respectivement de 13,5 et 8,5% 20

21 En Compétences toutes disciplines, sur 704 apprenants évalués, les 410 soit 58,2% ont satisfait aux tests au seuil égal ou supérieur à 75%, les 249 soit 35,4% ont satisfait le seuil intermédiaire et 45 soit 6,4% au seuil insuffisant. Par région, les résultats se présentent comme suit : Tableau croisé Région * Compétences en toutes disciplines Compétences en toutes disciplines Seuil satisfaisant (75 % et plus) seuil intermédiaire (50 à 74 %) Seuil insuffisant (moins de 50 %) Total Région Dakar Effectif dans 61,0% 30,5% 8,5% 100,0% Région Diourbel Effectif dans 19,4% 54,2% 26,4% 100,0% Région Fatick Effectif dans 61,7% 38,3%,0% 100,0% Région Kédougou Effectif dans 35,0% 42,5% 22,5% 100,0% Région Matam Effectif dans 64,5% 30,6% 5,0% 100,0% Région Saint Louis Effectif dans 50,0% 44,6% 5,4% 100,0% Région TAMBACOUNDA Effectif dans 74,9% 24,6%,5% 100,0% Région Total Effectif dans Région 58,2% 35,4% 6,4% 100,0% Au niveau de maîtrise égal ou supérieur à 75%, Diourbel et Kédougou réalisent les plus bas score avec respectivement 19,4 et 35% seulement de satisfaction ; les autres cinq (05) régions ont un score compris entre 50 et 75% de satisfaction. Au niveau intermédiaire (50 à 74%), Diourbel réalise le score le plus élevé avec 54,2% suivie de Saint Louis (44,6%) et Kédougou (42,5%). Au seuil de maîtrise insuffisant (moins de 50%), les scores sont assez bas LA COORDINATION TECHNIQUE DU PROGRAMME Pour une synergie des interventions des différentes composantes du programme, un cadre de concertation coordonné par la DALN (TEAM) est mis en place. Ce TEAM composé des représentants de la DALN, du CNRE, de la CNOAS, du CNEAP, de la DRTS et de l UNESCO BREDA se réunit régulièrement pour partager sur le niveau d exécution des composantes et discuter des forces et faiblesses constatées dans le déroulement du programme. La dernière rencontre tenue le jeudi 15 novembre 2012 a permis de constater le niveau d exécution de la première phase avec des résultats probants. La composante formation des analphabètes et soutien scolaire gérée par le CNEAP a procédé à l évaluation interne et livré son rapport. Les seules contraintes notées se situent sur la forte 21

22 demande et l insuffisance du matériel informatique. La dernière activité inscrite en perspective est l évaluation externe qui devra se réaliser avec la DALN. La composante classes virtuelles gérée par la CNOAS a terminé les activités inscrites dans le premier contrat et portant sur le profilage et l élaboration des applications. La deuxième étape consistera à la formation des cibles. A ce niveau, la contrainte majeure réside dans l indisponibilité de l outil technologique (IPAD ou cellulaires), support essentiel de la formation virtuelle. Le TEAM a discuté sur la possibilité de développer une autre stratégie avec les salles informatiques disponibles dans les régions. La CNOAS a entamé les démarches auprès des IA pour l accès à ces salles et devra être appuyée par la DALN. Pour la composante «Classes physiques», le rapport de suivi de qualité devra renseigner sur le déroulement des cours. Pour le volet TIC des réajustements sont nécessaires afin de permettre aux enseignants d accéder facilement aux modules. Les activités en perspectives sont l organisation de journées pédagogiques sur les questions didactiques essentielles, soulevées dans le suivi de qualité et l évaluation interne. Pour le volet communication géré par la Division de la radio télévision scolaire (DRTS), il est heureux de constater que le reportage sur le PAJEF est passé à la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) et que les dispositions sont en train d être prises pour la diffusion des cours d alphabétisation. 9.2 CNRE L exécution de ce contrat a permis l expérimentation d une innovation pédagogique qui s inscrit dans un contexte international favorable. La prise en charge de la dimension TIC dans les offres de formation aux adultes renforce le rôle d avant-garde du centre des ressources qui essaie ici de renforcer les capacités des acteurs du système. En même temps l innovation, avec la capitalisation qui a été faite est un prétexte pour faire le point sur la faisabilité et l identification des conditions de réussite de la mise en œuvre. L intervention cherche à renforcer les capacités des femmes c est pourquoi, la dimension genre est intégralement prise en charge. En matière de qualité, l innovation introduit une dimension contextualisée des nouvelles technologies dans la vie quotidienne des populations. La production d outils de formation et de supports a été la base des contenus de formation qui ont permis de renforcer les capacités des personnels enseignants en matière d intégration des TIC dans les enseignement-apprentissages. La dimension TIC est prise en compte par l élaboration de modules cherchant à intégrer les techniques d exploitation des interfaces et des options des portables dans le processus d apprentissage Résultat obtenu en lien avec la matrice des effets attendus dans le PLEX: Resultat attend et impact (si applicable) date Realisations Difficultés rencontrées et défis persistant 22