COMPTE-RENDU Colloque Concert Action Jeunesse

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "COMPTE-RENDU Colloque Concert Action Jeunesse"

Transcription

1 COMPTE-RENDU Colloque Concert Action Jeunesse Novembre 2014 Rimouski

2 Avant-propos À propos de COSMOSS Créé en 2004, COSMOSS (Communauté ouverte et solidaire pour un monde Outillé, Scolarisé et en Santé) est un regroupement volontaire de partenaires provenant de ministères et d organismes du Bas-Saint-Laurent, qui s engagent à améliorer la santé et le bien-être des jeunes de 0 à 30 ans et à favoriser la persévérance scolaire et l insertion au marché du travail. Pour plus d informations : Membres du comité organisateur Sophie Bérubé, agente de liaison COSMOSS, saines habitudes de vie Mélanie Lavoie, agente de liaison COSMOSS, petite enfance Nathalie Bélanger, coordonnatrice de COSMOSS Pierre Chassé, conseiller municipal, Rimouski Maude Thériault, organisatrice communautaire, CSSS de Rimouski-Neigette Martin Brisson, policier intervenant en milieu scolaire Ludovic Decoret, animateur de la journée Partenaires organisateurs 2 Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse

3 Table des matières Avant-propos... 2 Table des matières... 3 Introduction... 4 Déroulement de la journée... 5 Mots des invités et autres détails... 6 Mots des invités... 6 Pause santé... 7 Dîner sur place... 7 Plénière... 7 Les petits pas... 7 Conférence d ouverture... 8 Panel... 9 Ateliers de la matinée... 9 Atelier 1 : Les passerelles en petite enfance, comment réussir à se parler, s entendre et surtout se comprendre Atelier 2 : Le plan de cheminement vers l autonomie, est-ce que l essayer ce serait l adopter? Atelier 3 : Qui dit ne jamais avoir rien consommé? Conférence de l après-midi Ateliers de l après-midi Atelier 4 : Venir en aide à nos jeunes préoccupés par leur poids et leur image corporelle, réaliste ou non? Atelier 5 : Les services aux personnes ayant un TSA : où en sommes-nous? Atelier 6 : Démystifier et valoriser les parcours qui visent la réussite scolaire et sociale des jeunes de 15 à 21 ans Conclusion Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse 3

4 Introduction Le colloque Concert Action Jeunesse s est tenu le 21 novembre 2014 à Rimouski, dans les locaux de l école Paul-Hubert. Cet événement a rassemblé une soixantaine d acteurs du milieu, représentant trente-sept organisations différentes qui ont à cœur de travailler au bien-être des jeunes de la MRC de Rimouski-Neigette et de leurs familles. Il a été organisé en partenariat avec COSMOSS Rimouski-Neigette, la Ville de Rimouski, la Commission Scolaire des Phares et le Centre de Santé et de Services Sociaux de Rimouski-Neigette. Cette journée se voulait un moment permettant de mobiliser et activer la communauté pour la cause des jeunes ; de parler des quatre enjeux de COSMOSS : l entrée scolaire réussie, les saines habitudes de vie, la persévérance scolaire et l intégration socioprofessionnelle ; et enfin d arrimer la continuité des services pour les jeunes et leurs parents. Le comité organisateur, composé de membres de chacun des partenaires organisateurs, a souhaité proposer aux participants une journée riche en contenu sur les quatre thèmes de COSMOSS. Ainsi, la conférence d ouverture traitait de l image corporelle. Elle a été suivie par un panel dont le sujet était l expérience des jeunes à travers les services. Les participants avaient ensuite le choix parmi six ateliers. Ceci, dans le but de leur offrir un contenu adapté à leurs besoins et de leur permettre d échanger en groupe plus restreint. Entre ces ateliers, une conférence en début d après-midi a présenté l essentiel des travaux de la recherche-action régionale portant sur les stratégies gagnantes pour rejoindre les personnes difficiles à rejoindre. Enfin, une plénière a permis à tous de profiter d une synthèse des ateliers. Ce compte-rendu a pour intention de présenter un résumé des contenus et des discussions de la journée. Pour avoir de plus amples informations au sujet des différents contenus, le comité organisateur invite les participants à communiquer directement avec les conférenciers et les animateurs d ateliers. 4 Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse

5 Déroulement de la journée Voici un aperçu du déroulement global de la journée. Heure Activités 8 h 30 Ouverture de la journée, mot du président d honneur et de différents invités 8 h 55 Conférence d ouverture 9 h 50 Panel : partage d expériences vécues par les jeunes et leurs parents dans les services 10 h 45 Pause santé 11 h Ateliers de la matinée 12 h Dîner sur place 13 h 15 Conférence : aller du bord de l exclusion 13 h 45 Ateliers de l après-midi 14 h 45 Pause santé 15 h Plénière 15 h 50 Mot du président de COSMOSS et clôture Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse 5

6 Mots des invités Mots des invités et autres détails La première personne à avoir pris parole lors de ce colloque a été monsieur Pierre Chassé, conseiller municipal à la Ville de Rimouski, pour le district 8 Arthur-Buies. Monsieur Chassé, en tant que membre du comité organisateur et instigateur de ce colloque, a ouvert la journée en remerciant tous les participants de leur présence et en saluant le travail du comité organisateur. Par la suite, monsieur Ludovic Decoret, animateur principal, s est adressé au public afin de placer certains éléments au bon déroulement de la journée. Il a notamment invité les participants à profiter des échanges et du partage d expertise au fur et à mesure de la journée. Le président d honneur de ce colloque, monsieur Jocelyn Michaud, directeur de l école Paul-Hubert est intervenu par la suite. Il a lui aussi salué la participation des personnes présentes et a souligné l importance de leur travail et de leurs concertations pour améliorer les services offerts aux jeunes de la MRC. Pour terminer cette ouverture de la journée, madame Jennifer Murray, conseillère municipale de la ville de Rimouski, pour le district 3 Saint-Germain, a parlé au nom du maire de Rimouski, monsieur Éric Forest. Elle a souhaité une bonne journée de concertation à tous les participants. À la fin du colloque, monsieur Denis Blanchette, président du Comité Local de Coordination de COSMOSS Rimouski-Neigette, a remercié chaleureusement les participants ainsi que le comité d organisation du colloque, dont tous les membres ont été invités sur scène. Monsieur Blanchette a également souligné l importance d une telle journée pour la concertation de COSMOSS. 6 Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse

7 Pause santé Lors des pauses, des collations ont été offertes aux participants : des plateaux de fruits, du café et des pâtisseries. Ces dernières ont été réalisées par le plateau de travail Délices et Festins, à l'unité des PSI de l'école Paul-Hubert. Leurs créations ont été grandement appréciées par tous. Dîner sur place Le dîner a été offert sur place, pour faciliter la participation de tous. Un buffet froid a été préparé pour l occasion, par Suzie Quimper traiteur. Plénière Afin d assure une bonne synthèse de chacun des ateliers lors de la plénière, trois rapporteurs ont été mis à contribution : madame Vinciane Cousin, monsieur Geoffrey Lain et monsieur Geoffrey Molle. Leur mandat a été d assister aux ateliers pour en noter les grandes lignes et en faire un résumé de cinq minutes lors de la plénière. Les petits pas À la fin des ateliers, il était proposé aux participants de noter sur un grand post-it des nouvelles actions à réaliser dans leur quotidien, suite à la présentation. Un «petit pas», qui se définit comme étant une action à la portée du participant, respectant son pouvoir d agir et ayant comme objectif d arrimer le continuum de services. Un résumé des actions énumérées par les participants sera présenté à la fin de chacun des ateliers, à côté de l image des petits pas portant les couleurs de COSMOSS. Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse 7

8 Conférence d ouverture La conférence d ouverture a été animée par madame Léa Clermont-Dion, qui est coinstigatrice de la Charte Québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée adoptée par le gouvernement du Québec en 2009, ainsi que l auteure d un essai s intéressant au culte des apparences : «La revanche des moches», disponible depuis mars Le thème de la conférence était l image corporelle, en particulier chez les femmes. Dans sa première partie, madame Clermont-Dion a démontré au public l influence des médias et du culte de la beauté sur les femmes et en particulier sur les adolescentes. L exemple de la poupée Barbie, aux mensurations improbables pour une personne humaine a été comparé à Lamily, une poupée aux formes plus humaines et se voulant l anti-barbie par ses créateurs. Beaucoup d autres exemples ont été illustrés, grâce à des statistiques précises, des vidéos-chocs ou des anecdotes marquantes. Madame Clermont-Dion a raconté sa propre histoire, où comment, à l adolescence, ce culte de la beauté avait entraîné une anorexie, ce qui a failli lui coûter la vie. Cette période a déclenché toutes ses démarches pour tenter de faire bouger les choses, par le biais de diverses actions comme des pétitions, des entrevues, l écriture d un essai ou encore la production d un documentaire : «Beauté fatale», diffusé les 9 et 10 décembre La deuxième partie de sa conférence a été axée sur les possibilités d action face à cette problématique. On peut entre autres retenir le fait qu il est possible de faire réagir les gouvernements et les médias, qu individuellement nous avons la responsabilité de ne pas succomber à la pression des publicités et de ce culte de la beauté et qu enfin, les parents ont le devoir de préparer leurs enfants à cela, en les sensibilisant et en soignant leur vocabulaire. 8 Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse

9 Panel Le panel avait pour titre : Partage d expériences vécues par les jeunes et leurs parents dans les services. Il visait à permettre à un jeune et un parent de partager leur expérience comme utilisateur de service. Un intervenant a également été convié à partager ses observations en lien avec les jeunes et les parents. Malheureusement, le parent qui avait été convié n a pas pu se rendre disponible pour participer au panel. Par contre, le jeune et l intervenant étaient présents. Monsieur Décoret se chargeait de l animation des discussions. Tout d abord, le jeune nommé Gabriel a partagé son parcours, en commençant par son décrochage scolaire au début du secondaire, son séjour en centre d accueil puis son retour à l école. À seize ans, il a quitté le parcours régulier pour aller au Centre de formation des adultes. Il n y est pas resté longtemps, le rythme d apprentissage ne convenant pas à son mode de vie. Ce qui lui a permis de revenir à l école quelques années plus tard est sa participation aux Maraîchers du cœur. Au-delà de la formation en jardinerie, l accompagnement proposé lui a permis de réfléchir sur lui-même et de découvrir l organisme Je Raccroche. Gabriel fait actuellement partie d un groupe de Je Raccroche, ce qui lui permet de poursuivre ses études secondaires tout en développant d autres aspects de sa vie pour favoriser son engagement citoyen. Par la suite, monsieur Luc Jobin, directeur de l organisme En-tout-Cas Jeunesse, qui s occupe du travail de rue pour la MRC de Rimouski-Neigette, a pris la parole. Il a essentiellement souligné le contexte actuel difficile pour les organismes œuvrant auprès des jeunes. Des organismes compétents dans leur mission ne sont pas reconduits, ce qui va entraîner inévitablement des vides de service. Il a également rappelé l importance de se mobiliser dans un tel contexte, que ce soit les intervenants, les directions, mais aussi les jeunes et les parents. Ateliers de la matinée Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse 9

10 Voici un tableau résumant les ateliers proposés dans la matinée. Par la suite, un résumé du contenu de ces ateliers est proposé. Titre, animateur et résumé 1. Les passerelles en petite enfance, comment réussir à se parler, s entendre et surtout se comprendre. Animatrice : Maude Thériault, organisatrice communautaire, CSSS Rimouski-Neigette Résumé : L entrée scolaire est une étape très importante pour l enfant. Avant celle-ci, plusieurs ont fréquenté un service de garde, d autres ont pu recevoir des services en orthophonie ou autres. Certaines informations sont capitales pour permettre à l enfant de vivre une entrée scolaire réussie. Que ce soit pour les parents ou pour les intervenants, les mécanismes de communication sont complexes entre les écoles, CLSC, CPE etc. Notre défi : faire en sorte que l information requise pour soutenir un enfant soit disponible. 2. Le plan de cheminement vers l autonomie, est-ce que l essayer ce serait l adopter? Animateurs : Marie-Ève Dionne, intervenante Projektion Carrefour Jeunesse-emploi du Kamouraska, Patrick Drapeau, éducateur Programme Qualification des Jeunes (PQJ), Centre jeunesse, Anne Bernier, Agente de développement COSMOSS Bas-Saint-Laurent. Résumé : Cette table ronde s adresse à tous les intervenants qui connaissent le PCA ou qui en ont entendu parler et qui sont curieux d en explorer davantage les finalités. À partir de témoignages d utilisateurs, les participants pourront partager leurs expertises et leurs questions relatives à cette démarche qui placent le jeune en difficulté d insertion au cœur de nos interventions intersectorielles. Une partie de l activité sera réservée à une exploration sommaire de l outil informatisé ainsi que des nombreuses informations disponibles sur le site : Allez y jeter un œil et préparez vos questions! 3. Qui dit ne jamais avoir rien consommé? Animateur : M. Gaston Leblanc, L Arrimage Résumé : Une conférence en toute lucidité sur le rapport que l on entretient avec les consommateurs. Mes peurs? Mes préjugées? Mes principes? Comment vendre l'idée d'un mieux-être à quelqu'un en processus d'autodestruction? Mon dialogue intérieur, mon attitude, mon savoir-être versus mon savoir-faire! Comment réagir avec mon sentiment d'impuissance? Portrait de la consommation des drogues chez les jeunes dans Rimouski-Neigette (sortes, nouveaux produits de synthèse, quantités consommées, etc.) 10 Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse

11 Atelier 1 : Les passerelles en petite enfance, comment réussir à se parler, s entendre et surtout se comprendre. Par Maude Thériault, CSSS Rimouski-Neigette : maude.theriault.csssrn@ssss.gouv.qc.ca Après une introduction et une mise en situation, l atelier s est déroulé via des échanges et des questionnements riches autour de la question suivante : comment adapter les outils de transmission d informations de manière à favoriser une prise en charge optimale de l enfant? Difficultés identifiées dans la réalité des professionnels : Devoir de confidentialité qui consiste à la non-communicabilité de certaines informations indispensables à la prise en charge de l enfant; Hyper sectorisation des services; Implication difficile de certains parents sur le plan du partage d informations; Manque de temps des professionnels. Axes d améliorations envisagés : Intervenir dans une optique de circulation d information et de pluridisciplinarité entre les différents professionnels prenant en charge un même enfant; Impliquer les parents en leur demandant une autorisation de partage d information avec d autres professionnels prenant en charge l enfant; Valoriser et mobiliser les connaissances importantes des parents dans la prise en charge de leur enfant; S engager dans une relation de coopération avec les parents au service du bien-être de l enfant. Outils concrets évoqués : Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse 1 1

12 Formaliser dans un document de liaison tous les milieux (et professionnels) qui interviennent auprès d un même enfant : idée d un diagramme avec l enfant au centre relié à chacun des services qui le prenne en charge ; Éducateurs Camp d'été Orthophoniste Intervenant CSS École Enfant Garderie Projet d un document regroupant toutes les informations nécessaires à la prise en charge de l enfant, utilisables par tous les organismes qu il fréquente. Il contiendrait certains diagnostics, certaines informations sur son développement, les projets à moyen et long terme, l historique de son cheminement Projet de création d un comité rassemblant tous les acteurs du milieu de la petite enfance à Rimouski dans l optique de construire ensemble des solutions adaptées à la réalité des différents milieux. Valeurs abordées lors de l atelier : Non-Jugement; Questionnement des pratiques établies; Humanisation des rapports entre professionnels (s adresser à une personne ressource plutôt qu à un intervenant x ou y dans un autre organisme); Devoir d indignation qui doit motiver une mise en action au sein du milieu en vue d un changement des pratiques. 12 Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse

13 Les prochaines actions des participants concernent essentiellement la poursuite de la concertation dans le sens des discussions, en favorisant le transfert des informations entre les intervenants, pour le bien-être de l enfant. Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse 1 3

14 Atelier 2 : Le plan de cheminement vers l autonomie, est-ce que l essayer ce serait l adopter? Par Marie-Ève Dionne, Projektion CJE du Kamouraska : atelier@projektion16-35.ca Patrick Drapeau, Centre jeunesse : patdra@ssss.gouv.qc.ca Anne Bernier, COSMOSS Bas-Saint-Laurent : abernier@crebsl.org L objectif de cet atelier était de donner un survol du plan de cheminement vers l autonomie (PCA) afin de démystifier l outil. À quoi sert le PCA? Structurer l accompagnement pour faciliter le passage à la vie adulte; Identifier les forces, les projets, le besoin de soutien et les priorités de la personne pour favoriser sa mise en mouvement; Soutenir une intervention intersectorielle, dans une vision partagée, un outil et un langage communs; Utiliser un outil commun d intervention informatisé et gratuit. Avec qui l utiliser? Principalement dédié aux ans, mais peut être utilisé avec une clientèle plus âgée concernée par d autres problématiques telles que l immigration, l itinérance, la violence conjugale, etc. Comment? Aller sur le site Le site contient un guide d accompagnement en consultation libre; Ouvrir un compte gratuitement avec une adresse courriel; Proposer au jeune de remplir le questionnaire proposé. Celui-ci rejoint différents axes : Axe socioprofessionnel : penser à ce qu il veut faire (études, emploi ); Axe résidentiel : savoir quels sont ses besoins du quotidien (logement, finances, alimentation ); 14 Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse

15 Axe relationnel : identifier ses aptitudes personnelles et avec qui il souhaite vivre ses projets ; Une fois les réponses validées, l outil génère un portrait qui peut servir de soutien pour produire un plan d action. Quels intérêts privilégiés? Permettre une vision partagée entre les secteurs. L outil peut soutenir une démarche de partenariat, une complémentarité et une continuité dans les services offerts aux jeunes. Les informations rentrées sur le site sont en effet stockées en ligne, ce qui permet à d autres services d y accéder. Le choix de rendre accessibles ces informations appartient au jeune, il est autonome et peut, s il le souhaite, conserver la confidentialité de son compte. Aider l intervenant à planifier son intervention. L outil n émet pas de diagnostic. Il mesure la perception que le jeune a de sa situation, ce qui sert de point de départ à l accompagnement. Les participants ont soulevé les points suivants : L outil est intéressant car il suscite l autonomie du jeune, peut lui permettre de se connaître et d être responsable de son cheminement ; Le PCA peut être un levier pour favoriser une approche intersectorielle, mais il faut donner le temps à l outil de s installer, aider à le démystifier, pour permettre un plus grand réseautage inter-organismes et ainsi assurer la continuité des services pour le jeune. Les prochains pas des participants s articulent autour de trois axes : s approprier l outil du PCA, le diffuser aux équipes de travail et commencer à l appliquer avec les jeunes rencontrés. Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse 1 5

16 Atelier 3 : Qui dit ne jamais avoir rien consommé? Par Gaston Leblanc, L Arrimage : titon005@hotmail.com Monsieur Leblanc a tout de suite commencé son atelier en ajustant le titre de celui-ci : «Qui n a jamais consommé de substance nuisible pour sa vie?» Il a ensuite poursuivi en supprimant les «étiquettes», préférant ainsi utiliser le terme «gens souffrants» plutôt que «personnes dépendantes». En effet, les gens souffrants ne sont pas seulement les personnes dépendantes, mais également leurs familles, leurs proches et parfois même les intervenants. Selon Monsieur Leblanc, la drogue constitue seulement 15 % du problème, les 85 % restants étant constitués de la personne et son histoire. Il y aura toujours des substances, des drogues. L intervenant doit agir là où il a du pouvoir : sur le 85 %, sur la personne. Si la personne avec qui on intervient semble peu réceptive, c est que nous n intervenons pas comme il faut. L intervenant, dans son complexe de super-intervenant, peut alors se sentir incompétent. Pour bien intervenir, il faut donc veiller aux 4 P : Peur, Principes, Préjugés et Perceptions : La peur en question est celle que l intervenant éprouve envers les substances. S il a peur de celles-ci alors son discours est faussé. La personne souffrante le sent et se dit que si l intervenant n est pas à l aise avec le 15%, comment pourrait-il l être avec le 85%. Le fond du problème reste alors inaccessible et la personne se referme. Les principes sont les bagages sociaux et familiaux de l intervenant. Ils conduisent à des jugements sans fondements réels. Il faut écouter sans jugement préalable sinon la personne se refermera. Exemple : punir une personne pour avoir consommé puis lui affirmer que l on veut l aider. Les préjugés sont causés par la peur et les principes. On préjuge parce que l on ne connaît pas. La dépendance est une maladie de relation (à soi et avec l autre). Il faut prioriser la relation, le lien. Sans lien, le 85 % reste inaccessible. 16 Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse

17 Les perceptions rassemblent la peur, les principes et les préjugés. Au lieu de se fier à ce que l on pense, ou ce que l on pense savoir, il faut s adresser avant tout à la vérité de la personne. En résumé, il faut avant toute chose, tisser un lien avec la personne souffrante. Pour cela, il existe 4 types de liens : Symbolique : issu d un intérêt commun; Stratégique : issu de la manipulation. Souvent la personne que l on veut aider accepte de nous parler parce qu elle y voit l occasion d obtenir quelque chose en retour; D autorité : il arrive que la personne cherche l autorité pour se faire arrêter. 9 jeunes sur 10 affirment avoir avant tout manqué d encadrement, pas d amour; Fraternel : un espace d honnêteté volontaire basé sur le respect sans jugement. Parfois, il faut savoir se mettre un peu du côté de la personne souffrante, car il se peut que jamais personne ne l ait fait et que ce soit la seule chose dont elle a besoin. L atelier de Monsieur Leblanc a amené certains participants à vouloir améliorer leurs méthodes d interventions et leurs attitudes avec les jeunes, afin de privilégier une approche favorisant l écoute, l accueil sans jugement et l écoute de soi dans l intervention. Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse 1 7

18 Conférence de l après-midi Madame Évelyne Langlois a été la conférencière d ouverture pour l après-midi. Le titre de sa conférence est : Aller du bord de l exclusion. Elle est venue présenter les premiers résultats de la recherche-action sur les stratégies gagnantes pour rejoindre les personnes isolées et difficiles à rejoindre, ayant des besoins, mais ne profitant pas des services. Madame Langlois est la chargée de projet de cette recherche-action. Les premières étapes de ce projet ont consisté à réaliser une revue de littérature des recherches scientifiques mondiales réalisées sur ce thème. En parallèle, seize intervenants reconnus pour rejoindre des personnes habituellement difficiles d accès ont été rencontrés. Ces deux enquêtes ont été effectuées séparément. Par la suite, les résultats ont été comparés pour en aboutir à une lecture transversale des pratiques reconnues comme étant gagnantes pour rejoindre les personnes concernées. Dans l essentiel, les intervenants comme les recherches scientifiques s entendent pour dire que les stratégies classiques ne fonctionnent pas. Il faut donc adopter une autre approche, favorisant le contact d humain à humain avant même de chercher à intervenir : une approche de proximité. Encore une fois, il y a consensus entre les deux sources. Cette approche s articule autour de deux facteurs : la capacité de reconnaître que l on est des humains avant d être des intervenants ou des personnes en situation de besoin et conséquemment, d aborder les personnes comme des individus à part entière. Des stratégies directes, indirect ou de visibilités ont ensuite été présentées, accompagnées de conditions d application. Pour avoir plus de renseignements à ce sujet, vous pouvez contacter Évelyne Langlois, à l adresse courriel suivant : elanglois@crebsl.org. Les rapports de la revue de littérature scientifique et des entrevues avec les intervenants sont également disponibles sur le site de COSMOSS : 18 Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse

19 Ateliers de l après-midi Le tableau suivant présente les ateliers de l après-midi, ainsi qu un court résumé. Par la suite, une synthèse des informations dégagées lors des ateliers est proposée. Titre, animateur et résumé 4. Venir en aide à nos jeunes préoccupés par leur poids et leur image corporelle, réaliste ou non? Animatrice : Avrile Gagné, nutritionniste Résumé : Trouvons ensemble des pistes de solutions et/ou des actions concrètes dans nos réseaux afin que nos services répondent aux besoins criants de nos jeunes. 5. Les services aux personnes ayant un TSA : où en sommes-nous? Animatrice : M me Mélanie Lavoie, directrice générale, Autisme de l Est-du-Québec Résumé : Les personnes ayant un trouble du spectre de l autisme (TSA) représentent, depuis quelques années, une clientèle particulièrement émergente. Leur taux de prévalence ne cesse d augmenter, entraînant ainsi des demandes croissantes d accès aux services. De plus, le TSA est un univers complexe qu il est parfois difficile de bien comprendre. Lors de cet atelier, les participants seront invités, après une brève introduction, à échanger sur les défis qui découlent de ces réalités. L accès aux services est-il facile pour les personnes ayant un TSA? Les services offerts sont-ils adaptés? Quelles sont les difficultés vécues? Qu entrevoit-on comme solution pour faciliter cet accès? 6. Démystifier et valoriser les parcours qui visent la réussite scolaire et sociale des jeunes de 15 à 21 ans. Animateurs : M me Nancy Bouillon, C.O. au CFRN, M. Gaétan Côté, C.O. au Paul-Hubert et M me Marie-Josée Richard, CJE Rimouski-Neigette Résumé : Découvrir les portes et les passerelles qui s offrent à nos jeunes pour réaliser leur rêve professionnel. Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse 1 9

20 Atelier 4 : Venir en aide à nos jeunes préoccupés par leur poids et leur image corporelle, réaliste ou non? Par Avrile Gagné, CS des Phares : avrile_gagne@csphares.qc.ca L atelier a débuté par une courte présentation de l état de situation autour de l image corporelle, suivi d un temps d échanges entre les participants pour dégager les difficultés rencontrées et imaginer des pistes d action. Qu est-ce que l image corporelle? C est la perception de soi et de comment les autres me voient, une partie de l estime de soi. Elle est influencée par l environnement social et relationnel (parents, intervenants, enseignants); Fait l objet d une préoccupation excessive du poids chez les jeunes et crée de la détresse psychologique qui impacte le développement et la réussite scolaire On l observe majoritairement chez les filles (régimes) mais de plus en plus chez les garçons (activité sportive intensive). Cartographie des services et outils d intervention : CSSS, CLSC, clinique des troubles anxieux, nutritionnistes, commission scolaire; Guide du programme «Bien dans sa tête, bien dans sa peau» par Équilibre. Les participants ont soulevé des difficultés rencontrées sur le terrain : Besoin d information, de formation pour mieux détecter les troubles alimentaires; On observe de plus en plus la consommation de drogues et médication; On manque de services à qui s adresser pour accompagner des jeunes; Les troubles alimentaires apparaissent de plus en plus tôt (primaire, secondaire); L image corporelle se joue dans des conflits entre les jeunes (intimidation); Dichotomie entre le discours anti-obésité et sur l image corporelle. 20 Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse

21 Les pistes d actions possibles : Activités de sensibilisation dans les écoles; Expliquer la puberté, les changements physiques ; le régime et ses conséquences; Assumer sa place de modèle en tant qu adulte (être cohérent dans son discours); Sensibiliser les enseignants à adapter leur discours en parlant de saines habitudes de vie plutôt que de perte de poids (anti-obésité); Intervenir auprès des clubs sportifs (souci de performance/image corporelle); Accompagner aussi les parents, enseignants (eux-mêmes préoccupés par leur poids); S asseoir ensemble pour penser à la mise en place de nouveaux services; Démystifier le terme d image corporelle en en parlant autour de soi. Pour leurs prochains pas, les participants ont nommé l importance de faire attention au langage, que ce soit dans sa vie personnelle ou dans la sphère professionnelle. Ceci implique une sensibilisation des acteurs entourant l enfant (famille, intervenant) à ce souci de vocabulaire pour ne plus mettre l emphase sur l image corporelle. Compte-rendu du colloque Concert Action Jeunesse 2 1

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

RÉSEAU D ACTION PROFESSIONNELLE CSQ

RÉSEAU D ACTION PROFESSIONNELLE CSQ RÉSEAU D ACTION PROFESSIONNELLE CSQ Compte-rendu Réunion du 22 octobre 2008 Cette réunion terminait un processus de 3 ans portant sur les cinq propositions pour une meilleure éducation au Québec. D entrée

Plus en détail

Forum sur le développement social de Roussillon. Assurer l équilibre. 4 juin 2009. Manoir d Youville Île Saint-Bernard, Châteauguay

Forum sur le développement social de Roussillon. Assurer l équilibre. 4 juin 2009. Manoir d Youville Île Saint-Bernard, Châteauguay Forum sur le développement social de Roussillon Assurer l équilibre 4 juin 2009 Manoir d Youville Île Saint-Bernard, Châteauguay Assurer l équilibre Le CLD de Roussillon compte parmi ses instances la commission

Plus en détail

Ensemble vers de saines habitudes de vie!

Ensemble vers de saines habitudes de vie! Ensemble vers de saines habitudes de vie! Du plan d action gouvernemental «Investir«pour l avenir» et du Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie aux balises de déploiement du soutien de Québec

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

SAINT JULIEN EN GENEVOIS

SAINT JULIEN EN GENEVOIS SAINT JULIEN EN GENEVOIS PROJET EDUCATIF ENFANCE-JEUNESSE Préambule Le service enfant jeunesse a une mission éducative et de prévention sociale auprès des enfants et des jeunes. (3-18 et jeunes adultes).

Plus en détail

Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi

Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi Éléments principaux de Passeport pour ma réussite Passeport pour ma réussite

Plus en détail

Les offres de services spécialisés

Les offres de services spécialisés Les offres de services spécialisés Le contexte et les enjeux, incluant les offres de services spécialisés aux familles et aux proches, aux partenaires ainsi que notre engagement dans la collectivité. PAVILLON

Plus en détail

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 -

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 - Guide d intervention sur l intimidation destiné aux intervenants - 1 - Rédaction Linda Laliberté : Mélanie Blais : Michèle Gariépy : Joanie Charrette : Espace Bois-Francs InterVal Pacte Bois-Francs organisme

Plus en détail

Établir des relations constructives avec les parents en services de garde à l enfance

Établir des relations constructives avec les parents en services de garde à l enfance Établir des relations constructives avec les parents en services de garde à l enfance Colloque QuébecStrasbourg Octobre 2008 Présenté par Gilles Cantin, Ph.D. Département d éducation et pédagogie UQAM

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES. Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones

PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES. Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones Édition de février 2011 Réalisé par le Comité patronal de négociation

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention À moins d indications contraires, toutes les définitions

Plus en détail

9h à 16h Séminaire d une journée avec Luc Jetté. Nouvelle formule cette année!

9h à 16h Séminaire d une journée avec Luc Jetté. Nouvelle formule cette année! Québec, le 3 mars 2011 Liste préliminaire des conférenciers et des sujets traités Colloque 2011 de l APAPI 24, 25, 26 et 27 mai 2011 Afin de débuter vos demandes de libération pour le colloque 2011 avant

Plus en détail

QUÉBEC EN FORME ROSEMONT PLAN DE COMMUNICATION 2011-2014. Présenté aux membres du comité Québec en forme Rosemont

QUÉBEC EN FORME ROSEMONT PLAN DE COMMUNICATION 2011-2014. Présenté aux membres du comité Québec en forme Rosemont QUÉBEC EN FORME ROSEMONT PLAN DE COMMUNICATION 2011-2014 Présenté aux membres du comité Québec en forme Rosemont par Magali Vaidye, le 17 janvier 2012 QUÉBEC EN FORME ROSEMONT Plan de communication 2011-2014

Plus en détail

L expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska

L expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska Écrit par Jocelyn Théoret, directeur en gestion de l expérience client, Groupe-conseil en stratégie et performance de Raymond Chabot Grant Thornton, en collaboration avec

Plus en détail

Bilan de la concertation sur le PEDT

Bilan de la concertation sur le PEDT les périscolaires Bilan de la concertation sur le PEDT J www.ville-cergy.fr Sommaire 1. Préambule 4 2. Le cadre de la démarche 5 2.1. Les objectifs 6 2.2. Les sujets du débat 6 2.3. Le déroulé de la démarche

Plus en détail

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens

Plus en détail

Le rétablissement de la pleine citoyenneté par la recherche-action participative

Le rétablissement de la pleine citoyenneté par la recherche-action participative Le rétablissement de la pleine citoyenneté par la recherche-action participative BULLETINS DU PIRAP Volume 1, numéro 11 : Février 2013 Programme d'aide et d'accompagnement social : Le PIRAP comme PAAS-

Plus en détail

Les moyens mis en place par le SDG pour répondre aux grandes orientations du projet éducatif de l école

Les moyens mis en place par le SDG pour répondre aux grandes orientations du projet éducatif de l école Autonomie d utilisation des outils face à leurs apprentissages. Projets à long terme: couture, papier mâché, cinéma, robotique. à FAVORISER LA RÉUSSITE chez l ensemble des élèves en respectant leurs différences.

Plus en détail

Le Complément. Le nouveau journal des complémentaires. Dossiers. Novembre 2011. Année scolaire 2011-2012. Pour un développement global des jeunes

Le Complément. Le nouveau journal des complémentaires. Dossiers. Novembre 2011. Année scolaire 2011-2012. Pour un développement global des jeunes Le Complément Pour un développement global des jeunes Novembre 2011 Dossiers La collaboration école famille- communauté La santé et le bien- être L éducation à la sexualité L approche orientante L interculturalisme,

Plus en détail

Devoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire

Devoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire Devoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire Pourquoi traiter des devoirs et leçons avec les TDA/H? Parce que c est un des problèmes le plus souvent rencontrés avec les enfants hyperactifs

Plus en détail

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat Conseil Municipal des Enfants à Thionville Livret de l électeur et du candidat Elections du vendredi 18 novembre 2011 Mot du Maire Le Conseil Municipal des Enfants fait sa rentrée. Il joue un rôle essentiel

Plus en détail

«Intervention face aux comportements agressifs» PHOTO

«Intervention face aux comportements agressifs» PHOTO «Intervention face aux comportements agressifs» PHOTO APSAM 2003-2004 Nous tenons à remercier les personnes suivantes qui, par leurs connaissances et leur expérience, ont permis d orienter la formation

Plus en détail

Politique d investissement À L INTENTION DES ORGANISATIONS DÉSIRANT DÉPOSER UN PROJET

Politique d investissement À L INTENTION DES ORGANISATIONS DÉSIRANT DÉPOSER UN PROJET Politique d investissement À L INTENTION DES ORGANISATIONS DÉSIRANT DÉPOSER UN PROJET ADOPTÉE LE 9 SEPTEMBRE 2009 MODIFIÉE EN MAI 2012 Le Forum jeunesse Estrie est soutenu financièrement par le gouvernement

Plus en détail

Étude 2013 sur la. reconnaissance des bénévoles. Contenu. Comment les bénévoles canadiens souhaitent-ils que leurs contributions soient reconnues?

Étude 2013 sur la. reconnaissance des bénévoles. Contenu. Comment les bénévoles canadiens souhaitent-ils que leurs contributions soient reconnues? Étude 2013 sur la reconnaissance des bénévoles Contenu Objectifs et méthodologie de la 2 recherche 3 Principaux résultats 4 Engagement bénévole Reconnaissance des bénévoles 6 Comment les bénévoles canadiens

Plus en détail

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles Centre de réadaptation en déficience intellectuelle de Québec (CRDI de Québec) 7843, rue des Santolines Québec (Québec) G1G 0G3 Téléphone : 418 683-2511 Télécopieur : 418 683-9735 www.crdiq.qc.ca Fiche

Plus en détail

Synthèse Mon projet d emploi

Synthèse Mon projet d emploi Synthèse Mon projet d emploi Nom : Date : Complété par : TÉVA Estrie 2012 La synthèse permet de recueillir les informations notées dans les questionnaires et de constater les ressemblances et les différences

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE

LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE Clémence Gauvin et Émilienne Laforge, professeures Module travail social Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue 2004-2005, modification mai 2006 Introduction La formation

Plus en détail

Programme Transit. Visant à soutenir les apprentissages à la vie autonome des personnes adultes présentant une déficience intellectuelle

Programme Transit. Visant à soutenir les apprentissages à la vie autonome des personnes adultes présentant une déficience intellectuelle Programme Transit Visant à soutenir les apprentissages à la vie autonome des personnes adultes présentant une déficience intellectuelle Développé par l Association des personnes handicapées de la rive-sud

Plus en détail

Information, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec

Information, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec Information, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec Résumé des résultats et conclusions de la recherche Marie-Ève Maillé, Ph. D. Centre de

Plus en détail

Mémoire sur le projet de loi n o 36, Loi sur la Banque de développement économique du Québec

Mémoire sur le projet de loi n o 36, Loi sur la Banque de développement économique du Québec 2013 Mémoire sur le projet de loi n o 36, Loi sur la Banque de développement économique du Québec Présenté à la Commission de l économie et du travail, de l Assemblée nationale du Québec Présenté le 17

Plus en détail

Guide d accompagnement à l intention des intervenants

Guide d accompagnement à l intention des intervenants TABLE RÉGIONALE DE L ÉDUCATION CENTRE-DU-QUÉBEC Campagne de promotion la de la lecture Promouvoir Guide d accompagnement à l intention des intervenants Présentation Le projet sur la réussite éducative

Plus en détail

Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015

Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015 Réforme des rythmes scolaires Projet Educatif de territoire d Evecquemont Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015 A Du PEDT au comité de suivi et d évaluation de la réforme

Plus en détail

Nos clients une réussite!

Nos clients une réussite! BULLETIN SARCA Commission scolaire des Premières-Seigneuries Volume 4, n o 3 Juin 2014 CONTENU Au babillard... 1 Nos clients une réussite!... 1 Retourner en classe Moi?.. 2 Démystifier la formation professionnelle...

Plus en détail

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT?

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? Élisabeth Mazalon et Sylvain Bourdon Université de Sherbrooke

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles

FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS Volet 2 - Les options résidentielles LES OPTIONS RÉSIDENTIELLE La Fiche d information à l intention des parents porte sur différents sujets susceptibles d

Plus en détail

Marc-Olivier Cavanagh" New Richmond Centre de formation professionnelle Bonaventure-Paspébiac

Marc-Olivier Cavanagh New Richmond Centre de formation professionnelle Bonaventure-Paspébiac DEP en charpenteriemenuiserie Marc-Olivier Cavanagh New Richmond Centre de formation professionnelle Bonaventure-Paspébiac Après des études en briquetagemaçonnerie, Marc-Olivier a reçu le prix du perfectionnement

Plus en détail

La réadaptation après un implant cochléaire

La réadaptation après un implant cochléaire La réadaptation après un implant cochléaire Ginette Diamond, chef en réadaptation Sophie Roy, audiologiste Colloque CRDP InterVal 2009 But de la présentation Sensibiliser les participant(e)s à un outil

Plus en détail

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137»

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137» LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8 Code de vie du «137» Bienvenue parmi nous! Ce code de vie est conçu pour expliquer le fonctionnement du «137». Étant donné que cet

Plus en détail

Charte départementale Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans

Charte départementale Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans Charte départementale Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans Page 1 Charte départementale Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans Sommaire 1. Cadre institutionnel

Plus en détail

Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7

Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7 Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7 novembre 2012 Cadre de mieux-être en Le cadre de notre

Plus en détail

Deux jours pour le leadership jeunesse 9 et 10 octobre 2014, Université Laval, Québec

Deux jours pour le leadership jeunesse 9 et 10 octobre 2014, Université Laval, Québec Deux jours pour le leadership jeunesse 9 et 10 octobre 2014, Université Laval, Québec L événement Deux jours pour le leadership jeunesse offre à quelque 200 jeunes leaders des écoles secondaires EVB-CSQ

Plus en détail

Cadre de gestion du fonds régional d investissement (FRIJ) en Chaudière-Appalaches

Cadre de gestion du fonds régional d investissement (FRIJ) en Chaudière-Appalaches Cadre de gestion du fonds régional d investissement (FRIJ) en Chaudière-Appalaches Document mis à jour en avril 2014 Table de matière 1. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX 3 1.1 PRÉSENTATION DU FONDS RÉGIONAL D INVESTISSEMENT

Plus en détail

Circulaire n 5051 du 04/11/2014

Circulaire n 5051 du 04/11/2014 Circulaire n 5051 du 04/11/2014 Collaboration entre les Centres psycho-médico-sociaux, le Service de médiation scolaire et le Service des équipes mobiles missions et rôles Réseaux et niveaux concernés

Plus en détail

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.

Plus en détail

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté 27e Entretiens Jacques Cartier Sherbroke, le 6 octobre 2014 Le suivi intensif dans

Plus en détail

Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans

Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans Ginette Hébert formatrice en petite enfance AFÉSÉO FORUM 2012 Cette formation s appuie sur mon expérience d accompagnement d éducatrices

Plus en détail

OBJECTIF FORMATION ANIMATION QUALITE

OBJECTIF FORMATION ANIMATION QUALITE OBJECTIF FORMATION ANIMATION QUALITE Des animations de qualité pour les enfants 10 Allée du Cortil La Vacherie 74230 THÔNES Téléphone : 04 50 63 10 64 Messagerie : ofaq@aliceadsl.com Formations continues

Plus en détail

Avis régional de la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent

Avis régional de la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent Avis régional de la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent dans le cadre des audiences publiques de la Commission des transports du Québec à la suite de la demande de la compagnie Orléans Express visant

Plus en détail

Présentation du projet éducatif

Présentation du projet éducatif Présentation du projet éducatif Mot du président du conseil d établissement - M. Steve Labranche Le conseil d'établissement tient à remercier toutes les personnes qui ont contribué à la conception, à l'analyse

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE Le Sommaire constitue un abrégé du document intitulé Bilan de l an I de Solidarité jeunesse : Rapport du Comité aviseur de Solidarité

Plus en détail

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d admini istration Mai 2012 1 Le programme de maîtrise en administration des affaires, cheminement coopératif (MBA Coop) de la Faculté d administration

Plus en détail

Une vision d avenir. Il était deux petits navires. Mise en contexte. Rapport Perrault. Forum des générations (2004) En bref...

Une vision d avenir. Il était deux petits navires. Mise en contexte. Rapport Perrault. Forum des générations (2004) En bref... Une vision d avenir Il était deux petits navires Alain Poirier, directeur national de santé publique et sous-ministre adjoint février 200 En bref... Mise en contexte Une mise en contexte Quelques données

Plus en détail

LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN

LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN JEAN-PIERRE BRUN PROFESSEUR CHAIRE EN GESTION DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL UNIVERSITÉ LAVAL http://cgsst.fsa.ulaval.ca Dans quatre

Plus en détail

Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école

Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Janvier 2005 This document is available in English under

Plus en détail

Plan Réussir Pour la réussite et la persévérance scolaires

Plan Réussir Pour la réussite et la persévérance scolaires Plan Réussir Pour la réussite et la persévérance scolaires Table des matières 1. Introduction...1 2. Mise en contexte...2 3. Élaboration du plan Réussir...3 3.1 Plan stratégique...3 3.2 Parc immobilier...3

Plus en détail

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le

Plus en détail

Diplôme d études EN langue française DELF B1. Option professionnelle. Document du candidat Épreuves collectives

Diplôme d études EN langue française DELF B1. Option professionnelle. Document du candidat Épreuves collectives Diplôme d études EN langue française DELF B1 Option professionnelle Document du candidat Compréhension de l'oral Compréhension des écrits Production écrite Code candidat :... Nom :... Prénom :... Volet

Plus en détail

Un contrat de respect mutuel au collège

Un contrat de respect mutuel au collège Apprentissage du respect - Fiche outil 01 Un contrat de respect mutuel au collège Objectifs : Décrire une action coopérative amenant élèves et adultes à s interroger sur leurs propres comportements en

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3. Alphabétisation

Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3. Alphabétisation Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3 Alphabétisation Présentation du cours Numération «L esprit de l homme a trois clés qui ouvrent tout : le chiffre, la lettre et la note.» Victor Hugo

Plus en détail

Journée sans maquillage : une entrevue entre ÉquiLibre et ELLE Québec

Journée sans maquillage : une entrevue entre ÉquiLibre et ELLE Québec Journée sans maquillage : une entrevue entre ÉquiLibre et ELLE Québec Cette semaine, Fannie Dagenais, la directrice générale d ÉquiLibre, et Louise Dugas, la rédactrice en chef reportage, culture et style

Plus en détail

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle

Plus en détail

PROGRAMME DE MENTORAT

PROGRAMME DE MENTORAT CONSEIL SCOLAIRE ACADIEN PROVINCIAL PROGRAMME DE MENTORAT ÉNONCÉ PRATIQUE Le Conseil scolaire acadien provincial désire promouvoir un programme de mentorat qui servira de soutien et d entraide auprès des

Plus en détail

3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce

3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce 3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce «Le 3 ème plan autisme vise à répondre à la faiblesse criante de la prise en charge de l autisme en France tout en laissant le choix aux familles

Plus en détail

Santé et sécurité des étudiants qui occupent un emploi durant l année scolaire

Santé et sécurité des étudiants qui occupent un emploi durant l année scolaire Santé et sécurité des étudiants qui occupent un emploi durant l année scolaire Les effets du cumul d activités et de contraintes de travail Luc Laberge, Élise Ledoux, Chloé Thuilier, Michaël Gaudreault,

Plus en détail

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 OUVERTURE DU SEMINAIRE : Bernard Amsalem, Vice-président du CNOSF Etat de l avancée des travaux depuis le dernier séminaire Rappel

Plus en détail

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM TM FORMATION THÉORIQUE Laurier Fortin, titulaire de la chaire CSRS Marie-France Bradley, Amélie Plante et Marielle Thibaudeau, psychoéducatrices et professionnelles de recherche PLAN DE LA PRÉSENTATION

Plus en détail

Unis contre la violence conjugale et intrafamiliale. Plan d action stratégique en matière de violence conjugale et intrafamiliale 2013-2017

Unis contre la violence conjugale et intrafamiliale. Plan d action stratégique en matière de violence conjugale et intrafamiliale 2013-2017 Unis contre la violence conjugale et intrafamiliale Plan d action stratégique en matière de violence conjugale et intrafamiliale 2013-2017 Mise en contexte Au SPVM Environ 18 000 appels de service au 911

Plus en détail

LE COMPLICE BULLETIN DE LIAISON L AUTRE AVENUE, ORGANISME DE JUSTICE ALTERNATIVE. Johanne Gagnon pour l équipe de L Autre Avenue.

LE COMPLICE BULLETIN DE LIAISON L AUTRE AVENUE, ORGANISME DE JUSTICE ALTERNATIVE. Johanne Gagnon pour l équipe de L Autre Avenue. BULLETIN DE LIAISON L AUTRE AVENUE, ORGANISME DE JUSTICE ALTERNATIVE Décembre 2012 Dans ce numéro Nos vœux de Noël 1 Des nouvelles... de 2 nous Fermeture des 2 bureaux pendant le temps des Fêtes Le déploiement

Plus en détail

etññéüà ÑÜ Ä Å Çt Üx de consultation Territoire de la MRC Brome-Missisquoi

etññéüà ÑÜ Ä Å Çt Üx de consultation Territoire de la MRC Brome-Missisquoi PLAN DE DÉVELOPPEMENT en loisir et en sport de la MONTÉRÉGIE etññéüà ÑÜ Ä Å Çt Üx de consultation PORTRAIT DE LA CRÉ MONTÉRÉGIE EST : Territoire de la MRC Brome-Missisquoi Juin 2008 gtuäx wxá Åtà Üxá PRÉAMBULE...

Plus en détail

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY «Penser et agir famille» LES OBJECTIFS 1. Accueillir les familles avec respect et ouverture d esprit dans toutes leurs formes et leurs différences. 2. Stimuler

Plus en détail

Planification stratégique 2012-2015

Planification stratégique 2012-2015 DE CHAUDIÈRE-APPALACHES Planification stratégique 2012-2015 Reprendre du pouvoir sur sa vie. 23681_CRDCA_Planification 2012.indd 1 Description de la démarche La démarche de planification stratégique du

Plus en détail

Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education

Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education Recherche-accompagnement de projet d innovation pédagogique et organisationnelle au sein du 2 ème degré professionnel de l enseignement secondaire

Plus en détail

Fiche entreprise : E10

Fiche entreprise : E10 Fiche entreprise : E10 FONCTION ET CARACTÉRISTIQUES / PERSONNE INTERVIEWÉE La personne interviewée est le directeur de la mutuelle de formation 1 dans le secteur des entreprises adaptées dont 95 % gèrent

Plus en détail

1- Présentation de la structure

1- Présentation de la structure 1- Présentation de la structure Cadre L école Paul Langevin se situe sur la commune de Pontivy, les locaux des classes de maternelle et d élémentaire se rejoignent par la cantine. L école maternelle compte

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

Saguenay - Lac-Saint-Jean ANNÉE SCOLAIRE 2011-2012

Saguenay - Lac-Saint-Jean ANNÉE SCOLAIRE 2011-2012 Saguenay - Lac-Saint-Jean ANNÉE SCOLAIRE 2011-2012 Préparé par le comité régional du développement de Jeunes Entreprises - Jean-Michel Gobeil, agent de sensibilisation à l entrepreneuriat jeunesse - Chrystelle

Plus en détail

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN ET PROGRAMMES La référence pour la rédaction

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

Lundi. Mardi Mercredi. Jeudi. Vendredi. LeS nouveaux rythmes à l école primaire. Exemples d emplois du temps

Lundi. Mardi Mercredi. Jeudi. Vendredi. LeS nouveaux rythmes à l école primaire. Exemples d emplois du temps Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi LeS nouveaux rythmes à l école primaire Exemples d emplois du temps Mars 2014 n exemple d organisation des temps scolaire et périscolaire Commune de 21 000 habitants

Plus en détail

RAPPORT FINAL. Avril 2009. École secondaire de la Rivière-des-Français. Muskies Supers Partenaires (MSP)

RAPPORT FINAL. Avril 2009. École secondaire de la Rivière-des-Français. Muskies Supers Partenaires (MSP) La corporation des services en éducation de l Ontario Projet de prévention de l intimidation et de la violence RAPPORT FINAL Avril 2009 École secondaire de la Rivière-des-Français Muskies Supers Partenaires

Plus en détail

ORIENTATIONS DES ACTIONS SOCIO-EDUCATIVES DU CEL 2011-2012

ORIENTATIONS DES ACTIONS SOCIO-EDUCATIVES DU CEL 2011-2012 Document créé le 22/02/2011 Direction de l Education RHONE ORIENTATIONS DES ACTIONS SOCIO-EDUCATIVES DU CEL 2011-2012 En proposant aux collectivités territoriales de négocier et de signer les Contrats

Plus en détail

PLAN DE FORMATION Formation : Le rôle du superviseur au quotidien 2014-2015

PLAN DE FORMATION Formation : Le rôle du superviseur au quotidien 2014-2015 1. Contexte PLAN DE FORMATION Formation : Le rôle du superviseur au quotidien 2014-2015 Dans le passé, on recherchait des superviseurs compétents au plan technique. Ce genre d expertise demeurera toujours

Plus en détail

LE MARKETING SOCIAL ET

LE MARKETING SOCIAL ET LE MARKETING SOCIAL ET LA PRÉVENTION DE LA MALTRAITANCE MARIE-HÉLÈNE GAGNÉ 6ème Colloque québécois sur la maltraitance envers les enfants et les adolescents Montréal, 29 octobre 2013 LE FARDEAU DE LA MALTRAITANCE

Plus en détail

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme Déposé à la Commission de l aménagement du territoire de l Assemblée nationale du Québec Dans le cadre

Plus en détail

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5)

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5) ANNEXE 4 Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information (Module 3, partie I, section 2.5) Dans les pages qui suivent, nous présentons neuf méthodes de collecte d information.

Plus en détail

GUIDE D ÉLABORATION DE PROJETS ET DE PLANS D ACTION EN PRÉVENTION DE LA CRIMINALITÉ MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE

GUIDE D ÉLABORATION DE PROJETS ET DE PLANS D ACTION EN PRÉVENTION DE LA CRIMINALITÉ MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE GUIDE D ÉLABORATION DE PROJETS ET DE PLANS D ACTION EN PRÉVENTION DE LA CRIMINALITÉ MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE JANVIER 2004 2 Auteures Sylvie Gagnon, M.A., Consultante en programmes et en développement

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

Quels sont les indices observés chez les enfants présentant un trouble de traitement auditif?

Quels sont les indices observés chez les enfants présentant un trouble de traitement auditif? Le trouble de traitement auditif _TTA Entendre n est pas comprendre. Détecter les sons représente la première étape d une série de mécanismes auditifs qui sont essentiels pour la compréhension de la parole

Plus en détail

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire Rapport présenté à la Mars 2008 Tables des matières Contexte et objectifs.... 2 Page Méthodologie.3 Profil des répondants...6 Faits saillants..10

Plus en détail

Vingt-cinq questions posées lors d une entrevue

Vingt-cinq questions posées lors d une entrevue Vingt-cinq questions posées lors d une entrevue Cette section vous propose une synthèse des questions les plus susceptibles d être posées en entrevue de sélection. Cette section peut vous aider lors de

Plus en détail