C est la relance et c est l INNOVATION N 2 OCT -NOV Nos partenaires : DOSSIER ÉDITORIAL

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1 issn n Le trait d union des opérateurs économiques du monde agricole N 2 OCT -NOV 2008 distribué exclusivement par abonnement ÉDITORIAL L a politique du renouveau de l'économie agricole et rural, adoptée récemment, ayant essentiellement pour fondement la loi portant orientation agricole, constitue «une feuille de route» pour la relance et la modernisation de l'agriculture, initiée par le nouveau ministre de l Agriculture et du Développement Rural, le Dr Rachid BENAISSA. A ce titre, FILAHA vient à point nommé pour soutenir l ensemble de ces actions novatrices. Déjà en 2007, le «forum Filaha», avait servi de lieu d échange au cours duquel ont été débattus, à l initiative du groupe de réflexion «FILAHA INNOVE», des points de réflexion concernant les principaux axes de la «feuille de route» : politique agricole, régulation, développement des principales soles, Dans la foulée des débats, entamés en 2007, et outre la loi d'orientation agricole, le département du ministère de l'agriculture a réussi à mettre en place une batterie de mesures pour reconfigurer le secteur et être à la base d une réelle relance. Nombre de ces mesures Nos partenaires : DOSSIER Le renouveau de l Économie agricole et rural L amélioration de l environnement économique des exploitations agricoles Système de régulation des produits agricoles de large consommation Contrat de performances L agriculture algérienne C est la relance... ont été réclamées, à cor et à cris par les professionnels du secteur agricole, en vue de servir de levier, de soutien et d amorcer une relance du secteur agricole. Les voilà enfin, exhaussés dans leurs vœux L essentiel de cette batterie de mesures incitatives contenues dans la loi de finances complémentaire ( LFC) 2008, touche des points névralgiques du financement et du soutien de l agriculture. En complément, à sa «feuille de route», et dans le cadre du développement des régions steppiques, montagneuses et des oasis, régions longtemps délaissées, le ministre de l'agriculture et du Développement rural annoncera, également, la création d'ici fin 2008, de près de micro unités familiales de production animale, devant se baser, essentiellement, au niveau des régions steppiques, montagneuses et des Oasis. Des mesures visant la relance des activités de développement agricole et rural en matière d'élevage toute catégories confondues (ovin, bovin, avicole, et apicole), sans négliger le volet ayant trait à l organisation, en amont, du métier d'éleveur. En rapport avec cette activité, essentielle et à forte valeur ajoutée de l agriculture, il est prévu également l'importation d'animaux pour améliorer la quantité et la qualité de la production animale. Il ne faut pas oublier que M. le ministre, conscient de l importance de leur implication dans cette politique, met les agriculteurs au centre de ses préoccupations. Depuis quelques mois qu il est aux commandes de ce secteur, il affirme qu il est impératif de privilégier le travail de proximité, incitant les institutions, à tous les niveaux, d être au service et de travailler en synergie avec l agriculteur. En effet, il est conscient, à force de les côtoyer depuis les années où il était ministre délégué au développement rural, que les agriculteurs et les éleveurs sont les véritables créateurs des richesses. A ce titre, il s est engagé, à travers la politique novatrice qu il propose, à renforcer leurs capacités afin de libérer leurs initiatives. Il prône, également, plus de rigueur et de professionnalisme de la part des institutions d encadrement. Le contrat de performance des wilayas n en est qu un exemple. Dans ce but, il faudrait qu en amont, comme en aval, se regroupent les forces et les compétences, qu elles se mettent en synergie. En effet, le rôle entraînant de l industrie agroalimentaire dans la promotion de la production agricole est certain. C est dans cette vision qu agit le Salon FILAHA 2008, notamment à travers son «Forum Filaha Innove», invitant l ensemble des professionnels à s y impliquer pour trouver des solution s, proposer des idées novatrices, ou simplement travailler ensemble pour la mise à niveau de l ensemble des filières. Dr Amine Bensemmane Président du FILAHA...et c est l INNOVATION

2 2 Événements Le renouveau de l économie agricole et rural La sécurité alimentaire relève de la souveraineté nationale, il est donc impératif que l ensemble des acteurs du secteur se mobilise de la façon la plus cohérente pour faire de l agriculture un secteur central et stratégique de création de richesses dans notre pays. La nouvelle loi portant orientation agricole vise à asseoir les bases qui garantissent la sécurité alimentaire du pays, à renforcer la place de l'agriculture dans l'économie nationale et à assurer les conditions de développement agricole et rural permanent Elle se fixe comme but principal de soutenir, au plan de l'ancrage législatif, les objectifs de promotion et de modernisation de l'agriculture fixés dans la politique de développement agricole et d'accompagner les efforts d'adaptation nécessaires à l'exploitation durable des ressources naturelles en vue de tendre vers la sécurité alimentaire du pays. Cette loi a eu un consensus national autour d un certain nombre de principe et actions dont : La sécurité alimentaire est une question de renforcement de la cohésion sociale et de souveraineté nationale. Sécurisation de tous les acteurs : meilleure visibilité, libération des initiatives et confiance en l avenir ; Renforcement de la consultation et de la concertation avec tous les acteurs responsables agricoles et agro-industriels ; Protection et valorisation des ressources naturelles ; Attention particulière pour l utilisation de l eau ; La concession mode exclusif pour l exploitation des terres du domaine de l Etat. La mise en place de cette nouvelle dynamique dans le secteur agricole nécessite la mobilisation des cadres du secteur et tous les acteurs liés à l'activité agricole. Elle sera fondée sur une approche prospective et réaliste devant permettre de corriger les distorsions dans les modes d'exploitation et de réduire les déséquilibres structurels induits par les mutations que connaît la société algérienne et résultant des réformes en cours. La nouvelle politique repose en premier lieu sur la loi d'orientation agricole qui constitue une feuille de route nationale et qui vise à recentrer le potentiel du secteur en vue d'une exploitation intense en matière de développement du pays. Les lignes directrices du renouveau de l économie agricole et rurale qui s articulent autour de neuf grands axes vont servir de feuille de route : Pas de changement de cap dans la politique agricole «mais il s'agit seulement de mettre en synergie les énergies des uns et des autres et plus d'organisation» a-t-il tenu à préciser. C'est simple, le Ministre de l Agriculture et du développement Rural veut faire de l'agriculteur, l'éleveur et l'industriel, le pivot de sa bataille pour garantir «la sécurité alimentaire de notre pays». Le nouveau consiste, en fait, à plus d'encadrement de la part de la tutelle au profit des acteurs du secteur ainsi que la concrétisation des programmes spécifiques d'intensification, notamment dans les filières lait, céréales, légumes secs et viandes. Il a été parallèlement procédé au renforcement des programmes communs d'appui au renouveau de l'économie agricole et au renouveau rural, à travers : La modernisation des institutions de puissance publique, à savoir l'administration des forêts, le contrôle sanitaire vétérinaire et phytosanitaire, les services de certification et de labellisation ; La dynamisation de l'appareil de formation, de recherche et de vulgarisation et l'appel aux compétences universitaires ; La modernisation des systèmes d'information des statistiques, de la programmation et de l'administration agricole ; Le recentrage dans les missions et la volonté de mettre en synergie les différentes actions économiques et sociales ainsi que la mutualisation des efforts, concernent également les budgets alloués au secteur dont les crédits se situent autour de 370 milliards de dinars par an, dont plus de la moitié est consacrée à la protection du pouvoir d'achat du consommateur, à travers la prise en charge du différentiel des prix ; Une série de programmes et actions ont été déployés pour le renouveau de l'économie agricole qui s est traduits par la création d'un environnement incitatif pour l'activité agricole et le développement des investissements à travers notamment : le lancement du crédit sans intérêts "RFIG" au bénéfice des agriculteurs, des éleveurs et des opérateurs des activités annexes ; l'intensification de la mécanisation agricole à travers le renforcement du crédit leasing ; le renforcement de la mutualité rurale de proximité ; la modernisation et la généralisation des assurances agricoles adaptées ; la dynamisation du Fonds de garantie contre les calamités agricoles (FGCA) ; le recentrage des organisations professionnelles et interprofessionnelles ; et l'incitation à l'intégration agroalimentaire. Toutes ces mesures tendent à sécuriser les acteurs, créateurs de richesses : agriculteurs, éleveurs et industriels de l'agroalimentaire, et à les encourager à investir, s'investir et à moderniser leurs activités. Toujours dans le même esprit et afin de protéger les revenus des agriculteurs et le pouvoir d'achat des consommateurs, le système de régulation des produits agricoles de large consommation a été mis en place et concerne dans sa première phase la pomme de terre. Il intégrera progressivement les autres produits agricoles de base et induira l'extension et la modernisation de l'industrie de froid, ainsi que les capacités de conditionnement des fruits et légumes et des centres d'abattage des animaux et de traitement des viandes modernes. Concernant les perspectives de développement du secteur La politique de soutien à l'agriculture sera adaptée progressivement pour, d'une part, sécuriser les agriculteurs, les éleveurs et les opérateurs de l'agro-industrie et d'autre part, stabiliser le marché et offrir une visibilité à tous les acteurs. C'est cette démarche qui devra favoriser l'intégration agriculture / industrie, pour constituer le socle de la modernisation de l'agriculture, promouvoir les pôles agricoles intégrés, valoriser les efforts du travail professionnel et enfin, encourager dans certains cas, l'exportation pour tendre à équilibrer la balance commerciale alimentaire. Concernant le renouveau rural, engagé depuis 2007, celui-ci, après une phase pilote en 2007 et une phase de confirmation en 2008, connaîtra une généralisation des projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI). En effet, pas moins de projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) sont programmés et porteront sur : la modernisation et/ou la réhabilitation des villages et ksour, - la diversification des activités économiques en milieu rural ; la protection et la valorisation des ressources naturelles ; la protection et la valorisation du patrimoine rural, matériel et immatériel. Pour plus de rationalité et d'efficacité, il sera dans ce cadre procédé au recentrage des programmes de protection des ressources naturelles, notamment des espaces forestiers, steppiques et sahariens. Ces programmes s'élaborent à partir de la base au niveau des cellules d'animation rurale communales, pour mettre à contribution les populations rurales, la société civile, les organisations rurales, y compris traditionnelles. Cette démocratie participative en s'exprimant par cette démarche doit permettre de mieux cibler les préoccupations locales, rationaliser les interventions de l'etat et mieux programmer et utiliser ses ressources. Le secteur de l Agriculture et du Développement rural a initié, en même temps, les contrats de performance pour la période avec chaque wilaya, prenant en compte les enseignements et les expériences du développement agricole ainsi que les spécificités et les potentialités de chacune d'elles. Ces contrats de performance concernent dix programmes nationaux d'intensification des productions agricoles et des programmes spécifiques : l'intensification des productions de céréales, les légumes secs, le lait, la pomme de terre, l'huile, les dattes, les semences et plants, d'élevage, l'aviculture, les programmes relatifs à l'économie de l'eau et les pôles agricoles intégrés. Parmi ces mécanismes qui ont été mis en place dans l optique de permettre au monde agricole d évoluer dans un environnement incitatif, il a été avancé le lancement du crédit sans intérêts «RFIG» au bénéfice des agriculteurs, des éleveurs et des opérateurs des activités annexes, l intensification de la mécanisation agricole à travers le renforcement du crédit leasing, le renforcement de la mutualité rurale de proximité, la modernisation et la généralisation des assurances agricoles adaptées, la dynamisation du Fonds de garantie contre les calamités agricoles (FGCA), le recentrage des organisations professionnelles et interprofessionnelles et l incitation à l intégration agroalimentaire. En somme, il s agit d une batterie de mécanismes qui entrent dans l optique de la sécurisation de la chaîne agricole en amont et en aval pour une meilleure gestion de la filière et une modernisation de toutes ses activités. C est dans ce cadre qu il a été instauré le système de régulation des produits agricoles de large consommation afin de protéger et les intérêts des agriculteurs et le pouvoir d achat des consommateurs. Un mécanisme qui a concerné, au début de son application, la pomme de terre pour se voir élargir à d autres produits agricoles de base. Ce qui a permis, en outre, de revoir à la hausse les capacités de l industrie de froid, de conditionnement des fruits et légumes, des centres d abattage des animaux et de traitement des viandes modernes. Pour ce qui est des objectifs qui ont été astreints au développement de ce secteur, il a été avancé la politique de soutien à l agriculture qui sera appliquée d une façon graduelle, afin de sécuriser les agriculteurs, les éleveurs et les opérateurs de l agroindustrie et d assurer une stabilité du marché pour une meilleure lecture de ses indicateurs. Aussi, cette nouvelle politique ne peut se concrétiser qu en faisant appel à une interdépendance agriculture - industrie, afin d assurer les outils permettant une modernisation rationnelle de l agriculture, la promotion des pôles agricoles intégrés, la valorisation des efforts du travail professionnel et l encouragement de l exportation, pour certains produits, à l effet d équilibrer la balance commerciale alimentaire. Synthèse du Dr M. A. Nouad

3 Le renouveau de l économie agricole et rural L amélioration de l environnement économique des exploitations agricoles La difficulté d accès au crédit bancaire lié à la spécificité des activités agricoles et au statut juridique des terres (indivision, sans titre) est une véritable contrainte pour le développement de l agriculture notamment dans le domaine de l investissement des exploitations agricoles. Le crédit «RFIG» Un nouveau crédit pour les agriculteurs et les éleveurs Pour permettre l investissement et la capitalisation des exploitations agricoles, le MADR a lancé un nouveau produit bancaire qui est le crédit sans intérêt RFIG (accompagnateur). Cette mesure, dite d accompagnement financier, s inscrit dans le cadre de la stratégie du renouveau de l économie agricole et rurale. La mesure est liée plus précisément à la prise en charge totale des intérêts des crédits de campagne accordés aux éleveurs et aux agriculteurs par les banques et établissements financiers. L instrument de prise en charge de cette mesure n est autre que le Fonds national de régulation de la production agricole (FNRPA), qui remplacera le FNRDA. Un dispositif de crédits RFIG (accompagnateur) sans intérêts destiné aux agriculteurs est entré en vigueur dés le 10 août 2008 en application de mesures arrêtées dans la loi de finances complémentaire Ce nouveau type de crédit est destiné à appuyer le programme de renouveau de l'économie agricole et rurale et sera octroyé par les banques conventionnées avec le ministère de l'agriculture. Jusqu'à ce jour, les deux banques publiques : Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr) et la Banque nationale d'algérie (BNA) ont adhéré à ce système. Quant au mécanisme du crédit, il s'agira de prêts accordés pour une durée d'une année et sans aucun intérêt et seront destinés aux exploitants agricoles au sens de la loi d'orientation agricole (agriculteurs, éleveurs à titre individuel ou organisés en coopératives, groupements, associations ou fédérations, unités de services agricoles et stockeurs de produits agricoles de large consommation). Le paiement des intérêts étant pris en charge par le ministère de l'agriculture. Le ministère avance que tout bénéficiaire du crédit RFIG, qui rembourse à l'échéance d'une année, ouvre droit non seulement au payement des intérêts par le ministère, mais aussi à un autre crédit de même nature pour l'année suivante. Par contre, tout bénéficiaire de ce crédit, qui ne rembourse pas à cette échéance (prorogée de six mois en cas de force majeure), perd le droit de payement des intérêts par le ministère et ne pourra bénéficier d'un nouveau crédit. Les bénéficiaires, qui pourront postuler au crédit RFIG, sont les agriculteurs et éleveurs, à titre individuel ou organisés en coopératives, groupements, associations ou fédérations, unités de services agricoles, aux entreposeurs de produits agricoles de large consommation. Quant aux domaines couverts par ce crédit, ils portent sur l'acquisition respectivement d'intrants nécessaires à l'activité des exploitations agricoles (semences, plants, engrais, produits phytosanitaires...), d'aliments pour les animaux d'élevage (toutes espèces), de moyens d'abreuvement et de produits médicamenteux vétérinaires, l acquisition de produits agricoles à entreposer dans le cadre du Système de Régulation des Produits Agricoles de Large Consommation (SYRPA- LAC). Ce nouveau dispositif financier est destiné également au renforcement des capacités des exploitations agricoles telles que l'amélioration du système d'irrigation (mobilisation et utilisation économe des eaux...), l'acquisition de matériels agricoles dans le cadre du crédit leasing, la construction ou la réhabilitation des infrastructures d'élevage et de stockage au niveau des exploitations agricoles et construction et installation de serres multi-chapelles et le repeuplement ou peuplement des étables, des bergeries et des écuries. Le leasing sera maintenu et renforcé Compte tenu des difficultés que rencontrent les agriculteurs au niveau des itinéraires techniques notamment dans la préparation des sols, et de la cherté de ces équipements : la formule du crédit leasing pour le machinisme agricole de fabrication locale a été reconduite pour les agriculteurs et sera renforcée. Cette opération est confiée désormais à la BADR. Fonds spécial d'appui aux éleveurs et petits exploitants agricoles Il est à rappeler que la loi de finances complémentaire 2008 prévoit l'ouverture dans les écritures du Trésor un compte d'affectation spéciale intitulé Fonds spécial d'appui aux éleveurs et petits exploitants agricoles dont les dépenses portent sur la couverture totale des charges d'intérêts des éleveurs et petits exploitants, les subventions de l'état au développement de l'élevage et de la production agricole. Loi de finances complémentaire : une bouffée d oxygène pour le secteur agricole La loi de finances complémentaire pour l année 2008 comporte une série de mesures incitatives dans le cadre de la «politique de renouveau de l économie agricole et rurale». Ainsi, les pouvoirs publics ont décidé de supprimer la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) d une série de produits et intrants agricoles ainsi que les produits destinés à la production animale. «Ces mesures ont été prises dans le cadre d une politique globale dans le but de soutenir l ensemble des filières. L objectif de cette exonération vise à encourager la production et le conditionnement en Algérie de ce 3 type de produits. Sur le plan des facilités bancaires, la loi de finances complémentaire prévoit la prise en charge totale des intérêts des crédits de campagne octroyés aux éleveurs et aux agriculteurs par les banques et établissements financiers. La politique du renouveau de l'économie agricole et rurale adoptée récemment se basant essentiellement sur la loi portant orientation agricole qui constitue «une feuille de route» pour la relance et la modernisation de l'agriculture. En plus de la loi d'orientation agricole, le département de l'agriculture a mis en place une batterie de mesures pour reconfigurer le secteur. Cette batterie de mesures incitatives contenues dans la loi de finances complémentaire (LFC) touche en plus du RFIQ les points suivants : Suppression de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) d une série de produits et intrants agricoles ainsi que les produits destinés à la production animale. Sur le plan des facilités bancaires, la loi de finances complémentaire prévoit la prise en charge totale des intérêts des crédits de campagne octroyés aux éleveurs et aux agriculteurs par les banques et établissements financiers. Institution d un fonds spécial d appui aux éleveurs et petits exploitants agricoles. Exemption des droits et des taxes sur les produits chimiques et organiques importés par les fabricants de la filière vétérinaire. Exonérer de la TVA les loyers versés dans le cadre des crédits-bails, notamment sur le matériel agricole produit localement. En outre, la Loi de Finances Complémentaire comporte d autres dispositions mises au point sur directives de Monsieur le Président de la République, notamment en faveur de la promotion de la production agricole locale, face à la crise mondiale qui se dessine autour des produits alimentaires. Ces dispositions consistent en : Des allégements fiscaux sur le coût des produits phytosanitaires, des engrais et des semences, ainsi que sur le coût du leasing pour l acquisition de matériels agricoles produits localement ; La réorganisation des actuels mécanismes d aide à l agriculture et la création d un fonds public spécifique pour l appui aux éleveurs et petits exploitants agricoles ; Et enfin l adaptation du fonds national de régulation de la production agricole, pour lui permettre d intervenir dans l engagement plus net des pouvoirs publics destinés à préserver les agriculteurs des brutales chutes saisonnières des prix de leurs récoltes, et pour prémunir les consommateurs des flambées des prix des produits agricoles. Ces nouvelles mesures prises lors du dernier Conseil des ministres se veulent un «appui pour donner une impulsion décisive à la mise en œuvre de la politique de renouveau de l économie agricole et rurale». Pour rendre accessibles aux agriculteurs les facteurs de production nécessaires à l amélioration de la production et du rendement, le département de l Agriculture a décidé que les engrais ainsi que les produits phytosanitaires soient exonérés de la TVA. Dans le même ordre d idées, le ministère de l'agriculture et du Développement rural a projeté la création de près de micro unités familiales de production animale, notamment dans les régions steppiques et montagneuses et les oasis. Cette mesure s'inscrit dans le cadre des dispositions prises par le ministère de l Agriculture et du Développement rural pour relancer les activités de développement rural, notamment en matière d'élevage ovin bovin, d'aviculture et d'apiculture, tout en organisant le métier d'éleveur. Dans ce cadre, il est prévu également qu il sera fait appel à l'importation des gènes d'animaux pour améliorer la quantité et la qualité de la production animale.

4 4 SYRPALAC Système de régulation des produits agricoles de large consommation L absence ou la faiblesse de la régulation a une répercussion négative au niveau des produits agricoles tant vers la hausse que vers la baisse. Pour le premier cas, la rareté des produits provoquera le désarroi des ménages se répercutant sur une forte ponction sur leur revenu. Le second cas, caractérisé par l effondrement des prix dus à une surproduction, pourra provoqué la faillite au niveau des producteurs. Compte tenu de l incapacité du marché à s autoréguler, de la faiblesse de l interprofession et de la multitude d intermédiaires sur le marché, il a été mis en place un système de régulation. Abonnez-vous sans plus tarder! CHVC Group El Fayet Route de Bouchaoui, BP 16 - Ouled Fayet - Alger, Algérie - Tél. : (021) Fax : (021) magvet@expovet-dz.net Dr M.A. NOUAD Le système de régulation des produits agricoles de large consommation (SYRPALAC) mis en place à travers la constitution de stocks d intervention à partir de la production nationale, a pour objectif d éponger les surplus et protéger les revenus des agriculteurs, mais aussi de mettre les quantités stockées sur le marché à des moments étudiés afin de préserver le pouvoir d achat des consommateurs. Trois objectifs pour ce système : 1. Il s agit en premier de protéger les revenus des fellahs et les encourager à maintenir leur activité pour la prochaine saison agricole afin d être prêt. Cette mesure permettra d intervenir dans le cas où les prix changent sur le marché. Il sera question, également, d un une information spécialisée sur l actualité du monde agricole un supplément de 8 numéros / an 2000 DA suivi quotidien des données du marché et de la production et soutenir les producteurs, puisque ce système est dynamique. 2. La sécurisation et la stabilisation des marchés des produits de large consommation, tels que les céréales, la pomme de terre, la tomate, les viandes, les huiles et les autres. 3. la protection du pouvoir d achat des consommateurs. Ce système est articulé sur une convention liant le ministère de l agriculture et du développement rural, d un cahier de charge entre les opérateurs intervenant dans ce système et la direction des services agricoles et un acte notarié engageant les opérateurs. Dans ce contexte, les facteurs techniques pour la mise en place de ce système sont déployés sur le terrain. Une cellule d observation et de suivi des opérations de régulation des produits de large consommation doit suivre de près l évolution des prix sur le marché de la pomme de terre et concevoir différents scénarios d intervention (déstockage) ou de non intervention. Cette cellule devra proposer aux walis les quantités à déstocker, les entrepôts concernés, les périodes idoines et le niveau des prix de déstockage à même d infléchir le niveau des prix sur le marché Rappels des conditions, des droits et obligations des entreposeurs: l entreposeur s est engagé par acte notarié (engagement) ainsi que par contrat à stocker au nom de l Etat une quantité de pomme de terre acquise sur le marché en rapport avec ses capacités d entreposage et le prix de référence fixé par le Ministère de l Agriculture et du Développement Rural il doit veiller à la préservation de la qualité des produits et au bon fonctionnement des conditions de stockage comme il a organisé les opérations de stockage, il doit se préparer à l organisation des opérations de déstockage sur ordre du wali les quantités stockées sont assurées contre tout risque de détérioration ou de dégradation involontaire ; cette assurance est prise en charge sur le Fonds de régulation. il est en droit de percevoir, à la fin de chaque mois de stockage, ses frais de stockage tels qu édictés dans les rapports et documents qui le lient à la DSA ; l Etat lui garantit, à travers le Fonds National de régulation des produits agricoles, une marge bénéficiaire de 25% sur le prix de référence et ce, quelque soit le prix de déstockage. L objectif est de mettre sur le marché des stocks de régulation afin de protéger le pouvoir d achat des consommateurs et de stabiliser le marché, pour ce faire, il est nécessaire de : Induire, au sein de l administration chargée de la régulation, un suivi dynamique des marchés et des productions au double bénéfice des consommateurs et des agriculteurs ou éleveurs Impulser les investissements publics et privés dans la sphère de l industrie du stockage considérée comme un élément essentiel de la régulation et de la sécurité alimentaire Favoriser la promotion de relations professionnelles saines et avantageuses pour tous, transparentes et sécurisantes entre l administration et les professionnels du stockage qui se conventionnent dans le cadre du SYRPALAC, sachant que ce système est appelé à se pérenniser et à s élargir à d autres produits agricoles de large consommation. En cas de non déstockage les quantités de pommes de terre stockées pourraient être, selon le cas, soit transférées vers les zones déficitaires après consultation entre les Walis concernés (offreurs et demandeurs) et après approbation du Ministre, soit cédées au prix minimal de 25 DA le kilo aux collectivités ou mises dans les circuits de la solidarité nationale, soit enfin mises dans les circuits de l exportation. Le présent cahier des charges a pour objet de définir les conditions techniques de stockage. L'opérateur signataire du présent cahier des charges s'engage à ne collecter que les productions répondant aux conditions techniques requises garantissant la qualité saine, loyale et marchande du produit. L'opérateur s'engage à remettre sur le marché les quantités achetées grevées d'une marge bénéficiaire de 25%. La première action va commencer par la pomme de terre Cette première opération qui a mobilisé des opérateurs privés, publics, et institutionnels concernera la constitution d un stock de tonnes de pomme de terre de consommation réparties à travers tout le territoire national. Le prix de référence d intervention fixé à 20 DA/kg, servira de base de calcul à toutes les opérations qui lieront le ministère de l Agriculture et du Développement rural et les stockeurs qui souhaitent faire partie du système de régulation des produits agricoles de large consommation. Les stockeurs potentiels, entreprises privées, publiques, institutions, coopératives ou agriculteurs disposant de capacités de froid ont participé pleinement à cette opération. Notons que cette opération a été lancée le 10 juillet et s'est étalée jusqu'au 15 août Modalités pratiques Les stockeurs potentiels disposant de capacités de conservation, ont été invités à se rapprocher des services agricoles de leurs wilayas de résidence afin de retirer des spécimens d'engagement, la convention cadre ainsi que les cahiers des charges. De son côté, la DSA a procédé à une visite d'inspection des infrastructures proposées afin de vérifier l'état des équipements en présence de techniciens et de représentants de la CRMA pour l'établissement d'un procès-verbal. En cas d'acceptation de l'offre, un acte notarié a été signé entre le stockeur et la DSA de même que la signature par les deux parties de la convention et du cahier des charges. Ensuite, le stockeur bénéficie d'une police d'assurance auprès de la CRMA et dont le paiement sera ordonné par la DSA. Une fois toutes les modalités accomplies, le stockeur est tenu de communiquer quotidiennement à la DSA toutes les données concernant la constitution du stock à savoir les quantités et la provenance du produit. Sur la base des données recueillies auprès de tous les stockeurs de la wilaya, la DSA établit un état des lieux sur l'évolution du stock qu'elle transmet régulièrement aux directions centrales chargées du suivi de cette opération. Parallèlement, la DSA procède à un contrôle hebdomadaire des aires de stockage. Pour le paiement, il est confié à la CRMA qui verse mensuellement le montant sur la base d'une décision de la DSA. En plus de l'objectif de constitution de stocks à consommer en cas de baisse de production, et dans l'attente de la récolte de saison, ce dispositif s'assigne comme autre objectif de sécuriser le producteur et ses productions futures. Ce programme sera pérennisé en intégrant les autres produits agricoles de large consommation. Pour permettre cette pérennité et assurer l efficacité de ce système, il y a lieu de mettre en œuvre le renforcement des capacités d entreposage, de conditionnement et d abattage.

5 Le renouveau de l économie agricole et rural Contrats de performances Deux contrats de performance par wilaya seront signés avant la fin de l année en cours entre le ministère et les directions des services agricoles, le premier portera sur le renouveau agricole et le second sur le renouveau rural. La programmation de ces contrats de performance par wilaya s étalera sur la période de Le suivi et l évaluation de la mise en œuvre de ces programmes se feront sur la base d un certain nombre de critères : Pour le renouveau agricole, les critères retenus sont notamment l évolution du taux de croissance et de la valeur de la production agricole ainsi que l évaluation de la productivité. Pour le renouveau rural, les indicateurs d évaluation retenus sont notamment le nombre de projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) initiés et réalisés, l extension du capital productif, la protection des ressources naturelles et le nombre d emplois créés. Ces contrats tiennent des spécificités des wilayate et également selon leurs conditions climatiques. Ainsi, trois scénarios possibles sont pris en compte : une bonne année, une année moyenne et une année sèche. L annexe de ces contrats comportera les rubriques suivantes : groupe de cultures, type de culture, la commune et l objectif selon les différents scénarios et par produit pour les cultures végétales, le lait, les viandes blanches, les oeufs et les viandes rouges pour la production. Les contrats de performance renouvelable chaque année visent le renouveau rural sur la base du nombre des projets de proximité de développement rural intégré, l'augmentation de la capacité de production. Cette opération concernera quelque communes et 464 daïras au niveau national. Ces contrats portent sur un soutien technique, économique et une mobilisation générale, pour gérer au mieux les efforts humains, scientifiques et financiers. Cette nouvelle stratégie s'appuiera sur les programmes d'intensification de la production céréalière, maraîchère, laitière, des viandes et des huiles, d'irrigation moderne et d'économie de l'eau par l'utilisation de l'irrigation complémentaire. La signature prochaine de contrats de performance avec les différentes wilayas du pays, qui s engagent en vertu de ces contrats à développer leur production agricole proportionnellement aux moyens mis à leur disposition. Les signataires vont s engager en vertu de ces contrats à développer leur production agricole proportionnellement aux moyens mis à leur disposition. Cette démarche vise à améliorer la performance des collectivités locales dans le secteur agricole. Cette démarche vise à améliorer la performance des collectivités locales dans le secteur agricole Mettre à contribution les communes et les daïras dans le développement du secteur de l agriculture et du développement rural à travers la réalisation et l intensification des projets de proximité et la levée de tous les obstacles rencontrés. A travers la finalisation de ces contrats, les autorités locales doivent rechercher la complémentarité dans les activités, et l association de tous les acteurs concernés afin de relancer le secteur de l agriculture et du développement rural. Programmes spécifiques d amélioration du niveau sécurité alimentaire 5 Des programmes spécifiques d intensification des productions de base (céréales, légumes secs, lait cru et huiles végétales) vont être lancés à partir de la campagne agricole Parallèlement, un vaste programme de développement des semences et plants qui constituent le premier maillon de la sécurité alimentaire sera lancé au cours de la même campagne agricole. L augmentation de la productivité des productions agricoles de large consommation sus citées devrait permettre à terme, l augmentation du taux de couverture des besoins de la population et en même temps la réduction sensible et progressive des importations de ces mêmes produits. Le développement ainsi que l intensification de ces productions se fera notamment par l utilisation à large échelle de l irrigation d appoint des céréales d hiver, la réhabilitation et le repeuplement des étables existantes, la généralisation de l insémination artificielle et l introduction des transferts d embryons. L introduction à plus ou moins grande échelle des cultures oléagineuses en substitution à la jachère dans les zones à pluviométrie favorable complétera ce programme d augmentation significative du seuil de sécurité alimentaire du pays. Ces programmes spécifiques d intensification des produits de base céréales, légumes secs, lait, viandes, huiles végétales auront donc comme objectifs l augmentation des rendements, l irrigation d appoint et économie de l eau et enfin les semences et plants. Ces programmes d intensification de ces filières et un programme de développement des semences et plan seront lancés à partir de la campagne agricole actuelle ( ). L augmentation de la productivité des productions tant végétales qu animales des filières visées devrait permettre à terme d augmenter le taux de couverture des besoins alimentaires des populations et de réduire progressivement la facture devise et de tendre vers l équilibre de la balance commerciale.

6 6 AUDITION Audition Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a rassuré, le ministre de l Agriculture et du Développement rural Rachid Benaïssa quant à la volonté des pouvoirs publics de continuer à apporter l aide nécessaire au développement de l agriculture nationale. «La nation continuera à soutenir le développement et la modernisation de notre agriculture et le développement équilibré et harmonieux des territoires, sans exclusion et sans marginalisation aucune». L e chef de l État a conditionné la poursuite de ce soutien par une mobilisation à la mesure des défis à relever des agriculteurs, éleveurs et opérateurs de l'agroalimentaire. Si la politique de soutien étatique au secteur agricole n est donc pas remise en cause, les dispositifs inhérents à cette démarche devraient connaître des changements. La politique de soutien à l'agriculture sera adaptée progressivement pour, d'une part, sécuriser les agriculteurs, les éleveurs et les opérateurs de l'agro-industrie et, d'autre part, stabiliser le marché et offrir une visibilité à tous les acteurs. Cette nouvelle vision devrait favoriser l'intégration agriculture/industrie pour constituer le socle de la modernisation de l'agriculture, promouvoir les pôles agricoles intégrés, valoriser les efforts du travail professionnel et, enfin, encourager dans certains cas l'exportation pour tendre à équilibrer la balance commerciale alimentaire. Le Président a livré, à cette occasion, une appréciation positive des résultats du Programme national de développement agricole (PNDA) mis en œuvre depuis près d'une décennie. Le PNDA a atteint, dit-il, des résultats appréciables, soutenant que ce programme, fortement soutenu par le budget public, a permis la relance de l'activité agropastorale qui est marquée par une croissance annuelle constante de plus de 6%, une hausse palpable de l'offre dans la production agricole, ainsi qu'une importante contribution à la création d'emplois et au développement du monde rural. Ce sont autant de raisons qui militent en faveur du renforcement des efforts de l'état pour accompagner et soutenir le développement du secteur, a poursuivi le président de la République qui a aussi émis ses directives en la matière au gouvernement. Elles portent, notamment, sur la législation relative au mode d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'état, texte qui devra fixer les droits et obligations des exploitations concessionnaires. Elles concernent également la réactivation de l'office national des terres agricoles, le soutien de l'état à l'agriculture qui doit désormais se focaliser davantage sur les productions de base, l amélioration de l'activité agricole et l'élevage par la relance de la mécanisation des cultures, la production des fertilisants, la production locale des semences, le développement des capacités nationales de stockage et de conservation et la promotion de l'industrie agroalimentaire. Le recentrage dans les missions et la volonté de mettre en synergie les différentes actions économiques et sociales ainsi que la mutualisation des efforts, concernent également les budgets alloués au secteur dont les crédits se situent autour de 370 milliards de dinars par an, dont plus de la moitié est consacrée à la protection du pouvoir d'achat du consommateur, à travers la prise en charge du différentiel des prix. Une série de programmes et actions ont été déployés pour le renouveau de l'économie agricole qui s est traduit par la création d un environnement incitatif pour l'activité agricole et le développement des investissements à travers notamment : le lancement du crédit sans intérêt "RFIG" au bénéfice des agriculteurs, des éleveurs et des opérateurs des activités annexes, l'intensification de la mécanisation agricole à travers le renforcement du crédit leasing, le renforcement de la mutualité rurale de proximité, la modernisation et la généralisation des assurances agricoles adaptées, la dynamisation du Fonds de garantie contre les calamités agricoles (FGCA), le recentrage des organisations professionnelles et interprofessionnelles, et l'incitation à l'intégration agroalimentaire. Toutes ces mesures tendent à sécuriser les acteurs, créateurs de richesses : agriculteurs, éleveurs et industriels de l'agroalimentaire, et à les encourager à investir, s'investir et à moderniser leurs activités. Toujours dans le même esprit et afin de protéger les revenus des agriculteurs et le pouvoir d'achat des consommateurs, le système de régulation des produits agricoles de large consommation a été mis en place et concerne dans sa première phase la pomme de terre. Il intégrera progressivement les autres produits agricoles de base et induira l'extension et la modernisation de l'industrie de froid, ainsi que les capacités de conditionnement des fruits et légumes et des centres d'abattage des animaux et de traitement des viandes modernes. Concernant les perspectives de développement du secteur La politique de soutien à l'agriculture sera adaptée progressivement pour, d'une part, sécuriser les agriculteurs, les éleveurs et les opérateurs de l'agro-industrie et d'autre part, stabiliser le marché et offrir une visibilité à tous les acteurs. C'est cette démarche qui devra favoriser l'intégration agriculture/industrie, pour constituer le socle de la modernisation de l'agriculture, promouvoir les pôles agricoles intégrés, valoriser les efforts du travail professionnel et enfin, encourager dans certains cas, l'exportation pour tendre à équilibrer la balance commerciale alimentaire. Concernant le renouveau rural, engagé depuis 2007, celuici, après une phase pilote en 2007 et une phase de confirmation en 2008, connaîtra une généralisation des projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI). En effet, pas moins de projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) sont programmés et porteront sur : la modernisation et/ou la réhabilitation des villages et ksour, la diversification des activités économiques en milieu rural, la protection et la valorisation des ressources naturelles, la protection et la valorisation du patrimoine rural, matériel et immatériel. Pour plus de rationalité et d'efficacité, il sera dans ce cadre procédé au recentrage des programmes de protection des ressources naturelles, notamment des espaces forestiers, steppiques et sahariens. Ces programmes s'élaborent à partir de la base au niveau des cellules d'animation rurale communales, pour mettre à contribution les populations rurales, la société civile, les organisations rurales, y compris traditionnelles. Cette démocratie participative en s'exprimant par cette démarche doit permettre de mieux cibler les préoccupations locales, rationaliser les interventions de l'etat et mieux programmer et utiliser ses ressources. Le secteur de l agriculture et du développement rural a initié, en même temps, les contrats de performance pour la période avec chaque wilaya, prenant en compte les enseignements et les expériences du développement agricole ainsi que les spécificités et les potentialités de chacune d'elle. Ces contrats de performance concernent dix (10) programmes nationaux d'intensification des productions agricoles et des programmes spécifiques : l'intensification des productions de céréales, de légumes secs, de lait, de pomme de terre, d'huile, de dattes, de semences et plants, d'élevage et d'aviculture ainsi que par les programmes relatifs à l'économie de l'eau et aux pôles agricoles intégrés. Intervenant à l'issue du débat, le Président Abdelaziz Bouteflika a aussi émis ses directives en la matière au gouvernement. 1. "le gouvernement doit hâter, a-t-il noté, l'aboutissement de la législation relative au mode d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'etat, texte qui devra fixer les droits et obligations des exploitations concessionnaires. Il doit également réactiver l'office national des terres agricoles, pour régir par délégation du Domaine national, l'octroi des concessions des terres agricoles du domaine privé de l'etat, ainsi que la régularisation des titres des exploitants agricoles". 2. "le soutien de l'etat à l'agriculture doit désormais se focaliser davantage sur les productions de base, y compris la production laitière et celle des viandes. Un programme national rationnel doit être tracé et mené avec détermination et tendre vers l'autosuffisance alimentaire du pays". 3. "le gouvernement doit œuvrer à améliorer l'activité agricole et l'élevage par la relance de la mécanisation des cultures, la production des fertilisants, la production locale des semences, le développement des capacités nationales de stockage et de conservation, et par la promotion de l'industrie agroalimentaire. Cela doit entraîner le développement des industries et services d'accompagnement". 4. En quatrième lieu, "l'encadrement et l'organisation de l'activité agricole doivent être encouragés à travers une chambre de l'agriculture dynamique, des conseils interprofessionnels actifs, ainsi qu'une mutuelle agricole revitalisée".

7 Le renouveau de l économie agricole et rural 7 5. "la formation de l'encadrement du secteur agricole et rural doit être renforcée. L'agriculture mérite le soutien de l'etat, mais elle a également besoin de compétences pour accompagner et assister les paysans dans l'entreprise de modernisation des cultures et des rendements". 6. "les dispositifs de micro crédits destinés à aider la création d'activités par les demandeurs d'emplois doivent inscrire le secteur agricole parmi leurs domaines de priorités. Cela permettra d'apporter au monde agricole l'appui de tout un réseau de petites et moyennes entreprises nécessaires à sa modernisation". 7. "le développement de l'agriculture et de l'élevage doit être le levier de la politique de développement rural et de l'aménagement du territoire dans son ensemble. Voilà pourquoi le programme de soutien au renouveau rural, lancé l'année dernière, sera une composante importante du programme quinquennal ", Poursuivant son analyse, le chef de l'etat a souligné que "les conditions sont, aujourd'hui, réunies pour engager un développement structurel à même d'asseoir les fondements d'une croissance agricole soutenue et un développement durable des territoires ruraux à travers la mise en œuvre de la loi d'orientation agricole qui a précisé les objectifs fondamentaux que notre pays assigne à son agriculture". Le Chef de l'etat a estimé que "ceci est d'autant plus important et urgent que le contexte international est caractérisé par l'émergence d'une crise alimentaire dans plusieurs régions du monde et qui risque de prendre de l'ampleur". Sur un autre plan, "les effets des changements climatiques s'expriment déjà par des sécheresses cycliques et fréquentes dans notre région", dans cette optique, le Président de la République a insisté sur l'importance à accorder au programme de protection des ressources naturelles et à la lutte contre la désertification. Le Chef de l'etat attend aussi "des agriculteurs, éleveurs et opérateurs de l'agroalimentaire une mobilisation à la mesure des défis à relever" en assurant que la nation ''continuera à soutenir le développement et la modernisation de notre agriculture et le développement équilibré et harmonieux des territoires, sans exclusion et sans marginalisation aucune". Le président Abdelaziz Bouteflika, a souligné l importance d accélérer l aboutissement de la législation relative au mode d exploitation des terres agricoles du domaine privé de l Etat en Algérie, un texte qui devra fixer les droits et obligations des exploitations concessionnaires. Dans le cadre des auditions annuelles qu il consacre aux activités des différents secteurs, le chef de l Etat a relevé également au cours d une réunion restreinte d évaluation consacrée au secteur de l Agriculture et du Développement rural, la nécessité de «réactiver l Office national des terres agricoles». Cet office aura pour mission de «régir par délégation du domaine national, l octroi des concessions des terres agricoles du domaine privé de l Etat, ainsi que la régularisation des titres des exploitants agricoles». Il a soutenu, à cet égard, qu «un programme national rationnel doit être tracé et mené avec détermination» pour arriver à l autosuffisance alimentaire du pays. Le chef de l Etat a mis l accent également sur l importance d encourager l encadrement et l organisation de l activité agricole à travers «une chambre de l agriculture dynamique, des conseils interprofessionnels actifs, ainsi qu une mutuelle agricole revitalisée». Il a aussi insisté sur l importance d inscrire le secteur agricole en Algérie parmi les domaines de priorités des dispositifs de microcrédits, estimant que cela permettra d apporter au monde agricole l appui de tout un réseau de petites et moyennes entreprises nécessaires à sa modernisation. Le président a soutenu, dans ce contexte, que le développement de l agriculture et de l élevage doit être le levier de la politique de développement rural et de l aménagement du territoire dans son ensemble. Il a affirmé, à ce propos, que le programme de soutien au renouveau rural, lancé l année dernière, sera une composante importante du programme quinquennal Le chef de l Etat a estimé que les conditions sont aujourd hui, réunies pour engager un développement structurel à même d asseoir les fondements d une croissance agricole soutenue et un développement durable des territoires ruraux à travers la mise en œuvre de la loi d orientation agricole. Les orientations du président : La politique de soutien à l'agriculture sera adaptée progressivement pour, d'une part, sécuriser les agriculteurs, les éleveurs et les opérateurs de l'agro-industrie et, d'autre part, stabiliser le marché et offrir une visibilité à tous les acteurs. Cette nouvelle vision devrait favoriser l'intégration agriculture /industrie pour constituer le socle de la modernisation de l'agriculture, promouvoir les pôles agricoles intégrés, valoriser les efforts du travail professionnel et, enfin, encourager dans certains cas l'exportation pour tendre à équilibrer la balance commerciale alimentaire. La législation relative au mode d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'état, texte qui devra fixer les droits et obligations des exploitations concessionnaires. Elles concernent également la réactivation de l'office national des terres agricoles, Le soutien de l'état à l'agriculture qui doit désormais se focaliser davantage sur les productions de base, l amélioration de l'activité agricole et l'élevage par la relance de la mécanisation des cultures, la production des fertilisants, la production locale des semences, le développement des capacités nationales de stockage et de conservation et la promotion de l'industrie agroalimentaire. Synthèse M.A. NOUAD

8 8 L agriculture algérienne L agriculture algérienne n'est pas à la hauteur de son potentiel et, ne s est pas encore remise des choix politiques pris au lendemain de l indépendance qui ont contraint à abandonner l agriculture et l élevage suite à la politique d industrialisation depuis le premier plan triennal Ainsi, l Algérie traditionnellement pays à vocation agricole, s est tournée vers les "industries industrialisantes". Malgré un effort de développement et de "modernisation" de l'agriculture par l'injection d'importants moyens financiers, dirigé vers l'agriculture de l'etat qui a été consentie, en marginalisant le secteur privé, aucun résultat positif à long terme n'a été obtenu. Bien au contraire, cela n'a fait qu'accentuer l'exode rural, jadis autosuffisant, vers une population urbaine dépendante. L'Algérie par ces choix, a donc opté pour une politique alimentaire en lieu et place d'une politique agricole. Par la suite, la politique du PNDA a crée une dynamique et une adhésion intéressantes, mais plusieurs lacunes sont relevées, ce qui nous rend de plus en plus sceptiques sur la durabilité de cette option. En effet, nous pouvons citer un certain nombre de points illustrant les imperfections constatées dans le suivi des différentes opérations menées, à savoir : une fois l'aide de l'etat accordée et les moyens de l'agriculteur investis en complément, ce dernier s'est trouvé confronté à un manque de moyens financiers nécessaires à l'entretien et au développement de son exploitation (quatre années pleines sont indispensables pour l'entrée en production d'une exploitation arboricole et encore dans la mesure où toutes les conditions favorables sont réunies). Or, dans l'étape actuelle, les banques n'accordent aucun crédit et, il est demandé à l'agriculteur de signer un échéancier de remboursement des crédits liés avec un taux d'intérêt de 7 %, ce qui n'était absolument pas convenu au départ. De telles conditions ne pourront jamais être honorées et si des pressions venaient à s'exercer, beaucoup de fellahs se trouveront incapables de mener à bien leurs exploitations avec toutes les conséquences que cela engendrera. L'absence d'encadrement, de suivi et de moyens financiers, font que le fellah se trouve en permanence confronté à des problèmes insolubles et passant son temps à se faire ballotter entre la subdivision agricole, le DSA et les banques sans pouvoir voir le bout du tunnel, faisant face à une bureaucratie asphyxiante et délaissant bien malgré lui son exploitation, la vouant à une mort certaine. D'autre part, cet important programme a laissé des opportunistes de tout acabit et leurs complices, s'accaparer des moyens du programme et le détourner de ses nobles objectifs créant à dessein un amalgame rendant tous les bénéficiaires suspects aux yeux de l'administration qui, au lieu de faire la différence entre le bon grain et l'ivraie, a pris la simpliste et lourde décision de tout bloquer provoquant un véritable désastre au niveau des exploitations agricoles et une amère désillusion chez les honnêtes fellahs avec le sentiment d'avoir été trahis, abandonnés voire même abusés. Ce blocage a placé aussi bien les fellahs que leurs fournisseurs en état de faillite annoncée. L'avenir agricole se profile avec beaucoup d'appréhensions avec comme finalité la mise à mort des exploitations agricoles y compris celles des agriculteurs plus ou moins nantis. Par ailleurs, si l'etat a marqué sa présence par des subventions, dans l'agriculture, il a été totalement absent pour la mise en place des plantations. Le choix des espèces, tant pour les variétés que pour les porte-greffes, n'est pas toujours adéquat. Cette situation est le fait que les institutions de l'etat n'aient pas su ou pu accompagner les investisseurs dans leurs réalisations en leur apportant l'appui technique et financier nécessaires. Ces institutions doivent adapter en conséquence le programme d'appui à la production, celle-ci étant complètement dépassée par l'apparition de techniques nouvelles et de ce fait, elle ne peut répondre aux aspirations des producteurs. Il faut donc, réorganiser la production des plants par un meilleur contrôle des circuits de production et non pas par des agréages commerciaux épisodiques en jauges et sans effets positifs sur le verger. Laisser la liberté aux agriculteurs initiés d'introduire des espèces et des variétés qu'ils souhaitent pour leur propre compte et qui n'engage que leurs responsabilités. Les exploitants agricoles n'ont donc pas les moyens financiers et matériels de production pour espérer d'importants changements. Il faut donc que les agriculteurs puissent se moderniser, se former, investir dans l'humain comme sur les moyens de production et de commercialisation en ayant l'accompagnement financier nécessaire (organismes bancaires), ainsi que les dernières technologies de pointe en terme de production, de stockage et de conditionnement. En plus, il est connu que l'offre des produits agricoles et agroalimentaires est insuffisante pour satisfaire les besoins de consommation de la population, mais nous ne savons pas les quantités sur le plan de chacun des produits et sur le plan saisonnier. Ainsi, on peut dire qu'en pleine saison de production, l'offre peut dépasser la demande. Alors quels sont les moyens d'intervention pour le stockage ou la transformation de ce surplus? Combien de quantité faut-il importer pour satisfaire la demande en plein saison ou hors saison. Les institutions existent. Elles ont en charge la connaissance et la régulation des marchés. Où sont les mercuriales? Quelles informations avons-nous pour la prise de décision pour une mise en culture ou pour importer ou exporter? Les services minimaux brillent par leur absence. La recherche agronomique, institution qui ne fournit aucun résultat des instituts techniques, n'est d'aucune aide aux agriculteurs. La vulgarisation et le conseil de gestion sont absents dans les interventions. Le devoir d'une administration est d'assurer le bon fonctionnement des services et ces services existent comme l'administration, mais ni l'un ni l'autre n'ont rempli leurs fonctions. Il faut que le crédit agricole soit accessible à l'agriculteur à tous les niveaux des interventions. L'eau d'irrigation ne doit en aucun cas être une donnée aléatoire, celle-ci étant le facteur le plus important dans les rendements. Si les agriculteurs peuvent relever les défis, il faut leur lever les entraves et combler les insuffisances à l'instar des agriculteurs d'ailleurs, qui sont aidés par la recherche, informés de tout en matière technique, car les agriculteurs algériens se trouvent pénalisés par une taxation abusive des produits fertilisants, phytosanitaire et du matériel agricole, qui grève les coûts de revient à la production. Par la même, l'agriculteur n'a pas d'autre alternative que de réduire de manière drastique l'utilisation des produits, ce qui ne manque pas d'engendrer une sous-production. De ce fait, l'agriculteur algérien est fortement pénalisé et défavorisé, contrairement à ses voisins tunisiens et marocains qui eux, bénéficient d'exonération totale des droits et taxes qui leurs permettent d'améliorer la production et de bien se placer sur le marché local et international. Les nations ont conscience de l'importance des agriculteurs dans l'économie, sachant à juste titre que les profits de l'aide, seront réinvestis dans le circuit économique national. Il faut par M. Rachid Touami, Président d Agro-Aide à FILAHA INNOVE donc des investissements en tous genres (humains, matériels, techniques et financiers) pour apporter à l'effort humain le goût et l'ambition pour relever et réussir un défi économique et social. D'autre part, s'inspirer des réussites et prendre en compte les échecs, sont à prendre en considération pour identifier un certain nombre de facteurs critiques afin de réussir un développement agricole et rural. Ainsi, pour un développement réel dans les zones rurales, il faut allouer à ces dernières des ressources publiques, ce qui améliorera les infrastructures, la recherche et l'assistance technique indispensables pour augmenter la production agricole. Les investissements publics suffisants pour apporter des soins de santé, des services d'éducation et des loisirs en zones rurales seront essentiels pour la fixation des populations et pourquoi pas provoquer le retour de la ville vers la campagne. La bonne gouvernance est un facteur de bonne gestion des dépenses destinées aux services ruraux ci-dessus mentionnés, et encourager les investissements du secteur privé dans les zones rurales. Il faut donc orienter les fonds vers les auteurs des meilleures performances. Ceci ne peut être obtenu rapidement sans la constitution d'un partenariat viable réciproquement profitable pour l'ensemble des interventions (Formation, production, conseil, concertation). Pour ce faire, il faut des engagements clairs et réciproquement acceptés avec des objectifs réalistes et un suivi rigoureux. La sécurité alimentaire doit recevoir une attention particulière et des engagements politiques sans ambiguïté. Cet objectif ne peut être atteint qu'avec un changement positif dans la réflexion avec des investissements accrus en tout genre, ainsi que le développement d'un processus d'apprentissage et de changement en procurant les informations et les analyses appropriées. L'Etat, le secteur privé, les organisations d'agriculteurs doivent s'investir et s'engager et réaliser la bonne gouvernance. Le foncier demeure la pierre angulaire du développement et sans son règlement définitif par une volonté politique courageuse et sans équivoque, le développement agricole sera quasiment impossible. Son règlement urgent et définitif par l'accès à la propriété agricole et la création d'un marché foncier afin de constituer des exploitations économiquement viables reste une condition sine qua non. De ce fait, cette opération d'assainissement de grande ampleur doit mettre la mise à niveau le cadastre qui permettra d'avoir avec précision la superficie de la SAU qui autorisera d'établir des plans de culture bien étudiés pour éviter l'anarchie et la spéculation qui ont régné en maitre jusqu'à présent. A cet effet, la location, la cession ou la concession des terres agricoles relevant du domaine de l'etat doivent être à l'ordre du jour pour la prise d'une décision en fonction du statut juridique des terres (les terres nationalisées après l'indépendance, communales et archs en particulier) qui la caractérise. Dans cet ordre d'idées, les terres restituées aux termes de la loi 90-25, il est constaté avec regret les insuffisances et les iniquités qui n'ont pas permis de mener correctement le processus à terme. Le règlement de cette question doit être suivi par des commissions ou tribunaux ad hoc pour apporter les solutions équitables à ce contentieux. La réhabilitation de la propriété foncière agricole est une nécessité absolue en passant par l'accès du producteur à la propriété, car l'agriculture ne peut se développer par des décisions ponctuelles. Par ailleurs, les organisations institutionnelles du secteur agricole ont un rôle important à jouer dans le développement d'un pays. C'est pourquoi, une attention particulière doit être accordée à la chambre nationale d'agriculture et du réseau des chambres régionales qui, de toute évidence ne répondent pas pleinement au développement ambitionné. Elles doivent à ce titre se garder de toute ingérence directe dans leur fonctionnement sauf les grandes orientations.

9 Programme d actions de Filaha Innove 9 Le groupe de réflexion Filaha innove est crée en marge des activités de Filaha Pour rester conforme à l esprit de Filaha et soucieux de renforcer ses activités, Filaha n est plus un salon avec une rencontre annuelle mais il a évolué en une association permanente qui regroupe tous les participants et ouvert à toute la famille agroalimentaire. Il est devenu un véritable trait d'union entre les différents opérateurs économiques de l'amont et de l'aval du secteur agroalimentaire. Cette réorientation est dictée par les nouveaux enjeux économiques et de permettre à ce groupe de réflexion d être plus dynamique et au service du développement de l agriculture et de l agro industrie. Son programme d actions est issu des recommandations et des activités générées durant ces rencontres. Il a également comme objectif d informer et de partager les progrès techniques et technologiques, en adéquation avec l évolution du secteur agricole et celui de l agro industrie de plus en plus orienté vers l innovation, l efficacité et la compétitivité. Il est constitué par un groupe composé par des opérateurs économiques encadrés par des associations professionnelles spécialisées et des experts et chercheurs issus notamment de l Association Nationale des Anciens Elèves de l INA et celle des vétérinaires. Il se veut comme un véritable forum de concertation et un outil mobilisateur et fédérateur en vue de permettre le développement des secteurs agricole et agro industrie. Il sera encadré par un forum de réflexion autour des thématiques qui couvriront l ensemble des attentes du secteur relatives aux questions et aux innovations de l heure. Il compte contribuer en collaboration avec ses partenaires à : rendre les différentes filières agroalimentaires plus compétitives, plus productives et plus diversifiées. développer l initiative privée et renforcer la professionnalisation des opérateurs économiques et leurs organisations Socioprofessionnelles. Ce groupe de réflexion né en marge du salon Filaha rassemble plusieurs d acteurs intervenant dans le domaine agricole, agro fourniture, services et appui. Les réunions préparatoires ont donné lieu à une foule de questions, En voici les points principaux : Quel est le poids du secteur agricole dans l économie du pays et quelles les différentes productions? Quelles sont les politiques en cours ou en projet? Politiques de qualité de produit : Sont-elles fiables, contrôlées? Comment sont organisés les producteurs agricoles? Quel poids ont ces organisations : sontelles associées aux décisions concernant l agriculture? Poids des innovations technologiques? Tendances de l économie agroalimentaire? Le contexte économique et commercial international : ses implications sur l'économie et le secteur agricole Organisation et évolution du secteur agroalimentaire Agriculture, agro-business : un rôle central dans l économie du pays La question de la propriété foncière reste souvent posée. La stratégie industrielle «agroalimentaire» : développement des agro pôles et implication des opérateurs économiques. L impact de la libéralisation agricole dans le contexte du partenariat euro méditerranéen (cas de PME agricoles). Impact des accords de libreéchange euro méditerranéens Les obstacles aux transferts technologiques dans les petites et moyennes exploitations agricoles et l utilisation des intrants L assurance au service de l agroalimentaire La mise à niveau des entreprises économiques Soutien aux initiatives de promotion et de modernisation de l'agriculture. Identification et stratégies de développement des filières porteuses ; Passer de l économie purement agricole à une économie agroindustrielle à forte valeur ajoutée avec transformation et conservation des produits pour la consommation et l exportation; Stratégie de transfert de technologies et Recherche Scientifique; Industrialisation de l agriculture. Promotion de partenariats d investissement entre secteur agricole et le secteur des agro-industries. Développer les rencontre entre entrepreneurs et Investisseurs étrangers. ÿ Adapter et moderniser l'appareil de production dans le secteur agro-alimentaire : Défis et perspectives d avenir L amélioration des revenus des agriculteurs ; la contribution à la sécurité alimentaire du pays ; l intégration du secteur agricole dans l économie nationale et internationale ; la préservation et la protection des ressources naturelles. L amélioration du potentiel de production, l eau et la terre, et l amélioration des performances, en terme de productivité et de compétitivité, des unités de production en soulignant le rôle déterminant du financement et de la technologie. Notre groupe de réflexion Filaha innove a accueilli favorablement cette politique de renouveau de l économie agricole et rurale qui répond à la foule des questions posées par notre forum de réflexion et a décidé lors d une réunion tenue le 27 juillet 2008 d accompagner ce programme en élaborant un plan d actions et d être un partenaire privilégié du Ministère de l Agriculture et du Développement Rural. Plan d actions Pour accompagner cette feuille de route, le groupe Filaha innove interviendra sur l ensemble des axes définis dans le programme du Renouveau de l Economie Agricole et Rurale et comme out put : Des journées d études sur les différents thèmes de cette feuille de route ayant comme thématiques les points suivants : 1. Colloque Nationale de l'agriculture et du Développement Rural 2. Colloque ''Agriculture et Développement durable'' 3. Colloque ''Agriculture et Développement local 4. Le foncier agricole comme atout pour le développement de l agriculture 5. La régulation des marchés nationaux et internationaux de produits agricoles 6. Micro finance et développement de l agriculture 7. Colloque "Eau et développement durable 8. Colloque territoires et indicateurs de développement durable 9. Territoires et Développement Durable 10. Indicateurs de développement durable 11. Colloque "La biodiversité dans l agriculture 12. Quelle place pour la biodiversité dans les politiques agricoles? Le point de vue des acteurs. 13. La coopération agricole mutations et perspectives 14. Le rôle stratégique des filières agricoles, agroalimentaires et biotechnologiques dans le développement de l agriculture 15. Centres logistiques et le développement de l agriculture 16. Le développement rural et la sécurité alimentaire 17. Le financement de l investissement agricole et son développement 18. Agro fourniture et les intrants dans le développement de l agriculture 19. Agropastoral et le sylvopastoral et développement agricole 20. Semences et plants atouts du développement agricole 21. Assurances agricoles 22. Agriculture saharienne : un apport pour la sécurité alimentaire Sensibilisation des acteurs sur les différents programmes contenus dans la feuille de route en utilisant les différents canaux scripto audio et visuel Animation par des salons et foires nationaux et internationaux, par des salons spécifiques pour la promotions des produits végétaux et animaux Filaha Innove à travers son forum de réflexion constitue un espace de concertation pour appuyer le programme de développement de l agriculture et de l agro-industrie et s inscrit comme un relais potentiel des pouvoirs publics. Notre programme d action est d appuyer le secteur et nous sommes à votre écoute pour arrêter conjointement les priorités. Nous réitérons notre disponibilité à accompagner l exécution de cette feuille de route.

10 10 FILAHA innove Adhérer à notre groupe de réflexion et à notre concept, c est participer au renouveau de l économie agricole et rurale P our rester conforme à l esprit de FILAHA et soucieux de renforcer ses activités, outre lieu d informations, de rencontres et carrefour d affaires pour les opérateurs économiques, dont il se caractérise, FILAHA n est pas qu un rendez-vous des professionnels du secteur du monde agricole mais, évoluera en une association permanente qui regroupera tous les participants et restera ouverte à toute la famille agroalimentaire. Elle sera un véritable trait d'union entre les différents opérateurs économiques de l'amont et de l'aval du secteur agroalimentaire. Cette association sera créer en marge des activités de FILAHA Cette réorientation dictée par les nouveaux enjeux économiques est de rendre FILAHA plus dynamique et au service de ses adhérents. A cet effet, elle prendra en charge les recommandations et les activités générées durant ces rencontres et les rendra sous forme d un programme annuel échéancier avec un suivi évaluation permanent et une présentation d un bilan à l ouverture du prochain salon. Elle englobera tous les opérateurs économiques entreprenant dans la branche d activité production agricole et agroalimentaire sans aucune exclusion. Elle sera un véritable forum de concertation et un outil mobilisateur et fédérateur de ses adhérents, en vue de permettre le développement de leurs entreprises et de jouer pleinement leur rôle d opérateurs économiques. Elle constituera une force d'assistance vis-à-vis des adhérents, notamment dans les domaines de l'information, du conseil et de la formation. FILAHA a accumulé au fil des éditions une expérience, une expertise et un réseau de contacts utiles afin, de contribuer à améliorer la productivité des entreprises et les capacités managériales de ses adhérents dans le nouveau contexte économique mondial. Outre les activités traditionnelles d organisation d événements liés au monde agricole, productions et santé animale, congrès et colloques scientifiques, FILAHA s orientera par le biais de son département Agrovet Conseil, AVETCO, vers la fourniture de services tels que : La mise en relation d affaires, L assistance des adhérents dans le montage de projets (Business Plan, études de faisabilité, études de marchés, etc.), la documentation, et supports documentaires sur les projets, les statistiques économiques, l assistance juridique et fiscale pour le montage de projets, Formation et mise à niveau le renforcement des capacités managériales des cadres et dirigeants des entreprises, l organisation des journées d étude, de formation et d information des cadres et gestionnaires en coopération avec les institutions publiques compétentes et les organisations internationales. Dans le cadre de la mise à niveau des entreprises, FILAHA aidera à préparer leurs dossiers et les accompagnera avec l Agence de la promotion des PME PMI. Une fenêtre spécialisée sera ouverte sur notre site Web. Elle sera réservée aux seuls adhérents et animée par un bureau conseil constitué d experts mis à la disposition de ses adhérents qui répondra à toutes les questions d ordre technique, économique, réglementaire et stratégique. Une revue spécialisée qui sera le LIEN entre les producteurs agricoles et le domaine agroalimentaire aura à traiter les dossiers de l heure avec des rubriques sur la note de conjoncture sur les filières dominantes et de veille technologique agroalimentaire.

11 Ce que dit la presse 11 Les propos du ministre AGENDA 12 au 15 Mai Alger Algiers 27 au 30 Octobre Alger Algiers «La sécurité alimentaire relève de la souveraineté nationale, il est donc impératif que l ensemble des acteurs du secteur se mobilisent de la façon la plus cohérente pour faire de l agriculture un secteur central et stratégique de création de richesses dans notre pays», «Le pays a les capacités, les performances, et il y a plus de bonnes volontés que de mauvaises pour hausser ce secteur et assurer la sécurité alimentaire aux Algériens.» «Vous n avez pas d excuses pour aller de l avant dans les nouvelles orientations de la politique de notre secteur, surtout après l adoption de la loi sur l orientation agricole ; considérez dans votre démarche que l administration est un moyen et non pas une fin, vous devez donc bien analyser les choses sur la base de données réelles et concrètes.» «Il faut que les Chambres d agriculture aident les agriculteurs. Parce que si nous voulons qu il y ait une synergie des rôles, il faut que chacun sache réellement son rôle et fasse son travail» «Dites-vous qu on ne tombera pas dans le piège de ceux qui veulent nous laisser dans la situation de non-utilisation de nos capacités optimales.» «L agriculture ne se modernisera pas si l industrie agroalimentaire ne lui sera pas liée» «Qu il ne peut y avoir d agriculture moderne sans une industrie agroalimentaire efficiente». «L industrie agroalimentaire est le moteur de modernisation de l agriculture.» «Il a été définitivement établi que la terre est la propriété de l État algérien et on l exploite à travers un droit à la concession.» «Une stratégie nationale de développement durable basée sur la coordination des programmes avec les différents secteurs et la création d'un partenariat entre les acteurs et les structures afin de réaliser un progrès économique, social, culturel et environnemental à l'effet de réaliser un développement humain dans les campagnes». «Asseoir une bonne gouvernance dans les régions rurales du pays et atteindre le développement durable dans ces régions qui ne se limite pas aux secteurs agricole et forestier, mais intéressera différents domaines économique, social, culturel et environnemental par une exploitation rationnelle et efficace de toutes les potentialités spécifiques à chaque région dans le but de diversifier l'activité économique locale». «Les agriculteurs et les éleveurs disent qu'ils sont professionnels et qu'ils pourraient faire du bon travail si on leur en donnait les moyens, alors on les prend au mot» «Il y aura des gens qui se sentiront plus malins que les autres. J'espère qu'ils ne seront pas plus malins que nous» SYRPALAC ou «Sir et balak» (avance et sois prudent), «L heure est à la mobilisation et à l opérationnalisation des opérations.» «Celui qui veut intégrer notre politique de renouveau de l économie agricole et rurale est le bienvenu, celui qui n a pas compris on lui expliquera, mais pas question pour qui que ce soit de nous bloquer!» «Il faut que les Chambres d agriculture, qui sont des organisations extrêmement importantes dans l économie agricole et rurale et qui constituent un espace d explication et de dialogue, connaissent leurs missions, se mobilisent et jouent pleinement leur rôle» «Il n est plus tolérable de continuer à vivre des importations alimentaires» «La sécurité alimentaire n est plus un slogan vide de sens mais une politique nationale agricole mise en œuvre dans le cadre du programme de développement agricole et rural (2009/ 2013)». «Il existe des perspectives agroalimentaires qu il faut mettre en adéquation avec les capacités des agriculteurs nationaux» '' J appelle les secteurs de l agriculture et de l agro-industriel à se mettre en synergie '' " Il n y aura pas de modernisation de l agriculture si les entreprises de l agro-alimentaire continuent à tourner le dos à la production nationale " " Nous avons constaté que nous sommes l un des rares pays au monde où l appareil de transformation du secteur de l agroindustrie n est pas du tout en phase avec le monde agricole. Notre conviction est le rapprochement des professionnels du monde agricole afin de mettre fin au disfonctionnement qu a provoqué l appareil agro-industriel ". SIPSA 9e Salon International des Productions et Santé Animales / The 9th International Fair of Breeding, Poultry and Livestock. AGRISIME Salon International du Machinisme et de l Equipement Agricole / The International Agricultural, Products, Equipment and Machinery Exhibition. SAFEX - Palais des Expositions - Pins Maritimes Alger 21 au 22 janvier Alger Algiers UMAVET - SAMV 20e Anniversaire du Congrès National Vétérinaire / The 20th Birthday of National Veterinary Congress Hôtel AURASSI Alger 09 au 11 Juillet Alger Algiers ZOO FORUM (Fête animalière du Fayet) / ZOO FORUM EXPO (Pets show in Fayet) CHVC EL FAYET, Bouchaoui, Ouled fayet - Alger Supplément de issn n DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Dr Amine Bensemmane RÉDACTION ET RÉVISION Dr A. Bentchoubane CONSEILLERS TECHNIQUES : M. A. Nouad - M. B. Khris CONCEPTION ET MAQUETTE : M. B. Tiaibia FILAHA (SIAFIL 2009) 4e Salon International de l Agriculture, Productions et Technologies Végétales qui regroupe les salons suivants / The 4rd International Agricultural Fair with associate Events : PHYTOSEM, 7e Salon International des Produits Phytosanitaires, Semences et Plants / The 7th International Pesticides, Plants and Seed Fair MEDAGRI 5e Salon Méditerranéen des Fruits et Légumes & Horticulture / The 5th Mediterranean Fruits and vegetables & horticulture Fair AGROEXPO 8e Salon International de la manutention et logistique agricole / The 8th International Fair for Agricultural Equipment SAFEX Palais des Expositions - Pins Maritimes Alger AGRISIME Salon International du Machinisme et de l Equipement Agricole / The International Agricultural, Products, Equipment and Machinery Exhibition. SAFEX - Palais des Expositions - Pins Maritimes Alger

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