Il est rappelé à cet égard que l usage abusif et collectif de la photocopie met en danger l équilibre économique des circuits du livre.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Il est rappelé à cet égard que l usage abusif et collectif de la photocopie met en danger l équilibre économique des circuits du livre."

Transcription

1 En application de la loi du 11 mars 1957 (article 41) et du Code de la propriété intellectuelle du 1 er juillet 1992, toute reproduction partielle ou totale à usage collectif de la présente publication est strictement interdite sans l autorisation expresse de l éditeur. Il est rappelé à cet égard que l usage abusif et collectif de la photocopie met en danger l équilibre économique des circuits du livre. La Documentation française, Paris 2006 ISBN :

2 Études et documents du Conseil d État Fondateur René CASSIN Comité de direction Renaud DENOIX DE SAINT MARC, Vice-président du Conseil d État. Olivier FOUQUET, Bruno GENEVOIS, Marie-Eve AUBIN, Jean-Michel BELORGEY, Raphaël HADAS-LEBEL, Yves ROBINEAU, présidents de Section. Jean-Michel BELORGEY, directeur de la publication. Patrick FRYDMAN, secrétaire général du Conseil d État. Josseline de CLAUSADE, rapporteur général de la Section du rapport et des études. Jean-François DEBAT, rapporteur général adjoint de la Section du rapport et des études. Bernard PIGNEROL, rapporteur général adjoint de la Section du rapport et des études. Corinne MATHEY, secrétaire de rédaction.

3 Publications du Conseil d État chez le même éditeur Collection «Études et documents du Conseil d État» Rapport public du Conseil d État, 2000, Considérations générales : Les associations et la loi de 1901, cent ans après (EDCE, n 51), Rapport public du Conseil d État, 2001, Considérations générales : Les autorités administratives indépendantes (EDCE, n 52), Rapport public du Conseil d État, 2002, Considérations générales : Collectivités publiques et concurrence (EDCE, n 53), Rapport public du Conseil d État 2003, Considérations générales : Perspectives pour la fonction publique (EDCE n 54), Rapport public du Conseil d État 2004, Considérations générales : Un siècle de laïcité (EDCE n 55), Collection «Les études du Conseil d État» L urbanisme : pour un droit plus efficace, Régler autrement les conflits : Conciliation, transaction, arbitrage en matière administrative, Les pouvoirs de l administration dans le domaine des sanctions, La responsabilité pénale des agents publics, Les groupements d intérêt public, Rendre plus attractif le droit des fondations, Pour une meilleure transparence de l administration, Internet et les réseaux numériques, Aide sociale, obligation alimentaire et patrimoine, Le cumul d activités et de rémunérations des agents publics, L utilité publique aujourd hui, Les lois de bioéthique : cinq ans après, La norme internationale en droit français, L influence internationale du droit français, La publication et l entrée en vigueur des lois et de certains actes administratifs, Redevances pour service rendu et redevances pour occupation du domaine public, Collectivités territoriales et obligations communautaires, L avenir des juridictions spécialisées dans le domaine social, Collection «Documents d études» Jurisprudence du Conseil d État Années 1988 à 2002 (disponibles). Année , Documents d études Collection «Notes et études documentaires» Les établissements publics nationaux, ND n o 4784, Droit international et droit français, ND n o 4803, Sciences de la vie De l éthique au droit, ND n o 4855, n lle éd Administration et nouvelles technologies de l information, ND n o 4851, Les établissements publics : transformation et suppression, ND n o 4876, Collection «Les études de la Documentation française» Le Conseil d État, par J. Massot et T. Girardot, Hors collection La justice administrative en pratique, n lle édition, 2001.

4 Sommaire Éditorial Renaud Denoix de Saint Marc, Vice-président du Conseil d État...7 I. Rapport d activité Activité juridictionnelle Section du contentieux...17 Bureau d aide juridictionnelle...43 Activité consultative...45 Assemblée générale Section de l intérieur Section des finances...65 Section des travaux publics Section sociale Récapitulatif des statistiques pour Mise en œuvre de l article 88-4 de la Constitution Activité de la Section du rapport et des études Exécution des décisions de la juridiction administrative en Les études et la diffusion des travaux du Conseil d État L action internationale du Conseil d État Activité de la cellule de droit communautaire du Conseil d État Bilan des formations Activité de la Mission permanente d inspection des juridictions administratives Activité des tribunaux administratifs et des cours administratives d appel Activité des juridictions spécialisées Commission des recours des réfugiés Commission centrale d aide sociale Vue d ensemble de l activité des juridictions administratives spécialisées 179 Avis du Conseil d État en Sommaire 5

5 II. Sécurité juridique et complexité du droit Considérations générales Introduction Première partie La complexité croissante des normes menace l État de droit Deuxième partie Quelles disciplines pour quelle sécurité juridique? Conclusion Contributions La loi britannique et la sécurité juridique John S. Bell Procédure parlementaire et qualité de la législation : la contribution du Conseil constitutionnel à la sécurité juridique Damien Chamussy La sécurité juridique : le point de vue du juge constitutionnel Olivier Dutheillet de Lamothe Entre la Jamaïque et le Kiribati Quelques réflexions sur l attractivité du droit français dans la compétition économique internationale Bertrand du Marais Combattre l insécurité juridique ou la lutte du système juridique contre lui-même Nicolas Molfessis Table des matières Éditorial 6

6 Éditorial Éditorial Renaud Denoix de Saint Marc, Vice-président du Conseil d État Comme chaque année, le rapport public du Conseil d État comporte deux parties. La première fait le bilan de l ensemble de l activité juridictionnelle et administrative du Conseil. La seconde est une partie thématique, consacrée cette année à des considérations générales sur le thème «Sécurité juridique et complexité du droit». L activité de la Section du contentieux montre une stabilité d ensemble des nouvelles affaires enregistrées en 2005, en dépit du transfert aux cours administratives d appel du contentieux des jugements des tribunaux administratifs rendus en matière de reconduite à la frontière des étrangers en situation irrégulière. Cette stabilité s explique notamment par la mise en œuvre du décret du 24 juin 2003 supprimant la voie de l appel au profit d un recours direct en cassation pour certains litiges de faible importance. De ce seul chef, les pourvois sont passés de en 2004 à affaires en 2005, soit une augmentation de 53 %. Elle trouve également son origine dans la hausse d environ 50 % des pourvois en cassation contre les décisions des juridictions spécialisées, notamment de la Commission des recours des réfugiés. Au total, si le nombre d affaires jugées a augmenté, il ne compense pas pour autant le nombre des entrées. Toutefois, l objectif d un stock inférieur à la capacité annuelle de jugement reste atteint et, conséquence logique, la durée moyenne des instances diminue, pour passer de nouveau au-dessous de la barre symbolique des douze mois : elle est pour 2005 de onze mois et quinze jours. À plus long terme, on peut espérer que la mise en œuvre des téléprocédures, d ores et déjà expérimentée avec succès en 2005 pour le contentieux fiscal et qui va être complétée par la transmission électronique des dos- Éditorial 7

7 siers de première instance et d appel, permettra d améliorer encore les délais de jugement. L activité consultative est restée intense, tant en raison du nombre de textes examinés que de leur complexité. Les sections administratives ont eu à connaître de textes ou demandes d avis, soit 98 de plus qu en 2004 et 248 de plus qu en Le nombre de lois, ordonnances et lois de pays s élève à 238, contre 194 en 2004 et 131 en 2003, soit une augmentation d environ 82 % en deux ans. L Assemblée générale a été saisie de 144 lois et 74 ordonnances. L exercice de notre rôle consultatif appelle plusieurs constatations qui, hélas, ne sont pas nouvelles. Dans nombre de cas, le Conseil continue d être saisi en urgence et dispose de délais très courts pour statuer sur des textes longs et complexes, parfois mal préparés. Le manque de réflexion d ensemble sur les dispositifs existants, ainsi que sur les implications des projets de texte contraint toujours l administration à revenir, à intervalles de plus en plus rapprochés, devant le Conseil, pour procéder à leur modification. La question de la répartition des dispositions entre la loi et le règlement continue de se poser lors de l examen des projets de loi. Nombre de consultations préalables obligatoires n ont pas été faites en temps utile ou ont été purement et simplement omises. L activité de la Section du rapport et des études montre que si les affaires d exécution des décisions de la juridiction administrative trouvent le plus souvent une issue heureuse par la procédure non juridictionnelle, la part des affaires qui nécessitent l intervention de la juridiction augmente de façon sensible. Les difficultés à faire exécuter les condamnations pécuniaires restent préoccupantes. Le Conseil d État a organisé au mois de novembre 2005, au Conseil économique et social, une journée d étude sur le thème des considérations générales du rapport de 2005 : «Responsabilité et socialisation du risque». En ce qui concerne les études, celle consacrée au cadre juridique de l action extérieure des collectivités territoriales est en cours de publication. Les deux dernières, portant respectivement sur le droit de la communication et le droit de l espace, sont en voie d adoption. L action de coopération internationale, marquée par de nombreuses rencontres avec des juridictions suprêmes étrangères, s est poursuivie à un rythme soutenu. L activité de la cellule de droit communautaire augmente de façon très rapide, reflétant tant la place croissante de ce droit que sa technicité. Les tribunaux administratifs demeurent confrontés à une hausse du contentieux. Le nombre des recours progresse encore de plus de 5 %, en données nettes, par rapport à l année précédente qui avait pourtant 8 Éditorial

8 connu un taux de progression considérable de 16 %, venant lui-même après un taux de 14 % observé en Certes, les efforts remarquables de productivité des juridictions de première instance ont permis d atteindre un quasi-équilibre entre le nombre d affaires nouvelles et le nombre d affaires jugées. De même, les cours administratives d appel ont, pour la troisième année consécutive, jugé plus d affaires qu elles n en avaient reçues et leur délai de jugement se réduit à un an, quatre mois et sept jours. Mais ces efforts de productivité ne peuvent être encore intensifiés, s ils peuvent même être maintenus. Il est donc urgent de mettre en place des procédures gracieuses de règlement de certains contentieux de masse. Parmi les juridictions spécialisées, la Commission des recours des réfugiés connaît pour la première fois depuis trois ans une diminution importante puisqu elle atteint environ 25 % des recours enregistrés. Grâce au renforcement de ses moyens, le nombre de séances a connu une augmentation de 63 %, ce qui a permis une diminution considérable du stock. La Commission centrale d aide sociale a également rétabli sa situation en jugeant un nombre d affaires supérieur au nombre d entrées, ce qui lui a permis de diminuer le nombre d affaires en instance de 41 %. Le Conseil d État a choisi de revenir en 2006 sur le thème de la sécurité juridique, déjà abordé dans son rapport de 1991, sous l intitulé «Sécurité juridique et complexité du droit». Pour respecter la loi, il faut la connaître. Pour la connaître, il faut qu elle soit claire et stable. Or, et ce constat est préoccupant, nombre de nos lois ne sont ni claires ni stables. La France légifère trop et légifère mal. Depuis la fin du XVIII e siècle et jusqu à une époque récente, le droit français a représenté un modèle dont se sont inspirés de nombreux États dans le monde. Il constituait un ensemble cohérent, intelligible, codifié, servi par une langue claire, dense et précise. Force est de reconnaître que ces caractères se sont fortement altérés de nos jours. Les causes de cette dégradation sont bien connues et certaines d entre elles échappent à la seule responsabilité directe des pouvoirs publics. Il en va ainsi du développement considérable des conventions internationales, bilatérales ou multilatérales qui, une fois ratifiées ou approuvées, entrent en vigueur sur notre sol avec une autorité supérieure à celle des lois. Or les enceintes de négociation sont nombreuses et les organisations internationales sensibles à l émulation et à la concurrence. Le caractère foisonnant du droit communautaire constitue le second des facteurs sur lesquels les pouvoirs publics nationaux n ont pas de prise directe dès lors qu est achevée la négociation. L organisation du mar- Éditorial 9

9 ché intérieur, la réalisation de l Union économique et monétaire, la mise en place de l euro, la libre circulation des capitaux ont entraîné une multitude de directives tandis que l instauration d une coopération dans le domaine des affaires intérieures et de la justice a provoqué l adoption de conventions ou de décisions-cadres en des matières relevant du droit civil, du droit pénal, du droit d asile et de la police des étrangers. Une autre série de causes de la complexité du droit relève de l organisation de nos propres institutions. La Constitution et la loi ont attribué aux collectivités territoriales une compétence normative de plus en plus large. La loi a conféré à certaines autorités administratives indépendantes une parcelle du pouvoir réglementaire. De cet éclatement des compétences normatives inhérent à la décentralisation sectorielle ou géographique, il résulte nécessairement un surcroît de complexité. En outre, notre peuple est épris de lois et ne cesse d en réclamer de nouvelles, comme si chaque problème nouveau nécessitait un traitement particulier, comme si un droit de principes se révélait inapte à régler des cas que l on croit inédits. Cet appétit de nouvelles lois est trop souvent flatté par les gouvernants, eux-mêmes attirés dans la voie d une prolifération des normes par les sirènes de la communication médiatique. Ni les gouvernements, ni les ministres successifs, ni les membres du Parlement n inclinent à se montrer économes en ce domaine. Le rapport examine les effets néfastes de cette conjugaison de facteurs pour le législateur, à la fois contraint par les impératifs résultant du droit international et communautaire, submergé par des projets trop longs et trop complexes, et contourné notamment lorsque les textes d application de la loi prennent un retard excessif. Il en analyse les conséquences pour la société, et singulièrement pour les opérateurs économiques que l insécurité juridique risque de décourager en même temps qu elle exerce un effet néfaste sur notre compétitivité économique extérieure. Tout en faisant valoir qu il est nécessaire d adapter en permanence notre droit, les considérations générales, en s inspirant d expériences étrangères intéressantes et de rapports parlementaires, proposent au pouvoir exécutif et au pouvoir législatif plusieurs remèdes pour infléchir le cours des choses. Au Gouvernement, il incombe, par le respect des disciplines de la Constitution d une part, et par un nouveau droit de l élaboration des textes qui pourrait être inscrit dans une loi organique d autre part, de s astreindre à peser minutieusement les avantages et les inconvénients d une réforme législative. Si la réforme est décidée, il lui appartient de préparer un projet ne transgressant pas les limites du domaine de la loi mais contenant toutes les dispositions nécessaires. Au Parlement, il incombe de revenir à un meilleur usage du droit d amendement, d adopter des méthodes de travail allégées pour certains projets 10 Éditorial

10 de loi et d apporter son concours à un contrôle plus efficace des modalités d application de la loi. Enfin, le rapport s attache à ouvrir de nouvelles pistes de travail destinées à favoriser un accès au droit à la fois plus sûr et plus aisé. Conformément à une coutume remontant à la création de la revue Études et documents du Conseil d État, en 1947, à l initiative du président René Cassin, une place est faite dans ce rapport public à des contributions individuelles. Cette année, des contributions sur des thèmes proches de celui retenu pour les considérations générales ont été apportées par le professeur John S. Bell de l Université de Cambridge, qui traite des lois britanniques et de la complexité du droit, M. Damien Chamussy, administrateur de l Assemblée nationale, chargé de mission au Conseil constitutionnel, qui illustre la contribution du Conseil constitutionnel à la sécurité juridique et à la qualité de la loi par le contrôle de la procédure parlementaire, M. Olivier Dutheillet de Lamothe, conseiller d État et membre du Conseil constitutionnel, qui expose le point de vue du juge constitutionnel sur la sécurité juridique, M. Bertrand du Marais, conseiller d État et professeur associé à l Université Paris X Nanterre, qui fait part de ses réflexions sur l attractivité du droit français dans la compétition économique internationale, enfin M. Nicolas Molfessis, professeur à l Université Paris II Panthéon-Assas, qui réfléchit à l aptitude de notre système juridique à traiter ses propres maux. Qu ils en soient remerciés. Éditorial 11

11 Index des principales abréviations AJDA Actualité juridique, droit administratif B. ou Bull. Bulletin des arrêts de la Cour de cassation Cass. Cour de cassation Cons. const. Conseil constitutionnel CE Conseil d État CEDH Cour européenne des droits de l homme CIJ Cour internationale de justice CJCE Cour de justice des Communautés européennes CJEG Cahiers juridiques de l électricité et du gaz D Recueil Dalloz DS Droit social EDCE Études et documents du Conseil d État GP Gazette du Palais JCP La Semaine juridique JORF Journal officiel de la République française JOCE Journal officiel des Communautés européennes LGDJ Librairie générale de droit et de jurisprudence LPA Les petites affiches RDP Revue de droit public et de la science politique RFDC Revue française de droit constitutionnel RFDA Revue française de droit administratif L indication d une page après une décision du Conseil d État, d un tribunal administratif ou d une cour administrative d appel renvoie au recueil Lebon. Après une décision du Conseil constitutionnel, elle renvoie au recueil de ses décisions. Il en est de même pour les décisions de la Cour de justice des Communautés européennes et de la Cour européenne des droits de l homme. 12

12 RAPPORT D ACTIVITÉ

13

14 Rapport d activité Activité juridictionnelle 15

15

16 Section du contentieux Activité de la Section I. L année 2005 se caractérise par le maintien d un niveau élevé de requêtes enregistrées. Celui-ci s explique par la part importante que représentent les pourvois en cassation, spécialement du fait de la mise en œuvre du décret du 24 juin La compétence du Conseil d État en tant que juge de cassation de certains jugements de tribunaux administratifs rendus en premier et dernier ressort résultant de ce décret, qui s était traduite en 2004 par l enregistrement de pourvois de ce seul chef, a porté en 2005 sur affaires. Cela correspond à une augmentation de 53 % en données brutes. En outre, la poursuite de l application des contrats d objectifs conclus avec les cours administratives d appel a suscité un accroissement de leur activité qui a entraîné une augmentation corrélative du nombre des pourvois en cassation à l encontre de leurs arrêts (+ 11 % en données brutes). Un autre chef d augmentation provient de la hausse des pourvois en cassation contre les décisions des juridictions spécialisées (+ 26,5 % en données brutes) qui correspond dans une large mesure à l activité intense déployée par la Commission des recours des réfugiés dont les moyens ont été renforcés. Au sein de ce mouvement général d augmentation, a joué un rôle modérateur le transfert aux cours administratives d appel, avec effet au 1 er janvier 2005, du contentieux de l appel des jugements des tribunaux administratifs rendus en matière de reconduite à la frontière d étrangers en situation irrégulière. Section du contentieux 17

17 Données brutes Affaires enregistrées (1) (2) (3) (4) (5) (6) Décisions rendues (2) Données nettes après déduction des séries Affaires enregistrées (1) (2) (3) (4) (5) (6) Décisions rendues (2) Données nettes après déduction des ordonnances du président de la Section du contentieux Affaires enregistrées (1) (3) (4) (5) (6) Décisions rendues (1) Dont 901 affaires relatives aux pensions militaires d invalidité suite à la suppression de la commission spéciale de cassation des pensions au 1 er avril (2) La réforme de la procédure de règlement des questions de compétence minore ce chiffre d environ affaires par rapport à (3) Dont 264 nouvelles affaires de pensions militaires d invalidité. (4) Dont 87 (données brutes) et 73 (données nettes) pourvois en cassation contre des jugements de tribunaux administratifs rendus en dernier ressort (art. 11 du décret du 24 juin 2003). (5) Dont (données brutes) et (données nettes) pourvois en cassation contre des jugements de tribunaux administratifs rendus en dernier ressort (art. 11 du décret du 24 juin 2003). (6) Dont (données brutes) et (données nettes) pourvois en cassation contre des jugements de tribunaux administratifs rendus en dernier ressort (art. 11 du décret du 24 juin 2003). II. Ce tableau appelle les remarques suivantes : 1. Le nombre total d affaires enregistrées qui passe de en 2004 à en 2005 a diminué de 2 % soit 296 affaires de moins seulement par rapport à l année précédente alors que le Conseil d État n est plus compétent, comme il a été indiqué, pour connaître en appel des jugements des tribunaux administratifs en matière de reconduite à la frontière (2 571 affaires enregistrées en 2004). Après déduction des affaires de séries et des affaires réglées par ordonnances du président de la Section du contentieux au titre, d une part, de la procédure de règlement des questions de compétence, et d autre part, des recours contre les décisions du bureau d aide juridictionnelle, le chiffre des entrées passe de en 2004 à en 2005 soit une diminution de 14 % ( affaires). Les pourvois en cassation représentent, en données brutes, 59 % des entrées contre 47 % en 2004 et excepté ceux dirigés contre les décisions rendues en matière de référé dont le nombre reste stable, tous les autres pourvois progressent fortement. Ainsi, en données brutes, le nombre des pourvois contre les arrêts des cours administratives d appel augmente de 11 %, celui des pourvois contre les décisions des juridictions spécialisées de 26,5 %. Enfin, la réforme de l appel introduite par le décret du 24 juin 2003 qui a prévu que pour certains litiges de faible importance les tribunaux administratifs statueraient désormais en premier et dernier ressort a, ainsi qu il a été dit, eu une forte incidence. En effet, applicable aux jugements rendus à compter du 1 er septembre 2003, cette réforme qui n avait, compte tenu des délais de recours, donné lieu en 2003 qu à 87 pourvois à ce titre, s est traduite par pourvois en 2004 et 2018 en 2005 (données brutes) soit une augmentation de 53 % en un an. Par ailleurs, le nombre des requêtes relevant de la compétence en premier et dernier ressort du Conseil d État connaît en 2005 une progression sensible qui 18 Activité juridictionnelle

18 s explique par l enregistrement d affaires de séries et par l augmentation du nombre de requêtes dirigées contre les décisions de la Commission de recours contre les décisions de refus de visas d entrée en France. 2. En ce qui concerne les affaires jugées, décisions ont été rendues en 2005 contre en 2004 (données brutes). Bien que ce chiffre des sorties soit nettement supérieur à celui de l année précédente (+ 596 décisions rendues) il ne compense pas totalement celui des entrées. Ces résultats ont pour effet d accroître le nombre des affaires en instance. Ainsi, le stock global, en données brutes passe de affaires au 31 décembre 2004 à affaires au 31 décembre Toutefois, cette année encore, le stock ne dépasse pas la capacité annuelle de jugement. III. Depuis quelques années un développement particulier est consacré à la charge que représente pour l activité juridictionnelle du Conseil d État le contentieux des étrangers et, plus précisément, la part de ce contentieux correspondant aux trois masses que constituent les requêtes dirigées contre les refus de visas, les appels contre les jugements des tribunaux administratifs statuant en matière de reconduite à la frontière et les pourvois en cassation contre les décisions de la Commission des recours des réfugiés (ces trois rubriques ne recouvrent pas l ensemble du contentieux du droit des étrangers ; mais il y a lieu de les regrouper en raison du nombre d affaires que chacune d entre elles représente et de la part qu elles occupent dans le fonctionnement de la Section du contentieux). Ainsi que le montre le tableau ci-après, le nombre d affaires enregistrées à ce titre, est passé de en 2004 à en 2005 en raison du transfert aux cours administratives d appel, depuis le 1 er janvier 2005, des appels des jugements des tribunaux administratifs en matière de reconduite à la frontière. Ce contentieux relève désormais de la compétence du Conseil d État par la voie de la cassation. À ce titre, 136 pourvois ont été enregistrés au cours de l année Type de Contentieux Entrées Sorties Reconduite à la frontière Réfugiés Visas Total En 2000, le contentieux des étrangers ainsi décompté représentait 56 % des entrées nettes, après déduction des affaires relevant des ordonnances du président de la Section du contentieux. En 2005, il ne représente plus que 16 % de ces entrées. Toutefois, il faut noter que le nombre de pourvois en cassation dirigés contre les décisions de la Commission des recours des réfugiés qui avait nettement diminué depuis l année 2001 a progressé de 51 % en un an. Quant aux requêtes relatives aux décisions de refus de visas, leur nombre augmente de 54 %, en dépit de l existence de la Commission de recours contre les décisions de refus de visas, dont la saisine est préalable à toute action contentieuse (cf. décret du 10 novembre 2000). Section du contentieux 19

19 IV a été la cinquième année d application de la loi du 30 juin 2000 relative au référé administratif (entrée en vigueur le 1 er janvier 2001). Le juge des référés du Conseil d État a été saisi de 637 requêtes, mais ce chiffre très élevé par rapport aux années précédentes (423 pourvois en 2004, 386 en 2003, 364 en 2002 et 355 en 2001) se réduit à 470 après déduction d une série de 167 affaires de référé provision en matière de pension. En outre, l année 2005 se caractérise par la part importante, au sein des référés, que représente le contentieux des étrangers et plus particulièrement celui relatif aux titres de séjour et aux refus de visas dont le nombre a presque doublé en un an. Quant au délai moyen de jugement, il est de 13 jours pour les référés autres que les référés libertés (art. L du Code de justice administrative). Dans le même temps, le Conseil d État a été saisi de 992 pourvois en cassation contre des décisions rendues en matière de référé par les tribunaux administratifs et les cours administratives d appel et s est prononcé sur 863, le nombre de pourvois en stock s élevant au 31 décembre 2005 à 565. Le chiffre des entrées reste au même niveau que celui de V. La durée moyenne de l instance a diminué. Calculée à partir des chiffres obtenus après déduction des séries et des affaires appelées à être réglées par ordonnance du président de la Section du contentieux, la durée théorique moyenne qui était d un peu moins de quinze mois en 1999, d un peu plus de quatorze mois en 2000, de treize mois et une semaine en 2001, de 12 mois et quinze jours en 2002, de dix mois et quinze jours en 2003, de 12 mois et 15 jours en 2004, s établit à 11 mois et 15 jours en En ce qui concerne les affaires anciennes, la Section du contentieux, malgré ses efforts, n a pu atteindre les deux objectifs fixés qui étaient d abaisser à 1 % la part des affaires enregistrées depuis plus de 3 ans et à 2 % la part des affaires enregistrées depuis plus de deux ans mais de moins de trois ans : la part des affaires enregistrées depuis plus de 3 ans qui était de 4,5 % au 31 décembre 2002, puis de 3,5 % au 31 décembre 2003 a été abaissée à 2 % au 31 décembre 2004, elle se stabilise à 2 % au 31 décembre 2005 ; la part des affaires enregistrées depuis plus de deux ans mais moins de trois ans, qui, était de 8 % au 31 décembre 2002, puis de 5 % au 31 décembre 2003 a été abaissée à 4 % au 31 décembre 2004, elle se stabilise à 4 % au 31 décembre L amélioration des délais de jugement reste une préoccupation constante du Conseil d État. À cet égard, les différentes réformes de procédure intervenues ces dernières années et plus récemment celle introduite par le décret du 28 juillet 2005, en donnant la possibilité au juge de statuer seul par voie d ordonnance pour les affaires ne présentant aucune difficulté juridique, ont pour effet d accélérer le traitement de ces affaires. Par ailleurs, un des autres moyens de satisfaire l objectif de l amélioration des délais de jugement est le recours aux «téléprocédures» qui permettent la dématérialisation de la totalité de la procédure contentieuse. Une première expérimentation relative au contentieux fiscal de l assiette, a débuté le 6 juin 2005 avec l entrée en service d une nouvelle application, «Télé-Recours», permettant, d une part, aux avocats au Conseil d État de saisir la Section du contentieux de leurs pourvois en cassation par l Internet grâce à 20 Activité juridictionnelle

20 un accès sécurisé, d autre part, à la direction générale des impôts, de recevoir communication des pourvois et de transmettre leurs mémoires en défense. Tous les échanges sont ainsi dématérialisés. La liaison de cette application avec l application de gestion des dossiers contentieux permet un gain de temps non négligeable et les développements ultérieurs devraient permettre de surcroît une meilleure information des requérants sur le déroulement de la procédure. Du 6 juin 2005 au 31 décembre 2005, 218 pourvois ont été déposés par cette voie par les 7 avocats au Conseil d État participant à cette expérimentation, ce qui représente près de 100 % des pourvois déposés dans le domaine du contentieux fiscal de l assiette par ces avocats et environ 25 % du total de ce contentieux présenté au cours de la même période. Cette application, qui est expérimentée au fur et à mesure du déroulement de la procédure, fonctionne actuellement à la satisfaction de toutes les parties et de la juridiction. L expérimentation sera étendue au cours de l année à venir aux autres avocats au Conseil d État, à d autres contentieux et à d autres juridictions. Elle sera complétée par une expérimentation de la transmission électronique des dossiers d appel et des dossiers de premier ressort. Tableau 1 Affaires enregistrées et décisions rendues par le Conseil d État (a) Affaires enregistrées [12 793] [11 471] [10 213] [12 868] [12 572] Décisions rendues (b) [13 155] [11 739] [11 209] [11 528] [12 124] (a) Les chiffres entre crochets incluent les séries. (b) Y compris les décisions qui ne règlent pas définitivement un dossier : celles-ci atteignent 48 en 2005 (soit décisions qui règlent définitivement un dossier). Tableau 2 Affaires enregistrées, réglées et en instance à la fin de la période considérée par le Conseil d État, les cours administratives d appel et les tribunaux administratifs (a) Conseil d État Cours administratives d appel Tribunaux administratifs Affaires enregistrées (12 868) (12 572) (14 813) (20 527) ( ) ( ) Affaires réglées (11 455) (12 076) (20 979) (24 385) ( ) ( ) Affaires restant en instance (b) (10 831) (11 363) (36 420) (32 705) ( ) ( ) (a) Les chiffres donnés entre parenthèses incluent les séries. (b) Le stock, qui est donné à titre indicatif, ne résulte pas d un inventaire direct. Section du contentieux 21

Conseil d État. Rapport public 2009. Activité juridictionnelle et consultative des juridictions administratives

Conseil d État. Rapport public 2009. Activité juridictionnelle et consultative des juridictions administratives Conseil d État Rapport public 2009 Activité juridictionnelle et consultative des juridictions administratives Conseil d'e tat vert Ptitre+2.in3 3 25/05/09 12:08:01 En application de la loi du 11 mars 1957

Plus en détail

REPUBLIQUE FRANCAISE. Contentieux n A.2009.002 et A.2009.007

REPUBLIQUE FRANCAISE. Contentieux n A.2009.002 et A.2009.007 REPUBLIQUE FRANCAISE 1 COUR NATIONALE DE LA TARIFICATION SANITAIRE ET SOCIALE Contentieux n A.2009.002 et A.2009.007 Président : M. DURAND-VIEL Rapporteur : Mme WOLF Commissaire du gouvernement : Mme PICARD

Plus en détail

Conférence des Cours constitutionnelles européennes XIIème Congrès

Conférence des Cours constitutionnelles européennes XIIème Congrès Conférence des Cours constitutionnelles européennes XIIème Congrès Les relations entre les Cours constitutionnelles et les autres juridictions nationales, y compris l interférence, en cette matière, de

Plus en détail

CONSIDÉRATIONS SUR LA MISE EN ŒUVRE DES DÉCISIONS DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE

CONSIDÉRATIONS SUR LA MISE EN ŒUVRE DES DÉCISIONS DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE Nicolae Cochinescu Juge à la Cour constitutionnelle de la Roumanie CONSIDÉRATIONS SUR LA MISE EN ŒUVRE DES DÉCISIONS DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE 1. Conformément à l article 146 de la Constitution de la

Plus en détail

Responsabilité pénale de l association

Responsabilité pénale de l association Responsabilité pénale de l association Infractions limitativement définies : Le code pénal prévoit la responsabilité pénale des personnes morales à raison des infractions réalisées pour leur compte et

Plus en détail

Commentaire. Décision n 2011-171/178 QPC du 29 septembre 2011 M. Michael C. et autre

Commentaire. Décision n 2011-171/178 QPC du 29 septembre 2011 M. Michael C. et autre Commentaire Décision n 2011-171/178 QPC du 29 septembre 2011 M. Michael C. et autre (Renvoi au décret pour fixer certaines dispositions relatives à l exercice de la profession d avocat) Le Conseil constitutionnel

Plus en détail

Commande publique. 1. Une question délicate : la détermination du champ d application de l article 2.I. de la loi «MURCEF»

Commande publique. 1. Une question délicate : la détermination du champ d application de l article 2.I. de la loi «MURCEF» Compétence juridictionnelle à l égard des contrats d assurance souscrits par les personnes publiques : retour vers une interprétation raisonnable de la loi «MURCEF» Par Florence Caille La première chambre

Plus en détail

Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24

Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24 Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24 Commentaire de la décision n 2007-557 DC du 15 novembre 2007 Loi relative à la maîtrise de l immigration, à l intégration et à l asile Déposé sur le bureau

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

REGLEMENT INTERIEUR TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES RÉPUBLIQUE DU BÉNIN COUR CONSTITUTIONNELLE REGLEMENT INTERIEUR TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES Article 1 er : Le présent Règlement Intérieur est pris en application des dispositions de la Loi n 90-032

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Circulaire du 11 mars 2015 relative à la communication aux administrations publiques et aux organismes exerçant une prérogative de puissance publique d informations ou copies de pièces issues des procédures

Plus en détail

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Cour Administrative d Appel de Versailles N 07VE03227 Inédit au recueil Lebon 4ème Chambre M. BROTONS, président Mme Corinne SIGNERIN-ICRE, rapporteur Mme JARREAU, rapporteur public POULY, avocat(s) lecture

Plus en détail

Association pour l Expérimentation de Nouvelles Structures d Accueil Pour Exclus (E.N.S.A.P.E.)

Association pour l Expérimentation de Nouvelles Structures d Accueil Pour Exclus (E.N.S.A.P.E.) TRIBUNAL INTERREGIONAL DE LA TARIFICATION SANITAIRE ET SOCIALE DE PARIS REPUBLIQUE FRANÇAISE CONTENTIEUX N 07.041 PRESIDENT/RAPPORTEUR : Monsieur LEVY COMMISSAIRE DU GOUVERNEMENT : Madame LARSONNIER SEANCE

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS Ordonnance n o 2010-18 du 7 janvier 2010 portant création d une agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l

Plus en détail

CONTENTIEUX JUDICIAIRE DU PERMIS DE CONSTRUIRE

CONTENTIEUX JUDICIAIRE DU PERMIS DE CONSTRUIRE II. CONTENTIEUX JUDICIAIRE DU PERMIS DE CONSTRUIRE Il convient de rappeler que le permis de construire est un acte administratif individuel. Il ne peut pas être apprécié ni interprété par un Tribunal civil.

Plus en détail

CONSEIL D'ETAT statuant au contentieux N 374699 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE SANTÉ A DOMICILE et autre

CONSEIL D'ETAT statuant au contentieux N 374699 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE SANTÉ A DOMICILE et autre CONSEIL D'ETAT statuant au contentieux N 374699 UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE SANTÉ A DOMICILE et autre RÉPUBLIQUE FRANÇAISE AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS Ordonnance du 14 février 2014 LE JUGE DES RÉFÉRÉS

Plus en détail

Commentaire. Décision n 2014-444 QPC du 29 janvier 2015. Association pour la recherche sur le diabète

Commentaire. Décision n 2014-444 QPC du 29 janvier 2015. Association pour la recherche sur le diabète Commentaire Décision n 2014-444 QPC du 29 janvier 2015 Association pour la recherche sur le diabète (Acceptation des libéralités par les associations déclarées) Le Conseil constitutionnel a été saisi le

Plus en détail

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage.

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Une des problématiques récurrente pour les collectivités en matière d occupation illégale de son territoire tient

Plus en détail

Quelles sont les conséquences d une mention erronée des délais de recours dans l affichage du permis de construire?

Quelles sont les conséquences d une mention erronée des délais de recours dans l affichage du permis de construire? Quelles sont les conséquences d une mention erronée des délais de recours dans l affichage du permis de construire? Règles de procédure contentieuse spéciales en matière d urbanisme Introduction de l instance

Plus en détail

Commentaire. Décision n 2014-400 QPC du 6 juin 2014. Société Orange SA

Commentaire. Décision n 2014-400 QPC du 6 juin 2014. Société Orange SA Commentaire Décision n 2014-400 QPC du 6 juin 2014 Société Orange SA (Frais engagés pour la constitution des garanties de recouvrement des impôts contestés) Le Conseil constitutionnel a été saisi le 9

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS Décret n o 2010-148 du 16 février 2010 portant application de la loi organique n o 2009-1523 du 10 décembre 2009 relative

Plus en détail

Conclusions de Madame l'avocat général Béatrice De Beaupuis -------------------

Conclusions de Madame l'avocat général Béatrice De Beaupuis ------------------- 1 DEMANDE D AVIS N G 13-70.002 (Art. L. 441-1 du code de l'organisation judiciaire) (Art. 1031-1 à 1031-7 du code de procédure civile) (Art. 706-64 et suiv. du code de procédure pénale) TRIBUNAL DES AFFAIRES

Plus en détail

Siréas asbl Service International de Recherche, d Education et d Action Sociale

Siréas asbl Service International de Recherche, d Education et d Action Sociale Siréas asbl Service International de Recherche, d Education et d Action Sociale Année 2005 DOCUMENT n 1 Analyses et études LE DIVORCE INTERNATIONAL EN BELGIQUE Rue de la croix, 22 1050 Bruxelles Téléphone

Plus en détail

LOI ORGANIQUE N 98-014 DU 10 JUILLET 1998 PORTANT ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA COUR DES COMPTES.

LOI ORGANIQUE N 98-014 DU 10 JUILLET 1998 PORTANT ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA COUR DES COMPTES. LOI ORGANIQUE N 98-014 DU 10 JUILLET 1998 PORTANT ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA COUR DES COMPTES. Loi organique n 98-014 du 10 juillet 1998 portant o rganisation et fonctionnement de la Cour des

Plus en détail

Les responsabilités à l hôpital

Les responsabilités à l hôpital Les responsabilités à l hôpital Pour aller à l essentiel Dans leurs activités de prévention de diagnostic et de soins, les établissements publics de santé et les personnels qui y exercent relèvent principalement

Plus en détail

FICHE N 8 - LES ACTIONS EN RECOUVREMENT DES CHARGES DE COPROPRIETE

FICHE N 8 - LES ACTIONS EN RECOUVREMENT DES CHARGES DE COPROPRIETE FICHE N 8 - LES ACTIONS EN RECOUVREMENT DES CHARGES DE COPROPRIETE A QUI INCOMBE LE RECOUVREMENT DES CHARGES? Le rôle du syndic : Le non-paiement des charges par un ou plusieurs copropriétaires oblige

Plus en détail

Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C

Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Secret de la défense nationale Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Textes source : Articles 413-5, 413-7, 413-9 à 413-12,

Plus en détail

Cour européenne des droits de l homme. Questions & Réponses

Cour européenne des droits de l homme. Questions & Réponses Cour européenne des droits de l homme Questions & Réponses Questions & Réponses Qu est-ce que la Cour européenne des droits de l homme? Ces questions et réponses ont été préparées par le Greffe de la Cour.

Plus en détail

SCP Thouin-Palat et Boucard, SCP Tiffreau, Corlay et Marlange, avocat(s) REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

SCP Thouin-Palat et Boucard, SCP Tiffreau, Corlay et Marlange, avocat(s) REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Cour de cassation chambre commerciale Audience publique du 3 avril 2012 N de pourvoi: 11-11161 Non publié au bulletin Rejet Mme Favre (président), président SCP Thouin-Palat et Boucard, SCP Tiffreau, Corlay

Plus en détail

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Le : 04/03/2009 Cour d appel de Paris ct0151 Audience publique du 7 décembre 2007 N de RG: 07/06272 Publié par le service de documentation de la Cour de cassation REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE

Plus en détail

Conseil d Etat, 23 septembre 2013, n 350909

Conseil d Etat, 23 septembre 2013, n 350909 PETITES NOTES DE JURISPRUDENCE DECEMBRE 2013 Statuts des personnels Aftab ZAFAR Stagiaire Centre de droit JuriSanté Centre de droit JuriSanté - CNEH Conseil d Etat, 23 septembre 2013, n 350909 Service

Plus en détail

Titre I Des fautes de Gestion

Titre I Des fautes de Gestion Base de données Loi n 85-74 du 20 Juillet 1985 relative à la définition et à la sanction des fautes de gestion commises à l égard de l Etat, des établissements publics administratifs, des collectivités

Plus en détail

DESCRIPTION DU POUVOIR JUDICIAIRE

DESCRIPTION DU POUVOIR JUDICIAIRE DESCRIPTION DU POUVOIR JUDICIAIRE Pouvoir judiciaire Le Pouvoir judiciaire est l institution chargée d administrer la justice à travers ses tribunaux. Sa fonction est d assurer la préservation, la protection

Plus en détail

Le fonctionnement du CHSCT

Le fonctionnement du CHSCT Le fonctionnement du CHSCT La personnalité civile du CHSCT La qualité à agir du CHSCT La capacité d ester en justice La prise en charge des frais de justice La capacité d acquérir et de contracter La responsabilité

Plus en détail

PROTECTION DES DROITS DU TRADUCTEUR ET DE L INTERPRETE

PROTECTION DES DROITS DU TRADUCTEUR ET DE L INTERPRETE PROTECTION DES DROITS DU TRADUCTEUR ET DE L INTERPRETE Le traducteur ou l interprète non salarié doit en permanence veiller à la préservation de ses droits tant dans l établissement de sa relation avec

Plus en détail

A LA UNE. L indemnisation due en cas de licenciement nul pour violation du statut protecteur est plafonnée à trente mois

A LA UNE. L indemnisation due en cas de licenciement nul pour violation du statut protecteur est plafonnée à trente mois NEWSLETTER SOCIALE M A I 2 0 1 5 A LA UNE L indemnisation due en cas de licenciement nul pour violation du statut protecteur est plafonnée à trente mois La loi du 2 août 2005 a porté la durée des mandats

Plus en détail

Association SYNADEC. Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC

Association SYNADEC. Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC Association SYNADEC Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, le décret du 16

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA JUSTICE Décret n o 2014-736 du 30 juin 2014 pris pour l application de l ordonnance n o 2014-326 du 12 mars 2014 portant réforme de la prévention

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DU REDRESSEMENT PRODUCTIF PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, INNOVATION ET ÉCONOMIE NUMÉRIQUE Ordonnance n o 2014-329 du 12 mars 2014 relative à l

Plus en détail

(Confédération générale du travail Force ouvrière et autre)

(Confédération générale du travail Force ouvrière et autre) Décision n 2014-388 QPC du 11 avril 2014 (Confédération générale du travail Force ouvrière et autre) Le Conseil constitutionnel a été saisi le 6 février 2014 par le Conseil d État (décision n 371062 du

Plus en détail

N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 DOUZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 25 mai 2005. PROPOSITION DE LOI abrogeant l article 434-7-2 du code

Plus en détail

Extension de garantie Protection juridique

Extension de garantie Protection juridique REFERENCE : 552 000 / HISCOX (à rappeler dans toute correspondance). Cette garantie, facultative, vous est acquise uniquement si la mention figure dans vos Conditions Particulières et si vous avez acquitté

Plus en détail

LA DÉCISION D'URGENCE PROPOS INTRODUCTIFS

LA DÉCISION D'URGENCE PROPOS INTRODUCTIFS LA DÉCISION D'URGENCE PROPOS INTRODUCTIFS L exécution d un chantier ou d une prestation de service sur une période relativement longue conduit quasi-inévitablement à des divergences de points de vue entre

Plus en détail

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS LA CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D AUVERGNE, STATUANT EN SECTION

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS LA CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D AUVERGNE, STATUANT EN SECTION CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D'AUVERGNE COMMUNE DE CERILLY N codique : 003 015 048 Département : Allier Trésorerie de Cérilly-Ainay-Le-Château Exercices 2004 et 2005 Audience publique du 9 juin 2010 Lecture

Plus en détail

OPÉRATIONS INDIVIDUELLES POLICE D ABONNEMENT

OPÉRATIONS INDIVIDUELLES POLICE D ABONNEMENT ASSURANCE CHANGE EXPORT OPÉRATIONS INDIVIDUELLES POLICE D ABONNEMENT ENVI TYPE 15-01 CONTRAT CONDITIONS GÉNÉRALES SOMMAIRE Préambule page 04 Chapitre I - Définitions page 05 Chapitre II - Principes généraux

Plus en détail

SCP Lyon-Caen et Thiriez, SCP Meier-Bourdeau et Lécuyer, avocat(s) REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

SCP Lyon-Caen et Thiriez, SCP Meier-Bourdeau et Lécuyer, avocat(s) REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Le : 22/07/2014 Cour de cassation chambre commerciale Audience publique du 20 mai 2014 N de pourvoi: 13-17041 ECLI:FR:CCASS:2014:CO00494 Non publié au bulletin Rejet M. Espel (président), président SCP

Plus en détail

ASSEMBLÉE NATIONALE 3 novembre 2014 AMENDEMENT

ASSEMBLÉE NATIONALE 3 novembre 2014 AMENDEMENT ASSEMBLÉE NATIONALE 3 novembre 2014 PLF POUR 2015 - (N 2234) Commission Gouvernement Adopté AMENDEMENT présenté par le Gouvernement ---------- ARTICLE ADDITIONNEL N o II-464 (2ème Rect) APRÈS L'ARTICLE

Plus en détail

I S agissant de l article 7 bis

I S agissant de l article 7 bis 20 Décembre 2013 SAISINE du CONSEIL CONSTITUTIONNEL Sur la LOI de FINANCES RECTIFICATIVE pour 2013 Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Conseillers, Les Sénateurs soussignés 1 ont l honneur

Plus en détail

Loi institutant un Médiateur de la République du Sénégal

Loi institutant un Médiateur de la République du Sénégal Loi institutant un Médiateur de la République du Sénégal Loi n 91-14 du 11 février 1991 Article Premier Il est institué un Médiateur de la République, autorité indépendante qui reçoit, dans les conditions

Plus en détail

CHAMP D APPLICATION DES DISPOSITIONS DU CODE DE LA CONSOMMATION

CHAMP D APPLICATION DES DISPOSITIONS DU CODE DE LA CONSOMMATION INC document JURISPRUDENCE LE CRÉDIT À LA CONSOMMATION Malgré l existence des dispositions protectrices du code de la consommation, le contentieux reste abondant en matière de crédit à la consommation.

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-187

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-187 Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-187 RESUME ANONYMISE DE LA DECISION Décision de recommandations - article 25 de la loi organique Domaine(s) de compétence de l Institution : Défense des droits

Plus en détail

La délégation de pouvoirs

La délégation de pouvoirs La délégation de pouvoirs DELEGATIONS DE POUVOIR Secteur Pharmaceutique Paris, 27 septembre 2006 Introduction: définition, contexte et rappel des principes généraux Délégation de pouvoirs et notions voisines

Plus en détail

conforme à l original

conforme à l original REPUBLIQUE DE CÔTE D IVOIRE Union - Discipline - Travail Copie certifiée -------------- conforme à l original DECISION N 006/2012/ANRMP/CRS DU 22 MARS 2012 SUR LE RECOURS DE LA SOCIETE J. DELAF CONTESTANT

Plus en détail

CONDITIONS GÉNÉRALES

CONDITIONS GÉNÉRALES ASSURANCE PROSPECTION GARANTIE DU REMBOURSEMENT DES CRÉDITS DE FINANCEMENT ASSURANCE PROSPECTION CONDITIONS GÉNÉRALES RÉFÉRENCE : FAP - 01 SOMMAIRE Préambule 5 Article 1 Objet de la garantie 6 Article

Plus en détail

Document mis en distribution le 24 novembre 1999 N o 1931 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 ONZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 16 novembre 1999.

Plus en détail

Loi N 1/018 du 19 décembre 2002 portant ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE AINSI QUE LA PROCEDURE APPLICABLE DEVANT ELLE

Loi N 1/018 du 19 décembre 2002 portant ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE AINSI QUE LA PROCEDURE APPLICABLE DEVANT ELLE Loi N 1/018 du 19 décembre 2002 portant ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE AINSI QUE LA PROCEDURE APPLICABLE DEVANT ELLE TABLE DES MATIERES CHAPITRE I. DE L ORGANISATION... 4 CHAITRE

Plus en détail

LICENCE SNCF OPEN DATA

LICENCE SNCF OPEN DATA LICENCE SNCF OPEN DATA Préambule Dans l intérêt de ses utilisateurs, SNCF a décidé de s engager dans une démarche «OPEN DATA», de partage de certaines informations liées à son activité, par la mise à disposition

Plus en détail

conforme à l original

conforme à l original REPUBLIQUE DE CÔTE D IVOIRE Union - Discipline - Travail Copie certifiée -------------- conforme à l original DECISION N 020/2012/ANRMP/CRS DU 30 AOÛT 2012 SUR LE RECOURS DE LA SOCIETE MEDICAL PROGRESS

Plus en détail

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS. b) a annulé ce jugement rendu le 7 avril 2006 par le tribunal administratif de Nice (article 1er) ;

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS. b) a annulé ce jugement rendu le 7 avril 2006 par le tribunal administratif de Nice (article 1er) ; Cour Administrative d Appel de Marseille N 11MA02304 Inédit au recueil Lebon 8ème chambre - formation à 3 M. GONZALES, président M. Jean-Baptiste BROSSIER, rapporteur Mme VINCENT-DOMINGUEZ, rapporteur

Plus en détail

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS. LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE COMMERCIALE, a rendu l arrêt suivant :

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS. LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE COMMERCIALE, a rendu l arrêt suivant : Le : 23/08/2011 Cour de cassation chambre commerciale Audience publique du 12 juillet 2011 N de pourvoi: 10-16911 Publié au bulletin M. Petit (conseiller doyen faisant fonction de président), président

Plus en détail

Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel. (Université de Nancy 21 octobre 2010)

Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel. (Université de Nancy 21 octobre 2010) Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel (Université de Nancy 21 octobre 2010) Le Conseil constitutionnel a fêté, il y a deux ans, son cinquantième anniversaire. Cet événement

Plus en détail

La participation financière des collectivités territoriales à la protection sociale complémentaire de leurs agents

La participation financière des collectivités territoriales à la protection sociale complémentaire de leurs agents La participation financière des collectivités territoriales à la protection sociale complémentaire de leurs agents La protection sociale complémentaire des agents de la fonction publique territoriale est

Plus en détail

15 ACTIONS POUR LA JUSTICE DU QUOTIDIEN

15 ACTIONS POUR LA JUSTICE DU QUOTIDIEN Le citoyen au coeur du service public de la Justice 15 ACTIONS POUR LA JUSTICE DU QUOTIDIEN citoyen au coeur du service public de la Justice UNE JUSTICE PLUS PROCHE UNE JUSTICE PLUS EFFICACE UNE JUSTICE

Plus en détail

Congo. Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Congo

Congo. Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Congo Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Loi n 19-2005 du 24 novembre 2005 Titre 1 - Dispositions générales Art.1.- La présente loi définit les conditions d exercice

Plus en détail

Renonciation réciproque à recours au bail et assurances

Renonciation réciproque à recours au bail et assurances Renonciation réciproque à recours au bail et assurances Préambule Les dispositions juridiques édictées par le Code Civil en matière de contrats de location (ou de dépôt) sont supplétives de la volonté

Plus en détail

N 249552 Section du Contentieux Publié au recueil Lebon M. Stirn, président M. Bernard Stirn, rapporteur SCP BOUZIDI ; BLONDEL, avocats

N 249552 Section du Contentieux Publié au recueil Lebon M. Stirn, président M. Bernard Stirn, rapporteur SCP BOUZIDI ; BLONDEL, avocats Conseil d'état N 249552 Section du Contentieux Publié au recueil Lebon M. Stirn, président M. Bernard Stirn, rapporteur SCP BOUZIDI ; BLONDEL, avocats Lecture du 16 août 2002 REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM

Plus en détail

La jurisprudence du Conseil constitutionnel et le droit civil

La jurisprudence du Conseil constitutionnel et le droit civil La jurisprudence du Conseil constitutionnel et le droit civil (exposé fait par Jacqueline de GUILLENCHMIDT lors de la rencontre franco-arménienne du 23 janvier 2007 sur le patrimoine juridique commun)

Plus en détail

ARTICLE 90 DU DECRET 91-1266 DU 19 DECEMBRE 1991 MODIFIE

ARTICLE 90 DU DECRET 91-1266 DU 19 DECEMBRE 1991 MODIFIE ARTICLE 90 DU DECRET 91-1266 DU 19 DECEMBRE 1991 MODIFIE Réf. Art.90 du 20/01/2001 au 31/12/2001 01/01/2002 S DES MISSIONS DE BASE D2012-349 D2001-52 D2001-512 D2003-853 D2004-1406 D2007-1151 D2008-1486

Plus en détail

Première partie IMMUNITÉ ET JUSTICE : LES CONTRADICTIONS... 31. Titre 1 Contradiction des fondements et divergence des sources...

Première partie IMMUNITÉ ET JUSTICE : LES CONTRADICTIONS... 31. Titre 1 Contradiction des fondements et divergence des sources... TABLE DES MATIÈRES Remerciements......................................................................... 7 Préface.................................................................................... 9

Plus en détail

le Fichier central des chèques (FCC) et le Fichier national des chèques irréguliers (FNCI),

le Fichier central des chèques (FCC) et le Fichier national des chèques irréguliers (FNCI), Le rôle du Fichier central des chèques et du Fichier national des chèques irréguliers Note d information La Banque de France a reçu du législateur la mission de «veiller au bon fonctionnement et à la sécurité

Plus en détail

LETTRE CIRCULAIRE N 2009-084

LETTRE CIRCULAIRE N 2009-084 Montreuil, le 03/11/2009 ACOSS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION, DU RECOUVREMENT ET DU SERVICE LETTRE CIRCULAIRE N 2009-084 OBJET : Loi de simplification et clarification du droit et d allègement des procédures

Plus en détail

Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 STATUTS RÈGLEMENTS. M E RMutuelle Retraite Européenne

Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 STATUTS RÈGLEMENTS. M E RMutuelle Retraite Européenne Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 2015 STATUTS RÈGLEMENTS M E RMutuelle Retraite Européenne Statuts MRE applicables à compter du 01/01/2015 Titre I ER - Formation, Objet et composition

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28 Ordonnance n 03-08 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la protection des schémas de configuration des circuits intégrés TABLE DES MATIERES Articles Titre I : Dispositions

Plus en détail

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE Article 1 - Constitution La présente association est une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901.

Plus en détail

CEDH FRANGY c. FRANCE DU 1 ER FEVRIER 2005

CEDH FRANGY c. FRANCE DU 1 ER FEVRIER 2005 CEDH FRANGY c. FRANCE DU 1 ER FEVRIER 2005 L article 11 du Code de procédure civile énonce que la procédure au cours de l'enquête et de l'instruction est secrète. La divulgation des informations contenues

Plus en détail

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011 Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011 Texte adopté par la Commission du droit international à sa soixante-troisième session, en 2011, et soumis à l Assemblée générale dans le cadre de

Plus en détail

LICENCE SNCF OPEN DATA

LICENCE SNCF OPEN DATA LICENCE SNCF OPEN DATA PREAMBULE Dans l intérêt de ses utilisateurs, la SNCF a décidé de s engager dans une démarche de partage de certaines informations liées à son activité, permettant ainsi aux personnes

Plus en détail

PROTOCOLE. Entre le Barreau de Paris, le Tribunal de Commerce et le Greffe. Le Barreau de Paris, représenté par son Bâtonnier en exercice,

PROTOCOLE. Entre le Barreau de Paris, le Tribunal de Commerce et le Greffe. Le Barreau de Paris, représenté par son Bâtonnier en exercice, PROTOCOLE Entre le Barreau de Paris, le Tribunal de Commerce et le Greffe Le Barreau de Paris, représenté par son Bâtonnier en exercice, Le Tribunal de commerce de Paris, représenté par son Président en

Plus en détail

) Découvrez les métiers de la Justice. Informez-vous sur www.justice.gouv.fr

) Découvrez les métiers de la Justice. Informez-vous sur www.justice.gouv.fr ) Découvrez les métiers de la Justice Informez-vous sur www.justice.gouv.fr PENITENTIAIRE Sommaire SOMMAIRE Magistrat............................................................. p. 4, 5 Greffier en chef......................................................

Plus en détail

PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME

PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME Décryptage : ce qui pourrait changer pour les propriétaires et les locataires Jean-François BUET Président de la FNAIM Etienne GINOT Président de l UNIS Point presse

Plus en détail

Statuts : Etoile Saint Amandoise.

Statuts : Etoile Saint Amandoise. Statuts : Etoile Saint Amandoise. Sommaire : Présentation But et composition Affiliation Ressources Administration et fonctionnement o Comité de direction o Le bureau o Assemblée générale Ordinaire o Assemblée

Plus en détail

STATUTS DE L UNION TECHNIQUE DE LA MUTUALITE MALIENNE

STATUTS DE L UNION TECHNIQUE DE LA MUTUALITE MALIENNE STATUTS DE L UNION TECHNIQUE DE LA MUTUALITE MALIENNE TITRE I. DISPOSITIONS GENERALES CHAPITRE 1 ER : FORMATION ET OBJET DE LA MUTUELLE Article 1 er : Il est créé une Union Nationale de groupements mutualistes

Plus en détail

N 110 S É N A T. 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI. relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence.

N 110 S É N A T. 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI. relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence. N 110 S É N A T SESSION ORDINAIRE DE 2013-2014 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence. (procédure accélérée) Le Sénat a modifié,

Plus en détail

Code civil local art. 21 à 79

Code civil local art. 21 à 79 Code civil local art. 21 à 79 Toute association qui fixe son siège, ou qui transfère son siège en Alsace-Moselle doit rédiger des statuts conformes aux présents articles du Code civil local. 1. Dispositions

Plus en détail

Commentaire. Décision n 2014-405 QPC du 20 juin 2014. Commune de Salbris

Commentaire. Décision n 2014-405 QPC du 20 juin 2014. Commune de Salbris Commentaire Décision n 2014-405 QPC du 20 juin 2014 Commune de Salbris (Répartition des sièges de conseillers communautaires entre les communes membres d une communauté de communes ou d une communauté

Plus en détail

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement?

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La nouvelle loi organique relative aux lois de finances a été promulguée en août 2001. Deux ans plus tard, et bien que la mise en œuvre de cette

Plus en détail

E n t r e : appelante aux termes d un exploit de l huissier de justice Jean-Lou THILL de Luxembourg du 14 août 2009,

E n t r e : appelante aux termes d un exploit de l huissier de justice Jean-Lou THILL de Luxembourg du 14 août 2009, Exempt - appel en matière de droit du travail. Audience publique du dix-sept juin deux mille dix. Numéro 35143 du rôle Présents: Edmond GERARD, président de chambre, Charles NEU, premier conseiller, Ria

Plus en détail

Syndicat des Producteurs de Miel de France. STATUTS MODIFIES ( édition de janvier 2015) TITRE I (Fondation)

Syndicat des Producteurs de Miel de France. STATUTS MODIFIES ( édition de janvier 2015) TITRE I (Fondation) Syndicat des Producteurs de Miel de France SPMF Siège social et administration : SPMF - Chambre d'agriculture du Gers Route de Mirande, BP 70161, 32003 AUCH CEDEX STATUTS MODIFIES ( édition de janvier

Plus en détail

Décret 2002-628 du 25 Avril 2002 modifié pris pour l application de la loi 2002-5 du 4 Janvier 2002 relative aux musées de France

Décret 2002-628 du 25 Avril 2002 modifié pris pour l application de la loi 2002-5 du 4 Janvier 2002 relative aux musées de France Décret 2002-628 du 25 Avril 2002 modifié pris pour l application de la loi 2002-5 du 4 Janvier 2002 relative aux musées de France TITRE I er : HAUT CONSEIL DES MUSEES DE FRANCE Art. 1 er. - Le Haut Conseil

Plus en détail

comparante par Maître MILLIARD, avocat au barreau de NOUMÉA,

comparante par Maître MILLIARD, avocat au barreau de NOUMÉA, TRIBUNAL DU TRAVAIL DE NOUMÉA N 06/00232 Président : M. THIBAULT RÉPUBLIQUE FRANÇAISE AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS Greffier : Brigitte LAPORTE Jugement du 20 Avril 2007 PARTIES EN CAUSE : DEMANDERESSE : -

Plus en détail

Qui peut être élu conseiller municipal, devenir maire ou adjoint? Les règles d inéligibilités et d incompatibilités

Qui peut être élu conseiller municipal, devenir maire ou adjoint? Les règles d inéligibilités et d incompatibilités Département Administration et gestion communale JM/JR/MK Note n 78 Affaire suivie par : Judith MWENDO (tél. 01 44 18 13 60) et Julie ROUSSEL (tél. 01 44 18 51 95) Paris, le 8 août 2013 Qui peut être élu

Plus en détail

RÉFORME DES AUTORISATIONS D URBANISME

RÉFORME DES AUTORISATIONS D URBANISME INFORMATIONS JURIDIQUES J 14 Mutuelle des architectes français assurances OCTOBRE 2007 ANNULE ET REMPLACE LA FICHE J 14 DE FÉVRIER 1998 RÉFORME DES AUTORISATIONS D URBANISME La réforme des autorisations

Plus en détail

Institut d études judiciaires Préparation à l examen d accès au C.R.F.P.A.

Institut d études judiciaires Préparation à l examen d accès au C.R.F.P.A. Institut d études judiciaires Préparation à l examen d accès au C.R.F.P.A. Thèmes traités pour l épreuve de raisonnement juridique et pour l épreuve à caractère pratique Droit des obligations I. - Les

Plus en détail

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1)

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1) Vous êtes victime Introduction Vous avez été victime d une infraction (1). C est un événement traumatisant et vous vous posez sûrement de nombreuses questions : Quels sont mes droits? Que dois-je faire

Plus en détail

Algérie. Loi relative aux associations

Algérie. Loi relative aux associations Loi relative aux associations Loi n 90-31 du 4 décembre 1990 [NB - Loi n 90-31 du 4 décembre 1990 relative aux associations (JO 1990-31)] Titre 1 - Dispositions générales Art.1.- La présente loi a pour

Plus en détail

Commentaire. Décision n 2011-216 QPC du 3 février 2012. M. Franck S. (Désignation du représentant syndical au comité d entreprise)

Commentaire. Décision n 2011-216 QPC du 3 février 2012. M. Franck S. (Désignation du représentant syndical au comité d entreprise) Commentaire Décision n 2011-216 QPC du 3 février 2012 M. Franck S. (Désignation du représentant syndical au comité d entreprise) La Cour de cassation a renvoyé au Conseil constitutionnel le 18 novembre

Plus en détail

Comparaison de l expertise judiciaire au pénal et au civil

Comparaison de l expertise judiciaire au pénal et au civil Questions Réponse Références des Art. 156 à 169 du c.p.p. Avant l expertise Désignation de l expert Nombre d experts Nombre d experts dans le cadre d une contre expertise Possibilité de nommer une personne

Plus en détail

R E P U B L I Q U E F R A N C A I S E

R E P U B L I Q U E F R A N C A I S E N o C 11-88.136 F-P+B N o 5268 1 GT 16 OCTOBRE 2012 REJET M. LOUVEL président, R E P U B L I Q U E F R A N C A I S E AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE, en son audience

Plus en détail

Commentaire. Décision n 2013-301 QPC du 5 avril 2013. Mme Annick D. épouse L.

Commentaire. Décision n 2013-301 QPC du 5 avril 2013. Mme Annick D. épouse L. Commentaire Décision n 2013-301 QPC du 5 avril 2013 Mme Annick D. épouse L. (Cotisations et contributions sociales des travailleurs non salariés non agricoles outre-mer) La Cour de cassation a renvoyé

Plus en détail

Juridictions spécialisées du domaine social et organismes de Protection sociale : constats et enjeux

Juridictions spécialisées du domaine social et organismes de Protection sociale : constats et enjeux Juridictions spécialisées du domaine social et organismes de Protection sociale : constats et enjeux Par Raymonde TAILLEUR, Ancienne Directrice de projet à la Direction de la Sécurité sociale. T raditionnellement,

Plus en détail