LES FONDEMENTS DE L ÉCHANGE INTERNATIONAL
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- Georgette Gauvin
- il y a 8 ans
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1 LES FONDEMENTS DE L ÉCHANGE INTERNATIONAL 5 Thème 1 La coordination des décisions économiques par l échange 1.2 La dimension internationale de l échange L ouverture des économies se traduit par un fort accroissement des échanges internationaux de biens et services. Les échanges commerciaux concernent toutes les économies à des degrés divers. Certaines économies comme la Chine ont même fait de leur insertion dans les échanges internationaux un moteur puissant de croissance nationale, mais d autres économies comme les économies subafricaines participent peu à ces échanges. Le commerce mondial concerne les marchandises et de plus en plus le secteur des services, grâce notamment aux progrès réalisés dans les techniques de l information et de la communication. 1. Quels sont les échanges mondiaux de biens et de services? 2. Pourquoi les pays échangentils? L échange international permet ainsi aux différents pays de s approvisionner en biens non disponibles sur le territoire national ou à moindre coût. Il leur permet aussi de disposer d une plus grande variété de biens. 59
2 A Les échanges internationaux de biens et de services 1. L orientation géographique des échanges Pour bien démarrer L ouverture de plus en plus grande des économies aux échanges extérieurs se traduit par une interdépendance croissante des économies. Les flux d échange, de plus en plus denses, s organisent aux niveaux mondial et régional. Cependant, certains pays restent encore en marge de ce processus. DOC 1 LE COMMERCE MONDIAL DE MARCHANDISES Le commerce s est ralenti en 2007 du fait de la diminution de la demande des pays développés. Les ajustements des taux de change et les fluctuations des prix des produits de base, comme le pétrole et le gaz, ont créé des incertitudes sur les marchés mondiaux. La croissance des exportations mondiales de marchandises est tombée à 6 % en termes réels en 2007, après une augmentation annuelle de 3,4 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. Le ralentissement de la croissance du commerce, par rapport aux 8,5 % enregistrés en 2006, est dû à la décélération de la demande d importations, surtout aux États-Unis mais aussi en Europe et au Japon. Le commerce est resté dynamique dans la plupart des pays en développement. Des régions comme l Afrique, le Moyen-Orient, la Communauté d États indépendants (CEI), les pays en développement d Asie, l Amérique du Sud et l Amérique centrale ont connu une croissance économique soutenue en La hausse des prix des produits de base a contribué à améliorer la situation financière de certains pays, mais le renchérissement de l énergie et des produits alimentaires a accentué les pressions inflationnistes dans le monde entier. Au cours de la période , la croissance moyenne des exportations a été supérieure de 2,7 points de pourcentage à celle du produit intérieur brut réel, sauf en 2001, où le commerce a légèrement reculé en raison de l éclatement de la bulle Internet. Volume des exportations mondiales de marchandises et produit intérieur brut, (variation annuelle en pourcentage) Comparez la croissance du PIB et des exportations au niveau mondial. 2. Pourquoi le commerce international de marchandises a-t-il été moins dynamique en 2007? PIB Volume des exportations totales Statistiques du commerce international 2008, OMC. 60 Thème 1 La coordination des décisions économiques par l échange
3 DOC 2 Exportations mondiales de marchandises par région et par certaines économies, 1948, 1953, 1963, 1973, 1983, 1993, 2003 et 2007 (en milliards de dollars et en pourcentage) Monde Monde 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Amérique du Nord 28,1 24,8 19,9 17,3 16,8 18,0 15,8 13,6 États-Unis 21,7 18,8 14,9 12,3 11,2 12,6 9,8 8,5 Canada 5,5 5,2 4,3 4,6 4,2 4,0 3,7 3,1 Mexique 0,9 0,7 0,6 0,4 1,4 1,4 2,2 2,0 Amérique du Sud et centrale 11,3 9,7 6,4 4,3 4,4 3,0 3,0 3,7 Brésil 2,0 1,8 0,9 1,1 1,2 1,0 1,0 1,2 Argentine 2,8 1,3 0,9 0,6 0,4 0,4 0,4 0,4 Europe 35,1 39,4 47,8 50,9 43,5 45,4 45,9 42,4 Allemagne (a) 1,4 5,3 9,3 11,6 9,2 10,3 10,2 9,7 France 3,4 4,8 5,2 6,3 5,2 6,0 5,3 4,1 Italie 1,8 1,8 3,2 3,8 4,0 4,6 4,1 3,6 Royaume-Uni 11,3 9,0 7,8 5,1 5,0 4,9 4,1 3,2 Communauté d États indépendants (CEI) (b) (a) Les chiffres concernent la République Fédérale d Allemagne de 1948 à (b) Les chiffres sont sensiblement affectés par i) les changements de la composition par pays de la région et par un ajustement important des coefficients de conversion des échanges entre 1983 et 1993; et ii) l inclusion des échanges mutuels des États baltes et de la CEI entre 1993 et (c) À partir de 1998, les chiffres concernent l Afrique du Sud et non plus l Union douanière de l Afrique australe. (d) Les chiffres concernent la CEE (6) en 1963, la CE (9) en 1973, la CE (10) en 1983, l UE (12) en 1993, et l UE (25) en 2003 et (e) Membres de l année indiquée. Note : entre 1973 et 1983 et entre 1993 et 2003, les parts des exportations ont été sensiblement influencées par l évolution du prix du pétrole. Notes de l auteur : la Communauté d États indépendants : créée en 1991, elle regroupe l essentiel des anciennes républiques de l ancienne URSS (Union des républiques socialistes soviétiques) ; les six pays commerçants d Asie de l Est sont : La république de Corée, Taïwan, Hongkong, Singapour, la Malaisie et le Vietnam. Valeur Part 1,5 2,6 3,7 Afrique 7,3 6,5 5,7 4,8 4,5 2,5 2,4 3,1 Afrique du Sud (c) 2,0 1,6 1,5 1,0 1,0 0,7 0,5 0,5 Moyen-Orient 2,0 2,7 3,2 4,1 6,8 3,5 4,1 5,6 Asie 14,0 13,4 12,5 14,9 19,1 26,1 26,2 27,9 Chine 0,9 1,2 1,3 1,0 1,2 2,5 5,9 8,9 Japon 0,4 1,5 3,5 6,4 8,0 9,9 6,4 5,2 Inde 2,2 1,3 1,0 0,5 0,5 0,6 0,8 1,1 Australie et Nouvelle-Zélande 3,7 3,2 2,4 2,1 1,4 1,4 1,2 1,2 Six pays commerçants d Asie de l Est Pour mémoire : 3,4 3,0 2,4 3,4 5,8 9,7 9,6 9,3 UE (d) 27,5 38,6 38,6 38,6 42,7 39,1 URSS, ex 2,2 3,5 4,6 3,7 5,0 Membres du GATT/OMC (e) 62,8 69,6 75,0 84,1 78,4 89,4 94,3 94,1 Statistiques du commerce international 2008, OMC. 1. Constatez l accroissement des échanges internationaux de marchandises depuis Analysez la répartition géographique de ces échanges. Chapitre 5 Les fondements de l échange international 61
4 2. L orientation sectorielle des échanges Pour bien démarrer Les pays échangent des biens et des services. Ces échanges sont comptabilisés dans la balance des transactions courantes. DOC Commerce mondial des marchandises par produit Volume du commerce mondial des marchandises par grand groupe de produits, (indices de volume, 1950 = 100, échelle log.) Variation annuelle moyenne en pourcentage Exportations totales Produits manufacturés Comb. et produits des industries extractives Produits agricoles Produits manufacturés Combustibles et produits des industries extractives Produits agricoles ,0 7,5 4,0 3,5 Statistiques du commerce international 2007, OMC. Commerce mondial des marchandises par produit, 2008 Valeur (en milliards de dollars) Part dans les exportations mondiales de marchandises Produits agricoles ,5 % Combustibles et produits des industries extractives ,0 % Produits manufacturés ,5 % fer et acier 474 3,6 % produits chimiques ,2 % produits de bureau et de télécommunication ,4 % produits de l industrie automobile ,9 % textiles 238 1,8 % vêtements 345 2,6 % Tableau fait par l auteur à partir des données des Statistiques du commerce mondial 2008, OMC. Analysez la composition du commerce mondial de marchandises ainsi que son évolution depuis Analysez la structure des exportations de marchandises par région. 2. Quels risques leur spécialisation commerciale fait-elle courir aux pays du Moyen-Orient, d Afrique, de la CEI et de l Amérique centrale et du Sud? DOC 4 STRUCTURE DU COMMERCE RÉGIONAL DES MARCHANDISES Les produits manufacturés dominent la structure des exportations de marchandises de l Asie, de l Europe et de l Amérique du Nord. Structure sectorielle des exportations de marchandises par région, 2006 (en %) Asie Europe Amérique, Nord Amérique, Sud et centrale CEI Moyen-Orient Afrique Produits agricoles Produits manufacturés Combustibles et produits des industries extractives L Asie est la région où la part des produits manufacturés dans les exportations totales est la plus élevée, représentant plus de 80 % de ses exportations de produits de ce groupe. Par contraste, le Moyen-Orient, l Afrique et la CEI sont très dépendants des combustibles et de produits des industries extractives, qui sont à l origine de plus des deux tiers de leurs recettes d exportation. La hausse des prix internationaux des produits de base a accentué cette forme de spécialisation. Les pays les moins avancés présentent une structure analogue, près des trois quarts de leurs recettes d exportation provenant des produits primaires et un quart seulement des produits manufacturés (surtout des vêtements). L Amérique du Sud et l Amérique centrale sont les régions où la part des exportations de produits agricoles dans le commerce total est la plus élevée. Statistiques du commerce international 2007, OMC. 62 Thème 1 La coordination des décisions économiques par l échange
5 DOC 5 COMMERCE INTERBRANCHE ET COMMERCE INTRABRANCHE De façon schématique, les échanges commerciaux entre deux pays peuvent être de deux natures différentes : le commerce intrabranche recouvre les échanges de biens similaires (échange d automobiles de qualités différentes ou identiques entre l Allemagne et l Italie) et le commerce interbranche représente les échanges de biens différents (échange de textile contre des avions entre la France et la Chine). Suivant cette dichotomie, les échanges au sein de l Union européenne sont très marqués par les échanges intrabranche dont la part continue à augmenter significativement sur la période récente (de 58 % à 64,5 % entre 1993 et 2002). À l inverse, le commerce interbranche est plus important dans nos échanges avec les pays tiers, et notamment avec les pays en développement. Jusqu en 1999, l approfondissement des échanges avec les pays développés qui dominait la structure du commerce de l Union européenne et des États- Unis a contribué à la réduction de la part du commerce interbranche au profit du commerce intrabranche. Les gains de la mondialisation proviennent alors principalement de l accroissement de la variété des biens consommés. Cependant, depuis quelques années et contrairement aux échanges intra-européens, la part du commerce interbranche remonte d abord dans les échanges des États-Unis puis plus récemment dans ceux de l Union européenne. Une décomposition des contributions de chacun des partenaires de l Union européenne et des États-Unis révèle que cette hausse récente de la part du commerce interbranche résulte pour l essentiel de la participation accrue des pays émergents au commerce mondial. Deux facteurs complémentaires contribuent à la progression de la part des échanges interbranche dans le commerce des pays développés : d une part, le commerce avec les économies émergentes se développe rapidement, et d autre part, la part du commerce interbranche est nettement plus élevée dans le commerce entre les économies émergentes et les pays développés qu entre les pays développés. «Effets des nouvelles caractéristiques de la mondialisation sur les marchés du travail européens», Trésor-éco, n 11, mars Part du commerce interbranche (industrie manufacturière, en %) États-Unis 35 Union européenne Données Chelem (CEPII), calculs DGTPE. 1. Distinguez commerce interbranche et commerce intrabranche. 2. Analysez l évolution du commerce intrabranche de l Union européenne et des États-Unis. 3. Quel est l intérêt pour un pays d effectuer du commerce intrabranche? Chapitre 5 Les fondements de l échange international 63
6 DOC 6 En 2007, pour la première fois en cinq ans, la croissance en valeur du commerce des services commerciaux a augmenté plus rapidement (18 %) que celle du commerce des marchandises (15 %). Cela s explique principalement par l accroissement de l offre internationale de nombreux services et par la hausse des prix des transports. Le secteur des services génère environ les deux tiers de la valeur ajoutée mondiale totale, mais sa part du commerce total reste inférieure à 19 %. En 2007, les principaux exportateurs de services commerciaux étaient encore l Union européenne, les États- Unis, le Japon, la Chine et l Inde, qui représentaient ensemble un peu moins des deux tiers des exportations mondiales. Ces dernières années, les exportations de services commerciaux de la Chine et de l Inde ont augmenté beaucoup plus que la moyenne mondiale. Le commerce mondial de services En 2007, le commerce des services commerciaux a été fortement concentré en Amérique du Nord, en Asie et en Europe (respectivement, 15, 29 et 50 % du commerce total des services commerciaux). Les échanges à l intérieur de l Union européenne ont représenté plus du quart du commerce mondial. La part de marché de ces régions a cependant stagné ou diminué (dans le cas de l Amérique du Nord) au cours des dernières années, tandis que celle d autres régions principalement la CEI, l Afrique et le Moyen-Orient a augmenté. Bien qu elle ait la plus faible part du commerce mondial (2,5 %), la CEI a vu celle-ci augmenter de 75 % depuis Cela tient principalement au commerce de la Russie et de l Ukraine et aussi aux importations du Kazakhstan, qui est devenu le deuxième importateur de services commerciaux au sein de la CEI, après la Russie. Commerce total des services commerciaux, % (en %) 50 % Commerce extra-ue (27) 19 % Principaux exportateurs de services commerciaux, croissance pendant la période (en %) 3 % 3 % 2 % 3 % Commerce intra-ue (27) 27 % % Autres pays d Europe : 4 % 0 Inde* Monde Europe CEI Chine Japon Amérique du Nord Afrique Union européenne (27) États-Unis Amérique du Sud et centrale Moyen-Orient Asie * Dans le cas de l Inde, les données sur la croissance en sont affectées, en partie, par une rupture dans la série, due à une meilleure prise en compte des exportations d autres services aux entreprises. Exportations mondiales de services commerciaux par catégorie, 2007 (en milliards de dollars et en %) Exportations Valeur Part Total des services commerciaux ,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Services de transport ,5 23,1 23,3 22,6 22,8 Voyages ,0 28,8 27,7 27,0 26,0 Autres services commerciaux* ,5 48,1 49,0 50,4 51,2 * Services de communication, d assurance, d informatique et d information, services financiers, redevances et droits de licence, etc. Statistiques du commerce international 2008, OMC. 64 Thème 1 La coordination des décisions économiques par l échange 1. Analysez les évolutions des échanges de services au niveau mondial. 2. Analysez la répartition géographique des échanges de services.
7 B DOC 7 Les justifications théoriques des échanges internationaux 1. Les avantages comparatifs des nations L avantage comparatif Certains pays, parce qu ils possèdent une main-d œuvre mieux éduquée, plus de capital (en bâtiments et équipement) ou plus de ressources naturelles, peuvent être plus efficaces que d autres dans la production de la totalité des biens que leurs citoyens souhaitent consommer. Lorsque des pays avancés possèdent une efficacité productive supérieure, on dit qu ils ont un avantage absolu sur les autres pays. Mais alors, comment les pays désavantagés parviennent-ils à faire du commerce? La réponse est donnée par le principe de l avantage comparatif, selon lequel les individus et les pays se spécialisent dans la production des biens pour lesquels ils sont relativement, et non absolument, plus efficaces. Pour mieux comprendre ce concept d avantage comparatif, supposons que les États-Unis et le Japon produisent deux types de biens, des ordinateurs et du blé. Le tableau montre les quantités de travail nécessaires pour produire des biens (tous les chiffres sont fictifs). Coût du travail pour produire des ordinateurs et du blé (nombre d heures nécessaires) États-Unis Japon Heures de travail nécessaires pour fabriquer un ordinateur Heures de travail nécessaires pour produire une tonne de blé 5 8 BIO EXPRESS Dès le XVIII e siècle, les économistes ont cherché à montrer que les pays avaient intérêt à échanger entre eux. Adam SMITH ( ) dans son ouvrage Recherches sur la nature et les causes de la richesse des Nations publié en 1776 montre qu un pays a intérêt à se spécialiser dans la production qu il réalise à un coût plus faible que les autres pays (il a un avantage absolu) et à importer les autres produits. David RICARDO ( ) dans les Principes de l économie politique et de l impôt publié en 1817 montre quant à lui qu un pays a intérêt à se spécialiser même s il n a aucun avantage absolu; il lui faut se spécialiser là où son désavantage est le moins grand, c est-à-dire dans la production où il possède un avantage comparatif. Les États-Unis sont plus efficaces dans la fabrication des deux produits (ils y consacrent moins d heures de travail). L industrie informatique américaine peut se vanter d être la plus efficace du monde. Et cependant, des ordinateurs sont importés du Japon. Pourquoi? Parce que le coût relatif de la fabrication d un ordinateur (en termes d heures de travail) par rapport au coût de production d une tonne de blé est plus faible au Japon qu aux États-Unis. En effet, il faut 15 fois plus d heures (120/8) pour fabriquer un ordinateur au Japon qu il n en faut pour produire une tonne de blé. Aux États-Unis, il faut 20 fois plus d heures (100/5) pour fabriquer un ordinateur qu il n en faut pour produire une tonne de blé. Le Japon a donc bien un désavantage absolu dans la fabrication des ordinateurs, mais dispose d un avantage comparatif. J.E. Stiglitz, C.E. Walsh, J.-D. Lafay, Principes d économie moderne, De Boeck, 3 e édition, Expliquez pourquoi, dans cet exemple, les États-Unis ont intérêt à importer les ordinateurs du Japon. 2. De la même manière, expliquez l intérêt du Japon à importer le blé des États-Unis. 3. Déduisez-en la production dans laquelle chaque pays a intérêt à se spécialiser. Chapitre 5 Les fondements de l échange international 65
8 2. Les dotations factorielles différentes DOC 8 LA DOTATION EN FACTEURS DE PRODUCTION Pour E. Heckscher, B. Ohlin et P. Samuelson (HOS), les différences entre pays sont liées aux différences internationales de dotations de facteurs de production. Les pays ont, à un moment donné de leur histoire, des abondances relatives de facteurs de production différentes, par exemple une forte population, une accumulation du capital importante, de nombreuses terres arables, des sous-sols riches en minerais La comparaison entre les pays s effectuera à l aide d un ratio retraçant les abondances relatives des facteurs, soit par exemple : (K/L) France > (K/L) Roumanie [avec K = facteur capital et L = facteur travail] La France sera ici relativement plus riche en capital que son partenaire. Les abondances relatives de facteurs peuvent aussi s appréhender à l aide des rémunérations relatives. Ainsi la rémunération relative du travail sera moins élevée en Roumanie qu en France. La Roumanie sera alors considérée comme relativement abondante en travail et la France comme relativement abondante en capital. L analyse considère aussi que certains secteurs sont «intensifs en travail» comme le textile et d autres «intensifs en capital» comme l aéronautique ou l automobile. Le théorème de base du modèle HOS est alors simple : un pays a un avantage comparatif dans le produit intensif dans le facteur relativement abondant et un désavantage comparatif dans le produit intensif dans le facteur relativement peu abondant. Avec plusieurs pays, une chaîne d inégalité des abondances relatives de facteurs peut être obtenue telle que par exemple, pour l Allemagne, la France, l Espagne et le Portugal INFO+ Deux auteurs suédois, Eli Hecksher (1919) et Bertil Ohlin (1930), ont cherché à expliquer les différences des coûts comparatifs entre les pays. L Américain Paul Samuelson a complété leur théorie en Le théorème, fruit de leurs travaux, porte le nom de «théorème HOS», H pour Hecksher, O pour Ohlin et S pour Samuelson. 1. Rappelez ce que sont les facteurs de production. 2. Expliquez comment les différences de dotations en facteurs de production peuvent être à l origine d avantages comparatifs. 3. Expliquez la dernière phrase du texte. (K/L) Allemagne > (K/L) France > (K/L) Espagne > (K/L) Portugal Cette chaîne pourra évoluer en fonction des comportements des pays en matière d investissement dans leurs facteurs de production. J.-L. Mucchielli, «Les théories de l échange international», tiré de «Mondialisation et commerce international», Cahiers français n 341, novembre-décembre 2007, La Documentation française. DOC 9 LE BRÉSIL, UN GÉANT AGRICOLE MONDIAL QUI A DE QUOI GRANDIR Viande de bœuf Viande de poulet Manioc Tabac Soja Bananes Des records de production Café Canne à sucre Oranges Haricots Maté Papayes 1 er rang mondial Maïs Noix de cajou Ricin Poivre Mandarines 2 e rang mondial 3 e rang mondial Alors que la flambée des prix agricoles provoquait, début 2008, des émeutes de la faim et bien des souffrances dans le monde, la situation des pays du Mercosur, ce marché commun fondé en 1991 par l Argentine, le Brésil, le Paraguay et l Uruguay (le Chili et la Bolivie y sont observateurs), paraissait bien enviable, puisque non seulement ces pays sont capables de nourrir sans difficulté leur population (près de 270 millions d habitants), mais sont en outre de gros exportateurs de grains, de viandes, de tourteaux de soja (sous-produits de la fabrication d huile, destinés à l alimentation animale) et de matières grasses. Les prix ont baissé, certes, mais la région dispose des seules grandes réserves de terres cultivables pour répondre à une demande mondiale qui augmente à mesure que la population s accroît et que son niveau de vie s élève. [ ] Si l on se demande où la planète verra les plus forts accroisse- 66 Thème 1 La coordination des décisions économiques par l échange
9 ments de la production pour répondre aux futurs besoins de sa population, la réponse coule de source. L Europe et l Amérique du Nord, déjà très productives, n ont guère de marge de progression; la situation de l Afrique ne permet guère d espérer de progrès à court et moyen terme; l Asie devra répondre à la gigantesque demande de sa population. Nul doute par conséquent que l Amérique du Sud, seule partie du monde à posséder de nombreuses terres agricoles disponibles à court terme, jouera un rôle de plus en plus important dans l approvisionnement des Brésil Argentine Bolivie Chili France Paraguay Uruguay Utilisation du sol dans les pays du Mercosur (en 2005, en millions d hectares) Terres cultivées Pâturages permanents Forêts Autres Superficie totale ,5 278,0 109,9 marchés internationaux. Là encore, c est le Brésil qui dispose des terres libres les plus abondantes, plus de 100 millions d hectares, même en respectant les réserves déjà constituées pour la protection de l environnement ou des populations autochtones. 75,7 55,1 40,7 17,6 Alternatives internationales, hors-série n 6, décembre Identifiez la place du Brésil dans le commerce mondial agricole. 2. Qu est-ce qui justifie cette place? 3. La différenciation des productions DOC 10 La différenciation des produits La différenciation des produits peut [ ] donner lieu à deux types de commerce international. Le premier résulte d une différenciation horizontale, c est-à-dire lorsque les produits présentent la même qualité mais sont distingués par les consommateurs en raison de leurs différences réelles ou perçues. Selon le type particulier de modèle développé, les consommateurs d un pays vont demander des produits étrangers parce qu ils ont un goût pour la variété (le commerce international leur permet d accroître l éventail des biens) ou bien parce que les producteurs étrangers offrent des produits qui correspondent plus précisément aux spécifications qu ils demandent. Le second relève de la différenciation verticale, lorsque les consommateurs sont confrontés à des produits qui ont des qualités différentes, comme par exemple les modèles d automobiles d un producteur. Les consommateurs ayant des revenus élevés demandent la qualité supérieure, alors que ceux à revenus faibles sont intéressés par la qualité inférieure. La spécialisation internationale s explique alors par le niveau moyen de revenu des habitants. Le pays avec le revenu moyen le plus élevé se spécialise dans la production de la qualité supérieure, celui avec le revenu moyen le plus faible dans la production de la qualité inférieure, et il existe des échanges internationaux de produits de qualité différente. Ces deux approches des échanges internationaux offrent des explications relativement robustes du commerce intrabranche. M. Rainelli, Le Commerce international, La Découverte, coll. «Repères», juin Distinguez les deux types de différenciation en vous appuyant par exemple sur les échanges automobiles. 2. Comment la différenciation explique-t-elle l échange international? Chapitre 5 Les fondements de l échange international 67
10 L E S S E N T I E L A Les échanges internationaux de biens et de services 1. L orientation géographique des échanges Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les échanges de biens et services ont crû deux fois plus vite que la production mondiale. Le commerce mondial actuel se caractérise par trois points marquants : la domination commerciale des pays développés regroupés dans la Triade (Europe, Amérique du Nord, Japon) : au sein de la Triade, le poids de l Europe croît au détriment de l Amérique du Nord; l insertion accélérée de l Asie, principalement la Chine et l Inde; la marginalisation de l Amérique latine, de l Afrique et de l Europe de l Est. 2. L orientation sectorielle des échanges Le commerce mondial de marchandises concerne les produits agricoles, les produits des industries extractives, mais surtout les produits manufacturés qui sont la catégorie la plus dynamique. Au sein du commerce des produits manufacturés, les échanges intrabranche se développent au détriment des échanges interbranche. Les échanges de services progressent également de manière importante (de plus de 80 % entre 2000 et 2007); ils représentent aujourd hui 20 % du commerce mondial total. Le commerce mondial reflète la division internationale du travail : aujourd hui, les pays développés restent spécialisés dans les produits sophistiqués alors que les pays en développement se spécialisent plutôt dans des productions qui nécessitent une main-d œuvre abondante et peu rémunérée. B Les justifications théoriques des échanges internationaux 1. Les avantages comparatifs des nations David Ricardo fonde au début du XIX e siècle la théorie libérale de l échange international en montrant que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les productions dans lesquelles il détient un avantage comparatif (avantage le plus grand ou désavantage le moins grand). 2. Les dotations factorielles différentes Au cours du XX e siècle, trois économistes : Hecksher, Ohlin et Samuelson, montrent que les différences des avantages comparatifs proviennent des différences de dotations des pays en facteurs de production. Chaque pays doit, selon eux, se spécialiser dans les productions qui utilisent le facteur de production qu il possède en abondance (théorème HOS). 3. La différenciation des productions Les théories traditionnelles du commerce international n expliquent pas pourquoi l essentiel des échanges commerciaux se fait entre pays développés dont les dotations factorielles sont peu différentes et qu une part importante du commerce soit du commerce intrabranche. Des travaux développés depuis les années 1980 (dont ceux de Paul Krugman) montrent que les échanges internationaux s expliquent, entre autres, par la différenciation des produits. 68 Thème 1 La coordination des décisions économiques par l échange
11 L I N C O N T O U R N A B L E PAUL KRUGMAN Analyste de la concurrence «imparfaite» DOC article qui a fait connaître mondialement [Paul L Krugman] date de 1979 : il avait 26 ans Publié dans une revue très académique, The Journal of International Economics, l article en question a renouvelé entièrement la théorie dominante du commerce international, dont les fondements dataient de Ricardo et qui avait été perfectionnée dans les années 1950 par Eli Hecksher, Bertil Ohlin et Paul A. Samuelson (d où la dénomination fréquente de HOS les initiales des noms des trois auteurs pour désigner les «théorèmes» qu ils avaient élaborés). Cette théorie explique le commerce international par les «avantages comparatifs», qui font que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans le ou les produits pour lesquels il est le plus performant. Ce qui devrait déboucher sur une spécialisation forte : à l un l automobile, à l autre les parfums, au troisième les machines-outils, etc. Cette spécialisation existe bien, mais l essentiel du commerce international a lieu entre pays de même niveau de développement et concerne fréquemment des produits similaires : la France exporte des Renault en Allemagne et importe des Volkswagen d Allemagne. Pour expliquer ce fait, Paul Krugman met en avant deux concepts. D une part, les «économies d échelle», c est-à-dire le fait que plus l on produit en grandes quantités, plus le coût unitaire diminue; d autre part, la concurrence monopolistique qui en découle : un seul producteur national (ou un nombre très limité) est plus efficace que plusieurs, ce qui aboutit à la disparition de tous les concurrents sauf un sur chaque marché national. Le commerce international vise alors à augmenter le choix des acheteurs («économie de variétés») et restaure la concurrence entre firmes. Ce ne sont donc pas les «avantages comparatifs» qui jouent, mais l antériorité d une spécialisation (avantage au premier parti), la taille du marché intérieur, l importance des économies d échelle donc le type de spécialisation, et bien d autres facteurs qui n ont rien à voir avec les ressources existantes. Ce ne sont pas des pays qui commercent entre eux, ce sont des firmes, soutient Krugman : c est à leur niveau qu il faut donc chercher les raisons de ce commerce. octobre BIO EXPRESS PAUL ROBIN KRUGMAN (NÉ EN 1953) Né le 28 février 1953 à Long Island dans l État de New York, Paul Krugman a obtenu le prix Nobel d économie de 2008 pour avoir montré les effets des économies d échelle sur les modèles du commerce international et la localisation de l activité économique Rappelez la théorie de David Ricardo et le théorème HOS relatifs au commerce international. 2. Quel type de commerce international la théorie de Ricardo et HOS ne peut expliquer? 3. Exposez la théorie de Paul Krugman. Chapitre 5 Les fondements de l échange international 69
12 L A M I S E E N S I T U A T I O N 5 La Chine, puissance commerciale montante Votre rôle Le service des études économiques du ministère du Commerce extérieur réalise une étude sur la place de la Chine dans le commerce mondial actuel. Vous êtes chargé(e) de répondre aux questions suivantes : 1. Montrez quelle est la place de la Chine dans le commerce mondial. COMPÉTENCES Analyser les flux internationaux de biens et services. Analyser la place de la Chine dans le commerce mondial. La montée en puissance de la Chine sur la scène mondiale est un des traits marquants de l économie de ce début du XXI e siècle. Un des services du ministère du Commerce extérieur français mène une étude sur l ouverture commerciale de l économie chinoise et les menaces qu elle peut présenter pour l économie française. 2. À l aide des annexes fournies, vous rédigez une synthèse organisée présentant les raisons, mais aussi les limites de la montée en puissance de l économie chinoise dans le commerce mondial. ANNEXE 1 Premiers exportateurs et importateurs mondiaux Principaux exportateurs et importateurs participant au commerce mondial des marchandises, 2007 (en milliards de dollars et en pourcentage) Exportateurs Rang Pays Valeur en milliards de $ Part en % Variation annuelle en % Importateurs Rang Pays Valeur en milliards de $ Part en % Variation annuelle en % 1 Allemagne 1 326,4 9, États-Unis 2 020,4 14,2 5 2 Chine 1 217,8 8, Allemagne 1 058,6 7, États-Unis 1 162,5 8, Chine 956,0 6, Japon 712,8 5, Japon 621,1 4,4 7 5 France 553,4 4, Royaume-Uni 619,6 4,4 3 6 Pays-Bas 551,3 4, France 615,2 4, Italie 491,5 3, Italie 504,5 3, Royaume-Uni 437,8 3,1 2 8 Pays-Bas 491,6 3, Belgique 430,8 3, Belgique 413,2 2, Canada 419,0 3, Canada 389,6 2,7 9 Principaux exportateurs et importateurs participant au commerce mondial des services commerciaux, 2007 (en milliards de dollars et en pourcentage) Exportateurs Rang Pays Valeur en milliards de $ Part en % Variation annuelle en % Importateurs Rang Pays Valeur en milliards de $ Part en % Variation annuelle en % 1 États-Unis 456,4 13, États-Unis 335,9 10,9 9 2 Royaume-Uni 273,0 8, Allemagne 250,5 8, Allemagne 205,8 6, Royaume-Uni 194,1 6, France 136,7 4, Japon 148,7 4, Espagne 128,3 3, Chine 129,3 4, Japon 127,1 3, France 124,1 4, Chine 121,7 3, Italie 118,3 3, Italie 110,5 3, Espagne 98,4 3, Inde 89,7 2, Irlande 94,5 3, Irlande 89,0 2, Pays-Bas 86,8 2,8 10 Statistiques du commerce international 2008, OMC. 70 Thème 1 La coordination des décisions économiques par l échange
13 L A M I S E E N S I T U A T I O N 5 ANNEXE 2 Commerce de marchandises de la Chine : les principaux partenaires en 2006 (en % des exportations et des importations) États-Unis 3 % 21 % 54 % 43 % 7,5 % Exportations 20 % Chine Importations UE 12 % 38 % 38 % 3 % 59 % 14,5 % 19,5 % Pays en voie de développement Économies développées Japon Communauté des États indépendants Asie 34 % Commerce en valeur (en milliards de dollars) Alternatives internationales, hors-série n 6, décembre ANNEXE 3 Composition des exportations chinoises par secteur d activité ( ) (en %) Minerais Énergie Agroalimentaire Produits manufacturés Non ventilés Problèmes économiques, n 2946, 23 avril 2008, La Documentation française. Chapitre 5 Les fondements de l échange international 71
14 L A M I S E E N S I T U A T I O N 5 ANNEXE 4 La progression de la Chine sur le marché mondial des produits manufacturés a été spectaculaire. En vingt-cinq ans, réformes économiques et investissements massifs, internes et étrangers, ont abouti à une modernisation rapide des capacités de production industrielles chinoises. Des gains rapides de productivité, joints au bas niveau des salaires, ont donné à l industrie chinoise une forte compétitivité sur les marchés mondiaux. Les progrès de la productivité et la concurrence intense entre les entreprises ont conduit à des baisses de prix à la fois sur le marché local et sur les marchés extérieurs. De 1997 à 2003, les prix chinois à l exportation ont exercé une pression à la baisse sur les prix des exportations de produits similaires des autres pays. La montée de la Chine a, de ce point de vue, joué un rôle déflationniste sur l économie mondiale. Les pays développés, qui sont les grands importateurs de produits chinois, et principalement des biens de consommation, ont Choc sur l offre de produits manufacturés bénéficié de cette évolution. Les pays en développement, qui se plaçaient sur les mêmes créneaux d exportation que la Chine, et fondaient leur stratégie de développement sur les industries exportatrices à forte intensité de main-d œuvre bon marché, ont pâti à la fois de la concurrence chinoise sur leurs marchés extérieurs et de la baisse des prix. C est particulièrement le cas pour le Mexique. Dans d autres cas, notamment en Asie, l impact négatif a pu être amorti par les gains associés à l émergence chinoise. Mais d une manière générale, la puissance exportatrice de la Chine, dans la mesure où elle s appuie sur des économies d échelle, a pu bloquer (ou tuer dans l œuf) des stratégies de croissance par l exportation dans d autres pays émergents. F. Lemoine et D. Ünal-Kenenci, «Chine et Inde : la percée des nouveaux acteurs du commerce international», Cahiers français, n 341, novembre-décembre 2007, La Documentation française. ANNEXE 5 [La] Chine, grâce à l essor de son industrie électronique, a rapidement développé ses exportations de produits de haute technologie : en 2004, celles-ci constituent 23 % de ses exportations manufacturières et ont dépassé celles de l Allemagne et du Japon. Les hautes technologies représentent seulement 5 % des exportations manufacturières de l Inde mais se concentrent dans la chimie, notamment dans les produits pharmaceutiques; l Inde est désormais l un des premiers pays exportateurs de médicaments génériques. Par ailleurs, en Chine comme en Inde, les firmes multinationales ont multiplié les centres de R&D ces dernières années, témoignant des avantages comparatifs de ces deux pays dans ce domaine aussi; enfin, les entreprises indiennes et chinoises procèdent à des acquisitions de firmes étrangères dans le but notamment d élargir leur savoir-faire, de disposer de brevets et de marques. Ces deux pays sont indéniablement sur la voie d un rattrapage technologique, mais l écart sera long à combler. Les progrès spectaculaires de la Chine en matière d exportations high-tech sont à mettre au compte des entreprises à capitaux étrangers et des activités d assemblage. Dans les deux pays, la plupart des centres de R&D sont établis par les entreprises étrangères pour développer et adapter les produits au marché local plus que pour faire de la recherche. D ailleurs, leur retard actuel en matière d innovation se lit dans leur très faible participation aux dépôts de ENJEUX POUR LES GRANDES PUISSANCES EN PLACE brevets et licences, qui restent l apanage des entreprises des pays avancés. Une récente étude de l OCDE relativise d ailleurs les conclusions précédentes de l organisme sur l essor chinois en matière de R&D. Enfin, l obstacle majeur à un rattrapage rapide réside dans la relative pénurie de personnel très qualifié. En Inde comme en Chine, malgré les efforts entrepris, les diplômés de l enseignement supérieur sont loin de correspondre, en quantité et surtout en qualité, aux besoins des entreprises. La rémunération du personnel qualifié s élève rapidement, ce qui est de nature à freiner le développement d activités à forte valeur ajoutée. Outre la question technologique, se pose celle de la montée en gamme en termes de qualité et de prix des produits. La Chine a gagné ses plus grandes parts de marché mondial dans les produits «bas de gamme» (à bas prix). Plus encore que l Inde, ses exportations sont très concentrées dans le bas de la gamme de prix/qualité. En 2004, elle réalise 20 % des exportations mondiales dans l ensemble des produits de «bas de gamme», mais sa part de marché dans le haut de gamme reste inférieure à 4 %. Il faut donc souligner que la Chine et les pays développés n exportent pas des produits identiques et ne sont donc pas en concurrence directe. F. Lemoine et D. Ünal-Kenenci, «Chine et Inde : la percée des nouveaux acteurs du commerce international», Cahiers français, n 341, novembre-décembre 2007, La Documentation française. 72 Thème 1 La coordination des décisions économiques par l échange
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