LA LETTRE LEMAN. édito. Pour que vivent le Léman et ses rivières. plan d action n 22 - janvier 2001

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1 n 22 - janvier 2001 ISSN LA LETTRE LEMAN DU BULLETIN D INFORMATION DE LA COMMISSION INTERNATIONALE POUR LA PROTECTION DES EAUX DU LEMAN cipel@cipel.org - Rédaction : CIPEL - Case postale 80 - CH-1000 Lausanne 12 - Tél. CH F édito Vive le Léman, le Rhône et leurs affluents! Quel Léman et quels cours d eau voulons-nous en 2010? Il est certain que nous souhaitons une amélioration de ces milieux aquatiques. Dans l esprit de Rio et du Sommet de la Terre de 1992, nous devons privilégier le développement durable. La CIPEL l a bien compris puisqu elle lance son nouveau plan d action " Pour que vivent le Léman et ses rivières ". Après avoir fait la chasse au phosphore avec succès, même si l objectif fixé n est que partiellement atteint, la CIPEL se lance dans un vaste programme de revitalisation des rivières et des rives du lac. Elle n abandonnera pas pour autant ses efforts en vue d améliorer la qualité chimique et biologique des eaux du Léman et de ses tributaires. Simplement, une orientation complémentaire lui permettra de mieux répondre à l attente de tous les usagers. Pour remplir sa mission, la CIPEL ne sera pas seule. Dans sa tâche de coordination, elle pourra et devra compter sur l appui des acteurs locaux compétents en Suisse et en France. Finalement, c est bien d eux que dépendra la réussite de l opération puisque ce sont eux qui devront, le plus souvent, mettre la main à la pâte afin de respecter les engagements pris. Willy Geiger Président de la CIPEL Un plan d action pour le Léman, le Rhône et leurs affluents. Les plans d'action "Le Léman demain" et "Le Rhône et les rivières en aval du lac" s achèvent en Leurs objectifs ne sont que partiellement atteints : le lac contient encore trop de phosphore et la qualité écologique des milieux aquatiques laisse à désirer en de nombreux endroits. Le nouveau plan d action de la CIPEL pour les dix prochaines années vise à rétablir le lac, le Rhône et leurs affluents comme des milieux de vie favorisant la biodiversité et à préserver la qualité du cadre de vie que constitue cette région. plan d action Pour que vivent le Léman et ses rivières Intitulé Pour que vivent le Léman et ses rivières, le plan d action veille en particulier à ce que les objectifs fondamentaux de la CIPEL soient garantis à long terme. Ce sont bien sûr l utilisation de l eau du lac comme eau de boisson après un traitement simple, la prédominance des poissons nobles parmi les poissons du lac et des rivières et le rôle social du lac qui permet la baignade et les loisirs dans de bonnes conditions. Les membres et partenaires de la CIPEL s engagent à prendre toutes les mesures pour mettre en oeuvre ou poursuivre les actions inscrites dans le nouveau plan, notamment au regard de la diminution des apports en phosphore et, plus généralement, de la restauration des milieux aquatiques, ceci en cohérence avec les nouvelles dispositions de la Directive cadre européenne pour une politique communautaire dans le domaine de l eau. Le public a été consulté Pour mettre au point son nouveau plan d action, la CIPEL a mobilisé les forces de sa Sous-commission technique et des membres de ses groupes de travail. Techniciens et scientifiques ont planché sur les objectifs en matière de protection des eaux du lac et des rivières et sur les moyens d atteindre ces objectifs. Cette première étape a été complétée par une consultation du public, par l intermédiaire d élus, d associations professionnelles, d organisations de défense de la nature, etc. Cinq rencontres-débats ont été organisées à cet effet. La CIPEL a tenu compte dans toute la mesure du possible des remarques entendues lorsqu elle a rédigé le texte définitif qui a été adopté par la Commission internationale.

2 Six objectifs pour améliorer l état du lac et des cours d eau : Abaisser la concentration de phosphore dans les eaux du lac La concentration en phosphore doit encore diminuer de moitié par rapport à 1999, pour atteindre une valeur inférieure à 20 microgrammes (20 millionièmes de gramme) par litre. Seule cette concentration peut limiter la prolifération des algues et assurer des teneurs en oxygène suffisantes dans les zones profondes (toujours supérieures à 4 mg d oxygène par litre). Limiter la présence des micropolluants dans les eaux Ces substances, qu elles soient d origine naturelle ou non, sont susceptibles de conduire à la disparition des espèces les plus sensibles, même à de très faibles concentrations. On les trouve en traces dans les eaux du lac et des rivières. Dans certains cas, elles constituent une menace pour l intégrité biologique des cours d eau. Rares sont les rives du lac encore naturelles autour du Léman, comme ce rivage des Grangettes. Améliorer les qualités écologiques des rives du lac et des rivières Les cours d eau et les rives du lac constituent l habitat de nombreuses espèces animales et végétales. Aujourd hui, 40% seulement des tronçons de rivières étudiés présentent une bonne qualité biologique. Des opérations de renaturation sont nécessaires pour rendre aux cours d eau une bonne qualité physico-chimique de l eau d amont en aval, rétablir un régime hydrologique et une dynamique alluviale proches du naturel tout au long de l année et conserver ou recréer la diversité du lit et des rives. Pour les zones littorales et les rives du lac, l objectif est de protéger les rares zones encore naturelles (3% actuellement) et de rétablir ou maintenir la diversité du milieu physique des rives d une manière générale. Les macrophytes flottants, comme les nénuphars, ne se développent que dans des zones calmes, très rares autour du Léman. la renaturation, pourquoi faire? La renaturation est la grande nouveauté du plan d action Renaturer signifie restaurer les milieux aquatiques (lac et cours d eau) pour qu ils constituent des habitats de qualité pour la faune et la flore aquatiques et riveraines. Un habitat de qualité est caractérisé par la bonne qualité physico-chimique de l eau, des lits et rives naturels et diversifiés. Pour les rivières, cela signifie de plus un débit suffisant tout au long de l année. Toutes ces conditions permettent aux espèces de s installer ou de se réinstaller, puis de se développer. Elles favorisent ainsi la biodiversité. La troisième correction du Rhône par exemple, dont les principes généraux et la planification ont été acceptés par le Parlement valaisan en septembre 2000, prévoit des améliorations de l état naturel du fleuve, parallèlement à un objectif de sécurité et d'amélioration de son potentiel socio-économique. Une opération de renaturation peut d ailleurs contribuer à améliorer la sécurité : en laissant plus de place au débordement du fleuve dans certaines zones, on évite des dégâts aux cultures ou aux constructions humaines. La 3e correction du Rhône en valais prévoit de laisser plus de liberté au fleuve dans certaines zones.un plus pour la sécurité et le paysage, mais aussi pour la biodiversité. Source : Etat du Valais - Service des routes et des cours d eau

3 Photo : Michel Roggo rivière - et ombre, sont les plus sensibles à la dégradation de la qualité des eaux. Les corégones représenteront naturellement les populations de poissons dominantes dans le Léman, lorsque ce dernier aura retrouvé les conditions d habitat antérieures à l eutrophisation. Il faut veiller à la qualité et l accessibilité des frayères, en permettant le libre passage des poissons dans les cours d eau. Cette demande a été formulée expressément par les pêcheurs lors des rencontresdébats de mai De bonnes conditions pour la baignade et les loisirs Le lac est un lieu de loisirs privilégié, pour autant que son eau soit claire et transparente et que des algues ou des plantes lacustres indésirables n envahissent pas ses plages. L objectif de la CIPEL vise à garantir de bonnes conditions pour la baignade et la pratique des loisirs nautiques, notamment en assurant en tout temps et en tous lieux une excellente qualité microbiologique de l eau. Comme son cousin le saumon, la truite du Léman remonte dès l automne dans les cours d eau pour se reproduire. La ponte se fait dans des sortes de nids que les truites creusent avec leur corps et leurs nageoires dans des fonds graveleux de rivières. Utiliser l'eau du lac comme eau de boisson après traitement simple Le Léman est l une des plus grandes réserves d eau douce d Europe occidentale. Il permet d alimenter plus d un demi-million de personnes en eau potable. Son eau doit être de bonne qualité afin qu un traitement simple suffise à produire une eau potable qui respecte les normes en vigueur. Les proliférations d algues, parfois trop importantes, peuvent poser des problèmes pour garantir une eau de qualité. Assurer la prédominance des poissons nobles du lac et des rivières Toutes les espèces indigènes devraient pouvoir se reproduire naturellement dans le lac, le Rhône et leurs affluents. Les poissons dits nobles, corégone/ féra, salmonidés - omble chevalier, truite lacustre et de Photos : Jean-Marc Fivat Le Léman offre la possibilité de pratiquer les loisirs nautiques les plus variés, de la plongée à la voile, en passant par la baignade. Il s agit de l un des attraits majeurs de la région lémanique, pour autant que l eau soit de bonne qualité, notamment au niveau microbiologique. Il n est rien de plus nécessaire à la vie que l eau. Le Léman, pour sa part, alimente plus de personnes en eau potable. Il est donc primordial de le protéger contre tout ce qui peut détériorer la qualité de son eau.

4 Pour atteindre ces objectifs, la CIPEL veut : Agir à la source Le moyen le plus direct, quoique parfois difficilement applicable, de limiter les rejets polluants est d agir à la source. Les rejets parviennent dans les eaux soit directement, soit via les canalisations et les stations d épuration, qui ne peuvent pas tout épurer. Il faut inciter les fabricants et distributeurs à assurer une bonne information et les utilisateurs à choisir des produits peu ou pas polluants, par exemple les lessives ou produits pour lave-vaisselle sans phosphates. Il faut également inciter les utilisateurs à se servir des produits polluants de manière appropriée, par exemple en respectant les doses et en ramenant les restes de peinture, de dissolvants, de produits de traitement des plantes au lieu d achat ou dans un centre de reprise agréé. La STEP de Passy (SISE), dans la vallée de l Arve, en Haute-Savoie. Photo : Grégoire Fiaux Source : CIPEL La STEP de Dizy, dans le canton de Vaud. Agir dans le domaine de l'assainissement Plusieurs actions sont nécessaires dans le domaine de l assainissement. Une planification rigoureuse des actions d assainissement s impose et il faut raccorder les populations qui doivent l'être au réseau collectif. Il s agit ensuite de détecter et de corriger les problèmes de réseaux afin d améliorer les performances de l épuration des eaux. Parce que les réseaux transportent parfois beaucoup trop d eaux claires ou de pluie, des quantités importantes de polluants peuvent se déverser directement dans le lac et les cours d eau. Il faut encore contrôler et optimiser le fonctionnement des stations d'épuration. Pour le phosphore, cela signifie viser le taux d élimination le plus élevé possible et tendre vers un objectif de 95% d élimination en moyenne annuelle. Source : CIPEL Enfin, il faut contrôler et entretenir l'assainissement non collectif. Ces installations fonctionnent de manière très satisfaisante à condition de les entretenir régulièrement. Le bassin versant CIPEL (bassin versant du Léman + bassin du Rhône aval jusqu à Chancy) compte 221 stations d épuration (STEP) de taille très variable.

5 Agir dans le domaine de l'agriculture Dans ce domaine, il s agit d éviter si possible - ou tout au moins de limiter - les apports de phytosanitaires (pesticides). Ces substances sont utiles dans les champs, jardins et espaces verts mais néfastes pour la faune et la flore des cours d eau. Il faut aussi lutter contre l'érosion des sols agricoles, qui entraîne une diminution de la fertilité des sols, colmate les fonds des cours d eau et amène des substances indésirables dans les eaux, par exemple du phosphore ou des micropolluants. Photo : INRA, Thonon-les-Bains Agir au niveau des rivières Là, il s agit de renaturer les cours d eau, c est-à-dire d intégrer des objectifs écologiques dans tout projet lié à un cours d'eau ou à ses milieux annexes. Agir pour sensibiliser La communication n est pas en reste dans le catalogue des actions de la CIPEL. L idée est de faire prendre conscience au plus grand nombre des enjeux de la protection des eaux et de changer les comportements. Première étape : préparer un tableau de bord L utilisation d indicateurs de mise en oeuvre des actions et d évaluation de l état des milieux facilitera la gestion du plan. Ces indicateurs On peut lutter efficacement contre l érosion des terrains agricoles en créant au bord des cours d eau des bandes herbeuses qui retiennent la terre. seront réunis dans un tableau de bord qui constituera l outil de mise en oeuvre et de suivi du plan d action. Le tableau de bord sera mis au point pour la prochaine séance de la Commission internationale, en octobre Le succès du plan d action dépendra de la mobilisation de tous les acteurs, de l Etat au citoyen. On trouve de beaux paysages le long du cours de l Allondon, qui prend sa source au pied du Jura, dans le département de l Ain et se jette dans le Rhône en aval du Léman. La CIPEL c'est......un organisme franco-suisse chargé officiellement depuis 1963 de veiller sur la santé du Léman et des eaux du bassin versant. La CIPEL contribue à la coordination de la politique de l'eau à l'échelle du bassin versant lémanique, soit entre la France et la Suisse et plus particulièrement entre les départements de l Ain et de la Haute-Savoie et les cantons de Vaud, Valais et Genève. Elle préconise ou fait effectuer les recherches nécessaires pour déterminer la nature, l importance et l origine des pollutions et émet des résolutions à l intention des gouvernements français et suisse. Dans le cadre du plan d'action, la CIPEL et tous ses partenaires s'investissent pour promouvoir et réaliser les actions prévues afin d'atteindre les objectifs fixés. Photo : ECOTOX, Genève Les textes complets du nouveau plan d action peuvent être consultés sur notre site internet :

6 état du lac Bilan de santé du Léman Oxygène (mg/l) P tot (µgp/l) Taux de phosphore : la baisse marque un palier On ne constate pas de baisse significative des teneurs en phosphore dans les eaux depuis trois ans. En 1999, la concentration moyenne annuelle est de 39 µg P/l. Il n y a pas eu de brassage des eaux du lac durant l hiver Cependant, grâce au brassage total de l hiver , les concentrations en oxygène restent acceptables au fond du lac. Elles sont proches de 4 mg/l, ce qui représente le minimum Démarrage de la mise en place de la déphosphatation dans la STEP Phosphore Concentration moyenne pondérée et stock Responsable de la publication : François Rapin Conception graphique : Samedi Midi - Lyon - France Imprimerie : Imprimerie CALADOISE Imprimé sur papier 100% recyclé Tirage : exemplaires Interdiction des phosphates dans les lessives en Suisse et baisse des teneurs en France Objectif à atteindre pour pouvoir limiter la croissance des algues Oxygène au fond du lac défini par la législation suisse (Ordonnance sur la protection des eaux, annexe 2, article 13). Ralentissement du processus de réhabilitation du Léman Le palier atteint dans la baisse du phosphore et l observation de l évolution biologique du lac (phytoplancton, zooplancton), qui tend, elle aussi, à se stabiliser, conduisent à penser à un certain arrêt du processus de réhabilitation du Léman. Seule une diminu P tot (tonnes) Source : CIPEL Source : CIPEL Depuis quelques années, la concentration en phosphore stagne à environ 40 µg P/l. L objectif du nouveau plan d action est d arriver en dessous de 20 µg P/l. Il n y a pas eu de brassage des eaux du lac cet hiver ( ). Malgré cela, les concentrations en oxygène au fond du lac sont acceptables. tion du phosphore, nutriment responsable de la production algale, permettra de reprendre ce processus. Nitrate stable Le taux de nitrate est stable depuis une dizaine d années. Micropolluants : les herbicides triaziniques toujours présents! Les teneurs en métaux (mercure, plomb, cadmium, chrome, cuivre, manganèse et fer) des eaux du Léman restent faibles et satisfont aux exigences requises pour les eaux de boisson et la vie piscicole. La présence d herbicides triaziniques est toujours décelée dans les eaux. Bien que les teneurs soient faibles, la présence de ces composants reflète l impact des activités humaines et n est pas souhaitable. Amélioration du rendement moyen d élimination du phosphore dans les STEP en 1999 Le rendement moyen d élimination du phosphore sur les eaux traitées s est amélioré, atteignant 88% en 1999 contre 86,5% en Cependant, un problème flash important subsiste : plus de la moitié des eaux qui arrivent dans les STEP sont des eaux propres qui ne devraient pas s y trouver et perturbent leur fonctionnement. C est le cas notamment lorsque les canalisations sont en mauvais état ou que, pour des raisons historiques, les réseaux ne présentent pas d évacuation séparée pour les eaux usées et les eaux claires. En période d orage, les réseaux sont alors saturés et se déchargent sur les déversoirs d orage, provoquant le déversement de quantités d eaux non traitées directement dans le lac et les rivières. Lente amélioration de l état biologique des sédiments du Petit Lac La diversité des populations de vers dans les sédiments du Petit Lac s est améliorée en profondeur entre 1994 et 1999, comme dans le Grand Lac entre 1990 et Cette région du Léman se rapproche de l état existant à la fin des années cinquante. Cela constitue l objectif d une restauration biologique réussie. Vérifiez vos adresses! Nous avons mis à jour notre fichier d envoi de La Lettre du Léman. Si vous deviez constater une erreur dans votre adresse ou que vous receviez notre publication à double, merci de nous le signaler. De plus, notre périodique existe également en allemand. Si vous préférez recevoir votre exemplaire dans cette langue, n hésitez-pas à nous le dire. tél : (de la France : ) fax : (de la France : ) cipel@cipel.org.

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