Bulletin CAP ARBO Le bulletin d'information technique en arboriculture fruitiäre Çdition compläte

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1 Bulletin CAP ARBO Le bulletin d'information technique en arboriculture fruitiäre Çdition compläte FREDON Nord Pas-de-Calais. Toute reproduction même partielle est soumise à notre autorisation. Numéro 2 du 18 juin 2008 L Équipe CAP ARBO tient Ü repréciser que le bulletin adressé Ü chaque abonné est réservé Ü un usage strictement personnel, privé et non collectif. Toute exploitation, mise en réseau, rediffusion ou commercialisation totale ou partielle de ce bulletin, auprçs des tiers, sous quelque forme que ce soit, est strictement interdite sans l'accord préalable Écrit de la FREDON Nord Pas-de-Calais. La violation de ces dispositions impåratives soumet le contrevenant, et toutes personnes responsables, aux peines pånales et civiles pråvues par la loi. Les dernières observations en vergers ont permis de déceler la présence des ravageurs et maladies suivants : La tavelure est particuliçrement virulente dans certaines parcelles. Des sont observées sur feuillage et sur fruits. Les s primaires ne sont pas encore tout Ü fait terminées et nécessitent le maintien d une bonne protection. Le carpocapse n a pas connu de période faste du fait d une climatologie maussade, allant jusqu Ü l avortement de pontes dans certains secteurs. Les possibilités d accouplements ont elles aussi, pñti de cette météorologie. AprÇs une Émergence rapide d adultes, l agrilus (insecte thermophile) a connu Ü l instar des autres ravageurs, une nette baisse d activité. Ces derniers jours ont permis d observer Ü nouveau des Émergences en parcelles de référence. L oådium bénéficie de conditions plus favorables Ü son développement, avec l apparition des régimes d averses concomitants Ü une relative douceur en journée. Les charanäons phyllophages rhynchite coupe bourgeon, Phyllobius oblongus, Polydrosus sericeus ont engendré des dégñts dans certaines parcelles, avec des niveaux de population parfois significatifs. Le premier vol d eulia est Ü présent terminé Ü en juger par l absence de capture ces quinze derniers jours. Les lépidoptçres xylophages tels que la zeuzçre ou encore la såsie, ont une activité relativement modeste en verger. Quelques rares captures sont détectées sporadiquement. Les conditions climatiques ne sont pas plus favorables Ü cette catégorie de papillons. La vigilance ne doit pas pour autant átre relñchée, particuliçrement dçs le retour de températures plus estivales. Toute reproduction même partielle est soumise à notre autorisation Au sommaire : Cicadelle bison 1 Carpocapse 1 CharanÄons phyllophages 1 Tavelure 2 OÅdium 3 Eulia 3 Agrilus 4 ZeuzÇre 4 Feu bactérien 5 SÉsie 5 Psylles 6 Mouche de la cerise 6 Rouille grillagée 7 Punaises 7 Pucerons 8 Les colonies de pucerons cendrås ont engendré quelques enroulements sans atteindre de situation critique en générale. Les niveaux de population semblent bien maàtrisés notamment par une faune auxiliaire bien présente en verger. Le puceron lanigçre est quant Ü lui plus dynamique actuellement, opérant une poussée en parcelle sensible. Les larves de cicadelle bison ont débuté leur migration vers les plantes basses pour y poursuivre leur développement. Cochenilles 8 Messages réglementaires voir livret joint Note nationale carpocapse voir livret joint ImprimÄ Å la Fredon Nord Pasde-Calais 265, rue Becquerel - BP Loos-en-Gohelle TÄl.: fredon@fredon-npdc.com Directeur d impression : M. Verstraeten ISSN né en cours d obtention. Publication päriodique Tarifs 2008 : - Ädition complñte : 478,40 TTC - Ädition alerte : 287,04 TTC

2 Allennes les Marais Steenvoorde Auchy les Mines L actu au verger Tavelure Maàtriser la maladie : Les s primaires touchent Ü leur fin avec des niveaux de projections d ascospores depuis le début de campagne d environ 99 du stock annuel. Pour autant, les risques demeurent importants jusqu en fin de période. La protection se doit d átre maintenue d ici lü, suivre nos flashes qui indiqueront la date finale des s primaires. Les issues des premiçres périodes de s sont bien visibles, des notations fréquentes vous permettront d estimer l efficacité de la protection. Les tableaux 05-avr 3h 19-avr 1h 27-avr 17h 14-mai 19h 19h 06-avr 12h 20-avr 5h 28-avr 1h 2h 18-mai 4h 14-mai 16h 9h 18-mai léger avr. GRAVE mai léger mai GRAVE mai GRAVE mai GRAVE 23,73* 27-mai GRAVE 4,57* 29-mai 05-avr 07-avr 5h 3h GRAVE 0,72 26-avr 13-avr 15-avr Assez 14h 12h Grave avr 18-avr 20-avr 23h 8h GRAVE 1,82 04-mai 22-avr 24-avr 23h 7h GRAVE 2,69 07-mai 27-avr 28-avr 17h 8h GRAVE 2,58 10-mai 14-mai 15h 5h GRAVE mai 17-mai 18h 22h GRAVE 11,08 28-mai Ambricourt La Capelle joints vous restituent les dates d apparitions de issues des différentes périodes de par secteurs géographiques. Une fois les s primaires terminées (voir flash), dans les parcelles saines, c'est-ü-dire sans, la protection pourra átre levée. En cas de visibles, une protection préventive devra átre maintenue jusqu'ü la récolte. Attention Ü bien estimer la situation, de forts taux de s secondaires ont ÉtÉ enregistrés l an dernier Ü la récolte. 05-avr 07-avr 19H 7h GRAVE 0,42 27-avr 12-avr 22h 13-avr 14h LÉger avr 18-avr 20-avr Assez 23h 7h Grave 1,18 04-mai 22-avr 24-avr 22h 14h GRAVE 2,64 06-mai 27-avr 28-avr 15h 0h léger 2,02 09-mai 28-avr 30-avr 12h 1h GRAVE 0,77 10-mai 14-mai 1h GRAVE 36,22 26-mai 18-mai 17h 4h GRAVE 10,92 28-mai 13-avr 15-avr Assez 19h 10h Grave mai 18-avr 20-avr 12h GRAVE 1,32 04-mai 23-avr 24-avr Assez 13h 6h Grave 1,99 08-mai 24-avr 25-avr 16h 9h léger 0,60 08-mai 27-avr 30-avr 19h 21h GRAVE 3,20 10-mai 14-mai 15-mai Assez 19h 7h Grave mai 15-mai 14h 8h GRAVE 23,77 27-mai 18-mai 15h 13h GRAVE 13,64 28-mai Bergues Le Quesnoy Les dégâts de tavelure sur pommier 11-avr 19h 13-avr 18-avr 23h 22-avr 21h 27-avr 16h 28-avr 18h 14-mai 21h 12-avr 11h 14-avr 12h 20-avr 7h 24-avr 7h 27-avr 23h 30-avr 5h 5h 17-mai LÉger 1,10 29-avr LÉger avr GRAVE 1,87 04-mai GRAVE 2,57 07-mai léger 1,85 10-mai GRAVE 0,74 11-mai GRAVE 35,84 27-mai GRAVE 10,58 29-mai sortie de 04-avr 06-avr Assez Grave H 10H 25-avr 13-avr 15-avr Assez Grave h 30-avr 18-avr 20-avr Assez Grave 1,56 23h 6h 04-mai 27-avr 28-avr Assez Grave 5,61 17h 8h 09-mai 28-avr 30-avr 17h GRAVE 0,81 10-mai 14-mai 19h 5h GRAVE 38,64 26-mai 18-mai 16h 13h GRAVE 15,27 28-mai 24-mai 25-mai 17h 0h léger juin 2 Toute reproduction même partielle est soumise à notre autorisation

3 Les organismes nuisibles du mois Oïdium Description : l oådium est une maladie fongique aérienne. La de la plante s opçre via des spores Ü l instar de la tavelure. Deux grandes phases de s rythment le cycle de développement de la maladie. Les s primaires débutent au printemps par la colonisation de jeunes pousses et d inflorescences. Depuis ces zones touchées, des conidies (organes de s) sont produites. Une fois dispersées par les ÉlÉments naturels, leur germination donnera des foyers secondaires, qui se démultiplieront jusqu en automne. Il faut noter l existence d une sensibilité variétale avérée. De plus, sur pommier, la sensibilité Ü la maladie des feuilles se limite aux 6 premiers jours au maximum. PassÉ ce délai, les feuilles acquiçrent une immunité qui sera complçte au bout de 17 jours au maximum. Les dégñts : ils touchent essentiellement les pousses et uniquement les jeunes feuilles. Les rameaux sont gráles avec des feuilles déformées. Les inflorescences flétries vont Également se déformer. Les s secondaires se distingueront par l apparition d un feutrage blanc. Des attaques sur fruits, plus rares, auront comme conséquence une décoloration accompagnée de temps Ü autre de rugosité. âvaluation de l État sanitaire : les s requiçrent des conditions climatiques relativement tempérées (entre 10 et 15äC) et une forte humidité (conditions post orageuses). A contrario, des conditions extrámes de températures (en deäü de 10 et au-delü de 38äC) ou la pluie ne permettent pas aux conidies de se développer. Des contrãles réguliers Ü la suite de telles conditions, porteront sur l observation des 5 premiçres feuilles totalement déroulées sur 100 pousses. Ces derniçres seront réparties Ü raison de 2 nouvelles pousses par arbre sur 50 arbres. Maàtriser la maladie : les stratégies de lutte contre l oådium sont souvent Ü raisonner avec celles visant la tavelure. NÉanmoins, la sensibilité parcellaire peut nécessiter une protection spécifique. Les premiçres mesures Ü prendre dans la gestion de la maladie reposent sur une bonne maàtrise des inoculums. En période estivale, l Élimination systématique des pousses contaminées et leur destruction permettra d Éliminer autant de sources de res. seuil de nuisibilité : il faut retenir le seuil de 5 de pousses contaminées. Une pousse sera considérée comme contaminée si au moins une feuille sur les 5 observées présente des symptãmes. période d intervention : la protection contre l oådium doit s opérer idéalement préventivement aux périodes Ü risque (voir paragraphe Évaluation de l État sanitaire) agriculture biologique : spécialités Ü base de soufre. Prendre garde Ü la phytotoxicité du soufre lors de son utilisation par forte chaleur. PFI : voir mémo pages 9 Ü 10. Attention, plusieurs spécialités font l objet d un retrait d usage au 30/06/2008. Pousses contaminées Eulia, petite tordeuse de la grappe Il faut désormais se préparer au second vol, plus préjudiciable Économiquement du fait de dégñts sur fruits. Description : voir bulletin nä1 du 30 avril Les dégñts : voir bulletin nä1 du 30 avril âvaluation : piégeage par phéromone sexuelle seuil de nuisibilité : non Établi en France, 15 par semaine proposé en Italie sur les derniçres générations. Positionnement de l intervention : 2 Ü 3 semaines aprçs le pic de captures en fonction des températures. PFI : des spécialités notamment Ü base de spinosad (restrictions du nombre d applications), SUCCES 4 TebufÉnozide.../... Eulia adulte 3 Toute reproduction même partielle est soumise à notre autorisation

4 Zeuzère Description : la zeuzçre est un grand papillon de 40 Ü 50 mm d envergure, aux ailes blanches parsemées de petites bleu métalliques. La chenille tout aussi caractéristique est de couleur jaune que viennent ponctuer de nombreux petits points noirs. D une longueur de 50 Ü 60 mm, elle poursuit son développement durant 2 ans. Les dégñts : ils sont la résultante du développement larvaire, les jeunes larves vont s attaquer aux extrémités des pousses causant leur dessçchement. Leur croissance sera ponctuée de phases de migration par l extérieur des branches, avant de creuser des galeries en direction du tronc. S attaquant alors au bois lignifié, les branches touchées connaissent un dépérissement progressif et une fragilité accrue. âvaluation des niveaux de population : plusieurs techniques peuvent átre employées pour estimer les niveaux de population. En début de saison, l observation de 100 pousses sur 50 arbres doit permettre d observer les Agrilus ou bupreste du poirier pousses flétries. Toujours en cours de saison, le piégeage par phéromone sexuelle permet de connaàtre la dynamique du vol et d en déceler le pic d activité. En fin de saison, l estimation des dégñts peut se réaliser par l observation des charpentiçres et du tronc afin d y déceler les glomérules ÉjectÉs par la larve lors de la réalisation de sa galerie. seuil de nuisibilité : le seuil de 5 de pousses flétries en saison est retenu pour envisager une protection. période d intervention : il est important de positionner la protection au plus prçs des Éclosions afin de cibler les jeunes larves. Le suivi des niveaux de captures permettra de cibler la période d activité maximale préalablement. agriculture biologique : Bacillus thuringiensis PFI : nombreuses spécialités se référer au mémo arbo page 54. Zeuzère adulte Larve de zeuzère dans sa galerie Description : c est un coléoptçre d une taille Les faces exposées au soleil seront les zones Ü l État adulte de 7 Ü 10 mm. Il a une forme d observations principales. Ce recensement Étroite et allongée et sa couleur dominante permet d obtenir des informations sur l importance de la dynamique de population, et est cuivre. La larve mesure 20 Ü 25 mm de forme allongée et aplatie, elle a une couleur dominante contre les adultes. les périodes d activités permettant de lutter blanche et possçde une táte de couleur foncée. seuil de nuisibilité : présence Larves de Bupreste dans sa Les dégñts : Les plus dommageables sont opérés par la larve. Ils sont le résultat des galeries cherche des larves sera opérée. Les galeries lutte : sur les sujets le permettant, une re- galerie apräs ouverture de cette derniäre que creusent les larves sous l Écorce des branches principales et du tronc. Les galeries peu- point visible sur le tronc ou charpentiçre. sinueuses seront suivies en partant du dernier vent mesurer jusqu Ü un mçtre de long. Dans Utilisez une lame fine afin de trouver les larves du coléoptçre. Les plaies relatives Ü cette la trçs large majorité des cas, elles sont descendantes. Les principales conséquences sont technique seront protégées au moyen d un la destruction des vaisseaux conducteurs de baume cicatrisant (Bayleton pñte, mastic ). sçve, dépérissement, mort de l organe touché OpÉrez ces manipulations par temps sec et ou de l arbre. Il faut Également noter la création de zones d entrée et d attaque de rava- Les plantes hãtes du bupreste telles que : sor- ensoleillé. geurs secondaires tels que xylophages, pathologies Les adultes opçrent des dégñts de limitées dans les abords de la parcelle. bier, aubépine, rosacées en générale seront nutrition, par consommation du feuillage tout Dans le cadre de la lutte contre le carpocapse, en respectant les nervures. les stratégies utilisant des spécialités Ü base de âvaluation : un suivi régulier des traces d activités doit átre réalisé. L objectif est de dé- un effet secondaire sur les populations adultes phosalone (utilisable jusqu au 30/06/2008), ont nombrer les galeries et orifices d Émergence. d agrilus. Orifice d Çmergence 4 Toute reproduction même partielle est soumise à notre autorisation

5 Feu bactérien Description : le feu bactérien est une maladie causée par la bactérie Erwinia amylovora. Les bactéries hivernent dans les zones chancreuses des arbres. Au printemps, l Émission d exsudat libçre des bactéries qui vont alors contaminer les arbres. Elles vont alors pénétrer dans l arbre par les fleurs, les jeunes pousses ou encore par les plaies. La dissémination s opçre par la pluie, le vent, la grále, les oiseaux ou encore les insectes, sans oublier un des plus grands vecteurs de cette maladie : l homme. C est au travers de manipulations, de la taille et du greffage que l homme participe activement au développement de la maladie. Plusieurs conditions favorisent la maladie, au premier titre la présence de plantes hãtes. Parmi celles-ci, la famille des rosacées est la plus courante, avec des essences sauvages comme l aubépine, le sorbier, ou des essences cultivées telles que le poirier, le pommier, le cognassier... D autres ornementales sont Également hãtes du feu bactérien Ü l instar du cotoneaster. ç cela s ajoute des paramçtres climatiques dont le rãle est crucial. La requiert soit : Une température supérieure Ü 24äC, Sésie du pommier Description : Le papillon de 25 mm de long est de couleur noire avec une large bande orangée sur l abdomen. La chenille, rose, mesure de 20 Ü 25 mm de long en fin de développement. Le cycle dure 2 ans sur trois années calendaires. AnnÉe N : pontes et larves ; année N+1 : développement de la larve ; année N+2 : nymphose et adulte. Les dégñts : La sésie est un parasite de blessures ou d abris. Les larves s installent dans les aspérités, principalement au niveau des bourrelets de greffe, dans les chancres ou dans les broussins et parfois dans les branches. Elles préfçrent les arbres dépérissant oè la sçve circule mal. Elles creusent des galeries, affaiblissent les arbres et peuvent provoquer la mort des jeunes arbres en cas d attaques importantes. âvaluation : PiÉgeage par phéromone sexuelle (vol ÉtalÉ de fin mai Ü aoêt). Une température maximale supérieure Ü 21äC et minimale supérieure Ü 12äC, Une température maximale supérieure Ü 18äC et minimale supérieure Ü 10äC et une pluviométrie d au moins 2mm. Les symptãmes : FlÉtrissement et dessçchement des bouquets floraux, FlÉtrissement du feuillage, Recourbement en crosse des jeunes pousses, Exsudat sur pousses. âvaluation : des contrãles réguliers doivent átre menés durant toute la saison dçs l apparition des paramçtres favorables. seuil de nuisibilité : comme pour tout organisme de quarantaine, la seule présence doit átre l objet d une lutte rigoureuse. moyens de protection : la mise en œuvre de mesures prophylactiques immédiates et systématiques est la seule mesure de protection efficace. Ces mesures consistent en : - l Élimination des rameaux contaminés en prenant soin de bien couper en Les larves se nymphosent en mai-juin dans les galeries, laissant leurs dépouilles nymphales Ü l entrée de ces derniçres. Leur comptage est donc un bon moyen d apprécier l importance des pullulations. deux notations principales sont Ü réaliser. L objectif sera alors de dénombrer les dépouilles nymphales sur les troncs et la base des charpentiçres. Elles s opçreront fin juin et début septembre. Elles porteront sur 50 arbres pour les vergers ÑgÉs (plus de 7 ans) et 20 pour les plus jeunes. Seuil de nuisibilité : Le seuil est fixé Ü 50 dépouilles découvertes pour les deux contrãles dans les jeunes vergers, et de 200 Ü 400 dépouilles dans les vergers de plus de 7 ans. PÉriode d intervention : En cas d attaques déclarées, introduire un fil de fer dans les trous repérés afin de tuer les chenilles, puis boucher les galeries. En 5 Toute reproduction même partielle est soumise à notre autorisation Crosse sur jeunes pousses dessous de la zone de nécrose (minimum 70cm) voire Élimination de certains sujets si l infection a gagné des zones critiques, - la destruction des chancres et floraison secondaires dans les parcelles sensibles, - une désinfection minutieuse (entre chaque arbre) de tous objets ayant ÉtÉ en contact avec des rameaux contaminés : sécateur, scie, gants, caisses, sac de transport... En parcelle sensible, une protection complémentaire peut átre apportée préventivement par application d une spécialité Ü base de phosétyl-aluminium 80. Une spécialité Ü base de laminarine dispose Également de cet autorisation, voir message réglementaire joint. Adulte de sésie complément, il est nécessaire de lutter contre les chancres. RÉsultats d Études FREDON Nord Pas -de-calais : Des essais de piégeage massif réalisés en 2006 et 2007 sur la base de l utilisation de piçges alimentaires ont donné des résultats trçs intéressants quant Ü l utilisation de mélanges du type eau + vin + cassonade ( ).

6 Psylles Description : les psylles sont des petits hémiptçres dont l allure générale de l adulte est semblable Ü une cigale. Ses ailes sont transparentes et se positionnent en forme de toit au repos. Les psylles mesurent 2,5mm et sont de couleur sombre. La larve de psylle possçde des yeux rouges visibles avant máme son Éclosion. 5 stades larvaires sont observables et se distinguent de par leur coloration. D un jaune-clair aux deux premiers stades, les deux derniers sont d une couleur brune, alors qu un jaune plus sombre caractérisera le 3Çme. Les œufs caractéristiques sont de forme allongée et fixés au végétal par un pédoncule pour une longueur de 0,3mm et d une coloration jaune claire. Les dégñts : plusieurs types de dégñts sont occasionnés par les psylles. Certains sont le fruit du comportement nutritionnel de l insecte, qui opçre des piqures sur les pousses. Ces derniçres engendrent une diminution de la conduction de sçve et la cicatrisation du bois. Ces dégñts sont l œuvre des adultes et des formes larvaires. Des dégñts indirects sont Également Ü mettre au compte des psylles, qui produisent un miellat que l on retrouvera sur les feuilles et les jeunes pousses ainsi que sur les fruits. Ces sécrétions sont un milieu favorable au développement d un complexe de champignons appelé fumagine. MatÉrialisÉe par des plaques noirñtres, la fumagine Ü pour effet de réduire la photosynthçse, provoquant ainsi la chute des feuilles, bourgeons tout en réduisant l induction florale. Enfin et surtout, elle engendre la non commercialisation des fruits. Enfin, il faut noter que les psylles sont des vecteurs du pear declin qui peut engendrer des dépérissements conséquents sur jeunes vergers. âvaluation : elle portera sur l observation de 100 pousses. En raison d un Échelonnement des Éclosions et de la succession des génération, ces observations se feront avec une fréquence d une dizaine de jours. l excçs de végétation est un des principaux facteurs favorisant ce ravageur. Maintenir un Équilibre entre végétation et production est donc primordial. Raisonner la fertilisation azotée, opérer une taille en vert sont des ÉlÉments Ü prendre en compte dans la stratégie. Le psylle est doué d une forte mobilité, en cas d intervention, celle-ci se réalisera sur l ensemble des parcelles pour Éviter les recolonisations. Plusieurs prédateurs naturels influent trçs fortement sur la maàtrise des populations de psylle. Les anthocorides, syrphes et chrysopes sont parmi les prédateurs les plus efficaces contre ce ravageur. PrÉserver ces auxiliaires est la premiçre des mesures Ü prendre pour lutter contre le psylle en adaptant le programme phytosanitaire. seuil de nuisibilité : celui de 10 de pousses colonisées par au moins une forme mobiles (adulte ou larve) est retenu. lutte : spécialités Ü base d abamectine sans oublier d y ajouter un adjuvant pour favoriser le contact. La pulvérisation se réalisera Ü fort volume. Psylle adulte Larves de psylle Œufs de psylle Mouche de la cerise Description : petite mouche de 3,5 Ü 5 mm de long, qui possçde un corps noir taché de jaune sur le thorax et la táte. L asticot est quant Ü lui de couleur blanchñtre pour une longueur de 4 Ü 6 mm. Ce ravageur débute son vol fin mai pour l achever en juillet. Les femelles pondent jusqu Ü 80 œufs individuellement sous l Épiderme du fruit en début de rougissement. PassÉ un délai de 15 jours, l asticot naissant, poursuivra son développement aux dépens des sécrétions sucrées de la plante. Les dégñts : ils seront la conséquence des attaques de la larve qui engendrera la pourriture du fruits attaqués. âvaluation des niveaux de population : l utilisation de piçges chromatiques jaunes a démontré de bons résultats. le piégeage massif est une méthode efficace. Selon l importance de la parcelle, 1 piçge pour de 5 Ü 10 arbres seront installés. période d intervention : la mise en place des piçges doit se réaliser 3 semaines avant la récolte, au début du rougissement des fruits. lutte : spécialités Ü base de diméthoate ou de lambda cyhalothrine. 6 Toute reproduction même partielle est soumise à notre autorisation

7 Rouille grillagée Description : la rouille est une maladie due Ü un champignon Gymnosporangium sabinae. Elle s attaque aux parties aériennes de l arbre, au premier titre les feuilles, rameaux et plus Épisodiquement les fruits. Une des particularités de cette maladie est la réalisation de son cycle sur deux plantes hãtes, le poirier et sur genévrier. L hivernation se déroule sur son premier hãte, le genévrier d oè Émaneront des spores qui contaminent alors le poirier au printemps. La germination des spores provoque alors la formation de pustules d oè s Échapperont de nouvelles spores qui contamineront Ü leur tour les genévriers en automne. Les dégñts : les plus visibles sont sans conteste ceux observés sur feuillages. Des rouges orangées avec de petites pustules noires s observent sur la face supérieure du feuillage en ÉtÉ. Le développement des ces s opçre sur la face inférieure, avec l apparition d amas brunñtres. Sur rameaux, les dégñts les plus significatifs sont la formation de zones Punaises Description : Les punaises semblent átre en recrudescence dans quelques vergers et notamment dans les vergers utilisant la confusion sexuelle. De nombreuses espçces appartenant principalement aux familles des Miridae et Pentatomidae sont susceptibles de causer des dégñts sur pommier, les plus préjudiciables Étant la lygide du pommier, la punaise de la pomme et la punaise terne. La couleur et la taille des adultes, le nombre de générations par an (1 Ü 2), la période de présence (entre avril et septembre) et la nature des dégñts sont variables d une espçce Ü une autre. Les dégñts : Les dégñts de punaises se caractérisent par des déformations sur fruits. La forte réaction des jeunes pommes aux piqêres de punaises est due Ü l injection d une toxine qui provoque la formation de cellules trçs lignifiées dites pierreuses. Lygide du pommier ( Lygidea mendax) La larve pique le fruit et cause l apparition d une goutte de sçve et d une cicatrice en forme de tache rugueuse brunñtre plate. Punaise de la pomme ( Lygocoris communis) La larve pique le fruit et cause l apparition d une goutte de sçve et d une cicatrice en forme de tache rugueuse brunñtre surélevée. Punaise terne (Lygus lineolaris) Les piqêres Ü la base du réceptacle floral ou sur les fruits causent l apparition d une dépression en entonnoir parfois accompagnée de cicatrices liégeuses. chancreuses. Quant ils sont touchés par la maladie, les fruits se déforment et des brun jaunñtre apparaissent. Ces attaques ont essentiellement pour conséquence de réduire le potentiel photosynthétique de l arbre. âvaluation de l État sanitaire : le contrãle régulier visuel de pousses doit permettre d observer les symptãmes sur feuillage. la premiçre des mesures Ü mettre en œuvre en cas d'attaques significatives cette maladie ne nécessite généralement pas d intervention spécifique. En effet, plusieurs spécialités utilisées dans le cadre de la lutte contre la tavelure ont un impact sur la rouille. seuil de nuisibilité : non défini, peu d incidence Économique de la part de cette maladie. période d intervention : Ü partir de fin avril lors de la phase de du poirier. PFI : spécialités Ü base de mancozçbe. Symptômes de la maladie sur feuillage Punaise verte des bois (Palomena prasina) Elle engendre des déformations importantes du fruit qui devient pierreux s il est trop fortement attaqué. De plus, elle crée des dépressions Ü la surface du fruit lors de piqêres d alimentation Ü cause de sa salive riche en amylase. âvaluation des niveaux de population : par frappages : Ü raison de 2 par arbre sur 50 arbres. L Évaluation des risques dans les parcelles touchées les années précédentes est fortement recommandée. La présence de bois Ü proximité, des vergers vigoureux ou encore la présence d herbes hautes sont considérés comme des facteurs favorisants de ces ravageurs et de leur pullulation. En cas de pullulation avérée, réduire l incidence de ces facteurs peut-átre un atout dans la maàtrise. seuil de nuisibilité : Le seuil d intervention est la présence, les risques majeurs sont encourus lors des phases de pullulation. période d intervention : lors des phases de pullulation lutte : spécialités Ü base de lambda cyhalothrine. 7 Toute reproduction même partielle est soumise à notre autorisation

8 Pucerons Description : plusieurs espçces de pucerons sont inféodées au pommier. Les dégñts : ils concernent selon les espçces les pousses, les feuilles et les fruits. âvaluation : observation de 100 bouquets ces voir tableaux ci-dessous floraux Ü raison de 2 sur 50 arbres. seuil de nuisibilité : fonction des espç- PFI : voir mémo arbo pages 13 Ü 15. agriculture biologique : spécialités Ü base de rotçnone voir mémo page 13. Cochenilles Description : les cochenilles sont de petits hémiptçres d une taille variant de 1 Ü 5 mm. La salive lorsqu il prélçvent la sçve. Le caractçre Ces insectes piqueurs suceurs injectent leur famille des Diaspididae comprend en particulier phytotoxique de leur sécrétion engendre la réaction du végétal. Il est possible d observer des des espçces nuisibles aux poiriers et pommiers, et regroupe les cochenilles jaune, ostréiforme, déformations et des dessçchement des rameaux virgule, rouge et la plus préjudiciable le Pou de qui conduisent Ü son dépérissement avant celui San JosÉ. de l arbre entier. Sur fruits, les zones de piqêres Leur principale caractéristique est de disposer vont prendre une coloration rouge. Cette coloration sera encore plus intense avec le Pou de d un corps mou qu un bouclier va venir protéger. San JosÉ. Ce dernier possçde une salive plus ç l exception du Pou de San JosÉ, les cochenilles toxique que les autres espçces, qui provoque un réalisent une génération par an, contre 2 Ü 3 dépérissement complet de l arbre. Cette virulence classe le Pou de San JosÉ dans l Union Euro- pour ce premier. La cochenille jaune possçde un bouclier noirñtre que surmonte une partie plus jaune orangée, âvaluation des niveaux de population : le contrãpéenne comme organisme de quarantaine. La cochenille ostréiforme, comme le Pou de le des fruits Ü la récolte est un bon moyen d Évaluation. L observation de rameaux plus particu- San JosÉ ont des boucliers qui d une coloration blanche dans premier stades de développement liçrement des charpentiçres doit permettre de prendront une teinte noire en passant pas le déceler la présence de ces organismes nuisibles. gris. La cochenille virgule, comme son nom l indique a la caractéristique de disposer d un bou- présence. seuil de nuisibilité : ce seuil est fixé Ü la seule clier en forme de virgule de teinte brune. Elle période d intervention : une période est Ü sera inféodée plus majoritairement au pommier. privilégier, en fin d hiver Ü la reprise d activité La cochenille rouge s attaque quasi exclusivement au poirier. Elle a un bouclier blanc, elle tire tation, l utilisation de spécialités Ü base de phosa- des cochenilles. Actuellement en cours de végé- son nom de la couleur du corps de la femelle lone (utilisable jusqu au 31/06/2008) a un effet rouge lie de vin. secondaire sur les larves en mouvement qui ne Les dégñts : ils sont dus aux piqêres de nutrition sont donc pas protégées par leur bouclier. qu opçrent les cochenilles sur bois et sur fruits. lutte : au moyen d huiles blanches de pétrole. Cochenille virgule 8 Toute reproduction même partielle est soumise à notre autorisation

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