Briefing 6 (deuxième révision)
|
|
- Arsène Bénard
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 TASK FORCE Union Economique et Monétaire Briefing 6 (deuxième révision) Briefing préparé par la Direction Générale des Etudes Division Affaires économiques Les avis exprimés ici sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la position du Parlement européen Constatant que la Belgique satisfaisait à l'ensemble des critères de convergence, la Commission et l'institut monétaire européen ont recommandé son entrée dans la monnaie unique dès le 1er janvier 1999, tout en soulignant l'ampleur de l'effort à accomplir pour résorber une dette publique massive. Luxembourg, 22 avril 1998
2 Sommaire Introduction... 3 I. La Belgique et les critères de convergence... 4 a) L inflation... 4 b) Le déficit budgétaire... 5 c) La dette publique... 6 d) Les taux d'intérêts à long terme... 9 e) La participation au mécanisme de change f) La croissance économique g) Le chômage h) La balance des paiements courants i) L'indépendance de la Banque de Belgique II. La situation politique de la Belgique a) Le gouvernement b) Partis politiques d) Patronat et Syndicats e) L'Opinion publique Tableaux et Graphiques Tableau 1: Les quatre indicateurs de convergence pour la Belgique (en %) 4 Tableau 2: Dette brute des administrations publiques - caractéristiques structurelles 7 Tableau 3: Caractère soutenable de l'évolution de la dette 8 Tableau 4: Prévisions concernant le ratio de dépendance des personnes âgées 9 Tableau 5: Evolution des taux d'intérêts à long terme 10 Tableau 6: Chômage en Belgique et dans l'ue (en % de la population active) 11 Tableau 7: La balance des paiements courants de la Belgique et de l'ue 12 Graphique 1: L'inflation en Belgique (en %) 5 Graphique 2: Déficit budgétaire (% du PIB) 6 Graphique 3: La dette publique belge (% PIB), Graphique 4: Croissance du PIB et Chômage (%) 10 Auteurs: François-Xavier Camenen et Ben Patterson Editeur: Ben Patterson 2
3 Introduction Le 25 mars, la Commission et l'institut monétaire européen ont chacun publié leur rapport sur les progrès accomplis dans la voie de la réalisation des critères de convergence de l'union économique et monétaire. Par ailleurs, la Commission a publié sa recommandation relative aux États membres pouvant er prétendre à participer à la monnaie unique le 1 janvier Elle estime que onze pays remplissent les critères, à savoir l'allemagne, l'autriche, la Belgique, l'espagne, la Finlande, la France, l'irlande, l'italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Portugal. Le Danemark et le Royaume-Uni satisfont aux critères, mais ont exercé leur droit de ne pas participer pour le moment. La recommandation doit à présent être entérinée par le Conseil des ministres de l'économie et des finances (ECOFIN), par le Parlement européen et, en dernière instance, par le Conseil des chefs d'état ou de gouvernement, le 2 mai. * La Belgique a depuis toujours manifesté la volonté la plus ferme d'entrer dans l'union monétaire dès l'entrée en vigueur de celle-ci. Cet objectif a eu le soutien des gouvernements successifs, de l'ensemble des forces politiques, des medias et de l'opinion publique dans un pays où le sentiment pro-européen est quasi unanime. La qualité de membre fondateur de la Communauté européenne, le lien du franc belge avec le mark et l'union monétaire avec le Luxembourg rendaient d'ailleurs difficilement envisageable l'exclusion de la Belgique du premier cercle de la monnaie unique. Mais toutes ces bonnes raisons se heurtaient à un obstacle: l'état préoccupant des finances publiques belges, en l'occurrence non pas tant le déficit budgétaire, qui tendait à diminuer rapidement, que la dette qui se maintenait à des sommets par rapport au critère fixée par le traité. Il était donc essentiel que ce critère ne soit pas conçu comme une limite absolue mais comme une valeur de référence: c'est-à-dire qu'un pays n'était pas tenu de respecter ce chiffre à la lettre, mais qu'on exigeait seulement de lui qu'il s'en rapproche à un rythme suffisamment rapide pour qu'on puisse penser qu'il le rejoindrait dans un avenir assez rapproché. La Belgique satisfaisant à tous les autres critères, c'est cette lecture en tendance du critère de la dette publique qui a permis à la Commission européenne aussi bien qu'à l'institut monétaire européen de conclure que le pays se qualifiait pour l'entrée dans la monnaie unique dès sa création. 3
4 I. La Belgique et les critères de convergence Les rapports de la Commission et de l'institut monétaire européen (25 mars 1998) constatent tous les deux que la Belgique respecte à la lettre quatre critères de convergence sur cinq: trois indicateurs chiffrés plus la participation au mécanisme de change du Système monétaire européen. Pour le dernier critère, le ratio dette publique/pib, qui est loin de la valeur de référence, ils estiment malgré tout que la tendance est suffisamment orientée vers la baisse. Tableau 1: Les quatre indicateurs de convergence pour la Belgique (en %) Inflation Déficit Dette Taux d'intérêt budgétaire/ publique/pib à long terme PIB ,7 3,9 131,3 7, ,3 3,2 126,9 6, ,4* 2,1 122,2 5,7* Prévisions ,3 1,7 118,1 5,7 * Exactement de février 1997 à janvier 1998 (les 12 mois précédant l'évaluation: période de référence du traité). a) L inflation Le traité fixait comme limite d'inflation à ne pas dépasser: 1,5 point de pourcentage de plus que la moyenne des trois pays les plus performants durant la période de référence constituée par les douze mois précédant l'examen. Cette limite étant de 2,7 % (période de référence: début février fin janvier 1998), la Belgique avec 1,4 % remplit très largement l'exigence du traité. Ce très bon résultat consacre un mouvement de réduction d'ensemble depuis le début des années 90, largement imputable au maintien d'un lien étroit avec le mark allemand dans le cadre du Système monétaire européen et aux limitations des hausses de salaires. 4
5 Graphique 1: L inflation en Belgique (en %) L'Union monétaire et la Belgique * février janvier 1998 prévision Source: Rapport de l'ime sur la convergence et Commission européenne Les prévisions pour les deux prochaines années sont au maintien de ce niveau très bas, 1,3 % pour 1998, 1,5 pour b) Le déficit budgétaire Le traité prévoit une limite de déficit de 3 % du PIB, qui peut toutefois être dépassée légèrement soit à titre exceptionnel soit à l'issue d'une diminution substantielle et constante. Avec 2,1 %, la Belgique remplit très amplement cette condition. Mais ce très bon résultat est tout récent. Les premières années de la décennie 90 ont connu une montée très forte du déficit qui tournait autour de 7 % en Cette montée découle évidemment des difficultés économiques de ces années qui ont fait jouer les "stabilisateurs automatiques" que sont les transferts sociaux. Pour l'enrayer, les autorités publiques ont entrepris un vigoureux effort d'assainissement motivé justement par le souci de la convergence européenne. Un premier "programme de convergence" lancé pour la période a visé à contenir les dépenses primaires (dépenses des administrations publiques autres que la charge de la dette), surtout sociales, et à stabiliser les recettes, y compris par l'augmentation des impôts. Le budget 93 et les suivants ont porté la marque de ces objectifs à tel point que la diminution du déficit a été continue depuis 1994 jusqu'à atteindre le très bas niveau constaté pour 1997 par l'évaluation européenne. 5
6 Le progrès devrait d'ailleurs se poursuivre à la suite d'un deuxième plan de convergence lancé pour les années Dans le cadre de ce programme, qui comporte de nouveaux efforts en matière tant de dépenses que de recettes, il est prévu de ramener le déficit à 1,7 % en 1998 et 1,4 % en l'an Graphique 2: Déficit budgétaire (% du PIB) * prévision Source: Commission européenne et Institut monétaire européen c) La dette publique Dans le cadre de la procédure relative aux déficits excessifs, le traité prévoit un ratio de 60 % entre la dette publique et le PIB comme limite à ne pas dépasser ou tout au moins à rejoindre à un rythme satisfaisant. Avec le plus fort ratio de tous les Etats membres, la dette publique est depuis plusieurs années la pierre d'achoppement de la Belgique dans ses efforts de qualification pour la monnaie unique. Le mouvement de la dette est évidemment parallèle à celui du déficit budgétaire. Son niveau connaît une hausse très marquée dans les premières années de la décennie 90 qui traduit l'accroissement des engagements nécessaires pour faire face aux dépenses requises par les difficultés économiques. On aboutit ainsi au record de 1993: 135,2 %. 6
7 Graphique 3: La dette publique belge (% PIB), L'Union monétaire et la Belgique * prévision Sources: EUROSTAT, Institut monétaire européen et Commission européenne Tableau 2: Dette brute des administrations publiques - caractéristiques structurelles Dette totale (en % du PIB) 125,7 122,2 Composition par monnaie (en % du total) En monnaie nationale 86,2 92,7 En monnaie étrangère 13,8 7,3 Détention par les résidents (% du total) 80,3 78,2 Echéance moyenne* (années) 3,4 4,3 Composition par échéance (% du total) Courte terme** (moins qu'un an) 39,3 24,6 Moyen terme (1 à 5 ans) 31,8 35,7 Long terme (plus que 5 ans) 28,9 39,7 * Echéance résiduelle. Uniquement dette du Trésor. ** Y compris la dette à court terme et la dette liée à des taux d'intérêt à court terme Source: Rapport sur la Convergence, Institut Monétaire Européen, mars
8 L'effort d'assainissement budgétaire entrepris à partir de 1993 a par la suite contribué à réduire la dette. Les recettes des privatisations d'entreprises publiques (DEXIA I et II; CGER II; GIM V) ont joué leur rôle. On ajoutera que les pouvoirs publics ont agi aussi sur la structure de la dette: transformation de la dette en devises en dette en monnaie nationale, accent mis sur la réduction de la dette à court terme. Le taux d épargne en Belgique se monte à plus de 20% du PIB. Des milliards de FB qui constituent la dette publique belge, 92,7% sont libellés en francs belges. Les résidents belges en détiennent 78,2% et les non résidents le reste. Enfin, les emprunts et les obligations à moyen ou à long terme représentent plus de 85% de la dette, le reste consistant en des devises et des dépôts, des effets et des obligations à court terme et autres emprunts à court terme. Tableau 3: Caractère soutenable de l'évolution de la dette Ratio de Variation Solde Solde Écart à Nombre Année où la dette du ratio primaire primaire combler d'années le ratio de publique de la dette effectif en nécessaire pour nécessaire la dette en (en à la stabiliser pour tombera (en % du (en % du % du stabilisa- la dette* ramener au- PIB) PIB) PIB) tion de la en 1997 le ratio de dessous dette en (en % du la dette de 60% 1997 (en PIB) au- du PIB** % du dessous PIB) de 60% du PIB** (1) (2) (3)=(2)-(1) BEL 122, ,8 2,7-3, EUR 72,1-0,9 2,6 1,3-1, * Un signe négatif indique que le solde primaire effectif est suffisant pour faire baisser le ratio de la dette en L'ajustement stocks-flux n'est pas pris en compte pour ces calculs. ** Les calculs ont été effectués comme suit: budgets économiques du printemps 1998 pour le ratio de la dette jusqu'en 1999, et projections pour les années ultérieures, les taux d'intérêt sur la dette publique étant fixés à un niveau commun de 6%, les taux d'inflation à 2%, les ajustements stocks-flux à zéro, et les taux de croissance réelle du PIB tendanciel et les soldes primaire étant supposés constants aux niveaux prévus pour chaque État membre en Source: "EURO 1999" (Rapport de la Commission Européenne du 25 mars 1998), Tableau 4.8, p
9 Ces efforts se sont traduits par une chute sensible de l'endettement après 1993: de 135,2 % on est passé à 122,2 % en 1997, soit une baisse de 13 points en 4 ans. Le gouvernement belge a manifesté sa volonté de poursuivre dans la même ligne. C'est ainsi que le "programme de convergence" pour prévoit une nouvelle diminution de 6 à 10 points. L'objectif à long terme reste la valeur de référence de 60 % retenue par le traité. C'est cette volonté de redressement et les résultats déjà obtenus que la Commission et l'institut monétaire européen ont pris en considération dans leurs avis de mars Malgré le chiffre toujours très élevé de la dette, ils ont estimé que la situation de "déficit excessif" avait été corrigée. L'IME ne manque pas toutefois de relever l'ampleur de la tâche qui reste à accomplir pour rejoindre la valeur de référence du traité. Le maintien des efforts actuels, soit un déficit budgétaire global de 1,7 % en 1997, ne permettrait d'y parvenir qu'en 2031 (en 2007, la dette serait encore de 93,4 %). Pour y arriver en 10 ans, il faudrait dès 1999 obtenir un surplus budgétaire global de 2,7 % par an et un surplus primaire de 8 %. Cela suppose que le gouvernement en fasse l'une de ses priorités fondamentales, y applique une énergie sans faille, et obtienne le soutien des forces politiques et de l'opinion publique sur les sacrifices à consentir. Si l'on s'attarde sur le ratio de dépendance des personnes âgées (population âgée de 65 ans et plus par rapport à celle âgée entre 15 et 64 ans), on peut s'apercevoir que ce ratio tend à croître de manière importante; il est prévu qu' entre 1990 et 2030, il passe du simple au double. Tableau 4: Prévisions concernant le ratio de dépendance des personnes âgées Ratio de dépendance des personnes âgées 22,4 25,1 25,6 31,9 41,1 Source: Institut monétaire européen, Rapport de convergence, mars d) Les taux d'intérêt à long terme La limite fixée par le traité est de ne pas dépasser de plus de 2 points le taux moyen des trois Etats présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix pendant les douze mois précédant l'examen. Au cours de la période de référence (février janvier 1998), cette limite a été de 7,8 %. Avec 5,7 %, la Belgique est donc très nettement en deçà, résultat d'un recul d'ensemble substantiel depuis le début des années 90. 9
10 Tableau 5: Evolution des taux d'intérêts à long terme L'Union monétaire et la Belgique Février 97 - Janvier Janvier Taux belge 7,2 7,8 7,5 6,5 5,8 5,7 5,2 Valeur de 9,1 8 7,8 référence Source: IME, Eurostat e) La participation au mécanisme de change Le traité prévoit comme critère de stabilité des changes le maintien de la monnaie nationale dans les marges normales de fluctuation définies par le mécanisme du change de Système monétaire européen sans tensions graves, pendant au moins les deux années précédant l'examen. Le franc belge satisfait plus que largement à ce critère. Participant au mécanisme de change depuis sa création en 1979, il a maintenu au cours de la période de référence (mars février 1998) un rapport étroit avec son taux central vis-à-vis des autres monnaies du SME, avec seulement quelques écarts momentanés, et n'a pas connu de dévaluation. Graphique 4: Croissance du PIB et Chômage (%) Source: Commission européenne 10
11 f) La croissance La Belgique a connu depuis le début des années 90 une évolution économique irrégulière. Le ralentissement de l'activité en 1991 et 1992 a même abouti en 1993 à une sévère récession: - 1,4 % de baisse du PIB. Après la nette reprise de 1994, la croissance a de nouveau fléchi en 1995 et 1996 avant de reprendre en Tirée par les exportations et par l'investissement des entreprises, elle devrait maintenant s'accélérer avec un taux dépassant 2,5 % en 1998 et avoisinant 3 % en g) Le chômage La montée du chômage au cours de la décennie tient évidemment à la médiocrité d'ensemble de l'activité économique. On notera toutefois que cette montée est continue d'année en année, alors que la croissance a connu des hauts et des bas. C'est que le chômage a un caractère largement structurel avec une part élevée pour le chômage de longue durée et celui des jeunes. On relèvera toutefois que son niveau se maintient sensiblement au-dessous de la moyenne de l'union. Tableau 6: Chômage en Belgique et dans l'ue (en % de la population active) Prévisions 1998 Belgique 6,7 6,6 7,3 8,9 10 9,9 9,8 9,5 8,8 Union 7,7 8,3 9,3 10,9 11,3 10, ,6 10,3 européenne Source: Commission européenne h) La balance des paiements Sans en faire une exigence comparable aux cinq critères de convergence, le traité prévoit que la Commission européenne et l'institut monétaire européen tiendront compte de l'évolution de la balance des paiements courants dans leur jugement sur l'éligibilité des Etats à l'entrée dans la monnaie unique. Il s'agit en effet d'un indicateur essentiel de la capacité d'un Etat à faire face à son endettement. A cet égard, la Belgique fait partie des Etats les mieux lotis avec un excédent très substantiel et croissant depuis plusieurs années. Cette situation favorable est évidemment particulièrement bienvenue au regard du poids de la dette nationale. 11
12 Tableau 7: La balance des paiements courants de la Belgique et de l UE (en % du PIB) Prévisions 1998 Belgique 3,3 3,9 4,5 4,5 4,9 5,2 Union -0,1 0 0,4 0,8 1,2 1,1 européenne Source: Commission européenne i) L'indépendance de la Banque de Belgique Le traité sur l'union européenne (article 108) enjoint aux Etats membres de mettre leur législation en conformité avec ses dispositions et avec les statuts du Système européen des banques centrales. Il s'agit essentiellement d'assurer l'indépendance des banque centrales nationales et d'adapter leurs missions au transfert de compétences résultant de l'union monétaire. Le Parlement belge a définitivement adopté en février 1998 une loi modifiant la loi organique qui régissait la Banque de Belgique: cette dernière devient partie intégrante du Système européen des banques centrales et son indépendance est assurée pour les missions qu'elle assure au titre de ce système. La Commission européenne comme l'institut monétaire européen ont jugé cette modification législative suffisante au regard des exigences du traité. 12
13 II. La situation politique L'Union monétaire et la Belgique a) Gouvernement Suivant en cela le soutien total et constant manifesté par la Belgique au mouvement d'intégration européenne depuis son origine, le gouvernement belge n'a cesser d'appuyer le projet d'union monétaire et d'oeuvrer pour que le pays en fasse partie dès sa création. Pour atteindre ce dernier objectif, ce qui n'était pas tout à fait gagné d'avance étant donné l'état des finances publiques, il a consenti les efforts budgétaires très importants qui ont été recensés ci-dessus. Il a attaché en outre une grande importance à ce que le pays soit le mieux préparé possible à la monnaie unique pour en bénéficier pleinement. C'est ainsi qu'il a pris en 1996 des mesures pour permettre l'utilisation maximale de l'euro pendant la période transitoire, sans toutefois la rendre obligatoire. Dès le début de 1999, les particuliers et les entreprises pourront convertir gratuitement leurs comptes bancaires en francs belges en comptes en euros et effectuer des paiements en euros sur ces comptes par carte de crédit. Ils pourront aussi régler leurs impôts en euros. Les entreprises pourront établir leur comptabilité en euros. Pour assurer ces possibilités, le secteur financier et l'administration devront tout de suite travailler dans les deux monnaies. Les terminaux de paiement des commerçants et les distributeurs de billets seront adaptés pour permettre le double affichage. Il est même prévu de mettre quasi gratuitement à la disposition du public une calculette de conversion automatique. La mise en oeuvre de ces dispositions et, de manière générale, le pilotage de l'introduction de la nouvelle monnaie, ont été confiés à une instance spéciale, le Commissariat général à l'euro créé par décision du Conseil des Ministres en b) Partis politiques Qu'ils soient au gouvernement ou dans l'opposition, les partis politiques belges représentés au Parlement sont favorables à l'union monétaire. On notera seulement que les libéraux, principal parti de l'opposition, et les écologistes contestent la rapidité des efforts budgétaires consentis par le gouvernement pour respecter les critères de convergence. c) Patronat et syndicats Les organisations patronales, en particulier la plus importante d'entre elles, la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB), se sont toujours déclarées favorables à l'union monétaire. La FEB a en outre marqué sa satisfaction à l'égard du plan gouvernemental de basculement vers l'euro en raison de la souplesse qu'il laisse aux entreprises. Les syndicats de salariés, Confédération des Syndicats Chrétiens (CSC) aussi bien que Fédération Générale des Travailleurs Belges (FGTB), cette dernière de tendance socialiste, soutiennent 13
14 également l'union monétaire tout en regrettant qu'elle se fasse sur une base trop monétariste, en négligeant les impératifs de croissance et d'emploi qui nécessitent à leurs yeux une relance de la consommation. La FGTB y ajoute deux exigences qui lui paraissent d'indispensables corollaires de la monnaie unique: un pouvoir politique européen et un projet politique "qui renoue avec le préambule du traité qui faisait du bien-être de chacun la raison d'être de l'europe", ce qui suppose des politiques fiscale et sociale européennes. d) L Opinion publique Traditionnellement très favorable à l'idée européenne, l'opinion publique belge soutient l'union monétaire. Si l'on en croit le dernier sondage d'eurobaromètre (mars 1998), elle y est favorable à 57 %, ce qui est supérieur à la moyenne européenne (51 %). Les belges s'estiment toutefois en majorité insuffisamment informés - il ressort du Eurobaromètre que 26% d'entre eux s'estiment "très bien" ou "bien" informés, et 71% "pas très bien" ou "pas bien" informés - ce qui a amené les autorités à lancer une grande campagne d'information à la télévision et sous forme d'un dépliant disponible dans divers lieux ouvert au public. 14
QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?
Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique
Plus en détailE 6221 TEXTE SOUMIS EN APPLICATION DE L ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION PAR LE GOUVERNEMENT, À L ASSEMBLÉE NATIONALE ET AU SÉNAT.
E 6221 ASSEMBLÉE NATIONALE TREIZIÈME LÉGISLATURE SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011 Reçu à la Présidence de l Assemblée nationale le 4 mai 2011 Enregistré à la Présidence du Sénat le 4 mai 2011 TEXTE
Plus en détailLe FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc
Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008
Plus en détailAPPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES
4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION
Plus en détailLes perspectives économiques
Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois
Plus en détailCONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3
CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3 UEM 133 ECOFIN 353 SOC 500 COMPET 263 ENV 476 EDUC 143 RECH 179 ENER 180 ACTES LÉGISLATIFS ET AUTRES INSTRUMENTS Objet:
Plus en détailUne épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales
Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Depuis maintenant plusieurs années, les collectivités locales s'efforcent d'augmenter leur épargne afin d'autofinancer
Plus en détailANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015
Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier
Plus en détailRecommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015
COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil
Plus en détailEco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1
Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit
Plus en détailPrésenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget
Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%
Plus en détailRoyaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers
Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation
Plus en détailQuel est le "bon" système de Bretton-Woods?
aoűt 9 - N 359 Quel est le "bon" système de Bretton-Woods? Le Système Monétaire International de Bretton-Woods "normal" est un système où le pays dont la monnaie s'affaiblit doit passer à une politique
Plus en détailISCFE Faits et institutions économiques 1M LA MONNAIE
LA MONNAIE 1 Fonctions de la monnaie Unité de mesure universelle de la valeur. Moyen intermédiaire universel d'échange. Réserve de valeurs intemporelle. 2 Formes de la monnaie Monnaie divisionnaire Valeur
Plus en détailPerspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010
Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement
Plus en détailBaromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique
BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée
Plus en détailECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011
BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats
Plus en détailPolitique des Taux de Change dans le Cadre l UEM
Task-force Union économique et monétaire Briefing 29 Politique des Taux de Change dans le Cadre l UEM Préparée par la Direction générale des études Division des affaires économiques Les avis exprimés dans
Plus en détailAux directeurs financiers des firmes Membres de l'accovam et aux vérificateurs des firmes rele-vant de sa compé-tence. Le 2 juillet 1996 C-101
Aux directeurs financiers s firmes Membres l'accovam et aux vérificateurs s firmes rele-vant sa compé-tence Le 2 juillet 1996 C-101 Prière transmettre RÈGLES SUR LA COUVERTURE DES POSITIONS EN DEVISES
Plus en détailListe des tarifs. Liste des tarifs. Tarifs en vigueur à partir du 01/09/2015 (sujets à modifications)
Liste des tarifs Liste des tarifs Tarifs en vigueur à partir du 01/09/2015 (sujets à modifications) Applicables aux comptes Hello bank! à usage privé (Pour les consommateurs) Liste des tarifs 2 Sommaire
Plus en détailFrance et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts
France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts Philippe Waechter Directeur de la recherche économique de Natixis AM L a dynamique de l'économie française est-elle franchement différente de celle
Plus en détailLes questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont
CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur
Plus en détailLes comptes nationaux et le SEC 2010
Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction
Plus en détailEconomie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech
Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à
Plus en détailMoniteur des branches Industrie MEM
Moniteur des branches Industrie MEM Octobre 2014 Editeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Traduction Anne Fritsch, Verbanet GmbH, www.verbanet.ch Le texte allemand fait foi Adresse BAK Basel Economics
Plus en détailSynthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine
Synthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine 1 SOMMAIRE I. INTRODUCTION... 3 1.1 Les indicateurs de la santé financière d'une
Plus en détailNous Henri, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau; Arrêtons: Chapitre 1er - De l'agrément et du plan d'activités
Règlement grand-ducal pris en exécution de la loi modifiée du 6 décembre 1991 sur le secteur des assurances précisant les modalités d'agrément et d'exercice des entreprises de réassurances Nous Henri,
Plus en détailSITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE
SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation
Plus en détailPERSPECTIVES FINANCIERES DES PETITES VILLES
PERSPECTIVES FINANCIERES DES PETITES VILLES La participation des communes au plan d économies initié par l Etat va modifier substantiellement les équilibres financiers des collectivités locales et notamment
Plus en détailL'INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION HARMONISÉ RÉVISÉ OU IPCH RÉVISÉ Pour les comparaisons entre les pays membres de l'union Européenne*
L'INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION HARMONISÉ RÉVISÉ OU IPCH RÉVISÉ Pour les comparaisons entre les pays membres de l'union Européenne* Évolutions en moyenne de l'ipch des 15 États membres de l'ue en décembre
Plus en détailPremières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28
194/2014-15 décembre 2014 Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 Par rapport à 2013, le revenu agricole réel par actif 1 a diminué de 1,7% dans
Plus en détailRAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415
RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge
Plus en détailTransmission des taux de conversion, pour le 2 e trimestre 2015, des monnaies en application du règlement CEE n 574/72.
CIRCULAIRE N 2015-07 DU 12 MARS 2015 Direction des Affaires Juridiques INSX004-ACE Titre Coordination des régimes d'indemnisation du chômage au sein de l'union européenne et des Etats parties à l'accord
Plus en détailNotions: déflation, récession, inflation, taux d'intérêt réel, BCE, credit crunch, taux de change
TRAVAILLER SUR UN TEXTE Faire un bilan collectif à partir d'un texte sur les acquis des chapitres sur la croissance (fluctuations et crises) et mondialisation et intégration européenne Notions: déflation,
Plus en détailTransmission des taux de conversion, pour le 2 ème trimestre 2014, des monnaies en application du règlement CEE n 574/72.
CIRCULAIRE N 2014-12 DU 9 AVRIL 2014 Direction des Affaires Juridiques INSW0014-JKR Titre Coordination des régimes d'indemnisation du chômage au sein de l'union européenne et des Etats parties à l'accord
Plus en détailfixation des taux de change
Task force sur l'union économique et monétaire Briefing 26 Deuxième révision fixation des taux de change Briefing rédigée par la Direction générale des études Division Affaires économiques Les opinions
Plus en détailDépenses nationales totales 3.0 3.4 2.3
Chiffres clés pour l'économie belge Pourcentages de variation en volume - sauf indications contraires Dépenses de consommation finale des particuliers 2.0 2.6 1.4 Dépenses de consommation finale des pouvoirs
Plus en détailLes politiques de réduction du coût salarial en Belgique
Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération
Plus en détailLe présent chapitre porte sur l endettement des
ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation
Plus en détailAlternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015
Pages 38 à 41. Pourquoi on a fait l'euro. Alternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015 - situe en 1970 le projet de créer une monnaie unique au sein de la Communauté économique européenne
Plus en détailLes 10 étapes vers un patrimoine en toute sérénité
Les 10 étapes vers un patrimoine en toute sérénité Présentation d'optima Fondée en 1991 Indépendante 13.160 clients au 01/09/2010 316 collaborateurs Leader sur le marché belge Bureaux à Gand et à Braine-l
Plus en détailLes prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 2004 et 2013
R EGARD SUR... Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 24 et 213 (application des règlements (CEE) n 148/71 puis (CE) n 883/24) Chaque année, les paiements effectués par la France en application
Plus en détailPerspectives Economiques Septembre 2015
Perspectives Economiques Septembre 2015 Philippe WAECHTER Directeur de la Recherche Economique Compte Twitter: @phil_waechter ou http://twitter.com/phil_waechter Blog: http://philippewaechter.nam.natixis.com
Plus en détailPublication de comptes financiers du secteur privé non-financier
Luxembourg, le 21 avril 211 Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier Dans la mesure où le Service Central de la Statistique et des Etudes Economiques (STATEC) n'est pas encore à
Plus en détailNOTE TECHNIQUE ANNEXE VI AU CONTRAT DE SUBVENTION : MODELE DE RAPPORT FINANCIER
NOTE TECHNIQUE ANNEXE VI AU CONTRAT DE SUBVENTION : MODELE DE RAPPORT FINANCIER Avertissement: les éléments ci-dessous ne préjugent pas de l'appréciation finale lors de l'examen des rapports financiers
Plus en détailDES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96
CONFERENCE DES REPRESENTANTS DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96 Bruxelles, l (OR.dk) LIMITE NOTE DE TRANSMISSION Objet : Protection des consommateurs Les délégations trouveront
Plus en détailLes perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI
Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds
Plus en détailChiffre d'affaires par ligne de services
Troisième trimestre 2010 des revenus: EUR 1.210 millions Réservez au projet de loi: 90%, même par rapport au troisième trimestre 2009, 2010 Cash Flow Opérationnel s'élève à EUR 83 millions dans les neuf
Plus en détailChapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire
Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire Que dit le Traité de Rome en matière monétaire? Pas de propos très détaillés. Ce qui est mentionné, c est l ambition de créer une aire régionale
Plus en détailEditorial. Chère lectrice, cher lecteur,
Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial
Plus en détailDOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION
COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 26.2.2015 SWD(2015) 29 final DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION Rapport 2015 pour la France contenant un bilan approfondi sur la prévention et la correction
Plus en détailLecture commentée du rapport 2004 de la Banque Nationale
Fondation Travail-Université Chaussée de Haecht, 579 1030 - BRUXELLES PG/BL/B.1.4./04052005/05.035. Lecture commentée du rapport 2004 de la Banque Nationale François MARTOU 1. L environnement international
Plus en détailLes économies française et allemande : un destin lié, des stratégies à rapprocher
Les économies française et allemande : un destin lié, des stratégies à rapprocher Auteur : Jean-François Jamet, ancien élève de l Ecole Normale Supérieure et de l Université Harvard, est économiste et
Plus en détailTerritoires et Finances
Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et des intercommunalités Bilan 2 14 et projections 215-217 214 : une forte baisse de l épargne brute et des investissements qui cristallisent
Plus en détailDOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION. Évaluation du programme national de réforme et du programme de stabilité 2013 de la FRANCE
COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 29.5.2013 SWD(2013) 360 final DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION Évaluation du programme national de réforme et du programme de stabilité 2013 de la FRANCE
Plus en détailCrédit hypothécaire : croissance durable
Union Professionnelle du Crédit Communiqué de presse Crédit hypothécaire : croissance durable Bruxelles, le 6 mai 2011 Au cours du premier trimestre de 2011, 24 % de crédits hypothécaires de plus ont été
Plus en détail2014-2015 DS n 3 Chap 1-2h. Épreuve composée
Épreuve composée Pour la partie 3 (Raisonnement s appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : en développant un raisonnement ; en exploitant les documents du
Plus en détailAnnexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif
Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses
Plus en détailDEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015
DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 BUDGET COMMUNE La tenue du débat d orientations budgétaires est obligatoire dans les régions, les départements, les communes de plus de 3 500 habitants, leurs établissements
Plus en détailNOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015)
NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) En vue d éclairer l opinion publique tunisienne, initiée et non initiée, sur l opportunité de l émission obligataire
Plus en détailComparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne
Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît
Plus en détailLa fiscalité des revenus de l épargne
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Réunion plénière du 12 septembre 2002 «Retraite par répartition et compléments de retraite» Document n 9 La fiscalité des revenus de l épargne Conclusion du rapport
Plus en détail3e question : Qui crée la monnaie?
3e question : Qui crée la monnaie? INTRO : Sensibilisation Vidéo : Comprendre la dette publique en quelques minutes (1min à 2min 27) http://www.youtube.com/watch?v=jxhw_ru1ke0&feature=related Partons de
Plus en détailLA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE
LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition
Plus en détailREJOIGNEZ LES MEILLEURS COIFFEURS D'EUROPE SANS PLUS TARDER
REJOIGNEZ LES MEILLEURS COIFFEURS D'EUROPE SANS PLUS TARDER 10 décembre 2012 Chère Madame/Cher Monsieur, Chaque pays européen a son propre système national d'enseignement
Plus en détailRéunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire
Réunions publiques janvier 2013 Présentation du Débat d Orientation Budgétaire 7 février 2011 LE CONTEXTE Une économie mondiale très ralentie En zone Euro : des incertitudes autour de la crise de la dette
Plus en détailPrix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011
COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 366 Novembre 2012 Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2011, le prix du gaz a augmenté dans tous
Plus en détailBANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011
البنك المركزي التونسي BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 DECEMBRE 2012 DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 DECEMBRE 2012 SOMMAIRE Pages Introduction... 5 Endettement extérieur
Plus en détailInstitut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC
Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de
Plus en détailRAPPORT DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS
FR FR FR COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 21.12.2010 COM(2010) 802 final RAPPORT DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS
Plus en détailSystèmes de transport public guidés urbains de personnes
service technique des Remontées mécaniques et des Transports guidés Systèmes de transport public guidés urbains de personnes Principe «GAME» (Globalement Au Moins Équivalent) Méthodologie de démonstration
Plus en détailL IMMIGRATION AU SEIN DE L UE
L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE Source: Eurostat, 2014, sauf indication contraire Les données se rapportent aux ressortissants de pays tiers, dont le lieu de résidence habituel se trouvait dans un pays hors
Plus en détailLe Pacte de responsabilité et de solidarité
Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage
Plus en détailLe compte administratif 2012 de la Région Alsace. Avis
Le compte administratif 2012 de la Région Alsace Avis 24 juin 2013 Avis Le compte administratif 2012 de la Région Alsace Avis du 24 juin 2013 Vu la Loi n 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés
Plus en détailAUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS
AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS Le 4 février 2015 Jean-Pierre COBLENTZ Adel KARMOUS STRATORIAL FINANCES www.stratorial-finances.fr Tour GAMMA A 193 rue de Bercy
Plus en détailRAPPORT SUR LA CONVERGENCE
FR RAPPORT SUR LA CONVERGENCE juin 2014 En 2014, toutes les publications de la comportent un motif figurant sur le billet de 20 euros. RAPPORT SUR LA CONVERGENCE juin 2014 Banque centrale européenne, 2014
Plus en détailConsommation et investissement : une étude économétrique
Royaume du Maroc Direction des Etudes et des Prévisions financières Consommation et investissement : une étude économétrique Décembre 1996 Document de travail n 14 Consommation et Investissement : Une
Plus en détailEnquête sur les perspectives des entreprises
Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,
Plus en détailPartie 2 : Qui crée la monnaie?
Partie 2 : Qui crée la monnaie? Marché monétaire Masse monétaire Banque centrale Prêteur en dernier ressort Notions clés I. La mesure de la création monétaire : la masse monétaire La masse monétaire n
Plus en détailUNION MONÉTAIRE EUROPÉENNE
Contexte Qu est-ce qu une union monétaire? Une union monétaire désigne un ensemble d Etats souverains aux monnaies distinctes regroupés au sein d une zone monétaire unique. Une union monétaire présente
Plus en détailEtude de cas sur la politique régionale de l UE
Etude de cas sur la politique régionale de l UE Le développement des entreprises dans le Yorkshire et Humber Région, Royaume-Uni 1 Partie 1 - La création d'agences de développement régional en Angleterre
Plus en détailLES ELUCUBRATIONS DE L' INVESTISSEUR
LES ELUCUBRATIONS DE L' INVESTISSEUR L analyse fondamentale cherche à dresser un portrait le plus exact possible d une société. Deux approches complémentaires sont utilisées : on examine l entreprise
Plus en détailSimulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé
Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique
Plus en détailQU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC?
QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC? BURKINA FASO MALI NIGER TCHAD SENEGAL GUINEE-BISSAU RCA COTE-D'IVOIRE TOGO BENIN CAMEROUN GUINEE EQUAT. GABON CONGO Comores Les pays de la Zone Franc UEMOA CEMAC Comores France
Plus en détailA V I S N 1.677 ----------------------- Séance du vendredi 20 février 2009 ----------------------------------------------
A V I S N 1.677 ----------------------- Séance du vendredi 20 février 2009 ---------------------------------------------- Arrêté royal modifiant l'arrêté royal du 15 juillet 1997 portant des mesures de
Plus en détailPERSPECTIVES ECONOMIQUES DES ETATS DE L'UNION ECONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST AFRICAINE EN 2010
PERSPECTIVES ECONOMIQUES DES ETATS DE L'UNION ECONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST AFRICAINE EN 2010 VULNERABILITE DES COMPTES COURANTS DANS LE CONTEXTE DE LA CRISE FINANCIERE INTERNATIONALE TABLE DES MATIERES
Plus en détailMISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC
MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC Le 2 décembre 2014 TABLE DES MATIÈRES Introduction Mesures de relance économique Mesures visant l atteinte et le maintien de l équilibre budgétaire
Plus en détailECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION
ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et
Plus en détailSans avoir la prétention d être exhaustif, nous examinerons dans cet article, successivement :
Les dividendes SigmaConso Allen White Dominique Galloy La problématique de l élimination des dividendes interne en consolidation semble à priori être un sujet relativement simple. En effet, les financiers
Plus en détailSECTION 1 - REGIME D'ASSURANCE MALADIE DES PERSONNES RETRAITÉES
La Capitale SECTION 1 - REGIME D'ASSURANCE MALADIE DES PERSONNES RETRAITÉES Vous trouverez ci-après les tableaux présentant la tarification qui sera en vigueur du 1er au 31 décembre 2013. Vous remarquerez
Plus en détailDans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude
localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective
Plus en détailPerspectives. Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud. Ediab Ali. que monétaire
ARTICLE & ETUDE Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud Ediab Ali Le concept de la politi- Économiste que monétaire La politique monétaire est une des plus importants piliers
Plus en détailBaromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique
BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée
Plus en détailLa Commission de la protection de la vie privée (ci-après "la Commission") ;
1/13 Commission de la protection de la vie privée Délibération STAT n 18/2013 du 17 juillet 2013 Objet : demande formulée par le Département des Études de la Banque nationale de Belgique afin d'obtenir
Plus en détailMacroéconomie. Monnaie et taux de change
Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ Une appréciation/dépréciation du taux de
Plus en détailICC 109 8. 14 septembre 2012 Original : anglais. tendances de la consommation du café dans certains pays importateurs.
ICC 109 8 14 septembre 2012 Original : anglais F Conseil international du Café 109 e session 24 28 septembre 2012 Londres, Royaume Uni Tendances de la consommation du café dans certains pays importateurs
Plus en détail[ les éco_fiches ] Situation en France :
Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d
Plus en détailIV. ÉPARGNE ET INVESTISSEMENT : DÉTERMINANTS ET CONSÉQUENCES POUR L ACTION DES POUVOIRS PUBLICS
IV. ÉPARGNE ET INVESTISSEMENT : DÉTERMINANTS ET CONSÉQUENCES POUR L ACTION DES POUVOIRS PUBLICS Introduction Les tendances des taux d épargne et d investissement sont devenues une source de préoccupation
Plus en détailL immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise
ÉTUDE EN BREF Octobre 2011 L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise Pour les investisseurs, l Europe de l immobilier de bureaux n est pas celle qui est délimitée par les accords
Plus en détail