CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA RADIO NUMÉRIQUE SYNTHÈSE DES CONTRIBUTIONS

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1 CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA RADIO NUMÉRIQUE SYNTHÈSE DES CONTRIBUTIONS Février 2006

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3 TABLE DES MATIÈRES I Cadre technologique 6 I.1 La ressource spectrale susceptible d être utilisée pour le déploiement de la radio numérique 6 I.1.1 Ondes longues, ondes moyennes et ondes courtes 6 I.1.2 Bande II (bande FM) 7 I.1.3 Bande III 7 I.1.4 Bandes IV et V 8 I.1.5 Bande L 8 I.2 Les normes évoquées par les contributeurs 8 I.2.1 Normes de compression audio 8 I.2.2 Débit utile 9 I.2.3 Normes de radiodiffusion numérique 9 a) La norme DRM applicable pour une numérisation des bandes traditionnelles de la radio à modulation d amplitude 9 b) La norme T- DAB techniquement dépassée mais soutenue par un effet de parc 10 c) La technologie T- DMB, une évolution du T- DAB en cours de normalisation 11 d) La norme propriétaire IBOC, dont l application aux bandes FM et AM françaises reste à démontrer 12 e) La norme DVB-T,pour une écoute de la radio sur des récepteurs fixes 12 f) La norme DVB-H,plus adaptée à la réception mobile 12 g) La technologie ESDR, pour une diffusion par voies satellitaire et terrestre 13 I.2.4 Autres normes 13 I.3 Les terminaux 14 II Modèles économiques et usages 15 II.1 II.1.1 II.1.2 L enrichissement de l offre sans fragmentation excessive de l audience 15 L élargissement de l offre est une condition essentielle au succès de la numérisation 15 Les contributions font état de divergences sur la répartition de la ressource entre services analogiques existants et nouveaux entrants 16 II.2 Données associées :des possibilités multiples 16 II.3 Gratuité/services payants 17 II.3.1 La pérennité de la gratuité 17 II.3.2 L émergence possible de services payants 18 3

4 III Scénarios de déploiement 20 III.1 III.1.1 III.1.2 III.1.3 Déploiement de la radio numérique sur les réseaux terrestres existants 20 De l opportunité d une diffusion intégrale et simultanée en mode numérique des services autorisés en mode analogique 20 La diffusion numérique plein canal est également envisagée, sans pour autant rassembler l ensemble des acteurs 21 La difficulté de mise en place d un calendrier de passage en numérique sur des réseaux terrestres existants 22 III.2 III.2.1 III.2.2 III.2.3 III.2.4 Déploiement de la radio numérique en DAB sur un réseau dédié 23 Le lancement d un appel aux candidatures en bande L pour une diffusion en DAB présenterait de nombreux inconvénients 23 Deux organisations différentes d appels aux candidatures sont envisagées selon les zones géographiques concernées 24 Une majorité des contributeurs est favorable à des autorisations délivrées aux éditeurs de services 26 Une ouverture des appels à l ensemble des catégories de services actuellement définies par le Conseil avec des suggestions de simplifications et de créations de catégories 27 III.3 III.3.1 III.3.2 III.3.3 Déploiement de la radio numérique sur un réseau mixte terrestre/satellitaire 29 La participation à un appel aux candidatures en bande L pour la composante terrestre d un réseau mixte terrestre/satellitaire est une piste envisageable 29 Pour un appel aux candidatures mixte terrestre/satellitaire, les autorisations d émettre pourraient être délivrées aux distributeurs de services 31 Des indications chiffrées sur la consistance du réseau terrestre permettant d assurer la continuité de la réception en zone urbaine 32 III.3.4 La composition de l offre de services 33 III.4 Déploiement de la radio numérique sur des réseaux numériques non exclusivement dédiés à la radio 34 III.4.1 Une présence souhaitée de la radio sur les multiplex de la TNT 34 III.4.2 Des expérimentations de diffusion de la radio en DVB-H qui apparaissent utiles 35 Glossaire 37 Liste des contributeurs à la consultation sur la radio numérique 39 CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA RADIO NUMERIQUE 4 SYNTHÈSE DES CONTRIBUTIONS Février 2006

5 Réuni en assemblée plénière le 22 avril 2005,le Conseil supérieur de l'audiovisuel a décidé de lancer la consultation publique prévue par l'article 28-4 de la loi du 30 septembre 1986,relative à la liberté de communication modifiée et complétée. Cette consultation,organisée préalablement à d'éventuelles attributions de droit d'usage de la ressource radioélectrique pour la diffusion en mode numérique de services de radio, vise à recueillir l avis des professionnels du secteur sur les différentes hypothèses de déploiement de la radio numérique. 47 contributions, provenant essentiellement d organisations professionnelles, d éditeurs,de diffuseurs,d opérateurs satellite et de télécommunication,ont été reçues au Conseil. Les réponses obtenues aux différentes questions posées ont permis de dégager trois axes de réflexion. La première partie de la synthèse des contributions s attache à exposer le cadre technologique dans lequel pourrait se développer la radio numérique. La deuxième partie porte sur les différents modèles économiques et usages liés à la technologie numérique. Enfin, la dernière partie développe les différents scénarios de déploiement envisagés pour la numérisation des services de radio. 5

6 1 Cadre technologique Le CSA a voulu recueillir, par le biais de cette consultation, les avis techniques des opérateurs concernant la radio numérique. Ces avis, issus d expérimentations et des expériences étrangères, permettent d éclaircir l ensemble des aspects techniques relatifs à la mise en œuvre de la radio numérique. Les interrogations techniques s articulent autour de trois points étroitement liés : La disponibilité de fréquences ; La question des normes de transport et de codage, qu il s agisse des flux audio ou des données associées ; La disponibilité et le coût des terminaux à plus ou moins long terme. I.1 LA RESSOURCE SPECTRALE SUSCEPTIBLE D ÊTRE UTILISÉE POUR LE DÉPLOIEMENT DE LA RADIO NUMÉRIQUE Les réponses à la consultation évoquent principalement les deux bandes de fréquences capables d accueillir à court ou moyen terme une technologie de radiodiffusion numérique : la bande III et la bande L. La diversité des normes existantes et l éventualité d un fonctionnement simultané de services numériques et analogiques sur la même bande de fréquences,ont amené certains opérateurs à proposer des bandes utilisées pour la diffusion de la radio analogique (ondes longues, ondes moyennes, ondes courtes, bande II). L utilisation des fréquences pour la télévision, analogique et numérique, (bande IV et V) suscite également l intérêt des opérateurs radio. I.1.1 Ondes longues, ondes moyennes et ondes courtes Ces bandes de fréquences sont adaptées à la technologie DRM. De nombreuses expérimentations de diffusion DRM dans ces bandes ont eu lieu ou sont en cours de réalisation. CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA RADIO NUMERIQUE 6 SYNTHÈSE DES CONTRIBUTIONS Février 2006

7 C A D R E T E C H N O L O G I Q U E Tous les contributeurs, éditeurs et diffuseurs, estiment que cette technologie ne permet pas la diffusion d'un service numérique en simulcast sur la fréquence qu'il occupe déjà en mode analogique, en raison des perturbations occasionnées par ce mode simulcast pour la réception analogique. Cependant, le mode «Single Channel Simulcast» -SCS- qui est un mode de simulcast où les signaux analogique et numérique sont diffusés sur un même canal,pourrait être mis en œuvre pendant la phase transitoire malgré une qualité de réception discutable, soit en analogique lorsque l'on privilégie le numérique, soit en numérique lorsque l'on privilégie l'analogique. Un point d'équilibre existe mais la couverture en numérique se trouve sensiblement limitée. Ainsi, les diffusions DRM actuellement effectuées à titre expérimental se font plutôt en «plein canal»numérique. En pratique, seul le mode «plein canal» est envisageable, ce qui signifie que la diffusion simultanée d un programme radio en analogique et en numérique nécessite deux canaux distincts, et implique donc de disposer de canaux libres. I.1.2 Bande II (bande FM) Les technologies IBOC et DRM+ (ou DRM 120) proposent une radiodiffusion numérique dans la bande FM. L IBOC permettrait, dans un premier temps, de réaliser sur une même fréquence une diffusion simultanée de la radio analogique et numérique avant de passer à une diffusion complètement numérique. Le groupe NRJ ainsi que le SIRTI s intéressent à cette norme, les autres opérateurs considèrent en revanche qu elle serait inadaptée au plan de fréquences FM français. I.1.3 Bande III Les contributions reçues sont globalement favorables à l attribution pour la radio d une ressource en bande III, jugée de bonne qualité et plus intéressante qu une ressource en bande L. En effet, une couverture radioélectrique en bande III, à configuration d émetteur équivalente (puissance,pylône,antenne),est plus étendues qu une couverture en bande L. Une couverture nationale est obtenue avec moins d émetteurs en bande III qu en bande L. TDF estime qu en bande III, environ 230 émetteurs seraient nécessaires pour couvrir 50 millions d habitants (et 330 en bande L),Towercast cite plutôt le nombre de 300 émetteurs et VDL évalue à 400/500 le nombre de sites de diffusion nécessaires pour une couverture nationale en bande III. Les acteurs des télécoms confirment que les coûts de diffusion d'un réseau terrestre en bande III sont plus faibles qu en bande L. Cet avantage reste toutefois à nuancer tant que cette bande est utilisée par la diffusion du programme analogique de Canal+. La conférence régionale des radios télécommunications (CRR-06), prévue en mai 2006, aura notamment pour objectif de faire des choix quant à la réorganisation de la bande III à l issue de l extinction de la diffusion analogique. Nokia indique par ailleurs que la bande III n est pas très adaptée pour des récepteurs nomades en raison de la difficile adéquation entre la longueur d antenne nécessaire dans cette bande de fréquences et la taille des téléphones portables. Par contre, les acteurs du satellite, appuyés par une minorité d éditeurs, estiment qu une ressource en bande III, 7

8 notamment pour diffuser du DAB,n est pas utile pour déployer la solution de radio numérique mixte terrestre-satellite. Astra souligne toutefois l utilité d une ressource en bande III dédiée au DAB qui permettrait d harmoniser le spectre avec les autres pays européens (le Royaume-Uni, où le DAB est très développé, utilise la bande III). I.1.4 Bandes IV et V Les fréquences des bandes IV et V sont aujourd hui particulièrement sollicitées par le simulcast de la TNT. Dans ce contexte, Orbus propose d utiliser une portion du réseau TNT R5 pour planifier de la radio en DVB-H. D autres envisagent de placer de la radio sur la ressource restant disponible dans des multiplex TNT (Nextradio), comme c est le cas au Royaume-Uni, où les bouquets de télévision en mode DVB-T proposent en parallèle des programmes radio. I.1.5 Bande L Cette bande de fréquences est beaucoup plus disponible que les précédentes. Cependant, la plupart des contributeurs estiment que le coût de diffusion d'un réseau terrestre en bande L serait plus lourd qu en bande III, en raison du nombre plus élevé d émetteurs nécessaires pour obtenir une couverture nationale. TDF précise qu un réseau terrestre d environ 330 émetteurs serait nécessaire pour couvrir 50 millions d habitants en bande L, mais indique toutefois que le coût de diffusion d un programme radio en DAB resterait inférieur à celui en FM pour une couverture équivalente. Astra et Viatis estiment que la seule diffusion terrestre nécessiterait trop d émetteurs pour établir une couverture nationale, alors que la solution mixte terrestre-satellite permettrait de ne déployer qu un réseau terrestre à couverture multiville, le reste étant couvert par le satellite. I.2 LES NORMES ÉVOQUÉES PAR LES CONTRIBUTEURS Avant de présenter les normes de radiodiffusion numérique,il semble nécessaire de définir les différents types de compression audio et de recueillir les préférences techniques des opérateurs en matière de norme et de débit. I.2.1 Normes de compression audio Les contributions sont partagées entre les normes plus anciennes utilisées par le DAB (MPEG-1/MPEG-2 layer II) et la norme MPEG-4, plus récente, qui est prévue pour la norme T- DMB dont la normalisation est encore en cours à l ETSI. La compression audio MPEG-4 1 est désignée par le sigle AAC dans sa version basique ou par AAC+/ACC+ v2 dans sa version plus élaborée (en réalité HE AAC/HE AAC v2 pour High Efficiency ). Très peu de contributeurs,tdf et VDL pour l essentiel, sont favorables au MPEG-2. Ils justifient essentiellement leur choix par le fait que la norme MPEG-2 est déjà utilisée pour le DAB et pour la TNT gratuite. 1. Désigne la norme ISO CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA RADIO NUMERIQUE 8 SYNTHÈSE DES CONTRIBUTIONS Février 2006

9 C A D R E T E C H N O L O G I Q U E La quasi-totalité des contributeurs sont en faveur de la compression audio MPEG-4 AAC ou AAC+ en raison des bonnes performances de cette norme qui permet une meilleure optimisation du spectre, et jugent le MPEG-2 dépassé. Certains privilégient uniquement la version AAC et d autres uniquement la version AAC+. I.2.2 Débit utile Il convient tout d abord de souligner que les débits proposés sont liés à la norme de compression utilisée. La variété des réponses rend difficile la synthèse des préconisations. Les valeurs sont souvent indiquées pour une technologie de compression, puis détaillées suivant la nature du flux audio (mono, stéréo, multicanal) et suivant la qualité :une plage de débits est parfois précisée (débit minimum et débit maximum). Pour une radio, on peut estimer globalement que : pour l utilisation de la norme MPEG-2 64 kbits/s sont nécessaires pour un service mono de base (parlé) ; 128 à 192 kbits/s, selon la qualité du service souhaitée ; pour l utilisation de la norme MPEG-4 AAC + v2 48 kbits/s, voire moins, sont requis pour un service mono de base ; 64 kbits/s pour un service stéréo ; 128 kbits/s pour un service multicanal de type 5.1. Les modalités d attribution du débit à un service radio autorisé ont donné lieu à plusieurs propositions, sans qu aucune d elles ne fasse l objet d un consensus : partage égal du spectre entre les services autorisés par l attribution à chaque radio d un débit identique; attribution d un débit fixe aux éditeurs en fonction du contenu du programme (plus de débit pour la musique classique par exemple) et de la nature du flux audio (mono, stéréo, multicanal) ; gestion flexible du débit variable afin de pouvoir ajuster le débit nécessaire en fonction du programme au sein de la radio, et ainsi optimiser la gestion de la ressource rare. I.2.3 Normes de radiodiffusion numérique Plusieurs technologies sont susceptibles d accueillir à court ou moyen terme des services de radio. Ces technologies sont liées à des normes de compression et à des bandes de fréquences pour la radiodiffusion. Certaines de ces normes ont été expérimentées en France ou à l étranger ou sont en cours d expérimentation. Sept normes de radiodiffusion sont présentées : DRM T- DAB T- DMB IBOC DVB-T DVB-H ESDR a) La norme DRM applicable pour une numérisation des bandes traditionnelles de la radio à modulation d amplitude Le DRM est un système de diffusion numérique sur les bandes de fréquences utilisées pour la radiodiffusion par modulation d amplitude. Il est présenté comme le système de radio diffusion numérique le plus efficace (efficacité spectrale de 3 bits/s/hz). 9

10 Le DRM autorise l ajout au signal audio numérisé de données associées.il peut fonctionner de trois manières différentes. La première, en plein canal, permet d obtenir un signal audio de qualité proche de celle d une réception FM et de couvrir une zone au moins égale à celle d un émetteur analogique, tout en évitant les zones d interférence et d évanouissement du signal. Les deux autres modes de fonctionnement sont dits en simulcast :diffusion simultanée des signaux analogique et numérique. Le premier mode simulcast est connu sous les initiales SCS 2 (Single Channel Simulcast cf. p 7,2 e al.). Le second mode simulcast est appelé MCS (Multi Channel Simulcast) :le signal numérique est diffusé sur le canal adjacent au signal analogique. Ces deux modes simulcast ont été conçus pour la période de transition entre l analogique et le numérique mais ne permettent pas d aboutir à des résultats probants «in band». En effet,ils nécessitent une réduction de la puissance numérique :la zone de couverture DRM est donc réduite. En mode SCS, le simulcast impose une réduction de la bande passante et par conséquent une réduction du débit audio.le son s éloigne alors de la qualité proche de la FM constatée en DRM plein canal. Le mode MCS peut subir les interférences ionosphériques en régime de nuit. Ce mode de fonctionnement dégradé en simulcast inquiète les éditeurs de programme concernés par la radiodiffusion AM, qui craignent une perte d audience lors de la période transitoire. Ainsi, pour une diffusion dans les bandes kilométriques, hectométriques et décamétriques, la norme DRM fait l unanimité, dans son mode «plein canal».par contre, un consensus semble être établi sur l impossibilité de mettre en œuvre le simulcast «in band» ou sur les canaux adjacents au signal analogique, dans des conditions de réception satisfaisante pour conserver la diffusion analogique. Plusieurs acteurs (Astra,Thalès,Towercast ) évoquent une transposition de la norme DRM vers la bande FM. Cette évolution dénommée DRM120 ou DRM+ est en cours de développement. b) La norme T- DAB techniquement dépassée mais soutenue par un effet de parc Des expérimentations réussies d un point de vue technique Les nombreuses expérimentations DAB ont permis de démontrer les intérêts techniques de cette norme : obtention,en fonction d un certain réglage du débit,d une qualité audio proche de celle du CD malgré la compression numérique du signal ( MPEG-1/ MPEG-2 layer II) ; diffusion numérique de plusieurs programmes sur un même canal ; création d un réseau de diffusion monofréquence ( SFN) permettant de simplifier la planification des fréquences ; 2. Pour rappel,ce mode SCS permet une diffusion des signaux analogique et numérique sur le même canal. CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA RADIO NUMERIQUE 10 SYNTHÈSE DES CONTRIBUTIONS Février 2006

11 C A D R E T E C H N O L O G I Q U E robustesse du signal en milieu urbain (annulation des problèmes d écho et de fading) ; réception mobile rapide, sans dégradation par effet Doppler; ajout de données associées aux programmes audio (playlist, information sur le trafic routier,annonces, images ). Mais l utilisation de la bande L apparaît comme un obstacle La France est le seul pays européen à avoir expérimenté cette norme dans la bande L (1,5 GHz) exclusivement. Les autres pays d Europe ont utilisé la bande III (Espagne, Grande-Bretagne ) avec dans certains cas un fonctionnement mixte bande III bande L (Allemagne, Italie, Suisse, Danemark ). Certes, les fréquences en bande L sont aujourd hui coordonnées internationalement et disponibles en France,ce qui n est pas le cas de la bande III.Mais l utilisation de la bande III permettrait d obtenir,àpuissance égale, des zones de couverture plus étendues qu en bande L. Le déploiement d une couverture DAB nationale en bande III serait donc plus rapide et plus économique à réaliser. De plus, l expérimentation a été menée dans la perspective d une réception mobile (à bord des véhicules). Par conséquent,les puissances autorisées à l époque étaient insuffisantes pour permettre une réception à l intérieur des bâtiments (qui plus est, en bande L). En particulier,radio France souligne ces difficultés de réception à l intérieur des bâtiments. La plupart des opérateurs souhaitent donc une utilisation de la bande III complétée de la bande L. Certains veulent privilégier la bande III pour les radios nationales ou régionales et la bande L pour les radios locales.towercast rappelle la possibilité offerte par le DAB d une diffusion combinant la couverture satellitaire et la couverture terrestre en bande L. Les contributeurs soulignent qu un grand nombre de récepteurs permet aujourd hui de recevoir le DAB en bande III et en bande L ainsi que la radio analogique en modulation de fréquence. Une norme de compression considérée comme dépassée Le T- DAB intègre la norme de compression MPEG-1/ MPEG-2 layer II. La plupart des acteurs considèrent que cette norme de compression est dépassée, préférant les normes plus récentes et efficaces ( AAC ou HEAAC ). Une grande partie des acteurs considère en effet que le DAB est une norme d un autre âge qui,malgré sa maturité technologique et son succès dans quelques pays,n apporte pas les fonctionnalités suffisantes pour un système de radiodiffusion du XXI e siècle,notamment en termes de débit et d interactivité. Les fréquences disponibles en France et coordonnées internationalement en bande L peuvent accueillir des technologies plus récentes (T-DMB,ESDR voire DVB-H) qui intègrent des codecs plus performants.en outre,la coordination en cours des canaux de type T- DAB sur la bande III ouvre un espace au DAB,mais aussi au DMB. Ainsi,la plupart des éditeurs,lorsqu ils se prononcent,sont défavorables à l utilisation de la norme T-DAB (Eurêka 147) pour déployer la radio numérique. En effet, cette norme leur apparaît comme dépassée en ce qui concerne la compression audio et elle ne permet pas d optimiser le spectre. En revanche,les diffuseurs soutiennent cette norme,déjà répandue sur le marché européen et les récepteurs sont déjà commercialisés, notamment au Royaume-Uni. c) La technologie T- DMB, une évolution du T- DAB en cours de normalisation Le T- DMB ne suscite pas d opposition et est perçu comme une évolution du T- DAB.Cette technologie, qui reprend pour la transmission les solutions du T- DAB (même canalisation et même bande de fréquences), intègre néanmoins les évolutions des techniques de 11

12 compression. Elle apparaît donc comme digne d'intérêt, même si, pour certains acteurs, elle hérite d une partie des défauts du DAB.Le T- DMB, utilisé aujourd hui en Corée du Sud, est en cours de normalisation à l ETSI. d) La norme propriétaire IBOC,dont l application aux bandes FM et AM françaises reste à démontrer Bien que la norme IBOC puisse être utilisée pour la numérisation des bandes AM, aucune des contributions reçues n envisage ce cas de figure. Les contributions du groupe NRJ et de sa filiale Towercast développent l idée que la mise en œuvre de l IBOC dans la bande II pourrait se faire sans que le CSA ait à lancer de nouveaux appels à candidatures.en effet,les radios FM pourraient utiliser l IBOC en simulcast sur leurs propres fréquences. Towercast, NRJ et le SIRTI souhaitent que cette solution fasse l objet d une étude approfondie. La technologie suscite toutefois,pour de nombreux contributeurs,des interrogations quant à son application aux paramètres de la planification des fréquences de la bande II en France. Plusieurs contributions soulignent en outre qu il s'agit d'une norme propriétaire appartenant à la société Ibiquity, ce qui implique le versement d une redevance par l utilisateur pour chaque émetteur. Le montant de cette redevance n est pas quantifié de manière précise. e) La norme DVB-T,pour une écoute de la radio sur des récepteurs fixes L utilisation de la norme DVB-T permettrait d offrir un certain nombre de programmes à partir d une infrastructure unique déjà déployée pour la TNT. Cependant, ce regroupement des programmes au sein d un même multiplex inquiète les éditeurs sur leur indépendance vis-à-vis des diffuseurs (SIRTI). Par ailleurs,en planification,le réseau de fréquences DVB-T reste conçu pour une couverture fixe ne permettant la réception mobile,ou portable à l intérieur des bâtiments,que sur des zones réduites. En outre, les paramètres de modulation utilisés actuellement en France ne sont guère adaptés à la réception mobile ou portable. La norme DVB-H apparaît de ce fait bien mieux adaptée au mode d écoute de la radio, en termes de mobilité (autoradio) et de consommation d énergie (récepteur portable). La plupart des éditeurs estiment que la radio devrait avoir sa place sur la TNT, tout en signalant les limites de cette approche.en effet,la TNT,telle qu'elle est planifiée aujourd'hui, atteint principalement des récepteurs fixes,alors que la radio doit prioritairement desservir les auditeurs en situation de mobilité. C'est pourquoi la diffusion radio, si elle était envisagée dans le cadre de la TNT pour une écoute de très bonne qualité sur des installations de type chaîne Hi-Fi, ne pourrait être que complémentaire d une autre technologie de diffusion. Les diffuseurs, pour leur part,n'expriment pas d'opposition de principe à la diffusion de radio sur la TNT. f) La norme DVB-H,plus adaptée à la réception mobile Dérivé du DVB-T et adapté à la réception mobile, le DVB-H apparaît comme une perspective intéressante pour la grande majorité des contributeurs,qui y voient un moyen de recevoir la radio sur les téléphones portables, souvent en complément de services de télévision, dans une certaine convergence des médias audiovisuels, sans que cela ne soit l unique voie de numérisation de la radio. CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA RADIO NUMERIQUE 12 SYNTHÈSE DES CONTRIBUTIONS Février 2006

13 C A D R E T E C H N O L O G I Q U E Par ailleurs,plusieurs contributions considèrent que la solution DVB-H ne pourra être envisagée qu à moyen terme, à l issue des expérimentations en cours autorisées par le CSA, et après identification de ressources spectrales en quantité suffisante pour la télévision et la radio. g) La technologie ESDR, pour une diffusion par voies satellitaire et terrestre Une expérimentation menée conjointement par Alcatel-Space,Worldspace et Towercast,a permis de démontrer la faisabilité d un fonctionnement mixte satellite émetteur terrestre en bande L, de manière transparente pour l utilisateur.les émetteurs terrestres permettent de compléter la couverture du satellite dans les zones urbaines denses, dans les tunnels ou à l intérieur des bâtiments. Ce mode de diffusion existe aux Etats-Unis où deux bouquets sont présents :XM Radio et Sirius. Ces deux bouquets sont soumis à abonnement, le coût d une telle infrastructure nécessitant un financement adapté. Une couverture par satellite ne peut pas techniquement être limitée aux frontières d un pays. Ce procédé de diffusion impliquerait donc une couverture européenne et une coopération entre plusieurs opérateurs européens. Le procédé de diffusion par satellite couplé à des émissions terrestres apporterait une solution techniquement viable,et très rapide (une fois le satellite lancé) pour un déploiement national d une offre étendue de programmes. Néanmoins, les coûts d installation d un tel réseau et la complexité d organisation de la diffusion d un bouquet de radio sur une zone géographique composée de plusieurs pays de langues différentes constituent un frein à ce vecteur de déploiement de la radio numérique en France. Alors que l utilisation d une technologie exclusivement par satellite n a été retenue par aucun contributeur, une technologie mixte terrestre/satellitaire, qui propose une diffusion radio par satellite complétée de réémetteurs terrestres,est soutenue dans plusieurs réponses. C est notamment la position de Radio France,qui estime que la technologie ESDR permettrait d obtenir une couverture totale de la population nationale métropolitaine. Les diffuseurs y voient soit une solution à étudier,soit une solution non satisfaisante au coût trop élevé en raison des réémetteurs terrestres à déployer et de l impossibilité d avoir des services locaux. Les acteurs du satellite sont très favorables à la technologie hybride. Ils sont notamment à l'origine d'un groupe de travail de l'etsi,en charge du développement de la technologie ESDR, en cours de normalisation et qui intègre le codage audio MPEG 4 AAC+ V2. Toutefois, SES Astra tient une position de neutralité technologique en ce qui concerne les normes à appliquer,que ce soit en diffusion terrestre ou en diffusion sur réseau mixte terrrestre/satellitaire. I.2.4 Autres normes Très peu d autres normes ou systèmes pour la diffusion de la radio numérique ont été évoqués par ceux qui ont répondu à cette consultation publique. Les technologies WIFI et WIMAX sont évoquées pour accéder aux radios sur Internet. 13

14 I.3 LES TERMINAUX La consultation n a pas permis d avoir une vision exhaustive de la disponibilité des terminaux, ni de la probabilité de leur industrialisation à court terme. Seuls les terminaux DAB sont aujourd hui disponibles et dédiés à la réception de programmes radiophoniques. Le développement du marché DAB en Grande-Bretagne a permis : l émergence de nouvelles sociétés d équipements électroniques (Radioscape) et de récepteurs (Pure Digital) principalement dédiés à cette technologie ; le développement de nouveaux produits pour les marques déjà présentes sur les autres marchés de la réception radio (Blaupunkt, Siemens, JVC ). Des récepteurs multitechnologies sont maintenant disponibles sur le marché et permettent la réception T- DAB en bande III et en bande L ainsi que la réception des stations FM analogiques. L équipement des foyers en décodeurs TNT apparaît également comme une opportunité de lancement de la radio numérique. En effet, l utilisation d un même récepteur (DVB-T ) pour recevoir les programmes de télévision et de radio simplifierait la compréhension des consommateurs et permettrait de coupler le développement de la radio et de la télévision numériques. Cependant,des récepteurs portables commencent à apparaître sur le marché :la réception du DVB-T consomme trop d énergie pour ce mode de fonctionnement. Quelques opérateurs évoquent la mise sur le marché de récepteurs radio multitechnologies intégrant par exemple le DRM et le T- DAB.Quant aux récepteurs IBOC,ils sont disponibles sur le marché américain où cette technologie est déployée. Les autres normes,t- DMB, DVB-H et ESDR,ne sont pas suffisamment abouties pour mettre rapidement à la disposition du public des récepteurs à prix attractif. CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA RADIO NUMERIQUE 14 SYNTHÈSE DES CONTRIBUTIONS Février 2006

15 Modèles économiques et usages 2 Les contributions ont apporté des précisions sur les modèles économiques et usages qui pourraient émerger avec la numérisation du média radio. En particulier,de nombreuses réponses ont exprimé la nécessité d enrichir l offre sans pour autant que l équilibre du secteur ne soit remis en cause. De nouvelles fonctionnalités, liées à l utilisation de données associées au flux audio,ont également fait l objet de nombreuses remarques. Enfin, la question de la radio payante a été abordée. II.1 L ENRICHISSEMENT DE L OFFRE SANS FRAGMENTATION EXCESSIVE DE L AUDIENCE II.1.1 L élargissement de l offre est une condition essentielle au succès de la numérisation L élargissement de l offre passe pour la plupart des contributions (Radio France, Académie numérique/radio Sorbonne, Comité DRF, BE Radio, CNRA, Radio Classique, IASTAR, Lagardère, MFM, Radio Néo, RCF, Astra, SNEP, TF1, UPRAT) par l amélioration de la couverture radiophonique du territoire,afin de parvenir à une continuité de service. En particulier,les zones recevant aujourd hui un faible nombre de programmes verront ce chiffre augmenter avec la numérisation. Au-delà de l incitation pour les auditeurs à s équiper de récepteurs numériques, cette amélioration de la couverture constituerait aussi une motivation importante pour les opérateurs existants pour migrer de l analogique au numérique, en leur permettant d amortir les investissements matériels nécessaires sur des bassins de diffusion plus larges. Un effet d entraînement sur le reste du secteur serait ainsi créé. Par ailleurs,la plupart des contributions s accordent sur le fait que l élargissement de l offre de programmes constituerait une des clés du succès de la numérisation de la radio.nrj Group conteste toutefois la nécessité d un élargissement de l offre,le paysage radiophonique français actuel se distinguant déjà des autres marchés européens par sa grande diversité. Pour la plupart des réponses, l enrichissement des programmes, grâce aux données et services associés, représente également un facteur de succès important pour la radio numérique. 15

16 II.1.2 Les contributions font état de divergences sur la répartition de la ressource entre services analogiques existants et nouveaux entrants Deux positions se dégagent : Les opérateurs analogiques actuels estiment que la numérisation des services existants est prioritaire et que la ressource doit être attribuée en privilégiant l antériorité. De nouveaux entrants ne peuvent être admis que dans les limites posées par la technologie et le marché. En particulier, les opérateurs historiques soulignent le danger d une fragmentation de l audience,donc des recettes publicitaires,pour l équilibre économique de l ensemble du secteur de la radio (Lagardère,Nextradio,RTL Group,SIRTI). NRJ Group affirme, en outre, que le marché publicitaire en radio, à l inverse de la télévision, est structuré par une demande limitée par rapport à l offre. Pour prévenir ce danger de déstabilisation du paysage,radio France estime que l intégration de nouveaux programmes doit être progressive. Les nouveaux entrants potentiels reconnaissent la nécessité d une large numérisation des programmes existants mais demandent une répartition qui procure aux nouveaux services un accès substantiel à la ressource. Ils mettent en avant la nécessité de favoriser la diversité et le dynamisme de l offre pour encourager la migration des auditeurs vers le numérique. Pour beaucoup,c est une condition essentielle de la réussite de la numérisation. L expérience du déploiement du DAB en Grande-Bretagne est régulièrement citée,tout en suscitant des appréciations nuancées.un engouement du public pour la radio numérique y est perceptible et peut notamment être attribué à l élargissement de l offre, les nouveaux programmes étant autorisés dans la proportion d un sur deux (Radio France). Toutefois, quelques contributions (SIRTI, Nextradio) soulignent que cet enrichissement de l offre est d autant plus important en Grande-Bretagne que le nombre de fréquences analogiques exploitées est trois fois inférieur à celui des fréquences exploitées en France. Cependant, malgré la baisse du prix des récepteurs DAB,l initialisation de la population reste faible,la plus grande part de l écoute étant réalisée via les plates-formes de télévision numérique. Des contributions donnent un sens large à la notion de nouveau service, incluant non seulement les programmes proposés par de nouveaux opérateurs, mais aussi l offre de nouveaux contenus par un opérateur existant ou de contenus existants diffusés sur une zone où ils n étaient pas disponibles jusque-là. Certains (Coriolis) estiment qu il faut procéder à une optimisation globale de la ressource,en incluant les fréquences analogiques abandonnées au fur et à mesure de la numérisation. D autres (CreaCast) relativisent la question de la répartition, qui serait rendue caduque par le développement de canaux de diffusion en haut débit (Internet, 3G et 4G en téléphonie mobile). II.2 DONNÉES ASSOCIÉES :DES POSSIBILITÉS MULTIPLES Pour plusieurs acteurs,les nouveaux services et données associés permis par le numérique accentuent le phénomène de convergence des médias,le flux radiophonique s enrichissant grâce au texte et à l image (Broadcast associés, UPRAT). Ils estiment que de nouveaux usages de la radio, liés à l interactivité et à la mobilité, vont apparaître parallèlement au développement de terminaux numériques mobiles et créer de nouveaux marchés (Académie numérique/radio Sorbonne, CreaCast,Viatis). Radio France pense qu à terme, des offres axées uniquement sur ces services et données associés pourraient émerger. Le SIRTI est plus sceptique quant au changement d usage que suppose le développement de services interactifs, le propre de la radio étant d être un média accompagnant d autres activités.le syndicat professionnel exprime sa crainte que la commercialisation de services CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA RADIO NUMERIQUE 16 SYNTHÈSE DES CONTRIBUTIONS Février 2006

17 M O D È L E S É C O N O M I Q U E S E T U S A G E S et de biens associés aux programmes ne transforme la radiodiffusion en simple vitrine de promotion d autres biens et services. Par ailleurs, le SIRTI estime, comme Radio France, qu en termes de données associées, les possibilités offertes par le RDS ne sont pas à ce jour pleinement exploitées. Parmi les données et services susceptibles d être développés,certains seront associés à un programme radiophonique principal : écoute et/ou téléchargement de programmes en différé sans publicité (BE Radio, Radio France, Radio Shalom, Astra, Thalès); diffusion de programmes thématiques dérivés du programme principal sur abonnement (CreaCast); affichage d informations sur le programme ou le morceau de musique diffusé :noms des invités et journalistes, nom du titre, nom et pochette de l album, nom et biographie de l interprète, promotion de spectacles et d évènements liés (BE Radio, Lagardère Active Broadcast, Nextradio,NRJ, Paris Live Radio,Radio de la mer,radio Classique,Radio Orient, RFI, Astra, Sixpence,Towercast, VDL, VRN, Viatis); interactivité avec l antenne :transmission des questions des auditeurs à un invité (Nextradio) ; traduction simultanée des programmes dans les zones touristiques (One Communication). D autres pourraient apparaître, sans lien avec le programme radiophonique diffusé : publicité personnalisée et interactivité avec d autres supports publicitaires (Académie numérique/radio Sorbonne,Comité DRF,NRJ, Radio Shalom,Radio Orient, RTL Group, VRN); vente de biens et services :CD ou musique dématérialisée (téléchargement), billetterie de concerts (BE Radio, Lagardère Active Broadcast, Nextradio, NRJ, Radio Classique, Radio France,TF1) ; agenda culturel, promotion d évènements (UPRAT, Broadcast associés, Viatis) ; information générale, sportive, boursière (Lagardère Active Broadcast, Radio Classique, Radio Shalom, Radio Orient, RFI, SES Astra, VDL) ; météo (BRTV, Radio France,Thalès, Towercast, VDL, Viatis) ; informations relatives au trafic routier et localisation (CNRA, Radio France, RTL Group, Thalès, Towercast, VDL, VRN, Viatis); services interactifs d enseignement (BRTV, IASTAR); services interactifs liés à la démocratie locale, en collaboration avec les collectivités locales (CNRA) ; services de discussion en ligne (Orbus,VDL). II.3 GRATUITÉ/SERVICES PAYANTS II.3.1 La pérennité de la gratuité La plupart des contributions estiment que le modèle radiophonique français basé sur la gratuité pour l auditeur et le financement par la publicité va perdurer.l amélioration de la qualité sonore et l extension de la couverture autorisées par la numérisation ne permettraient pas à elles seules de justifier un modèle payant pour les services existants. Radio Classique explique ainsi que le modèle de la télévision payante, qui repose sur une offre d exclusivités (cinéma, sport ), est difficilement transposable en radio. Même en télévision, la publicité reste d ailleurs le principal moteur économique (Radio Shalom). Le SIRTI pense, de façon plus tranchée, que l importance de l offre gratuite et la taille réduite du marché ne laissent pas de place à un modèle payant. Thalès considère également qu un «business modèle payant n a aucune chance de fonctionner»,tandis que World Radio Paris juge que la gratuité est une condition du succès de la radio numérique. 17

18 II.3.2 L émergence possible de services payants Une transposition complexe du mode américain payant de la radio par satellite sur le marché européen Plusieurs réponses (Radio France,Académie numérique/radio Sorbonne,Viatis,Astra, EADS, Alcatel Space) appellent cependant à tirer les leçons de la situation aux Etats-Unis,où des modèles économiques exclusivement payants fondés sur la distribution sur des plateformes mixtes terrestre/satellitaire, Sirius et XM Radio, rassemblent aujourd hui près de 5 millions d abonnés au total. Le taux d adoption rapide de la radio par satellite par les Américains, grâce à la richesse des offres et aux partenariats noués avec l industrie automobile,est mis en avant par ces contributions.toutefois, d autres acteurs (Orbus,TF1, Radio France,TDF) exposent que ce modèle apparaît difficilement transposable en France au regard des investissements lourds (satellites et réseau de reprise terrestre) qu il nécessite et de ses coûts d exploitation importants,qui ne se justifient que pour un large marché. Or le marché européen,au contraire des Etats-Unis,reste morcelé en termes culturels et réglementaires. La possibilité d enrichir l offre gratuite par des services associés payants De nombreuses contributions (Académie numérique/radio Sorbonne, Broadcast associés, Coriolis, Nextradio, Ouï FM, Radio France, Radio Orient, RTL Group, TF1, UPRAT, VRN) croient néanmoins à la possibilité d un modèle mixte, associant gratuité d un flux radiophonique principal et paiement de services associés.parmi ces derniers,des programmes thématiques, sans publicité et ciblant des niches d auditeurs qui ne sont pas satisfaites par les services existants, seraient éventuellement susceptibles de justifier le paiement d un abonnement.des données associées personnalisées,apportant une réelle valeur ajoutée à l auditeur, seraient de même susceptibles de lui être facturées :téléchargement pour une consommation différée des programmes diffusés ou d autres contenus, données relatives à la météo ou au trafic routier. Viatis suggère que ces services et données associés puissent faire l objet d une utilisation à hauteur de 20% de la ressource autorisée. Des incertitudes sur les revenus dégagés par les services associés Cette émergence de services payants est d autant plus probable pour certains (Radio France, RTL Group) que le marché de la publicité radiophonique est limité :il permettrait de financer la première phase de la numérisation, mais pas l accroissement de l offre à terme. NRJ Group pointe également (cf. supra) la limitation structurelle de ce marché. Radio France croit à la possibilité d un péage géré via une plate-forme commerciale :avec la progression de la télévision payante et d Internet, le public européen serait désormais habitué à payer pour des services audiovisuels enrichis et interactifs. Les contributions divergent sur les revenus susceptibles d être générés par ces services et la part qu ils pourraient représenter dans le chiffre d affaires des opérateurs. Certains opérateurs estiment que les revenus liés aux données et services associés seront marginaux, voire nuls (Emap, Paris Live Radio, Radio de la mer,california Events, RTL Group). Orbus souligne que, si les activités interactives (incluant les sites Internet) représentent d ores et déjà 20% du chiffre d affaires de Skyrock, il est douteux que les données associées à la musique et les services de transaction puissent générer des revenus significatifs. MFM pense que ces données et services ne généreront des recettes que s ils apportent une réelle valeur ajoutée à l auditeur. Plusieurs acteurs s inquiètent du délai nécessaire pour développer et valoriser ces services, estimé à une dizaine d années. D autres acteurs considèrent que des programmes thématiques, sans publicité et ciblant des niches d auditeurs qui ne sont pas satisfaites par les services existants, seraient susceptibles de justifier le paiement d un abonnement.des données associées personnalisées, apportant une réelle valeur ajoutée à l auditeur, seraient de même susceptibles de lui être CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA RADIO NUMERIQUE 18 SYNTHÈSE DES CONTRIBUTIONS Février 2006

19 C A D R E T E C H N O L O G I Q U E facturées :téléchargement des programmes diffusés ou d autres contenus, données relatives à la météo ou au trafic routier.pour Lagardère Active Broadcast, les diverses formes de recettes (publicité, parrainage, abonnement, paiement forfaitaire) pouvant être associées aux nouveaux services permettraient de compenser l érosion de la publicité liée au flux radiophonique principal et de préserver un équilibre économique menacé par la fragmentation de l audience. En tout état de cause, des modèles payants nécessiteront préalablement la conversion d une partie importante du parc des récepteurs (BE Radio). Plusieurs réponses (Coriolis, Emap,Radio Néo) soulignent l avantage concurrentiel détenu par certains acteurs extérieurs au secteur, comme les opérateurs de téléphonie mobile et les distributeurs de télévision payante, qui maîtrisent déjà les techniques de facturation et de suivi des clients. Lagardère s inquiète d ailleurs, dans le cas d un passage à des services payants sans publicité, de la dépendance qui pourrait lier les éditeurs de services à des plates-formes de distribution. Pour MFM, le danger vient de ce que la clé de répartition d éventuels abonnements serait l audience,ce qui menacerait les réseaux les plus faibles,compte tenu de coûts fixes d accès au marché. VRN s interroge sur l influence du choix du modèle, gratuit ou payant, sur les modalités d octroi des fréquences :celles-ci seront-elles concédées gratuitement ou louées à l opérateur? Pour quelques-uns (Alcatel/Eads, California Events), la question ne se pose pas :c est le marché qui fera le tri entre les modèles économiquement viables et les autres. Selon CreaCast, un programme ou un bouquet de programmes peut difficilement faire l objet d un abonnement.en revanche,la radio serait à terme intégrée dans des offres d abonnement liées au moyen d accès (câble, téléphone, satellite ) et non au contenu lui-même. 19

20 3 Scénarios de déploiement Le développement de la numérisation de la diffusion radio peut s effectuer selon différents scénarios,qui ne sont pas exclusifs. La numérisation peut être envisagée sur les réseaux terrestres existants, à savoir sur les bandes AM et FM, sur un réseau terrestre dédié à la radio numérique, sur un réseau mixte terrestre/satellitaire ou encore, sur des réseaux numériques non exclusivement dédiés à la radio. III.1 DÉPLOIEMENT DE LA RADIO NUMÉRIQUE SUR LES RÉSEAUX TERRESTRES EXISTANTS III.1.1 De l opportunité d une diffusion intégrale et simultanée en mode numérique des services autorisés en mode analogique Ce sujet a suscité des avis divergents, certains opérateurs considérant que la diffusion «in band» en simulcast doit être encouragée compte tenu de sa mise en œuvre souple et rapide, d autres contributeurs estimant que cette solution n est pas satisfaisante du fait de l absence d élargissement de l offre. La diffusion «in band» en simulcast serait à encourager car elle permet une numérisation rapide et souple du média RMC soutient la numérisation «in band» par la norme DRM, car elle permettra une numérisation rapide du média radio ainsi qu une initialisation du marché. Quant à NRJ Group, il soutient l urgence de procéder à la numérisation de la diffusion de la radio, qui doit reposer notamment sur «l opérabilité concrète de la technologie et sur la disponibilité immédiate des terminaux».en particulier,la numérisation de la bande FM par la norme IBOC répond à ces critères : «l IBOC serait le meilleur système pour numériser rapidement la radio en France,grâce à une technologie qui fonctionne d ores et déjà avec succès sur le plus grand marché radiophonique du monde». L autre avantage soutenu par l opérateur pour cette technologie est de ne pas modifier les habitudes d écoute de l auditeur, «les fréquences numérisées étant disponibles sur les mêmes fréquences que celles où ils ont l habitude d écouter leur programmes favoris en analogique». L UPRAT exprime également son souhait pour une diffusion «simulcast» des services analogiques et numériques, afin que le «réflexe de consommation» de l auditeur s installe peu à peu. CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA RADIO NUMERIQUE 20 SYNTHÈSE DES CONTRIBUTIONS Février 2006

21 S C É N A R I O S D E D É P L O I E M E N T La diffusion numérique «in band» en simulcast serait au contraire inopportune car elle ne permet pas l élargissement de l offre C est notamment la réflexion de TF1 qui considère que la diffusion en simulcast ne doit pas être l objectif de la numérisation du média radio. En effet, elle «offre un intérêt limité car elle ne permet pas l élargissement de l offre ni en termes de diversité, ni en termes d enrichissement du contenu avec des données associées et vidéo». Orbus rejoint cette analyse en apportant un regard critique sur la numérisation initiée par les opérateurs nord-américains «qui ont cherché à conforter leurs positions analogiques» en choisissant de numériser «in band», via la norme IBOC (In Band On Channel),les services déjà autorisés en analogique. Orbus juge cette initiative comme une «procédure défensive et corporatiste qui a pour vocation de limiter le nombre de canaux FM disponibles». Par ailleurs,la solution du simulcast mérite d être explorée en complément d une stratégie plus globale de numérisation de la radio. Plusieurs réponses expriment l idée que la diffusion intégrale et simultanée en mode numérique des services autorisés en mode analogique n est pas suffisante pour attirer l auditeur, mais qu elle peut être une étape de la numérisation. Ainsi,Astra, Emap et Radio Néo envisagent la diffusion numérique «in band» comme une première étape du passage de la radio en numérique, mais non suffisante. Elle nécessite d être couplée avec le lancement de nouveaux services. III.1.2 La diffusion numérique plein canal est également envisagée, sans pour autant rassembler l ensemble des acteurs Un passage rapide à une diffusion numérique en plein canal en ondes moyennes ou longues avec la norme DRM Quelques contributions expriment le souhait de pouvoir démarrer à très court terme la diffusion numérique en plein canal. Ainsi, Radio France évoque la possibilité de démarrer prochainement la diffusion d émissions en ondes moyennes et grandes ondes avec la norme DRM. L opérateur précise que des radiodiffuseurs utilisent déjà le DRM et que des récepteurs intégrant la possibilité d écouter un signal numérique DRM seraient disponibles avant la fin de cette année. Nextradio est disposé à démarrer «à titre expérimental» la diffusion numérique avec la norme DRM sur une fréquence planifiée actuellement en ondes moyennes en Lorraine. Une diffusion numérique plein canal s inscrivant dans une perspective à moyen terme RTL et Lagardère Active Broadcast sont favorables à la numérisation de leurs émetteurs ondes longues avec la norme DRM. Toutefois, Lagardère Active Broadcast précise que, du fait de l arrêt de la diffusion analogique rendu nécessaire par la diffusion du signal numérique,cette éventualité ne peut s envisager que si le CSA compense «la perte immédiate et importante de couverture, pendant la lente période d initialisation de la réception numérique nouvelle». TDF évoque la possibilité d utiliser la bande du 26 MHz pour des diffusions avec la norme DRM, ce qui permettrait, avec de faibles puissances, d autoriser des projets à vocation locale. 21

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