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2 Rappel anatomique... 3 Traumatologie De L œil Plaie de paupière : Fractures de l orbite Plaies du globe Corps étrangers Brûlures chimiques, thermiques ou UV Hyphéma : Luxations subluxations cristalliniennes : Iridodialyse : Lésion du nerf optique :... 8 Œil Rouge Blépharites : Orgelet : Chalazion : Conjonctivites Erosions Cornéennes Ulcération cornéenne Perforation de la cornée Uvéite antérieure ou iridocyclite Glaucome aigu a angle fermé (GAAF) Sclérite Episclérite : Endophtalmie : Œil Enfle Infection bactérienne Tumeurs : Dacryoadénite : Dacryocystite Diplopie Perte de Vision Clinique Perte de vision Ressources Web Tri ophtalmologique aux urgences Lampe à fente Médicaments ophtalmologique disponible Diagnostic d un œil rouge Algorithme devant un œil rouge

3 Rappel anatomique

4 Traumatologie De L œil

5 1.1 Plaie de paupière : Plaie du bord libre de la paupière inférieure Suture par ophtalmologiste Plaie du canal lacrymal Traitement spécialisé Sonde guide dans le canal lacrymal. Traitement spécialisé Toujours chercher une plaie du globe associée Plaie non transfixiante simple de la paupière peut être suturée aux urgences Plaies avec atteinte du bord libre ou du système lacrymal doivent être suturées par les ophtalmologistes. 1.2 Fractures de l orbite par hyperpression sur le globe oculaire qui résiste. Examen : point douloureux sur le rebord orbitaire Crépitation Hypoesthésie sur le territoire du nerf orbitaire inférieur Enophtalmie et diplopie si un muscle est incarcéré dans la fracture (droit inférieur). Bilan par scanner :Les fractures sont le plus souvent inférieures ou internes. Traitement : Fractures simple : symptomatique Si incarcération : chirurgie secondaire. Fracture du plancher de l orbite (enophtalmie, defaut d élévation du GO) 1.3 Plaies du globe Rupture du globe :choc direct : la sclère peut se rompre par hyperpression au niveau du limbe, des insertions musculaires ou de l émergence du NO. Examen : hémorragie sous conjonctivale, enophtalmie, CA plate, issue de matière uvéale par la déchirure. Traitement : antalgiques antibiotiques, avis ophtalmo Fracture plancher orbite droit Hémorragie sous conjonctivale bénigne Plaie de cornée avec corps etranger Fig Hémorragie sous conjonctivale et hyphéma 526 Plaie délabrante du globe avec issue d humeur aqueuse

6 Traitement plaie du globe vérifier vaccination anti tétanique. 4 g x 3 par jour PIPERACILLINE 200mgkg chez l enfant perfusion de 30 min 200 mg x 2 OFLOCET Perfusion 30 min Réduire les doses en cas d insuffisance rénale CI enfant moins de 6 ans allaitement épilepsie 1.4 Corps étrangers Cornéens : Sensation de corps étranger, larmoiement, photophobie, rougeur. Des CE à cinétique élevée peuvent perforer la cornée (hémorragie sous conjonctivale diffuse, déformation de la pupille, hyphéma, modification de la profondeur de la CA) Examen : après anesthésie locale à la LAF. Corps étrangers profonds ou axiaux : avis ophtalmo CE superficiels à enlever avec la pique à corps étranger. Enlever la rouille visible à la LAF avec une fraise. Faire systématiquement un test de SEIDEL(1) après Intra oculaires : 80% sont métalliques (radio opaques) Corps étranger sous palébral A suspecter chaque fois que CE a haute énergie Douleur, suffusion hémorragique LAF : on peut retrouver l orifice d entrée Test de SEIDEL(1) positif Faire une radio de l orbite complété par TDM Traitement : VAT et antibiotique locaux et généraux. Avis ophtalmo Corps étranger cornéen Corps étranger métallique Examen à la fluorescéine Petite corps etranger cornéen Radio de l orbite : visualise le corps étrange intra orbitaire 626

7 1.4.3 Test de Seidel : anesthésie locale cornéenne Appliquer la fluorescéine sur la région suspecte LAF en lumière bleue : la fluorescéine est lavée ou diluée en traînées ou en tourbillons qui signe la fuite d humeur aqueuse 1.5 Brûlures chimiques, thermiques ou UV Lésions par projection de produites chimiques sont souvent des accidents du travail Lésions dépendant du ph et de la durée d exposition Acides : Lésions superficielles Sauf acide fluorhydrique (pénètre la cornée) traitement immédiat par gluconate de calcium 1% en irrigation locale prolongée Bases : saponification des tissus, lésions en profondeur. Réaction inflammatoire locale intense et nécrose. Traitement : Tetracaine (anesthésique local) Ecarteurs à paupière Lavage sérum physiologique 1000 ml dans les culs de sac pendant 30 min Classification de DUA GRADE GRADE I GRADE II GRADE III GRADE IV GRADE V GRADE VI Atteinte limbique 0 < Atteinte conjonctivale 0 < 30% 30-50% 50-75% % 100% Pronostic Très bon Bon Bon Réservé Mauvais Très mauvais 1.1. Grade I et II de DUA Lavage des voise lacrymales par Soludecadron Cycloplégiques Antibiotique collyres Antalgiques PO 1.2. Grade III à VI Hospitaliser Lavage des voies lacrymales par soludecadron Antalgiques PO ou IV Cycloplégiques ATB collyres Brûlure superficielle Corticoïdes collyres heure Tétracyclines PO : MINOCYCLINE 100 mg 1cp par jour

8 1.5.4 Brûlures par UV (coup d arc). Symptomatologie retardée. (soudure ou exposition solaire ++). Douleur et aspect de Kératite ponctuée. Traitement : antalgiques et antibiothérapie prophylactique Brûlure cornéenne par UV «Coup d arc» (Michèle BONSCH 17 janvier 2005) Calmer et rassurer le malade et son entourage. Mettre dans le cul de sac conjonctival paupière inférieure une pommade antibiotique TOBREX 0.3% (Tobramycine aminoside) RIFAMYCINE pommade : instiller dans le cul de sac inférieur (CI : lentille souple risque de coloration définitive) Couvrir avec une compresse oculaire Prescrire des antalgiques classe 2 pour 48 h EURONAC 5% (Acetylcysteine Cicatrisant local) 1 goutte trois fois par jour 5 jours. 1.6 Hyphéma : Sang dans la chambre antérieure Niveau variable plus il est important plus il y a un risque d atteinte définitive Avis ophtalmo rapide Traitement : repos, protection de l œil. Les hyphémas importants sont hospitalisés Hyphéma 1.7 Luxations subluxations cristalliniennes : après rupture partielle ou totale des fibres zonulaires Clinique : Diplopie monoculaire douloureuse. Examen : LAF : le cristallin est visible partiellement ou totalement déplacé. Avis ophtalmo immédiat 1.8 Iridodialyse : Déchirure de l iris avec aspect en rideau ou de deuxième pupille. Souvent hyphéma secondaire et parfois diplopie monoculaire 1.9 Lésion du nerf optique : Clinique BAV et du RPM sans autre explication. Examen : pour éliminer d autres lésions (hyphéma ou déchirure rétinienne) Hémorragies retrobulbaires Post traumatiques ou postopératoires Hématome retrobulbaire comprime et repousse le globe en avant Exophtalmie, Hyperpression intraoculaire diminution de la mobilité. Perte de vision totale possible en 60 min Traitement : Traiter comme un glaucome aigu Iridodialyse

9 Œil Rouge 1.10 Blépharites : Inflammation des paupières souvent chronique et récidivant Du à infection bactérienne, virale, parasitaire, allergique, dermatologique. Blépharite staphylococcique ou séborrhéique (face antérieure de la paupière) essentiellement associé à syndrome sec Glande de Meibomius (face postérieure de la paupière) Examen : aspect de desquamation rougeur œdème du bord libre Anomalie des cils anomalie de l apposition des paupières (entropion ectropion) Traitement : Soins d hygiène Massages eau chaude Lavage avec shampooing bébé dilué Antibiotique si suspicion de staphylocoque Larmes artificielles si syndrome sec 1.11 Orgelet : Abcès staphylococcique à partir des glandes de meibomius de la paupière. Clinique : Paupière inflammatoire et douloureuse et un abcès incluant un cil Traitement : compresses chaudes, pommade antibiotique et traitement AB antistaphylococcique général Chirurgie si échec du traitement Orgelet paupière inférieure 1.12 Chalazion : Inflammation granuleuse autour d une glande sébacée de la paupière. Il faut drainer le sac glandulaire par compresse chaudes et massage. Traitement chirurgical en cas de chalazion chronique Conjonctivites Bactériennes Fréquentes : Staphylocoque, pneumocoque, hémophilus Signes : début unilatéral diffusion en h : Irritation rougeur et écoulement purulent Paupières collées le matin Pas de BAV pas de douleur orbitaire Examen Hyperémie conjonctivale Pupille cornée CA : RAS Ecoulement purulent évident Traitement : Collyres antibiotiques sans corticoïdes 2 à 4 fois par jour Virales Cause la plus fréquente d un œil rouge Chalazion Chalazion

10 Adénovirus épidémiques (mains, appareillage ophtalmo, piscines) Signes Douleur rougeur et écoulement clair oedème palpébral uni ou bilatéral Examen : Adénopathie prétragienne évocatrice mais non constante Hémorragie sous conjonctivale Erosions cornéennes Kératite ponctuée parfois Evolution : 1 semaine Traitement Symptomatique. Pas de preuve pour un traitement actif Corticoïdes en cas de kératite sévère (ophtalmo) Eventuellement antibiotiques pour éviter la surinfection Eviter la contagion (éviter contact de toute nature œil main œil) Eviter contagion malade médecin malade (gants d examen) Conjonctivite Conjonctivite Allergiques Phénomène saisonnier ou collyres ou lentilles Signes : Prurit, rougeur, larmoiement Examen : Atteinte bilatérale avec chémosis et œdème Aspect pavimenteux de la conjonctive Traitement : antihistaminiques et collyres anti allergiques (CHROMABAK collyre 6 fois par jour) Aspects particuliers de la conjonctive Conjonctivite allergique liées à l exposition UV et vieillissement Pinguecula : tache jaunâtre d aspect graisseux sur la partie nasale de la conjonctive. Pterygium : lésion surélevée charnue jaunâtre à la partie nasale de la conjonctive bulbaire peut s étendre sur la cornée et rarement gêner la vision. Ces lésions peuvent devenir localement inflammatoires Traitement : Collyre anti-inflammatoire 1.14 Erosions Cornéennes Défect dans l épithélium cornéen par traumatisme direct (ongle, branche, brosse à cheveux, Lentilles de contact,..) Clinique : douleur vive suivie de photophobie, blépharospasme, larmoiement, baisse de la vision et sensation de corps étranger. Examen : œil rouge hyperémie L anesthésie locale soulage rapidement et permet l examen Fluorescéine montre la lésion LAF : taille et profondeur de la lésion Evolution : guérison en 2 à 3 jours Risque infectieux minime sauf lentilles de contact Traitement : pansement oculaire surtout si lésion étendue Anti-inflammatoires non stéroïdiens Antibiotiques large spectre Ptérygion

11 Pommade cicatrisante Antalgiques généraux Problème particulier : 1.3. porteurs de lentilles Risque d ulcération de cornée avec infection à pyocyanique Avec risque de lésion définitive de la cornée Traitement : Eviter les pansements occlusifs (favorisent la prolifération bactérienne). Antibiothérapie couvrant le pyocyanique Suivi ophtalmologique rapproché (J1) Ne pas reprendre le port des lentilles avant guérison complète 1.4. Colle cyanoacrylates (Dermabond et assimilés) Kératite chimique simple Si les paupières sont collées on peut les frotter doucement avec une solution ophtalmique d érythromycine (solvant organique). Pas de traction forcée sur les paupières. Adresser à l ophtalmo Kératite superficielle Par exposition aux UV (coup d arc) aussi, lentilles collyres, syndrome sec, infections virales. Clinique : atteinte bilatérale douleur, rougeur, larmoiement, baisse de la vision souvent retardée par rapport à l exposition (la nuit) Examen Après anesthésie locale Fluorescéine : kératite ponctuée taches grises ou très marquées Evolution : Guérison en heures. Traitement Antibiotiques Antalgiques per os 1.15 Ulcération cornéenne Cause variables : staphylocoque et BGN (Pyocyanique dans les ulcérations par lentille de contact). Herpes mycoses ont été incriminées. L ulcération se produit sur une lésion cornéenne préexistante (chirurgie). Les maladies de système et l immunodépression sont aussi des facteurs favorisants Clinique : douleur oculaire, flou visuel, photophobie. Parfois écoulement purulent Examen : cornée apparaît dépolie à l examen direct LAF : montre les bords et le cratère de l ulcère et prend la Ulcération cornéenne prenant la fluorescéine. Fluorescéine. Prélèvements bactériologique si possible Mis en culture des lentilles et liquide de conservation Traitement : Examen par ophtalmologiste en urgence Antibiothérapie avec hospitalisation initiale 1.16 Perforation de la cornée La cause la plus fréquent est infectieuse plus que traumatique, Ulcération cornéenne

12 maladies inflammatoires ou dégénératives. Clinique :douleur, baisse acuité visuelle, larmoiement Examen : Chambre antérieure est plate Extravasation uvéale Test de Seidel positif (1) Ne pas mesurer la pression intra oculaire Traitement : urgence chirurgicale ophtalmologique 1.17 Uvéite antérieure ou iridocyclite Kératite bactérienne Inflammation de la partie antérieure de l uvée ou avec infection virale ou Herpes Autres causes : Lyme, toxoplasmose, brucellose, HIV, corps étranger, ischémie post traumatique. Clinique : douleur, larmoiement et photophobie. Réduction de l acuité visuelle parfois marquée. Examen : hyperémie conjonctivale maximum péri limbique. Pupille en myosis ou irrégulière avec RPM diminué. La recherche du RPM dans l œil opposé entraine une douleur vive dans l œil atteint. LAF : présence de floculation dans la CA Tyndall + de 1 à 4 selon intensité. Présence d un hypopion (ménisque de pus partie inférieure de l iris). Traitement : Avis ophtalmo urgent Corticoïdes locaux Atropiniques pour mettre le sphincter au repos Précipités retrocornéens Kératite herpétique Atteinte fréquente (2 à6 % des primo infections herpétiques 10 à 30 % des Hypopion rechutes) Clinique : Prurit, larmoiement, photophobie, flou visuel. Examen : Hypoesthésie cornéenne LAF + fluorescéine en lumière bleue aspect ponctué au tout début puis en dendrites ou fougères et lésions en carte de géographie Iritis avec Tyndall + dans 40% des cas. Traitement : collyre acyclovir 5 fois par jour pendant 10 à 14 jours. Corticoïdes parfois associés (par ophtalmo) Zona Keratite dendritique Atteinte du rameau ophtalmique du nerf trijumeau (V). Signe de Hutchinson (vésicule de la pointe du nez) Clinique : atteinte ophtalmique est souvent cornéenne de kératite à des ulcérations a kératite avec iridocyclite et anesthésie cornéenne Traitement : Zovirax ou Zelitrex pendant 5 jours Zovirax Collyre d efficacité incertaine Ulcère géographique

13 1.18 Glaucome aigu a angle fermé (GAAF) Facteurs de risque : âge, sexe féminin, hypermétropie, antécédents familiaux de glaucome, antécédent d iridocyclite Facteurs déclenchants chez le sujet à risque : toute dilatation pupillaire : faible éclairage, stress, médicaments a action atropinique ou sympathomimétique. Clinique : douleur oculaire ou céphalée GAAF frontale unilatérale baisse acuité visuelle, halos colorés autour des lumières nausées et vomissements (réaction vagale). Œil rouge, aspect dépoli, mydriase peu réactive. Examen : diagnostic confirmé par la mesure de la pression oculaire (>25 mmg souvent > 40 mm hg). Non traité le glaucome aigu aboutit à la cécité en quelques jours. Traitement : Appel ophtalmologiste en urgence abaisser la pression intraoculaire Diamox 500 mg IV en IVL 12h Mannitol 15% 2gkg en 60 min (attention en cas d insuffisance cardiaque ou rénale) Glaucome à angle Fermé (Michèle BONSCH 17 janvier 2005) Hospitalisation Iono TP TCA nfs ECG Bilan pré op Traitement général Relais per os 250 mg8h + diffuk 1 gel8h DIAMOX 500 mg IVL MANNITOL 15% 500 ml en perfusion IV rapide 20 min Traitement local OPHTIM Timolol 1 gtte 12h 1 Oeil en blocage (TIO bétabloquant) 0.50% élevée et œil en mydriase) IOPIDINE 1% (Apraclonidine alpha-2 adrénérgique) 1 goutte12h Quand el blocage est levé PILO 2% Œil opposé PILO 2% 1 goutte 10 min jusqu à obtenir un myosis 1 goutte 4 fois apr jour 1.19 Sclérite Contexte : Inflammation de la sclère antérieure ou postérieure est une affection idiopathique souvent dans le contexte d une maladie générale : polyarthrite rhumatoïde, polychondrite, Lupus, Wegener, PAN, Sarcoïdose, tuberculose, brucellose, Lyme, Herpes Formes cliniques : Forme diffuse, nodulaire, et nécrosante Clinique : œil rouge,, douleur oculaire, baisse acuité visuelle

14 Examen : œil sensible à la palpation, sclère amincie bleuâtre Traitement : consultation ophtalmologique rapprochée, traitement par corticoïdes locaux ou généraux Episclérite : Inflammation des vaisseaux entre la conjonctive et la sclère Habituellement bénigne guérit en 2 semaines Clinique : érythème conjonctival localisé sensible Examen : engorgement vasculaire dans le secteur intéressé avec souvent présence d un nodule. La vison, la cornée et la pupille sont normaux Traitement : abstention ou traitement antiinflammatoire non stéroïdien episclérite 1.21 Endophtalmie : Infection des couches profondes de l œil, pronostic gravissime. Survient en postopératoire Clinique : douleur inflammation, hypopion, Traitement : hospitalier par AB locaux et généraux

15 Œil Enfle Causes : Infection, inflammation, tumeur Le diagnostic est différent selon l âge L examen clé est le scanner 1.22 Infection bactérienne Cellulite pré septale (rougeur orbitaire). Cellulites préseptales : en avant du septum orbitaire : c est à dire touche les paupières Cellulite orbitaire en arrière du septum touche l orbite et son contenu en général par contagion d une infection ethmoïdale ou dentaire. Germes : staphylocoque, pneumocoque, hemophilus et anaérobies. Mycose chez les diabétiques ou immunodéprimés. Clinique : Douleur œdème unilatéral injection conjonctivale et un chémosis - Cellulite extra orbitaire : les mouvements oculaires sont indolores - Cellulite orbitaire : les mouvements oculaires sont douloureux. Possibilité d hypoesthésie dans le territoire Cellulite orbitaire (exophtalmie ++) du V TDM si suspicion de cellulite orbitaire ou en cas de doute diagnostique Traitement : Antibiothérapie anti staphylococcique et anti anaérobies rocephine et clindamycine ou flagyl. Amphoterycine en cas de cellulite mycosique En cas d abcès : chirurgie Complications : thrombose du sinus caverneux, empyème sous dural méningite Les Syndromes inflammatoires de l orbite sont difficile à différencier. Se voient dans un contexte de maladie inflammatoire systémique. Le diagnostic est aidé par le scanner (infiltrat diffus). Forme particulière : hyperthyroïdie. Avec rétraction de la paupière supérieure et dyssynergie oculopalpébrale (S de Beyle). Urgence ophtalmo à traiter par corticothérapie orale 1.23 Tumeurs : Début unilatéral progressif peu douloureux. Les tumeurs primitives sont plus fréquentes chez l enfant Les métastases plus fréquentes chez l adulte Scanner et consultation ophtalmologues à prévoir rapidement 1.24 Dacryoadénite : Chez l enfant, inflammation de la glande lacrymale dans le quart supéro-externe de l orbite. Associé à une affection virale chez l enfant ou gonococcique chez l adulte 1.25 Dacryocystite Infection ou inflammation du canal lacrymal (aigu ou chronique) L imperforation du canal lacrymal ;est fréquente chez l enfant. Evolution est souvent spontanément favorable Dacryocystite aiguë :

16 Larmoiement et croûtes oculaires érythème du sac lacrymal (quart inférointerne de l orbite) ou de la paupière. Issue de pus par le point lacrymal à la pression. Traitement : AB IV anti staphylococciques ou anti hemophilus chez l enfant

17 Diplopie Monoculaire (20%) ou binoculaire Monoculaire : anomalies du globe, lentilles de contact Binoculaire : anomalies neurologies des muscles extrinsèques. Atteinte des paires crâniennes Atteinte musculaire Ou traumatique (fracture du plancher de l orbite avec incarcération du droit inférieur, subluxatrion ou luxation cristallinienne visible à la LAF) Causes rares tumeurs retroorbitaires, tumeur hypophysaires, paralysies supra nucléaires, AVC du tronc

18 Perte de Vision Différence selon âge Et type de perte de vision Perte de vision non traumatique du sujet jeune (<50 ans) : névrite optique en premier lieu Après 60 ans : causes vasculaires et artérite temporale après 65 ans. Interrogatoire : vision des couleurs, atteinte centrale ou périphérique. Antécédents et traitements. Préciser la vitesse de perte de vision et l existence de douleurs Clinique Examen de l acuité visuelle Si elle est corrigée par la vision ponctuelle (à travers un trou d aiguille 18 ga dans une feuille de papier). C est un BAV pare défaut de réfraction non neurologique ou oculaire Examen pupillaire Examen du photomoteur En éclairant alternativement chaque œil la réponse normale est une contraction pupillaire bilatérale. Quand on éclaire l œil malade la réponse est plus lente si bien que l on a une dilatation paradoxale de l œil lorsque la lumière revient sur lui (c est la dilatation normale de l autre pupille). Phénomène de Marcus-Gunn. Un test positif suggère une atteinte du nerf optique. - Pupille tonique d ADIE : RPM très lent mais maintien du réflexe d accommodation. - Pupille Argyll-Robertson : myosis irrégulier avec conservation du réflexe d accommodation (examen à la loupe). Signe de Neurosyphilis - Claude Bernard Horner : myosis, ptôsis enophtalmies (paralysie sympathique de l œil) Chercher Lésion moelle cervicale, AVC du bulbe, dissection carotidienne, syringomyélie. Tumeur de l apex Examen champ visuel au doigt Examen motricité oculaire extrinsèque : (examen au doigt) Examen du fond d oeil Aspect d occlusion artère centrale de la rétine Ou aspect occlusion veine centrale de la rétine Aspect d œdème du nerf optique (œdème papillaire) Décollement de la rétine Idiopathique ou post traumatique, inflammatoire, infectieux ou post opératoire Atteinte sévère si la macula est intéressée. Souvent périphérique et difficile a voir au fond d œil direct Début brutal par des «flashs» lumineux Ou avec l impression d un rideau qui descend Examen : aspect grisâtre et surélevé. Adresser à l ophtalmo Œdème papillaire

19 1.27 Perte de vision Sujet jeune (moins de 50 ans) Névrite optique de loin le plus souvent (20% SEP) Récupération en 4 à 6 semaines avec bonne récupération à 6 mois Début rapide en qq heures parfois plus progressif Douleurs périorbitaires augmentant lors des mouvements Atteinte rétro bulbaire donc le FO est normal ou œdème papillaire RPM ralenti ou absent Traitement : bolus corticoïde (500 mg à 1g) après TDM et examen neuro En cas d atteinte atypique ou bilatérale chercher Compression extrinsèques Vascularite Infections : Maladie des griffes du chat, Lyme, toxoplasmose, Sarcoïdose (uvéite) et nerf optique Intoxication méthanol Sujet plus de 60 ans 1.5. OACR Athérome spasme artériel embolie Perte de vision brutale indolore et sévère FO : rétines pale œdématiée avec une tache rouge cerise au niveau de la fovéa Pronostic mauvais. Pas de traitement efficace Occlusion artére centrale de la rétine 1.6. OVCR Perte progressive ou brutale de la vision FO : Hémorragies rétiniennes, veines dilatées, et oedème papillaire Pas de traitement prouvé 1.7. Artérite temporale Inflammation granulomateuse des artères extra crâniennes qui mènent a une perte de vision rapide par neuropathie ischémique ou OACR Touche le sujet de plus de 65 ans Clinique : céphalées unilatérales, hyperesthésie temporale claudication de la mâchoire douleur sur le trajet des artères temporales VS > 100 (exceptionnellement basse) Traitement corticoïde sur la simple suspicion (1mgkg per os) Confirmation : BAT Occlusion veine centrale de la rétine

20 Ressources Web en-lignechoix.php?dispg=ophtal

21 Tri ophtalmologique aux urgences

22 Lampe à fente

23 Médicaments ophtalmologique disponible Nom Fluorescéine DCI fluoresceïne Classe Diagnostic Posologie 1 à2 gttes Cebesine 0.4% oxybuprocaine Anesthésique Local 1à 2 gttes A répéter si besoin 1à 2 gttes A répéter si besoin 1 goutte ttes les 10 min jusqu à dilatation 1 goutte par 6h Tetracaine Anesthésique Local Neosynephrine Chlorhydrate de phényléphrine Mydriatique sympathomimétique alpha Atropine 1% Atropine Ciloxan collyre Ciprofloxacine mydriatiques et cycloplégiques, anticholinergiques Antibiotique Fluoroquinolone Tobrex 0.3% Tobramycine Antibiotique aminoside Tobradex Tobramycine Dexamethasone Antibiotique + corticoïde Pommade vitamine A Vit A synthétique cicatrisant Rifamycine pommade oph rifamycine Antibiotique gttes ttes les 2 à 4h 1 goutte 3 à 8 fois par jour 1 gtte par 4 à6h 1 grain de riz dans cds conj. 3 fois par jour 1 grain de riz dans cds conj. 2 fois par jour Indication Ulcérations cornéennes Test de Seidel Antalgie pour examen et intervention Antalgie pour examen et intervention Dilatation iris Contre-indications Lentilles souples uvéites antérieures (iritis, iridocyclites) et postérieures, Abcès de cornée Ulcérations cornéennes Abcès de cornée Ulcérations cornéennes Infections avec composante inflammatoire Enfant Glaucome IMAO Cicatrisant cornéen Ulcerations cornéeennes Orgelet A n utiliser que sur place Action courte A n utiliser que sur place Durée intermédiaire Enfant Glaucome IMAO Kératite herpétique épithéliale dendritique, kératite mycosique, kératoconjonctivite virale

24 Diagnostic d un œil rouge Diagnostic d un œil rouge Conjonctivite Signes fonctionnels Douleur Gène Acuité visuelle Normale Secrétions +++ Photophobie Examen lampe à fente Rougeur Cornée +- Att.cornéenne Uvéite GFA Larmoiement par blépharospasme +++ variable Périkératique Trouble Calme Calme Tyndall+++ Pupille Normale Normale Tonus Normal Normal Myosis Synéchies Variable Etroite Tyndall +Semi Mydriase Aréflexique Elevé Périkératique Fluo + + Périkératique Claire pfs trouble Fluo +++ Précipités retrodescmetiques Chambre Antérieure Hyperémie diffuse Claire Fluo 0 Larmoiement

25

26 Algorithme devant un œil rouge

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