Résumés des références prioritaires pour la conciliation études-travail

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1 Mai Résumés des références prioritaires pour la conciliation études-travail Nathaly Isabelle Document complet rassemblant l ensemble des résumés pour tous les articles repertories. I nstances rég ional es de concertat ion sur la p ersé vér ance scolair e et la réu s site éducative (IRC) et le Centre de tr ansfert pour l a réu ssite éducative du Québec (CTREQ)

2 Résumé 1 - Y a-t-il un lien entre l emploi pendant les études et la réussite scolaire? Motte, Anne et Schwartz, Saul, Canada Millennium Scholarship Foundation, avril 2009 Cette note de recherche présente, en premier lieu, les tendances observées auprès des étudiants qui travaillent et les motifs qu ils invoquent pour justifier leur besoin d un emploi. Des données récentes sur le marché du travail indiquent que les étudiants inscrits à temps plein dans une université ou un collège travaillent plus que jamais. Faut-il s inquiéter du fait que les étudiants travaillent plus qu auparavant? Selon l opinion générale, le fait d avoir un emploi trop accaparant peut compromettre la réussite de l étudiant, mais presque tout le monde s accorde pour dire que travailler seulement quelques heures par semaine n a que peu d effets sur la réussite des études. Or, malgré ce genre d opinions préconçues, la question est loin d être close. Les étudiants âgés de 15 à 19 ans ont un taux d emploi de 5 à 10 % inférieur à celui des étudiants de 20 à 24 ans; ceci n est pas vraiment étonnant, étant donné que le groupe plus jeune comprend des élèves du secondaire. La proportion d hommes qui travaillaient dans le groupe plus jeune a culminé au début des années 1990 à un peu moins de 45 %. Elle n a jamais plus atteint ce niveau et se situe maintenant à 35 %. Au fur et à mesure que le taux d emploi s est accru, le nombre moyen d heures consacrées au travail a également augmenté. Avec pour conséquent qu en , les étudiants à temps pleins ont travaillé un nombre sans précédent d heures durant l année universitaire. Ainsi, les étudiants âgés de 18 à 24 ans ont travaillé en moyenne 16,5 heures par semaine. Pourquoi les étudiants travaillent-ils? La raison la plus évidente pouvant expliquer le travail des étudiants de niveau postsecondaire est que cela leur assure une source importante de revenus. Selon Ouellette, 26 % des étudiants à temps plein qui ont répondu à l Enquête sur la participation aux études postsecondaires (EPEP) ont dit que le revenu qu ils tiraient de leur emploi actuel était leur principale source de revenus. Cette proportion était à peine inférieure à celle des 27 % d étudiants qui ont indiqué que leur principale source de fonds était leurs économies personnelles. Un peu plus de 60 % des étudiants ont indiqué que leur emploi actuel était l une de leurs sources de fonds. Encore une fois, il s agissait du deuxième groupe en importance, étant surpassé uniquement par les 79 % d étudiants qui ont répondu que leurs économies personnelles étaient l une de leurs sources de revenus. Cette augmentation du taux d emploi des étudiants peut être due à la hausse des droits de scolarité au cours de la période allant de 1995 à L étude de Neill (2006) sur les répercussions des hausses des droits de scolarité sur l emploi des étudiants donne à penser qu il y a une corrélation positive entre les hausses de droits de scolarité et le nombre plus élevé d étudiants universitaires inscrits à plein temps qui travaillent. Assez étonnamment, peu de sondages ont demandé aux étudiants pourquoi ils travaillaient. En réalité, il est difficile de poser une telle question ou d y répondre, parce que la décision de travailler peut résulter de divers besoins. Le Sondage auprès des étudiants des collèges (SEC) réalisé par la Fondation canadienne des bourses d études du millénaire comprenait une série de questions qui demandait à plus de étudiants s ils travaillaient et, dans l affirmative, pourquoi ils le faisaient. Plus de la moitié (57 %) d entre eux ont dit qu ils travaillaient et, de ceux-ci, la majorité (52 %) a expliqué que c était pour «payer des fournitures nécessaires». Un autre 10 % des étudiants a répondu qu ils travaillaient pour «rembourser leurs dettes 2

3 d études ou une dette reliée aux études». Enfin, 22 % des répondants travaillaient pour «accroître leur revenu disponible». Les études récentes qui ont traité des répercussions du travail des étudiants sur la réussite de leurs études. Pour résumer, les résultats des recherches antérieures sur le lien entre le fait de travailler pendant les études et la réussite des études sont mitigés. Certains chercheurs arrivant à la conclusion qu il y a une corrélation négative, d autres qu il y a une corrélation positive et d autres encore qu il n y a aucun lien. Or, selon l auteur, les travaux les plus récents sur le lien entre le travail et le rendement scolaire des étudiants indiquent que le fait de juxtaposer travail et études a une incidence négative sur les notes. Les preuves quant à la persévérance demeurent, cependant, non concluantes. «En règle générale, les recherches démontrent que le décrochage est associé au nombre d heures de travail. Non seulement les élèves qui travaillent un nombre d heures modéré courent-ils un risque moindre de décrochage scolaire (Dagenais, Montmarquette, Parent, Durocher et Raymond, 1999; Sunter, 1993; Gilbert, Barr, Clark, Blue et Sunter, 1993), ils pourraient, en fait, être plus susceptibles d obtenir leur diplôme d études secondaires (Ruhm, 1997). Et les élèves qui travaillent plus de 15 à 20 heures par semaine courent un risque plus grand de décrochage (Sunter, 1993; Gilbert et al., 1993; Barro et Kolstad, 1987; D Amico, 1984)» Analyse du lien entre le travail la persévérance. À partir des recherches publiées sur les effets du travail durant les études sur la réussite des études postsecondaires et des analyses de l Enquête auprès des jeunes en transition, il semble que le consensus soit le suivant : a) travailler «trop» doit avoir des effets négatifs sur la réussite des études, que ce soit sur les notes ou sur la persévérance; b) travailler quelques heures n est pas nuisible. Malgré toutes ces considérations théoriques, il est clair que les étudiants inscrits à temps plein travaillent plus que jamais. Il y a non seulement de plus en plus d étudiants qui travaillent au Canada, mais le nombre moyen d heures qu ils consacrent au travail augmente aussi constamment. En , les étudiants travaillaient en moyenne 16,5 heures par semaine. Le travail des étudiants nuit-il à la réussite des études? Il n y a pas de réponse simple à cette question. Il se peut que les étudiants travaillent plus pour toutes sortes de raisons. La principale raison est toutefois probablement que les étudiants n ont pas d autres options pour financer leurs études postsecondaires, ou que les options offertes ne sont pas intéressantes. Les familles économisent moins qu avant, les emprunteurs risquent de ne pas pouvoir combler leurs besoins financiers en raison des faibles montants des prêts et les bourses se font rares. Par ailleurs, certains étudiants travaillent pour payer des dépenses qui ne sont pas strictement nécessaires, notamment des biens de loisirs et de divertissements. D autres étudiants encore ont un emploi lié à leur domaine d études et à leur future profession. Lien : 3

4 Résumé 2 - À la croisée des chemins : premiers résultats de la cohorte des 18 à 20 ans de l'enquête auprès des jeunes en transition Bowlby, Jeffrey W. et Mc Mullen, Kathryn, Statistique Canada, 80p., janvier Cette enquête de Statistique Canada réalisée en 2000sur les jeunes en transition (EJET) âgés de 18 à 20 ans permet d'examiner les principales transitions que vivent les jeunes Canadiens qui quittent l'école secondaire pour soit poursuivre des études supérieures soit pour intégrer le marché du travail. Le présent rapport établit des comparaisons entre les diplômés et les décrocheurs du secondaire selon le contexte social, les résultats scolaires, les aspirations, le travail pendant les études et examine les cheminements des deux groupes. Ce rapport fournit des données sur les taux d'abandon des études secondaires et établit des comparaisons entre les diplômés de l'enseignement secondaire et les décrocheurs en fonction de certains déterminants, à savoir les antécédents familiaux, les études et la profession des parents, la participation scolaire, le travail pendant les études secondaires, l'influence des pairs et les aspirations scolaires. Il donne également un aperçu des cheminements suivis par les jeunes qui ne fréquentent plus l'école secondaire, en considérant en particulier leur degré de participation aux études postsecondaires, leur situation par rapport au marché du travail, l'autoévaluation de leurs niveaux de compétence et les obstacles les empêchant de poursuivre des études postsecondaires. Quelques faits saillants au Canada le taux de décrochage du secondaire a considérablement diminué au Canada au cours des années 1990 ; comparativement aux diplômés, les décrocheurs se caractérisaient par : o o o o o de moins bons résultats scolaires; un niveau d'engagement moindre à l'école; le fait d être moins susceptibles d'avoir des amis proches ayant poursuivi des études postsecondaires; une tendance à s'absenter davantage des cours; une tendance à consommer régulièrement de l'alcool et des drogues. l'environnement familial influence le succès des études secondaires; la plupart des jeunes poursuivent des études postsecondaires; c'est au Québec que la proportion est la plus élevée (78 %); près de la moitié des jeunes qui poursuivent fréquentent un collège et environ le tiers fréquente l'université; en décembre 1999, 32 % des jeunes qui avaient quitté le secondaire travaillaient à plein temps, 41 % à temps partiel et 26 % ne travaillaient pas; la majorité des étudiants du postsecondaire combinait études et travail; 54 % travaillaient à temps partiel et 11 % à plein temps. 4

5 Travail pendant les études secondaires Les diplômés du secondaire étaient plus susceptibles que les décrocheurs d occuper un emploi rémunéré au cours de leur dernière année d études secondaires. Cet emploi leur permet de développer des aptitudes et des compétences importantes qui touchent le milieu du travail (relations interpersonnelles, communication, gestion des ressources financières personnelles). Parmi ceux qui occupaient un emploi rémunéré, les taux de décrochage étaient les plus faibles pour ceux qui travaillaient un nombre modéré d heures par semaine, et les plus élevés pour ceux qui avaient l équivalent d un horaire à temps plein. Les décrocheurs du secondaire étaient moins susceptibles d avoir eu un travail rémunéré au cours de leur dernière année d études secondaires 48,3 % des décrocheurs comparativement à 37,3 %des diplômés n avaient aucun emploi (tableau 3.3). Ainsi étonnamment, «un pourcentage plus élevé de ceux qui n occupaient pas un emploi rémunéré pendant leur dernière année au secondaire (14,2 %) ont décroché, comparativement à ceux qui avaient un emploi rémunéré (9,5 %). Les taux de décrochage étaient plus bas, en moyenne (6,8 %), chez les jeunes qui travaillaient chaque semaine un nombre d heures modéré (de 10 à 19). Parmi ceux et celles qui travaillaient l équivalent d une semaine à temps plein (30 heures ou plus), les taux de décrochage ont augmenté considérablement (21,1 %).» Les décrocheurs de sexe masculin qui travaillaient en même temps qu ils fréquentaient l école étaient plus susceptibles d avoir accompli de longues heures de travail. En effet, selon cette étude, de trop nombreuses heures de travail rémunéré peuvent avoir des répercussions négatives sur les réalisations scolaires, et par conséquent sur la possibilité que les jeunes terminent leurs études secondaires. Les jeunes femmes étaient quelque peu plus susceptibles de travailler un nombre d heures limitées à modérées, tandis que les jeunes hommes étaient quelque peu plus susceptibles de travailler davantage d heures. DOCUMENT DE TRAVAIL 30 mai ) et le Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec (CTREQ) 5

6 Activité bénévole : Environ un jeune âgé de 18 à 20 ans sur dix (10,8 %) travaillait chaque semaine sans être rémunéré dans l entreprise ou la ferme familiale; dix pour cent d entre eux ont abandonné leurs études secondaires; comme les jeunes qui avaient un emploi rémunéré, un plus grand pourcentage de ceux qui travaillaient 30 heures ou plus chaque semaine sans être rémunérés ont décroché (18,7 %) On y compte plus de jeunes hommes (12,5 %) que de jeunes femmes (9,2 %). Des points restent à éclaircir sur le lien entre le travail et l achèvement ou non des études secondaires. Le lien positif entre de longues heures de travail et le décrochage, par exemple, reflète-t-il simplement une attitude déjà désengagée à égard de l école? Qu en est-il du fait de ne pas travailler pendant l école et le décrochage? Lien : 6

7 Résumé 3 - Éducation, compétences et apprentissage; étudier, travailler et décrocher : relation entre le travail pendant les études secondaires et le décrochage scolaire Bushnik, Tracey, Statistique Canada, Cette étude s appuie sur les données de l Enquête auprès des jeunes ans en transition (EJET) pour examiner les caractéristiques des décrocheurs et des diplômés du secondaire qui travaillaient, ou non, au cours de leur dernière année d études secondaires et pour analyser la relation entre le travail pendant les études secondaires et le décrochage. On y apprend que la majorité des élèves, de sexe masculin comme de sexe féminin, travaillent au cours de leur dernière année d études secondaires. La situation en regard de l activité varie selon diverses caractéristiques, notamment l âge, la langue, les antécédents culturels, la province, la présence d enfants à charge et le fait que les parents travaillent ou non. Si la plupart des élèves travaillent, ils ne travaillent pas nécessairement le même nombre d heures. Plus de la moitié des élèves travaillent entre une et trente heures par semaine, moins de 10 % travaillent plus de trente heures par semaine et un peu plus du tiers des élèves ne travaillent pas. Les élèves de sexe masculin ont plus d heures de travail. L entrée précoce des élèves sur le marché du travail est souvent considérée comme un moyen d acquérir une expérience utile de la culture et du milieu de travail. Cette expérience peut se traduire par des bénéfices à long terme, tels qu une transition plus harmonieuse des études à un emploi à temps plein, l acquisition de compétences pratiques et des gains ultérieurs plus élevés. L activité sur le marché du travail peut toutefois s accompagner de certains coûts. Ainsi, le travail pendant les études secondaires a été associé à une diminution du rendement scolaire, au désengagement à l égard des études et même au décrochage. Une analyse plus poussée a également permis de cerner différents facteurs associés au décrochage, dont les caractéristiques démographiques, la situation familiale et l expérience des études secondaires. Les familles ou les parents de statut socio-économique inférieur sont systématiquement associés à une probabilité plus forte de décrochage. Une attitude négative face aux études, l inconduite et des moyennes générales peu élevées sont également liées au risque de décrochage. La présente analyse confirme l existence d une relation significative entre le nombre d heures de travail au cours de la dernière année d études secondaires et le décrochage. Une fois que l on a neutralisé les effets de divers facteurs tels que les caractéristiques démographiques et sociodémographiques, l influence des parents et des pairs, la situation scolaire, l engagement à l école, la consommation d alcool et de drogues et les activités parascolaires, on observe que les élèves ne travaillant pas du tout et ceux travaillant trente heures et plus par semaine ont des probabilités de décrochage supérieures aux élèves travaillant un nombre d heures modéré. Au cours de la dernière année d études secondaires, les travailleurs à activité modérée ont travaillé de 1 à moins de 20 heures par semaine; les travailleurs d activité modérée à importante ont travaillé de 20 à moins de 30heures par semaine; les travailleurs à activité importante ont travaillé 30 heures ou plus par semaine. Les élèves qui travaillent trente heures et plus affichent les probabilités les plus fortes de décrochage. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène. Il se peut que certains élèves qui se sont engagés vers la fin de leurs études dans le processus de décrochage en arrivent à préférer le travail aux études. Certains 7

8 élèves peuvent avoir besoin d argent et estiment que le coût de substitution de poursuivre des études est trop élevé. Ces hypothèses semblent se confirmer par le fait que 44 % des élèves à activité importante (30 heures ou plus par semaine) déclarent avoir décroché parce qu ils «voulaient travailler» ou «devaient travailler/problèmes d argent». Bien qu il ne s agisse pas d une simple relation de cause à effet, le fait de savoir qu un nombre important d heures de travail est effectivement lié au décrochage peut aider à repérer les élèves les plus susceptibles d abandonner leurs études avant l obtention du diplôme. Bien que l analyse tienne compte de divers facteurs de manière à isoler la relation entre le nombre d heures de travail et le décrochage, elle n examine pas l interaction entre ces facteurs et d autres pas plus qu elle ne permet de déterminer la contribution relative de chacun d entre eux dans la décision de décrocher. Il s agit là de pistes de recherche intéressantes pour des travaux ultérieurs. L équilibre dans la vie des élèves est peut-être l une des raisons pour lesquelles les travailleurs à activité modérée (de 1 à moins de 20 heures par semaine) sont les moins susceptibles de décrocher. Ces élèves ont les avantages d un emploi rémunéré un revenu, l autonomie et l acquisition de compétences et les avantages associés à l obtention du diplôme d études secondaires. En résumé, la présente analyse indique que le travail et l obtention du diplôme d études secondaires ne sont pas incompatibles, à condition que l emploi tienne une place raisonnable dans la vie de l élève. Le fait pour les élèves de travailler un nombre d heures modéré pourrait se traduire par une génération de jeunes bien formés et prêts à relever les nombreux défis auxquels ils devront faire face au cours des différentes étapes de leur vie. Lien : 8

9 Résumé 4 - Étudier, travailler Les jeunes entre désir d autonomie et contrainte sociale Eckert, Henri, Centre d études et de recherches sur les qualifications (Céreq), affilié à l Observatoire Jeunes et Société, Inrs-Ucs, Québec et Montréal, Volume 41, numéro 1, p , printemps La raison généralement avancée pour rendre compte du fait que les jeunes Québécois occupent de plus en plus souvent des emplois salariés durant leurs études prend appui, au-delà des circonstances économiques qui ont favorisé cette évolution, sur leur désir d autonomie financière. L explication sociologique d un phénomène aussi massif peut-elle pourtant se satisfaire de l invocation de ce seul motif? Pour en décider, l ouvrage examine d abord l évolution du phénomène et d en souligner la généralité. Dans un second temps, l auteur Henri Eckert examine les raisons évoquées par les jeunes eux-mêmes pour travailler pendant leurs études et le poids du motif de l autonomie financière parmi elles. Dans un troisième temps, il étudie les interprétations possibles de ces raisons et les enjeux sociaux plus globaux du cumul études-emploi. Au terme de ce parcours, l explication sociologique du phénomène paraît devoir prendre en compte la question de l intégration sociale des jeunes et les transformations des modes de socialisation de la jeunesse actuelle. Plus qu à la seule recherche d autonomie financière, le cumul études-emploi renverrait ainsi à une nouvelle conception de la jeunesse. Pour cela, l auteur s appuie sur deux enquêtes récentes, menées l une par Statistique Canada : Enquête auprès des jeunes en transition (Ejet) et l autre par Jacques Roy au Québec : Enquête nationale auprès des élèves de cégep, réalisée en 2006dans le cadre de l Observatoire Jeunes et Société (Inrs-Ucs). 1-Enquête auprès des jeunes en transition (Ejet) : Menée conjointement par Statistique Canada et Ressources humaines et Développement des compétences Canada, cette enquête visait «à examiner les transitions importantes dans la vie des jeunes, en particulier en ce qui a trait aux études, à la formation et au travail». Deux cohortes d étudiants ont pris part à l étude : une première avec des étudiants nés en 1984 et une autre avec des personnes nées entre 1979 et Les entrevues ayant été réalisées en plusieurs temps, soit 2002 et L analyse vise à mieux cerner la socialisation des jeunes dans le contexte de généralisation du travail durant les études et à en décrire les effets sur ce «nouvel âge de la vie» Suivant une courbe ascendante depuis le début des années 1980, les diverses études sur le sujet démontrent bien que depuis, c est la vaste majorité des étudiants (75 % pour les 19 ans et plus) qui doivent concilier études et travail, parfois même dès un âge précoce. À en croire les auteurs d une enquête menée dans un quartier de Montréal (Belleau et Bayard, 2002), 12 % des jeunes interrogés avaient pratiqué une première activité rémunérée, plus ou moins consistante et régulière, avant la fin de leur onzième année, la moyenne d âge au premier emploi des individus de l échantillon se situant aux alentours de treize ans et demi. Si le taux d individus scolarisés occupant un emploi salarié durant l année scolaire, faible avant l âge de quinze ans, puis croissant rapidement entre quinze et dix-huit ans, se stabilise à partir de dix-neuf ou vingt ans, une différence nette apparaît entre jeunes issus soit de milieu urbain soit de milieu rural, du moins en début de période, lorsque les individus ont entre quinze et dix-sept ans. Les jeunes ados de la campagne étant bien plus nombreux à occuper un emploi pendant leurs études que leurs collègues citadins. Mis à part cette différence géographique, il y a également l aspect socioculturel qui influence les résultats : lorsque les deux parents ont fréquenté l enseignement supérieur, leurs enfants ont moins tendance à occuper un emploi rémunéré durant leurs études. Enfin, on peut noter les disparités entre femmes et hommes : les jeunes femmes sont systématiquement plus enclines que les jeunes hommes à cumuler études et emploi rémunéré qu elles soient au secondaire ou au cégep. 9

10 2-Enquête nationale auprès des élèves de cégep, 2006 : Réalisée par Jacques Roy dans le cadre de l Observatoire Jeunes et Société (Inrs-Ucs),elle a permis d interroger jeunes scolarisés dans les différentes filières du cégep et dans différents établissements du Québec. L enquête visait à répondre à deux questions : «Quelles sont les principales raisons pour lesquelles tu occupes un emploi pendant tes études? Et parmi ces raisons qu elle est la principale?» L autonomie financière : raison première du travail des jeunes 95 % des jeunes interrogés dans cette étude de Jacques Roy disent travailler afin d accroitre leur autonomie financière. L autre raison évoquée étant d assurer leur subsistance. L auteur souligne dans sa recherche un fait intéressant : la densification du temps, liée au cumul des études et d un emploi, et la réduction du temps disponible pour d autres activités, ludiques en particulier a des conséquences sur le comportement social des jeunes, sur leur insouciance, qui caractériserait ou caractérisait la jeunesse. En effet, le temps consacré à l emploi requiert une discipline individuelle et suppose une prise de responsabilité qui caractérise les jeunes d aujourd hui. En ce sens, la généralisation contrainte du travail pendant les études permet un certain contrôle social sur les activités des jeunes pendant le temps des études. Ce contrôle ne s exerce pas à la manière d une surveillance immédiate, mais s effectue par la pression sur les emplois du temps. Raisons pour lesquelles les collégiens cumulent un emploi avec leurs études Source : tableau 1- Enquête nationale auprès des élèves de cégep, exploitation propre. Si l autonomie financière vient au premier rang des raisons évoquées pour travailler tout en étudiant, l étude de Jacques Roy se questionne également sur le fait que les étudiants ne sont pas sans tenir compte de la pression sociale pour dire oui à un emploi pendant leurs études. «Tous savent qu il sera important d indiquer sur le curriculum vitae, outre les activités bénévoles, les emplois occupés pendant les études (Vultur, 2007) et, plus encore, tous savent à quel point le défaut de socialisation au monde professionnel constituera un handicap». Changement dans les mentalités Comme le souligne l auteur, «la jeunesse n est plus alors cette période bien distincte d accès à l âge adulte teinté d insouciance et de frivolité permise par un emploi du temps scolaire peu contraignant. Elle est au contraire période de transition qui, de la dépendance à l égard des parents, mène au fil des expériences à une inscription de plus en plus forte dans la vie professionnelle. Elle est tout entière vouée au processus d accès à l indépendance. Dans un article consacré à l insertion des jeunes dans la vie active, Jacques Hamel (2003) mettait en évidence le rôle moteur du travail dans l intégration sociale des jeunes. Partageant totalement ce point de vue, Eckert mentionne également le rôle non moins important joué par les formes de consommation auxquelles donne accès le travail pendant les études.» Lien : DOCUMENT DE TRAVAIL 30 mai ) et le Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec (CTREQ) 10

11 Résumé 5 - Pourquoi les étudiants qui travaillent 10 à 19 heures par semaine excellent-ils? Les effets du travail sur le succès scolaire des étudiants Compilé par Hammond, Shawn, des services de placement étudiant de l université BYU (Brigham Young University), décembre Les coûts moyens annuels de l éducation continuent d augmenter partout au pays. Selon le document intitulé «Tendances en matière de coûts des études collégiales» publié par le Conseil des Collèges, les coûts moyens de (incluant les frais de scolarité, l hébergement et les frais de subsistance, les manuels et les fournitures, le transport et autres dépenses) s élevaient à $ pour 4 années d études dans des collèges et universités publics, et à $ pour le même nombre d années d études dans des collèges et universités privés. Ces coûts représentent une augmentation de près de 6% depuis L inflation au cours de la même période atteignait environ 4%. L escalade des coûts reliés à la scolarité soulève de l inquiétude et les étudiants sont contraints de réfléchir à la façon dont payer leurs études. Certains empruntent ou encore obtiennent des allocations ou bourses d études. D autres, cependant, doivent assumer seuls les coûts et pour ce faire, travaillent à temps plein ou partiel. Près de 80% de tous les étudiants au niveau collégial travaillent pendant qu ils terminent leurs études (Riggert). De nombreuses recherches ont été menées afin de déterminer les effets du travail à temps plein et partiel sur le succès scolaire des étudiants au collégial. Cet article vise à résumer certaines des conclusions générales de ces recherches, et à fournir des suggestions sur la façon dont les bureaux de placement étudiant universitaire pourraient utiliser ces données. Effets sur la Moyenne Académique Générale (GPA-Grade point average) Un facteur déterminant de l effet négatif ou positif d un travail sur les performances académiques des étudiants est leur moyenne académique générale. Intuitivement, on pourrait imaginer que, puisque le temps et l énergie sont des ressources limitées, le travail nuit aux études et conséquemment à la moyenne académique de l étudiant. Pourtant la plupart des recherches concluent que ce n est le cas que lorsque le nombre d heures travaillées par l étudiant dépasse 20 heures par semaine. En fait, les étudiants qui travaillent moins de 15 à 20 heures obtiennent souvent de meilleures moyennes académiques générales que ceux qui ne travaillent pas du tout (Dundes). Le Centre National des Statistiques sur l Éducation (NCES), dirigé par le ministère français de l Éducation nationale, a constaté que les étudiants travaillant 15 heures par semaine ont une bien meilleure moyenne académique que les étudiants travaillant 16 heures ou plus et même que les étudiants qui ne travaillent pas du tout. Le NCES est la première entité fédérale en termes de collecte et d analyse de données en lien avec l éducation. Dundes et Marx (2006) ont rapporté que 74% des étudiants qui travaillent croient que leur travail les a contraints à devenir plus efficaces. Cependant, 64% d entre eux ont rapporté que le travail augmentait leur niveau de stress. Beaucoup de sources concluent que travailler a un effet moindre, voire nul, sur la moyenne académique générale. À la suite d une étude approfondie sur le sujet, parue dans le Journal des Ressources Humaines, Ehrenberg et Sherman(1987) affirment : «Nous n avons pas trouvé de preuve évidente selon laquelle le nombre d heures travaillées pendant l année scolaire par les étudiants réduisait significativement la moyenne académique générale». D autres recherches concluent que seul le travail sur le campus génère une influence positive sur la performance académique. Astin (1975) a rapporté que les effets d un travail sur le campus se caractérisaient par leur aspect positif intrinsèque, tandis que le travail étudiant hors campus allait de pair avec une moyenne académique plus faible. Les effets positifs du travail sur le campus se résument à l intégration renforcée au sein de l institution, y compris une plus grande implication auprès 11

12 des autres étudiants et du corps enseignant (Furr). Qui plus est, les emplois sur le campus incluent souvent des responsabilités à composantes académiques. Les effets sur la durée des études Travailler plus de 20 heures par semaine hors campus entraîne une probabilité plus élevée que les étudiants décrochent avant l obtention d un diplôme. Ceux qui travaillent à temps plein ont 10% moins de chance d obtenir un diplôme que ceux qui travaillent à temps partiel ou pas du tout (Orszag). Néanmoins, travailler 20 heures par semaine ou moins sur un campus ne semblait pas avoir d effet sur le taux de décrochage comparativement aux étudiants ne travaillant pas. En fait, Astin conclut qu avoir un emploi à temps partiel, sur un campus, augmente considérablement les chances de l étudiant de finir ses études collégiales. Les effets sur les revenus futurs Des estimations récentes révèlent que le succès académique a un effet moindre sur les revenus futurs que ce que suggéraient les anciens modèles. Le travail étudiant, cependant, a un effet positif additionnel (Light). D autres recherches indiquent que, même si le fait de travailler au niveau collégial ne semble pas avoir un effet direct sur les revenus futurs, il existe un effet indirect en lien avec la persévérance (à savoir compléter un programme) et avec la moyenne académique générale. De plus, travailler sur un campus va de pair avec une plus grande probabilité de poursuivre des études supérieures (Ehrenberg). Ceci, en revanche, résulte en des revenus futurs plus élevés. Tel que mentionné précédemment, les emplois sur le campus incluent souvent des responsabilités à composantes académiques. Ces occasions de travail amélioreront le parcours académique et renforceront le curriculum vitae par une expérience de travail riche et pratique, plus facile à monnayer sur le marché du travail. Conclusion Bien que travailler un grand nombre d heures (20 et +) peut s avérer dommageable pour le succès académique des étudiants, les emplois à temps partiel (particulièrement sur les campus) peuvent se révéler très bénéfiques à maints égards. Travailler un nombre d heures limité va souvent de pair avec une moyenne académique plus élevée. Les emplois sur campus mènent souvent à une meilleure intégration à l université et fournissent aux étudiants une expérience de travail pratique. Les étudiants devraient particulièrement surveiller le nombre d heures qu ils consacrent au travail. Même s il est ambigu de déterminer après combien d heures le travail devient dommageable, il reste que trop travailler risque de faire baisser la moyenne académique, d augmenter la durée des études et d accroître la probabilité de décrochage. Des suggestions pour les bureaux de placement étudiant universitaire La majorité du contenu de cet article, en particulier au regard des effets du travail à temps partiel sur la moyenne académique des étudiants, va à l encontre des perceptions courantes. S il ignore ces faits, l étudiant va tenir pour acquis que travailler nuira à son succès académique. Il ne devinera pas que travailler modérément pourrait augmenter sa performance académique et son sens de l organisation tout en lui inculquant des aptitudes qui accroîtront sa valeur sur le marché du travail après ses études. Brigham Young University (BYU) impose une limite de vingt heures par semaine aux étudiants travaillant sur le campus. Une telle limite est vivement suggérée. Entre quinze et vingt heures par semaine, semble être le point critique où travailler commence à devenir plus nuisible qu avantageux pour les étudiants. Les bureaux de placement universitaire devraient encourager les étudiants en quête d aide financière à privilégier des emplois à temps partiel sur le campus. Les bureaux de placement devraient également 12

13 fournir aux étudiants des ressources pour apprendre à gérer leur temps. Les étudiants qui travaillent en sachant gérer leur temps ont davantage de chances de réussir dans tous les domaines, aux études, au travail et dans leur avenir professionnel. Adapté du résumé de Shawn Hammond, Effects of Employment on Student Academic Success, décembre 2006, Service de placement étudiant de l Université BYU (Brigham Young University) (Traduction de l anglais par : Star.traduction@gmail.com) 13

14 Résumé 6 - Le travail à temps partiel durant les études chez les élèves du secondaire : impacts sur leur adaptation scolaire et psychosociale Dumont, Michelle, UQTR, p 161, Revue Éducation et Francophonie, volume XXXV :1, printemps Le travail à temps partiel (TTP) des adolescentes et adolescents durant les études est un phénomène social de plus en plus répandu en Amérique du Nord. Pourtant, que savons-nous de ses impacts, à court et à moyen terme, sur l adaptation scolaire et psychosociale des élèves entre le milieu et la fin du secondaire? Dans le cadre d une étude québécoise, des questionnaires standardisés ont été remplis par des élèves en troisième, quatrième et cinquième secondaire : tracas quotidiens, stratégies adaptatives, problèmes psychopathologiques, estime de soi, optimisme, autonomie et travail à temps partiel. Les relevés de notes des élèves en mathématiques, en français ainsi que le relevé général furent également recueillis. Faits saillants Globalement, les résultats révèlent que le TTP durant les études s avère un facteur de risque pour l adaptation scolaire des élèves en troisième et en quatrième secondaire travaillant plus de onze heures par semaine, ce qui n est pas le cas de ceux appartenant à la même catégorie en cinquième secondaire. Par contre, aucun coût réel associé au TTP durant les études n a été observé sur l adaptation psychosociale des adolescentes et adolescents et cela, aux trois cycles scolaires. D autres analyses indiquent qu un TTP effectué en troisième secondaire ne permet pas de prédire la sévérité des tracas quotidiens, les ressources personnelles, les résultats scolaires et les comportements intériorisés et extériorisés mesurés en quatrième secondaire. Il existe cependant une exception au plan des stratégies adaptatives productives et sociales évaluées en cinquième secondaire. La conclusion porte sur l importance de renforcer les facteurs de protection de chaque élève afin de mieux faire face au tandem travail-études. Le travail à temps partiel fait partie des mœurs L adolescence est marquée par des changements nombreux, intenses et rapides sur le plan pubertaire, identitaire et relationnel, sans parler des attentes de performance. Or, une des tâches développementales associées à cette période de la vie concerne la construction de l identité. Le fait de travailler à temps partiel peut forcer ce processus, car dans de nouveaux contextes environnementaux, l adolescent apprendra à mieux se connaître, à identifier de quoi il est capable, ce qu il veut et ce qu il peut faire de sa vie. Or, dans la société québécoise, on note une acceptation croissante des adultes à l égard du travail à temps partiel des adolescentes et adolescents. En effet, il n est pas rare d entendre dire «cela va forger son caractère et développer son sens des responsabilités». Une société de consommation séduisante. Parallèlement à ce changement de mentalité, la société de consommation dans laquelle les adolescentes et adolescents évoluent favorise l accès rapide au monde du travail afin de se procurer certains biens jugés nécessaires pour les uns et inutiles pour les autres. Dans une étude menée par Dumont (2000), ne pas avoir assez d argent de poche constitue un tracas quotidien formulé par les deux tiers des élèves de cinquième secondaire. Par conséquent, il n est pas étonnant de constater que le tandem travail-études fait de plus en plus partie de la réalité nord-américaine des adolescentes et adolescents des années Conséquences liées TTP des adolescentes et adolescents durant leurs études À quel moment peut-on dire que le travail à temps partiel durant les études constitue un facteur de risque ou de protection pour l adaptation scolaire et psychosociale des adolescentes et adolescents? Les résultats souvent contradictoires observés dans la documentation soutiennent à la fois la thèse des coûts, et des bénéfices. Les répercussions négatives associées au travail à temps partiel sont importantes, surtout si certains seuils critiques sont franchis soit 15 heures par semaine consacrées à un emploi durant les études, 14

15 mais surtout à partir de 20 heures par semaine. Rappelons que l adolescence est une période marquée par d importants changements de maturation physique, identitaire, intellectuelle et socioaffective. Les élèves qui cumulent le double rôle travail-études augmentent ainsi le risque de présenter des problèmes scolaires et psychosociaux sous le poids de la fréquence et de la sévérité des facteurs de stress et des exigences liées à ces deux fonctions Coûts Globalement, un travail à temps partiel intense serait associé sur le plan de l école à des aspirations scolaires moins élevées, à de la fatigue au point de s endormir sur son pupitre; à une baisse de rendement scolaire et d engagement scolaire (Steinberg & Dornbusch, 1991) et à une probabilité de décrochage scolaire; Sur le plan de la santé, le TTP en général serait associé à une baisse d activités sportives, et à une réduction des heures consacrées au sommeil, à une insatisfaction liée au temps accordé aux loisirs Sur le plan personnel, familial et social, le TTP intense pourrait mener à des comportements agressifs, à des disputes avec les parents, à des troubles avec la police (Bachman et al., 1993), à des symptômes dépressifs et à un appauvrissement de la relation parents-adolescents : peu de conversations et de piètre qualité, moins de temps passé ensemble et de contacts physiques. Problème psychosocial : Occuper un double rôle travail-études peut mettre l élève sous pression devant les exigences nouvelles et nombreuses qu offrent ces différents milieux de socialisation, ce qui par ricochet risque d affecter son bien-être psychologique. Plusieurs recherches ont d ailleurs démontré un lien entre le stress et un faible rendement scolaire. De plus, sous l'influence du stress, un adolescent peut voir augmenter sa consommation de substances nocives pour sa santé surtout s il travaille de nombreuses heures par semaine et s il possède de l argent pour s en procurer. Or, il faut savoir que la consommation à risque serait également associée à un désir d abandon scolaire ou à une diminution des résultats scolaires «Les élèves qui cumulent le double-rôle travail-études augmentent ainsi le risque de présenter des problèmes scolaires et psycho-sociaux sous le poids de la fréquence et de la sévérité des facteurs de stress et des exigences liées à ces deux fonctions» Bénéfices Parmi les avantages liés au travail à temps partiel, Mortimer, Harley et Staff (2002) rapportent, selon un relevé de la documentation, le développement du sens des responsabilités, de la confiance en soi, de la gestion efficace du temps (ponctualité) et de l estime dans le regard des pairs. Selon les adolescentes et adolescents eux-mêmes, leur emploi les aide à participer aux discussions en classe et à reconnaître l importance de l éducation si on veut éviter d occuper un emploi répétitif, monotone et peu payant le reste de sa vie. Sans pourtant reposer sur une évaluation empirique de la question, on peut penser que d autres gains peuvent découler d une incursion précoce dans le monde du travail. Notons entre autres : L expérience acquise dans un monde d adultes et l effet structurant que le travail à temps partiel peut apporter sur l arbitrage entre le temps d étude et le temps de travail. Le sentiment d être utile et apprécié pourrait aussi compter parmi les retombées positives du travail à temps partiel et cela surtout si l élève échoue à l école ou est mis à l écart pour des raisons d intimidation ou de discrimination. 15

16 De plus, la participation au marché du travail peut favoriser le développement de compétences sociales et d habiletés qui faciliteront l insertion professionnelle, tel que la capacité à surmonter sa timidité, le fait d apprendre à s affirmer, à mieux se connaître, à être responsable et ponctuel, à prendre des initiatives, à respecter la valeur du travail, de l effort et de l argent, à gérer son temps, à collaborer, à travailler avec des appareils sophistiqués, faire l apprentissage d une langue seconde, etc. L exercice d un travail à temps partiel modéré peut s avérer une alternative de réussite, mais pas la seule, pour les élèves qui s adaptent mal au monde scolaire et dont la persévérance est en péril. Enfin, le TTP rend également la transition entre le monde scolaire des adolescentes et adolescents et l univers professionnel des adultes plus souple et moins anxiogène pour ces élèves en comparaison avec ceux qui auraient été privés d une telle expérience plus tôt dans le développement. Mortimer, Harley et Staff (2002) Le bien-être personnel de l adolescent se voit amélioré quand il se dit satisfait de son salaire, qu il peut sortir plus souvent avec ses amis et dépenser son argent librement. Somme toute, une insertion professionnelle précoce peut être vue comme une excellente source de socialisation facilitant la transition entre la fin du secondaire et le début de l intégration de l élève au monde du travail. Conclusion Somme toute, ces résultats de recherche suggèrent une certaine prudence de la part des parents à encourager le travail à temps partiel des adolescentes et adolescents de troisième et de quatrième secondaire et cela, en ce qui a trait aux conséquences néfastes potentielles sur les performances et les aspirations scolaires. Toutefois, l analyse des résultats doit être nuancée. Par exemple, une exploration plus approfondie des différences individuelles (genre, âge, motivation et résultats scolaires, profil de personnalité, qualité de la relation parents-adolescent, type de style éducatif, valeurs personnelles reliées à l école, culture de performance à l école, etc.) permettrait d expliquer en quoi le cumul travail-études ne pose pas de problèmes pour les élèves plus résistants au stress, alors qu un nombre d heures plus limité pourrait être recommandé à ceux qui s avèrent plus vulnérables au stress. L impact du travail à temps partiel peut s analyser sous l angle des facteurs de protection dont chaque adolescente et adolescent dispose. Plus ces facteurs sont nombreux et utilisés, plus nous sommes en droit de penser que les risques scolaires et psychosociaux devraient diminuer. Ces ressources dites aidantes peuvent être de nature personnelle (gestion efficace du stress, niveau peu élevé d anxiété, facilité à l apprentissage et à l étude, intérêt pour les études, aspiration scolaire élevée, but professionnel clair, sommeil récupérateur, santé, capacité d organisation, implication sportive, etc.), familiale (parents qui encouragent, valorisent et s impliquent dans la vie scolaire de leur enfant, qui aiment lire et résoudre des problèmes, qui entretiennent une relation parents-adolescent aimante et soutenante et qui encadrent les activités du jeune en matière de temps consacré au clavardage, aux passe-temps, aux activités sociales et sportives, au sommeil, aux études, etc.) et environnementale (faire partie d un réseau d amis studieux, aimant l école et ayant des aspirations scolaires, disposer d une structure scolaire qui favorise l aide aux devoirs avec horaire flexible, évoluer dans un environnement scolaire encourageant l excellence, etc.). À la lumière de cette étude, il est important de renforcer le développement de ces facteurs de protection afin que l élève puisse mieux faire face au tandem travail-études. Que l adolescente ou l adolescent travaille ou non pendant ses études, il n en demeure pas moins qu il a la responsabilité de prendre en charge ses apprentissages et de mettre en place des conditions favorisant son développement, son adaptation scolaire et son bien-être personnel et cela, grâce à la complicité parentale et au soutien constant de l école. Lien : 16

17 Résumé7 - Les logiques sociales et la réussite scolaire des cégépiens. Roy, Jacques, Les logiques sociales et la réussite scolaire des cégépiens, Presses de l Université Laval et Éditions de l IQRC, Cet ouvrage a comme objectif de faire connaître certains déterminants sociaux pouvant expliquer la réussite scolaire des cégépiens. À partir de deux études réalisées dans les Cégeps de Ste-Foy, de la Gaspésie, des Îles et du Vieux- Montréal au milieu des années 2000, l auteur, qui est sociologue et professeur au Cégep de Ste-Foy, cherche à comprendre le rapport qu établissent les étudiants du cégep avec la société et à expliquer les logiques sociales qui influencent leur cheminement scolaire. Se divisant en cinq chapitres. le premier s attarde notamment à la notion de réussite et explique le rôle que joue le système de valeurs des individus dans les relations sociales, tout en exposant le cadre théorique de référence qu est le modèle d écologie sociale. En ce qui concerne le second, il y trace un portrait des jeunes quelque peu différent des mythes qui perdurent sur leur conduite, à savoir que les études ne les intéressent pas. Au contraire, la réussite et le savoir constituent les valeurs les plus importantes à leurs yeux. Cependant, ceux-ci peuvent être victimes des conditions de travail entourant leur statut d étudiants : à la fois leurs obligations collégiales mais aussi celles qui règnent dans leur travail à savoir que les étudiants sont, pour nombre d employeurs, des marchandises interchangeables au fil des besoins. Pour plusieurs, cet emploi étant leur seule source de revenu, il devient impérieux de le garder. Face à une telle situation, le collège, selon Jacques Roy, peut agir comme intermédiaire pour sensibiliser les employeurs d une région à la réalité des collégiens. Le troisième chapitre présente les principaux déterminants de la réussite scolaire. On observe que les valeurs liées à l importance du rendement scolaire constituent les facteurs les plus déterminants pour la réussite. Pour ce qui est de la persévérance, les variables reliées à l adaptation au cégep et l influence du réseau familial sont des facteurs importants. Cependant, selon le sociologue, le cégep d accueil de l étudiant qui a de la difficulté à concilier travail et études a un rôle de «sensibilisation quant à l impact du travail rémunéré sur le rendement et la persévérance scolaires.» Au quatrième chapitre, l auteur présente quelques valeurs phares des étudiants dont le pragmatisme. L auteur écrivait en 2006 dans Pédagogie collégiale qu à «l argument d autorité, s est substitué l autorité de l argument! ( ) Le pragmatisme des collégiens s accorde bien avec au moins un des volets de l approche par compétences, soit la réappropriation des savoirs par eux dans une logique de compétence à développer.» Ensuite, il expose cinq logiques sociales qui expliquent le comportement des étudiants, dont, principalement, l existence d une culture commune à tous les cégépiens et leur conception du travail rémunéré comme forme d insertion sociétale. On aborde même «l élaboration d une sorte de charte de conditions minimales visant à protéger le travail étudiant». Enfin, le dernier chapitre propose des pistes d intervention pour favoriser la réussite. Trois concernent les cégeps : il s agit d en faire des lieux de culture du savoir et des milieux de vie stimulants, susceptibles de favoriser le développement de l autonomie et l orientation des étudiants. Les autres pistes concernent les relations entre enseignants et étudiants qui doivent être stimulantes pour les étudiants et créer un sentiment d appartenance et un milieu propice à la conciliation travail études. 17

18 À ce sujet dans les cégeps, sept étudiants sur dix concilient l emploi et les études et ils y consacrent davantage de temps qu auparavant (en moyenne, 15 heures par semaine). Comme le souligne Roy, le seuil d adaptabilité à ce phénomène en lien à la réussite scolaire s est accru avec le temps. Toutefois, l auteur prévient que cette hausse ne signifie pas pour autant que les situations à risque sur le plan scolaire aient disparu chez certains étudiants qui travaillent. L auteur souligne également que les collèges ont une responsabilité sociale auprès des employeurs sur l impact des conditions du travail des étudiants sur leurs études. «Deux catégories de cégépiens sont davantage vulnérables quant aux effets d un emploi pendant l année scolaire : ceux qui arrivent frais émoulus du secondaire, puis ceux qui défoncent les heures de travail rémunéré par semaine tout en étant à temps plein aux études». L auteur met en garde le fait que plusieurs étudiants arrivant du secondaire intercalent un emploi dans leur grille-horaire, tout en étant inscrits à temps plein au cégep. «Mais la collision est parfois brutale : un bulletin de première session, parsemé d échecs et de notes en bas de la moyenne. Les étudiants désirent alors réajuster le tir. Après une session, après un an, parfois! Mais d autres décrochent prématurément.»une intervention souhaitable consisterait à faire le point sur les motifs conduisant l étudiant à une activité rémunérée et à interroger la valeur de ces motifs en fonction de ses propres aspirations scolaires, personnelles et professionnelles. Enfin, Roy souligne le rôle important que pourraient jouer les parents dans le soutien de la réussite. «La famille est pourtant très «visible» dans l esprit des étudiants comme ressource de soutien.» Mais le phénomène demeure relativement inconnu. Selon lui, il faut prendre acte «de l impact des parents sur la réussite scolaire au collège». Adapté du résumé de Jean-Denis Moffet, Revue des sciences de l'éducation, vol. 34, n 3, 2008, p Ouvrage recensé : Roy, J. (2006). Les logiques sociales et la réussite scolaire des cégépiens. Québec, Québec : Presses de l Université Laval et Éditions de l IQRC Lien : les logiques sociales et la réussite scolaire des cégépiens 18

19 Résumé* 8 9 -Entre la classe et les Mcjobs : portrait d'une génération de cégépiens- Roy, Jacques, Presses de l'université Laval, 142 pages, Québec, Jacques Roy, enseignant au département de Techniques de travail social du Cégep de Sainte-Foy à Québec depuis 1993 et membre chercheur à l Observatoire Jeunes et Société depuis 2001, se penche ici sur les résultats à la fois quantitatifs et qualitatifs d une recherche qu il a menée avec comme objectif de démontrer l influence du travail sur la vie scolaire des jeunes engagés principalement au cégep. L un des traits marquants de l évolution de la jeunesse au Québec depuis les années 1980 réside dans la progression fulgurante du travail rémunéré pendant les études. Qu ils soient au secondaire, au cégep ou à l université, une majorité d étudiants sont désormais engagés à la fois dans le travail et les études. L auteur s appuie sur le modèle théorique d écologie sociale soit l examen des relations de l étudiant avec ses différents environnements afin de mieux évaluer l influence de ces relations sur sa trajectoire scolaire. Le volet quantitatif de la recherche a été réalisé au printemps 2006 auprès d un échantillon systématique probabiliste de collégiens inscrits au secteur régulier de l enseignement; l échantillon a été prélevé dans l ensemble du réseau collégial (secteur public et secteur privé). Au total, étudiants, répartis dans 51 établissements collégiaux, ont rempli le questionnaire. L échantillon tient compte de la proportion relative des effectifs étudiants dans le réseau public et dans le réseau privé, de la répartition filles/garçons et de celle concernant le secteur d études (préuniversitaire et technique). Une minorité d étudiants provient de la communauté anglophone et des communautés culturelles. Là où les cégépiens actuels se distinguent le plus de leurs prédécesseurs, c'est dans leur rapport au travail rémunéré pendant les études. À la fin des années 1970, moins de 20 % des étudiants du collégial occupaient un emploi. Aujourd'hui, 72 % d'entre eux sont dans cette situation, à raison, en moyenne, de 17,2 heures par semaine. En additionnant les heures qu'ils consacrent à leurs cours, à l'étude et à leur emploi, on obtient des semaines de 46 heures. Pas mal pour des jeunes soupçonnés de s adonner à la paresse! Des chiffres intéressants et surprenants Selon les résultats du chercheur, dans l ensemble du réseau collégial, 72% des étudiants occupent un emploi rémunéré pendant leurs études, alors que c était le cas de moins de 20 % des étudiants à la fin des années Signe des temps : filles comme garçons sont majoritairement engagés sur le marché du travail pendant leurs études collégiales. Et ils y mettent le temps : un cégépien sur quatre (27 %) consacre 20 heures et plus à un emploi pendant son année scolaire. En fait, la recherche de Roy établit que sept étudiants sur dix (72 %) consacrent à un emploi rémunéré en moyenne 17,2 heures par semaine. «C est significatif selon l auteur, surtout si l on considère qu ils accordent 11,7 heures à leurs études chez eux dans la même semaine.» D un point de vue qualitatif, les données recueillies par l enseignant-chercheur démontrent que d une manière générale, les cégépiens sont plutôt satisfaits de leurs conditions de travail. Ainsi, les trois quarts des étudiants occupant un emploi (77 %) considèrent «bonnes» ou «très bonnes» leurs conditions de travail. Peu de cégépiens ont rapporté qu elles étaient «difficiles» ou «très difficiles» (moins de 4 %). Les étudiants qui se disent plus souvent déprimés, qui se sentent moins bien au cégep et qui ont de plus faibles 19

20 résultats scolaires, sont davantage insatisfaits de leurs conditions de travail. L influence de ces conditions de travail pourrait donc affecter d une manière générale leur parcours scolaire. Questionnés au sujet de la conciliation travail-études (voir chapitre 4), une vaste majorité de cégépiens (77 %) affirment «que leurs études sont plus importantes que ce travail». Par contre, quatre étudiants sur dix (42 %), occupant un emploi pendant les études, considèrent que cet emploi nuit à celles-ci. Pour Jacques Roy, ce sont ces mêmes étudiants qui songent à abandonner leurs études et qui se retrouvent plus affectés sur le plan de leur bien-être personnel : ils sont moins satisfaits d eux-mêmes et ils se sentent davantage stressés et déprimés. Le travail : un impact sur les études? Dans son étude, Jacques Roy constate que les étudiants qui consacrent 20 heures par semaine ou moins à un emploi obtiennent d'aussi bons résultats que les autres, mais que, au-delà de 25 heures, «la moyenne scolaire chute de près de 5 %». Pour arriver à ce constat, le chercheur mesure la réussite scolaire à partir de deux indicateurs : le rendement scolaire et la persévérance aux études. Tableaux à l appui, il constate que le travail rémunéré pendant les études n est pas, en soi, un obstacle aux études. C est même parfois le contraire! En effet : les étudiants occupant un emploi à raison de moins de 20 heures par semaine ont des résultats comparables à l ensemble des étudiants ou même à ceux qui n ont pas de travail rémunéré pendant leurs études. Les meilleurs résultats scolaires se retrouvent même chez ceux qui consacrent entre une et quatre heures à leur emploi pendant la semaine. Cependant, à compter de 25 heures par semaine, les paramètres se modifient de manière significative. Ainsi, la moyenne scolaire chute de près de 5 %. De fait, en distinguant le groupe d étudiants accordant 25 heures et plus par semaine à un emploi et tous les autres, on obtient une moyenne de 71,5 % contre 76,5 % pour les autres (75,9 % constituant la moyenne de l ensemble des cégépiens de l étude). Compte tenu de l effet de seuil observé à 25 heures et plus de travail rémunéré par semaine en ce qui a trait au rendement scolaire, Jacques Roy examine par la suite plus en détail les caractéristiques du groupe d étudiants accordant un tel nombre d heures à un emploi sur une base hebdomadaire. Il ne s'agit donc pas, précise Roy, de s'opposer à cette nouvelle réalité travail-études, mais il importe d'en finir avec le «laxisme collectif» avec lequel on la traite. Parfois, note-t-il, «la fatigue rôde» chez les étudiants, et il revient aux parents d'y être attentifs, aux institutions et aux employeurs de s'en préoccuper et, éventuellement, à l'état d'intervenir pour règlementer davantage le travail étudiant, comme cela se fait dans certains pays européens. Les jeunes travaillent-ils uniquement pour assouvir, leurs instincts de consommateurs se demande Roy? Cellulaires, vêtements griffés, gadgets de toute sorte, dettes de consommation, et on en passe, collent au quotidien de ces cégépiens. Pourtant, l étude de l enseignant québécois tend à démontrer que les valeurs matérialistes ne seraient pas dominantes chez les cégépiens. Des valeurs comme l éducation, la tolérance, l autonomie et la famille supplantent de loin les valeurs associées à la consommation de biens matériels selon les résultats obtenus. De fait, c est près d un étudiant sur quatre (22 %) qui serait obligé de travailler pour subvenir uniquement à ses besoins quotidiens. En s appuyant sur des études réalisées au début du XXIe siècle, Jacques Roy conclut que le travail étudiant n est pas en soi contre-indiqué pour les étudiants pendant l année scolaire à condition de ne pas excéder un 20

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