DÉFI POUR LA TRANSPARENCE

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1 Financial services DÉFI POUR LA TRANSPARENCE L affirmation d un nouveau modèle bancaire kpmg.fr

2 2 Défi pour la transparence 2015 Pour la neuvième année consécutive, nous avons réalisé une étude comparative des rapports annuels des principaux groupes bancaires européens au regard de certains thèmes clés. Dans le prolongement des éditions précédentes, nous présentons un chapitre sur les messages des présidents et des dirigeants à leurs actionnaires qui font ressortir les principaux sujets de préoccupation des banques en Ces sujets sont repris en détail dans les chapitres de notre étude. Nous avons conservé le même échantillon de banques que les années précédentes en le complétant avec Crédit Suisse qui fait son entrée dans notre étude pour la première fois en Pour les besoins de l étude, les chiffres des années précédentes ont été retraités en intégrant les données de Crédit Suisse. Barclays (Barc) Lloyds Banking Group (LBG) Nordea (Nda) Standard Chartered (SCB) Royal Bank of Scotland (RBS) ING (ING) HSBC (HSBC) Deutsche Bank (DB) Commerzbank (CoBa) BBVA (BBVA) Santander (Sant) Credit Suisse (CS) UBS (UBS) BNP Paribas (BNPP) UniCredit (UniC) Société Générale (SG) Le groupe Crédit Suisse publie ses comptes en US Gaap, les quinze autres banques établissant leurs comptes dans le référentiel IFRS, Tous les graphiques et les analyses ont été préparés par nos soins en utilisant les commentaires et les données chiffrées des rapports annuels publiés. Par ailleurs, les chiffres 2013 sont fondés sur les données comparatives publiées dans les états financiers au 31 décembre 2014.

3 Défi pour la transparence SOMMAIRE Executive Summary 4 Les rapports annuels en quelques chiffres 8 1. Messages des présidents Performance financière Dépréciations au titre du risque de crédit Fonds propres Liquidité et refinancement Gouvernance et Rémunération La banque, nouvelle génération 76

4 4 Défi pour la transparence 2015 Executive Summary L AFFIRMATION D UN NOUVEAU MODÈLE BANCAIRE UNE BANQUE «NOUVELLE VERSION»... Dans un environnement économique complexe, marqué notamment par une situation économique toujours difficile dans certains pays d Europe, les performances des seize groupes bancaires étudiés traduisent une «normalisation» de l activité, même si cette «normalisation» n est plus la même qu avant crise. Dans ce cadre, les contraintes légales et réglementaires sont désormais appréhendées comme des risques inhérents à l activité bancaire. En effet, bien que les banques aient comptabilisé près de 29 milliards d euro au titre de litiges et d infractions réglementaires en 2014, les résultats courants avant impôts affichent une progression de 45% sur un an. Cette nouvelle direction prise par le secteur bancaire est surtout marquée par une activité commerciale soutenue et une forte capacité des banques à innover et à engager la transformation digitale de leurs métiers. En effet, si les efforts de recentrage de l activité sont une priorité pour toutes les banques, le développement de stratégies offensives se traduit désormais par une tendance à l augmentation du total bilan avec une croissance ciblée dans le domaine numérique. Tous les groupes reconnaissent les attentes des consommateurs quant à la technologie digitale et sont conscients des forts investissements à réaliser afin de rester à la pointe de l innovation. Pour être plus efficients tout en réduisant les coûts, l accent a été mis sur plusieurs développements en matière de technologie numérique permettant l accès aux produits et aux services bancaires (téléphone, tablettes, ordinateurs ). Les efforts engagés par les banques ont ainsi conduit au déploiement de plusieurs agences en ligne, à l amélioration des sites internet, au développement des applications mobiles et à la généralisation de certains services de banque en ligne. Si les bases d une banque «nouvelle génération» semblent être posées (organisation simplifiée, synergies de coûts, produits adaptés aux nouveaux modes de consommation, croissance ciblée, satisfaction client à prioriser, orientation stratégique vers les PME, nouvel environnement informatique), le client demeure au centre de ce nouveau modèle bancaire. En effet, toutes les banques annoncent leur volonté de restaurer la confiance de leurs clients alors même qu elles sont contraintes par le poids des nombreux litiges issus de leurs comportements passés. La satisfaction clientèle reste une priorité affichée par tous les groupes. Ce contexte mis à part, les axes stratégiques des banques demeurent inchangés par rapport aux exercices précédents : Le recentrage sur les activités de cœurs de métier L efficacité et l optimisation des coûts opérationnels Le renforcement de la structure du capital et des réserves de liquidité Une banque au service du client La création de valeur pour les actionnaires... QUI PRÉSENTE DES BILANS DE QUALITÉ Dans le cadre de la mise en place du mécanisme de supervision unique en Europe le 4 novembre 2014, la BCE et l EBA ont conduit une revue de la qualité des actifs et un exercice de tests de résistance auprès des 128 banques les plus importantes de la zone euro. En ne relevant que des ajustements normatifs pour les banques concernées de notre étude (neuf sur seize établissements), avec un impact comptable peu significatif, les conclusions de cet exercice sans précédent confirment la qualité de leurs bilans et la résilience de leur modèle de banque universelle diversifiée.

5 Défi pour la transparence Les conclusions de cet exercice montrent, en effet, qu un stress sévère et prolongé peut être absorbé sans besoin additionnel de fonds propres. L excédent de capital par rapport au seuil défini par la BCE a ainsi mis en évidence la pertinence de leurs procédures de gestion et la qualité de leurs actifs. TOUT EN RELEVANT DE NOUVEAUX DÉFIS Dans ce contexte d exigences réglementaires renforcées, les banques affichent une capacité à afficher des ratios prudentiels (fonds propres, liquidité) largement supérieurs aux minima réglementaires. Elles anticipent déjà les exigences futures à respecter et, pour certaines, de nouveaux dispositifs en cours d élaboration (TLAC, MREL ). Ainsi, dans un environnement de stricte maîtrise des coûts et de gestion des risques, les exigences réglementaires sont désormais pleinement intégrées dans les plans de développement des banques. Toutefois, si la trajectoire des résultats est en phase avec la progression prévue pour atteindre les objectifs attendus à moyen terme, les groupes doivent faire face à de nouvelles taxes et réglementations qui vont avoir un impact significatif sur leurs résultats. Outre la nouvelle hausse des prélèvements prévue sur les banques en Europe en lien avec la contribution au Fonds de Résolution Unique et au Mécanisme de Surveillance Unique, les banques doivent élever les niveaux de contrôle de risque de conformité pour répondre aux nouvelles exigences des régulateurs tout en intégrant des coûts additionnels relatifs aux nouvelles réglementations touchant les banques étrangères aux Etats-Unis. Par ailleurs, l évolution de la réglementation fiscale en vigueur est perçue par les établissements comme une préoccupation majeure. En 2014, la contribution directe des seize banques de l échantillon aux finances publiques (impôt sur les sociétés) s élève à près de 25 milliards d euro soit 37 % des résultats courants avant impôts, alors même que le total des dividendes proposés au titre de l exercice 2014 s élève à 23 milliards d euro. De plus, rappelons que la France, l Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède ont également mis en place une taxe spécifique au secteur bancaire depuis le 1er janvier Dans ce cadre, le groupe HSBC - principal payeur de la taxe bancaire au Royaume-Uni - a lancé une étude pour savoir s il serait pertinent de déménager son siège de Londres vers une autre juridiction. Enfin, le déploiement des technologies numériques met à l épreuve l infrastructure technologique des banques et leurs plateformes opérationnelles au regard de leur dispositif de sécurité et de maîtrise des risques informatiques, nécessitant d importants investissements à réaliser. La progression des résultats, les ratios de fonds propres supérieurs aux minima réglementaires et les positions de liquidité illustrent la solidité et la capacité de croissance de ce nouveau modèle. Le désengagement du capital des banques des Etats ayant contribué à leur sauvetage pendant la crise traduit des perspectives encourageantes. Ainsi, avec un recentrage sur les métiers cœur et des activités centrées sur la satisfaction des clients et l innovation, le nouveau modèle bancaire doit maintenant faire ses preuves dans le temps et saisir les opportunités de développement et de croissance. Marie-Christine Jolys Associée Paris La Défense, le 2 juillet 2015

6 6 Défi pour la transparence 2015 L ANNÉE 2014 EN UN CLIN D OEIL Résultats en progression + Actifs et capitaux propres renforcés dans la plupart des banques Amélioration du Return On Equity Moindre volatilité des marchés Pas de variation significative liée à la réévaluation de la dette propre Diminution des dépréciations sur les encours de prêts Maintien de provisions significatives pour litiges Légère dégradation du coefficient d'exploitation Banques britanniques impactées par les provisions PPI Revenus en stagnation dans la banque de financement et d'investissement

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8 8 Défi pour la transparence 2015 Les rapports annuels en quelques chiffres Augmentation de 31% du nombre moyen de pages des rapports annuels depuis 2009 La communication financière des banques s est accrue de manière substantielle depuis la dernière crise financière. Bien que la majorité des banques étudiées évoquent en général des thèmes similaires dans leurs rapports annuels, le volume et le détail d information présentés varient d un établissement à l autre. La taille des rapports annuels produits par les banques en 2014 reste conséquente. Ces derniers illustrent la complexité de l activité bancaire et des risques associés et répondent à des exigences réglementaires fortes. Les rapports annuels comprennent généralement, en dehors des états financiers audités, un chapitre sur l activité de la banque et sa stratégie, un chapitre sur le gouvernement d entreprise et sa politique de rémunération, un chapitre sur la gestion des risques et du capital, ainsi qu une partie sur les informations plus générales. La structure des rapports annuels est globalement comparable à celle des rapports annuels des années antérieures, y compris la structure des notes annexes. Cependant, le nombre moyen de pages entre 2009 et 2014 augmente considérablement passant de 345 pages à 452 pages (+31%) Évolution du nombre de pages % % 5% -3% 33% 35% 32% -21% 136% 400 7% 38% 33% 62% 28% 1% % DB CoBa Sant BBVA ING Nda SCB LBG HSBC Barc RBS BNPP SG CS UBS UniC Note : Nombre de page des rapports annuels, hors rapports distincts. La taille significative du rapport annuel d UBS s explique par la présentation des informations financières relatives aux différents périmètres de publication du groupe (UBS Group AG, UBS AG). Nous avons d autre part pris en compte dans le cadre de cette étude les deux rapports annuels publiés par BBVA (le premier comportant les états financiers et le second comportant l ensemble des autres informations).

9 Défi pour la transparence La progression du volume des rapports annuels est la résultante des problématiques complexes qui continuent à marquer le secteur bancaire du fait des exigences règlementaires locales et européenne (Bâle III, RSE, ) et de l évolution des normes IFRS. Ces évolutions se reflètent par l augmentation du volume des parties relatives à la gestion des risques (+ 46 pages en moyenne) et du capital (+ 13 pages en moyenne) Ventilation du nombre de pages par partie en DB CoBa Sant BBVA ING Nda SCB LBG HSBC Barc RBS BNPP SG CS UBS UniC Présentation du groupe Gouvernement d entreprise et Rémunération Etats financiers (Comptes sociaux et consolidés) Synthèse de l activité Gestion des risques RSE Gestion du capital Autres infos

10 10 Défi pour la transparence 2015 Développement des thématiques de Responsabilité Sociétale et Environnementale, de gestion des risques et de fonds propres Partie Présentation du groupe Synthèse de l activité Gouvernance d entreprise et rémunération Gestions des risques Gestion du capital Etats financiers Responsabilité sociétale et environnementale Contenu Stratégie, organisation, structure, culture Performance globale et résultats par ligne de métier Principes de gouvernement d entreprise et présentation exhaustive de la politique de rémunération (des dirigeants) Risque de crédit, risque de marché, risque opérationnel, modalités de gestion et de surveillance des marchés financiers, modèles ou méthodes d évaluation (Value-at-risk, scénarii de stress-testing) Respect des ratios réglementaires, composition des fonds propres réglementaires Des états sociaux et consolidés Politique globale en matière de responsabilité économique, sociale, civique, environnementale Par ailleurs, nous notons le développement des problématiques de Responsabilité Sociétale et Environnementale. Toutes les banques de notre échantillon y consacrent une partie dans le rapport annuel ou dans un rapport annexe dédié à ce sujet. En France, ces données font l objet d un audit par un organisme tiers indépendant. Enfin, la majorité des banques publient en complément des rapports annuels des rapports annexes principalement sur les sujets liés à la Gouvernance, au RSE ou encore les informations au titre du pilier III de Bâle 3 (standardisation de l information publiée et renforcement de la discipline de marché par l instauration de nouvelles règles en matière de publication dans le cadre des réformes bâloises).

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12 12 Défi pour la transparence MESSAGES DES PRÉSIDENTS

13 Défi pour la transparence POINTS CLÉS : PERSISTANCE D UN ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INCERTAIN LE RECENTRAGE SUR LES ACTIVITÉS DE MÉTIERS CŒURS L IMPACT DE L ÉVOLUTION DE L ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRE L EFFICACITÉ ET L OPTIMISATION DES COÛTS OPÉRATIONNELS LA BANQUE AU SERVICE DU CLIENT LA BANQUE DIGITALE LA CRÉATION DE VALEUR POUR LES ACTIONNAIRES

14 14 Défi pour la transparence 2015 Comme les années précédentes, les présidents et dirigeants des banques européennes de notre échantillon ont présenté les lettres aux actionnaires. Ces messages comprennent souvent le bilan de la performance globale des banques dans le contexte économique dans lequel leurs activités évoluent ainsi que les stratégies déployées. La récurrence des thèmes évoqués par l ensemble des présidents et dirigeants, confirme l incertitude du contexte économique auquel les banques sont actuellement confrontées. Cette année les présidents ont notamment insisté sur les exigences réglementaires ainsi que le besoin de rétablir la confiance des clients au regard des scandales des années précédentes dans le secteur bancaire. La digitalisation a été notée par toutes les banques comme une tendance incontournable afin de répondre au besoin des clients. Dans la continuité des exercices précédents, les thématiques concernent : Les contextes actuels : le contexte économique et financier ; le contexte réglementaire ; La performance globale au cours de l année : la performance financière les relations avec les clients et les actionnaires; le rôle sociétal de la banque ; En ligne avec les communications de 2013, la rémunération est un sujet peu évoqué dans les messages des présidents cette année. Les perspectives : les perspectives économiques ; les stratégies futures. CONTEXTE ÉCONOMIQUE Les adjectifs «dur», «difficile», «challenge» et «volatile» sont récurrents dans les messages des présidents de la majorité des banques de notre échantillon, indiquant un environnement économique difficile sur l année Comme souligné par Santander, la croissance économique faible et la tendance à la déflation en Europe se traduisent par des taux d intérêt et de refinancement historiquement bas. Les banques estiment que les tensions et crises géopolitiques ont un impact sur l économie européenne, notamment concernant les conflits en Ukraine et au Moyen Orient. La majorité des banques justifient cet impact négatif par la chute brutale du prix des matières premières (en particulier du pétrole) qui vient ajouter de l incertitude à la situation économique. Seule ING voit dans ce mouvement une augmentation potentielle du pouvoir d achat des clients. Par rapport à 2013, les banques témoignent de plus de croissance et d opportunités en Crédit Suisse, UBS, BBVA et Deutsche Bank constatent la croissance solide de l économie aux Etats Unis et l appréciation du dollar américain face aux autres monnaies, notamment l euro et le yen.

15 Défi pour la transparence Trois banques (Commerzbank, Nordea et LBG) insistent sur l environnement concurrentiel impactant leur activité. Selon Commerzbank, les clients grands comptes ont une réelle exigence sur la flexibilité de leurs banques pour garder leurs avantages concurrentiels. Nordea indique que le problème de sa faible compétitivité n a toujours pas été résolu. CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE Toutes les banques de notre échantillon notent que la réforme réglementaire est en pleine évolution et de nombreux développements ont été mis en place pour s adapter au cadre réglementaire. Les régulateurs ont imposé des pénalités lourdes sur les banques en 2014, de plus, l environnement réglementaire a tendance à devenir de plus en plus exigeant et contraignant. Stress Tests et AQR abordés par les dirigeants La majorité des banques aborde les sujets des «Stress Tests» et «Asset Quality Review» lancés par la BCE en Les dirigeants de cinq banques (BBVA, Commerzbank, Deutsche Banque, LBG et Santander) communiquent dans leur message aux actionnaires que le résultat des «Stress Tests» était satisfaisant en précisant que leurs capitaux atteignent le seuil fixé par l Autorité Bancaire Européenne (ABE). RBS fait la remarque que la taille des capitaux des banques n est pas le seul critère pour apprécier la capacité des banques à faire face à une crise majeure et qu il faut prendre en compte la performance de l ensemble du bilan dans des scénarios économiques extrêmes. Concernant l «Asset Quality Review», Commerzbank, Deutsche Bank, Santander et Unicrédit confirment dans leurs messages qu elles ont atteint les attentes des régulateurs. Afin de s aligner avec ces demandes réglementaires et de suivre les régulateurs de près, les banques s engagent à élever les niveaux de contrôle du risque de conformité. Certaines banques (Crédit Suisse, Deutsche Bank, HSBC et Standard Chartered) mettent en place des plans de conformité et de comportement pour guider les collaborateurs opérationnels. De plus, des mesures supplémentaires sont adoptées par des banques dans cet objectif. Par exemple Deutsche Bank annonce avoir renforcé la structure de gouvernance pour spécifier les responsabilités des comités de gestion. Standard Chartered envisage de reformer la structure de l activité pour mieux s adapter au niveau du contexte réglementaire. Plusieurs banques remarquent qu il est très coûteux de se mettre en conformité avec ces demandes réglementaires. Commerzbank, RBS et Standard Chartered constatent une augmentation des coûts règlementaires, alors que HSBC et Deutsche Bank indiquent que leurs plans de réduction de coût ont été impactés par l augmentation de la charge opérationnelle liée à la conformité. HSBC prévoit que les attentes réglementaires vont changer la structure de coûts à long-terme dans l ensemble d activités bancaires. Crédit Suisse communique en fonction du nouveau standard proposé par le CSF (Conseil de Stabilité Financière) en novembre 2014 sur sa capacité d absorption des pertes (total loss-absorbing capacity TLAC), selon lequel les Banques Systémiques devraient avoir des instruments TLAC pour un équivalent de 20% de leurs actifs à risques pondérés. L objectif de cette norme est d assurer que les G-SIBs ont assez de capacité d absorption des pertes pour continuer l activité et avoir un minimum d impact sur la stabilité financière en crises extrêmes. Crédit Suisse ajoute que ces exigences peuvent renforcer le régime «Too Big to Fail». HSBC et Barclays font part également de leur intention d augmenter leur TLAC. D autres banques font également état du TLAC et indiquent, comme BNP Paribas, les conséquences sur la performance financière pour la banque de cette nouvelle disposition.

16 16 Défi pour la transparence 2015 La transparence internationale dans les échanges d informations est devenue un sujet important pour la Suisse. Selon Crédit Suisse, la mise en place de la loi FATCA (US Foreign Account Tax Compliance Act) en juillet 2014 oblige les banques suisses à respecter les normes américaines et à lui communiquer tous les comptes détenus par des citoyens américains qui détiennent des comptes à l étranger. LA PERFORMANCE FINANCIÈRE DES BANQUES COMPARAISON AVEC 2013 Les banques européennes prises en compte dans notre échantillon ont toutes tenu à rappeler les difficultés du contexte économique au cours de l année écoulée. Les dirigeants des banques considèrent globalement avoir suivi leurs stratégies et réalisé de solides résultats, surtout dans leurs métiers cœurs. Depuis plusieurs années, les banques citent entre autres dans leurs objectifs stratégiques les trois priorités suivantes : le recentrage sur les métiers cœurs ; la réduction des coûts ; le renforcement du capital. À la lecture des déclarations des dirigeants de banque, nous remarquons que ces objectifs sont toujours d actualité pour En complément les banques cherchent également à réaliser des transformations et repositionnements afin de s adapter à l environnement en constante évolution. LA PERFORMANCE FINANCIÈRE EN ANNÉE 2014 Bonne performance malgré un contexte difficile Le contexte économique reste difficile pour le secteur bancaire. Pourtant, les performances financières des banques sélectionnées dans notre échantillon sont plutôt bonnes. A part Standard Chartered qui décrit sa performance financière comme «décevante», les autres banques ont connu une amélioration de leur situation. Cependant, tous les présidents ne communiquent pas les chiffres dans leurs messages aux actionnaires, et les banques qui fournissent des informations quantitatives n utilisent pas les mêmes indicateurs. Parmi celles qui ont une communication chiffrée, nous avons noté que trois banques ont atteint des croissances remarquables au niveau du bénéfice net attribuable aux actionnaires. Deutsche Bank a réussi une augmentation de 150% du bénéfice net à travers une réduction de provision pour risque de crédit et une diminution de charges liées aux litiges. BBVA et Santander ont respectivement amélioré leur bénéfice net de 54,6% et 39,3% notamment par une hausse des revenus et une gestion de coûts plus rigoureuse. La plupart des banques mettent en avant de bons résultats dans tous les segments, notamment dans les secteurs Banque Privée et Gestion de Patrimoine, où le potentiel de croissance durable au travers du nombre des nouveaux clients entrants (Nordea, UBS et Standard Chartered) est important. Crédit Suisse déclare avoir atteint une croissance de 3,5%. Malgré les charges lourdes liées aux litiges et aux contraintes réglementaires, la branche Gestion de Patrimoine d UBS a réussi à générer 2,5 milliards de francs suisses de bénéfice avant impôts, en hausse de 4% par rapport à l exercice UBS a été reconnu comme le premier gestionnaire de patrimoine du monde par «Scorpio Partnership s influential Global Private Banking Benchmark 2014» ainsi que la banque offrant les meilleurs services bancaires en Suisse, en Europe de l ouest et en Asie, par «Euromoney s Private Banking Survey 2015». Cependant, HSBC indique la mise en place de mesures de conformité

17 Défi pour la transparence réglementaire et de transparence fiscale impactant significativement l activité de Banque Privé. Par conséquent, le nombre de comptes dans le secteur de la Banque Privée en Suisse est en retrait de 70% par rapport au maximum enregistré. UBS met en avant la performance positive de sa banque de détail en précisant que 2014 était la meilleure année depuis 2008 en termes de gain de clients. LBG et Barclays ont connu une amélioration de leur performance. HSBC a toutefois subi une baisse de chiffre d affaires dû principalement au repositionnement de la banque. De manière générale, la performance de la banque d investissement est satisfaisante. Nordea met en avant la position de leader de solutions du marché Nordique et a été reconnue par le cabinet Greenwich and Prospera. Deutsche Bank et Barclays communiquent avoir réalisé un bon chiffre d affaires et que la performance témoigne d un bon suivi de la stratégie. UBS souligne que la structure de la banque d investissement devient moins complexe mais plus performante au plan de la rentabilité. Standard Chartered explique que la banque d investissement contribue à 60% de son chiffre d affaires, et voit des opportunités de croissance de 18% dans certains domaines modérées par les faibles prix des matières premières. Toutefois, Crédit Suisse se contente de citer le bénéfice avant impôts de Millions de francs suisses. En termes de performance régionale, Crédit Suisse témoigne d une augmentation de 15% de ses actifs nets grâce à la dynamique économique en Asie-Pacifique. HSBC déclare que l Asie et la région Moyen-Orient et Afrique du Nord ont apporté plus de 70% de bénéfice avant impôts au groupe. HSBC et Barclays ont également déclaré que la performance de l Afrique était satisfaisante en Stratégie de recentrage sur les métiers cœurs Le recentrage sur les métiers cœurs : Un certain nombre de banques de l échantillon a réitéré cette année le recentrage sur les métiers cœurs. Le recentrage s est matérialisé notamment par deux actions : l atténuation des risques des activités et la réduction des actifs non stratégiques. De nombreuses banques de notre échantillon ont bien suivi la stratégie de recentrage sur les métiers cœurs et ont atteint une croissance robuste, matérialisée notamment par une augmentation du revenu (Deutsche Bank, Commerbank, Barclays et Unicrédit). Deutsche Bank déclare avoir généré pour la première fois plus de 1 milliard d euro de bénéfice avant impôts dans les quatre métiers cœurs. Commerzbank a réalisé une croissance globale de métiers cœurs et a gagné des parts de marché. Par ailleurs, sa banque direct mbank, qui avait été créée en 2013 dans l objectif de renforcer sa position dans son cœur de métier, enregistre de très bons résultats en L atténuation des risques des activités est citée surtout par les banques suisses et anglo-saxonnes (Crédit Suisse, UBS, Barclays, LBG et Standard Chartered). UBS et Barclays ont réussi à réduire leurs risques pondérés en minorant les montants d exposition aux risques importants (soit l équivalent de 133 et 45 milliards euro respectivement), et Crédit Suisse a réduit son exposition aux risques de 35%. Vente d actifs non stratégiques La vente ou la liquidation des actifs non stratégiques est évoquée par plusieurs banques. Depuis la fin de 2013, Crédit Suisse sépare les résultats stratégiques et non-stratégiques dans sa communication financière en rappelant l importance pour les investisseurs de comprendre la rentabilité ajustée après avoir exclu l impact du résultat non stratégique. ING a diminué son pourcentage de détention dans Voya Financial (filiale d assurance vie) à 19% en 2014 et la banque envisage un désinvestissement total en 2015.

18 18 Défi pour la transparence 2015 Efficacité opérationnelle : enjeux pour toutes les banques La réduction des coûts : L efficacité opérationnelle reste également un sujet important pour toutes les banques avec un programme de contrôle de gestion plus rigoureux et une diminution de l assiette des risques. La plupart des banques de notre sélection ont communiqué un résultat satisfaisant en matière de réduction des coûts en Les Banques ont réussi à améliorer l efficacité opérationnelle via des programmes de contrôle de coûts plus rigoureux. Les deux banques suisses ont continué à se focaliser sur la gestion afin de diminuer les coûts, qui ont ainsi permis à Crédit Suisse de diminuer son coefficient d exploitation à 68% (70% en 2013) sur les métiers cœurs. Deutsche Bank et Barclays ont réduit respectivement les coûts opérationnels d un montant de 1,3 et 1,8 milliard d euro. La réussite du programme de réduction des coûts chez RBS a compensé une baisse de chiffre d affaires. Le renforcement du capital : Renforcement des fonds propres : une priorité affichée par toutes les banques Comme l année précédente, l amélioration de la structure de capital et de liquidité reste prioritaire pour la plupart des banques. En application de la réforme Bâle III, les banques intègrent systématiquement le renforcement de leur capital dans leurs priorités. L amélioration de la structure de capital et de liquidité a également été poursuivie par la plupart des banques. Sept banques (UBS, LBG, Deutsche Bank, RBS, HSBC, Barclays et Crédit Suisse) ont déclaré avoir atteint un «Common Equity Tier 1» (CET1) ratio supérieur à 10% alors qu en 2013 seuls 2 banques prétendaient avoir atteint cet objectif. Dans notre échantillon, certaines banques n utilisent pas les mêmes référentiels rendant plus compliqué la lecture et la comparabilité des banques. A titre d exemple, BBVA est la seule banque qui communique son Core Capital ratio de 11,9%, tandis que Nordea affirme que son capital ratio est en conformité avec les exigences du régulateur Suédois. Le tableau ci-dessous présente les banques qui ont atteint le CET1 ratio de 10% : (%) 15 CET 1 ratio en 2014 CET1 atteint en ,40% 12,80% 12 11,70% 11,20% 11,10% 10,50% 10,10% UBS LBG DB RBS HSBC BarC CS La comparaison faite sur le ratio de levier, est soit chiffrée, Deutsche Bank a atteint 3,5% et Barclays 3,7%, soit expliquée, Crédit Suisse déclare avoir respecté le seuil sans préciser le chiffre. UBS et HSBC se contentent de communiquer avoir amélioré ce ratio.

19 Défi pour la transparence Une fois de plus, le renforcement de la structure du capital et des réserves de liquidité a été très largement cité par la plupart des dirigeants des banques européennes comme un objectif stratégique qu il convenait de poursuivre dans un environnement réglementaire de plus en plus restrictif. Certaines banques communiquent également leurs objectifs de CET1 pour 2015 ou à plus long terme : Santander envisage d atteindre 11%-12% en 2015, et Barclays de 11% en Prenant en considération des restructurations, HSBC envisage un CET1 ratio ajusté à 12%-13%, et RBS à 13%. Impact des litiges Les clients et les actionnaires : au cœur des priorités Le sujet des amendes et pénalités liées aux violations des exigences réglementaires est relevé par les Présidents de Crédit Suisse, Commerz Bank,Deutsche Bank, HSBC, Barclays, RBS, LBG, Standard Chartered. Les régulateurs et les autorités ont continué à imposer des pénalités aux banques. Un rapport publié par Crédit Suisse en juin constate que le risque de litiges est devenu le premier facteur impactent la performance du cours des actions bancaires. Certaines banques de notre échantillon augmentent en 2015 leurs provisions pour litiges pour les régularisations antiblanchiment avec les autorités américaines (Commerzbank) et pour les titres adossés aux crédits hypothécaires (Crédit Suisse). D autres banques ont du payer des amendes comme BNP Paribas à hauteur de 6 milliards d euro lié à l accord global avec les autorités des Etats-Unis pour avoir enfreint des embargos américains en réalisant des opérations en dollars depuis l Iran, Cuba et surtout le Soudan entre 2002 et Les provisions LIBOR et PPI ont chaque année un impact significatif sur LBG. RBS souligne que les amendes règlementaires et les plaintes des clients lui ont coûté plus de 9 milliards de Livres Sterling. Standard Chartered évoque leur pénalité civile de 300 millions de dollars en août 2014 liée à la faille de son système de surveillance de transactions datant de LE DÉVELOPPEMENT DE LA RELATION CLIENTS ET ACTIONNAIRES Concernant le développement de la relation clients et actionnaires, les banques soulignent, que comme les années précédentes, les clients et les actionnaires sont toujours au centre des préoccupations stratégiques. UNE BANQUE AU SERVICE DU CLIENT Tout comme l année passée, les dirigeants de l ensemble des banques réitèrent le besoin de regagner la confiance des clients en soulignant que l objectif du développement de la relation client est primordial. Plusieurs Banques comme HSBC, Crédit Suisse et RBS regrettent les fautes professionnelles commises les années passées qui avaient endommagé l image des banques et qui avaient lourdement altéré la confiance des clients. Ils précisent que ce genre de conduite n était pas en conformité avec la politique et la culture des banques et donc intolérable. Selon les présidents, il est essentiel de privilégier la satisfaction des clients ainsi que de fournir des services de qualité. Plusieurs banques de notre sélection ont remarqué un comportement des clients en constante évolution. La digitalisation est une tendance remarquable qui a été évoquée par toutes les banques comme une stratégie primordiale. Les banques ont réalisé l importance de s adapter et de répondre aux besoins des clients et ont reconnu la nécessité de développer la banque traditionnelle et la banque digitale pour maintenir une relation client durable. Les banques se recentrent donc sur la qualité des services à fournir aux clients, en développant une offre multi-canal notamment en développant la banque digitale de manière à favoriser la connectivité. Des investissements significatifs ont

20 20 Défi pour la transparence 2015 été réalisés par les banques pour le développement de la banque digitale. A titre d exemple, Deutsche Bank a déclaré avoir investi 200 millions d euro dans la digitalisation de sa plateforme de banque de détail. BBVA a créé «Digital Banking Area» en 2014 pour accélérer son processus de digitalisation. Selon Commerzbank, toutes les transactions importantes peuvent désormais être effectuées en ligne. LA CRÉATION DE VALEUR POUR LES ACTIONNAIRES L actionnaire est, une fois de plus, placé au centre de la stratégie des banques. Toutes les banques indiquent qu elles cherchent les solutions afin de pérenniser la valeur actionnariale. Santander a injecté 7,5 milliards d euro de capital et a attiré 235 investisseurs dans l objectif de pouvoir continuer une politique de dividende durable. Les dirigeants des banques rendent compte de leur action sur des critères de création de valeur et de politique de dividendes. A titre d exemple, Crédit Suisse et UBS ont annoncé respectivement un dividende de 0,7 et 0,5 Franc Suisse par action, HSBC et Standard Chartered ont annoncé 0,5 et 0,86 USD par action. Le dirigeant de LBG, qui avait regretté de ne pouvoir verser de dividendes en 2012 et en 2013, a eu la fierté cette année d annoncer la reprise de distribution de dividendes d un montant de 0,075 Livre Sterling par action. Santander a réitéré sa volonté de maintenir sa politique de distribution de dividendes qui est constante depuis un demi-siècle avec 0,6 euro par action en Toutefois, tous les présidents ne communiquent pas de manière systématique de données chiffrées sur ce sujet. ING a communiqué que sa performance financière lui a permis une reprise de distribution de dividendes. RÔLE DES BANQUES DANS LA SOCIÉTÉ Forte implication des banques dans les actions caritatives Davantage de banques communiquent leur implication pour soutenir des actions caritatives. Outre UBS, BBVA, ING et LBG qui le faisaient habituellement, Barclays, et Standard Chartered soutiennent le développement des entreprises espagnoles et latino-américaines. Unicredit a reconçu son modèle d entreprise et investit dans des solutions innovantes, et Deutsche Bank a participé au séminaire de deux jours organisé par Cologne Institute for Economic Research. Nordea a intégré les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions d investissement et a été primée la banque qui possède le meilleur processus ESG de l Europe en 2014 par le magazine «Capital Finance International». Le Label ESG est délivré à des fonds de placement répondant à des critères spécifiques concernant le respect d objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance. Dans la continuité de ses activités caritatives, UBS a lancé en 2014 «UBS and Society» dans une optique philanthropique et de soutien de l investissement durable. La banque a été nommée parmi les 3 meilleures dans le secteur bancaire dans le classement «RobecoSAM s Corporate Sustainability Assessment», et fut également élue la meilleure dans le «Dow Jones Sustainability Indices». UBS et BBVA sont les deux banques qui ont publié en 2014 un document portant des détails quant à leurs politiques de risques environnementaux et sociaux. BBVA, pour la première fois, a aidé l OCDE à préparer le rapport PISA (Programme for International Student Assessment ) sur la partie littéraire et financière. Plusieurs banques se sont engagées dans l éducation et l entreprenariat. LBG s est engagé dans de nombreux programmes de communauté, y compris «Lloyds Scolar program», le programme qui se focalise sur l entreprenariat social. Elle a également amassé un don de 6 millions de livres Sterling par son partenariat avec «Alzheimer s Society» et «Alzheimer Scotland», qui sera investi dans la recherche pour lutter contre les troubles psychologiques. En dehors de cela, LBG

21 Défi pour la transparence annonce avoir lancé un partenariat avec «BBC Children in Need» pour 2015 et 2016 dans l objectif d aider enfants et jeunes démunis. UBS, ING, et LBG ont développé leurs réseaux pour soutenir les PME afin d aligner les activités bancaires avec l intérêt de la communauté. RÉMUNÉRATION Cette année, Crédit Suisse, UBS, HSBC, LBG et Standard Chartered expliquent dans leur message des présidents que leur système de rémunérations est cohérent avec la stratégie de l entreprise, UBS, HSBC et LBG précisent notamment que leurs modèles de rémunérations visent à contribuer à la valeur actionnariale. Malgré la bonne performance globale, les présidents d UBS, de LBG et de Standard Chartered ont décidé de baisser les bonus (-5% et -3,6% -9% respectivement) en raison de l importance des provisions pour risques et charges ainsi que des litiges de l année. Quant au sujet de compensations variables, Standard Chartered annonce la décision des directeurs exécutifs du Conseil d y renoncer, alors que Crédit Suisse annonce qu elle a augmenté cette partie de rémunérations. PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES Perspectives économiques incertaines Contrairement à l année précédente, les dirigeants bancaires sont, de manière générale, plus prudents sur leurs perspectives économiques. L incertitude, surtout par rapport au contexte des marchés, est le thème dominant sur les prévisions pour cette année. Elle est due principalement à trois facteurs : marché, géopolitique et réglementaires. La majorité des banques prévoit un environnement macroéconomique encore plus difficile. Toutefois les banques sont confiantes quant à leurs capacités à gérer les risques. HSBC a évoqué la problématique britannique de maintien de l adhésion à l EU. Quatre banques (Deutsche Bank, HSBC, Barclays et Crédit Suisse) évoquent l incertitude géopolitique qui, à leurs avis, va persister en Les avis sur les marchés émergents sont cependant contrastés parmi les banques : Deutsche Bank et HSBC voient une forte croissance en Asie, contrairement à Standard Chartered. Crédit Suisse prévoit une récession sur le marché chinois en raison de la chute du marché immobilier, même si l économie chinoise est relativement plus performante que les économies Russe et Brésilienne. L incertitude réglementaire a également été relevée par plusieurs banques. En dehors du fait que l environnement réglementaire devient de plus en plus exigeant et restrictif, les banques sont également sensibles aux décisions des banques centrales. Crédit Suisse explique que certaines politiques, comme l arrêt du taux de change minimum de 1,2 franc suisse contre l euro et l introduction de taux d intérêt à court-terme négatif par Suisse National Bank vont impacter considérablement le marché suisse.

22 22 Défi pour la transparence 2015 STRATÉGIES FUTURES Cinq stratégies annoncées par les banques Les axes stratégiques des banques demeurent inchangés par rapport aux exercices précédents : Le Recentrage sur les activités de cœurs de métier L efficacité et l optimisation des coûts opérationnels Une banque au service du client La création de valeur pour les actionnaires LE RECENTRAGE SUR LES ACTIVITÉS CŒURS DE MÉTIER : En 2014, la majorité des banques de notre échantillon a annoncé son intention d obtenir une croissance organique du chiffre d affaires en suivant la stratégie de recentrage sur les métiers cœurs. D une part, Crédit Suisse, RBS, HSBC et Santander réitèrent leur détermination de concentrer les ressources et le capital sur les activités et les marchés les plus rentables. Standard Chartered annonce une diminution des expositions risquées jusqu à un montant de milliards de dollars pour 2015 et D autre part, des cessions d activités non-stratégiques se sont toujours poursuivies. RBS a pris la décision de plusieurs désengagements significatifs, notamment le retrait de toutes les activités de marché en Europe Centrale et de l Est au Moyen-Orient et en Afrique, ainsi que la réduction de sa présence en Asie-Pacifique et aux Etats-Unis, et l arrêt des services de gestion de la trésorerie en dehors du Royaume-Uni et l Irlande. BBVA est convaincue que les désinvestissements dans Citic International Financial Holdings Limited et dans China CITIC Bank Corporation Limited vont permettre à la banque d améliorer ses fonds propres. ING va continuer à se désengager dans Voya et NN Group. Standard Chartered et Crédit Suisse mentionnent également l intention de vendre les actifs non-stratégiques moins performants. L EFFICACITÉ ET L OPTIMISATION DES COÛTS OPÉRATIONNELS : Des stratégies déjà mises en œuvre Dans un contexte économique toujours incertain, l efficacité opérationnelle et la maîtrise des coûts ont, une fois de plus, été communiquées par l ensemble des banques. Par exemple, RBS a annoncé en 2014 son objectif de réduction de coûts qui a été considéré comme un des plus ambitieux parmi toutes les banques européennes. Il s agit de baisser le coefficient d exploitation ajusté de 68% à 50%. Nordea est déterminée à augmenter l efficacité et envisage de réduire les coûts de 5% en Standard Chartered et Crédit Suisse informent également les actionnaires que le programme de réduction de coûts fait partie de leur stratégie générale à long terme. UNE BANQUE AU SERVICE DU CLIENT Les dirigeants réitèrent dans les messages aux actionnaires qu ils continueront à faire des efforts pour poursuivre la stratégie centrée sur le client. L objectif est de répondre aux besoins et d améliorer la satisfaction des clients. Selon LBG, la transformation digitale dans la prochaine décennie va impacter l activité bancaire d une façon significative et historique. Nordea va augmenter ses investissements informatiques de 30% à 35% afin de construire une nouvelle plateforme pour les métiers cœurs. LBG va investir 1 milliard d euro pour développer les capacités digitales dans les trois années à venir. Crédit Suisse et BBVA continuent à développer leurs plateformes digitales. Commerzbank, ING et Nordea continuent leur processus de mutation de leurs services vers les transactions sur mobile.

23 Défi pour la transparence LA CRÉATION DE VALEUR POUR LES ACTIONNAIRES L actionnaire est une fois de plus, placé au centre de la stratégie des banques. Celles-ci expriment leur souhait de créer plus de valeur pour les actionnaires en améliorant la rentabilité. HSBC s est fixé comme objectif d atteindre un taux de rentabilité en fonds propres (ROE) supérieur à 10%. Santander annonce son objectif d un rendement des capitaux propres (ROTE) entre 12% et 14% en Crédit Suisse propose une possibilité de dividendes en actions. UBS communique qu en dehors du droit de vote sur les rémunérations, les actionnaires auront désormais l opportunité de participer à la décision ayant trait à la rémunération du Directoire du Groupe et du Conseil de surveillance. Quant à la distribution de dividendes, le Président de Barclays a indiqué que la banque continuait à cibler un ratio de distribution de 40% à 50%. Crédit Suisse s engage également à viser un ratio de distribution de 50%. MESSAGE DES PRÉSIDENTS DES COMITÉS D AUDIT La rotation des auditeurs Cinq présidents de comités d audit (HSBC, Barclays, RBS, LBG et Standard Chartered) se sont également adressés aux actionnaires pour rendre compte de leurs travaux sur l année écoulée dans le rapport annuel de leur banque. Le comité d audit de HSBC a terminé le processus de changement des auditeurs. Barclays indique qu elle va procéder à un appel d offres en 2015 pour la prochaine rotation commençant en Un sous-comité de surveillance d appel d offre a été créé dans l objectif de concevoir et de surveiller le processus de la mise en place. PwC, son auditeur actuel, ne participera pas à cet appel d offre. D après RBS, le choix de l auditeur externe à partir de l exercice 2016 a suscité un travail significatif au cours de l année Après le processus compétitif d appel d offres, le comité a décidé de nommer EY pour remplacer Deloitte, son auditeur actuel. La transition aura lieu en 2015 afin d assurer qu EY se familiarise aux processus internes du groupe. De plus, EY s occupera également de la revue externe relative à l efficacité de l audit interne de la banque. Dans le cadre de la publication de la nouvelle directive européenne, après un appel d offres extensif, le Comité d audit de LBG a décidé de retenir PwC, auditeur de la banque depuis 1995, pour le prochain mandat ( ). Le Comité d audit de Standard Chartered avait décidé en 2013 de conserver KPMG, son auditeur depuis 25 ans pour le mandat suivant, cette décision va être finalisée à l Assemblée Générale Annuelle en 2015.

24 24 Défi pour la transparence PERFORMANCE FINANCIÈRE

25 Défi pour la transparence POINTS CLÉS : PROGRESSION DES RÉSULTATS DES BANQUES SUR L ANNÉE 2014 AUGMENTATION DES PIEDS DE BILAN EN 2014 RENFORCEMENT DES CAPITAUX PROPRES IMPACT TOUJOURS IMPORTANT DES LITIGES DANS LES RÉSULTATS DES BANQUES LÉGÈRE AMÉLIORATION DES REVENUS DES BANQUES D INVESTISSEMENT DÉTÉRIORATION DU COEFFICIENT D EXPLOITATION RATIO PRÊTS / DÉPÔTS CONTINUANT À SE DÉTÉRIORER TRADUISANT UN ATTENTISME DES ACTEURS ÉCONOMIQUES

26 26 Défi pour la transparence 2015 L année 2014 a été marquée par la normalisation de l activité en zone européenne et une diminution de l impact des dépréciations et provisions pour litiges (cet impact reste toutefois significatif en incluant les amendes payées sur l année 2014). L évolution à la baisse de la VaR de douze des seize banques de l échantillon témoigne à la fois d une volatilité des marchés moins importante en 2014 qu en 2013 (et à plus forte raison qu en 2012) avec un contexte de marché de nouveau globalement favorable. La stratégie de recentrage de l activité des années précédentes demeure une priorité mais le développement de stratégies offensives se traduit désormais par une tendance à l augmentation du total bilan des banques (+8% en 2014 contre des baisses de -11% en 2013 et -3% en 2012). Le RCAI du panel des banques étudiées est en progression de 45% ( M ) masquant des disparités entre établissements. Les activités de la banque de financement et d investissement sont globalement en légère augmentation. D une façon générale, les principaux indicateurs clés de performance que sont le coefficient d exploitation ou le taux de rendement des capitaux propres sont stables après des efforts importants les années précédentes. L attention portée sur la maitrise des coûts les années précédentes s était traduite par une amélioration du coefficient d exploitation. Cependant, le coût des contraintes réglementaires toujours plus importantes rend difficile l amélioration de cet indicateur. L augmentation du ratio de couverture des prêts par les dépôts s explique par le faible taux de transformation des dépôts en prêts se traduisant pour certaines banques par un excès de dépôts et par une croissance plus rapide des dépôts que des encours de prêts. Les résultats du premier trimestre 2015 sont en croissance au regard des résultats du premier trimestre Cette amélioration globale des résultats du premier trimestre 2015 s inscrit dans un contexte économique plus favorable qu au premier trimestre 2014, d un effet taux de change pour les banques publiant leur résultat en USD, Livre Sterling ou Franc Suisse, et de l effet des cessions d actifs de certaines banques impactant à la hausse le résultat de celles-ci.

27 Défi pour la transparence PERFORMANCE GÉNÉRALE DES BANQUES EN Performance globale - Résultat courant avant impôts (en millions d euro) HSBC BNPP SCB Nda ING Sant BBVA SG CoBa DB Barc UniC LBG RBS UBS CS Performance globale - Total actif (en milliards d euro) HSBC BNPP SCB Nda ING Sant BBVA SG CoBa DB Barc UniC LBG RBS UBS CS Performance globale - Capitaux propres (en millions d euro) HSBC BNPP SCB Nda ING Sant BBVA SG CoBa DB Barc UniC LBG RBS UBS CS

28 28 Défi pour la transparence 2015 En 2014, 9 banques de l échantillon enregistrent une amélioration de leur résultat courant avant impôts en euro entre 2013 et L échantillon dans son ensemble voit son résultat courant avant impôt progresser de 45% (soit M ) expliqué pour l essentiel par l amélioration du résultat de RBS ( M ), Unicrédit ( M ) compensé partiellement par la baisse du résultat de BNP Paribas (-4 952M ). Les éléments significatifs impactant ce résultat sont présentés ci-dessous : Éléments significatifs du compte de résultat 2014 (en millions d euro) Banques Résultat avant impôts Total Eléments significatifs non récurrents Dont Réévaluation de la dette propre dont provision pour PPI (payment protection insurance) Dont charges et provision pour litiges et amendes (Hors PPI) Dont dépréciation du goodwill/ Constatation de badwill Dont Ventes d actifs Barc BBVA N/C BNPP CoBa Crédit Suisse DB HSBC ING LBG Nda RBS Sant N/C SCB SG UBS UniC TOTAL TOTAL TOTAL

29 Défi pour la transparence Les éléments non récurrents impactant significativement le résultat en 2014 restent comme en 2013 les provisions pour amendes et litiges et PPI, les ventes d actifs ainsi que les dépréciations du goodwill ou constatation de badwill. Au total les banques ont provisionné ou payé en ,8 milliards d euro relatifs aux litiges et infractions significatives contre 26 milliards d euro en 2013 et 20,9 milliards d euro en 2012, soit un montant cumulé de 74,7 milliards d euro sur ces 3 années. Impact significatif des litiges et des amendes L impact le plus important sur les charges de l exercice relatives à des litiges ou amendes concerne BNP Paribas qui enregistre une charge de 6 milliards d euro liée à l accord global avec les autorités des Etats-Unis pour avoir enfreint des embargos américains en réalisant des opérations en dollars depuis l Iran, Cuba et surtout le Soudan entre 2002 et La banque anglaise Barclays a provisionné 1,6 milliard d euro pour faire face aux conséquences d accusations de malversations sur le marché des changes dont elle fait l objet. UBS justifie l augmentation de ses provisions par l impact du litige sur le marché des CDS ainsi que le contentieux lié à l «alternative trading system» (ATS) qui enfreignait le «securities act» aux Etats Unis ainsi que l article 612 du régulateur Américain «Regulation National Market System» (NMS). Credit Suisse justifie l augmentation des provisions par le litige sur la vente de titres adossés à des créances hypothécaires aux Etats Unis. Les banques anglaises Barclays, HSBC, LBG et RBS enregistrent un montant cumulé de provisions complémentaires PPI (Payment protection insurance) de 6,1 milliards d euro. A noter l importance cumulée de ce poste sur les trois dernières années s élevant à 21 milliards d euro. Pour Barclays, la provision complémentaire de 1,6 milliard d euro est liée à la mise à jour de l estimation des coûts futurs relatifs aux «PPI». HSBC et RBS enregistrent un complément de provision de 0,8 milliard d euro chacune du fait de l augmentation des plaintes sur l année 2014 par rapport à LBG a enregistré une provision complémentaire de 2,8 milliards d euro causée pour moitié par une prévision d augmentation du volume des plaintes et pour moitié par la revue des indicateurs servant de base au calcul de la provision. L impact de la réévaluation de la dette propre est beaucoup moins important pour la majorité des banques de l échantillon en 2014 et s élève à une charge totale de 1 milliard d euro (contre 1,8 milliard d euro en 2013 et 18,6 milliards d euro en 2012). Comparativement à 2013 les banques n ont pas enregistré de dépréciations significatives de leur goodwill. Seul Standard Chartered enregistre une dépréciation de son goodwill de 0,6 milliard d euro en lien avec les moins bonnes performances de son implantation en Corée Réévaluation de la dette propre (en millions d euro) HSBC BNPP SCB Nda ING SG CoBa Barc LBG RBS UniC Sant BBVA DB UBS CS *En 2014 comme en 2013, certains groupes communiquent un montant global qui intègre à la fois la réévaluation de la dette propre et la DVA/CVA (en application de la norme IFRS13)

30 30 Défi pour la transparence 2015 En 2014, les principales réévaluations à la baisse des dettes propres sont enregistrées chez HSBC, BNP Paribas et Deutsche Bank essentiellement expliquées par l écart de taux pour HSBC, par la réévaluation de la dette propre («OCA») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés («DVA») pour 0,5 milliards d euro pour BNP Paribas. Deutsche Bank ne précise pas les raisons de la réévaluation de sa dette propre. Cinq banques (Standard Chartered, LBG, Barclays, UBS et Crédit Suisse) enregistrent un produit en Parmi ces augmentations, Crédit Suisse indique que la réévaluation de la dette propre est liée à l évolution de la juste valeur des dettes «Vanille» long terme et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés sur des obligations structurés à la juste valeur. UBS justifie cette augmentation par l évolution de la juste valeur des dettes financières Variations cumulées de juste valeur de la dette propre (en millions d euro) Revenus générés par la banque d investissement nets des dépréciations (en millions d euro) HSBC BNPP SCB Nda Sant BBVA SG CoBa DB Barc UniC RBS UBS CS

31 Défi pour la transparence Après une année 2012 très favorable, marquée par des politiques monétaires accommodantes, les revenus de la banque de financement et d investissement ont été globalement en diminution (-9%) en L année 2014 est marquée par une relative amélioration des résultats de la banque d investissement de l ordre de 2% sans pour autant revenir au niveau de Les banques du panel connaissent toutes une stagnation ou une augmentation de leurs revenus de la banque de financement et d investissement à l exception de Commerz Bank et BBVA dont le résultat diminue respectivement de 6% et 5%. La baisse des revenus générés par la banque d investissement nets de dépréciations de BBVA est liée à la hausse des dépréciations des actifs financiers toujours plus importants. Commerzank avait connu une bonne année 2013 liée à des effets positifs sur les prêts restructurés qui ne se sont pas reproduits sur 100 Ratio VaR à un jour (en millions d euro) HSBC BNPP SCB Nda ING Sant BBVA SG CoBa DB Barc UniC LBG RBS UBS CS La Value at Risk (VaR) est un outil de mesure utilisé par les banques pour évaluer la volatilité des résultats. Bien que fondée sur un historique de l évolution des données de marché, et présentant à ce titre des limites, elle reste un indicateur important du risque pris par les banques dans le cadre de leurs activités de marché. Une VaR à un jour, calculée avec un indice de confiance à 99% donne la variation maximale prévisible, avec un risque d erreur de 1% du résultat de marché réalisé en une journée. L évolution de la VaR de douze des seize banques de l échantillon est en recul en 2014 par rapport à RBS justifie la diminution de la VaR par : l ajout des ajustements de valorisation des crédits et des ajustements d évaluation actuarielle dans la mesure de la VaR, la décision de sortir de l activité US ABP et le débouclage des positions de la banque d investissement lié à cette décision. Nordea justifie la baisse de la VaR par la diminution de la VaR sur taux d intérêts. Barclays indique que la baisse de la VaR est liée à la diminution de plusieurs catégories de risque notamment le crédit, les taux d intérêts et le risque action.

32 32 Défi pour la transparence 2015 Les quatre banques dont cet indicateur progresse fortement sont HSBC et Standard Chartered et dans de moindres proportions LBG et Crédit Suisse. HSBC justifie la hausse de cet indicateur par la hausse de la VaR sur taux d intérêts, par une diversification moins importante des bénéfices. Standard Chartered justifie l augmentation de la VaR par l augmentation du risque sur les taux d intérêts et sur les actions. Coefficient d exploitation (en %) HSBC BNPP SCB Nda ING Sant BBVA SG CoBa DB Barc UniC LBG RBS UBS CS Les coefficients d exploitation affichés par les banques de l échantillon sont très variables, puisqu ils s étendent de 47 % à 91%. Coefficient d exploitation : un indicateur de mesure de la rentabilité Contrairement à l année 2013 où les coefficients l exploitation s amélioraient, onze des seize banques de notre panel affichent un coefficient en hausse. Le coefficient d exploitation moyen s établit à 71,7% au 31 décembre 2014 contre 70,6% en HSBC, Standard Chartered, ING font partie des plus fortes hausses. HSBC explique la détérioration de son coefficient d exploitation par des coûts plus importants liés au volet réglementaire toujours plus contraignant, par des investissements stratégiques et par l augmentation des taxes bancaires. Cette détérioration du coefficient d exploitation ne devant pas faire oublier les efforts sur les réductions de coût s élevant à 1,04 milliard d euro en Standard Chartered explique la détérioration de son coefficient d exploitation par les moins bonnes performances de l année 2014 (revenu en baisse et charges d exploitation en hausse). ING affiche un coefficient d exploitation en hausse du fait des impacts des ajustements actuariels et des provisions pour restructuration. Certaines banques, et notamment les banques anglaises, dont le poids de ces éléments est significatif, communiquent aussi un coefficient d exploitation retraité des éléments non récurrents. Ce coefficient ajusté se situe entre 49% et 89,8% (coefficient moyen de 65,4%).

33 Défi pour la transparence Rendement des fonds propres (en %) HSBC BNPP SCB Nda ING Sant BBVA SG CoBa DB Barc UniC LBG RBS UBS CS NC ROE : un indicateur clé Le rendement des fonds propres (ROE) reste un indicateur de performance clé pour les banques et pour les actionnaires. Une diminution significative de ce ratio a été constatée depuis la crise financière. Cette baisse se poursuit encore pour quatre établissements cette année, alors que les autres établissements enregistrent une amélioration de leur ratio en RBS enregistre la plus forte hausse de son ROE (+10,7 points) à la suite de la progression de son résultat sur l année A l opposé, Standard Chartered enregistre la plus forte baisse de ROE (-3,40 points) en indiquant que cette moins bonne performance traduit l environnement économique fortement concurrentiel et les actions de restructuration significatives. A noter que certaines banques comme RBS et Standard Chartered choisissent de communiquer uniquement, ou en complément du ratio simple, un ratio ajusté, retraité d éléments exceptionnels par activité. Comme pour le calcul du coefficient d exploitation, les principaux éléments retraités sont notamment la variation de juste valeur de la dette propre, les provisions pour litiges et autres amendes. Santander affiche un ROE en hausse en indiquant que le calcul le ROE inclut l augmentation de capital de 7,5 millions d euro de janvier La Société Générale retraite les plus ou moins values latentes hors réserves de conversion, les TSDI et les TSSDI. La comparabilité des ROE par banque est donc relative du fait des retraitements hétérogènes effectués dans les différents établissements bancaires.

34 34 Défi pour la transparence 2015 Ratio Prêts/Dépôts (en %) DB HSBC BNPP SCB Nda ING Sant BBVA SG CoBa Barc UniC LBG UBS RBS Ratio non calculé pour Deutsche Bank, qui ne fait pas de distinction entre dépôts de la clientèle La plupart des banques étudiées enregistrent une diminution de leur ratio, qui reste, comme sur les précédents arrêtés, très variable entre établissements. Il évolue en effet entre 66% et 178%, et atteint en moyenne 100,3% contre101, 2% en La baisse constatée dans la plupart des établissements est attribuable à une progression des dépôts de la clientèle de +5,9% plus forte que la progression des encours de crédit (+3,9%). Avec un ratio qui va de 68% à 178%, la transformation des dépôts en prêts reste limitée pour certaines banques. Par ailleurs, le niveau significatif et croissant des dépôts de la clientèle pourrait traduire d une part une réallocation de l épargne hors-bilancielle mais également une croissance qui a du mal à redémarrer.

35 Défi pour la transparence Résultats nets du 1 er trimestre (en millions d euro) T T HSBC ING LBG BBVA DB BNPP Sant Barc Nda RBS UniC SG Coba SC UBS CS De manière globale, les banques ont réalisé une meilleure performance au 1 er trimestre 2015 en termes de résultat net par rapport au 1 er trimestre Le résultat du premier trimestre de la Société Générale est de 868 millions d euro. Ce montant était de 169 millions d euro au T à cause d une dépréciation totale de -525 millions d euro, due à l écart d acquisition des activités en Banque de détail et Services Financiers Internationaux en Russie en Des résultats trimestriels en hausse Au T1 2014, ING avait enregistré un résultat négatif de millions d euro principalement à cause de l impact de l indépendance des régimes de retraite à prestations définies en Pays-Bas. La banque a réalisé un résultat net trimestriel de 1,769 millions d euro en 2015 grâce au gain sur la vente des actions de sa filiale Voya et au bon résultat de NN Group (filiale de gestion de placement et d assurance). HSBC a réalisé un résultat net au 1er trimestre 2015 d un montant de millions USD, (augmentation de 4% par rapport au premier trimestre 2014). Nous pouvons noter également que l effet taux de change USD/EUR qui a augmenté de 20 points en période comparative (0,73 en 2014 à 0,93 en 2015), modifie significativement les variations présentes dans le graphique (augmentation de +33% en euro). Le résultat net de BBVA s élève à million d euro au T (en augmentation de 149% par rapport au premier trimestre 2014).. Cette augmentation est due à une progression plus importantes des produits courants que des dépenses courantes, à des pertes de valeurs sur les actifs financiers contenues et à des plus values de cession notamment sur la participation de BBVA dans China Citic Bank (CNCB). UBS a réalisé un résultat trimestriel net de millions de francs suisses (équivalent à millions d euro), soit +88% par rapport au T La banque explique cette augmentation par la hausse du résultat sur les intérêts et sur les opérations de négoce (+843 millions de francs suisses) ainsi que la hausse des résultats net sur les commissions (+289 millions de francs suisses), ainsi qu un gain de 519 millions de francs suisses sur la vente de d actif immobilier et d une filiale. Par rapport au premier trimestre 2014, RBS a subi une chute brutale de 135% de son résultat net qui est passé de millions à -456 millions. Deux facteurs contribuent à cette diminution : la charge liée aux litiges d un montant de 856 millions (litige sur le marché des changes et sur les titres adossés à des créances) et la perte de 320 million sur ses activités non poursuivies du segment «Citizens Financial Group».

36 36 Défi pour la transparence DÉPRÉCIATIONS AU TITRE DU RISQUE DE CRÉDIT

37 Défi pour la transparence POINTS CLÉS : PROGRESSION DES ENCOURS DE PRÊTS CHARGE DE DÉPRÉCIATION : BAISSE CONTINUE DEPUIS LE NIVEAU RECORD ATTEINT EN 2009 CRÉATION AU 1 ER JANVIER 2014 DE RBS CAPITAL RESOLUTION BANK (RCR), BAD BANK DE RBS

38 38 Défi pour la transparence 2015 L année 2014 est marquée par une légère progression des encours de prêts et une baisse des charges de dépréciations. Ces-dernières qui s élèvent à 41,8 Mds d euro se situent entre les niveaux de 2007 (34,7 Mds d euro) et 2008 (59,6 Mds d euro). Les tendances sont toutefois contrastées entre les établissements de crédit. Si les banques britanniques (RBS et LBG) bénéficient de leur restructuration précoce, les banques italiennes à l image d Unicredit amorcent en 2015 un processus de cession de créances. Quant aux banques françaises, elles présentent des évolutions (encours de prêt et charges de dépréciations) en ligne avec la tendance générale. ACTIVITÉ DE PRÊTS Si l environnement économique reste incertain, notamment en Europe, les encours de crédit, malgré des taux d intérêts extrêmement bas, amorcent une légère reprise de 4% rompant ainsi avec des années de baisse : repli de 4% en 2013 et de 3% en Prêts et créances accordés à la clientèle et aux établissements de crédit (en millions d euro) HSBC Sant BNPP LBG RBS ING UniC Barc SG DB Nda BBVA Coba CS SCB UBS Seules les banques RBS, ING et dans une moindre mesure Commerzbank ont vu leurs encours de prêts diminuer respectivement de 9%, 4% et 2%. La baisse la plus forte constatée chez RBS s explique par la création début janvier 2014 de la RCR, la structure de défaisance du groupe, qui regroupe les actifs à risque de la banque à hauteur d environ 46 milliards d euro. L ensemble des autres établissements enregistrent une hausse contrastée de leur encours de crédit atteignant 10% pour HSBC, 11% et 12% respectivement pour Crédit Suisse et UBS. La moyenne de la hausse des autres établissements de crédit est d environ 4%.

39 Défi pour la transparence Pour son 150 è anniversaire, la banque HSBC continue de tirer profit de sa forte exposition aux marchés asiatiques qui s inscrivent, avec la région du Moyen-Orient, comme les principaux contributeurs de la hausse des encours et des résultats associés. Quant aux banques suisses, Crédit Suisse a enregistré une hausse de 10,6% des actifs sous gestion avec de fortes variations dans les zones de croissance : +24% en Asie-Pacifique et 13% dans le continent américain. UBS profite également d une hausse de ses encours de la branche «Retail & Corporate» et de la branche «Wealth Management». Evolution de l encours des prêts et des charges de dépréciations Charges de dépréciations Encours de prêts Moy. mobile sur pér. (Charges de dépréciations) DÉPRÉCIATIONS Dans une conjoncture européenne encore peu porteuse, le total du coût du risque sur les encours de prêts confirme la tendance observée depuis le pic de 2009 à savoir une décroissance de la charge de dépréciation qui s établie à 44,9 milliards d euro au 31 décembre 2014 ; niveau intermédiaire de ceux constatés en 2007 (34,6 milliards) et 2008 (58,9 milliards) Au 31 décembre 2014, l analyse des évolutions du coût du risque démontre des situations contrastées selon les établissements. En effet, outre des disparités marquantes entre zones géographiques, le coût du risque varie différemment d une banque à l autre. Globalement la charge de dépréciation diminue pour l ensemble des établissements de crédit mais de manière très contrastée avec des fortes baisses comme sur RBS (-85%) ou LBG (-58%) et également des hausses pour BNP Paribas (+9%) ou de Standard Chartered Bank (+50%).

40 40 Défi pour la transparence Charge de dépréciation sur les encours de prêts (en millions d euro) UniC Sant RBS BBVA HSBC BNPP Barc LBG Coba SG ING DB SCB Nda UBS CS Si l année 2013 était synonyme de progression de la charge de dépréciation pour RBS qui s élevait à 10,1 milliards d euro résultant de la création de RBS Capital Resolution (RCR, bad bank), l année 2014 a été marquée par des passages en pertes pour 6,8 milliards d euro et une reprise de dépréciation de 4,6 milliards d euro. La banque indique également que la cession des actifs de RCR s est déroulée à des prix plus élevés que prévus grâce à des conditions de marché plus favorables en Irlande et au Royaume-Uni. Baisse de la charge de dépréciation LBG enregistre une baisse de l ordre de 60% de la charge de dépréciation. Cette amélioration est la conjonction d une gestion du risque plus efficiente, de conditions économiques meilleures et d un environnement continu de taux d intérêt faible. Ces baisses soulignent l arrivée à maturité des fruits des restructurations engagées par le passé par les banques britanniques. En effet ces dernières, dans le cadre du recentrage sur leur cœur de métier, avaient engagé des cessions d éléments non stratégiques. LBG communique de manière explicite sur ce recentrage indiquant notamment que ses actifs non stratégiques sont passés d environ 300 milliards de livres en 2009 à 17 milliards de livres en A l inverse, c est en avril 2015 qu Unicredit amorce ce processus de défaisance via la création d une bad bank en partenariat avec Intesa SanPaolo. La banque italienne souligne la forte baisse des charges de dépréciations grâce aux mesures prises au 4ème trimestre 2013 ainsi qu à un changement méthodologique conduisant à une reprise de provision de 770 millions d euro. La méthodologie d évaluation des créances douteuses a été révisée afin de refléter les changements opérés dans le processus de gestion des crédits. Celui-ci est désormais davantage orienté vers les activités de récupération des créances, génératrices de cash-flows plus élevés qu attendus. Contrairement à ses consœurs, la banque Standard Chartered Bank a enregistré une forte hausse de la charge de dépréciation (+50%). Cette hausse s explique notamment par la faiblesse du marché des matières premières qui a impacté un nombre restreint d expositions déjà suivies par la Banque, une fraude en Chine et des difficultés sur certains secteurs d activités. Egalement en hausse mais dans une moindre mesure, BNP Paribas se distingue des autres établissements par une augmentation de sa charge de dépréciation de près de 6% principalement sur l activité de banque de détail notamment à cause d une baisse du coût du risque moins forte qu espérée sur la filiale italienne BNL Banca

41 Défi pour la transparence ENCOURS DOUTEUX La part des encours douteux dans le total des encours a évolué favorablement de 4,9% en 2013 à 3,4% en La part des encours douteux dans le portefeuille de crédits varie significativement d une banque à l autre allant de 0,4% chez UBS à 14,4% chez UniCrédit, qui est le taux le plus élevé du panel. Globalement la part des encours douteux diminue pour l ensemble des établissements du panel étudié. Les banques suisses ont une proportion d encours douteux peu significative en raison de leur business model axé principalement sur l activité de gestion d actifs et de banquier privé. Notons ainsi que les banques britanniques LBG et RBS ont vu leurs encours douteux se réduire de manière significative sur l exercice 2014 respectivement de près de la moitié et de 18%. Cette baisse est le reflet des actions entreprises de cessions des actifs risqués via des structures de défaisance (RBS via la structure RCR) ou de cessions de portefeuilles non stratégiques comme l a fait LBG. 2,7% 3,3% Encours bruts de prêts sains et douteux (en millions d euro) 3,2% 0,4% 0,4% 0,5% 5,1% 5,5% 4,5% 6,0% 6,4% 6,2% 2,8% 6,1% 8,2% 4,1% 5,1% 3,8% 3,0% 2,7% 2,5% 14,4% 13,5% 12,1% 2,0% 2,8% 3,2% Encours sains Encours douteux % Encours douteux / Total des encours de prêts SG 2014 SG 2013 retraité 0,3% 0,3% 0,4% 0,9% 0,7% 0,6% 1,1% 1,7% 1,0% 6,1% 6,7% 6,6% 2,3% 2,7% 1,6% 1,7% 1,8% 1,9% 6,2% 7,3% 5,4% A contrario, des hausses de la part des encours douteux ont été constatées sur les établissements bancaires suivants : Commerzbank (de 0,7% à 0,9%), ING (de 2,7% à 3%) et UniCredit (de 13,5% à 14,4%). ING indique que le principal facteur explicatif de cette hausse est l effet change. Néanmoins, la banque hollandaise souligne l impact de l application des nouvelles règles de «forbearance» définies par l Autorité bancaire européenne qui a élargi le scope des encours considérés comme douteux. La banque italienne UniCredit présente un taux d encours douteux sur le total d encours de 14,4% au contre 13,5% un an plus tôt. En synthèse, l analyse du panel des banques européennes dresse un portrait certes parfois différencié dans leur évolution respective mais qui s inscrit tout de même dans une dynamique de retour à la croissance des prêts, de l ordre de 4%, et une baisse des charges de dépréciation dont le mouvement baissier avait été engagé depuis 2009.

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